3 - Etat du Valais

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Transcript 3 - Etat du Valais

Revue de presse de la session de septembre 2014
Presseschau der Septembersession 2014
• Le Grand Baillif fiché
• Le Haut-Valais va perdre son importance politique
• Keine Tessiner Verhältnisse im Rhonetal
• Le Valais devrait retrouver les chiffres noirs
• SVP droht mit Referendum
• Grossrat Kompakt
• ZIG ZAG parlementaire
LE NOUVELLISTE SAMEDI 21 JUIN 2014
nv
8 VALAIS
SANTÉ Avant l’été, la commission d’enquête parlementaire concernant
CONSEIL DES ÉTATS 2015
l’Hôpital du Valais fait le point. Son président PLR Xavier Moret est confiant.
Plusieurs candidats PDC
dans le portillon du Haut
Le 40% du travail
est déjà réalisé
En 2015, le siège haut-valaisan
au Conseil des Etats devrait être
laissé par le jaune Rene Imoberdorf au profit d’un noir, selon un
tournus mis en place entre les
chrétiens-sociaux du Haut et la
section haut-valaisanne du PDC.
Le processus pour choisir le
candidat a été lancé, comme le
confirme le président des noirs,
Anton Andenmatten.
VINCENT FRAGNIÈRE
Ils avaient commencé fort, les
treize membres de la commission d’enquête parlementaire
(CEP) concernant l’Hôpital du
Valais. Une prise de position publique pour demander à Esther
Waeber Kalbermatten de casser
la décision de licenciement de
l’hôpital concernant deux anesthésistes.
En vain. «Nous ne regrettons pas
cette démarche, car elle avait pour
but de donner un coup de pied
dans la fourmilière», affirme son
président Xavier Moret. Depuis,
silence radio, à tel point que la
population se demande ce que
fait la commission. «Les gens doivent comprendre que nous n’allons
pas intervenir pour chaque actualité liée à l’Hôpital du Valais.»
Comme celle de la semaine dernière au Grand Conseil qui demandait que les 400 millions
d’investissements soient gelés
en attendant les conclusions de
la CEP. «Accepter ce postulat aurait été idiot. Et ce serait nous accorder trop d’importance.»
Comment avez-vous prévu de
planifier la préparation de la
candidature au Conseil des
Etats?
Des discussions sont encore en
cours. A la fin de l’été, on en saura plus.
Dans le Bas-Valais, les noms
de Jean-Michel Cina et de Viola Amherd circulent. Est-ce
qu’ils sont sur les rangs?
Oui, mais il y en a encore d’autres. Tout est encore ouvert.
Comment ferez-vous pour départager ces différents candidats? Est-ce que vous organiserez une primaire?
Ce sera une discussion à l’interne du comité pour déterminer quel est le meilleur candidat
pour le canton et pour le parti. Il
faut qu’il soit connu dans l’ensemble du canton.
Cina veut aller vite
Contacté sur son éventuel intérêt pour une candidature aux
Etats, le conseiller d’Etat JeanMichel Cina répond: «Avant les
vacances, je vais clarifier la situation.» Pour lui, il est important
d’aller vite, pour que les choses
soient claires pour tous.
JEAN-YVES GABBUD
Le rapport final de la commission sur l’Hôpital du Valais est attendu pour la fin de l’année. MAMIN/A
Ce travail me prend
«au moins
un jour
Conclusions
en fin d’année
Si aujourd’hui, la commission
a réalisé 40% de son travail, son
rapport final est prévu pour la
fin 2014. «Ne vous attendez pas à
ce qu’on remplace le conseil d’administration de l’Hôpital du Valais
ou sa direction générale.» Par
contre, la CEP a décidé d’approfondir deux axes principaux: la
mise en pratique ou non des recommandations du rapport de
la Fédération française de médecine qui a coûté plusieurs millions de francs à l’Etat et les conséquences concrètes du plus récent rapport Houben pour l’Hôpital du Valais. «Le socialiste
Jean-Henri Dumont pilote la première sous-commission et le libéral radical Stéphane Ganzer la se-
Le président des noirs
Anton Andenmatten. SACHA BITTEL/A
par semaine.»
XAVIER MORET PRÉSIDENT DE LA CEP
conde. On y passe au moins un
jour par semaine», avoue Xavier
Moret.
«Pas de tensions
politiques»
Demeure le volet politique,
avec une CEP combattue lors de
sa création par le PDC, mais aussi par l’ancien président de l’hôpital Charles Kleiber.
Depuis, David Théoduloz, chef
du groupe du PDC du Centre, a
reconnu dans un débat médiatique que cette commission pouvait avoir une utilité, tandis que
le président démissionnaire,
dans sa dernière interview accordée à la RTS, s’y est montré
favorable. «En tout cas, au sein de
la commission, on ne ressent pas
de tensions politiques.»
Reste que l’utilité ou non de
cette commission d’enquête ne
se mesurera qu’à l’aune de ses
conclusions. CAMPUS EPFL-HES DE SION
LES TREIZE MEMBRES
En plus du président Xavier Moret
et du responsable d’une des deux
sous-commissions Stéphane Ganzer, le PLR est encore représenté par
Moreno Centellegue. C’est l’UDC qui
a obtenu la vice-présidence de la
commission avec Patrick Hildebrand, médecin haut-valaisan, tandis qu’Eric Baldini fait partie de la
commission. Du côté de la famille
démocrate-chrétienne, Jean-Didier
Roch, Michel Rothen et Marianne
Maret représentent le PDC du Bas,
Urs Kuonen et Aron Pfammater, le
PDC du Haut et Irmina Imesch Studer les chrétiens sociaux haut-valaisans. Enfin, à gauche, Jean-Henri
Dumont, qui dirige la première
sous-commission, est accompagné
par Reinhold Schnyder. Des travaux pour plus de 1,5 million ont été
adjugés par le Conseil d’Etat
Lors de sa séance hebdomadaire de mercredi, le Conseil d’Etat
«a décidé l’octroi de quatre adjudications complémentaires pour
le bâtiment Industrie 17 ainsi que l’attribution de deux mandats
d’ingénieurs spécialisés pour la partie d’ouvrage Industrie 19-25»,
peut-on lire sur le dernier Bulletin du Conseil d’Etat. Ces adjudications
représentent un montant total de 1,56 million de francs. L’Exécutif
cantonal précise que les travaux ont été octroyés à des entreprises
valaisannes. JYG/C
PRÉVENTION
La police prévient: les cambrioleurs
ne prennent pas de vacances
«Les vacanciers sont des cibles idéales pour les voleurs», rappellent
les polices cantonales romandes. Pour éviter des désagréments au
retour, elles conseillent de prendre des mesures simples: mettre ses
valeurs à l’abri; simuler une présence; faire relever sa boîte aux lettres
et aviser ses voisins, ce qui les incitera à être plus attentifs en cas de
présence inhabituelle. C
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de 6000 personnes
Service
de presse
en direct
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jcz - bm
PME Un nouveau brevet fédéral permet aux femmes de valider leurs acquis
en gestion d’entreprise.
L’expérience récompensée
par un diplôme
L’herpétologue Yves Brunelli, ici avec une vipère, tient à rassurer après
les propos alarmistes tenus au Grand Conseil. CHRISTIAN HOFMANN/A
ANIMAUX
De nouveaux serpents en
Valais? Ils sont inoffensifs
Sylvie Rizzelli est directrice administrative de l’entreprise familiale de peinture montée conjointement avec son mari. LE NOUVELLISTE
SOPHIE DORSAZ
Sylvie Rizzelli est femme au
foyer, mais pas seulement. Elle
est aussi directrice administrative de l’entreprise familiale de
peinture montée conjointement
avec son mari, il y a 16 ans. Du
secrétariat à la gestion administrative et financière de l’entreprise, Sylvie a tout appris sur le
tas. Coiffeuse de formation, elle
n’avait pas de compétence dans
les domaines de l’informatique
et du secrétariat: «Mon seul bagage était quelques cours de dactylo. Je me suis entourée de bonnes
personnes qui m’ont prodigué des
conseils et me suis formée en pratiquant», explique-t-elle.
Depuis longtemps, Sylvie
Rizzelli cherchait à professionnaliser ses acquis. «Aucune formation jusqu’alors ne me semblait
assez complète. Ou bien elle trai-
tait de comptabilité, ou bien d’administration. Et c’était impensable
pour moi de reprendre une formation à temps plein. La voie de la validation des acquis était donc une
formule parfaite, car j’ai continué à
administrer l’entreprise en parallèle», raconte-t-elle.
Concrètement, le brevet fédéral de validation des acquis se déroule sur un an et demi, durant
laquelle les femmes d’entrepreneurs se retrouvent trois weekends pour du coaching. Un dossier d’équivalence sur la gestion
de leur PME d’une soixantaine
de pages leur est ensuite demandé pour pouvoir se présenter aux
examens. Le brevet a été mis sur
pied par l’Union suisse des arts
et métiers, cinq associations professionnelles et le groupe de
Femmes PME suisses.
Ce printemps Sylvie Rizzelli figurait parmi les dix premières
femmes suisses à décrocher une
reconnaissance fédérale pour
leur implication dans la gestion
d’une PME familiale. Elle est la
première valaisanne. Sur le plan
national, on estime à 50 000 le
nombre de femmes qui dirigent
conjointement une entreprise
avec leur mari.
Une reconnaissance
bienvenue
Ce brevet fédéral, Sylvie
Rizzelli n’avait aucune obligation de le passer. Reprendre une
formation à 40 ans était même
un véritable challenge. Mais elle
l’a considéré comme une reconnaissance nécessaire qui légitime son rôle dans l’entreprise.
«J’ai validé mes connaissances, en
mettant des termes précis sur mes
activités et me sens à présent plus
sûre de moi dans mon travail», témoigne la directrice administra-
tive de la PME, qui emploie six
personnes. «Avant, je n’osais pas
dire que je gérais l’entreprise, ni
que j’étais secrétaire car aucune
formation ne l’attestait!» Par
ailleurs, ce titre est aussi le
meilleur moyen de se protéger
en cas de reprise, faillite de l’entreprise ou de divorce. «Il ne faut
pas être naïf, mieux vaut se protéger. Mon mari est plus âgé que moi
et qui sait ce que l’entreprise deviendra quand il arrivera à la retraite.»
L’échange avec les autres candidates au brevet, les dossiers à
rédiger sur l’entreprise, autant
d’éléments de la formation qui
ont aussi poussé le couple à une
réflexion sur l’avenir de leur société. En mai, une dizaine de
femmes ont été diplômées, le
prochain processus d’accompagnement débutera début septembre. = TROIS QUESTIONS À...
«Reconnaissons le haut niveau de compétence des dirigeantes de PME»
En quoi consiste le processus de validation des acquis?
DIANE
REINHARD
RESPONSABLE
DU PROCESSUS
D’ACCOMPAGNEMENT DU PROJET
VALIDATION
DES ACQUIS
La formation comprend trois week-ends
de coaching en groupe, dix heures de
coaching personnel et un accompagnement durant le processus. En plus, il faut
compter 500 heures de travail. En comparaison, la voie scolaire par modules
en demande 1000. La validation est
donc la voie royale pour les femmes qui
ont déjà de l’expérience, car elles peuvent continuer de mener leurs activités
au sein de l’entreprise. Au niveau financier, il faut compter 7000 francs (contre
15 000 par voie scolaire) entre l’accompa-
gnement et les frais d’inscription aux
examens.
Pourquoi avez-vous mis sur pied
ce programme de validation des
acquis?
A qui est-il destiné?
Ayant participé à des projets similaires
sur le plan européen, je désirais développer cela en Suisse. Le but de ce brevet
fédéral est de démontrer le haut niveau
de compétence des femmes qui dirigent
des PME. Trop souvent, elles sont dans
l’ombre et leur travail n’est pas considéré
à sa juste valeur. Ce diplôme professionnalise leur pratique et leur donne la possibilité de former des apprentis.
Et nous savons combien les titres sont
importants en Suisse! Le brevet est conseillé pour les femmes gérant la PME familiale avec leur
conjoint depuis au moins 5 à 8 ans et
s’occupant de la gestion administrative
de l’entreprise et du personnel. Les 15
inscrites au premier processus d’accompagnement provenaient de domaines très variés (bâtiment, tourisme,
marché de l’art, etc.) couvrant finalement tous les champs des arts et métiers.
Des serpents qui entrent dans
l’école de Täsch. Plusieurs incidents «connus dans la région»
haut-valaisanne. Une nouvelle
espèce qui colonise le canton. Il
n’en fallait pas plus pour que
deux élus UDC au Grand Conseil, Fredy Arnold et Sandro Fux,
exigent du Conseil d’Etat une
étude sur l’augmentation de la
population de serpents, en soupçonnant une importation de spécimens. Une demande acceptée
par le Grand Conseil, à une voix
près. Ce qui a fait réagir l’herpétologue valaisan Yves Brunelli.
arrivants seraient automatiquement éliminés faute de territoires
et de nourriture en suffisance pour
des populations supplémentaires.
Il n’existe aucun élevage qui permettrait d’obtenir une quantité de
vipères, d’autant plus que ces animaux sont très sensibles à la captivité et se reproduisent difficilement
dans ces conditions.»
Une nouvelle espèce
arrive en Valais
Les deux postulants pensent
que le réchauffement climatique
pourrait être à l’origine de l’augmentation du nombre de serpents. Une idée que réfute l’herpétologue sédunois. «Les serpents n’aiment guère les températures élevées. Ils se cachent. On en
voit donc beaucoup moins.»
Toujours selon les députés, une
nouvelle espèce arriverait en
Valais, le genre coluber, «connue
pour son agressivité». Y a-t-il danger? «Il s’agit là de la couleuvre
verte et jaune», commente Yves
Brunelli. «Ce serpent est le plus rapide de la faune herpétologique.
Son agressivité n’est remarquée
qu’en cas de capture, un geste qui
est interdit, puisque les reptiles sont
protégés en Suisse. C’est vrai que les
populations de couleuvres verte et
jaune viennent en Valais et colonisent lentement le Valais. Mais ce
serpent est totalement inoffensif.»
Selon Yves Brunelli, la présence de serpents en Valais n’a
rien d’inquiétant. C’est ce que le
Conseil d’Etat devrait répondre
au Grand Conseil lors d’une prochaine session. Serpents dans une école
Les deux députés parlent de
serpents entrant dans des bâtiments, dans une école même, ce
qui serait un signe de l’augmentation de leur population. «Il
n’est pas rare que des serpents entrent dans des appartements, chalets ou villas surtout quand il fait
trop chaud et que les portes fenêtres donnent sur une pelouse. J’en
récupère environ 20 à 30 par an à
travers le Valais. Cela ne signifie
pas qu’il y a plus de serpents dans
notre canton», rétorque Yves
Brunelli. Non sans ironie, il précise que les serpents ne font pas
la différence entre une villa et
une école...
De nouvelles espèces de serpent seraient introduites dans le
canton, peut-on lire dans le postulat des deux élus UDC. Est-ce
réaliste? «On évoque ce problème
depuis 40 ans. Or, il est impossible
de relâcher en grand nombre de
nouveaux individus dans des populations indigènes existantes. Les
JEAN-YVES GABBUD
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2
LE NOUVELLISTE LUNDI 23 JUIN 2014
BONNE NOUVELLE
Gouvernement bouche-trou
FORUM
LONDRES Le gouvernement britannique lance une offensive
d’envergure pour s’occuper d’un véritable fléau national: les
nids de poule. Pour les boucher et éviter aux usagers de la
route d’endommager leur véhicule, le ministre des transports a
annoncé le déblocage de plus de 250 millions de francs. Un
trou dans le budget pour boucher ceux de la route?
IL Y A VINGT ANS
Sic transit gloria…
Il y a vingt ans, lors du
Mondial aux
Etats-Unis,
Roy Hogdson,
entraîneur de
l’équipe nationale, se retrouve en position
favorable.
La Suisse est
se qui le
quasi qualifiée
une pres
t
n
a
v
e
d
urit
pour le deuxième
gdson so
tour avant de ren- Roy Hreo d’éloges.
contrer la Colom- couv
bie, elle quasi éliminée. Malgré la défaite qui s’ensuit,
les Helvètes joueront les huitièmes de finale,
pas les Américains du Sud.
Le pays jubile et encense son nouveau Roy.
Le Mondial 2014 convient moins bien à Hogdson, mentor
d’une Angleterre à la dérive qui est éliminée après deux
défaites. Le football ne garantit pas l’éternité à ses dieux.
PM SELON GÉRARD JORIS
WWW.LENOUVELLISTE.CH/FR/ARCHIVES/SOMMAIRE/
L’INVITÉ
PHILIPPE NANTERMOD, DÉPUTÉ PLR
Pour la première fois depuis l’entrée en vigueur
du frein à l’endettement, le compte 2013 de
l’Etat du Valais présente un déficit qui devra être
intégralement compensé dans le budget 2015.
Globalement, le canton cherche 135 millions de
francs d’économies pour équilibrer l’exercice. La
tâche est ardue et tant l’administration que les
députés savent qu’ils devront travailler âprement pour remettre
les finances cantonales sur les rails, ce d’autant plus que le
compte 2014 s’annonce encore plus mauvais. Je ne m’aventurerai
même pas à spéculer sur un retour aux chiffres noirs dès l’année
suivante. Coup de tonnerre, le Conseil d’Etat convoque quelques
commissions mercredi matin pour partager son grand projet
pour le futur budget: amortir la dette sur plusieurs années. En
français, cela s’appelle ne pas appliquer le frein à l’endettement.
C’est tout simplement violer la constitution et la loi qui ne
permettent d’exception que «lors de catastrophe naturelle, de crise
économique ou de situation présentant un caractère grave ou
extraordinaire». Il suffit d’un
minimum d’honnêteté
La rigueur budgétaire intellectuelle pour constater
qu’aucun motif de dérogation
que nous impose
n’est rempli. En d’autres termes,
la constitution
manquant du courage
a du sens.
nécessaire pour procéder aux
mesures d’économies imposées
par la loi, le gouvernement envisage purement et simplement de
violer l’Etat de droit et de s’asseoir sur les principes
démocratiques les plus fondamentaux. En 2001, lorsque Maurice
Tornay, alors député, s’engageait avec ses collègues députés pour
que le Parlement et le peuple adoptent le double frein, c’était
précisément pour que nous tenions la barre lorsque les comptes
vireraient au rouge. Aujourd’hui, le gouvernement projette de
mettre le doigt dans l’engrenage infernal de l’endettement public
avec les conséquences désastreuses que l’on a déjà connues par le
passé et auxquelles on assiste dans d’autres contrées, en Grèce ou
en France. La rigueur budgétaire que nous impose la constitution
a du sens: éviter de faire porter aux générations futures la dette et
les intérêts des dépenses de la génération d’aujourd’hui. Il est
invraisemblable que le Conseil d’Etat envisage, sans rougir, de
violer l’ordre constitutionnel et ses propres principes de gestion
maintes fois réaffirmés. Certes, il sera difficile d’équilibrer le
budget. Mais l’Etat du Valais a réussi à augmenter ses dépenses
d’un milliard entre 2006 et 2013. Economiser 135 millions, ce
n’est même pas revenir au niveau de dépenses de 2011. Difficile,
oui, insurmontable, non. INALPE À MANDELON: LES JAPONIAISERIES DE GIROUD...
BLOC-NOTES
Budget 2015: violer
la constitution et endetter
nos enfants
PAR JEAN-YVES GABBUD
Le Valais politique en reste au stade
des incertitudes
FRONDE CONTRE LA LOI SUR LE TOURISME
ASSURANCE TREMBLEMENT
Référendum au stade des discussions
Berne dit non
Y aura-t-il un référendum contre la
loi sur le tourisme? Des discussions
sont en cours pour mettre en place
un comité référendaire, mais rien n’a
encore été décidé formellement.
L’hôtelier et ancien président du
Parti socialiste suisse Peter
Bodenmann est clairement opposé à
cette loi. Plusieurs ténors du PS du
Haut le suivent dans ce combat.
Quant à l’UDC, elle doit prendre
position cette semaine.
De son côté, le «Parti socialiste du
Valais romand soutient officiellement le
référendum contre la loi sur le tourisme,
mais sans engagement majeur dans la
campagne», déclare le président Gaël
Bourgeois. Son parti n’a pas encore
décidé s’il s’engagerait directement
dans le comité référendaire,
attendant d’en savoir plus,
notamment au niveau des arguments
qui seront mis en avant. «La loi ne va
pas dans la bonne direction. Elle
maintient beaucoup de pouvoirs au
niveau communal. Elle manque
d’ambitions», estime Gaël Bourgeois.
Le PSVR a une vision plus cantonale
de la promotion touristique. «Nous
avons peur qu’avec cette loi, on en reste
à une vision de clocher, avec des offres
locales qui se feront concurrence.»
Ce projet avait été présenté
comme une victoire pour le
Valais, le canton le plus exposé
aux risques de tremblements de
terre. L’idée d’une assurance
nationale obligatoire, lancée par
une motion de Jean-René
Fournier, était en chemin. Le
Parlement avait donné son feu
vert. Après consultation, le
Conseil fédéral a mis son holà. «Il
a conclu à l’impossibilité, à l’heure
actuelle, de mettre sur pied une
telle assurance obligatoire au
niveau national», indique la
Confédération.
LES «SAINTES ALLIANCES» PARTISANES
Chaque groupe parlementaire se sent seul contre tous
Dans sa dernière édition, le «Confédéré» parle de «la
sainte alliance conservatrice PDC-UDC», pour désigner la
coalition qui, aux yeux du PLR, tente de bloquer la réforme
des institutions cantonales. C’est là un élément
symptomatique de l’état d’esprit actuel.
A entendre les représentants des différents partis
siégeant au Grand Conseil, chaque groupe se sent plus ou
moins isolé face à ce qu’il perçoit comme étant une
coalition qui lui est opposée.
Bien entendu, chacun a avantage à se présenter
ainsi pour montrer ses spécificités aux
électeurs. Certes, mais cela ne s’arrête pas
là. Dans la recomposition des blocs qui fait
suite aux dernières élections cantonales et
au renversement de la majorité absolue de la famille C,
chacun se sent réellement esseulé.
Le PDC se sent régulièrement en opposition face à tous
les autres partis, les anciens partis minoritaires. L’Alliance
de gauche se trouve isolée face aux partis bourgeois, même
si elle bénéficie régulièrement de l’appui des deux élus
Verts. Quant à elle, l’UDC se considère comme la seule
garante d’une certaine morale conservatrice et d’une voie
antieuropéenne.
Vu de l’extérieur, il n’y a aucune véritable alliance mise en
place. Ce sont plutôt des alliances de circonstance qui se
forment à chaque vote, alliances à géométries variables,
sans véritable concertation. Et toujours sans vision ni
programme.
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INHALT
Wallis
Wallis
Sport
Spendabel
Umbau-Saison
Bilanz deponiert
Jürgen Brigger, VR-Präsident
der Skilifte Gspon, freut sich
über die Unterstützung des
Jugendvereins. | Seite 10
Das Thermalbad Brigerbad
mit Geschäftsführer Paul
Schnidrig ist trotz des Umbaus in Betrieb. | Seite 10
Verliert die NLB ein Team?
Der EHC Basel mit Trainer
Dino Stecher hat die Bilanz
deponiert. | Seite 14
Sitten | Bei der R 21 liegen die Vorschläge der Regierung für den ersten Teil auf dem Tisch
KOMMENTAR
Kluge Köpfe
statt Quoten
Zustimmung und Kritik
Die Walliser Regierung will die Reform der Institutionen in drei Teile splitten. Kernpunkte der ersten
Tranche sind die Erhöhung der
Staatsratssitze und die Reform der
Wahlkreise.
Für die in der letzten Woche gemachten
Vorschläge der Walliser Regierung gibt es
Zustimmung und Kritik. Die Oberwalliser
Fraktionen sprechen sich mit Ausnahme
der SPO für eine Erhöhung der Anzahl
der Staatsräte aus. Beim Wahlverfahren
wollen nur die beiden C-Fraktionen am
Majorz festhalten.
Auch bei der Reform der Wahlkreise
geben sich die C-Parteien skeptisch. Die
CVPO will etwa einen eigenen Vorschlag
einbringen. Die CSPO will beim heutigen
System mit den Bezirken als Wahlkreisen
und einem doppelten Proporz bleiben. Die
SVPO und die SPO sehen die Regierung hier
auf dem richtigen Weg. Mit sechs Wahlkreisen wird ein Kernpunkt ihrer Initiative «Jede Stimme zählt» umgesetzt.
Auch für die Beibehaltung der Bezirke und der Präfekten machen sich nur die
C-Parteien stark. Die SPO fordert, zumindest bei der Abschaffung der Bezirke mit
Bedacht an die Arbeit zu gehen. | Seite 3
2 – 10
8
11 – 14
15
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18
19
20
Wallis
Traueranzeigen
Sport
Ausland
Wirtschaft/Börse
Schweiz
TV-Programme
Wohin man geht
Wetter
Nur teils zufrieden. CVPO-Fraktionschef Beat Rieder kritisiert die R 21 als ein Flickwerk ohne roten Faden. FOTO WB
Fussball-WM | Brasilien und Mexiko in den Achtelfinals
Oberwallis | Maturanden mit Bestnoten
Kroatiens
unschöner Abschied
Ausnahmetalente
Für Kroatien ist die WM
zu Ende. Der WM-Halbfinalist von 1998 verlor
gegen Mexiko 1:3, Rebic
sah kurz vor Schluss
auch noch Rot.
Das Wallis soll auch in Zukunft
130 Grossrätinnen und Grossräte haben. Gewählt wird noch in
sechs Wahlkreisen. Die Bezirke
und die Präfekten werden abgeschafft. Die Wahlen finden im
Herbst und nicht mehr im Frühjahr statt. Überrascht haben diese Vorschläge niemand.
Die Reform der Wahlkreise zwingen die Bundesrichter auf. Ob
100 oder 130 Parlamentarierinnen und Parlamentarier ist nicht
prioritär. Und die Bezirke und
Präfekten sind der Politik zu wenig wichtig. Die Debatten könnten gerade hier emotional werden. Und die Präfekten sind in
den Bezirken meist bestens vernetzt und beim Volk beliebter als
viele Parlamentarier.
Eine kleine Surprise ist die Erhöhung der Anzahl Regierungsmitglieder von fünf auf sieben. Diese
spaltet auch die Parteien. Es gibt
Gründe für eine Erhöhung. Es
gibt aber auch sehr gute Argumente dagegen. In Zeiten, wo die
Staatskasse immer leerer wird,
sind zusätzliche Ausgaben für
die Regierung von rund einer
Million Franken pro Jahr ein zu
hoher Preis. Da jede Staatsrätin
und jeder Staatsrat auch noch
ein Departement erhalten sollte,
müssten zwei neue geschaffen
werden. Das bringt weitere Zusatzkosten.
Mit der «Regionsklausel» wollen
die C-Parteien sprachliche und
regionale Minderheiten schützen – im Parlament und in der
Regierung. Die Frage, ob Klauseln in einer funktionierenden
Demokratie nicht überflüssig
sind, darf man stellen. Darüber
debattieren muss man auch.
Grundsätzlich braucht es aber
kluge Köpfe – und keine Quoten.
Herold Bieler
Fassungslos. Ivan Perisic versteht die Welt nicht mehr, Kroatien
blieb gegen Mexiko ohne Chance.
FOTO KEYSTONE
Brasilien liess gegen Kamerun
nichts mehr anbrennen (4:1).
Zum grossen Star avancierte
wie erwartet Neymar. Der Superstar des FC Barcelona erzielte in der ersten Halbzeit zwei
Treffer und bügelte damit die
eine oder andere Unsicherheit
in der Defensive aus.
Damit stehen die ersten
Achtelfinalspaarungen fest und
diese versprechen einiges an
Spannung. Gastgeber Brasilien
trifft auf Chile und Mexiko bekommt es mit den Holländern
zu tun. | Seiten 11–13
Reifezeugnis. Luca Huber (links) und Robin Mudry freuen sich auf
die Uni.
FOTO WB
Für ihre fabelhaften Maturazeugnisse konnten
Luca Huber aus Brig und
Robin Mudry aus Salgesch gleich mehrere
Preise einheimsen.
Die zwei ehemaligen «Kollegianer» teilten sich unter anderem
die Preise für die besten Maturanoten in den Fächern Physik
und Anwendungen der Mathematik, Deutsch und Spanisch.
Beide machten die Bilingue-Matura und gehörten zu den besten drei der diesjährigen 171
Maturanden.
Im Gespräch mit dem
«Walliser Boten» verraten sie
ihr Erfolgsgeheimnis und
ziehen Bilanz über ihre fünf
Jahre auf dem Briger Bildungshügel. Von alleine, so die
beiden, sei ihnen die Matura sicherlich nicht zugeflogen. | Seite 2
Täglich das Neuste
aus der Region.
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20026
9
771660 065005
Walliser Bote
Dienstag, 24. Juni 2014
WALLIS
3
R 21 | Mehrheit für sieben Staatsräte. Aber beim Wahlsystem, also Majorz oder Proporz, sind sich die Parteien nicht einig
«Alle politischen Kräfte sollen in
der Regierung vertreten sein»
SITTEN | Die SPO will nicht
sieben Walliser Regierungsmitglieder. CVP
und CSP wollen beim Majorzverfahren für Staatsratswahlen bleiben.
HEROLD BIELER
Das Walliser Parlament wird
auch in Zukunft aus 130 Abgeordneten und 130 Suppleanten
bestehen. Für SVPO-Fraktionschef Franz Ruppen ist das richtig und wichtig: «So haben wir
Gewähr, dass alle Regionen und
Parteien im Parlament Einsitz
nehmen können. Als Suppleant
kann man erste politische Erfahrungen sammeln.» Auch
Beat Rieder (CVPO) sieht die
Suppleanten als ein gutes
«Nachwuchsreservoir». Für Diego Clausen (CSPO) ist ein Amt
als Suppleant eine «gute Einführung in die politische Debatte».
Wahlkreise: SVPO und
SPO sind zufrieden
Gewichtig ist die Reform der
Wahlkreise. Die Wahl der Parlamentsmitglieder soll in sechs
Wahlkreisen statt wie bisher in
13 Bezirken erfolgen. Die Wahlen sollen dabei nach dem Proporzwahlverfahren oder nach
dem Verfahren des doppelten
Proporzes stattfinden. Der Bezirk bleibt als Einheit für die Organisation der Grossratswahlen
bestehen. Die Wahlkreise werden in Unterwahlkreise eingeteilt. Damit will die Regierung
verhindern, dass eines Tages
«nur» noch Abgeordnete aus
den grossen Talgemeinden im
Walliser Parlament politisieren.
Für Ruppen hat der Staatsrat
hier die politischen Realitäten
richtig erkannt: «Es gibt ein Gerichtsurteil und die Initiative
der Minderheiten. Mit sechs
Wahlkreisen könnte die SVP
gut leben. Im Initiativkomitee
‹Jede Stimme zählt› haben wir
den Vorschlag noch nicht diskutiert.» German Eyer, Fraktionschef der Linksallianz, pflichtet
ihm bei: «Das ist in unserem
Sinne.»
CSPO will Bezirke als
Wahlkreise
Beat Rieder verneint sowohl
den Vorschlag der FDP/Liberalen mit sechs Wahlkreisen als
auch die Variante des Staatsrates mit sechs Wahlkreisen und
Unterwahlkreisen. «Der Vorschlag der Regierung ist zu wenig präzise. Wir werden eine
konkrete Idee einbringen», verspricht Rieder. Clausen will die
Bezirke als Wahlkreise auch in
Zukunft behalten. Und zwar
mit dem doppelten Proporz. Damit, so Clausen, würden die
kleinen Bezirke besser fahren:
«Man kann besser nachvollziehen, wo eine Stimme geht. Die
Gefahr der Verschiebung in die
Zentren ist weniger gross.» Laut
Clausen muss man auch im Parlament über einen Minderheitenschutz nachdenken. Die
Angst ist begründet. Das Oberwallis wird aufgrund der demografischen Entwicklung bei der
nächsten Neuzuteilung der
Grossrats-Mandate erneut Sitze
verlieren. Derzeit sind es noch
38 von 130 Mandaten.
SPO für eine
Fünfer-Regierung
Viel Diskussionsstoff wird im
nächsten Halbjahr auch die
Aufstockung der Walliser Regierung bieten. Diese soll neu
aus sieben Mitgliedern bestehen. Sie soll laut dem Wunsch
der Regierung nach dem Mehrheitssystem gewählt werden. Je-
de Region (Ober-, Mittel- und
Unterwallis) ist im Staatsrat vertreten und zwei sichere Sitze
sind dem Oberwallis garantiert.
Die Bestimmung, nach welcher
nur ein Staatsrat aus demselben
Bezirk stammen darf, wird aufgehoben. Franz Ruppen ist persönlich für eine Erhöhung von
fünf auf sieben: «Hier sind sich
alle Parteien, auch die SVPO,
aber uneinig. Klar ist für uns,
dass die Walliser Regierung im
Proporzverfahren gewählt werden muss.» Betreffend Wahlverfahren geht German Eyer mit
Ruppen einig: «Alle politischen
Kräfte sollen in der Regierung
vertreten sein. Ein Fall ‹FDP/Liberale› darf sich nicht wiederholen.» Eyer spricht sich aber
klar für eine Walliser Regierung
mit fünf Mitgliedern aus: «Angesichts des Gejammers um die
Finanzen macht es keinen Sinn,
zwei neue Departemente zu
schaffen. Argumente, dem
Oberwallis zwei Sitze zu garantieren, gibt es nicht. Es braucht
in der Regierung fähige Persönlichkeiten. Regionales Denken
ist vorbei.»
C-Fraktionen für zwei
Oberwalliser Sitze
Dem widerspricht Beat Rieder
vehement: «Wir sind für sieben
Staatsräte. Aber das geht nur
über einen Minderheitenschutz
mit garantierten Sitzen für das
Oberwallis. Wir sind auch für
die Beibehaltung des Majorzes.»
Das entspricht dem Vorschlag
der Regierung. Clausen betont
zwar, dass aus finanzieller Sicht
fünf Staatsräte besser wären:
«Aber wenn wir auf sieben aufstocken und das Oberwallis zwei
garantiert hat, ist das vertretbar.» Beim Wahlverfahren will
auch er beim Majorz bleiben.
Für den Proporz. SVPo-Fraktionschef Franz Ruppen ist für sieben Staatsräte, spricht sich aber
gegen eine Majorzwahl aus.
Foto wB
Reform in drei Teilen
Das Projekt der Reform der kantonalen Institutionen (R 21) soll in die drei teile Kanton, Gemeinden
und Spezielles (betrifft insbesondere die Dauer
der Mandate) gegliedert werden. Der Staatsrat
begründete die Aufteilung in der vergangenen woche mit dem dringenden Handlungsbedarf auf
kantonaler Ebene. Das Bundesgericht hat mit Urteil vom 12. Februar 2014 entschieden, dass das
aktuelle wahlsystem der Abgeordneten des Grossen Rates nach Proporz nicht bundesverfassungskonform ist. Zudem besteht auch Druck
durch die Volksinitiative «Jede Stimme zählt».
Um eine Rechtsunsicherheit bei den nächsten
kantonalen wahlen zu verhindern, wurde entschieden, den teil betreffend den Kanton prioritär
zu behandeln.
Im teil Gemeinden soll die interkommunale Zu-
sammenarbeit gefördert und gestärkt werden
und die Fusionen in der Verfassung verankert werden. In 20 Jahren soll der Kanton wallis noch 40
bis 60 Gemeinden zählen. Einwohnergemeinden
können neu mit Burgergemeinden fusionieren.
