FK dossier de presse V6

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 Relation presse
Thomas Compère-­‐Morel
54 rue Lepic 75018 Paris
pendant le festival : +393454315177
après le festival : +33(0)607478324
[email protected]
Lieurac présente
FERDINAND KNAPP
Un film de
Andrea Baldini
Produit par Louis Le Bayon et Duncan Way
Avec
Dominique Pinon, Philippe du Janerand
et Dominique Uber
2014, France -­‐ Durée : 15 minutes -­‐ Image, son : 2.35 / Stéréo
Distribution Lieurac Productions
14 bis rue de Cambrai
75019 Paris
+33(0)680648204
lieurac@club-­‐internet.fr
Presse
Thomas Compère-­‐Morel
54 rue Lepic 75018 Paris
pendant festival : +393454315177
après festival : +33(0)607478324
[email protected]
SYNOPSIS
Ferdinand est un grand comédien, le plus grand de tous. Tandis
qu’il interprète au théâtre un nouveau rôle, son personnage
s’empare de sa personnalité. Son double va transformer sa réalité
en cauchemar et le pousser à commettre un acte irréparable.
Librement inspiré des vicissitudes « astronautico-­‐cathodiques du
grand ingénieur minier dans le système mental », Oreste Fernando
Nannetti. Décédé à l'hôpital psychiatrique de Volterra en 1994.
Mais toujours vivant, comme une ombre sous le cosmos.
ENTRETIEN AVEC ANDREA BALDINI
suis alors intéressé à son histoire et je suis allé à Volterra visiter
l’hôpital où il a vécu, et j’ai découvert « son » mur. J’ai remarqué
que plus je m’approchais du personnage plus son langage, au début
incompréhensible à mes yeux, devenait logique.
D’autre part, j’ai toujours été fasciné par l’irrévérence et la folie des
grandeurs du comédien italien Carmelo Bene, ainsi que par la
démesure et la liberté du français Antonin Artaud. Je pense
qu’Oreste Fernando Nannetti, Carmelo Bene et Antonin Artaud ont
une chose en commun : pour utiliser une phrase d’André S.
Labarthe, chacun de ces personnages « a utilisé la création comme
Comment est né le projet de votre film et qui vous a inspiré ce
personnage de grand acteur de théâtre qui perd la tête ?
moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit ».
En mêlant les destins de ces trois personnages, j’ai pensé à
Oreste Fernando Nannetti fut l’un des patients de l’hôpital
l’histoire d’un grand comédien de théâtre qui sombrerait dans la
psychiatrique de Volterra, en Toscane. Il a passé la plupart de son
folie…
internement à graver des inscriptions sur 70 mètres de longueur de
l’un des murs extérieurs de l’hôpital. Il avait créé un langage de
Pourquoi avoir choisi Dominique Pinon pour le rôle-­‐titre ?
Comment s’est déroulée votre collaboration ?
signes grâce auquel il voulait communiquer avec le monde
Dominique et moi voulions travailler ensemble depuis longtemps.
extérieur.
J’ai écrit pour lui un long métrage qui s’appelle L’homme le plus
Lors d’une exposition d’art brut à Paris, j’ai eu la chance de
drôle du monde, mais nous avons décidé de nous lancer dans cette
découvrir une partie du mur d’Oreste Fernando Nannetti. Je me
aventure afin de créer sans attendre quelque chose de singulier.
Dominique est un comédien incroyable qui pourrait jouer n’importe
l’intrigue est décousue, on perd les fils du temps et de l’espace, la
quel rôle. Son visage possède mille et un masques, il sait interpréter
réalité se fait onirique. J’ai pensé à des films tels que La Belle et la
un personnage avec une précision que j’ai rarement vue chez
Bête de Jean Cocteau, Persona d’Ingmar Bergman et Lost Highway
d’autres comédiens. Nous avons préparé en amont les scènes à
de David Lynch.
tourner, mais sur le plateau nous avons parfois travaillé de façon
libre, en nous laissant guider par l’improvisation.
Comment avez-­‐vous constitué votre équipe et comment
concevez-­‐vous vos rapports avec elle ?
Pour quoi avoir choisi le noir et blanc et cette image
particulièrement contrastée ?