Die Minimalzahl der Gemeinderäte wird von drei
auf fünf erhöht, die Maximalzahl von 15 auf neun
gesenkt. Und Gemeinden über 5000 Einwohner
sollen einen Generalrat wählen, sofern die Stimmberechtigten nicht an der Urversammlung festhalten wollen.
Schliesslich soll auch noch über die Dauer der
Amtszeit abgestimmt werden. Eine Erhöhung der
Amtsdauer von vier auf fünf Jahre für die Gemeinde- und Burgerräte, für die Generalräte und für
die Staatsräte soll mehr Kontinuität in die Exekutivarbeit bringen.
R21 | Die Präfekten und die Bezirke sollen abgeschafft werden. Es könnte eine emotionale Debatte werden
«Die Präfekten als Vertreter der Gemeinden»
SITTEN | Der Staatsrat will die
Bezirke abschaffen. Damit
braucht es auch die Stellvertreter der Regierung in den
Bezirken, also die Präfekten, nicht mehr.
Nochmals überdenken. German Eyer (Linksallianz) warnt davor, die Bezirke
einfach abzuschaffen.
Foto wB
Der Bezirk als territoriale Verwaltungseinheit soll von der Landkarte verschwinden. Die ihm angehörigen Organe, also der Bezirksrat,
die Präfekten und die Vizepräfekten, werden ebenfalls abgeschafft.
Laut Franz Ruppen (SVPO) haben
die Bezirke keine Aufgaben mehr.
Also müsse man sie abschaffen. Damit werde erst noch die Gemeindeautonomie gestärkt. Er begrüsst
auch die Abschaffung von Präfekt
und Vizepräfekt. Dass man die Präfekten abschaffen will, findet auch
German Eyer (Linksallianz) richtig.
Aber bei den Bezirken müsse
man aufpassen: «Das wird eine
emotionale Debatte. Sachlich ist
der Entscheid gerechtfertigt. Ob
wir aber die Bezirke einfach so aufgeben wollen, müssen wir uns gut
überlegen. Da geht es auch um Traditionen, Geschichte oder die 13
Sterne im Wappen.»
Beat Rieder (CVPO) warnt
ebenfalls vor einer Abschaffung
der Bezirke. Er erinnert auch hier
an den Minderheitenschutz: «Und
ohne Gegengewicht wollen wir die
Bezirke nicht aufgeben. Die Präfekten sind als Vertreter des Staatsrates nicht mehr haltbar. Aber sie sollen künftig Vertreter der Gemeinden werden. Und man muss ihnen
konkrete Aufgaben zuteilen.» Die
CSPO will an den Bezirken als
Wahlkreise festhalten und ist gegen eine Abschaffung.
Rieder spricht von einer
verpassten Chance
Keine Chance hat zum jetzigen
Zeitpunkt bei den Oberwalliser
Fraktionschefs eine von den Grünen geplante Volksinitiative für eine Totalrevision der Kantonsverfassung. Man will wie bisher «Schritt
für Schritt» gehen. Für Beat Rieder
wäre eine Gesamtrevision mit einem Verfassungsrat der richtige
Weg gewesen. Aber jetzt sei es zu
spät, habe man sich halt für ein
Flickwerk entschieden, bei dem
aber die Kohärenz, also der rote Faden, fehle: «Jetzt geht es um politische Interessen und nicht um eine
neue Verfassung. Die Gefahr ist
gross, dass sich immer mehr alles
von den kleinen Gemeinden in die
Zentren verschiebt. Demografisch
nimmt auch der Druck auf das
Oberwallis immer mehr zu. Wir
dürfen da nicht an der Realität vorbeireden.»
Jetzige Regierung
bleibt bis Ende 2017
Nach der parlamentarischen Debatte wird die Vorlage dem Volk am
8. März 2015 unterbreitet. Ob man
dem Volk alles auf einmal zumuten
kann, stellt German Eyer infrage.
Man könne sich auch hier eine Aufsplittung vorstellen: «Man kann
mit den Grossratswahlen und der
Frage der Bezirke beginnen. An einem zweiten Urnengang könnte
man dann über die Anzahl Regierungsmitglieder befinden.»
Kaum umstritten dürfte der
künftige Wahltermin sein. Statt
wie bisher am 1. März-Sonntag werden die kantonalen Wahlen im
Herbst stattfinden. Das wird den
Vorteil haben, dass Staatsrats- und
Parlamentswahlen nicht mehr wie
bisher viereinhalb Monate nach
den Gemeinderatswahlen durchgeführt werden müssen. Der Amtsantritt des Staatsrats entspricht dem
Kalenderjahr. Die jetzige Regierung
(sofern sie bis zum Ende der Legislatur zusammenbleibt) würde also
vier Jahre und acht Monate im Amt
hbi
bleiben.
LE NOUVELLISTE MARDI 24 JUIN 2014
12 MONTHEY RÉGION
xd - bm
LE BOUVERET Rénové, le «Vevey» était présenté hier aux autorités politiques valaisannes.
Beau comme à la Belle Epoque
BERTRAND GIRARD TEXTES
SACHA BITTEL PHOTOS
On se croirait revenu au début
duXXe siècle.Tapisseriesauxtons
rouges et dorés, luminaires en
bronzeetboiseriesmarquetées:le
vapeur de la flotte Belle Epoque
de la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN)
offreunretourcentansenarrière.
Pourtant, sous ses airs du siècle
passé, le «Vevey» est en fait presque tout neuf. Sorti de cale sèche
le 18 novembre dernier après dixhuit mois et 70 000 heures de travail de rénovation, le bateau était
présenté hier aux autorités politiques valaisannes.
Désormais, il renferme toute la
technologiemodernenécessaireà
la navigation et est paré pour
sillonner le lac à l’année. «On y a
même installé le freinage d’urgence,
dont il a été fait usage dernièrement
à Genève», ironise le conseiller
d’Etat Jacques Melly, faisant référence aux récents déboires de
l’embarcation (voir encadré).
«Elégance,fiabilitéetcapacitéàgarder le cap: il a toutes les caractéristiquesquisontdeplusenplusdifficiles
à trouver chez les bons politiciens»,
juge le ministre des Transports.
«Ce respectable centenaire dispose
d’un niveau de finition incroyable. Il
répond aux exigences d’un mode de
travail du XXIe siècle.»
Stratégie globale
La rénovation de ce fleuron de
l’Artnouveaus’inscritdanslanouvellestratégiedelaCGN.Eneffet,
l’entrepriseaétérestructuréeilya
deux ans sous forme de holding.
Les cantons de Genève, Vaud et
du Valais avaient alors repris le
gouvernail. «La compagnie de navigation a pu être assainie sans qu’il
yaiteudesuppressiond’emploi»,se
satisfait Jacques Melly.
Depuis, la société a mis en
place une nouvelle stratégie financière et marketing. «De la
même manière qu’il a fallu faire du
neuf avec du vieux avec le
«Vevey», nous devons rénover la
culture de l’entreprise», compare
Rémi Walbaum, président de la
CGN. «Cela va nous demander
beaucoup de temps pour changer
et conserver ce qu’il faut.» Pour
Jacques Melly, tout comme pour
Le «Vevey» est le vapeur de la CGN qui a navigué le plus grand nombre de kilomètres. Conséquence, la moitié de sa structure était avariée et a dû
être rénovée. Son jumeau l’«Italie» connaîtra le même sort prochainement.
FICHE TECHNIQUE
LE SORT S’EST ACHARNÉ
SUR LE NOUVEAU «VEVEY»
année de mise en
service, le 14 août.
passagers: capacité
maximale, mais
seulement 150 pour la
restauration.
: part de la coque et
des superstructures
qui a dû être changée.
mètres: la longueur
du «Vevey»
millions: en kilomètres,
la distance parcourue par le
bateau depuis sa mise à l’eau, soit
l’équivalent de 74 tours du monde.
1907
560
50%
66
3
Jacques Melly et Gégoire Dussex (sur la gauche) s’accordent sur
Grégoire Dussex, président du l’importance du Léman pour le tourisme valaisan. Un point de vue qui
Grand Conseil, le Valais a aussi n’est pas contesté par Rémi Walbaum, président de la CGN (à droite).
un intérêt pour le Léman d’un
point de vue touristique.
Le canton a d’ailleurs déboursé «Sans compter que les embarca- GALERIE PHOTOS
900 000 francs sur les 13,9 mil- tions de la CGN servent de trait
lions qu’ont coûté les travaux. d’union entre la France et la Suisse
Retrouvez notre
«Il est important de ne pas oublier et ont favorisé la coopération
complément d’images
les régions périphériques», souli- transfrontalière, notamment sur
www.lenouvelliste.ch + iPad + ePaper
gne le grand baillif. Qui ajoute: des questions de pollution.» +
Le 26 novembre dernier, huit jours
après sa remise à flots, le «Vevey»
était projeté par la bise noire contre
le débarcadère du port de Cully. Le
13 juin de cette année,
l’embarcation classée patrimoine
historique était victime d’une
nouvelle avarie, en percutant le
pont du Mont-Blanc à Genève,
nécessitant le débarquement des
passagers au moyen de la vedette
de la police du lac. Deux accidents
en sept mois: maudit le «Vevey»?
«Ce sont de simples touchettes,
comme avec une voiture. La loi des
séries», commente Rémi Walbaum,
président de la CGN. «Ce sont des
êtres humains aux commandes.
Les frais occasionnés rentrent dans
notre exploitation normale, ce
d’autant plus que nous sommes
assurés. Sur la totalité des
kilomètres parcourus (trois millions
depuis son inauguration), ça reste
très marginal. C’est juste énervant
parce que le bateau est quasiment
neuf.» BG
Deux conseillers généraux dénoncent la commune
Le centre équestre s’étend sur une zone dont l’affectation n’est pas
encore homologuée. LE NOUVELLISTE
ment des constructions doivent
être mises à l’enquête. Si cela n’est
pas le cas, l’autorité intervient pour
Circulation
restreinte sur l’A9
Sur le tronçon de l’A9 dans le
secteur de Bex, le revêtement est
endommagé. Il sera remplacé de
nuit entre le 26 juin et le 11
juillet. Le chantier sera installé
chaque soir (sauf les week-ends)
à partir de 20 heures et le trafic
ramené sur une seule voie par direction. Le matin, il sera libéré
avant 6 heures et toutes les voies
de circulation seront à nouveau
ouvertes au trafic.
Seule exception: pendant deux
jours (les mardis selon la planification actuelle), une voie par direction restera fermée aussi pendant la journée afin de permettre le remplacement des joints
de chaussée du pont sur
l’Avançon. Ces travaux étant dépendants de la météo, un report
n’est pas exclu.
Pendant certaines nuits, les
bretelles des demi-jonctions de
Bex doivent également être fermées. Ces fermetures seront annoncées par des panneaux de signalisation. Le trafic sera dévié
par les sorties de Saint-Maurice
ou de Saint-Triphon. LMT/C
PORTES DU SOLEIL
La grand-messe
du moutain bike
COLLOMBEY-MURAZ Le centre équestre des Chauderets s’étend sans mise à l’enquête.
Deux conseillers généraux du
PS ont indiqué hier avoir porté
plainte contre la commune de
Collombey-Muraz auprès de la
Commission cantonale des
constructions (CCC). «Depuis
plusieurs années est érigé un centre équestre aux abords de la
gouille des Chauderets. La plupart
des aménagements (box à chevaux, écurie…) ont été édifiés
sans mise à l’enquête publique et ce
grâce uniquement à une autorisation provisoire de 2010», dénoncent Daniel Schmid et JeanPierre Rouiller. Qui indiquent
être «intervenus verbalement et
par écrit auprès de la commune et
du canton, sans résultat. Toutes les
constructions soumises au règle-
BEX
stopper les travaux et demande le
dépôt d’un dossier de mise à l’enquête. Or rien n’a été fait et le cen-
tre équestre s’agrandit avec le laisser-faire des autorités.»
Ce dossier a occupé une partie
de la soirée du récent Conseil
général de Collombey-Muraz.
Avec le dépôt d’une résolution
de l’Alliance de gauche retirée
après explications municipales,
en attendant de revenir sous une
autre forme devant le Législatif
en septembre.
Président de Collombey-Muraz, Yannick Buttet s’interroge
d’abord sur la forme: «Nous assistons au retour d’une histoire remontant à la précédente législature, qui vise le PDC alors qu’une
autre majorité était en place. Il
est étonnant que Daniel Schmid
actionne cette procédure alors
qu’une autre est désormais en
route via le Conseil général. A priori, la situation ne relève pas de
notre compétence, mais directement de la CCC, qui n’a pour
l’heure toujours rien reçu. A partir
de là, les recours devraient être
adressés non pas à elle, mais au
Conseil d’Etat…» Sur le fond, le
chef de l’Exécutif commente:
«Le droit doit être valable pour
tous. La municipalité réexaminera
le dossier en détail. Si des erreurs
ont été commises, elles seront réparées. La procédure sera respectée.»
Pour mémoire, toute la zone est
appelée à devenir un secteur de
détente et nature, mais l’homologation est retardée par un recours judiciaire. NM
Plus grande randonnée VTT en
montagne d’Europe avec sa boucle de 80 kilomètres qui s’étire à
travers le domaine francosuisse, la Pass’Portes du Soleil
MTB aura lieu de vendredi à dimanche. Plus de 6000 participants sont inscrits, qui s’élanceront au départ de neuf stations
des deux côtés de la frontière.
Pour agrémenter leur périple, ils
pourront faire halte à l’un des
huit points de ravitaillement où
des spécialités locales (charcuterie, tartiflette, raclette…) leur
seront servies.
Aux Gets, le salon regroupant
près de 200 marques permettra
aux passionnés de tester du matériel sur le plus grand bike-park
d’Europe. La station accueillera
en outre vendredi et samedi la
Night Ride, randonnée nocturne, et samedi la Pass’Village,
course de short-track.
Les accompagnants pourront
quant à eux profiter de la
Pass’Portes Pédestre, un ensemble de plusieurs randonnées piétonnes comprenant des ateliers
sur le territoire et le terroir local.
La Pass’Portes du Soleil 2014
s’inscrit dans le programme de la
Fête de la montagne. Elle coïncide avec l’ouverture du domaine VTT des Portes du Soleil.
LMT/C
MÉMENTO
AIGLE
Exposition. Jusqu’au 24
juillet, le hall de l’Hôtel de Ville
d’Aigle accueille l’exposition
«Notre eau» réalisée par la
Fondation Cap Santé. Cette
présentation aborde de manière
ludique et didactique les
questions du rôle de l’eau dans
la santé, l’alimentation,
l’environnement, la production
industrielle et nos activités au
quotidien. A voir du lundi au
vendredi de 7 à 18 heures.
MARDI 24 JUIN 2014 LE NOUVELLISTE
MARTIGNY RÉGION 13
xd - bm
LEYTRON-OVRONNAZ
COUDE DU RHÔNE Douze millions pour restaurer le vignoble en terrasses.
La taxe sur les résidences
secondaires fait polémique
Un patrimoine à chouchouter
Le comité du PDC de Leytron a
vivement réagi hier au projet de
taxe sur les résidences secondaires (TR2). L’objectif de ce projet
est de faire contribuer les résidents secondaires aux charges
de fonctionnement annuelles
liées au tourisme, des charges estimées à 1,5 million de francs
(«Le Nouvelliste» du 21 juin
2014). Il l’a fait savoir par le biais
d’un communiqué envoyé aux
membres du parti et publié sur
un célèbre réseau social, communiqué dans lequel le PDC de
Leytron dit soutenir «l’idée d’une
taxe raisonnable et incitative». Le
problème ne réside donc pas sur
le fond, mais dans les aspects
qui entourent le dossier liés à la
communication.
Le comité du PDC de Leytron
déplore le fait qu’«aucune séance
n’ait été organisée pour informer
les citoyens de Leytron et les propriétaires de R2. Il eut été bien inspiré d’ouvrir une large consultation et d’informer en toute transparence avant la mise à l’enquête.»
Interrogé hier à ce propos, le
président de la commune, Patrice Martinet, répond qu’une
assemblée extraordinaire, traitant notamment de cette question, a été convoquée en octobre
2013, avec la participation de
172 citoyens («Le Nouvelliste»
du 30 octobre 2013). «Le projet
de taxe sur les résidences secondaires y a été expliqué, avant d’être
soumis à un vote consultatif», ex-
plique-t-il. «Si une assemblée primaire ne suffit pas à informer la
population…» Il rappelle par
ailleurs qu’en juin 2013 une
séance avec les partenaires touristiques (40 professionnels du
tourisme), traitant notamment
de cette taxe, a eu lieu.
Un vote consultatif remis
en cause
A propos du vote consultatif
d’octobre dernier, le comité du
PDC de Leytron déclare, toujours dans son communiqué
électronique, que «seulsquelques
dizaines de citoyens ont donné un
préavis positif au règlement présenté ce soir-là (et retravaillé depuis), alors qu’une grande partie
des 200 personnes présentes s’est
abstenue. Prétendre, depuis des
mois, que l’assemblée primaire
consultative s’est prononcée massivement en faveur de cette taxe relève de la désinformation la plus
totale.»
Face à ces allégations, le président de commune ressort le procès-verbal de l’assemblée extraordinaire d’octobre, procès-verbal approuvé lors de l’assemblée
primaire du 4 juin 2014. Et de
citer: «Soumise de façon consultative aux personnes présentes, la
taxe sur les résidences secondaires
obtient l’adhésion de la quasi-totalité des citoyennes et citoyens (seules deux personnes s’y opposent sur
172 présentes).»
MATTHIEU FOURNIER
MÉMENTO
MARTIGNY
Proches d’Alzheimer. La prochaine rencontre du groupe de
parole de Martigny pour les proches de personnes atteintes
d’Alzheimer aura lieu ce mardi 24 juin à 18 h au local des aînés, à la
rue du Grand-Verger 4. Infos au 027 332 03 40.
CHAMPEX-LAC
Animation humanitaire. Samedi 28 et dimanche 29 juin,
Champex-Lac propose un week-end en faveur de l’hôpital de Lukla, au
Népal, avec la Fondation Nicole Niquille. Au programme, repas
népalais et conférence. Infos et réservations au 079 386 09 68.
La réfection des murs en pierres sèches et la rénovation des accès au vignoble figurent parmi les mesures prévues. CHRISTIAN HOFMANN
CHARLES MÉROZ
Le canton du Valais tient à son
vignoble en terrasses. Hier, le
Conseil d’Etat a annoncé avoir
donné son feu vert à l’avant-projet et à l’octroi d’un crédit-cadre
de 8,38 millions de francs en
vue de la réalisation par étapes
du projet de maintien de ce
paysage unique sur le territoire
des communes de Martigny et
Martigny-Combe. La remise en
état de quelque 4,5 kilomètres
de murs en pierres sèches sur un
total de 82 kilomètres, l’aménagement d’un réseau d’irrigation
et l’amélioration des accès viticoles figurent dans le projet
dont le coût total s’élève 12 millions de francs. Sur ce montant,
la Confédération prendra en
charge 4,04 millions et le canton
4,34 millions. Les communes
verseront un peu plus d’un million de francs et les propriétaires
se partageront les 2,6 millions
restants. Le projet sera examiné
par le Grand Conseil lors de sa
session de septembre. Le programme prévoit le coup d’envoi
des travaux au printemps 2015,
travaux qui dureront dix ans.
3275 parcelles en tout
Les quatre cinquièmes du périmètre concerné – 114 hectares
dont 101 recouverts de vignes –
sont situés sur le territoire de la
commune de Martigny-Combe.
«Cela représente 3275 parcelles et
plus de 1000 propriétaires, dont
920 à Martigny-Combe», souligne le président Jacques Flückiger qui n’hésite pas à parler d’un
bon projet: «Ce type de démarche
MARTIGNY-COMBE Les comptes 2013 ont passé la rampe.
Une certaine prudence est de mise
Si la situation financière de la commune de Martigny-Combe peut être
considérée à court terme comme «très
saine», selon Jacques Flückiger, il faudra, plus loin dans le temps, «chercher
des rentrées supplémentaires». Aux yeux
du chef de l’exécutif, de nombreuses interrogations demeurent, notamment en
ce qui concerne la marge d’autofinancement, jugée trop faible en regard des
importants investissements projetés.
Plusieurs raisons à cela, parmi lesquelles l’incertitude liée aux redevances hydrauliques des CFF. Un litige oppose les
communes concédantes de la vallée du
Trient à l’Etat du Valais qui revendique
sa part du gâteau. Pour Martigny-Combe, cela représente une somme de
137 000 francs en 2013. Entre 2010 et
2013, le montant du différend est supérieur à 500 000 francs pour la commune. La municipalité est en quête de
solutions et n’exclut pas un ajustement
des taxes existantes et l’introduction
d’une taxe sur les eaux usées, voire une
adaptation du coefficient d’impôt.
CHIFFRES CLÉS
millions: recettes
de fonctionnement
millions: charges
de fonctionnement
francs: marge
d’autofinancement
million: investissements nets
9,2
8,7
500 000
1,70
1444
francs: la fortune nette
par habitant.
Jacques Flückiger pointe également du
doigt le transfert toujours plus lourd des
charges du canton «sur le dos des communes».
En attendant la nouvelle école
Les comptes 2013 de la commune font
apparaître des investissements nets à
hauteur de 1,7 million de francs. Les
postes principaux sont la réfection du
réservoir du Gitieux (220 000 francs),
la participation à l’agrandissement de la
Step de Martigny (260 000 francs),
l’amélioration du réseau d’eau (160 000
francs) et la création de deux salles de
classe supplémentaires à MartignyCroix (250 000 francs) en attendant le
nouveau complexe scolaire. Sur ce dernier point, Jacques Flückiger explique
que les cahiers des charges sont en cours
d’élaboration. Un crédit d’engagement
sera demandé aux citoyens d’ici à la fin
de l’année. «S’il est accepté, les travaux
pourraient alors débuter au printemps
2015», note-t-il
Dranse à sécuriser
Autre projet en attente: les travaux de
sécurisation de la Dranse et la construction d’un barrage filtrant. «Des études
complémentaires ont été demandées par
la Confédération», souligne le chef de
l’Exécutif. «On peut envisager l’aménagement de la route d’accès reliant le chantier à l’axe du Grand-Saint-Bernard dans
le courant de cet automne», conclut
Jacques Flückiger. CM
est largement subventionné. Il faut
en profiter. La sauvegarde de ce
patrimoine unique est une excellente chose.» Financièrement
parlant, la commune sera sollicitée à hauteur de 800 000 francs.
«Un montant identique sera consacré à l’amélioration des routes
principales d’accès, raison pour laquelle ce projet sera étalé dans le
temps.» D’ici au printemps, une
assemblée constitutive sera convoquée, assemblée qui aura à se
prononcer sur la création d’un
syndicat de propriétaires en
charge de la suite des opérations.
«L’aménagement d’un réseau
d’irrigation et l’amélioration des
accès constituent une très bonne
nouvelle. Cette prise de conscience
du canton constitue un signal fort
vis-à-vis des générations futures»,
a réagi hier Gérald Besse. Le vi-
gneron de Plan-Cerisier qui possède quelque 100 000 mètres
carrés de vignes dans le secteur
est également satisfait quant à la
réfection des murs en pierres sèches, «même si, en ce qui nous
concerne, nous le faisons depuis de
nombreuses années. Tout cela aura un coût certes, mais je crois que
cela en vaut vraiment la peine.»
Rappelons que des projets similaires sont actuellement menés dans les communes de
Bovernier, Fully et Visperterminen, ou sont en préparation à
Sion, à Loèche et à Rarogne. Au
cours de sa session de juin, le
Grand Conseil s’était prononcé
en faveur d’un engagement à
hauteur de 2,8 millions de francs
pour le maintien du vignoble en
terrasses de Vétroz sur un total
de 11,5 millions de francs. PUBLICITÉ
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3
MARDI 24 JUIN 2014 LE NOUVELLISTE
jcz - ym
À LA UNE
L’édulcoration
est interdite
en Valais
La petite
arvine mieux
protégée
La branche
prépare
son avenir
Le Valais du vin
veut voir
plus loin
RÉGLEMENTATION
Pour garantir
la qualité
et l’authenticité des crus valaisans, le Conseil d’Etat
interdit l’édulcoration. Une première démarche
d’un vaste processus.
info NF
ÉDULCORATION
COUPAGE
Tromperie interdite en Valais Une pratique
rantir la qualité et l’authenticité des qui surprend
vins valaisans», déclare le conJEAN-YVES GABBUD
Le Conseil d’Etat a décidé d’interdire l’édulcoration des vins valaisans à l’aide de moût concentré
rectifié. Cette décision, annoncée
hier, est une première en Suisse.
Elle entre en vigueur le 1er juillet
2014 déjà, histoire d’arriver avant
les prochaines vendanges.
Interdire une tromperie
Cette interdiction n’est pas une
révolution, l’édulcoration était interdite en Suisse jusqu’au 1er janvier de cette année. A cette date, le
Conseil fédéral a suivi la législation européenne et a autorisé cette
pratique, en laissant les cantons
être plus restrictifs. Une marge de
manœuvre que le Valais utilise
donc, ce qu’avait demandé la profession. «Nous ne voulons pas
d’édulcoration, car nous voulons gaPUBLICITÉ
seiller d’Etat Jean-Michel Cina.
L’œnologue cantonale Corinne
Clavien est très claire à ce propos:
«L’édulcoration est une tromperie.
Elle sert à camoufler les défauts de
vinification. C’est comme le sucre
ajouté à de la sauce tomate fabriquée
à partir de fruits pas mûrs. De plus, le
concentré rectifié est fait à partir de
raisins étrangers.»
Chaptalisation autorisée
Si l’édulcoration est interdite,
la chaptalisation reste permise.
«La chaptalisation consiste à ajouter
du sucre dans le moût pour augmenter le niveau d’alcool. Par contre,
l’édulcorisation est un ajout d’une
sorte de sirop de raisin directement
dans le vin», précise Pierre-André
Roduit, chef de l’Office de la viticulture.
ET APRÈS?
Le Valais veut faire progresser les vins
valaisans, en qualité, en authenticité
et en matière de communication.
En intervenant pour interdire l’édulcoration,
le Conseil d’Etat fait un premier pas. Le plus facile.
D’autres échéances figurent au programme.
PETITE ARVINE
Vers un cépage
100% pur
Le Valais se dirige vers une
Le grand public a découvert que le
petite arvine 100% pure. Le
coupage des vins est autorisé, en Valais,
Grand Conseil a soutenu
GROUPE DE TRAVAIL INTERNE «Un groupe de travail interne a été
comme en Suisse et en Europe. En chargé d’analyser si les contrôles actuels au niveau de la viticulture très clairement un postulat
d’autres termes, que dans un vin il soit
d’Aïda Lips (UDC) demansuffisent. Il rendra son rapport d’ici à la fin de l’été avec une
possible d’ajouter 15% d’un autre cé- orientation sur la traçabilité des produits», indique Jean-Michel Cina. dant d’interdire le coupage
page ou 15% d’une autre appellation.
de ce cépage 100% valaiVITI 2020 «C’est un grand chantier dont le but est d’ancrer la
«C’est une pratique qui a court dans
san. Le Conseil d’Etat a inviticulture valaisanne dans le XXIe siècle», rappelle Thierry
l’Europe entière et qui est en vigueur
diqué hier «sa volonté de proConstantin à propos du projet Viti 2020 lancé à la base sous
depuis des décennies», rappelle Thierry
téger
ce vin emblématique du
l’égide de l’IVV. «Il y aura un axe qualitatif et un axe
Constantin, membre du comité de l’IVV.
Valais».
L’Exécutif cantonal
communication». La manière de traiter la petite arvine
«Ce sont des standards internationaux qui ont
demande
à
l’IVV de lui soumetsera l’un des points de la réflexion stratégique en
des raisons techniques», ajoute Jean-Michel
tre d’ici à décembre «toutes les
cours. Les premières propositions devraient
être transmises à l’Etat d’ici à l’hiver.
Cina. Faut-il modifier la législation sur ce point?
propositions utiles visant à protéger la
JYG
«Il ne faut pas prendre des mesures à la hâte. Il faut réqualité et l’authenticité de ce vin, notampondre à la demande de la clientèle, être concurrentiel sur
ment en interdisant l’adjonction d’autres céle marché et le rester sur la durée», estime le président du
pages».
gouvernement cantonal. «La plupart des coupages sont réalisés pour des
L’entrée en vigueur des nouvelles disposiraisons techniques. D’autres sont faits avec des cépages améliorateurs sur la base d’essais, comme tions est envisagée pour les vendanges
lorsqu’un vigneron ajoute 1 ou 2% d’un de ces cépages pour apporter de la couleur à un vin», 2015. Pourquoi attendre si longtemps
explique Corinne Clavien, «si un vigneron a fait une petite erreur, il faut qu’il puisse la corriger, pour agir? «Une année, ce n’est pas long
sinon il perd tout le fruit de son travail. On oublie cette réalité, lorsque l’on juge un vin en quel- dans la vie d’une vigne», nuance Thierry
ques secondes.» JYG
Constantin. JYG
LE NOUVELLISTE MERCREDI 25 JUIN 2014
4
Dans les
coulisses de
la cantonale
ZOOM
Au cœur d’une
intervention
musclée
A l’écoute des
préoccupations
de la police
jcz - nv
Le Grand Baillif fiché
SÉCURITÉ
Le président du
Grand Conseil,
Grégoire Dussex,
a passé
une journée
en immersion
avec la police
cantonale.
Pour une
centrale
d’engagement
unique
La journée en immersion
du Grand Baillif a permis
à la police cantonale de
faire part de ses préoccupations. La nouvelle centrale d’engagement en
fait partie. Il s’agit de réunir sur un site les répondants des numéros
d’urgence (112, 117, 118 et
144) pour créer une centrale coordonnée qui
pourra, notamment, permettre un maximum
d’efficacité en cas de
crise majeure et cela à
moindre coût. Prochainement, la centrale d’engagement de la police cantonale devra être rénovée.
Des travaux assez urgents
vu son état de vétusté. Il
faudra donc choisir si un
regroupement doit se
faire ou non, et cela en
respectant tous les métiers impliqués. LF
+
GALERIE PHOTOS
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12 HEURES CHRONO Il est 8 heures
mardi matin. Une patrouille de la police
cantonale débarque à Ayent devant la
porte du Grand Baillif. Destination: la
centrale de la police cantonale. Objectif:
découvrir les coulisses des gardiens de la
sécurité du canton.
Si Grégoire Dussex n’a pas eu droit aux
feux bleus, il a rapidement été mis dans le
vif du sujet lors de cette journée qu’il souhaitait vivre en immersion. Après les présentations des missions de la police cantonale par l’état-major au complet accompagné d’Oskar Freysinger, chef du Département de la formation et de la sécurité, l’Ayentôt s’est rapidement trouvé accusé du braquage d’un kiosque. Empreintes
digitales, vérification d’identité, puis audition dans les locaux de la police judiciaire en présence de son avocat, le prévenu se défend avant de se retrouver en
garde à vue.
«C’est génial de découvrir ça. J’en ai rêvé»,
avoue le président du Grand Conseil, précisant que cela permet également de confronter l’élaboration des lois à la réalité du
terrain.
Prévenu
Les braquages intéressent tout particulièrement ce banquier représentant de la
succursale BCVs d’Ayent-Anzère. «Nous
avons suivi une formation pour savoir comment réagir dans de telles situations. On ne
sait jamais ce qui peut arriver. Je suis souvent seul dans les locaux de la banque», précise-t-il. Grégoire Dussex avoue avoir été
tenté par le métier de policier.
«Je me suis inscrit à l’école de police de
Genève lorsque j’avais 20 ans, mais j’ai finalement abandonné cette option.» Le service
à la population l’attirait particulièrement.
Aujourd’hui, il retrouve cet aspect dans
son engagement politique.
Grégoire Dussex a joué le rôle du prévenu avec bonheur lors de sa visite à la police cantonale.
un membre du groupe d’intervention.
Le résultat est honorable et pratiquement toutes les balles ont atteint le cœur
de la cible.
La suite de la journée a également été
rythmée puisque la police cantonale avait
concocté un programme riche pour le
Grand Baillif. Après la visite de la centrale
d’engagement et la présentation d’un barrage routier, il a pris la voie des airs pour
découvrir une nouvelle station de transmission radio Polycom au relais de SexCarro, au coude du Rhône. Puis envol
pour l’Académie de police de Savatan.
Visiblement ravi de son expérience d’un
jour, Grégoire Dussex termine sa journée
aux côtés des aspirants de l’école dans le
fort qu’il connaît bien puisque il y a fait
son armée. LYSIANE FELLEY (TEXTES)
CHRISTIAN HOFMANN (PHOTOS)
Assurance
tous risques
A peine remis de son expérience de braqueur, Grégoire Dussex se retrouve à Pra
Bardy, au cœur d’une intervention musclée du groupe d’intervention. Arrestation d’un homme dans un véhicule, recherche d’un malfrat armé à l’aide d’un
chien d’intervention, et enfin, entrée
dans un local où se trouvent plusieurs
personnes armées.
«Ce groupe d’intervention est une assurance tous risques dans un corps de police», explique Christian Varone, précisant que ces hommes suivent un entraînement poussé. Grégoire Dussex ne se
laisse pas déstabiliser et se livre à une petite séance de tir au pistolet coaché par
10 h 30 Démonstration d’une arrestation par le groupe
d’intervention.
8 heures Son épouse photographie son départ
avec la patrouille.
14 heures Exercice grandeur nature sur une aire d’autoroute
pour intercepter des malfrats.
8 h 30 L’état-major général au complet et Oskar Freysinger
l’accueillent.
15 h 30 Visite de la nouvelle station de transmission Polycom
au relais de Sex-Carro.
24
Walliser Bote
Mittwoch, 25. Juni 2014
KURZNACHRICHTEN
Schuldspruch
droht
THUN | Nacheinemtödlichen
Riverrafting-UnfallimBerner
OberlandvorsiebenJahren
musssichderGuidedesUnglücksbootesvorGerichtverantworten.DieAnklagelautet
auffahrlässigeTötung,sein
VerteidigerverlangteinenFreispruch.
DieTragödieereignetesichim
Juli2007.EineSchulklasseaus
demKantonZürichhatteeine
Riverrafting-TouraufderSaanegebucht.
InderVanel-Schluchtfuhren
dieerstenbeidenBootebeieinemFelsblockimWasseraufeinanderauf.DashintereBoot
kenterte.Ein15-jährigesMädchenverfingsichunterWasser
inÄstenundkonnteerstMinutenspätergeborgenwerden.
EsstarbspäterimSpital.| sda
«Nur» Arztbrief
von Schumacher
ZÜRICH | Neuesim«Diebstahl»
inSachenMichaelSchumacher:DiefranzösischeNachrichtenagenturAFPberichtete,
dassessichbeidemgestohlenenSchriftstückumeinenelfbiszwölfseitigenArztbriefhandelnsoll– undnichtwiebisher
angenommenumdiekompletteKrankenakte.
DasSchreibenwardemnach
fürdieKlinikinLausannebestimmt,indieSchumachervor
einerWocheverlegtworden
war.«DeroderdieTäterhaben
einebestimmteZahlvonfranzösischen,Schweizerund
deutschenJournalistenkontaktiert»,sagteStaatsanwalt
Jean-yvesCoquillatinGrenoble.DasDokumentseiviaEMailfürrund50000Eurozum
Kaufangebotenworden.| Si
WALLISWETTER.CH
Bern/Freiburg | Diskussion über die Zukunft des Familienrechts
AUSSERDEM
Familienrecht anpassen
Die geplante Reform des
Familienrechts hat in
den vergangenen Wochen heftige Reaktionen
ausgelöst. Diskutiert
wird über den künftigen
juristischen Umgang mit
Ehe und Partnerschaft,
die Stellung des Kindes
oder den Familienunterhalt. Am Dienstag lud die
Justizministerin zu einer
Tagung.
Bundesrätin Simonetta Sommaruga skizzierte gestern an der
Universität Freiburg mit Expertinnen und Experten aus Politik, Wissenschaft und Gesellschaft die «Zukunft des Familienrechts». Es ging um Themen
wie Eheschliessung, Scheidung,
Güterrecht, Vaterschaft und
Adoption. Mittelfristiges Ziel
des Bundes ist es, das Ehe- beziehungsweise das Familienrecht
dem gesellschaftlichen Wandel
anzupassen.
Gesetz modernisieren
Sommaruga sagte, dass die Familie zu den Grundpfeilern unserer Gesellschaft gehöre, wie
ihr Justizdepartement (EJPD)
mitteilte. Das Familienrecht sei
aber zum Teil über hundert Jahre alt und hinke deshalb in verschiedenen Punkten hinter den
aktuellen Lebensverhältnissen
her. Man müsse sich heute fragen, «wie wir die vielfältigen Familienformen in unser Recht integrieren können».
Heute sei die Mehrheit
der Menschen in der Schweiz
nicht oder nicht mehr verheiratet – also ledig, geschieden
oder verwitwet. Viele dieser
Menschen seien alleinerziehend, wohnten in Patchworkhaushalten oder lebten in neuen Formen von Partnerschaften
ohne Eheschliessung, beispielsweise in einer eingetragenen
Partnerschaft oder in einem
Konkubinat.
Herold Bieler (hbi)
[email protected]
Trinkverbot!
«Zukunft Familie». BundesrätinSimonetta
SommarugabeimgestrigenSymposium. FOTOKEySTONE
Bericht bis Ende Jahr
auseinandersetzen muss, die
im Ausland begründet worden
sind. Diese Tatsache werfe
rechtliche Fragen auf, für die
das geltende Recht keine eindeutigen Antworten habe.
Vor rund dreissig Jahren
wurde mit dem neuen Eherecht
das Familienrecht grundlegend
Hinzu kommt laut Sommaruga, dass man sich in der Schweiz
aufgrund des hohen Anteils der
ausländischen Wohnbevölkerung und der wachsenden Mobilität von Schweizerinnen und
Schweizern häufiger als früher
mit rechtlichen Beziehungen
neu ausgestaltet. Seither konnten einige weitere Reformen erfolgreich über die Bühne gebracht werden, so beispielsweise das Namensrecht oder das
Partnerschaftsgesetz. Ein erster
Bericht zum Reformprojekt soll
voraussichtlich bis Ende 2014
vorliegen. | sda
iPads und Kutschenfahrt
Gegenvorschlag gegen Heiratsstrafe
BERN | InderKorruptionsaffärerundumdasStaatssekretariat
fürWirtschaft(SECO)sindweitereDetailsansLichtgekommen.
Dies,weileinerderBeschuldigtenBeschwerdegegendiefürihn
angeordneteUntersuchungshafteinlegte.
DieBeschwerdekammerdesBundesstrafgerichtswiesdiese
Beschwerdeam28.Maiab.
AuchzudenGegenleistungenfindensichimGerichtsbeschluss
Details:ErhabedemSECO-RessortleiterunddessenMitarbeiternaucheinmaljeeiniPadgeschenkt,wirdderInhaberderITFirmazitiert.DenAbschlusseinesgrossenProjektshabeman
miteinerKutschenfahrtüberdenGotthardundanschliessendemHelikopterfluggefeiert.| sda
BERN | DieWirtschaftskommissiondesNationalrates(WAK)will
derCVP-InitiativezurAbschaffungderHeiratsstrafeeinendirektenGegenentwurfzurSeitestellen.SiehatsichfüreinenText
entschieden,schicktaberverschiedeneVariantenindieKonsultation.ZielderVolksinitiativemitdemTitel«Heiratsstrafeabschaffen– füreineFamilienpolitikfüralle»isteinesteuerliche
GleichbehandlungvonEhe-undKonkubinatspaaren.DerInitiativtextenthältaberaucheineDefinitionderEheals«aufDauer
angelegteundgesetzlichgeregelteLebensgemeinschaftvon
MannundFrau».WürdedieInitiativeangenommen,wärediese
DefinitionkünftiginderVerfassungverankert.GegnersehendarineineDiskriminierunggleichgeschlechtlicherPaare.| sda
WALLIS WETTERREGIONEN HEUTE
PROGNOSEN WALLIS
Donnerstag
Wetterlage
Fiesch
Am Mittwoch beeinflusst
ein Tief über Deutschland
die Westalpen nur am
Rande. Die Höhenströmung dreht auf Nordwest
und zum Donnerstag kann
sich ein Zwischenhoch
durchsetzen. Ab Freitag
wird es wieder wechselhafter.
3
Am Donnerstag scheint
für längere Zeit die Sonne,
abends steigt das Schauerrisiko an. Der Freitag
wird wechselhaft mit
Schauern. Am Samstag
ist es bis zum Abend recht
sonnig.
Samstag
Sonntag
8 / 23
9 / 17
8 / 21
11 / 21
10 / 24
11 / 21
9 / 25
14 / 25
7
Lauchernalp
3 /9
2 /6
3 /9
5 / 10
Simplon-Dorf
8 / 16
8 / 12
7 / 14
8 / 13
Saas-Fee
3 / 16
5 / 11
4 / 15
6 / 15
Zermatt
5 / 17
6 / 12
5 / 17
7 / 17
Leukerbad
6 / 16
8 / 13
7 / 18
9 / 17
Siders
10 / 26
12 / 22
9 / 26
13 / 25
Sitten
12 / 24
13 / 21
12 / 24
14 / 21
Verbier
4 / 16
6 / 13
5 / 16
7 / 16
Martinach
13 / 23
13 / 20
13 / 24
15 / 22
Monthey
13 / 22
14 / 20
14 / 23
15 / 18
Brig-Glis
Fiesch
15 km
h
8
9
Leukerbad
20
5 km
h
16
10 km
h
Brig-Glis
11
Monthey
15
22
10
km
h
15 km
h
23
Siders
12
15 km
h
25
km
hSitten
25
Region heute
Aussichten
Freitag
Lauchernalp
13
Am Mittwoch ist es noch
einmal leicht wechselhaft.
Vormittags überwiegen meist die sonnigen
Abschnitte, in der zweiten
Tageshälfte bilden sich
erneut ein paar Schauer
mit Schwerpunkt auf den
Bergen. Die Höchstwerte
reichen meist von 15 bis
23 Grad.
SVPO-Grossrat Michael Graber nahm neulich im Parlament einen Schluck aus einer
Wasserflasche. Das gab ein
gutes Bild im «Walliser Boten». Dem Präsidium des
Grossen Rates stiess dies sauer
auf. «Nachdem kürzlich das
Bild eines im Grossratssaal
trinkenden Grossratsmitglieds
erschienen ist, sieht sich das
Präsidium genötigt, die Parlamentarierinnen und Parlamentarier daran zu erinnern,
dass der Verzehr von Speisen
und Getränken im Grossratssaal strikte verboten ist. Es
geht einerseits um das Ansehen des Parlaments, andererseits aber auch um den Schutz
der elektronischen Abstimmungsanlage, welche durch
ausfliessende Getränke beschädigt werden kann», wurde das Parlament im jüngsten
Newsletter zu Zucht und Ordnung aufgerufen.
Keine Gefahr für eine Rufschädigung sind hingegen während der Debatten twitternde
Staatsräte, schwatzende, simsende, im Internet surfende
Grossrätinnen und Grossräte.
Gott sei Dank! Sonst wäre das
Ansehen des Walliser Parlaments und der Regierung
nicht nur gefährdet, sondern
gar arg ramponiert!
Simplon-Dorf
20 km
h
9
Martinach
14
24
25
17
5 km
h
Saas-Fee
km
h
Verbier
5
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Zermatt
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h
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PROFIL
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Wallis
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SONNE UND MOND
Heute
Morgen
1
1
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05:39
Aufgang: 04:01
3000
3
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14
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23
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EUROPA HEUTE
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19. Jul.
Grenzwert für Tagesmittel: 50 µg/m3
Sitten
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Eggerberg
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Brigerbad
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Stockholm
15
Moskau
16
Kopenhagen
19
Dublin
16
Zürich
11
4. Jul.
Ozon
St. Gallen
Basel
12
Untergang: 19:07
Oslo
19
Schaffhausen
SCHADSTOFFE
Untergang
21:23
12
Amsterdam
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Berlin
15
Kiev
21
Paris
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20
21
Wien
23
Interlaken
Lausanne
15
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Wetter aktuell 0900 162 111
Spezialwetterbericht (Fr. 1.20/Min.)
12
12
Bern
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St. Moritz
20
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4
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Rom
27
Bellinzona
23
15
22
Mailand
23
Lissabon
22
Madrid
28
Palermo
28
Dubrovnik
25
Istanbul
29
Athen
34
Kaltfront
Warmfront
Mischfront
Walliser Bote
Donnerstag, 26. Juni 2014
WALLIS
3
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Grossratsmandate | Die Bevölkerungsstatistik beweist, dass die bürgerlichen Parteien zu Recht den Mahnfinger heben
Das Oberwallis wird auf der
politischen Landkarte immer kleiner
SITTEN | Die CVPO und die
CSPO kritisieren immer
wieder die Machtballung
in den grossen Zentren.
Die Zahlen geben den
C-Politikern recht. Schon
ab der kommenden
Legislatur dürfte das
Oberwallis nur noch
35 Grossratsmandate
innehaben – vielleicht
noch weniger. Vor zehn
Jahren waren es noch 40.
HEROLD BIELER
Oberwalliser Politiker warnten
schon damals vor der rasanten
Kräfteverschiebung von den
Randregionen in die Städte. Und
sie erhalten nun recht. Er habe
den Verlust des Grossrats-mandates für das Goms mit Schrecken zur Kenntnis genommen,
kommentierte etwa Präfekt
Herbert Volken am 28. April
2004. Volken war schon damals
für seine prägnanten Kommentare bekannt: «Arbeitsplätze
fehlen, Schulen werden geschlossen und es fehlt auch an
Freizeitangeboten. Und wenn
unsere Jungen ein paar Jahre
‹fremde Luft› atmen, werden die
Reisen plötzlich zu teuer und zu
lang. Das Goms ist ganz einfach
zu wenig interessant.»
Volken und Huber
als Propheten
Und der Einfluss der Randregionen im Grossen Rat werde immer geringer. Jetzt drohe das
Goms auch politisch bedeutungslos zu werden, ahnte Volken Böses. Stände- oder Nationalräte, die auch im Goms wohnten,
hatte man noch nie. Seit 1881
stellte man auch sechs Mal den
Präsidenten des Grossen Rates.
Als letztem Gommer fiel diese
Aufgabe 1992/93 just Herbert
Volken zu. Bis 1965 stellte das
Goms vier, bis 2005 immer drei
Grossräte, seither sind es zwei.
Für Fredy Huber (CSPO),
damals mit Werner Lagger
(CVPO) und Andreas Wyden
(CVPO) Gommer Abgeordneter,
war die Reduktion eine «Katastrophe». Der Verlust des dritten
Mandates passe aber zur momentanen Situation: «Dem Goms
geht es nicht gut. Wir sind am
Rand einer Randregion. Wenn
um uns herum alle kränkeln,
sind wir im Goms schon ernsthaft krank.» Und auch er ahnte
nichts Gutes: «Es ist zudem nicht
sicher, ob damit die Talfahrt zu
Ende ist. Das Goms steht vor
schweren Zeiten.» Es müsse auch
in den Köpfen ein Umdenken
stattfinden. Viele hätten den Mut
verloren und würden in Lethargie verfallen. Und heute? Das
Goms hat mittlerweile sogar weniger Einwohner als im Jahr
2000. Damals waren es 4292
Schweizer Bürger. Ende 2013 waren es noch 4034, mit der ausländischen Bevölkerung immerhin
4570. Im Januar 2014 kündigte
das Militär seinen Rückzug an.
Die Chancen für den Erhalt des
Nationalen
Schneesportzentrums sind klein.
2013 erwischte es Visp
Aber nicht nur das Goms leidet
an zunehmender politischer Bedeutungslosigkeit. Im August
2012 nahm die Walliser Regierung letztmals eine Korrektur
der Aufteilung der Mandate aufgrund der Bevölkerungszahlen
vor. Wieder verlor das Oberwallis auf Kosten des Unterwallis einen Sitz. Diesmal erwischte es
aber den grossen Bezirk Visp.
Der weisse Zenden verlor einen
von 13 Sitzen, was verkraftbar
war. Schmerzhafter als für den
Bezirk Visp sei der Verlust des
Mandats für das Oberwallis, sagte Präfekt Stefan Truffer vor zwei
Jahren: «Mit noch 38 Mandaten
wird der politische Einfluss der
Region Oberwallis im Parlament
noch geringer. Das Oberwallis
wird halt immer kleiner.»
Immer schwieriger. Die Randregionen, im Bild die CSPO-Abgeordneten Frank Wenger (Goms) und Irmina Imesch-Studer
(Östlich Raron), verlieren im Parlament immer mehr an Einfluss.
FOTO WB
Ab 2018 drei Sitze auf
einen Schlag weg?
Auch Truffer machte nicht in
übertriebenen Zweckpessimismus. Denn die heutige Realität
sieht gar noch schlimmer aus.
Nimmt man eine Aufteilung, gestützt auf den (provisorischen)
Zahlen des Bundesamtes für Statistik per 31. Dezember 2013
vor, so würde das Oberwallis
gleich drei Sitze abgeben müssen. Der Bezirk Östlich Raron,
der 2012 seinen zweiten Sitz in
der zweiten Verteilung nur
hauchdünn um 68 Einwohnerinnen und Einwohner gegenüber Siders «rettete», würde nur
noch ein Mandat innehaben.
Visp würde von zwölf auf noch
elf Mandate rutschen und Leuk
dürfte ab der nächsten Legislatur nur noch fünf statt wie bisher sechs Abgeordnete stellen.
Brig bliebe bei zwölf, das Goms
bei zwei und Westlich Raron bei
vier. Die Gewinner wären auch
diesmal die grossen Zentren im
Unterwallis mit je einem zusätz-
lichen Sitz. Martinach und
Monthey würden je 17 Mandate
haben, Sitten wäre mit 18 Grossrätinnen und Grossräten wieder
der Bezirk mit den meisten Abgeordneten. Dass es nicht nur
ein Trend vom Land in Richtung
Stadt ist, zeigen die Zahlen aller
Unterwalliser Bezirke. Auch die
bevölkerungsmässig kleineren
Bezirke wie das Entremont (6
Sitze), Hérens (5) oder St-Maurice (5) bleiben seit Jahren immerhin stabil.
Grössere Wahlkreise
ändern nichts
Am Oberwalliser Kriechgang
wird auch die Vergrösserung der
Wahlkreise nichts ändern. Die
Walliser Regierung will nun im
Rahmen der R21 sechs Wahlkreise bilden. Nimmt man die Verteilung aufgrund der Wahlkreise
Brig (Unterwahlkreise Bezirke
Brig, Östlich Raron und Goms),
Visp (Visp, Westlich Raron und
Leuk), Siders (ohne Unterwahlkreis), Sitten (Sitten, Hérens und
Conthey), Martinach (Martinach
und Entremont) sowie Monthey
(St-Maurice und Monthey) vor,
kommt man auf das gleiche Ergebnis für die Regionen.
Das Oberwallis hätte 35
Mandate, 15 für Brig und 20 für
Visp. Im Unterwallis käme Siders auf 17, Sitten auf 33, Martinach auf 23 und Monthey auf
22 Sitze. Der prozentuale Anteil
für den deutschsprachigen Kantonsteil läge nicht einmal mehr
bei 27 Prozent.
Geht die Entwicklung der
Bevölkerung in den nächsten
zwei, drei Jahren im gleichen
Masse weiter, dürfte der Wahlkreis Sitten schon in der nächsten Legislatur mehr Grossratsmandate aufweisen als das gesamte Oberwallis. Denn der Verlust von drei Oberwalliser
Mandaten basiert erst auf den
Zahlen von 2013.
Nur noch ein Viertel lebt im Oberwallis
Zur Ermittlung der Mandate wird die Einwohnerzahl (254 187
per Ende 2013 und nur Schweizer Bürgerinnen und Bürger)
durch 130 (Anzahl der Grossratsmandate) geteilt. Dies ergibt
einen Quotienten von 1956. Die Einwohnerzahlen der 13 Bezirke werden danach durch diesen Quotienten geteilt. In der
ersten Verteilung werden so 123 Sitze zugeteilt. In der zweiten
Verteilung werden die sieben restlichen Sitze den Bezirken
mit den grössten Zahlenresten zugeteilt. Es wären dies Hérens (1752 Zahlenrest), Martinach (1683), Entremont (1601),
Westlich Raron (1377), Sitten (1090), Monthey (1029) und
Brig (911).
Ende 2013 wohnten im Wallis 254 187 Schweizerinnen und
Schweizer. Davon wohnten 69 142 in einem der sechs Oberwalliser Bezirke. Das waren noch 27,2 Prozent. Im Vergleich
zu 2010 hat die Schweizer Bevölkerung im Oberwallis nur um
120 Personen zugenommen, also um weniger als 0,2 Prozent.
Ganz anders im Unterwallis. Dort stieg die Schweizer Bevölkerung von 177 988 Personen auf 185 045 oder um fast vier
Prozent an.
Insgesamt wohnten Ende 2013 im Wallis 326 553 Personen.
Davon lebten 244 708 im Unterwallis und 81 845 im Oberwallis – genau ein Viertel der Bevölkerung. Im Wallis lebten Ende
2013 72 366 Ausländerinnen und Ausländer, davon 12 703 im
Oberwallis. Östlich der Raspille lag der Ausländeranteil bei
15,5 Prozent. 59 663 wohnten im Unterwallis, was einem
Ausländeranteil von fast 25 Prozent entsprach.
3
VENDREDI 27 JUIN 2014 LE NOUVELLISTE
jfa - ar
A LA UNE
Une invitée
surprise à
Leytron
Des
journalistes
enregistrés
Cina répond.
No comment
de Freysinger
Jean-Marie Cleusix accusé
d’«espionnite aiguë»
AFFAIRE
La commune de Leytron accuse le chef de service d’avoir mis en place un système de contrôle de la police
intercommunale et d’avoir bénéficié d’une taupe au sein de la commune.
RAPPEL DES FAITS
➤ Le 16 janvier dernier, la
commune de Leytron a
dénoncé lors d’une
conférence de presse JeanMarie Cleusix, coupable à ses
yeux de ne pas avoir payé
ses impôts pendant quatre
ans, grâce à un recours qui
lui a permis de bénéficier
d’une prescription. A cette
occasion, le président Patrice
Martinet a estimé que
l’attitude du Conseil d’Etat
était du «foutage de gueule».
➤ Après une polémique, le
contribuable a proposé de
payer les impôts discutés, ce
qu’a refusé la commune.
➤ Suite à une plainte, le
procureur a ouvert une
instruction contre le président
pour violation du secret de
fonction.
➤ La Commission de gestion
du Grand Conseil a
également décidé de se
pencher sur cette affaire.
JEAN-YVES GABBUD
Patrice Martinet revient à la
charge dans l’affaire Cleusix.
Dans un communiqué de presse
diffusé jeudi, le président de la
commune de Leytron dénonce
«l’espionnite aiguë de Jean-Marie
Cleusix»,lechefduServicedel’enseignement avec lequel la commune a un conflit fiscal. Le président et son avocat, Me Jacques
Philippoz, estiment que JeanMarie Cleusix a monté tout un
«système de contrôle de la police intercommunale» et qu’il a «mis en
place une ou plusieurs taupes au
sein de la commune de Leytron».
En se basant sur les déclarations
de Jean-Marie Cleusix au procureur Patrick Schriber en charge
du dossier, les deux hommes
déclarent que le M. Cleusix
était au courant du contenu
de la conférence de presse
donnée par la commune de
Leytron en janvier dernier sur
l’affaire qui le concerne avant
mêmequecelle-ciaitlieu;quele
chefdeserviceaenvoyéunepersonne assister à cette conférence
de presse et qu’il a mis en place
un réseau d’informateurs
dans son voisinage pour être tenu
aucourantdelaprésencedelapolice autour de son domicile.
De ces éléments, Patrice
Martinet tire plusieurs conclusions. «Jean-Marie Cleusix pour
lui-même et pour le Conseil d’Etat
a placé une ou plusieurs taupes au
sein de la commune de Leytron et
manifestement au sein du Conseil
communal de Leytron»; qu’il a
«envoyé une personne travaillant
au Département de la formation et
de la sécurité assister à la conférence de presse qui était exclusivement réservée aux journalistes» et
que cette personne a «très certainement» enregistré les discussions qui ont suivi cette conférence de presse entre cinq journalistes et trois représentants de
la commune et les a transmises à
Jean-Marie Cleusix ainsi qu’au
Conseil d’Etat.
Sollicité à plusieurs reprises
pour se prononcer sur ces graves
accusations, le chef de service
est resté injoignable hier.
= L’AFFAIRE RACONTÉE PAR
«Le Conseil d’Etat
était-il au courant?»
PATRICE
MARTINET
PRÉSIDENT
DE LEYTRON
«Pour la première conférence de presse que la commune de
Leytron a organisée, j’ai appelé personnellement trois journalistes valaisans et je ne leur ai pas dit de quoi il s’agissait.
Avant la conférence de presse, une personne de l’Etat m’a appelé. Elle m’a dit travailler pour le service de l’information et m’a
demandé de pouvoir participer à notre conférence de presse,
ce que j’ai accepté. Je me suis demandé comment l’Etat du Valais pouvait savoir que nous donnions cette conférence de
presse et son contenu. Une personne de l’Etat est venue et elle
a enregistré non seulement le contenu de la conférence de
presse, ce qui ne me pose pas de problème, mais également
les conversations qui ont suivi et ceci à l’insu des personnes
présentes. Je constate qu’il y a des moyens de l’Etat qui ont été
utilisés, alors qu’Oskar Freysinger a toujours affirmé qu’il
s’agissait d’une affaire privée. Qui a décidé d’envoyer cette
employée d’Etat? Il y a un autre constat que je fais. Jusqu’ici
on s’est toujours demandé si le Conseil d’Etat était au courant
du conflit fiscal opposant Jean-Marie Cleusix et la commune
de Leytron au moment de le nommer chef de service. Mais
l’Etat du Valais a également perdu de l’argent dans cette affaire.
Est-ce que le Conseil d’Etat était au courant?» JYG
L’enquête se poursuit
Jean-Marie Cleusix aurait
«mis en place une ou
plusieurs taupes au sein
de la commune de Leytron».
SACHA BITTEL
PUBLICITÉ
Le procureur Patrick Schriber
poursuit son enquête dans ce
dossier. Plusieurs journalistes
sont appelés à comparaître en
qualité de témoin, tout comme
la jeune femme qui a été mandatée pour participer à la fameuse
conférence de presse. Pour
l’heure, le président de
Leytron n’a pas l’intention de
déposer plainte pour une
éventuelle violation du secret de fonction. «On attend de voir…», dit-il. = RÉACTIONS
Le Conseil d’Etat réfute...
Le conseiller d’Etat Oskar Freysinger n’a pas souhaité réagir par rapport à
ce sujet, parce qu’une procédure pénale est en cours et que la
Commission de gestion du Grand Conseil investigue sur cette affaire.
Par contre, Jean-Michel Cina, en tant que président du gouvernement, a
tenu à affirmer que «le Conseil d’Etat n’a jamais mandaté qui que ce soit
pour participer à cette conférence de presse et n’en a jamais reçu
d’informations. Maintenant, le département concerné va devoir établir
les faits pour savoir qui a donné mandat d’assister à cette conférence
de presse. Il en tirera les éventuelles conséquences.» JYG
LE NOUVELLISTE VENDREDI 27 JUIN 2014
14 SION RÉGION
jcp
LES AGETTES L’Exécutif a reçu pour mandat d’étudier un projet de fusion. Prise de température
HAUTE-NENDAZ
auprès des présidents des communes voisines, Sion, Vex et Veysonnaz.
Le chalet de CitéJoie est à vendre
Quel futur pour Les Agettes?
FRANÇOIS DE RIEDMATTEN
FORTUNE NETTE ÉLEVÉE
La commune des Agettes
avance d’un pas décidé vers un
projet de fusion. L’idée est sur
toutes les lèvres depuis quelques
mois. Désormais elle sera aussi
couchée sur papier. Lors de la récente assemblée primaire, le
Législatif a donné mandat au
Conseil communal d’établir un
rapport sur les diverses possibilités de fusion avec une commune
environnante. Une fois ce rapport présenté, une commission
sera désignée pour étudier les diverses options mentionnées.
Les comptes 2013 des Agettes sont
considérés comme bons par le
président Jean-Emmanuel Crettaz.
La fortune nette par habitant est
élevée, atteignant 2228 francs. Cela
s’explique par des investissements
nets qui ont été plutôt faibles. «2013
était une année de réflexion sur les
projets futurs.
Rénovations importantes
CHIFFRES CLÉS
million: recettes de
fonctionnement
million: charges de
fonctionnement
francs:
marge
d’autofinancement
francs:
investissements nets
francs: fortune
nette par habitant
1,9
1,38
515 736
198 23
2228
D’abord prendre contact
Trois communes semblent de
bonnes candidates pour un tel
projet, à savoir Veysonnaz, Vex et
Sion. «C’est encore trop tôt pour
réellement donner des noms. Nous
allons effectivement prendre contact avec les communes environnantes. Et par la suite une commission se penchera sur les différents
aspects légaux, organisationnels et
territoriaux d’une telle entreprise»,
précise Jean-Emmanuel Crettaz,
président des Agettes. Ce projet
de fusion, le président l’avait vu
venir, selon ses dires. «C’est dans
le cours des choses. C’est évidemment plus difficile de se gérer pour
une commune de 300 habitants
que pour celles qui comptent cent
fois plus de résidents.»
Un cadre plus large?
Même si, pour le moment, aucune approche formelle n’a été
avancée, tous les présidents des
communes précitées se disent
ouverts à la discussion. Le président de Vex, Dany Defago, se demande toutefois si cette volonté
de fusionner ne dépasse pas le
simple cadre des deux communes. «Il faut peut-être penser de
manière plus globale. Et peut-être
attendre aussi la réforme cantonale des institutions et du territoire
(R21) puisque cela risque d’apporter bon nombre de nouveautés institutionnelles.»
Pas une priorité
pour Veysonnaz
Le président de Veysonnaz,
Patrick Lathion, ne voit pas, lui,
l’utilité, à court terme, d’une fusion. «Pour nous c’est de la musique d’avenir. Le jour où la commune n’arrivera plus à assumer ses
charges, nous en discuterons. Pour
l’instant,c’estloind’êtrelecas.Nous
arrivons à investir, à nous autogérer.» Et le président d’insister sur
Le chalet de Cité-Joie, à HauteNendaz, est en passe d’être vendu. La Ville de Neuchâtel, propriétaire du domaine, a lancé un
appel d’offres dans une annonce
parue récemment. L’information a été divulgée par nos confrères du journal «L’Express».
La valeur vénale du bâtiment,
qui a accueilli bon nombre de
camps de ski pour écoliers, est
de 2,3 millions de francs. Le
Conseil général doit encore se
prononcer prochainement au
sujet de la vente.
C’est dans Une fusion
«
«
le cours normal avec Les Agettes
lui de Sion et celui d’Hérens. Si
les Agettes semblent lorgner
toujours plus en direction de la
capitale, l’avenir dépendra avant
tout du choix des Sédunois. Sans
compter que le processus devrait prendre plusieurs années.
Affaire à suivre…
des choses pour peut avoir du
une aussi petite sens pour la
commune.»
ville de Sion.»
JEAN-EMMANUEL CRETTAZ
PRÉSIDENT DES AGETTES
lefaitquesacommunepartagefinalement peu de services (écoulement des eaux, écoles, police)
avec celle des Agettes. «Nous collaborons bien plus souvent avec
Nendaz. Ce qui ne nous empêche
pas d’entretenir d’excellentes relationsavecnotrevoisine»,avoue-t-il
en bon diplomate.
Sion en première ligne
Au final, une fusion avec Sion
semble être l’alternative la plus
réaliste. «Nous n’allons pas proposer spontanément notre candidature. Par contre en ce qui concerne
la liaison plaine-montagne, une fusion avec Les Agettes constitue
MARCEL MAURER
PRÉSIDENT DE SION
Mais les investissements seront plus
grands pour les années prochaines.»
Et les projets présentés ont été
acceptés par l’assemblée. Les
habitants ont donné leur accord pour
l’achat par la commune d’un terrain
pour la construction d’un immeuble
qui abritera des appartements à
loyers modérés. «Le Législatif a
également consenti à la construction
de la route des Tsamarés dont les
travaux devraient débuter avant la fin
de l’année.» A noter qu’au final, le
règlement sur les droits de mutation
a été accepté à hauteur de 30%. SAMUEL JACQUIER
UNE PREMIÈRE EN VALAIS
Une fusion des Agettes avec Sion ou Veysonnaz constituerait une première
en Valais. Jamais deux communes de districts différents n’ont été amenées jusque-là à fusionner. «Il ne s’agirait pas de la première tentative.
Viège, en son temps, avait tenté une telle entreprise mais en vain», lance
le chef du Service des affaires intérieures et communales, Maurice Chevrier.
Cette modification des frontières des districts présenterait quelques particularités. «Sans grandes conséquences toutefois», surenchérit Maurice
Chevrier. «Le Grand Conseil, l’autorité compétente en matière de fusion, ne
devrait plus seulement rendre une décision pour valider un tel projet mais
adopter une nouvelle loi au sens des dispositions prévues par la constitution valaisanne. C’est le seul réel changement en termes de procédure par
rapport à une fusion de communes au sein du même district.»
Cette loi peut encore être soumise à un référendum et par conséquent être
rejetée par la population. Une procédure qui, selon le chef de service, ne
devrait pas subir de perturbations majeures lors de l’entrée en vigueur de
la réforme cantonale des institutions (R21). «Après il faudra voir comment
cette réforme pourra s’intégrer dans ce projet de fusion», poursuit Maurice
Chevrier. Mais cela est une autre histoire puisque R21 doit encore passer la
rampe de la votation populaire d’ici au mois de mars prochain. FDR
clairement un plus pour le dossier.
En fusionnant avec Salins en 2013,
la ville de Sion s’est rapprochée de
la montagne. Poursuivre avec Les
Agettes est un élément qui peut
s’inscrire dans une certaine continuité», précise le président de la
capitale, Marcel Maurer. «Mais
attention! Nous ne nous prononcerons qu’après avoir établi un état
des lieux complet de la situation.»
Reste que si les Sédunois sont
prêts à accueillir un nouveau
grand territoire sur la commune,
cela constituerait une première
cantonale (voir ci-contre).
Les deux communes se situent
sur deux districts différents, ce-
Une vente notamment motivée par le fait que la gestion des
camps sportifs et de leurs structures d’accueil est désormais en
mains du canton de Neuchâtel.
Par ailleurs, d’importants travaux de rénovation seraient nécessaires à Cité-Joie. Environ un
demi-million de francs selon le
locataire actuel consulté par
«L’Express». Un investissement
conséquent qui ne semble pas
intéresser la Ville de Neuchâtel.
Selon l’annonce publiée par la
Ville de Neuchâtel, Cité-Joie
doit être libre dès juin 2015. Les
acquéreurs ont jusqu’à fin août
pour faire leur offre.
La commune de Nendaz n’est
pas intéressée à racheter la propriété. Son président, Francis
Dumas, est catégorique: «Ce
n’est pas notre rôle d’exploiter une
colonie. Nous ne sommes pas des
promoteurs et nous avons suffisamment d’investissements importants à gérer sans devoir nous
occuper d’un tel projet.» FDR
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2
LE NOUVELLISTE VENDREDI 27 JUIN 2014
INSOLITE
La tasse qui vous dit tout
FORUM
TECHNOLOGIE Le Canadien Justin Lee, associé au Suisse
Yves Béhar, a mis au point la Vessyl, une tasse connectée qui
vous dit tout: son contenu, vos habitudes de consommation, si
vous êtes assez hydraté pour la journée, si vous avez absorbé
trop de sucre, de caféine ou encore le nombre de calories que
vous avez ingurgité. Idéale pour un match à Manaus!
SI JE VOUS DIS...
On est dans l’avion
La période estivale est propice au voyage et au dépaysement.
Si certains partent en séjour, d’autres en reviennent. C’est le cas
de ces dizaines de footballeurs qui quittent par vague les plages
paradisiaques brésiliennes après n’avoir pas suffisamment couru derrière un ballon pour le foutre au fond d’un filet. Anglais,
Espagnols, Italiens ou encore Portugais se voyaient déjà triompher, les voilà sur le trajet du retour. Après leurs brillantes prestations, c’est sur une barque de fortune composée de quatre
planches et trois clous qu’ils devraient retrouver leurs pénates.
Mais les types gominés préfèrent clamer qu’ils «sont dans
l’avion». Un manque de jugeote et beaucoup d’arrogance pour
des gars qui n’arrivent pas à scorer contre le Costa Rica. Un peu
comme si le mannequin Gisele Bundchen ne parvenait pas à
emballer le fermier moustachu et un peu bedonnant de
«L’amour est dans le pré».
Heureusement qu’on se comporte bien plus décemment dans
nos contrées. Un exemple. Le week-end dernier, une poignée
de journalistes valaisans éclopés ont terminé troisièmes d’un
tournoi de foot monstre relevé en bas chez les Dzodzets. Ce
n’est pas pour autant qu’ils ont emprunté le jet à Christian pour
faire l’aller-retour Sion-Marly. Bon, en même temps faute de
place pour rapatrier la demi-meule de fromage et les trois bouteilles de pinard dûment gagnées, c’était en A380 qu’il aurait
fallu embarquer. C’est cela la modestie. Non? JOHAN TACHET
L’INVITÉ
Une risée de plus!
UN OFFICIEL PAIE DE SA PERSONNE POUR CONTRÔLER L’ÉTAT DU TERRAIN
PAGE 21-25
Il ne fait pas bon être élu valaisan par les
temps qui courent. En Suisse, l’image de
notre canton est déplorable. Après les années
d’étalement médiatique du lynchage de nos
hôpitaux; après les affaires Cleusix et Giroud,
qui ne manqueront d’ailleurs pas de se
prolonger, la seconde ayant basculé dans un
rocambolesque feuilleton, dont on ignore
tout de l’étendue; après l’échec d’une session des Chambres
fédérales en Valais, fallait-il une publicité supplémentaire
pour nous illustrer? Avec l’annonce de la fin des 4Vallées,
voilà qui est fait!
Dans une économie globalisée, à l’heure des synergies, des
exigences de rationalité, de qualité et d’efficacité, certains
acteurs du tourisme valaisan sombrent, une fois de plus, dans
les querelles de clochers. Celles qui ont rendu impossible,
depuis belle lurette, une véritable politique touristique
cantonale. Voir la Suisse entière annoncer la fin du produit
4Vallées est navrant. Pour notre image, c’est un fiasco. En
regard des clients, c’est contraire à leurs attentes et se moquer
de ceux qui ont investi dans la région, en raison justement de
l’étendue du domaine skiable.