Dès le départ, j’ai imaginé ce film en noir et blanc. Avec Philippe
Piffeteau, le directeur de la photographie, nous avons longuement
J’ai eu la chance de collaborer avec des producteurs, Louis Le Bayon
parlé de l’image. Ma référence était Ordet de Carl Theodor Dreyer,
et Duncan Way, qui m’ont lassé une grande liberté artistique. J e
son noir et blanc rigoureux, à la fois doux et brillant. Philippe a su
considère une équipe comme une famille, et pour faire le genre de
créer dans Ferdinand Knapp une image contrastée, cohérente avec
film que nous avons fait, nous avons dû nous faire confiance
l’atmosphère du film, une image aussi rigoureuse et douce que celle
mutuellement. J’ai pris le temps de rencontrer chaque membre de
du film de Dreyer.
l’équipe bien avant le tournage pour discuter de notre vision du
film. Le premier jour de chacun de mes tournages, je dialogue avec
toute l’équipe, pour que tout le monde se sente à l’aise.
Quelles sont les références de Ferdinand Knapp dans l’histoire du
cinéma ?
Je pense que Ferdinand Knapp est un film original, une sorte d’ovni.
C’est un film qui ne se soumet pas à une narration classique :
Et la couleur ?
invités à nous perdre dans les images du film.
Le climax dynamique de la séquence en couleur symbolise
Quels sont vos projets ?
l’homicide de la femme du protagoniste. Avec ce montage d’images
Je tournerai à la fin de cette année un nouveau court métrage, Les
expérimentales, c’est une soudaine explosion de couleurs. Une
Souffrances du Père Jean. Et, l’année prochaine, j’espère pouvoir
interruption drastique de la forme mais également du contenu.
me consacrer à l’un de mes deux long métrages, L’homme le plus
drôle du monde et Le vieil homme va mourir.
Filmographie -­‐ Andrea Baldini
2000 -­‐ Il sapore della pena
2005 -­‐ Il migliore
2007 -­‐ Film lumière, couleur, matière
2014 -­‐ Ferdinand Knapp
Et quelle est cette musique incroyable qui accompagne le film ?
Filmographie sélective -­‐ Dominique Pinon
Il s’agit de Hyperprism d’Édgar Varèse. Ce morceau m’a été proposé
1983 -­‐ La Lune dans le caniveau, de Jean-­‐Jacques Beineix
par mon co-­‐scénariste Thomas Compère-­‐Morel. J’ai trouvé que
1988 -­‐ La leggenda del santo bevitore, de Ermanno Olmi
cette « matière sonore » était parfaite pour les images oniriques de
1988 -­‐ Frantic, de Roman Polanski
Ferdinand Knapp. Hyperprism est composée de sons qui produisent
1991 -­‐ Delicatessen, de Jean-­‐Pierre Jeunet
d’étranges sensations et qui plongent le spectateur dans une
2001 -­‐ Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, de Jean-­‐Pierre Jeunet
atmosphère mystérieuse. C’est une association qui, à mon sens,
2007 -­‐ Roman de gare, de Claude Lelouch
marche à la perfection : au travers de la musique, nous sommes
2013 -­‐ L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Cast Technique
Producteurs -­‐ Louis Le Bayon, Duncan Way
Cast Artistique
Réalisateur -­‐ Andrea Baldini
Scénario -­‐ Andrea Baldini, Thomas Compère-­‐Morel
Ferdinand Knapp -­‐ Dominique Pinon
Le double -­‐ Philippe du Janerand
La femme de Ferdinand Knapp -­‐ Dominique Uber
L’homme au smoking -­‐ Christian Diaz
Jean-­‐Michel Grandoli -­‐ Serge Feuillard
Marine Bonnefoy -­‐ Sarah-­‐Laure Estragnat
Le réalisateur -­‐ Nikolas Blay
Directeur de la photographie -­‐ Philippe Piffeteau (AFC)
Montage -­‐ Alice Moine
Son -­‐ César Mamoudy
Décors -­‐ Jean-­‐Pierre Gavignet
Assistant à la réalisation -­‐ Matteo Porrani
Scripte -­‐ Gaïa Giafferi
Costume -­‐ Sarah Patris
Maquillage -­‐ Sophie Castellan
Postproduction -­‐ Vidéo de poche
Étalonnage -­‐ Technicolor
2014, France -­‐ Durée : 15 minutes -­‐ Image, son : 2.35 / Stéréo
© Lieurac Productions