Alors que l’économie touristique est confrontée à une
concurrence internationale effrénée, les acteurs valaisans de
la branche sont incapables d’unir leurs forces, d’inscrire leur
action dans une vision
globale et forte sur la
scène internationale. Le
Voir la Suisse entière
Grand Conseil a, il y a
annoncer la fin du
quelques années, laissé
produit 4Vallées est
tomber devant le peuple
navrant. Pour notre
une révision de la loi sur
le tourisme et, ce
image, c’est un fiasco.
faisant, le ministre Cina.
Celle qui vient d’être
achevée est contestée
par référendum. Sans ambition, elle est le reflet des
régionalismes et des oppositions plurielles qui animent ceux
qui devraient pourtant donner le ton.
Mais surtout, l’annonce de la mort (espérons-la passagère)
des 4Vallées exprime un Valais qui peine à s’inscrire dans le
professionnalisme et l’innovation. Un Valais incapable de
passer le cap du XXIe siècle pour se préoccuper des attentes
des clients et des contraintes des marchés. Notre prospérité
et notre crédibilité passeront par l’intelligence et le
dynamisme partagés, et non par la reproduction des
politicailleries économiques locales, qui ont marqué ces
cinquante dernières années. Ces pratiques ont vécu. Il faut
en avoir conscience ou disparaître. PARLONS-EN
STÉPHANE ROSSINI CONSEILLER NATIONAL PS
SONDAGE
RÉSULTAT DU SONDAGE D’HIER
4%
73%
23%
Près de trois quarts des internautes
sont défavorables à l’introduction
d’une autorisation d’exploiter.
LA QUESTION DU JOUR
Etes-vous favorables à la construction d’une
télécabine pour relier Sion et Veysonnaz?
FAUT-IL EXIGER UNE AUTORISATION D’EXPLOITER Le tracé n’est pas encore défini. Les différents protagonistes ne sont pas
POUR LES LOGEMENTS MIS EN LOCATION ENTRE tombés d’accord. Mais l’idée fait son chemin pour relier la plaine à la
PARTICULIERS?
montagneentreSionetVeysonnazouThyon(voirpage4).Votreavissur:
Oui
Non
Sans opinion
SONDAGE.LENOUVELLISTE.CH
Résultats à 18 heures.
VOTRE COURRIER
MÉNAGE Les autorités doivent économiser
Tous les jours, les médias nous apportent les mêmes rengaines, à savoir que nos autorités doivent faire des économies.
Je crois que cela est absolument nécessaire et que le ménage
tant fédéral, cantonal que communal doit se gérer comme un
ménage lambda, ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne.
En ce qui concerne nos autorités fédérales cantonales et communales, le terme «gagner» n’est pas approprié puisque les
deniers sont ponctionnés dans la poche du contribuable.
Fort de ce constat qui est depuis longtemps réalité, je ne
comprends pas certaines aberrations dans l’utilisation de nos
impôts.
Voici quelques exemples parmi tant d’autres. Le dernier en
date, à propos du loup: comment peut-on dépenser des millions par année pour des mesures qui seront difficiles à appliquer voire inapplicables? Cela ne me semble pas insurmontable à comprendre pour un terrien.
Comment dépenser des millions pour le loup et d’autre part
piquer dans le patrimoine de nos anciens, patrimoine acquis
à la force du poignet, pour que nos EMS tournent?
Comment encore jeter des millions pour la protection non
pas des ovins mais des prédateurs alors que nous allons augmenter les petits salaires de nos autorités?
Des exemples qui, s’ils ne sont pas revus de façon claire avec
du bon sens, pourraient un jour ou l’autre déboucher sur des
mécontentements déjà d’actualité, voire des réactions de la
part des citoyens qui se sentent bernés.
A bon entendeur… YVAN BRESSOUD, VOUVRY
Quotidiennement, sur notre site
Toutes les infos météo!
Retrouvez les prévisions météorologiques
sur une semaine, la météo des neiges ou des plages
ainsi que l’affichage de nombreuses webcams
valaisannes
http://meteo.lenouvelliste.ch
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8
WALLIS
Walliser Bote
Montag, 30. Juni 2014
abschied
unsermund
Sein Geist war bis zur Ewigkeit
stets wach,
das liebe Herz war am Schluss
zu schwach.
Zeit, die wir im Kreise unserer grossen Familie bis ins hohe
Alter mit meinem lieben Gatten, unserem herzensguten
Vater, Schwiegervater, Grossvater und Urgrossvater
verbringen durften.
In Liebe und Dankbarkeit nehmen wir Abschied von
meiner lieben Gattin, unserer lieben Mama, Schwieger-
nehmen wir Abschied von meinem lieben Gatten, unserem
Anverwandten
Grossonkel, Vetter, Getti und Anverwandten
5. November 1923
Walter Hug-Walden
11. Oktober 1924
9. Januar 1934
Sie starb nach langer, mit Geduld ertragener Krankheit im
Martinsheim in Visp.
Visp, 27. Juni 2014
Gamsen, 29. Juni 2014
von mir, was mich hindert zu dir.
adieu
adieu
(E. Jandl)
Im Glauben an die Auferstehung ist er unerwartet an
einem Herzversagen, umgeben von seinen Lieben, im Spital
von Visp friedlich entschlafen.
Wir empfehlen den lieben Verstorbenen Ihrem Gebet.
In lieber Erinnerung:
Bruno Zenklusen, Gatte, Visp
Beatrice und Gody Brigger-Zenklusen, Visp
Grengiols, 29. Juni 2014
In lieber Erinnerung:
In christlicher Trauer:
Therese Hug-Walden, Gattin, Gamsen
Astrid und Willy Amherd-Hug
Armin Hug mit Lebenspartnerin Sonja Schwery
die Familien der verstorbenen Geschwister
Patenkinder, Anverwandte, Freunde und Bekannte
Arnold und Hedy Hug-Crettaz
Anita Sommer-Hug mit Lebenspartner Marcel Brogli
Stefan Hug
Norbert und Lea Hug-Schmidhalter
Richard Hug
die Familien der verstorbenen Geschwister
Aufbahrung am Montag ab 17.00 Uhr in der Aufbahrungshalle auf dem Friedhof in Visp.
Der Beerdigungsgottesdienst findet am Dienstag, 1. Juli
2014, um 10.00 Uhr in der Pfarrkirche von Visp statt.
Wir nehmen Abschied in der Pfarrkirche von Grengiols am
Montag, 30. Juni 2014, ab 17.00 Uhr.
Sie sind herzlich zum Beerdigungsgottesdienst in der Pfarrkirche von Grengiols eingeladen am Dienstag, 1. Juli 2014,
um 10.00 Uhr.
Institutionen.
Traueradresse:
Traueradresse:
Wir haben die schmerzliche Pflicht, Sie vom Hinschied
In Dankbarkeit und stiller Trauer nehmen wir Abschied
Patenkinder, Anverwandte, Freunde und Bekannte
Wir nehmen Abschied in der St. Sebastianskapelle von
Gamsen am Dienstag, 1. Juli 2014, ab 16.00 Uhr.
Totengebet: Dienstagabend um 18.30 Uhr in der St. Sebastianskapelle von Gamsen.
Sie sind herzlich zum Beerdigungsgottesdienst in der
Pfarrkirche von Glis eingeladen am Mittwoch, 2. Juli 2014,
um 10.00 Uhr.
Institutionen.
Walter Hug-Walden
Traueradresse:
Familie Therese Hug-Walden, Dorfstrasse 31, 3900 Gamsen
sowie Vater unseres Vorstandsmitglieds Norbert Hug, in
Kenntnis zu setzen.
Wir werden ihn stets in guter Erinnerung behalten.
www.1815.ch/todesanzeigen
nahme.
Wir werden Auxilius stets in guter Erinnerung behalten.
nahme.
Sportverein Gamsen
Die Belegschaft
Valrando | Evolène–Lac d’Arbey–Evolène
Politik | Fraktionsbericht der SP/Linksallianz zur Juni-Session
Kennen
Sie Evolène?
Ecône definitiv im Erziehungsdepartement angekommen
Am Donnerstag, 3. Juli 2014, organisiert Valrando unter der Leitung von Ghislaine und Gilbert Pannatier eine Wanderung. Sie
dauert viereinhalb Stunden und weist einen Aufstieg von 490 m
und einen Abstieg von 490 m auf.
Die Teilnehmer treffen sich um 8.35 Uhr am Busbahnhof in
Sitten. Um 17.40 Uhr findet der Ausflug in Sitten sein Ende.
Das Valrando-Team freut sich auf Ihre Teilnahme. Anmeldungen werden bis Mittwochmittag um 12.00 Uhr entgegengenommen.
Wer die politische Entwicklung im Kanton
Wallis nüchtern betrachtet, stellt einen jahrelangen Reformstau fest. Da nützen keine
Ausreden. Die angespannte finanzielle Situation wird sich in den kommenden Jahren wenig positiv auf dringend notwendige
Reformen auswirken.
Die Staatsrechnung 2013 schliesst mit
einem Finanzierungsüberschuss von 82 Millionen Franken ab. Die Linke verlangte im
Rat einmal mehr, dass mit einseitigen Sparmassnahmen der Staatshaushalt nicht ins
Lot kommt. Es braucht Mehreinnahmen.
Die Fraktion SP/Linksallianz zeigte drei Pisten auf: Zum einen muss die Pauschalbesteuerung für die Superreichen in diesem
Kanton angehoben werden. Zum zweiten
muss die Dividendenausschüttung für die
Kantonsaktien der Walliser Kantonalbank
endlich auf das gleiche Niveau wie die der
privaten Aktien angehoben werden. Und
zum dritten müssen die Gewinne aus der
Wasserkraft vor Ort, das heisst im Wallis besteuert werden. Über die dritte Massnahme
werden nun die Gerichte entscheiden. Neben diesen konkreten Vorschlägen wies die
SP einmal mehr darauf hin, dass die doppelte Ausgaben- und Schuldenbremse nicht zu
rigoros angewendet werden soll. Das heisst,
das Defizit aus dem Jahr 2013 soll nicht in
einem Jahr, sondern über mehrere Jahre
hinweg abgebaut werden. Die Budgetdebatte im Herbst wird zeigen, wo sich die Linke
mit ihren Forderungen durchsetzen kann.
60 000 Franken Lohn für Staatsrat
Angesichts der Sparpakete steht die Erhöhung der Löhne für die zukünftigen Staatsräte auf 300 000 Franken etwas quer in der
Landschaft. Zwar ergibt sich durch die Kürzung der Renten für die Staatsräte letztlich
ein Nullsummenspiel für den Staat. Trotzdem: Eine Lohnerhöhung von 25% in Zeiten, wo alle den Gürtel enger schnallen
müssen, ist ein falsches Signal.
Der lange Weg für ein Chemieinspektorat
Ein kantonales Chemieinspektorat hat dafür zu sorgen, dass Mensch und Umwelt
durch die chemische Produktion nicht gefährdet werden. Das Wallis ist ein Industrie- und Chemiestandort. Im Jahre 1999
verlangte die SP im Parlament vergeblich
zum ersten Mal die Schaffung eines kantonalen Chemieinspektorats. Im Jahre 2007
doppelte die SP nach. Wiederum erfolglos.
In der Juni-Session lehnte eine Mehrheit
des Parlamentes zum dritten Mal die Einrichtung eines Chemieinspektorats ab. Angesichts des Quecksilberskandals in der
Lonza ein nicht nachvollziehbarer Entscheid. In der Politik braucht es einen langen Schnauf. Wir bleiben dran.
Grüsse aus Ecône
Staatsrat Oskar Freysinger hat die Untugend der C-Parteien der Politik der petits copains schnell übernommen. Jetzt hat er die
SVP-Vizepräsidentin und Grossrätin Ariane
Doyen als wissenschaftliche Mitarbeiterin
im Erziehungsdepartement angestellt. Mama Doyen schickte ihre Kinder nicht in die
öffentliche Schule, sondern in eine Privatschule, die Ecône und damit der Priesterbruderschaft St. Pius X. nahesteht. Die Giroud-Affäre hat aufgezeigt, dass einflussreiche Walliser Politiker einen direkten Draht
zu Ecône haben. Und umgekehrt. Das Epizentrum von Politik und Wirtschaft
scheint sich im Wallis von Sitten nach Riddes zur Priesterbruderschaft zu verlagern.
German Eyer, Fraktionschef
SP/Linksallianz Wallis
VS
CHABLAIS
MARTIGNY
Troistorrents veut
devenir la «capitale» des moulins
et des fours banaux
Le Sentier des sens
de La Tzoumaz
s’est adapté aux
handicapés
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SION
SIERRE
Combyre,
l’inalpe
de Veysonnaz
tant attendue
Pour cet été,
la station
de Vercorin s’offre
un coup de jeune
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xd - ym
AFFAIRE GIROUD
Le détective donne
sa version des faits
Le détective privé mandaté par
Dominique Giroud pour trouver
l’auteur d’une fuite dans la presse
dit dans une interview accordée
au «Matin Dimanche» avoir été
dénoncé anonymement à la
police par des concurrents jaloux.
«Dominique Giroud m’a parlé
de ses problèmes fiscaux et de
coupages de vin. Il voulait
connaître l’auteur de la fuite dans
la presse sur ses affaires. Je lui ai
dit que j’allais sonder mon
réseau. C’est tout», raconte-t-il.
Concernant les informations sur
Giroud qu’il a transmises à un
journaliste alors qu’il était censé
investiguer pour trouver la fuite,
il explique que dans le
renseignement, «c’est du donnant
donnant: il faut montrer qu’on
peut partager et échanger, mettre
les gens en confiance», note-t-il.
«Tout ce que j’ai fait l’a été dans
l’intérêt de Dominique Giroud»,
assure le détective, rejetant les
accusations de double jeu.
Il ajoute: «Si j’étais si peu discret,
je n’aurais pas accès à autant
d’infos, le Service de
renseignement de la
Confédération ne travaillerait pas
avec moi depuis quatre ans».
ATS
LIGNES À TRÈS HAUTE
TENSION
Le point sur
les procédures
Swissgrid, la société qui gère le
réseau électrique suisse depuis le
début 2013, a présenté la
semaine dernière son rapport
d’activité. On peut y lire que les
travaux ont débuté sur la ligne
Mörel-Ulrichen l’an dernier. Par
contre, le raccordement de la
nouvelle centrale de Nant de
Drance n’a pas commencé parce
que la procédure d’approbation
n’est pas terminée.
En ce qui concerne le projet de
ligne à très haute tension entre
Chamoson et Chippis, la
procédure se poursuit. Swissgrid
indique avoir «remis en
novembre 2013 l’étude
demandée par le Tribunal fédéral
relative à la réduction des
émissions sonores et des pertes
énergétiques. En complément,
elle a répondu aux questions de
l’Office fédéral de l’énergie en
avril 2014». JYG
ECOLE D’ART DU VALAIS
Vingt-cinq étudiants
diplômés
La semaine dernière, l’Ecole
cantonale d’art du Valais sise
à Sierre a remis leurs diplômes
à 25 étudiants.
Huit prix ont été remis. Le prix
Excellence HES-SO a été remis à
Lara Paratte et Mirelle Salame; le
prix BEA Fondation pour jeunes
artistes à Camille Kaiser et Tracy
Lim; le prix de la Ville de Sierre à
Jean Oberson et Katerina Samara,
alors que le prix de l’Edition ECAV
l’a été à Jean Stalé et Eduardo
Cruces.
L’exposition des travaux de
diplômes est visible aux Halles
Usego du 3 au 6 juillet de 14 à
18 h. Une visite guidée est prévue
le dimanche à 15 h. JYG/C
DÉMOGRAPHIE POLITIQUE Face au dynamisme démographique du Bas-Valais, le Haut piétine.
Les conséquences politiques s’annoncent fulgurantes à terme.
Le Haut-Valais va perdre
son importance politique
JEAN-YVES GABBUD
UN PHÉNOMÈNE NATIONAL
Le Haut-Valais pourrait perdre trois sièges au Grand Conseil pour des raisons démographiques dans un proche avenir. En
deux décennies, la population germanophone est passée de 29% à 25% du canton.
L’Atlas du Valais (l’atlas interactif du canton
réalisé par l’Université de Lausanne et l’EPFL
et soutenu par l’Etat du Valais) présente une
analyse de la transformation démographique que vit le Valais: «Entre 2000 et 2010,
une polarité se fait remarquer, entre le HautValais, dont la population stagne, voire décroît, et le Moyen et le Bas-Valais, qui présentent une croissance démographique
fulgurante. Cette dernière est modérée dans
les centres, mais très forte (+36% et davantage) dans les zones périurbaines. Dans le
Haut-Valais, Brigue, Viège et Naters croissent
modérément, mais les communes de montagne voisines décroissent. Globalement,
nous constatons ainsi un double mouvement, d’abord de centralisation (privilégiant
les plus grandes régions urbaines du canton:
Sion-Sierre, Martigny, Monthey) et de périurbanisation à plus petite échelle. La population
semble désirer un accès facile aux centres
urbains sans y habiter directement – un
phénomène observable dans toute la Suisse
et bien connu des géographes.» JYG
Perte politique
En 2000, 28,1% de la population valaisanne vivait dans le Haut-Valais. A la fin
2013, cette proportion est tombée à un
quart.
Cette évolution démographique ne va
pas sans impact politique. Le Haut s’en inquiète, au point que le «Walliser Bote» a
consacré la semaine dernière une page à
un article portant comme titre: «Le HautValais devient de plus en plus petit sur la
carte politique».
Selon les projections du quotidien hautvalaisan, le Haut pourrait perdre d’un
coup trois députés à partir de 2018, lui qui
en a déjà perdu un lors des élections cantonales de 2013.
Un recul récent
Cette perte d’importance démographique du Haut-Valais est un phénomène réViège connaît une progression démographique importante, ce qui n’est pas le cas d’autres
cent. Du moins dans une telle ampleur.
En 1900, 30,9% des Valaisans vivaient régions du Haut. Le district de Conches est le seul du canton à être en recul. SACHA BITTEL/A
dans la partie germanophone du canton.
Un siècle plus tard, ce pourcentage a
reculé pour s’établir à 28,1%. Soit un c’est que sa progression démographique
Depuis le début du millénaire, le Basrecul de 2,8 points en cent ans. Depuis, le est beaucoup plus faible que celle du Valais a connu une progression démographénomène s’est grandement accéléré, Valais francophone. Entre 2000 et 2012, phique impressionnante. En douze ans,
puisque ces treize dernières années, le re- le Valais romand a gagné 44 362 habi- sa population a crû de plus d’un quart
cul s’est élevé à 3,1 points…
tants, le Haut-Valais seulement 4971. (+26,3%), alors que le Centre suivait
Si le Haut-Valais perd en importance, Presque neuf fois moins.
avec 19,6%, pendant que le Haut progres-
sait, mais à un rythme beaucoup plus faible (+6,5%).
La progression démographique annuelle moyenne est de l’ordre d’un demipour cent dans le Haut. Le rythme est
trois fois plus rapide dans le centre
(+1,6%) et quatre fois plus dans le Bas
(+2,2%).
Dit autrement: en moyenne, le Haut
gagne 414 habitants par an et le Valais
romand 3696.
= QUATRE QUESTIONS À...
PHILIPP
MATHIAS
BREGY
DÉPUTÉ ET
PORTE-PAROLE
DU PDC DU
HAUT
Est-ce que le recul démographique cause des soucis aux
politiciens haut-valaisans?
Oui, c’est de plus en plus difficile pour nous. Il y a des risques
qu’à terme le Haut ne représente plus que 20% de la population du canton. Nous serons toujours plus minoritaires. Et
nous n’avons aucune chance de faire changer les choses, à
part faire beaucoup plus de bébés…
Ce phénomène est dû au fait que le Bas-Valais et le Chablais
en particulier attirent beaucoup de citoyens d’autres cantons,
ce que nous ne pouvons pas faire dans le Haut.
Est-ce que le Lötschberg et l’arrivée de l’autoroute dans le
Haut pourraient changer les choses?
Le Lötschberg fait que des Haut-Valaisans restent dans le canton tout en travaillant sur Berne. C’est un avantage. Mais la
différence de salaires qui existe entre le Valais et d’autres
régions de Suisse pèse. Comme nous n’avons pas d’université, les étudiants haut-valaisans qui partent étudier à Berne se
créent un nouveau cercle d’amis, trouvent du travail. Ce n’est
pas facile de les faire revenir en Valais.
Est-ce qu’il serait possible de mettre en place des mesures incitatives dans le Haut, comme celles que met en
place la commune d’Anniviers, avec des aides au logement notamment?
Les finances des communes rendent difficiles de telles mesures. Il faudra chercher des solutions, mais ce ne sera pas facile.
JEAN-MICHEL
CINA
PRÉSIDENT DU
GOUVERNEMENT
VALAISAN
Comment expliquez-vous la différence de
croissance démographique entre le HautValais et le Valais romand?
Le Haut-Valais n’est pas lié à une région ultradynamique comme l’est le Bas-Valais. Berne
est un centre administratif, avec une périphérie active dans le tourisme. Cela n’a rien à voir
avec le Chablais.
Cela peut améliorer la situation. L’autoroute
est un atout, mais ne va pas totalement changer la donne.
Le Lötschberg peut-il corriger cette tendance?
Le Lötschberg permet à quelques pendulaires
de plus de rester dans le Haut-Valais, mais il
n’y a pas beaucoup de nouvelles entreprises
qui sont venues s’établir grâce au Lötschberg.
Est-ce qu’il est possible de changer l’impact politique de cette situation démographique?
Il n’est pas possible de changer les règles. La
répartition des sièges au Grand Conseil doit
refléter le poids démographique des différentes régions. C’est la même chose au Conseil
national où la croissance démographique du
canton permettra au Valais de gagner un
siège en 2015.
Et l’autoroute A9? Est-ce que son arrivée
dans le Haut peut changer la situation?
PROPOS RECUEILLIS
PAR JEAN-YVES GABBUD
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Le processus de la réforme des institutions (R21) est lancé. Qu’est-ce que cela va changer pour le Haut-Valais?
Nous devons regarder les règles que le canton de Berne a mises en place pour protéger sa minorité francophone. En Valais,
nous avons besoin de telles règles pour protéger deux minorités: la minorité germanophone et celle des populations de
montagne.
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Villeneuve fête
ses 800 ans d’histoire.
Retour sur les circonstances de sa création.
Le vent d’opposition
aux éoliennes du
Grand Chavalard
ne retombe pas.
Du zèbre dans
l’assiette du Trappeur
de Mase. Une
première en Valais
La RTS plante le
décor de sa nouvelle
série en terres
valaisannes
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jfa - jh
ARNAQUE Un retraité sédunois se fait détrousser à son propre domicile.
Il avait hébergé et nourri deux femmes rencontrées dans la rue.
Le prix d’un trop bon cœur
«Elles ont agi sans violence, avec
délicatesse et intelligence.» Un
Sédunois de 69 ans porte plainte
à la police après avoir été détroussé de près de 2000 francs par
deux jeunes femmes, d’origine
étrangère. Cet homme à la mobilité fortement réduite les a rencontrées lundi dernier lors de sa
sortie hebdomadaire en ville de
Sion. «J’étais la proie idéale», ironise-t-il, «sur des béquilles et avec
le porte-monnaie plein pour faire
mes achats et mes paiements.»
Un mode opératoire
bien huilé
Les femmes lui réclament de
l’argent pour manger, pour leurs
enfants, pour rembourser des
dettes. Touché, le Sédunois va
leur offrir un repas ainsi que plusieurs centaines de francs. Les
deux parties échangent même
leurs numéros de téléphone. Le
retraité glisse alors son portefeuille dans son veston. Un mou-
un homme qui a du
«cœur.Je suis
Elles m’ont vraiment pris
par la pitié. J’étais la proie idéale,
un homme sur des béquilles
et le portefeuille plein.
LA VICTIME
vement qui n’a pas échappé aux
deux prédatrices. «Elles étaient
évidemment en repérage», s’exclame-t-il, écœuré, «Elles m’ont
ensuite dit qu’elles passeraient
chez moi pour me dire quelque
chose d’important qu’elles ne pouvaient pas divulguer en public.»
C’est ce qui se passe un peu plus
tard dans la journée. Les arnaqueuses jouent alors un véritable
numéro de cinéma, fondant en
larmes, tombant à genoux. «Je
suis un homme qui a du cœur. Elles
m’ont vraiment prise par la pitié».
Elles poussent même le culot jusqu’à l’appeler «papy».
Vol à domicile
Après plusieurs dons de 100 à
300 francs, elles se heurtent finalement à un refus. C’est alors
que prétextant un passage aux
toilettes, l’une d’elles subtilise
1200 francs dans le porte-monnaie de la victime avant de s’en
aller. «Avant de porter plainte, je
leur ai demandé de venir chez moi,
«Une histoire de bac à sable»
Dans son dernier communiqué (voir «Le Nouvelliste»
d’hier) le président de Leytron,
Patrice Martinet, pointe assez
clairement du doigt ses collègues du Conseil. Il indique que
«Jean-Marie Cleusix pour luimême et pour le Conseil d’Etat a
placé une ou plusieurs taupes au
sein de la commune de Leytron et
manifestement au sein du Conseil
communaldeLeytron.» Dit autrement, le président PLR soupçonne l’existence de «taupes»
parmi ses collègues. Le comité
du PDC de Leytron estime que
«les mots du président sont graves
et mettent un climat de suspicion
regrettable au sein de l’administration et du Conseil municipal.»
Comment les conseillers communaux vivent-ils cette situation? La conseillère Claudine
Michellod (PDC) dit bien collaborer avec le président Martinet
et estime pouvoir très bien travailler dans les dicastères où elle
a été nommée.
Le conseiller communal démocrate-chrétien Jean-Luc Denis
indique qu’en séance il «ne s’exprime plus sur cette affaire»,
même si elle arrive régulièrement sur la table du Conseil. Il
en a d’ailleurs informé le président par lettre recommandée
dans laquelle il estime qu’il s’agit
Jean-Marie Cleusix restait
injoignable hier. BITTEL
là «d’une affaire de bac à sable»
dans laquelle les protagonistes
se disputent les râteaux rouges et
bleus…
Il ajoute: «J’ai confiance dans les
deux commissions du Grand
Conseil et dans la justice qui s’occupent de cette affaire. J’attends avec
impatience les résultats de ces enquêtes pour faire toute la lumière.»
Les vœux du conseiller devraient être exaucés rapidement. Le président de la commission de gestion, Narcisse
Crettenand, indique que le rapport sur l’affaire Cleusix devrait
être rendu en septembre. «C’est
en tout cas l’objectif.»
Quant à Jean-Marie Cleusix, il
est resté injoignable hier. JYG
PETIT CERVIN
Tandis qu’une des voleuses distrayait la victime, une seconde en profitait pour lui dérober 1200 francs. JFA
RAPHAËL BORNET
AFFAIRE CLEUSIX
pas forcément pour me rendre l’argent mais au moins pour s’excuser.» Les voleuses n’ont jamais
répondu à cette offre pourtant
généreuse. Le Sédunois a bien
tenté de les joindre sur leur portable, mais en vain.
Porté par son bon cœur et sa
naïveté, la victime tire la leçon
de cette malheureuse aventure:
«Je voulais vraiment prévenir les
personnes âgées de rester prudentes, de ne pas ouvrir leur porte
et leur cœur à n’importe qui.»
L’homme, une épaule cassée et
avec de graves problèmes de santé, reste choqué et un peu intimidé par cet évenement. Même
s’il a voulu s’exprimer, il souhaite
rester anonyme par peur d’éventuelles représailles. «Je ne comprends pas qu’on puisse faire ça à
un homme tranquille comme
moi.» La police cantonale précise que trois cas ressemblants
ont été répertoriés depuis le début de l’année et lance un appel à
la prudence à l’adresse, notamment, des personnes âgées.
Recours contre l’installation
d’un pont suspendu
La Fondation suisse pour la
protection et l’aménagement du
paysage s’oppose au projet de
plate-forme panoramique, comprenant un «skywalk», prévu au
Petit Cervin à Zermatt. Selon
elle, cette zone exige la plus
grande protection possible, par
conséquent la construction proposée par la société Zermatt
Bergbahnen doit être refusée.
Un recours a été adressé à la
commune de Zermatt, a indiqué
vendredi le directeur de la fondation Raimund Rodewald, confirmant une information du
quotidien haut-valaisan «Walliser
Bote».
L’installation prévue culminerait à 3820 mètres d’altitude et le
Zermatt Bergbahnen prévoit en
plus la construction d’un pont
suspendu de 32 mètres le long
de la paroi est du sommet de la
montagne, critique l’organisation.
La longueur du pont nécessiterait de surcroît d’immenses
échafaudages qui dérangeraient
d’un point de vue esthétique,
mais aussi parce qu’ils gêneraient la vue depuis le Petit
Cervin, souligne-t-elle.
La fondation n’est cependant
pas contre la construction d’une
plate-forme panoramique, qui
serait même positive pour le tourisme, précise-t-elle. Les cartes
sont maintenant en mains de la
commune qui devra se prononcer sur le recours.
Pour rappel, le gouvernement
valaisan a homologué un plan
d’affectation de zone du Petit
Cervin en avril dernier qui interdit les constructions et installations au-dessus de 3840 mètres
d’altitude, soit juste sous le sommet de la montagne. Le plan du
Zermatt Bergbahnen respecterait par conséquent ces exigences. JYG
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VOTATIONS FÉDÉRALES
Les positions du PDCVr
Le PDC du Valais romand, par
son conseil de parti, a pris position sur les prochaines votations
fédérales.
«A une courte majorité», il se
prononce en faveur de l’initiative «Stop à la TVA discriminatoire pour la restauration», visant à supprimer la différence
de taux d’imposition entre les
mets pris à l’emporter (2,5%) et
ceux consommés sur place
(8%). Ce changement renforcerait la compétitivité de l’hôtellerie-restauration estime le
PDCVr.
Par contre, le PDCVr refuse
l’initiative pour une caisse mala-
die publique, «parce qu’elle n’aurait aucun effet sur les coûts de la
santé», qu’elle entraînerait une
uniformisation des primes dans
l’ensemble du pays ce qui coûterait cher aux Valaisans et parce
qu’elle menacerait les 1500 emplois liés à l’assurance maladie
que compte le Valais. JYG/C
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WALLIS
Walliser Bote
Samstag, 28. Juni 2014
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Politik | Grenzgänger spielen für die Kantonsfinanzen bloss eine untergeordnete Rolle
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WALLIS | Im Wallis arbeiten rund
3000 Grenzgänger. Deren Präsenz hat Auswirkungen auf
den Walliser Fiskus, was hierzulande bislang jedoch kaum
zum Politikum geworden ist.
FRANCO ARNOLD
Die «Lega dei Ticinesi» stellt sich
quer – was per se keiner Erwähnung
wert ist. Mit ihrem Anliegen, das die
Quellenbesteuerung der italienischen
Grenzgänger betrifft, treffen die
Rechtspopulisten jedoch den Nerv der
Tessiner Bevölkerung. So stemmen
sich die Legisten dagegen, dass ihr
Kanton einen aus ihrer Sicht zu grossen Teil der von den «Frontalieri» erhobenen Quellensteuer an Italien
überweist – immerhin 58,7 Millionen
Franken im vergangenen Jahr.
Auch das Wallis bezahlt jährlich
einen Teil der erhobenen Quellensteuern der italienischen Grenzgänger an
deren Heimat zurück. Zum Politikum
wurde diese Summe in der Dreizehnsternerepublik indessen noch nicht,
obwohl Verhandlungen über eine Anpassung des bilateralen Abkommens
demnächst anstehen.
1,2 Millionen Franken pro Jahr
Das Grenzgängerabkommen zwischen
der Schweiz und Italien stammt aus
dem Jahr 1974 und betrifft die Kantone
Tessin, Graubünden und Wallis. Gemäss dieser Vereinbarung müssen die
drei Kantone 38,8 Prozent des Steuerbetrags der Grenzgänger, der am Arbeitsort erhoben wird, nach Italien
überweisen. Dies wird als Aufwandsentschädigung für die italienischen
Grenzorte gesehen, in denen die «Frontalieri» zu Hause sind.
Verglichen mit den 58,7 Millionen Franken des Tessins zahlt der Kanton Wallis eine äusserst geringe Summe an den italienischen Fiskus. Jährlich sind es gemäss kantonaler Steuerverwaltung eine bis 1,2 Millionen
Franken. Die Gesamtbeiträge für Kantons-, Gemeinde- und direkte Bundessteuer der 1400 italienischen Grenzgänger im Wallis belaufen sich auf
knapp zwei Millionen Franken.
Anpassung im Frühling 2015
Die Tessiner setzen sich bereits seit
Längerem gegen das Abkommen zur
Wehr, da es aus ihrer Sicht die Tieflohnproblematik im Südkanton zusätzlich
verschlimmert. Auch trägt der verhältnismässig hohe Anteil der Quellensteuer, der an Italien abgegeben werden
muss, dazu bei. An Österreich beispielsweise wird bloss ein Prozentsatz von
12,5 Prozent der Quellensteuer über-
wiesen. Bundesrätin Eveline WidmerSchlumpf hat inzwischen reagiert und
der Tessiner Regierung Anfang Mai zugesichert, das bilaterale Abkommen
mit Italien anzupassen. Spätestens im
Frühjahr 2015 sollen gemäss Finanzministerin die Diskussionen um eine Anpassung beendet sein.
Politischer Fokus im Wallis
eher auf Frankreich
Wohl aufgrund der relativ tiefen Summen, die das Wallis alljährlich ins «Bel
Paese» überweisen muss, war dieses
Abkommen für Walliser Politiker
nicht von Belang. Anders sieht es mit
den französischen Grenzgängern aus,
wo das System komplett verschieden
ist. Die französischen Arbeitskräfte
werden in ihrer Heimat – und nicht am
Schweizer Arbeitsort – besteuert. Als
finanziellen Ausgleich erhalten die betroffenen Schweizer Kantone und Gemeinden allerdings 4,5 Prozent des
Bruttolohns der Grenzgänger.
Auf kantonaler sowie nationaler
Ebene wurde bereits mehrmals eine
Änderung oder eine Kündigung des Abkommens mit Frankreich verlangt –
im Wallis zuletzt durch den FDP-Grossrat Philippe Nantermod. In einer Motion aus dem Jahr 2013 forderte er eine
Abkehr vom jetzigen System und die
Einführung der Quellenbesteuerung
der französischen Grenzgänger – wie
dies nur im Kanton Genf der Fall ist.
Einnahmen nehmen zu
Im Jahr 2012 bescherten die französischen «Frontaliers» dem Walliser Fiskus 4,1 Millionen Franken, je etwa zur
Hälfte zugunsten des Kantons und der
Gemeinden. Da die Zahl der Grenzgänger seit 2010 deutlich gestiegen ist,
nahmen auch jene Einnahmen zu. Allerdings würde gemäss Antwort des
Staatsrates auf Nantermods Motion die
Einführung der Quellenbesteuerung
ebenfalls für französische Grenzgänger keinen Sinn machen. Einerseits
würde dies (gemäss Situation 2012) zu
Steuerausfällen von 810 000 Franken
führen, andererseits würde der administrative Aufwand wachsen.
Generell nehmen die Grenzgänger für den Walliser Finanzhaushalt
aber «eine untergeordnete Rolle» ein,
wie Beda Albrecht, Chef der Kantonalen Steuerverwaltung, festhält. Mit der
Situation im Tessin beziehungsweise
in der Waadt und in Genf ist die Lage
hierzulande nicht vergleichbar. Dennoch würde eine Anpassung des Grenzgänger-Abkommens mit Italien Auswirkungen aufs Wallis haben – und die
kämen den kantonalen und den kommunalen Finanzen wohl entgegen.
Viel passiert. Die Zahl der Italiener und Franzosen, die täglich ins Wallis
zur Arbeit pendeln, nimmt stetig zu. (Bild: Zoll in Gondo)
FOTO WB
Nur am Rande betroffen
Die Zahl der ausländischen Grenzgänger, die in der Schweiz ihren Lebensunterhalt verdienen, ist im letzten Jahrzehnt enorm gewachsen. Gemäss Zahlen des Bundesamtes
für Statistik (BfS) waren in der Schweiz im ersten Quartal dieses Jahres rund 282 000
Grenzgänger beschäftigt. In den letzten zehn Jahren nahm die Zahl der «Frontalieri»
kontinuierlich und relativ stark zu. Zum Vergleich: Im ersten Quartal 2004 ist das
BfS noch von 170 000 Personen ausgegangen, die täglich über die Grenze zur Arbeit
kommen.
Im Wallis stieg die Zahl der Grenzgänger vor allem seit 2010 deutlich an. Mit knapp
2900 (Stand März 2014) ist es im Vergleich mit den anderen Südkantonen nicht sehr
stark mit Grenzgängern konfrontiert. In der Waadt sind es 24 700, im Tessin 60 300,
im Kanton Genf 70 800.
WORT UND ANTWORT
Ein himmlischer Teamgeist
Unternehmen legen heute viel Wert darauf, Teams zu
entwickeln. Ganze Abteilungen werden in Team-Schulungen geschickt. Es ist wichtig, dass unterschiedliche Menschentypen in einem Team vereint sind. Auch wenn es gerade deswegen manchmal zu Reibereien und unterschiedlichen Ansichten kommt, ergänzen sich die Arbeitenden und bereichern sich gegenseitig mit Ideen. Eines
muss allerdings stimmen, die Richtung, das gemeinsame
Ziel, der Teamgeist.
An diesem Wochenende feiern wir ein Team, beseelt vom himmlischen Geist, bestehend aus zwei Personen – Petrus und Paulus. Sie haben nie wirklich zusammengearbeitet, was sie als Team verbindet, ist die
Bezeugung des Auferstandenen, die Ergriffenheit für
Jesus Christus.
Da ist Petrus, der Jesus persönlich kannte, der
stimmenführende Zungenfertige der Zwölf, der den
Juden predigt, in bestehenden Strukturen die christli-
che Botschaft verkündet und auf Einheit bedacht ist.
Da ist Paulus, der nach dem Damaskuserlebnis
den Heiden die Frohe Botschaft bringt, Neues und Kreatives wagt, den Zeitgeist, in dem die Menschen lebten, analysiert und da hinein die christliche Botschaft transportiert, der Gemeinden gründet, die zur Geburtsstunde der
Weltkirche wurden.
Unterschiedlicher könnten die beiden nicht sein.
Wie ist es heute in unserer Kirche? Schliessen sich Petrus
und Paulus aus oder brauchen wir beide?
Wir brauchen beides, die ordnende Struktur einer petrinischen Gestalt, die auf die Einheit achtet,
und die paulinische Gestalt, die nicht nur jahrhundertealte Traditionen bewahrt, sondern Gewohntes
hinterfrägt, ungemütliche Themen anspricht, sich
mit neuen wissenschaftlichen Erkenntnissen auseinandersetzt, sich nicht hinter Mauern verschanzt,
sondern zu den Menschen geht, mitten in ihre Nöte
Madeleine Kronig
und Hoffnungen und da hinein die Frohe Botschaft
bringt. Von diesen beiden Gestalten ist die paulinische
durchaus die vorwärtsdrängende, die petrinische eher
die bewahrende. Daher kann es gut sein, dass diese beiden Typen – von wem sie heute auch immer repräsentiert werden – heftig aneinandergeraten, so wie es auch
bei Petrus und Paulus der Fall war, wie es uns der Galaterbrief schildert, um nur ein Beispiel zu nennen.
Petrus und Paulus liessen sich von Christus inspirieren. Diese beiden unterschiedlichen Gestalten teilen
sich einen Feiertag nicht von ungefähr. Christus hat sie
beide gewollt. Bringt dieser Feiertag doch zum Ausdruck, dass wir beides brauchen, das Bewahrende und
das Vorwärtsdrängende – auch heute – auch in unserer
Kirche! In welchem Kompetenzverhältnis zueinander?
4
LE NOUVELLISTE JEUDI 3 JUILLET 2014
xd - ym
Le Valais va
légiférer sur
la prostitution
GRAND ANGLE
Les prostituées chassées
SEXE
Le projet de loi cantonale sur la prostitution prévoit de confiner les salons
érotiques dans les zones industrielles et artisanales.
= EN CHIFFRES
salons, studios
ou logements
privés où se pratique la
prostitution.
90
personnes
s’adonnant
à la prostitution étaient
enregistrées, fin 2013,
dans la base de données
du système d’information
géré par la police
cantonale valaisanne.
Ce qui ne signifie pas
qu’elles se trouvent toutes
actuellement dans notre
canton. «Au cours
des dernières années,
les chiffres continuent
d’augmenter. Par contre,
le nombre de bars de
contact, de studios, de
salons ou d’appartements
dévolus à la prostitution
dans le canton du Valais
n’a pas changé», selon
la police. GB
2797
LÉGISLATION
Les salons ou
studios valaisans abritant des
prostituées ne devraient plus
pouvoir s’implanter dans les
zones d’habitation et commerciales. Et les salons existants
risquent fort de devoir déménager en périphérie des agglomérations. En effet, la dernière
mouture du projet de loi cantonale sur le plus vieux métier
du monde innove en réglementant l’exploitation des salons
sous l’angle de l’aménagement
du territoire et du droit des
constructions. L’objectif est de
faire barrage à l’implantation de
salons dans les zones sensibles.
La prostitution dans des salons
érotiques se verra alors confinée
aux seules zones artisanales et
industrielles.
en zone d’habitation, comme en
zone commerciale. Objectif:
préserver dans les zones d’habitation et commerciale un cadre
de vie sécurisant, pour prévenir
la réputation préjudiciable aux
affaires d’un quartier. Autre
but: combattre les effets indirects dommageables de la présence d’un salon. On pense, bien
entendu, aux appartements voisins d’un salon qui peineraient
à trouver un locataire ou un
acheteur. Et aux commerces
dont le chiffre d’affaires aurait à
souffrir d’un tel voisinage.
Ce qui va changer
Dans les faits, qu’est-ce qui va
changer? Les municipalités auront la possibilité d’interdire
l’implantation de nouveaux salons dans les zones d’habitation,
commerciales et même d’intérêt public (écoles, zones sportives, etc.). Restent les zones industrielles et artisanales, situées
à l’extérieur du centre des agglomérations, avec les hangars et
autres locaux. Quant à la solution des box à la zurichoise, elle
pourrait être autorisée, mais ne
colle pas à la réalité valaisanne,
qui ne connaît pas le phénomène du racolage dans la rue.
Un effet
«
rétroactif de
la loi semble
possible
à certaines
conditions.»
Effet rétroactif
MICHEL PERRIN
CHEF DU SERVICE
JURIDIQUE POUR
LA SÉCURITÉ AU
DÉPARTEMENT
DE L’ENSEIGNEMENT
ET DE LA SÉCURITÉ
Acceptée par le Grand Conseil
en 2011, une motion demandant de réglementer cette activité avait donné naissance à un
projet de loi. La dernière mouture du texte est prête et devrait
être traitée par le Législatif entre septembre et décembre de
cette année encore. Elle réglemente cette activité, tant pour
les travailleuses du sexe que
pour les exploitants des établissements où elles exercent.
Bientôt, un local destiné à l’habitat ne pourra plus être utilisé
Des salons sont déjà installés en zone industrielle ou artisanale, comme ici à Monthey. LE NOUVELLISTE
comme salon de «massage»
sans que les autorités donnent
leur feu vert à une activité commerciale. Une attention particulière sera encore portée aux
conditions de sécurité, de salubrité et d’hygiène.
Calme et réputation
Mais la loi valaisanne va plus
CLIENTS CONTRÔLÉS?
ANTENNE SIDA: LE JEU DE LA PATATE CHAUDE
Avec la nouvelle loi, le contrôle d’identité du client
d’un salon par la police est réglementé. Pas question
de lui demander ses papiers (s’il les a sur lui) uniquement parce qu’il fréquente un établissement érotique. Le contrôle doit se révéler nécessaire par des raisons objectives ou des circonstances particulières.
Exemples: en cas d’infraction commise à proximité
de l’établissement, de ressemblance avec une personne recherchée, de situation confuse donnant à
penser que la prostituée est exploitée, de doute
fondé sur le fait que l’établissement soit une scène
pour le trafic de stupéfiants ou qu’il héberge des
personnes sans titre de séjour. GB
Actuellement, les seuls acteurs socio-sanitaires qui se rendent dans ces milieux
sont les deux Antennes sida valaisannes
à raison de vingt-trois heures mensuelles
et avec le seul mandat de la prévention
des infections sexuellement transmissibles auprès des prostituées. «Qui s’occupent des clients? Personne. Comment
dès lors parler de garantir la sécurité et la
santé publique?»
Selon Johanne Guex, coordinatrice de l’Antenne sida Valais romand, «les volets policier et socio-sanitaire de ce projet vont à
l’encontre l’un de l’autre. L’objectif clair du
loin. Elle réglemente l’exploitation des salons sous l’angle de
l’aménagement du territoire et
du droit des constructions pour
faire barrage à leur implantation
volet sécuritaire est de déplacer le travail
du sexe dans les zones périphériques. Ce
projet de loi menace directement la sécurité des travailleurs (euses) en les repoussant aux abords des villes ou dans les
zones industrielles. Cela les rendra plus
invisibles et donc plus précaires.
Cela ressemble au jeu de la «patate
chaude.»
«Si l’on veut réellement contrôler la prostitution et ses flux migratoires, il faut responsabiliser les différents acteurs de ce
commerce. Responsabiliser les clients ne
veut pas dire les pénaliser, sur le mode
Les salons déjà existants devront-ils déménager? «Un effet
rétroactif de la loi semble possible
à certaines conditions, pour les salons établis depuis moins de cinq
ans», indique Michel Perrin,
chef du service juridique pour la
sécurité au Département de l’enseignement et de la sécurité. Les
salons installés depuis plus longtemps risquent aussi de devoir
déménager s’ils ont été ouverts
dans un appartement sans avoir
demandé un changement d’affectation commerciale. De plus,
avec une telle loi, les autorités
communales disposeront d’un
puissant levier pour chasser les
salons dans les zones sensibles.
De plus, en cas de contestation,
l’intérêt public devrait être prépondérant dans ce genre de dossier sensible. GILLES BERREAU
suédois ou français mais, par exemple, reverser une partie de l’argent gagné pour
un travail de prévention de qualité.»
«Les mesures de prévention sanitaires ne
sont pas définies. Quant au volet social, réorientation professionnelle et hébergement d’urgence, il a été balayé par la commission parlementaire de la sécurité
publique. On ne réglementera pas, encore
moins contrôlera, le travail du sexe sans de
réelles mesures de promotion de la santé et
de responsabilisation de toutes les parties
concernées. Ce projet ne fait que déplacer
quelque chose qui dérange...» GB
Plus de filles
près des
habitations
Le Grand Conseil
se prononcera
cette année
Une prostituée
donne
son avis
Le danger
vient des filles
de passage
5
en périphérie des villes
Une prostituée
critique
la future loi
RACOLAGE
TÉMOIGNAGE
Nella est inscrite au registre du
commerce comme indépendante, paie l’AVS
comme vous et moi, cotise au deuxième pilier et
en a même un troisième. Elle-même prostituée
dans deux villes valaisannes, elle fait travailler avec
elle deux autres filles de joie. A la tête d’une petite
PME, Nella doit même utiliser les services d’un bureau fiduciaire pour sa comptabilité. Talons hauts,
arborant une tenue de ville discrète qui peine à cacher des courbes avantageuses, cette Sud-Américaine bien connue en Valais sous un autre nom,
arrive à notre rendez-vous à bord d’un gros 4x4
à l’intérieur cuir. «Il appartient encore à la banque»,
rigole-t-elle.
La jeune femme qui annonce un âge de 29 ans, auquel un gentleman évitera d’ajouter un lustre, connaît bien le monde de la nuit, car cela fait douze
ans qu’elle exerce le plus vieux métier du monde.
Aussi bien dotée en matière de QI que par dame
Nature, Nella fait montre d’un esprit d’analyse
pointu. Déjà au courant de la préparation d’une loi
sur son métier en Valais, elle ne tarde pas à trouver
la faille, lorsqu’on lui explique le risque d’un déménagement en zone industrielle.
La prostitution de rue, pourtant absente en
Valais, sera aussi réglementée. LDD
Et sur le trottoir
Où se loger?
La prostitution de rue est interdite dans
les endroits et aux moments où elle est de
nature à troubler l’ordre et la tranquillité publics, à entraver la circulation, à engendrer
des nuisances ou à blesser la décence. Les
zones d’habitation, les abords immédiats
des écoles, des lieux de culte, des cimetières et des hôpitaux sont concernés. Mais
aussi les parcs, les places de jeux, les arrêts
de transports publics, les toilettes publiques
et leurs abords immédiats. En outre, la commune peut définir les lieux, heures et modes d’exercice de la prostitution de rue, et
édicter des dispositions pour lutter contre
ses manifestations secondaires fâcheuses.
Mais selon l’Antenne sida du Valais romand,
la prostitution de rue n’existe de toute façon
pas chez nous. GB
Et le verdict tombe: «Non! Je suis opposée à ce que
l’on nous demande de travailler en zone industrielle. Ce
n’est pas une question de sécurité. De ce côté-là, pas de
problème. Ce d’autant plus que la police valaisanne
fait du bon travail, ne profite jamais de la situation,
ce sont des professionnels. Par contre, il est déjà très
difficile de trouver un appartement en ville, imaginez
toutes ces filles devant déménager en périphérie! Vous
ne vous rendez pas compte! J’ai une collègue qui n’arrive pas à trouver un local en ville, imaginez si la loi
passe telle quelle. Cela précariserait encore plus notre
métier. Et enverrait des filles dans la rue.»
Nuisances limitées
«Je paie des impôts, je paie mes cotisations sociales,
et on voudrait me jeter en dehors de la ville? C’est injuste.» Quid des nuisances des salons érotiques
dans les quartiers résidentiels? «Je comprends que
cela puisse poser problème, si les filles ne respectent
pas certaines limites… et le voisinage.» Quelles limites? «Il faut être professionnel. Pour ma part, nos salons sont d’un abord discret. Et nous ne recevons plus
à partir de 22 heures. Si je suis depuis cinq ans dans
le même bâtiment, c’est parce que tout se passe au
mieux.» Aucun problème, vraiment? «J’ai la chance
d’avoir des voisins sympas qui acceptent notre présence», reconnaît-elle tout de même.
Nella travaille dans deux villes valaisannes. Elle estime que le déplacement de sa profession en zone
industrielle est une erreur. LE NOUVELLISTE
RAPPORTS NON PROTÉGÉS: «UNE BOMBE SANITAIRE!»
Mauvais pour le client
Autre argument avancé par la jeune femme: le
business. «Nous n’aurons pas le même genre de clientèle en périphérie. Les hommes préfèrent venir en ville.
Non pas pour des motifs pratiques, mais parce que
c’est bien plus discret de pénétrer dans un immeuble
abritant des appartements, des bureaux et des cabinets médicaux que de parquer devant une halle industrielle isolée. Notre clientèle est composée en majorité
d’hommes mariés de plus de 40 ans. Si Monsieur parque en ville le soir, il peut toujours prétendre être allé
au bistrot. Difficile d’avancer la même excuse avec la
voiture parquée devant une menuiserie fermée à cette
heure-là...»
Quelles solutions les députés du Grand Conseil
devraient-ils coucher sur le papier pour que la future loi cantonale améliore la situation pour les
prostituées en Valais? «Je ne suis pas favorable à une
fermeture des frontières, mais il faut reconnaître que
l’Espace Schengen et l’arrivée de nouveaux pays au
«La nouvelle loi devrait plutôt accentuer les contrôles,
notamment sanitaires, car actuellement cela devient
vraiment n’importe quoi. C’est une véritable bombe à retardement du point de vue de la santé», lâche Nella.
«Avec l’ouverture à l’Europe, la Suisse voit arriver de
nombreuses filles. Et il y a celles qui séjournent trois
mois ici comme simples touristes, sans être déclarées
comme prostituées.»
«Ne payant pas de cotisations sociales, ni d’impôts
comme nous, elles cassent les prix, faisant payer
50 francs un rapport, alors que le prix normal est de
100 francs. Pour celles qui ont travaillé en Espagne, un
billet de 50 francs, c’est la fête, car dans la péninsule,
elles touchaient 40 francs, mais la tenancière en conser-
GB
sein de l’Union européenne ont créé un afflux de filles
qu’il faut mieux contrôler. Ne serait-ce qu’en matière de
règles sanitaires. Par exemple, comme cela se fait
ailleurs, il faut sanctionner les rapports non protégés.
Pour le bien du client, de ses proches, tout comme de la
prostituée elle-même.» GB
vait la moitié.» Pour le client, c’est tout bénef, non?
N’est-ce pas la loi du marché?
«Sauf qu’avec cette concurrence acharnée s’ajoute la
multiplication des rapports non protégés. C’est un phénomène réel. Avec la crise, la clientèle se fait rare et la tentation est grande d’accepter que le client n’utilise pas de
préservatif. Le pire, c’est que la majorité de ces nouvelles venues acceptent des rapports buccaux non protégés.
Or, le risque de contagion existe aussi par cette voie
orale. On ne le répète jamais assez. De plus, des clients
croient que la bonne santé des prostituées est contrôlée
et garantie par l’Etat. Vous rigolez! Comment contrôler
qu’une «touriste» de passage soit clean?»
Certains salons de massage s’installent
parfois dans des lieux pour le moins
incongrus. LE NOUVELLISTE
Walliser Bote
Freitag, 4. Juli 2014
WALLIS
3
Politik | Die erste Garnitur der CVPO steht der Partei für den Kampf um das Ständeratsmandat 2015 nicht zur Verfügung
Viola Amherd und Jean-Michel Cina
zeigen kein Interesse am Stöckli
WALLIS | Die beiden höchsten
CVPO-Amtsträger, Viola
Amherd (Nationalrat) und
Jean-Michel Cina (Staatsrat), verzichten auf eine
Kandidatur für den Ständerat im Jahre 2015.
THOMAS RIEDER
Lange war darüber spekuliert worden – jetzt ist der Schuss draussen:
Weder Viola Amherd (52) noch
Jean Michel Cina (51) hegen die Absicht, sich für die Ständeratswahlen im nächsten Herbst zur Verfügung zu stellen. Beide führen dafür nachvollziehbare Gründe auf.
Amherd will nochmals für den Nationalrat kandidieren, in dem sie
seit Mai 2005 als Nachfolgerin von
Jean-Michel Cina sitzt. Cina, seither in der Walliser Regierung, will
seine dritte Amtsperiode im Walliser Staatsrat bis 2017 zu Ende
führen.
Prägende Figuren
Cina und Amherd haben das
Gesicht der CVPO in den letzten
Jahren als Spitzenrepräsentanten
massgeblich geprägt. Cina im National- und Staatsrat, Amherd als
Briger Stadtpräsidentin und Nationalrätin. Ihr Verzicht eröffnet nun
anderen Anwärtern die Möglichkeit, sich in Position zu bringen.
Damit wird auch so etwas wie eine
personelle Erneuerung eingeleitet. Hätten die beiden Interesse bekundet, wären sie von der Partei
aufgrund ihrer Erfahrung und ihres Leistungsausweises auch gesetzt worden. Lange wurde gar
vermutet, beide würden sich für
die Nachfolge von René Imoberdorf «im Stöckli» interessieren.
Diese interne Zerreissprobe bleibt
der Partei nun erspart. An einer
diese Woche (während der Verlängerung des Fussball-WM-Thrillers
Schweiz - Argentinien) durchgeführten internen Positions-Absprache wurde der beidseitige
Verzicht Parteipräsident Anton
Andenmatten im Beisein von
Grossrats-Fraktionspräsident Beat
Rieder mitgeteilt.
Verteidigung des Mandats
immer schwieriger
Inwieweit die persönliche Lebensund Karriereplanung Amherd wie
Cina veranlasste, im Herbst ihrer
politischen Laufbahn auf einen
(möglichen) Sitz im Ständerat zu
verzichten, ist schwierig einzustu-
fen. Sicherlich dürften sie bei ihrem Entscheid auch reiflich die Erfolgsaussichten, respektive Risiken einer Nicht-Wahl, abgewogen
haben. Denn es ist offensichtlich:
Die beiden Walliser Ständeratssitze weiterhin in der Hand zu behalten, wird für die CVP immer
schwieriger.
Rieder mit Fournier?
Wer neben dem nochmals
kandidierenden
Unterwalliser
Amtsinhaber Jean-René Fournier
aus dem Oberwallis auf das Zweier-Ticket kommt, wird die CVPO
zu gegebener Zeit zu entscheiden
haben. In die natürliche Poleposition rückt nach dem Doppelverzicht anhand der Leistungsausweise und Profile Grossrats-Fraktionschef Beat Rieder. Darauf angesprochen, gibt er sich sehr zurückhaltend. «Ich halte mir alle
Optionen offen», sagt er. «Der Entscheid einer Ständeratskandidatur ist privat wie beruflich sehr
sorgsam abzuwägen.»
Gesetzt ist selbstverständlich niemand. Die Nominierung
des Kandidaten oder der Kandidatin wird laut Parteipräsident
Anton Andenmatten den ordentlichen Weg über die Bezirksparteien gehen. Die endgültige Nominierungsversammlung ist in der Regel im März des Wahljahres terminiert. Interessierte haben also
noch etwas Zeit, sich ihre Anwartschaft zu überlegen.
Chance für neue Leute
Anton Andenmatten bedauert
auf Anfrage, dass sich die beiden
bekanntesten Gesichter der
CVPO nicht für eine StänderatsKandidatur erwärmen konnten.
«Ihr Bekanntheitsgrad wäre für
die Partei im Wahlkampf sicher
ein Vorteil gewesen», sagt er. Er
habe für deren Entscheide, nach
einer lange dauernden Politkarriere nicht wieder etwas Neues
anzufangen, aber auch Verständnis. «So gesehen betrachte ich die
Entwicklung auch als Chance für
neue Leute.» Laut Andenmatten
«haben wir auf kantonaler wie
kommunaler Ebene hervorragende Leute, die dem Anforderungsprofil eines Ständeratsmandates
entsprechen.» An ihrem Bekanntheitsgrad wird noch entsprechend zu arbeiten sein. Das gilt
logischerweise insbesondere im
welschen Kantonsteil.
Bundeshaus. Viola Amherd will im Nationalrat bleiben und
die dort seit 2005 aufgebauten Beziehungen nutzen.
Regierungsgebäude. Jean-Michel Cina zieht die weitere Arbeit im Wallis einem Wechsel ins Bundesparlament vor. FOTOS WB
Die Gründe des Verzichts
Nationalrätin Viola Amherd
«Ich habe mir den Entscheid reiflich
überlegt, zumal das Ständeratsamt sehr interessant ist und mich
verschiedene Seiten zur Kandidatur motiviert haben. Dennoch habe ich mich entschieden, nochmals für den Nationalrat zu kandidieren.
Durch die bisherige Arbeit bin ich in
der Fraktion sowie bei den aussenstehenden Institutionen, Verbänden
und Unternehmen sehr gut und breit
vernetzt. So lässt sich die Arbeit auf
einer soliden Basis weiterführen. Die
erworbenen Kontakte lassen sich
gewinnbringend einsetzen. Ich kann
Vize-Fraktionschefin bleiben und habe dadurch unter anderem auch direkten Zugang zum Büro des Nationalrates. In den Kommissionen lässt
sich meine Erfahrung gut einbringen. Es geht mir hier auch um den
Ruf der Verlässlichkeit. Für die Wei-
terarbeit im Nationalrat bin ich zu
100 Prozent motiviert und voller
Energie. Ein Neustart im Ständerat
wäre dem weniger einträglich.
Als Stadtpräsidentin von Brig-Glis
und als Nationalrätin hatte und habe
ich herausfordernde politische Mandate. Innerhalb der CVPO hat es
zweifellos geeignete Personen, die
an einer Kandidatur für den Ständerat interessiert sind.»
Staatsrat Jean-Michel Cina
«Ich will meinen Wählerauftrag als
Staatsrat voll und ganz wahrnehmen. Viele wichtige Dossiers wie
Energie, Raumplanung, Zweitwohnungen, Tourismusreform, Campus
Valais/Wallis sind auf der Schiene.
Es gilt, sie nach Kräften weiterzubegleiten. Sie sind für das Wallis und
dessen Weiterentwicklung von entscheidender Bedeutung und damit
auch für mich prioritär.
Mein Interesse und aktives Mitgestalten an der nationalen Politik wird
durch diesen Entscheid nicht beeinflusst. Als Präsident der Schweizerischen Konferenz der Kantonsregierungen ist mein Engagement mit der
aktuellen politischen Agenda des
Bundes eng verknüpft. Der KDK-Präsident vertritt die Kantone gegenüber Bund und Bundesparlament.
Die Umsetzung der Masseneinwanderungsinitiative, Finanzausgleich,
Stromabkommen und die Unternehmenssteuerreform sind allesamt
nationale Themen, welche die
Kantone, das Wallis und mich stark
beschäftigen.
Ich bin überzeugt, dass die CVPO
gute Leute hat, die für die kommenden Wahlen bestens gerüstet sind
und uns in Bern gut vertreten werden.
Es gibt nur eine Erneuerung und
Belebung, wenn man Mandate freihält.»
Entsorgung | Gesamtmenge entsorgter Tierkörper im Kanton leicht zugenommen
«Illegal entsorgte Kadaver selten geworden»
WALLIS | 2013 wurden im
Wallis nicht ganz 658
Tonnen Kadaver gesammelt. Obwohl die
Menge entsorgter Tiere
weiter steigt, kommt
es in Einzelfällen immer
noch zu illegalen Entsorgungen, wie jüngst in
Visperterminen.
Anfang Juni informierte die Gemeindeverwaltung von Visperterminen die Bevölkerung, dass
beim Riedbach zum wiederholten Male ein nicht korrekt
entsorgter Tierkadaver auf dem
Gemeindeterritorium vorgefunden worden ist. Bei den Tier-
körpern soll es sich laut vorliegenden Informationen um
Kälber gehandelt haben. Auf
Anfrage bestätigt Gemeindepräsident Rainer Studer, dass solche Vorkommnisse im vergangenen Frühjahr zweimal festgestellt wurden. «Wir gehen
den Fällen nach und werden
den Verursacher zur Rechenschaft ziehen.»
Als Gemeindepräsident
finde er es sehr schade und verurteile derartiges Verhalten.
«Tiere können kostenlos bei der
Tierkadaverstelle abgeliefert
werden. Es kann nicht sein,
dass trotzdem solche rechtswidrigen Verhaltensweisen vor-
kommen.» Die Bevölkerung sei
via Infoblatt der Gemeinde über
die Entsorgung von Tierkadavern informiert worden und die
Tierhalter in der Gemeinde
würden genau wissen, wie bei
Entsorgungen
vorgegangen
werden muss. «Ich schliesse es
daher aus, dass die Kadaver von
einheimischen
Tierhaltern
stammen», betont Studer.
Meldungen
selten geworden
Unsachgemässe Entsorgungen toter Tiere sind laut Amadé Zenzünen von der Oberwalliser Abfallberatung nicht
an der Tagesordnung. «Seit es
die Tierkörpersammelstellen
gibt, sind Meldungen über illegal entsorgte Kadaver selten
geworden», betont er. Auch
wenn mit einer gewissen Dunkelziffer gerechnet werden
müsse, könne man sagen,
«dass das Problem im Oberwallis befriedigend gelöst ist». Bei
Funden illegal entsorgter Kadaver muss gemäss Zenzünen
jeweils die zuständige Gemeinde informiert werden. Diese
macht, insofern möglich, in
der Folge den Verursacher ausfindig, ergreift Sanktionen
und veranlasst die Beseitigung. Wie Zenzünen weiter erklärt, ist die Entsorgung von
Kadavern unabhängig vom Gemeindeverband Oberwallis organisiert. «Die Trägerschaft
wird von den beteiligten Gemeinden gebildet, die auch
jährlich einen Beitrag an den
Betrieb der Sammelstelle leisten.» Aktuell können im Oberwallis Sammelstellen in Reckingen-Gluringen, Brig-Gamsen, Visp, Leuk und St. Niklaus
genutzt werden.
658 Tonnen
entsorgte Tierkörper
Kantonstierarzt Jérôme Barras erklärt auf Anfrage, dass
bei den kantonalen Sammelstellen im Jahr 2013 mit
657 733 Kilogramm insgesamt
leicht mehr Kadaver als in den
Jahren zuvor entsorgt wurden
(2011: 616 089 kg, 2012:
629 272 kg). Angaben zur genauen Anzahl der Tiere kann
die Dienststelle für Verbraucherschutz und Veterinärwesen hingegen nicht machen.
Die gesammelten Kadaver
werden im Anschluss vom
spezialisierten Unternehmen
GZM Extraktionswerk AG aus
Lyss übernommen und unter
anderem zu keimfreiem Tierfett und -mehl verarbeitet, das
als CO2-neutraler Brenn- oder
Treibstoff
zum
Einsatz
pmo
kommt.
VS
HÔPITAL DU VALAIS
Plainte admise
Dans le
cadre d’un
article
paru en
août
dernier et
mettant
en cause
le patron
de la
chirurgie
de l’Hôpital du Valais, «Le
Nouvelliste» aurait dû donner la
parole à Vincent Bettschart,
dans le cadre de deux articles le
mettant gravement en cause en
août 2013.
C’est ce qu’estime le Conseil
suisse de la presse qui admet
ainsi partiellement la plainte
déposée par le chirurgien.
Selon le conseil, un média ne
peut pas s’abstenir de donner la
parole à une personne qui est
l’objet de graves accusations. Que
le quotidien valaisan ait interrogé
les supérieurs du chirurgien et ait
permis à ce dernier de s’exprimer
quelques semaines après la
parution des articles incriminés
ne change pas la donne. Un
média «doit dans tous les cas
appliquer le principe d’audition
en cas de reproches graves»,
rappelle le Conseil suisse de la
presse.
Ce dernier n’admet toutefois que
partiellement la plainte du
chirurgien, estimant que le
journal «a traité correctement des
informations portées à sa
connaissance en tentant de les
vérifier». GB/C
JEAN-MARIE LOVEY,
NOUVEL ÉVÊQUE
Ordonné
le 28 septembre
L’ordination
du nouvel
évêque de
Sion a été
fixée au
dimanche
28 septembre 2014, à
14 h 30, à la
cathédrale
de Sion.
«Un dimanche après-midi... afin
de rassembler le plus grand
nombre!» écrit dans un
communiqué le chancelier
épiscopal Stéphane Vergère.
«Après discussion avec Mgr
Norbert Brunner et le Conseil
épiscopal, Mgr Jean-Marie
Lovey, nommé évêque de Sion
le 8 juillet dernier par le pape
François, a arrêté la date de son
ordination épiscopale», précise la
chancellerie.
C’est en effet lors d’une rencontre
fixée au lendemain de la
nomination du nouvel évêque de
Sion que la date de l’ordination a
été arrêtée, le choix du dimanche
voulant permettre au plus grand
nombre de prendre part à cet
événement diocésain majeur et
festif.
Des précisions seront
communiquées ultérieurement.
A noter que cette ordination sera
donc organisée le jour des
prochaines votations fédérales
qui porteront sur la caisse
publique unique d’assurance
maladie et la TVA pour la
restauration. GB
CHABLAIS
MARTIGNY
Pour éviter
une inondation,
Monthey se dote
d’un bassin
Le verre
s’expose
dans tous
ses états
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SION
SIERRE
La ville
va assainir trois
de ses bâtiments
scolaires cet été
Une opposition
s’est déclarée
contre le projet
de Plantassage
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7
MÉTIER OUBLIÉ L’évolution de la technologie a ses dégâts collatéraux. La LED a rendu le néon
obsolète. Une des dernières personnes à le travailler en Suisse se trouve à Ardon.
Néoniste, une profession
qui brille encore en Valais
où les néonistes ont plus d’importance. C’est une question de culture. Les Suisses n’apprécient sans
doute pas les câbles et les détails
asymétriques.» Certaines devantures de la place du Midi à Sion
RAPHAËL BORNET
«J’exerce un métier méconnu qui
bientôt sera inconnu.» C’est ainsi
qu’Edmond Albasini, néoniste,
définit sa profession. Néoniste?
Un mot que l’on n’entend pas
tous les jours. Il s’agit d’une de
ces professions en voie d’extinction. Le néoniste est un artisan
traditionnel qui réalise des enseignes, panneaux et affichages à
base de néons, ces tubes lumineux qui contiennent le gaz rare
du même nom. Depuis deux ans
le néon est supplanté par la LED,
moins chère, plus rapide à produire. Aujourd’hui le métier atteint un point critique. Il est à
l’agonie. Aux oubliettes donc la
devanture de bar qui clignote et
le léger ronronnement des tubes
lumineux. Rencontre avec
Edmond Albasini, un des derniers en Suisse à résister aux sirènes de la LED.
Lier les néons entre eux pour créer
un message peut s’avérer être un
sacré casse-tête. LE NOUVELLISTE
Pour que le verre ne se rompe pas, le néoniste doit maintenir la pression d’air à l’intérieur lorsqu’il le modèle.
LE NOUVELLISTE
Un secteur s’effondre
Edmond Albasini commence
sa formation en 1968, à une époque plus faste pour le tube lumineux. Il se souvient du néon
comme d’un secteur d’activité
qui comportait de nombreux
corps de métiers. Aujourd’hui la
branche s’effondre. Dans toute la
chaîne de production, les entreprises ferment les unes après les
autres. «Je dois commander mes
tubes à Milan. Tous les autres fournisseurs ont fermé.» Depuis deux
ans la LED fait beaucoup de mal
aux néonistes. La plupart d’entre
eux ont maintenant une activité
hybride quand ils n’ont pas tout
simplement abandonné le néon.
L’évolution de la technologie
supprime de nombreux métiers
traditionnels qui disparaissent à
cause de la méconnaissance du
grand public. «On veut toujours
suivre les modes et faire de l’argent,
s’insurge Edmond Albasini, et on
oublie qu’il y a des artisans locaux
qui font vivre des familles.» Le
sexagénaire estime que seules
des années de relations de confiance dans le métier lui assurent
encore des contrats. Cet indé-
pendant n’imagine pas que quelqu’un puisse prendre sa relève. Il
avait commencé à former une
apprentie qui a changé de voie
par peur d’un manque de débouchés.
Un métier traditionnel
Edmond Albasini nous fait découvrir son atelier. Un univers
de flamme et d’électricité. Les
tubes sont chauffés et modelés.
Ils sont assemblés avec minutie
sous le souffle de l’opérateur. Le
métier est un curieux mélange.
Le néoniste est à la fois souffleur
de verre, électricien et chimiste.
Pour chaque tube, la cellule électrique est insérée manuellement
dans le verre fondu à grand renfort de chalumeau. Les précieux
gaz, néon ou argon, sont ensuite
mis sous pression dans le tube.
La rapidité du travail dépend de
la complexité des motifs ou des
lettres commandées.
L’artisan a accompli de nombreuses choses tout au long de sa
carrière à l’international comme
en Valais. «La France est un pays
témoignent encore de son activité dans notre canton.
Aujourd’hui, il effectue surtout
des réparations sur des enseignes partiellement endommagées. Il reçoit quelques commandes pour des travaux artistiques. «Ils appellent ça artistique»,
ironise Edmond Albasini. «Moi
j’appelle ça juste faire mon travail.» Il faut croire que le néon
possède déjà une aura «vintage»
susceptible d’inspirer les créateurs.
Mais des artistes dépend sûrement le métier oublié. Ce sont
les architectes, les décorateurs
qui vont pouvoir peut-être remettre le néon à la mode.
Certains puristes musicaux ont
bien remis le vinyle au goût du
jour! CENTRE DE REQUÉRANTS Jusqu’ici, les communes étaient placées devant le fait accompli en matière
d’implantation de nouveaux centres. Un avant-projet de loi, actuellement en consultation,
propose une autre approche.
Les communes deviendront des partenaires de l’asile
A l’avenir les communes devront être
consultées lors de l’implantation d’un
centre de requérants d’asile sur leur territoire.
C’est ce que propose un avant-projet de
loi mis en consultation, rédigé après le
dépôt d’une initiative cantonale de l’UDC
sur ce thème.
Initiative UDC acceptée
La conseillère d’Etat Esther WaeberKalbermatten accepte l’initiative de
l’UDC intitulée «Halte au diktat du canton: pour un droit des communes d’être
consultées et associées en matière
d’asile». Pour y répondre, un avant-projet
de «loi sur l’hébergement collectif des
personnes relevant du droit d’asile» a été
rédigé. Il est en consultation jusqu’au
31 août.
Au moment du lancement de l’initiative, le président du comité, le député
Grégory Logean, déclarait: «La mise en
place d’un centre de requérants d’asile dans
une région crée un foyer de désordre et d’insécurité, les autorités locales doivent pouvoir
s’y préparer et, s’il y a dialogue, proposer
d’autres solutions.» La récolte des signatures avait démarré après que des centres
ont été mis en place, sans que les autorités locales ne soient mises au courant.
L’initiative a recueilli 4246 signatures et a
été déposée en septembre 2012.
Dans un courrier adressé aux personnes
et associations consultées, Esther
Waeber-Kalbermatten écrit: «Lorsqu’une
initiative aboutit, le Conseil d’Etat peut proposer son acceptation ou son rejet. Dans le
cas présent, le Département de la santé, des
affaires sociales et de la culture propose au
Conseil d’Etat d’accepter l’initiative.»
Les dispositions
L’avant-projet de loi prévoit que «les autorités de la commune de siège ainsi que celles de la/des commune(s) avoisinante(s)
éventuellement concernée(s) est/sont intégrée(s) à la préparation de l’implantation
d’un centre de requérants d’asile dès la signature de l’acte de vente ou du bail, mais au
minimum trois mois avant l’ouverture.» Il
ajoute: «Le canton s’engage à informer
la/les commune(s) sur les éléments ayant
trait notamment au type de structure, au
concept et à l’organisation de la prise en
charge, aux mesures de sécurité, à la prise en
charge scolaire, etc.» et que «le canton et
la/les commune(s) mettent en place un
groupe de travail qui se réunit avant et après
l’implantation du centre d’hébergement
pour régler les questions et autres difficultés.»
Pas de droit
de veto communal
Par contre, les communes n’auront pas
un droit de refuser l’implantation d’un
centre sur leur territoire. L’avant-projet
de loi prévoit que «toute commune est te-
nue d’accueillir sur son territoire des personnes relevant du droit d’asile». Une répartition proportionnelle des requérants entre
les trois régions constitutionnelles du
canton est également prévue.
Un possible retrait
de l’initiative?
L’avant-projet de loi satisfait-il les initiants démocrates du centre? «Il va dans
le bon sens, déclare Grégory Logean, mais
c’est le minimum que nous puissions accepter.» Ce qui le dérange: les nuances apportées dans le texte du projet de loi,
comme celle qui prévoit que les autorités
cantonales peuvent passer outre l’annonce aux communes dans des cas d’urgence. Un éventuel retrait de l’initiative
ne sera décidé qu’après les débats parlementaires.
Le programme du Grand Conseil prévoit que cette loi soit abordée avant la fin
de cette année. JEAN-YVES GABBUD
WALLIS
Walliser Bote
Mittwoch, 16. Juli 2014
5
Bahn | Eine Motion aus dem Unterwallis fordert die Anbindung von Monthey an die Simplonlinie
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Müssen Schnellzüge in Leuk
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ISSN: 1660-0657
Publikationsorgan CVPO
LEUK | Philippe Nantermod von der Unterwalliser FDP forderte in seiner
Motion, den Bahnhof
Monthey an die Simplonlinie anzubinden. Dadurch drohen die Bahnhöfe St-Maurice und
Leuk als Haltestellen für
Schnellzüge komplett
wegzufallen.
WERNER KODER
Die Simplonlinie dient als Zubringer der Genferseeregion
und von Paris zum Simplontunnel und führt von Vallorbe nach
Domodossola. Im Wallis wird
sie derzeit durchgängig für die
spätere Benutzung von Doppelstockzügen ausgebaut. Dies bedingt auch den Ausbau von vier
Bahntunnels, namentlich des
Gobet-Tunnels in Siders sowie der Eisenbahntunnels in
St-Maurice, Burier und des Raspille-Tunnels.
Reduziertes Angebot
bis 2025
Aufgrund dieser Bauarbeiten
ist auch der Bahnhof Leuk
betroffen und wird ab Fahrplanwechsel im kommenden
Dezember nur noch eingeschränkt bedient. Vor allem
was die Interregio-Züge, also die
Schnellzüge, betrifft. Bisher
hielten pro Stunde zwei Interregio- und zwei Regionalzüge in
Leuk und boten der Bevölkerung eine sehr gute Anbindung
an den öffentlichen Verkehr. Im
Rahmen der Bauarbeiten sind
aber bereits heute einige der
Schnellzüge gestrichen worden. Und ab dem neuen Fahrplan im Dezember wird nur
noch ein Schnellzug pro Stunde
in Leuk haltmachen.
Unverständnis in Leuk
Eigentlich sollte man meinen,
dass dieses reduzierte Schnellzugangebot nur bis Vollendung
der Bauarbeiten aufrechterhalten wird. Dem ist aber nicht so.
Denn nach Vorgaben von FABI,
also von «Finanzierung und Ausbau der Bahninfrastruktur»,
Rückstufung? Im schlimmsten Fall droht Leuk, dass künftig nur noch Regionalzüge halten.
soll das reduzierte Angebot bis
mindestens 2025 beibehalten
werden. Die Ausbauarbeiten an
den vier Tunnels sind dann aber
schon längst fertig. In Leuk hat
man Verständnis für den eingeschränkten Service während
der Bauarbeiten. Aber weshalb
man die Schnellzüge nicht direkt nach deren Vollendung zurückerhält, darüber herrscht
grosses Unverständnis.
Gehen Leuk gar alle
Schnellzüge flöten?
Doch es könnte am Ende alles
noch schlimmer kommen als
bereits befürchtet. Dann nämlich, wenn der Bahnhof Monthey an die Simplonstrecke angegliedert wird, wie dies von
FDP-Grossrat Philippe Nantermod bereits mehrmals gefordert und auch als Motion hinterlegt worden ist. Denn die An-
gliederung von Monthey an die
Simplonstrecke bedingt den
Bau von mehreren Kilometern
Gleisen zwischen Monthey und
Aigle. Durch die verlängerte
Streckenführung muss andernorts an Fahrzeit eingespart werden, damit der ausgeklügelte
und sehr eng gestrickte Fahrplan eingehalten werden kann.
Die Fahrzeit kann auf mehrere
Arten «zurückgeholt» werden:
durch höhere Geschwindigkeit,
Verbesserungen des Trassees
oder – und das ist zu befürchten – durch die Aufhebung der
Schnellzughalte in kleineren
Bahnhöfen. Im Visier stehen
St-Maurice und Leuk.
Die neuen FABI-Planungsmechanismen
Die Befürchtungen in der Region Leuk gehen genau in diese Richtung. Die Entwicklung
FOTO WB
könnte nämlich durchaus darin
gipfeln, dass Leuk sämtliche
Schnellzughalte verliert und
wie Raron, Gampel-Steg, Turtmann und Salgesch nur noch im
Regionalverkehr eingebunden
ist. Denn die Motion von Philippe Nantermod ist im Walliser
Grossen Rat angenommen worden. Wie geht es nun weiter?
Um diese Frage zu beantworten,
muss der Mechanismus der neuen Planungsabläufe im Bahnverkehr beleuchtet werden.
Denn mit der FABI-Ära ändern
sich die bisherigen Planungsabläufe und Zuständigkeiten von
Bund, Kantonen und Bahnunternehmen in der Planung der
künftigen Ausbauten. So liegt
der Lead für die Angebotskonzepte des Regionalverkehrs, in
dem auch die Interregio-Züge
enthalten sind, künftig bei den
Kantonen, für den Güterver-
kehr beim Bundesamt für Verkehr (BAV) und für den Fernverkehr bei BAV und SBB. Federführend für die Angebotskonzepte
des Regionalverkehrs sind die
Kantone, die sich dazu in sechs
Planungsregionen organisiert
haben. Die Planungsregionen
haben bis November dieses Jahres Zeit, ihre Bedürfnisse beim
BAV anzumelden. Es ist anzunehmen, dass die Angliederung
von Monthey in diese Bedürfnisliste des Wallis aufgenommen
wird, angesichts der Tatsache,
dass dieses Vorhaben vom Grossen Rat bereits abgesegnet worden ist. Welche dieser Bedürfnisse schliesslich realisiert werden, dafür ist das Schweizer Parlament zuständig. Bis dahin
wird noch viel Wasser den Rotten hinunterfliessen. Denn die
Ausbauschritte sind auf das Jahr
2030 geplant.
KOLUMNE
Sommerlöcher
Es fühlt sich an wie ein Loch in meinem Hirn. Beim besten Willen und tagelangem Hirnen finde ich kein
Thema für meine Kolumne. Obwohl, das Loch in meinem Hirn ist gar nicht so leer. Hundert Gedanken
kreisen darin, die ich nirgendwo einordnen kann. Das
neue Tourismusgesetz zum Beispiel, im Frühling vom
Walliser Parlament mit einigen Ausnahmen gutgeheissen. Endlich, ist man gewillt zu denken. Aber nein,
man hat wieder einen kleinen Streitpunkt gefunden,
um sich eine parteipolitische Bühne zu verschaffen, um
darauf ein Sommertheater aufzuführen. Es trägt den
Namen «Der begrenzte Tourismus». Regie führen die
Rechten und die Linken gemeinsam, die Hauptrollen besetzen ausgewählte Hoteliers. Man ist sich nur noch
nicht einig, ob das Stück eine Tragödie oder eine Komödie wird. Trotzdem, es tönt spannend, doch ich werde
mir diesen Sommer lieber Don Camillo und seine Herde
zu Gemüte führen. Auch wenn es für Don Camillo und
Peppone kein Happy End geben sollte und sich die zwei
weiter streiten, in diesem Theater gibt es «Pasta della
Nonna» für alle Zuschauer. Das mag ich. Warum denn
in die Ferne schweifen, sieh, das Gute liegt so nah!
Wirklich, warum wälzen sich jedes Sommerwochenende Tausende von Autos durch das Loch im Gott-
hard, begleitet von Staus und Stop and Go. Seit Jahren
verlieren unsere Destinationen zusehends an Gäste.
Gewiss, das Wetter bei uns in den Alpen zeigt sich oft
von der (nass)kalten Schulter. Wer lieber ein bisschen
Hitzeflimmern und Fegefeuer-Ambiente geniesst, fliegt
in die Südtürkei oder in eine andere Mittelmeer-Destination. Wird es trotzdem mal zu heiss, ein Bad im Mittelmeer bringt Kühlung, so für den Moment zumindest.
Nur ungern erinnere ich mich an das Gefühl, als ich
durch einen Schwarm Quallen geschwommen bin. Wie
Gelatine um meine Extremitäten gewickelt fühlte es
sich an, nur viel ekliger. Zwei Tage lang verspürte ich
ein brennendes Jucken an Armen und Beinen, was
mir die Lust auf Mittelmeer doch gehörig dämpfte. Gemäss Aussagen von Biologen sollen sich Quallen wegen
der Klimaerwärmung in den nächsten Jahren stark
vermehren. Toll, das sind doch Chancen für unsere
Bergseen, da stören doch ein paar Kaulquappen nicht.
Da ist schon eher der Schweizer Franken ein Störfaktor.
Ferien in der Schweiz sind nun mal teurer als im
Euro-Raum und können schon Löcher in die Ferienkasse
bohren.
Laut SECO aber versprechen die mittelfristigen
Prognosen für den Sommertourismus gute Aussichten.
Helene Bellwald
[email protected]
Die bereits erwähnte Klimaerwärmung, die Binnennachfrage, die Konjunkturaussichten der Weltwirtschaft und die Stabilisierung der Schuldenkrise in den
Euro-Ländern sollen den Sommertourismus auf den
Wachstumspfad zurückbringen. Nur, reichen ein bis
zwei Prozent Logiernächtesteigerung aus, um unsere
Hotels zu übersömmern? Werden wir genügend Erträge erwirtschaften, um die dringend notwendigen
Investitionen tätigen zu können, um die Qualität zu
sichern und für die eigene Arbeit einen angemessenen
Lohn zu beziehen?
Meine Gedanken überschlagen sich immer wieder.
Ist das mein persönliches Sommerloch? Vielleicht lässt
mein Hirn einfach mal die Seele baumeln und träumt
vom schönen blauen Mittelmeer, von Sonne, Sand und
dem rauschenden Schlag der Wellen? Kann sein, aber
eben, Don Camillo, seine Herde und die «Pasta della
Nonna» erwarten mich. Buon appetito!
Helene Bellwald ist Hotelière a. D.,
jetzt als Hotelcoach tätig
10
WALLIS
Walliser Bote
Samstag, 19. Juli 2014
Berufsschulunterricht
im Oberwallis 2014/2015
Wir haben die schmerzliche Pflicht, Sie vom Hinschied von
In Liebe und Dankbarkeit nehmen wir Abschied von
unserer lieben Mama, Schwiegermama, Oma, Schwester,
Yolanda Wenger
Schuljahr: 18. August 2014 morgens bis 19. Juni 2015 abends
Max Schmid
die man sehr lange getragen hat,
Herbstferien: 17. Oktober 2014 abends
bis 27. Oktober 2014 morgens
Kenntnis zu setzen.
Wir werden dem Verstorbenen ein ehrendes Andenken
bewahren.
St. Josef: 19. März 2015
Osterferien: 27. März 2015 abends bis 13. April 2015 morgens
Baltschieder/Raron, 17. Juli 2014
Auffahrt: 13. Mai 2015 abends bis 18. Mai 2015 morgens
Im Namen des Stadtrates und der Verwaltung haben wir die
schmerzliche Pflicht, Sie vom Hinschied von
Am Sonntag, 20. Juli 2014, ab 17.00 Uhr nehmen wir
Abschied in der Aufbahrungshalle auf dem Friedhof in
Pfingsten: 25. Mai 2015
Fronleichnam: 4. Juni 2015
Prisca und Jean-Claude Salzmann-Lochmatter, Raron
Patenkind, Anverwandte, Freunde und Bekannte
Weihnachtsferien: 19. Dezember 2014 abends
bis 5. Januar 2015 morgens
Winterferien: 13. Februar 2015 abends
bis 23. Februar 2015 morgens
Sie starb nach langer, mit Geduld ertragener Krankheit im
Heim ihrer Tochter Prisca in Raron im Beisein ihrer
Familie.
ihre Geschwister Amanda, Andrea und Claudia
Mariä Empfängnis: 8. Dezember 2014
nahme.
5. April 1946
Wir vermissen dich:
Carmen Lochmatter und Thomas Seiz, Zug
Der Unterricht an der Berufsfachschule Oberwallis richtet sich
im Schuljahr 2014/2015 nach folgendem Plan:
alt Stadtrat
in Kenntnis zu setzen.
Wir werden dem Verstorbenen stets ein ehrendes Andenken
bewahren.
Familie.
STADTGEMEINDE BRIG-GLIS
sein werden.
Der Trauergottesdienst, zu dem Sie herzlich eingeladen
sind, findet am Montag, 21. Juli 2014, um 10.00 Uhr in der
Pfarrkirche von Visp statt.
Traueradresse:
Prisca Salzmann-Lochmatter, Sportplatzweg 1, 3942 Raron
Das Leben ist nicht zu Ende,
nur weil ein Traum nicht in Erfüllung geht.
Es hat nur einen Weg versperrt,
damit man einen anderen sucht.
Der Schulbesuch ist für alle Lernenden ab Eröffnung der
Kurse obligatorisch, auch während der Probezeit.
Ins erste Schuljahr werden Kandidaten aufgenommen, die
einen von der Dienststelle für Berufsbildung genehmigten
Lehrvertrag oder eine Ausbildungsbewilligung vorweisen können. Die gewünschten Lehrverträge müssen vor Schulbeginn
verlangt werden. Lernende, für die noch keine Ausbildungsbewilligung ausgestellt wurde, erhalten von der Schule ein Formular für die provisorische Aufnahme. Dieses Formular muss
von der/vom Lernenden am 1. Schultag ausgefüllt und abgegeben werden.
Neu eintretende Lernende besuchen den Unterricht gemäss
der Veröffentlichung im Amtsblatt; für den ersten Schultag
nehmen sie Schreibmaterial und das letzte Schulzeugnis mit.
Entsprechend Artikel 58 des kantonalen Einführungsgesetzes
zum Bundesgesetz über die Berufsbildung vom 14. Juni 2008 sowie nach Artikel 30 der Ausführungsverordnung vom 9. Februar
2014 werden den Lernenden die Reisekosten zwischen dem Wohnort und dem Ort des berufsbildenden Unterrichts entschädigt.
Weitere Informationen über die Rail-Checks entnehmen Sie
der Internetseite www.railcheck-vs.ch
Wichtig: Lernende des 1. Lehrjahres, die einen Lehrvertrag
besitzen oder für die eine Ausbildungsbewilligung ausgestellt
wurde, dürfen bei der Schuldirektion den Ausweis für
Lernende verlangen. Sie müssen ein Passfoto einreichen und
Name, Vorname, Geburtsdatum, Beruf und Ende der Lehrzeit,
Wohnort, Wohnort der Eltern und Lehrort angeben.
Berufsfachschule Oberwallis – Schuljahr 2014/2015
DANKSAGUNG
beim Abschied von meinem lieben Gatten, unserem
herzensguten Papa, Schwiegerpapa, Grossvaterli,
Schwiegersohn, Bruder, Schwager, Onkel, Neffen, Vetter,
Getti und Anverwandten
LESErBriEF
christlicher Verbundenheit, die wir beim Heimgang und bei
der Beerdigung von unserem lieben Bruder, Schwager,
Onkel, Neffen, Vetter, Getti und Anverwandten
Stephan Jergen
Stefan
Andenmatten-Gruber
26. Juli 1955
erfahren durften, danken wir von Herzen.
In diesen Dank schliessen wir insbesondere mit ein Pfarrer
Abschiedsworte, der Organistin, dem Kirchenchor und der
den Abschiedsworte, den Organisten, den Kirchenchor und
tung des Beerdigungsgottesdienstes.
Ein spezieller Dank gilt dem Arzt Dr. med. Robert Jenewein,
den Verantwortlichen des Aletsch Halbmarathons sowie
allen Hilfsbereiten vor Ort auf der Riederalp, der POST CH
AG Briefzustellregion Oberwallis, Brig-Glis, dem Post-Team
Besonders danken wir seinem Hausarzt Dr. med. Thomas
die Gaben zugunsten der Innenrestaurierung der Pfarrder Aufbahrung.
Einen lieben Dank allen Verwandten, Freunden und Be-
Burgergemeinde.
und Spenden von hl. Messen sowie allen, die am Totengebet
und am Trauergottesdienst teilgenommen haben.
Herzlichen Dank allen Verwandten, Freunden und
Lebens in Liebe, Hilfe und Freundschaft begegnet sind, und
allen, die ihn auf seinem letzten Weg begleitet haben.
Erinnerung bleiben.
Die Trauerfamilie
seines Lebens in Liebe und Freundschaft zugetan waren
und ihm die letzte Ehre erwiesen haben.
Erinnerung bleiben.
www.1815.ch/todesanzeigen
Referendum
gegen den Tourismus
Eine Allianz bestehend aus SP
und SVP und zwei Hoteliervereinen aus dem Rhonetal hat beschlossen, das Referendum gegen das revidierte Tourismusgesetz zu ergreifen. Die Entwicklung unseres Tourismus wird
dabei gar nicht berücksichtigt,
denn es handelt sich nur um ein
erneutes politisches Säbelrasseln und die Hauptleidtragenden sind wieder einmal die Seitentäler und die höher gelegenen Orte. Das vom Grossrat am
8. Mai 2014 klar genehmigte Gesetz gibt den Tourismusregionen verschiedene Werkzeuge,
damit Strukturen und Finanzierungsmodelle geschaffen werden können, welche zu einer optimalen Förderung der touristischen Entwicklung in den einzelnen Regionen führen sollen.
Der Kanton schreibt also nicht
ein für alle gültiges Modell vor,
sondern überlässt es den Gemeinden und Regionen, die für
sie am besten geeignete Organisation zu erarbeiten und
umzusetzen. Die Reglemente
über Strukturen und Finanzierung müssen den Stimmbürgern in den jeweiligen Gemeinden ohnehin zur Genehmigung vorgelegt werden. Wozu braucht es also eine kantonale Abstimmung? Alle betroffenen Eigentümer werden so
oder so nie stimmberechtigt
sein, da die meisten von ihnen
ausserhalb des Kantons oder im
Ausland wohnen. Zudem müssen die Reglemente vom Staatsrat homologiert werden. Überrissene Ansätze von Kurtaxen,
wie sie von gewissen Hotelierkreisen herbeigeredet werden,
könnten so allenfalls unterbunden werden. Ein wichtiger Bestandteil des Gesetzes ist auch
die Schaffung eines kantonalen
Tourismusfonds. Die touristische Infrastruktur entspricht
an vielen Orten im Wallis nicht
mehr den Ansprüchen der
Gäste. Es ist deshalb ein grosser
Investitionsbedarf nötig. Ohne
staatliche Unterstützung ist
dies kaum zu bewältigen. Mit
dem Tourismusfonds wird hier
ein entsprechendes Instrument
geschaffen. Fangen wir doch
jetzt im Tourismus endlich damit an, uns mit denjenigen zu
beschäftigen, auf die es letztendlich ankommt, nämlich mit
den Gästen und nicht mit uns
selbst. Im Interesse einer raschen Einführung der zwingend notwendigen gesetzlichen
Grundlagen für die Weiterentwicklung, Modernisierung und
Finanzierung unserer Tourismusdienstleistungen empfehle
ich allen, das in die Wege geleitete Referendum nicht zu
unterstützen.
Hans Seeberger, Kippel
LE NOUVELLISTE MERCREDI 23 JUILLET 2014
4
Les projets
hospitaliers
avancent
A LA UNE
Nouveaux
scénarios
dans le Haut
Un calendrier
difficile
à tenir
pf - nv
Opération «modernisation»
SANTÉ
Le retard dans la construction de Rennaz aura peu d’impact sur la transformation
amorcée des hôpitaux valaisans. Etat des lieux et échéances.
RAPPEL DES FAITS
Le Conseil d’Etat a rendu public fin janvier ses remèdes pour
moderniser les établissements hospitaliers valaisans. Les
grandes lignes sont claires. Globalement, le canton renonce à
la construction de nouveaux hôpitaux jugés trop chers au profit de la modernisation de l’existant. Toutes les activités opératoires seront concentrées à Sion, le postopératoire, la gériatrie et la réadaptation seront localisés sur Martigny et Sierre.
Dans le Haut-Valais, le gouvernement a opté pour le regroupement de l’activité hospitalière sur un des deux sites actuels de
Viège ou Brigue. Une enveloppe de 400 millions de francs est
prévue pour l’ensemble de ces investissements.
= TROIS QUESTIONS À...
ANDRÉ VERNAY
PRÉSIDENT
DE LA COMMISSION
SANTÉ
DU GRAND CONSEIL
«Faux problème»
Le retard pris dans le début des travaux de l’hôpital
de Rennaz, perçu comme
une concurrence dans le
Valais central, vous arrange-t-il?
Ce retard n’aura aucune incidence sur les patients ou sur le
financement. Il peut arranger le
RSV qui aura l’occasion d’avancer ses projets. Mais je ne comprends pas cette crainte vis-àvis du site Riviera-Chablais. Il
n’y aura ni afflux de patients ni
arrivée massive de médecins
en provenance du RSV. Les sites desservent avant tout des
patients locaux. C’est un faux
problème.
Un 3e site à l’étude dans le
Haut-Valais, en porte-àfaux avec la décision du
Conseil d’Etat de concentrer l’hôpital sur un des
deux sites existants, ça
vous contrarie?
Non. Ça ne me gêne pas que
des gens réfléchissent à un
projet qui permettrait d’aplanir
les conflits locaux entre les sites
de Viège et Brigue. A condition
que le projet entre dans l’enveloppe budgétaire des 100 millions.
Mettre sous toit les projets
de modernisation du RSV
d’ici à fin 2014, est-ce réaliste?
C’est l’objectif. Je doute qu’ils y
arrivent. Le processus sera plus
long que prévu.
RENNAZ Affaires à répétition, démissions, licenciements,
rapports techniques, enquêtes
politiques et cellule de soutien:
la crise – de confiance – au
Réseau Santé Valais (RSV) est
profonde. S’ajoute à ces vents
contraires le retard de douze à
dix-huit mois pris dans les travaux du futur hôpital de Rennaz,
initialement espérés en avril,
dans lequel le canton est partenaire. L’annonce en a été faite il
y a une semaine par le président
du gouvernement vaudois et
ministre de la Santé Pierre-Yves
Maillard.
L’Etat du Valais cautionne 25%
de l’emprunt bancaire (73,3 millions de francs) contracté par
l’Etablissement intercantonal Riviera-Chablais/Vaud-Valais pour
financer la construction de ce
nouvel hôpital devisé à 315 millions de francs.
La planification hospitalière
cantonale étant un tout, le financement, la répartition des
disciplines et les échéances
opérationnelles sont étroitement imbriqués. Un projet
commun au site vaudois et au
RSV est la construction à Martigny d’un bâtiment destiné à la
stérilisation centrale, c’est-à-
Le projet de l’hôpital
de Rennaz prend du retard
dans l’exécution des travaux.
Si des inconnues apparaissent
avec le projet commun
Rennaz/RSV de stérilisation
centrale prévu à Martigny,
les transformations
des structures hospitalières
du Réseau Santé Valais
avancent. DR
Le retard de
«
Rennaz n’a pas
vraiment
d’incidences
sur le RSV.»
SARAH FAVRE
ALTHER
RESPONSABLE
DE LA COORDINATION
DES PROJETS
STRATÉGIQUES À
L’HÔPITAL DU VALAIS
dire au retraitement des dispositifs médicaux et des instruments chirurgicaux, qui desservira l’Hôpital du Valais et
Riviera-Chablais. Son ouverture est prévue à l’automne
2016. Les projets étant proportionnés en fonction des besoins, le contretemps de Rennaz pose-t-il problème à l’Hôpital du Valais? «Pas vraiment»,
explique Sarah Favre Alther,
responsable de la coordination
des projets stratégiques au
RSV. «Différents scénarios sont
envisageables. Nous pouvons acquérir l’ensemble du matériel
prévu sans que toutes les unités
de stérilisation soient utilisées.
Nous avons aussi la possibilité de
monter en puissance en fonction
de la mise en service de Rennaz.
Une chose est sûre: la vétusté du
matériel actuel implique un renouvellement des appareils.»
Et malgré les vents contraires
cités plus haut, l’Hôpital du Valais ne place pas pour autant en
salle d’attente ses propres projets
de modernisation. Qui évoluent
et prendront, parfois du retard...
PASCAL FAUCHÈRE
RÉPARTITION DU FINANCEMENT À PRÉCISER
Si le Centre hospitalier du Haut-Valais dispose de 100 millions de francs, la
répartition des 300 millions alloués aux autres structures ne peut pas être
aujourd’hui communiquée par le RSV. «Les montants sont tributaires des
projets de concours», justifie Sarah Favre Alther, responsable de la coordination des projets. Seule certitude pour les acteurs de la santé: la modernisation globale se fera dans le cadre du budget fixé par le canton. SION
HAUT-VALAIS
Extension et nouveautés
3 options? Etudes
PÔLE SANTÉ Toutes les activités opératoires du
Centre hospitalier du Valais romand (CHVR) seront regroupées à Sion. Un projet que le Conseil d’Etat souhaite réaliser «dans les plus brefs délais», peut-on lire
dans la décision de janvier. Conséquences de ce choix:
lesitedeChampsecverralenombredesallesd’opération
et de lits augmenter. La répartition des plateaux techniques sera complètement revue. Un agrandissement de
l’hôpital est prévu ainsi que la réalisation d’un nouveau
bâtiment pour les soins ambulatoires. A cet effet, un
concours sera lancé au début de l’année prochaine qui
devra intégrer l’extension des structures, la rénovation
de l’existant et l’arrivée de la Haute école spécialisée
(HES). En deux mots le «Pôle Santé». La construction
des nouveaux bâtiments devrait débuter en 2016 pour
s’achever fin 2019, exigence d’exploitation des blocs
opératoires oblige, avec la réorientation des missions
des hôpitaux de Martigny et Sierre vers les suites de
traitement et réadaptation. Quant au chantier destiné à
accueillirlaHES,ildevraitcommenceren2018.L’ouverture des classes pour les quelque 1000 étudiants prévus
est programmée en 2023. Lorsque le Pôle Santé sera
DEUX SITES EN UN Actuellement réparties sur les
deux sites de Viège et Brigue,
les activités hospitalières du
Haut-Valais seront concentrées en un lieu unique. Nouveauté par rapport au mois
de janvier, une 3e option se
dessine avec la recherche
d’un nouveau terrain. Pourtant, le Conseil d’Etat avait
décidé qu’il n’y aurait pas de
nouvel hôpital en Valais.
«Une étude de faisabilité est en
cours, voilà ce que je peux vous
dire», répond sobrement Sarah Favre Alther, responsable de la coordination des
projets. La décision concernant le Haut-Valais devrait
également être communiquée cet automne. PF
entièrementopérationnel,pasmoinsde4500personnes
seront actives sur le site de Champsec.
Mais on n’en est pas là. Le concours qui sera lancé
en 2015 est tributaire du concept médico-soignant
du CHVR qui doit définir précisément les activités
entre les sites de Sion, Martigny et Sierre. Il est actuellement en consultation auprès du Collège des médecins cadres et devra passer le cap du Département de
la santé avant d’être approuvé par le Conseil d’Etat,
vraisemblablement cet automne. Divers chantiers
seront insérés dans ce concept global. A Sion, une
étude sur la présence d’amiante a été réalisée et les travaux effectués. Le renforcement sismique du bâtiment fait également partie des priorités. «Les travaux
seront réalisés en parallèle des rénovations», explique
Sarah Favre Alther, responsable de la coordination
des projets. «Cette solution est privilégiée car elle est
réalisable sans interrompre l’exploitation de l’hôpital.
Les avant-projets sont en cours.» Des concours seront
également lancés pour les cliniques Sainte-Claire,
Saint-Amé et pour le Centre valaisan de pneumologie
à Crans-Montana. PF
MALÉVOZ
PATRIMOINE BÂTI Autre
lieu concerné par la modernisation des structures, Malévoz à Monthey. Le RSV est là
aussi chargé des études détaillées, du concept médical
et d’un projet de concours en
vue de la rénovation des infrastructures.
Une étude de faisabilité est
en cours. «La vision développée est celle qui consiste à conserver le patrimoine bâti du site
et à le compléter, par opposition
à un concept qui visait à raser
pour tout rebâtir», explique
Sarah Favre Alther. «L’idée est
de conserver des espaces verts,
des parcs et de faire venir la ville
sur le site.» Le début des travaux est prévu à l’horizon
2020. PF
3
MARDI 5 AOÛT 2014 LE NOUVELLISTE
À LA UNE
La sanction
pas encore
effective
Volet pénal
à traiter
en une fois
Procédures
fiscales
en cours
jfa - nv
Le fisc
valaisan
s’oppose à la
condamnation
de Giroud
COMMENTAIRE
VINCENT FRAGNIÈRE
RÉDACTEUR EN CHEF
Au Parlement
de jouer!
JUSTICE
Le Service cantonal
des contributions
veut la garantie que toutes
les infractions fiscales de l’encaveur
aient été traitées en une fois
par le Ministère public vaudois.
JULIEN WICKY
Nouveau rebondissement dans
l’affaire Giroud. Le fisc valaisan a
fait opposition à la condamnation de Dominique Giroud à 180
jours-amende à 300 francs avec
sursis de deux ans pour usage de
faux. Le procureur vaudois chargé du dossier Yvan Gillard nous
a donné cette information hier
alors que la sanction aurait dû
prendre effet aujourd’hui. En
l’état, la condamnation de Dominique Giroud n’est donc ni définitive ni effective.
Une seule sanction pénale
Dans un communiqué diffusé
hier en fin de journée, le Service cantonal des contributions
considère que «l’ordonnance ne
traite que des infractions en lien
avec l’impôt fédéral direct» et demande «la garantie que les infractions liées aux impôts cantoPUBLICITÉ
naux et communaux aient bien
été prises en compte».
Derrière cette interrogation, le
SCC juge-t-il la condamnation
de Giroud par la justice vaudoise
trop clémente? On ne nous le dit
pas en ces termes. «La sanction
pénale doit concerner toutes les infractions fiscales», estime Beda
Albrecht, chef du SCC.
Plusieurs millions en jeu
Pour rappel, la justice valaisanne
avait d’abord pris en mains ce volet sur dénonciation de l’Administration fédérale des contributions (AFC) puis l’avait transmis
au Ministère public vaudois.
Selon les dernières révélations,
l’ordonnance pénale contre laquelle le fisc valaisan a fait recours porte effectivement uniquement sur les montants dus
au titre de l’impôt fédéral direct.
Sur les 8,5 millions soustraits
sur les bénéfices de l’entreprise
Selon l’ordonnance pénale, les montants soustraits par Giroud Vins SA entre 2004 et 2009 s’élèveraient
à 8,5 millions de francs. LE NOUVELLISTE
LA COGEST RENDRA SON RAPPORT À L’AUTOMNE
La commission de gestion du Grand Conseil valaisan enquête sur les éventuels
dysfonctionnements de l’administration cantonale dans «l’affaire Giroud».
«Le rapport sera rendu à l’automne mais ne sera pas traité lors de la session
de septembre», indique le président de la COGEST, Narcisse Crettenand. Ayant
la capacité de délier l’administration du secret de fonction, la COGEST donnera-t-elle le montant des amendes? Pourquoi le Service cantonal des contributions n’a-t-il pas dénoncé les faits à la justice? «Ces questions ont été posées»,
relève Narcisse Crettenand. Une source proche de la COGEST nous indique cependant que l’opposition formulée par le fisc valaisan n’est pas vraiment une
surprise puisque «tout le monde pensait que le Ministère public vaudois allait
statuer sur l’ensemble des infractions fiscales». JW
Giroud Vins SA entre 2004 et
2009, l’AFC estime la somme
soustraite à 719 000 francs, indiquait «L’Hebdo» jeudi dernier.
Et de préciser que le rattrapage
fiscal cantonal et communal devrait représenter 3 millions de
francs.
A cela s’ajoute le chiffre de
13 millions de francs articulé par
la RTS, lequel totaliserait les revenus éludés à titre personnel
par Dominique Giroud dont le
porte-parole Marc Comina n’a
pas répondu hier à nos appels.
Procédure d’encaissement
en cours
«Je ne peux pas communiquer
les montants en jeu», poursuit
Beda Albrecht. Ce dernier confirme cependant qu’une procédure pour récupérer les arriérés d’impôts, intérêts et
amendes est actuellement entreprise par le SCC. Et d’ajouter que l’opposition formulée
sur l’ordonnance pénale «n’aura
aucune incidence sur ce processus fiscal».
N’étant pas partie plaignante,
c’est donc un nouvel acteur qui
s’ajoute dans ce dossier. Quelles
incidences cela aura-t-il sur la
procédure? Sous quels délais
l’opposition sera-t-elle traitée?
Cela prendra-t-il la forme d’un
procès public? Le procureur
Yvan Gillard évoque «de nombreuses possibilités».
La Chambre pénale de recours
du Tribunal cantonal vaudois
pourrait se pencher sur cette
question. «Et je ne peux pas me
prononcer sur les délais», conclut
le magistrat. En s’opposant à la décision
du procureur vaudois, l’Etat
du Valais, via son service
des contributions, avoue –
entre les lignes, séparation
des pouvoirs oblige – son
étonnement, pour ne pas
dire plus, face à la clémence
de la sentence.
Ne condamner pénalement
Dominique Giroud que sur
l’impôt fédéral direct pour
une soustraction fiscale portant sur 8,5 millions de
francs concernant l’ensemble des impôts est en effet
incompréhensible pour le
citoyen lambda qui, lui,
paie correctement les siens.
Reste à savoir pourquoi les
agissements frauduleux de
l’encaveur n’ont pas été dénoncés à la justice par le fisc
valaisan et à combien se
montent les amendes fédérales, cantonales et communales cumulées. Tenu par le
secret fiscal, personne ne
peut répondre médiatiquement à cette question. Sauf
la commission de gestion du
Parlement qui peut délivrer
du secret de fonction les
différents protagonistes. Aujourd’hui, elle a même obligation d’apporter des réponses concrètes à ces deux
questions à travers son rapport. Pour le bien de la démocratie valaisanne. 4
LE NOUVELLISTE SAMEDI 6 SEPTEMBRE 2014
Double rentrée
politique
à Sion et à Berne
GRAND ANGLE
Réformes prévues en Valais,
RENTRÉE POLITIQUE
SESSIONS En Suisse et en
Valais, la rentrée politique est
agendée à lundi. Le Grand
Conseil vivra une session animée avec deux gros objets au
programme: la création d’un
fonds de financement sur dix
ans pour le projet de troisième
correction du Rhône (cf. NF
du 26 août) et la réforme des
élections au Conseil d’Etat et
au Grand Conseil. Si les modifications institutionnelles seront automatiquement soumises au peuple, l’UDC valaisanne a déjà promis le lancement d’un référendum si le
projet financier lié à Rhône 3
est accepté vendredi par la majorité des députés. Et ça devrait
être le cas, puisque le PDC,
l’Alliance de gauche, les Verts
et une partie du PLR ont déjà
affirmé leur soutien au projet.
Sur le plan fédéral, le Valais
sera concerné par trois dossiers dont le plus important –
et de loin – est la loi sur la lex
Weber débattue au Conseil
des Etats. Mais le choix d’un
deuxième tube au Gothard et
un montant de 3 millions pour
le projet Chablais Agglo recalé
une première fois par le
Conseil fédéral sont aussi au
menu d’une session fédérale
qui, elle, s’étirera sur trois semaines. En attendant lundi, on
vous propose un tour d’horizon des principaux enjeux.
VINCENT FRAGNIÈRE ET JEAN-YVES
GABBUD
LES POINTS FORTS
INSTITUTIONS:
Réforme de l’élection
au Conseil d’Etat
et au Grand Conseil.
Traitement de
l’initiative «Chaque
voix compte».
FONCTIONNAIRES:
Loi sur les incompatibilités pour les mandats politiques.
Nomination du responsable de la protection des données.
TERRITOIRE:
Fonds de financement pour Rhône 3.
Utilisation des forces
hydrauliques du
Rhône entre Susten
et Chippis.
Dès le 8 septembre, les politiciens valaisans et suisses
d’élection au Grand Conseil et le financement de Rhône
Le Conseil d’Etat
actuel propose
au Parlement
d’augmenter
son nombre de cinq
à sept dès 2017.
SACHA BITTEL
VALAIS RÉFORME DES INSTITUTIONS AU PROGRAMME DE LA SESSION CANTONALE
Cinq ou sept conseillers d’Etat en 2017?
En 2017, combien faut-il de
conseillers d’Etat pour gouverner ce canton? Lundi matin, le
Parlement lancera le débat sur
cette question, mais aussi sur
l’ensemble de la réforme des institutions cantonales. Pourtant
les fronts sont déjà connus. Sur
le nombre d’élus, le gouvernement et la commission institution et familles (par 9 voix contre 4) ainsi que le PDC sont pour
un passage à sept membres. En
face, les groupes parlementaires
UDC, Alliance de gauche et PLR
sont pour le statu quo avec cinq
élus. Pour le Conseil d’Etat, le
passage à sept membres permettrait d’éviter les départements «mammouth» et de renforcer la présidence. Sans faire
une priorité, le PDC suit la
même logique à écouter son
L’élection
«
du Gouvernement reste
le choix d’une
personne.»
DAVID THÉODULOZ
CHEF DU GROUPE PDC
chef de groupe David Théoduloz. «Je pense surtout qu’on
pourrait fortement améliorer notre présence à Berne et renforcer
les contacts avec les autres collectivités publiques du canton.»
Mais cet argument est balayé
par l’aspect financier soulevé
par les autres groupes. «L’Etat
doit faire des économies. Combien coûteront ces conseillers
d’Etat?», s’interrogeait mercredi le chef de groupe PLR
Christophe Claivaz dans la tribune des politiques du «Nouvelliste». «Deux millions avec
l’ensemble des staffs», lui répond David Théoduloz pour
qui la question du coût supplémentaire ne suffit pas pour refuser cette réforme. Charles
Clerc, chef du groupe UDC
Bas, préfère permettre aux conseillers d’Etat de pouvoir choisir leurs collaborateurs plutôt
que d’augmenter leur nombre,
tandis que Gaël Bourgeois, président du PS valaisan, estime
qu’«à cinq le travail et la recherche de consensus est bien plus efficace». Reste le mode de vote.
Le vote
«
est au contraire
toujours un
vote de parti.»
BERNARD REY
DÉPUTÉ PLR
Aujourd’hui, on élit le gouvernement au système majoritaire. Si un élu obtient plus de
50% des voix au 1er tour, il est
élu. Ensuite, au second, c’est
uniquement le nombre de voix
qui détermine le classement.
Là encore, il y a face-à-face entre, d’un côté, le PDC et le gou-
vernement favorable au statu
quo et de l’autre le PLR, l’UDC
et l’AdG qui veulent passer au
système proportionnel. Pour
David Théoduloz, «ce n’est pas
une question de stratégie, mais de
choix populair. L’élection d’un
conseiller d’Etat reste le choix
d’une personne, comme le montrent les dernières élections. Le
score obtenu par Oskar Freysinger ne tient pas à la force de
l’UDC, mais à la personnalité du
candidat.» Pour le député PLR
Bernard Rey, «le vote est au contraire toujours un vote de parti,
puisque le citoyen a le choix entre
des listes qui portent l’entête de
partis qui seront plus correctement représentés avec la proportionnelle.» Lundi matin, les débats seront assurément très
animés. Grand Conseil: une réforme juridiquement obligatoire
En 2017, le système d’élection du Grand Conseil devra aussi être modifié, suite à une
décision du Tribunal fédéral qui considère les
districts trop petits pour permettre une représentativité correcte des partis. Dans le Valais romand, le PDC et l’UDC, tout comme le Conseil
d’Etat, sont favorables à l’introduction d’un système à deux étages, avec six circonscriptions
électorales et des sous-circonscriptions constituées par les districts actuels proposés par le
Conseil d’Etat. Avec cette solution, le citoyen
voterait pour des candidats issus de toutes les
circonscriptions, mais le nombre d’élus serait
garanti pour chaque district.
«Ce système évite d’avoir une centralisation en directiondesvilles.Sil’onsupprimelesdistricts,desvalléesentières risquent de ne plus compter d’élus», argumente
David Théoduloz pour le PDC. Le chef de groupe
UDC Charles Clerc est du même avis. «Je trouve important que le district de Monthey continue à exister et
ne soit pas noyé dans un arrondissement électoral.»
Des arguments qui n’émeuvent pas les libérauxradicaux, comme le dit Bernard Rey, remplaçant
du chef de groupe. «La réalité des élections montre
que ces craintes sont infondées. Dans le district de
Sierre, les représentants des petits villages sont les
mieux élus.» Le PLR veut donc six arrondissements,
sans avoir des districts comme sous-arrondisse-
ments. «Une mobilisation des électeurs d’une région
est préférable à une solution qui donne une garantie et
qui permet à un candidat d’être élu, même s’il a 700
voix de moins qu’un autre.»
Quant à l’Alliance de gauche, elle désire que les
deux solutions soient proposées aux citoyens.
«Nous devons à tout prix arriver avec un nouveau système en 2017», explique son président Gaël Bourgeois. Mais lors du choix, la gauche optera pour la
solution PLR, même si elle a soutenu l’initiative
Chaque voix compte très proche de la proposition
du gouvernement. «A l’époque, on ne pensait pas
qu’une majorité politique se dégagerait pour supprimer les districts. Aujourd’hui, oui.» VS
MONTHEY
MARTIGNY
SION
SIERRE
Bisbille
autour d’une
filière du lait
dans la vallée d’Illiez
Une entreprise
victime
de vandalisme
à répétition
620 élèves
rassemblés
au centre scolaire
du Moréchon
14 millions
de francs
pour une double
halle polyvalente
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7
LE CHIMISTE CANTONAL DÉBOUTÉ
La dénomination «Château Constellation»
pourra être conservée
ÉDUCATION Oskar Freysinger
Le Tribunal fédéral a tranché. Dans un arrêté du 3 septembre, le recours
déposé par le chimiste cantonal valaisan contre l’appellation «Château
Constellation SA» a été rejeté. La nouvelle cave sédunoise, née des
cendres de Giroud Vins pourra donc utiliser la dénomination. «Laquelle
est d’ailleurs enregistrée au registre du commerce», précise la société
dans un communiqué. Charles-Albert Fumeaux, directeur général
de la cave, s’est dit satisfait de cette issue: «Même si nous avons
toujours été confiants, nous sommes vraiment contents. Les pressions
médiatiques ainsi que celles de certaines personnes du milieu viticole
valaisan n’ont pas influencé le Tribunal fédéral qui s’est contenté
de faire respecter la législation.» Pour mémoire, c’est l’appellation
«château» qui causait problème puisque pour bénéficier de cette
dénomination, un vin doit répondre à des critères très stricts comme
le fait d’avoir un bâtiment historique au cœur du domaine. Sauf
que selon le tribunal, il s’agit bien d’une raison sociale et non pas
de l’appellation. DV/C
a présenté hier ses priorités
pour l’école valaisanne.
Du budget
2015
aux
valeurs
de l’école
MESURES D’ÉCONOMIE
Le peuple tranchera le 30 novembre
Oskar Freysinger est contraint de faire
des économies. Il espère toucher
«là où ça fera le moins mal». HOFMANN
FRANCE MASSY
Oskar Freysinger a présenté
hier à la presse sa vision de
l’école valaisanne et son projet
de réformes à mettre en place
d’ici à 2017 en compagnie de
son chef de service Jean-Marie
Cleusix. Dans le contexte budgétaire actuel et en tenant compte
de la forte croissance démographique, l’objectif le plus important est celui de la maîtrise des
coûts.
Le budget 2015 prévoit en effet
une réduction de 2,9 millions
pour l’école. Pourtant, le conseiller d’Etat est serein. «Nous
pouvons déduire 500 000 francs
de contributions communales sousestimées l’an passé. Il reste donc
2,4 millions à trouver. Sur le budget global du service de l’enseignement qui est de 500 millions, ça représente à peine 0,5%. C’est minime. A condition que ce budget
soit accepté par le Parlement et
que le référendum de la FMEP soit
rejeté par le peuple.»
Oskar Freysinger promet donc
de grappiller par-ci par-là, sans
devoir toucher à la qualité de
l’enseignement et sans demander de nouveaux efforts au corps
enseignant. «Nous veillons à toucher là où ça fait le moins mal.
Nous allons juste mettre en place
quelques adaptations mineures.»
Et si le nombre d’enseignants va
baisser de 24 postes, il ne serait
pas question de licenciements,
mais d’allégements d’horaires
en fin de carrière ou de départs
à la retraite qui ne seront pas
remplacés.
Ces mesures auront-elles un
effet sur le nombre d’élèves par
classe? Conscient que la réalité
du terrain ne correspond pas aux
22 élèves réglementaires par
classe, le service de l’Enseigne-
ment est en train de recenser
toutes les classes qui seraient en
surnombre. «D’après les premiers
chiffres, en primaire, il y aurait
12 classes sur 1300 qui dépasseraient ce quota. Nous trouverons
des solutions pour alléger le travail
des enseignants si nécessaire», affirme Jean-Marie Cleusix, chef
du Service de l’enseignement.
Un service qui travaille en
étroite collaboration avec la police cantonale pour mettre en
place un dispositif de sécurité
des écoles. Dans ce domaine,
Oskar Freysinger conteste enfourcher le cheval de bataille de
l’UDC, l’insécurité. «Il faut que
les élèves sachent quoi faire si un
forcené débarque dans une classe.
Nous mettrons en place un protocole en cas de disparition d’enfants
et enfin, nous préparerons les élèves à réagir en cas de séismes.»
Enfin, selon le conseiller
d’Etat, les relations avec la
SPVarl qui représente les enseignants primaires seraient au
= L’AVIS DE
«Rien de neuf sous le soleil.»
JOACHIM
RAUSIS
PRÉSIDENT DE
LA COMMISSION
EFCS
«L’habit de conseiller d’Etat lui sied de mieux en mieux.
Rien de neuf sous le soleil, c’est un catalogue de bonnes intentions. Il n’y a pas de réelle révolution et c’est très bien car
l’école valaisanne fonctionne, la qualité de l’enseignement
est bonne. Il faut certes quelques ajustements mais un vrai
chambardement n’aurait aucun sens. La commission commencera à traiter ce budget le 16 septembre et le 19 septembre on l’étudiera avec Oskar Freysinger et ses chefs de
service pour rendre le rapport fin septembre. Ensuite, le
Parlement fera son travail mais au final, on arrivera sans
doute à trouver un consensus pour la qualité de l’école, le
bien-être des enfants et des enseignants. C’est mon objectif ultime en tant que président de la commission.»
LE GOUVERNEMENT VA FAIRE CAMPAGNE CONTRE
LE RÉFÉRENDUM DE LA FONCTION PUBLIQUE
«La maîtrise des coûts et le peu d’impact sur les conditions de travail des enseignants ne seront possibles que si le peuple refuse le référendum lancé
par la fonction publique contre les mesures d’économies préconisées par le
canton et acceptées par le Grand Conseil», scande Oskar Freysinger prêt à se
lancer dans la campagne. «Il faut rappeler que le référendum porte essentiellement sur 5% de réduction de salaire sur la première année d’engagement et qui ne sera pas répercuté sur les années suivantes. A part ça, on discute sur 3 heures d’éducation physique et de quelques heures de titulariat
qui pourraient être suspendues selon la situation financière. Si le référendum
passe, c’est 40 millions perdus. On va les chercher où? On augmentera les
impôts?» L’objet sera soumis au peuple le 30 novembre prochain. D’ici là, on
nous promet de chauds débats. FM
beau fixe. «La situation a bien
évolué. Nous avons de fréquentes
rencontres et nous nous rendons
régulièrement sur le terrain, nous
soignons les relations.»
Des mesures
pour renforcer le collège
En plus de l’école obligatoire,
le secondaire deuxième degré
fait aussi partie des grands
chantiers avec un constat.
«Depuis 2011, les collèges ont perdu 18 classes alors que les classes
de culture générale ont augmenté
de 16 unités. On est passé de 20%
de collégiens à 17%. Il faut enrayer cette hécatombe.» Pour y
parvenir, certaines règles pourraient être changées comme
l’impossibilité de redoubler une
deuxième fois.
Quant à la formation des enseignants, Oskar Freysinger, tout
en respectant le concordat liant
toutes les HEP, veut développer
plus d’autonomie. «Nous continuerons à favoriser le bilinguisme
et la formation en cours d’emploi,
mais peut-être cette dernière pourra être raccourcie.»
Le référendum lancé par la Fédération des magistrats, des enseignants
et du personnel de l’Etat du Valais contre les mesures ETS1 a récolté
suffisamment de paraphes. Le Conseil d’Etat a constaté son
aboutissement et fixé la date de la votation à savoir le 30 novembre
2014, sous réserve d’un recours. «Ce choix est motivé par le fait que
l’objet soumis à votation est en étroite relation avec les travaux
concernant l’élaboration du budget 2015 et les mesures particulières
relatives à l’application des dispositions concernant le frein aux
dépenses et à l’endettement. Ces objets seront soumis au Grand
Conseil en session de novembre, pour l’entrée en matière, et en
session de décembre pour les lectures et les votes finaux. La fixation
de la votation au 30 novembre 2014 permet au Grand Conseil de
procéder au traitement quant au fond des objets précités, en toute
connaissance de cause et d’arrêter, si nécessaire, des modifications
et des compléments en fonction des résultats de la votation»,
communique l’Etat du Valais. Il ajoute: «En cas d’acceptation par le
peuple du référendum déposé, le Conseil d’Etat, respectivement le
Grand Conseil, seront contraints de compenser à raison de 31 millions
de francs la perte des mesures contenues dans le décret ETS 1 par
d’autres mesures.» DV/C
BUDGET 2015
Selon la FMEP, les nuages demeurent
La Fédération des magistrats, des enseignants et du personnel
de l’Etat du Valais (FMEP) a pris position par rapport au budget 2015
du gouvernement. Sans surprise, elle pointe tout d’abord du doigt le
décret ETS1 qui fait partie intégrante du budget: «Nous combattons
vigoureusement ces économies. Valaisannes et Valaisans diront en
votation populaire s’ils souhaitent une baisse de qualité dans les
domaines de l’école, de la santé et de la sécurité.»
Dans un deuxième temps, la FMEP critique le gel des emplois prévu
dans le budget: «Le Conseil d’Etat a décidé de renoncer à la création
de nouveaux postes au sein de l’Etat. Ce n’est rien d’autre qu’un
«personal stop.» Une mesure malvenue alors que la population
valaisanne a augmenté de 50 000 unités. Pour rappel, le taux
d’administration publique du canton figure parmi les plus bas de
Suisse. La maison «Etat du Valais» est donc très loin de la surcharge.
Pire, l’Exécutif prévoit un blocage des effectifs et de la masse salariale
2015 dans les institutions paraétatiques et subventionnées, comme
par exemple le centre médico-éducatif de la Castalie.»
Enfin, selon la fédération, «ce budget ne prévoit aucune adaptation
au renchérissement, pour peu bien sûr que l’indice des prix à la
consommation soit positif.» En conclusion, la FMEP «appelle à la plus
grande vigilance et à une responsabilisation de chacun pour changer
cette politique inutile et bricolée des «économies à tout prix», qui aura
forcément des impacts très négatifs pour l’ensemble de la population
valaisanne.» DV/C
Redéfinir les valeurs
Enfin, à moyen terme, l’un des
projets du département,déjà discuté lors de l’ancienne législature, est de revoir la loi générale
sur l’école valaisanne, une loi qui
traite des valeurs fondamentales
de celle-ci. «Nous voulons mettre
en évidence les valeurs existantes
de l’école valaisanne, affirmer les
grandes priorités pour chaque degré, donner un cadre pour ce qui
tient de la diversité culturelle et religieuse. Il y a de nombreuses questions qui se posent: symboles religieux, vêtements, cours sur la
sexualité, mixité, piscine, etc.
Selon les communes, on traite différemment ces questions.» VALAIS
La qualité de l’air s’améliore
Le Département des transports, de l’équipement et de
l’environnement (DTEE) a présenté son rapport 2013 sur la protection
de l’air en Valais. «La qualité de l’air s’est sensiblement améliorée
ces 25 dernières années grâce aux mesures prises dans le domaine
des transports, des chauffages et de l’industrie», communique l’Etat
du Valais. Selon le DTEE, cette amélioration est imputable au plan de
dix-huit mesures décidé par le Conseil d’Etat en 2009 afin de lutter
contre les concentrations excessives d’ozone, de dioxyde d’azote et
de particules fines dans l’air valaisan. Les différentes mesures ont
toutes été mises en œuvre à la fin 2013. Le canton souhaite
poursuivre dans cette voie et continuer à sensibiliser et
responsabiliser tous les citoyens. «Un guide à l’intention des
communes avec les mesures de protection de l’air pouvant être
mises en œuvre à leur échelle leur a été distribué», conclut le service
de la protection de l’environnement. DV/C
3
Walliser Bote
Samstag, 6. September 2014
WALLIS
PAS1 | Oskar Freysinger kündigt Abstimmungskampf an. Volk entscheidet definitiv am 30. November über Sparpaket
«Millionen, die schlichtweg nicht
vorhanden sind»
SITTEN | «Die finanzielle Situation
des Staates Wallis ist schwierig»,
schreibt die Regierung. Am 30. November entscheidet der Souverän,
ob die staatsrätliche Lösung (PAS1)
der richtige Weg ist.
Die Kantonsrechnung schloss im Jahr 2013
mit einem Finanzierungsfehlbetrag von
über 80 Millionen Franken, der Fehlbetrag
im laufenden Verwaltungsjahr könnte nahe an die 100-Millionen-Grenze kommen.
Das strukturelle Defizit des Kantons beträgt gemäss des Wirtschaftsforschungsinstituts um die 100 Millionen Franken – wobei die genannten Fehlbeträge noch ausgeklammert sind.
Der Staatsrat hat deshalb im März dieses Jahres ein Dekret über die erste Phase
der Prüfung der Ausgaben und der Strukturen des Staates (kurz: PAS1) vorgelegt, womit jährlich rund 40 Millionen Franken eingespart werden könnten. Der Zentralverband der Magistraten, der Lehrerschaft und
des Personals des Staates Wallis (ZMLP) hat
dagegen das Referendum ergriffen, worüber das Walliser Stimmvolk nun zu befinden hat.
Termin vor Dezember-Session
Gestern hat der Staatsrat die Zahl von 9341
gültigen Unterschriften kommuniziert
und den Abstimmungstermin über das Dekret PAS1 auf den 30. November 2014 festgelegt. Der Urnengang wurde bewusst vor
der Dezember-Session des Grossen Rates,
wo den Abgeordneten das Budget 2015 zur
Schlussabstimmung vorgelegt wird, terminiert. Eine allfällige Ablehnung des Sparpakets PAS1 durch das Stimmvolk hätte nämlich einschneidende, 31 Millionen schwere
Auswirkungen auf den Voranschlag. Mit
der Zeit sollten sich die finanziellen Aus-
wirkungen des gesamten Massnahmenpakets auf rund 40 Millionen Franken belaufen. Würde der Walliser Souverän das Dekret PAS1 bachab schicken, müssten die
fehlenden 31 Millionen demnach anderswo
aufgetrieben beziehungsweise eingespart
werden.
Freysinger und Tornay
in den Abstimmungskampf
Zu dieser Unsicherheit für das Budget 2015
kommen noch zwei weitere hinzu: einerseits der kürzlich kommunizierte Dekretsentwurf betreffend die Anwendung der Bestimmungen über die Ausgaben- und
Schuldenbremse (Abschreibung der Unterfinanzierung über drei statt einem Jahr),
anderseits die neuen Massnahmen zur Ausgleichung des Voranschlages 2015 in der
Höhe von rund 34 Millionen Franken (worin unter anderem eine höhere Automobilsteuer enthalten ist).
Bildungsdirektor Oskar Freysinger
sagte deshalb gestern vor den Medien, dass
er aktiv für die Referendumsgegner in den
Abstimmungskampf ziehe – ebenso wie Finanzdirektor Maurice Tornay. «Im Bildungsdepartement müssten bei der Annahme des Referendums vier bis fünf Millionen
Franken gefunden werden, die schlichtweg
nicht vorhanden sind», gab Freysinger zu
bedenken. Und würde nicht bei den Ausgaben gekürzt, sondern bei Einnahmen angesetzt werden, wäre wohl eine Steuererhöhung der einzige Weg. «Und gehen Sie damit mal zum Parlament», so Freysinger lakonisch – im Wissen der Aussichtslosigkeit
dieses Szenarios. Andere Wege für ein ausgeglichenes Budget würden nur durch einschneidende Kürzungen in mehreren Bereichen gehen, betonte ebenfalls bereits Maurice Tornay bei der Präsentation des Budfa
get-Vorschlags am Montag.
Das Sparpaket PAS1 im Überblick
«Bloss» 3,2 Millionen
betreffen die Lehrerschaft
Obwohl der ZMLP den
grössten Widerstand gegen das
Sparpaket PAS1 leistet, betreffen
die Kürzungen im Unterrichtswesen nur einen Teil der Sparmassnahmen.
SITTEN |
Die erste Phase der Prüfung der Aufgaben
und Strukturen des Staates (PAS1) erfolgte
gemäss Staatsrat mit dem Ziel, finanzielle
Mittel zu beschaffen, insbesondere aufgrund des Defizits in der Rechnung 2013
und der wenig günstigen Aussichten für
das Rechnungsjahr 2014. Diese Vorlage enthält einerseits Massnahmen, die in der Zuständigkeit des Grossen Rates liegen und
im Dekret enthalten sind und andererseits
Massnahmen, die in der Zuständigkeit des
Staatsrates unterliegen.
Der Souverän entscheidet indes bloss
über die Sparmassnahmen, die im Dekret
enthalten sind. Die finanziellen Auswirkungen dieser Massnahmen belaufen sich
auf rund 31 Millionen Franken. Gewisse
Massnahmen werden ihre Wirkung fortschreitend in den Jahren 2016 und 2017
entfalten, womit sich die gesamthaften Einsparungen auf über 40 Millionen Franken
belaufen sollen.
Drei Punkte mit direkten
Auswirkungen für Lehrpersonal
Die hauptsächliche Massnahme im Dekret
betrifft die Einfrierung der verschiedenen
Fonds. Damit könnten rund 23,4 Millionen
Franken eingespart werden. Auswirkungen für das Lehrpersonal, das zu den Initianten des Referendums gehört, belaufen
sich auf rund 3,2 Millionen Franken. Konkret würde dies drei Punkte betreffen:
Urnengang. Am 30. November entscheidet
das Volk über das Sparpaket PAS1. FOTO WB
– Frisch eingestellte Lehrer müssten im
ersten Jahr auf fünf Prozent Lohn
verzichten.
– In der 3. Klasse der Orientierungsschule
würde die Stundentafel von 34 auf 32 Wochenstunden gekürzt (bereits in diesem
Schuljahr umgesetzt)
– Optional hätten Lehrer Anspruch auf
Kürzung der Unterrichtszeit für «Spezialaufgaben». Der ZMLP befürchtet dabei
beispielsweise das Verschwinden von
Klassenlehrerstunden oder Mediation. fa
Dezidiert. Nimmt das Stimmvolk das Referendum am 30. November an, müsse im Bildungsdepartement weiter gekürzt werden, so Staatsrat Oskar Freysinger.
FOTO WB
Bildung | Freysinger aktualisiert Bildungsfahrplan
Die ständige Baustelle
SITTEN | Spardruck und
Bevölkerungswachstum
werden die Dienststelle
für Unterrichtswesen
nicht zur Ruhe kommen
lassen.
Gewissermassen in einer «Tour
d’Horizon» informierten Oskar
Freysinger, Vorsteher des Departements für Bildung und Sicherheit, und Jean-Marie Cleusix, Chef der Dienststelle für
Unterrichtswesen (DU), über
die anstehenden Herausforderungen für das Walliser Bildungswesen. Die wichtigste
Botschaft des Staatsrats, dessen
Departement in den letzten Monaten grosse Sparanstrengungen durchgeführt hat, lautet:
«Es gibt für 2015 keine einschneidenden
Kürzungen.»
Und dies trotz Bevölkerungswachstum. 24 Vollzeitstellen
müssten aufs nächste Schuljahr
hin noch abgebaut werden,
doch könne dies durch Altersentlastungen und Rationalisierungen umgesetzt werden.
Dies lässt die Lehrerschaft, auf deren Buckel ein
Grossteil der Sparmassnahmen
realisiert worden ist, aufatmen.
Freysinger betonte denn auch,
dass es sich bei den Kürzungen
bloss um «Suspendierungen»
gehandelt habe, die allesamt
wieder rückgängig gemacht
werden könnten – sollte es
die Finanzlage des Kantons
erlauben.
«Normales» Einvernehmen mit Verbänden
Freysinger und Cleusix unterstrichen zudem, dass die Zusammenarbeit mit den Lehrerverbänden «normal» funktioniere. Dies war nicht immer so,
vor allem im Unterwallis, wo
zwischen der SPVal (Société Pédagogique Valaisanne) und der
Dienststelle zeitweise nur noch
via Medienmitteilungen kommuniziert worden ist. «Jetzt
treffen wir uns mindestens alle
zwei Monate mit allen Partnern», so Jean-Marie Cleusix.
Damit sei man nahe am «Terrain» und könne bei Problemen
kurzfristig reagieren.
«Die Walliser
Schule ist eine
grosse Baustelle,
aber Schule ist
immer eine
Baustelle»
Staatsrat Oskar Freysinger
Lehrer im Griff, Finanzen
mehr oder weniger im Lot – so
weit, so gut, wenn da nicht
Freysingers Zusatz wäre: «Es
gibt Unbekannte.» Mit diesen
Unbekannten meint der Bildungsdirektor das Referendum (siehe nebenstehender
Text) und das Dekret des Staatsrats, das in der September-Ses-
sion dem Parlament vorgelegt
wird. Sollten die geplanten Einsparungen im Grossen Rat oder
an der Urne Schiffbruch erleiden, könnte bald eine neue
Sparrunde auf die DU zukommen. Und die hätte sicherlich
weitreichendere Konsequenzen für den Unterricht.
Fragezeichen hinter
Schuljahr 2015/2016
Sollte indes alles nach Fahrplan
laufen, könnten die provisorischen Sparmassnahmen, die
für das Schuljahr 2014/2015
wirksam wurden, im darauffolgenden Schuljahr wieder aufgehoben werden. «Teilweise»,
liess sich Dienstchef Cleusix
entlocken, doch seien dies alles
noch nicht definitive Planspiele. Sollte jedoch eine nächste
Sparrunde auf die DU zukommen, «wüsste ich wirklich
nicht, wo ich noch sparen könnte», so Cleusix.
Das Budget der DU bleibt
vorläufig eine Baustelle, wie
auch viele inhaltliche Punkte.
«Die Walliser Schule ist eine
grosse Baustelle», so Freysinger,
«aber Schule ist immer eine
Baustelle.» «Au boulot», würde
fa
der Welsche also sagen.
Demografie und Föderalismus
In seiner «Tour d’Horizon» erläuterte Oskar Freysinger die Aussichten und Ziele der Dienststelle für Unterrichtswesen. Ein
grosses Ziel sei, die Bevölkerungsbewegungen zu antizipieren.
Ein weiterer wichtiger Punkt bestehe darin, die Entscheidungsfreiheit des Kantons Wallis im Schulwesen zu stärken. «Wir wollen den Föderalismus und damit die Vielfalt im Schweizer Schulwesen stärken», so der «Bildungsminister.
Zudem wolle er in der Legislatur die Grundwerte der Walliser
Schule festlegen, bereits geltende Gesetze verbessern, Anstrengungen im Bereich Integration weiterführen, Bürokratie
ausbauen und die PH Wallis stärken – und mit Sicherheit am
Frühfranzösisch festhalten.
VS
MONTHEY
MARTIGNY
SION
SIERRE
Bisbille
autour d’une
filière du lait
dans la vallée d’Illiez
Une entreprise
victime
de vandalisme
à répétition
620 élèves
rassemblés
au centre scolaire
du Moréchon
14 millions
de francs
pour une double
halle polyvalente
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7
LE CHIMISTE CANTONAL DÉBOUTÉ
La dénomination «Château Constellation»
pourra être conservée
ÉDUCATION Oskar Freysinger
Le Tribunal fédéral a tranché. Dans un arrêté du 3 septembre, le recours
déposé par le chimiste cantonal valaisan contre l’appellation «Château
Constellation SA» a été rejeté. La nouvelle cave sédunoise, née des
cendres de Giroud Vins pourra donc utiliser la dénomination. «Laquelle
est d’ailleurs enregistrée au registre du commerce», précise la société
dans un communiqué. Charles-Albert Fumeaux, directeur général
de la cave, s’est dit satisfait de cette issue: «Même si nous avons
toujours été confiants, nous sommes vraiment contents. Les pressions
médiatiques ainsi que celles de certaines personnes du milieu viticole
valaisan n’ont pas influencé le Tribunal fédéral qui s’est contenté
de faire respecter la législation.» Pour mémoire, c’est l’appellation
«château» qui causait problème puisque pour bénéficier de cette
dénomination, un vin doit répondre à des critères très stricts comme
le fait d’avoir un bâtiment historique au cœur du domaine. Sauf
que selon le tribunal, il s’agit bien d’une raison sociale et non pas
de l’appellation. DV/C
a présenté hier ses priorités
pour l’école valaisanne.
Du budget
2015
aux
valeurs
de l’école
MESURES D’ÉCONOMIE
Le peuple tranchera le 30 novembre
Oskar Freysinger est contraint de faire
des économies. Il espère toucher
«là où ça fera le moins mal». HOFMANN
FRANCE MASSY
Oskar Freysinger a présenté
hier à la presse sa vision de
l’école valaisanne et son projet
de réformes à mettre en place
d’ici à 2017 en compagnie de
son chef de service Jean-Marie
Cleusix. Dans le contexte budgétaire actuel et en tenant compte
de la forte croissance démographique, l’objectif le plus important est celui de la maîtrise des
coûts.
Le budget 2015 prévoit en effet
une réduction de 2,9 millions
pour l’école. Pourtant, le conseiller d’Etat est serein. «Nous
pouvons déduire 500 000 francs
de contributions communales sousestimées l’an passé. Il reste donc
2,4 millions à trouver. Sur le budget global du service de l’enseignement qui est de 500 millions, ça représente à peine 0,5%. C’est minime. A condition que ce budget
soit accepté par le Parlement et
que le référendum de la FMEP soit
rejeté par le peuple.»
Oskar Freysinger promet donc
de grappiller par-ci par-là, sans
devoir toucher à la qualité de
l’enseignement et sans demander de nouveaux efforts au corps
enseignant. «Nous veillons à toucher là où ça fait le moins mal.
Nous allons juste mettre en place
quelques adaptations mineures.»
Et si le nombre d’enseignants va
baisser de 24 postes, il ne serait
pas question de licenciements,
mais d’allégements d’horaires
en fin de carrière ou de départs
à la retraite qui ne seront pas
remplacés.
Ces mesures auront-elles un
effet sur le nombre d’élèves par
classe? Conscient que la réalité
du terrain ne correspond pas aux
22 élèves réglementaires par
classe, le service de l’Enseigne-
ment est en train de recenser
toutes les classes qui seraient en
surnombre. «D’après les premiers
chiffres, en primaire, il y aurait
12 classes sur 1300 qui dépasseraient ce quota. Nous trouverons
des solutions pour alléger le travail
des enseignants si nécessaire», affirme Jean-Marie Cleusix, chef
du Service de l’enseignement.
Un service qui travaille en
étroite collaboration avec la police cantonale pour mettre en
place un dispositif de sécurité
des écoles. Dans ce domaine,
Oskar Freysinger conteste enfourcher le cheval de bataille de
l’UDC, l’insécurité. «Il faut que
les élèves sachent quoi faire si un
forcené débarque dans une classe.
Nous mettrons en place un protocole en cas de disparition d’enfants
et enfin, nous préparerons les élèves à réagir en cas de séismes.»
Enfin, selon le conseiller
d’Etat, les relations avec la
SPVarl qui représente les enseignants primaires seraient au
= L’AVIS DE
«Rien de neuf sous le soleil.»
JOACHIM
RAUSIS
PRÉSIDENT DE
LA COMMISSION
EFCS
«L’habit de conseiller d’Etat lui sied de mieux en mieux.
Rien de neuf sous le soleil, c’est un catalogue de bonnes intentions. Il n’y a pas de réelle révolution et c’est très bien car
l’école valaisanne fonctionne, la qualité de l’enseignement
est bonne. Il faut certes quelques ajustements mais un vrai
chambardement n’aurait aucun sens. La commission commencera à traiter ce budget le 16 septembre et le 19 septembre on l’étudiera avec Oskar Freysinger et ses chefs de
service pour rendre le rapport fin septembre. Ensuite, le
Parlement fera son travail mais au final, on arrivera sans
doute à trouver un consensus pour la qualité de l’école, le
bien-être des enfants et des enseignants. C’est mon objectif ultime en tant que président de la commission.»
LE GOUVERNEMENT VA FAIRE CAMPAGNE CONTRE
LE RÉFÉRENDUM DE LA FONCTION PUBLIQUE
«La maîtrise des coûts et le peu d’impact sur les conditions de travail des enseignants ne seront possibles que si le peuple refuse le référendum lancé
par la fonction publique contre les mesures d’économies préconisées par le
canton et acceptées par le Grand Conseil», scande Oskar Freysinger prêt à se
lancer dans la campagne. «Il faut rappeler que le référendum porte essentiellement sur 5% de réduction de salaire sur la première année d’engagement et qui ne sera pas répercuté sur les années suivantes. A part ça, on discute sur 3 heures d’éducation physique et de quelques heures de titulariat
qui pourraient être suspendues selon la situation financière. Si le référendum
passe, c’est 40 millions perdus. On va les chercher où? On augmentera les
impôts?» L’objet sera soumis au peuple le 30 novembre prochain. D’ici là, on
nous promet de chauds débats. FM
beau fixe. «La situation a bien
évolué. Nous avons de fréquentes
rencontres et nous nous rendons
régulièrement sur le terrain, nous
soignons les relations.»
Des mesures
pour renforcer le collège
En plus de l’école obligatoire,
le secondaire deuxième degré
fait aussi partie des grands
chantiers avec un constat.
«Depuis 2011, les collèges ont perdu 18 classes alors que les classes
de culture générale ont augmenté
de 16 unités. On est passé de 20%
de collégiens à 17%. Il faut enrayer cette hécatombe.» Pour y
parvenir, certaines règles pourraient être changées comme
l’impossibilité de redoubler une
deuxième fois.
Quant à la formation des enseignants, Oskar Freysinger, tout
en respectant le concordat liant
toutes les HEP, veut développer
plus d’autonomie. «Nous continuerons à favoriser le bilinguisme
et la formation en cours d’emploi,
mais peut-être cette dernière pourra être raccourcie.»
Le référendum lancé par la Fédération des magistrats, des enseignants
et du personnel de l’Etat du Valais contre les mesures ETS1 a récolté
suffisamment de paraphes. Le Conseil d’Etat a constaté son
aboutissement et fixé la date de la votation à savoir le 30 novembre
2014, sous réserve d’un recours. «Ce choix est motivé par le fait que
l’objet soumis à votation est en étroite relation avec les travaux
concernant l’élaboration du budget 2015 et les mesures particulières
relatives à l’application des dispositions concernant le frein aux
dépenses et à l’endettement. Ces objets seront soumis au Grand
Conseil en session de novembre, pour l’entrée en matière, et en
session de décembre pour les lectures et les votes finaux. La fixation
de la votation au 30 novembre 2014 permet au Grand Conseil de
procéder au traitement quant au fond des objets précités, en toute
connaissance de cause et d’arrêter, si nécessaire, des modifications
et des compléments en fonction des résultats de la votation»,
communique l’Etat du Valais. Il ajoute: «En cas d’acceptation par le
peuple du référendum déposé, le Conseil d’Etat, respectivement le
Grand Conseil, seront contraints de compenser à raison de 31 millions
de francs la perte des mesures contenues dans le décret ETS 1 par
d’autres mesures.» DV/C
BUDGET 2015
Selon la FMEP, les nuages demeurent
La Fédération des magistrats, des enseignants et du personnel
de l’Etat du Valais (FMEP) a pris position par rapport au budget 2015
du gouvernement. Sans surprise, elle pointe tout d’abord du doigt le
décret ETS1 qui fait partie intégrante du budget: «Nous combattons
vigoureusement ces économies. Valaisannes et Valaisans diront en
votation populaire s’ils souhaitent une baisse de qualité dans les
domaines de l’école, de la santé et de la sécurité.»
Dans un deuxième temps, la FMEP critique le gel des emplois prévu
dans le budget: «Le Conseil d’Etat a décidé de renoncer à la création
de nouveaux postes au sein de l’Etat. Ce n’est rien d’autre qu’un
«personal stop.» Une mesure malvenue alors que la population
valaisanne a augmenté de 50 000 unités. Pour rappel, le taux
d’administration publique du canton figure parmi les plus bas de
Suisse. La maison «Etat du Valais» est donc très loin de la surcharge.
Pire, l’Exécutif prévoit un blocage des effectifs et de la masse salariale
2015 dans les institutions paraétatiques et subventionnées, comme
par exemple le centre médico-éducatif de la Castalie.»
Enfin, selon la fédération, «ce budget ne prévoit aucune adaptation
au renchérissement, pour peu bien sûr que l’indice des prix à la
consommation soit positif.» En conclusion, la FMEP «appelle à la plus
grande vigilance et à une responsabilisation de chacun pour changer
cette politique inutile et bricolée des «économies à tout prix», qui aura
forcément des impacts très négatifs pour l’ensemble de la population
valaisanne.» DV/C
Redéfinir les valeurs
Enfin, à moyen terme, l’un des
projets du département,déjà discuté lors de l’ancienne législature, est de revoir la loi générale
sur l’école valaisanne, une loi qui
traite des valeurs fondamentales
de celle-ci. «Nous voulons mettre
en évidence les valeurs existantes
de l’école valaisanne, affirmer les
grandes priorités pour chaque degré, donner un cadre pour ce qui
tient de la diversité culturelle et religieuse. Il y a de nombreuses questions qui se posent: symboles religieux, vêtements, cours sur la
sexualité, mixité, piscine, etc.
Selon les communes, on traite différemment ces questions.» VALAIS
La qualité de l’air s’améliore
Le Département des transports, de l’équipement et de
l’environnement (DTEE) a présenté son rapport 2013 sur la protection
de l’air en Valais. «La qualité de l’air s’est sensiblement améliorée
ces 25 dernières années grâce aux mesures prises dans le domaine
des transports, des chauffages et de l’industrie», communique l’Etat
du Valais. Selon le DTEE, cette amélioration est imputable au plan de
dix-huit mesures décidé par le Conseil d’Etat en 2009 afin de lutter
contre les concentrations excessives d’ozone, de dioxyde d’azote et
de particules fines dans l’air valaisan. Les différentes mesures ont
toutes été mises en œuvre à la fin 2013. Le canton souhaite
poursuivre dans cette voie et continuer à sensibiliser et
responsabiliser tous les citoyens. «Un guide à l’intention des
communes avec les mesures de protection de l’air pouvant être
mises en œuvre à leur échelle leur a été distribué», conclut le service
de la protection de l’environnement. DV/C
3
LUNDI 11 AOÛT 2014 LE NOUVELLISTE
ZOOM
Double
procédure
du fisc valaisan
Les présidents
de parti vont
s’exprimer
Une
dénonciation
de dernière
minute
Le fisc valaisan veut éviter
le scénario catastrophe, celui qui
verrait la soustraction fiscale de
Dominique Giroud non jugée pour
l’aspect cantonal et communal.
MAMIN/A
POLITIQUE
LES PRÉSIDENTS
DE PARTI VONT
S’EXPRIMER
AFFAIRE GIROUD
Le fisc
valaisan
joue sur deux tableaux pour que les
soustractions fiscales de Dominique Giroud
sur le plan cantonal et communal soient
jugées. Après l’opposition au ministère
vaudois, il dénonce l’encaveur
au Ministère public valaisan.
Je confirme
«
avoir été
surpris par
l’ordonnance
vaudoise.»
BEDA ALBRECHT
CHEF DU SERVICE
CANTONAL DES
CONTRIBUTIONS
JUSTICE
Le procureur du Ministère
public valaisan Nicolas Dubuis le confirme.
Il a bien reçu une dénonciation du fisc valaisan concernant Dominique Giroud pour
faux et usage de faux en matière d’impôts
cantonaux et communaux comme l’a annoncé hier «Le Matin Dimanche». «Nous
avons conscience que notre opposition à la
condamnation de Dominique Giroud par la
justice vaudoise peut être jugée irrecevable.
Nous avons donc entrepris toutes les démarches pour que les impôts soustraits au niveau
cantonal et communal soient traités», expliqueBedaAlbrecht,chefduServicedescontributions.
Seul problème, si la justice vaudoise juge
irrecevable l’opposition du fisc valaisan,
l’ordonnance pénale qui a condamné
Dominique Giroud pour faux dans les titres
à 180 jours-amende avec sursis entrera en
force. Et, comme l’on ne peut pas juger
deux fois le même cas, cela limitera forcément le champ d’action du Ministère
public valaisan dans le traitement de la
dénonciation fiscale concernant la soustraction aux impôts cantonaux et communaux. Notamment au niveau de la portée
Pétition
pour une CEP
lancée
dufauxdanslestitres.Eneffet,leprocureur
vaudois Yvan Gillard a condamné
Dominique Giroud pour faux dans les titres
«dans le but de commettre une soustraction
d’impôt» et non pas pour faux dans les titres
ordinaires qui impliqueraient d’autres utilisations de ces documents et pour lesquels
une peine plus lourde est prescrite.
Un changement de for juridique qui
pose problème?
Reste à comprendre pourquoi le Service
valaisan des contributions n’a pas dénoncé,
en même temps que l’administration fiscale fédérale, le cas Giroud pour s’assurer
du traitement de l’ensemble du dossier.
«Nous avons étroitement collaboré avec l’administration fédérale. Pour nous, c’est clair,
dès que l’AFC dénonce un contribuable pour
usage de faux, la justice pénale doit traiter de
l’ensemble du dossier. Cela se passe toujours
ainsi même si ça ne concerne que un ou deux
cas par année», poursuit Beda Albrecht.
Sauf que, dans le cas précis, le for juridique
a changé de lieu avec le Ministère public
valaisan qui a remis le dossier à son homologue vaudois déjà chargé d’un autre dos-
sier concernant Dominique Giroud, celui
du Saint-Saphorin.
Et, selon «Le Matin Dimanche», une
source proche du dossier explique que le
procureur Yvan Gillard a estimé que son
instruction ne devait porter que sur les
faits qui avaient été dénoncés à la justice, à
savoir l’usage de faux en matière d’impôt
fédéral direct.
«Je confirme avoir été surpris par l’ordonnance vaudoise», avoue Beda Albrecht qui
ne reconnaît pas avoir commis une erreur
et qui ne doute pas que l’aspect communal
et cantonal de la soustraction fiscale de
Dominique Giroud soit également jugé.
«Le procureur vaudois peut revoir son jugement. Ou alors s’il classe le dossier, la justice
valaisanne pourra le faire.»
Une justice valaisanne qui, pour l’instant,
refuse de s’exprimer sur cette double procédure en cours. Mais une justice qui devra
surtout éviter un scénario impensable
mais aujourd’hui théoriquement possible:
celui de voir Dominique Giroud ne pas
être jugé pour sa soustraction fiscale sur le
plan cantonal et communal.
VINCENT FRAGNIÈRE
En fin de semaine dernière, «Le
Nouvelliste» a contacté les
présidents de parti du Valais
romand présents au Grand
Conseil (PDC, PRL, UDC, AdG,
Les Verts) pour leur demander
de prendre position sur
plusieurs volets concernant le
développement de l’affaire
Giroud depuis le début de l’été.
En effet, durant cette période,
aucun parti n’a pris une
position officielle sur
l’ensemble des procédures qui
ont eu lieu et sur leur
implication politique. Tous ont
accepté la démarche et un
dossier sera donc consacré à
l’aspect politique de l’affaire
Giroud dans une prochaine
édition.
PÉTITION LANCÉE
Le PDC l’avait demandé officiellement via le Parlement il y a plusieurs mois. Une initiative citoyenne
lancée sur la toile et relayée par le
blog L’1dex relance, sous forme de
pétition, l’idée d’une commission
d’enquête parlementaire «qui aura
la charge d’investiguer sur les manquements et dysfonctionnements
qui ont jalonné le parcours pour le
moins tortueux de ce dossier».
Si le Grand Conseil a décidé d’attendre les conclusions de la commission de gestion sur cette affaire
avant de se prononcer sur cette CEP,
ils étaient hier soir 104 citoyens à
avoir signé la pétition. VF
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LE NOUVELLISTE MARDI 11 AOÛT 2014
GRAND ANGLE
UN ÉTÉ
MOUVEMENTÉ
Le feuilleton estival vu
AFFAIRES GIROUD
Avant
la rentrée
de la semaine prochaine, les présidents
des partis du Valais romand présents au
Grand Conseil donnent leur position sur les
rebondissements des dossiers Giroud.
ANALYSE
Entre le 12 juin et le
10 août, les affaires Giroud ont représenté l’un des feuilletons de l’actualité
valaisanne. Durant cette période, aucun parti cantonal n’a pris une position
complète sur ce dossier très médiatique. Pour «Le Nouvelliste», les présidents romands des partis qui siègent
au Parlement valaisan ont accepté
d’évoquer les volets juridique, politique
et médiatique des affaires Giroud.
Synthèse en dix points.
DERNIÈRE MINUTE
L’Etat communique
L’ASPECT JURIDIQUE
Hier matin, l’Etat du Valais a décidé de communiquer au sujet
des affaires Giroud. Il a rappelé que sur le plan fiscal, après avoir en
2010 demandé à l’Administration fédérale des contributions de
diligenter une enquête à l’encontre de Dominique Giroud et de ses
sociétés, le Service cantonal des contributions a fait le nécessaire pour
que les bordereaux des impôts fédéral direct, cantonal et communal soient
notifiés. Il a également prononcé des amendes fiscales. «Le service ne
peut pas dévoiler les montants notifiés car il est tenu, dans cette affaire,
au secret fiscal.» Sur le plan pénal, le communiqué rappelle que,
VINCENT FRAGNIÈRE - PASCAL FAUCHÈRE
«pour défendre au mieux ses intérêts», le service des contributions
a fait opposition à l’encontre de l’ordonnance de la justice vaudoise
tout en dénonçant de manière préventive Dominique Giroud
éventuelle dérogation à ce prinau Ministère public valaisan. Reste que la seule personne
... sur la condamnation
cipe non négociable pour le PLR
de contact dans ce dossier pour la presse, n’est pas l’un
pénale de la justice
des cinq membres du gouvernement, mais Beda
de l’équité fiscale».
vaudoise.
Albrecht, le chef du Service cantonal
Si les Verts – qui ont demandé à ce
Si le PDC, les socialistes et les chrétiens
des contributions.
que les critères servant à la fixation de
sociaux évoquent la séparation des
Pour
l’amende et le taux d’intérêt applicable
pouvoirs pour ne pas prendre position,
le reste,
aux montants soustraits au fisc soient
deux partis – l’UDC et les Verts – osent
la sévérité est de rigueur. Le PLR se dit
connus – et le PCS sont clairement favola comparaison avec les infractions liées
«effaré par le dilettantisme du fisc valairables à une «transparence complète»,
au code de la route. «Les bienfaits de Via
san». Cette entrée sur scène est jugée
le PS estime que «le chiffre n’est pas
Secura ne lui auraient-ils pas valu une
tardive par les Verts qui parlent plutôt
essentiel en soi, ce qui compte
sanction plus sévère?» se demande
de séance de rattrapage. «Comment être
c’est que l’argent dû, les intérêts et une
l’UDC, tandis que les Verts se disent
sûr qu’il n’y a pas eu dans cette affaire
amende très salée soient encaissés à tous
choqués par la clémence du jugement.
une intervention politique en faveur de
les échelons, Confédération, canton,
A titre privé, le président du PLR Xavier
M. Giroud?» s’interroge Jean-Pascal
commune». Le PDC, pour sa part,
Mottet préfère utiliser le terme de «peu
Fournier. L’UDC juge incompréhensible rappelle que les citoyens sont en droit
cher payé» à propos de la sanction.
l’attitude du service et évoque de «graves de savoir si la loi a été appliquée et si les
dysfonctionnements qui éclaboussent le
collectivités publiques ont pu récupérer
... sur l’attitude du fisc valai- sommet de l’Etat». Quant au PDC, il rel’entier des montants qui leur étaient
joint les Verts sur l’aspect tardif de la dé- dus. «Il faudra choisir le meilleur moyen
san dans ce dossier qui n’a
nonciation du fisc auprès du Ministère
pas dénoncé d’office le cas Giroud
pour atteindre cet objectif dans le respect
public valaisan qui «suscite légitimement
mais qui aujourd’hui fait opposidu cadre légal.» Quant à l’UDC, elle va
des questions». «Les citoyens ont le droit de plus loin. «Si les secrets empêchent sans
tion.
savoir si l’administration, respectivement la doute une communication publique, une
Tous les partis s’accordent à dire que
justice, ont fonctionné correctement dans
le Service cantonal des contributions
information des élus du peuple semble être
ce dossier.»
aurait pu faire preuve de davantage
un minimum.»
d’efficacité. Les socia... sur la publication ou non
listes sont les seuls
... sur la pertinence
du montant et des procéà relever que le
d’avoir
dures liées aux amendes sourecours à la décijugé le dossier Giroud
mises au secret fiscal.
sion de la justice
dans le canton de Vaud
vaudoise est justi- Les partis politiques, rappelant
plutôt qu’en Valais.
leur attachemenet à l’égalité de
fié «si effectiveSans contester les règles
traitement en matière fiscale,
ment les impôts
en matière d’attribution
donnent dans la nuance La
cantonaux et
des dossiers, le PS et les Verts
commission de gescommunaux ont été
s’accordent à dire que le
oubliés dans l’ordon- tion «devra dédessaisissement en faveur de
nance vaudoise.» noncer une
la justice vaudoise est «plutôt
1
2
3
4
rassurant» et a «au moins pour mérite
d’éviter les soupçons que certains pourraient avoir sur une éventuelle implication
du politique dans le volet judiciaire».
L’UDC pense quant à elle que «s’il avait
voulu, le procureur valaisan aurait sans
doute pu, sans violer les dispositions légales
relatives au for, instruire une enquête
que les Vaudois, de toute manière, n’ont
pas jointe à celle qui touche aux vins».
Le PLR et le PCS en revanche se
prononcent clairement en faveur du for
en Valais. «Transmettre la patate chaude
à la justice vaudoise participe à l’image
caricaturale d’une justice qui protégerait
certains milieux», lance le PLR relayé
en cela par le PCS: «La justice de notre
canton aurait eu là l’occasion de montrer
qu’elle est indépendante de tout pouvoir
politique.» Reste pour le PDC une
question de taille. «Est-ce que le
service des contributions et le ministère
public ont bien analysé ce transfert vers
le Ministère public vaudois notamment
sur l’aspect des infractions réellement
concernées par ce transfert (seulement
fédérales ou aussi cantonales
et communales)?»
La justice
«
valaisanne aurait
Nous sommes
«
choqués par
Le gouvernement
«
doit garantir la rentrée
la clémence
du jugement.»
des impôts dus, les
intérêts et l’amende.»
eu l’occasion
de montrer son
indépendance.»
JEAN-PASCAL FOURNIER
PRÉSIDENT LES VERTS
GAËL BOURGEOIS
PRÉSIDENT DU PARTI SOCIALISTE
RAYMOND BORGEAT
PRÉSIDENT DU PARTI CHRÉTIEN SOCIAL
Giroud en prison
Dominique Giroud est
incarcéré avec trois complices
par le procureur du canton
de Genève dans une affaire
de piratage informatique.
12 JUIN
Giroud sort de prison
Après plus de dix jours
d’incarcération, Dominique
Giroud quitte la prison
genevoise car le risque de
collusion n’existe plus.
26 JUIN
Giroud condamné La justice
vaudoise condamne Dominique Giroud pour faux et
usage de faux à 180 joursamende avec sursis pour
soustraction fiscale.
Opposition du fisc valaisan
Le Service valaisan des contributions s’oppose à la sanction vaudoise pour s’assurer que la décision
comprend les impôts cantonaux et
communaux.
16 JUILLET
4 AOÛT
5
Dénonciation du fisc valaisan «Le Matin Dimanche»
dévoile que le fisc valaisan
a aussi dénoncé Dominique
Giroud pour faux et usage de
faux à la justice valaisanne.
10 AOÛT
L’ASPECT POLITIQUE
L’ASPECT MÉDIATIQUE
par les politiques
5
... sur ce qu’ils attendent
du rapport de la commission de gestion (COGEST) du
Grand Conseil.
Les Verts, le PDC et le PS réclament
respectivement «la transparence la
plus totale», «des éléments factuels permettant de rassurer le citoyen» ainsi
que d’établir «si des limites légales ont
été ou non franchies». Le PLR estime
de son côté que «divers aspects (...)
méritent d’être éclaircis» liant de nouveau dans cette affaire Tornay et Giroud. Et l’UDC d’estimer «inévitable», dans le prolongement du travail
de la COGEST, la création d’une
commission d’enquête parlementaire
(CEP). Une CEP exigée par le PCS.
6
... sur la nécessité de la
création d’une commission d’enquête parlementaire
(CEP) demandée par le PDC
il y a plusieurs mois.
A l’instar du PS et de l’UDC, le PLR
pense que «le PDC ne voulait pas d’une
commission d’enquête pour détecter les
dysfonctionnements
de l’Etat mais pour
blanchir Maurice
Tornay au plus fort
de la pression médiatique». Un
PDC qui estime
au contraire «avoir
pris très tôt conscience
Beaucoup
«d’éléments
relèvent
de la pure
spéculation.»
SERGE MÉTRAILLER
PRÉSIDENT DU PDC VR
de l’importance et de la complexité de
cette affaire».
Si le PS, le PCS et l’UDC sont clairement favorables à la création d’une
CEP, le PLR dit vouloir attendre les
conclusions de la COGEST «avant de
juger de la pertinence d’une éventuelle
CEP». Attitude partagée par les Verts
et par le PDC qui se dit conforté dans
son intention première de créer une
CEP après les «développements récents
qui posent de nouvelles questions sur le
bon fonctionnement de l’administration
et de la justice».
7
... sur la position actuelle
de Maurice Tornay?
Si les partis de gauche évoquent la position actuelle «très affaiblie» du ministre chargé des Finances jugée
même «irréversible» par le PCS, la
droite, elle, met davantage l’accent
sur les conséquences en cas de faute
avérée. «C’est à lui et au PDC de prendre leurs responsabilités», prévient le
PLR qui, comme d’autres, dit attendre les conclusions du rapport de la
COGEST avant de prendre une position claire. Et l’UDC de se demander
«s’ils peuvent prendre le risque d’attendre les résultats de toutes les enquêtes et
autres procédures avant de tirer les
conséquences de faits qui, en tout état
de cause, paraissent politiquement insoutenables». Le PS conclut en disant
que «l’organisation et l’encouragement «d’optimisation fis-
10
... les affaires Giroud,
des dossiers surmédiatisés?
Ni les Verts, ni le PLR, ni l’UDC estiment que les
affaires Giroud ont été trop médiatisées «car il s’agit
d’une affaire très grave qui remet en cause le bon fonctionnement des institutions et qui touche de plein fouet la
branche vitivinicole qui est l’un des piliers de l’économie
valaisanne», résument les Verts. Le PLR, lui, prend
la question a contrario et estime que sans cette médiatisation, «l’ensemble du Conseil d’Etat ne serait pas au
courant, le dossier serait toujours sous la responsabilité
de Maurice Tornay, le service des contributions n’aurait
vraisemblablement pas dénoncé le cas au ministère public
et nous n’aurions pas les réponses aux questions posées
par le groupe PLR déjà en novembre 2013».
Si, pour le PS, «l’ampleur de cette couverture peut se
discuter», pour le PCS, le moyen de lutter contre
ce qu’il estime être une surmédiatisation, «c’est une
communication saine, franche et précise». Quant au
PDC, il souligne que la presse a «dans un premier temps
surinterprété l’aspect politique de cette affaire». «Mais
étonnamment, certains aspects ont été passés sous silence,
comme la proximité de M. Giroud et de l’UDC.»
Et le PDC de rappeler que «les médias ont mis en lumière à l’automne 2013 une procédure entamée voilà plus
de trois ans et qu’ils n’ont donc pas joué le rôle de déclencheur (...)».
cale» à outrance, aux limites de la légalité est particulièrement incompatible
avec la fonction de ministre des Finances». Quant au PDC, il estime que
«pour l’heure, beaucoup d’éléments relèvent de la pure spéculation». Le PDC
dit maintenir sa confiance en Maurice Tornay, «confiance qui implique
(...) qu’il est à même d’assumer les conséquences dans son implication dans ce
dossier le cas échéant».
8
... sur les actions à mener
par le gouvernement.
Les attentes des partis sont multiples.
Mais tous se rejoignent pour
demander au gouvernement de
collaborer, à l’instar de l’UDC,
«dans toute la mesure que lui autorise
la loi», avec transparence et conviction. Le PS exige «qu’il garantisse
la rentrée des impôts dus, des intérêts
et d’une amende, qu’il revoit son fonctionnement interne et que ses membres
annoncent (...) la provenance de leurs
fonds de campagne.» Le PDC demande en outre que le Conseil d’Etat
prenne «des mesures correctives
voire répressives nécessaires si des dysfonctionnements
devaient être éta
blis.» Un dossier
qui devra être
traité le plus rapidement possible,
espère le PLR.
Nous
«sommes
effarés par le
dilettantisme
du fisc valaisan.»
XAVIER MOTTET
PRÉSIDENT DU PLR
l’ensemble
9 ...dusurfeuilleton
A gauche, les socialistes évoquent
une chasse aux fraudeurs de l’AI et
du social plus organisée que celle liée
à la criminalité en col blanc «largement tolérée». Les Verts en profitent
pour demander plus de contrôleurs
fiscaux, tandis que le PCS parle d’un
manque évident de «communication
et de transparence». A droite, le PLR et
l’UDC sont particulièrement virulent
contre les institutions du canton. «Le
Conseil d’Etat n’a pas été à la hauteur en
prenant ce dossier à la légère», estime
Xavier Mottet. L’UDC va plus loin
encore en estimant que personne
n’a voulu prendre ses responsablités.
«A tous les niveaux, ministère public,
service des contributions, Département
des finances et jusqu’au Conseil d’Etat
lui-même, on a fait le gros dos en
espérant que l’orage passe».
Le PDC, lui, préfère parler de
«décalage: entre la temporalité des
institutions et les attentes de la population, et entre la complexité de ce genre
de cas et la compréhension que peut
en avoir le citoyen». Un PDC et une
UDC qui n’hésite pas à s’attaquer
mutuellement. «Maurice Tornay
a répondu au sujet du financement
de sa dernière campagne non liée
à Dominique Giroud, il serait
intéressant que l’UDC et Oskar
Freysinger répondent à cette même
question.» Une UDC qui compare
le PDC à un «roi nu. Les Valaisans
commencent à voir en pleine lumière
le système des copains.»
EN
5
POINTS
Ce qu’il faut
en retenir
Même s’ils évoquent la séparation des pouvoirs, la plupart
des partis ne comprennent pas
la décision de la justice vaudoise. Certains sont mêmes
choqués par la clémence du jugement.
Tous les partis estiment que le
Service cantonal des contributions aurait pu faire preuve de
davantage d’efficacité. Certains se montrent même très
sévères.
La création d’une commission
d’enquête parlementaire est
voulue aujourd’hui par le PS,
l’UDC et le PCS. Les autres attendent les conclusions de la
commission de gestion.
La plupart des partis, sauf le
PDC évidemment, évoquent un
Maurice Tornay affaibli par
cette affaire.
Mais tous attendent les conclusions du rapport de la commission de gestion avant d’évoquer
l’avenir du ministre des Finances.
La majorité des partis estiment
qu’il n’y a pas eu de surmédiatisation dans cette affaire.
Une
«
information
des élus du peuple
semble le minimum.»
JÉRÔME DESMEULES PRÉSIDENT DE L’UDC
4
LE NOUVELLISTE MARDI 26 AOÛT 2014
Rhône 3 au
Grand Conseil
en septembre
GRAND ANGLE
Comment le Valais va-t-il
GRAND CONSEIL
A 15 jours de l’entrée en matière
sur le financement de Rhône 3,
le point sur les arguments
et les positions politiques.
Le Grand Conseil se prononcera durant la session de septembre
sur le financement global du projet de la 3e correction du Rhône.
Un moment très important pour «le chantier du siècle». L’objectif du décret présenté par le Conseil d’Etat est d’assurer de manière durable les investissements nécessaires à la réalisation de
Rhône 3 dans des délais raisonnables. Tour d’horizon des arguments du gouvernement et des opposants au décret.
REPÈRES
Prévue sur trente
ans, la réalisation de la 3e correction du Rhône a été ramenée à un
délai de vingt ans. L’investissement global est estimé à 2 milliards de francs, les personnes
concernées à 100 000 et les dégâts potentiels à 10 milliards selon le canton. La procédure de
consultation a démarré en 2008.
Après remarques, expertises et
améliorations, le projet a été validé en 2012 par le Conseil d’Etat.
Aujourd’hui, en raison des contraintes budgétaires, les travaux
sont par exemple bloqués à
Viège. Le Conseil d’Etat propose
donc un financement plus important. La commission de l’équipement et des transports du
Grand Conseil s’est prononcée en
faveur du décret par six voix pour,
deux contre et trois abstentions.
Dans la société civile, les associations de protection de l’environnement estiment que le projet
initial a été dénaturé au profit de
l’agriculture. Le lobby agricole reconnaît les progrès faits dans sa
direction, progrès jugés encore insuffisants.
PASCAL FAUCHÈRE
LE MÉCANISME FINANCIER
Jacques
Melly, le
conseiller
d’Etat
PDC en
charge du dossier, voit toute une série
d’avantages dans les modalités de financement proposées dans le décret.
Résumé des avantages économiques.
POUR
Il faut diminuer les risques
1
menaçant les personnes et
les biens. Le canton est responsa-
LIRE NOTRE ÉDITO
EN PAGE 2
ble, en tant que propriétaire du
Rhône, de mettre en œuvre rapidement les travaux de protection.
Avec la réalisation de la 3e correction,
Le chantier du siècle va induire un
4
7
les autorisations de construire en
effet multiplicateur de l’investissezonerougeserontpérenniséesdanslaplaine ment cantonal dans l’économie valaidu Rhône. Mille hectares sont concernés.
Les 60 millions constituent
Le quota de surfaces d’assolement
2
5
un coussin financier qui assuancré dans la loi sur l’aménagement du
rera sur dix ans la moitié de la sécurisa- territoire et destiné à assurer une certaine
LES RÉACTIONS
DES POLITIQUES
tion du Rhône aux endroits stratégiques,
argument déterminant. Le financement par le budget ordinaire
de l’Etat induirait un système
d’arrêt et de poursuite des travaux et coûterait finalement plus
cher.
GAËL
BOURGEOIS
PRÉSIDENT DU PARTI
SOCIALISTE DU VALAIS
ROMAND
La subvention de la
3
Confédération peut être
augmentée de 20% si le Valais
«La sécurité a
toujours été le
point essentiel.»
POUR Oui nous sommes en
faveur de ces 60 millions injectés
dans la 3e correction du Rhône. La
sécurité de la population en cas de
crues a toujours été un point important pour ne pas dire essentiel
du point de vue du PS. Rhône 3 est
aussi une occasion unique pour
améliorer le fleuve en termes de
convivialité et donc en termes touristiques également. En matière de
terres agricoles, il y a bien d’autres
occasions où il aurait été préférable
de se mobiliser, par exemple lorsque ces terres sont déclassées pour
des constructions ou des zones
commerciales, comme celles de
Collombey ou Conthey. SD
sommes quatre fois
supérieures à celles
des autres cantons.
Un montant complémentaire perdu en
2013 dans tous les
projets de protection
(avalanche, forêts...)
car le Valais n’a pas
suffisamment investi
dans ce domaine.
Pour financer la 3e correction du Rhône, le décret soumis au Grand
Conseil prévoit le prélèvement de 60 millions de francs sur le fonds des
grands projets d’infrastructure du XXIe siècle doté aujourd’hui de 360
millions. Par ailleurs, une partie des recettes provenant des redevances
d’extraction de gravier dans le Rhône vient compléter le financement
général. A ces deux sources «extraordinaires» vient se greffer le budget
ordinaire de l’Etat pour Rhône 3. Concrètement sur dix ans, le canton investira environ 5 millions de francs net par an, comme actuellement,
pour ce projet. A cela s’ajoutera une moyenne de 6 millions puisés annuellement dans les 60 millions du fonds d’infrastructure et un million
provenant des recettes d’extraction de gravier. Le canton pourra injecter
12 millions de francs annuellement et atteindre en dix ans les 120 millions nécessaires à la réalisation de près d’un milliard de travaux sur dix
ans dont 700 millions à charge de la Confédération.
investit pour la protection contre les dangers naturels des
RAYMOND
BORGEAT
PRÉSIDENT DU PARTI
CHRÉTIEN SOCIAL
«Le Rhône
est la colonne vertébrale
du Valais.»
POUR Nous soutenons ce décret. Nous avons déjà assez tergiversé sur cette
correction du Rhône, or il s’agit d’une question de sécurité existentielle pour les citoyens.
Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir des zones à bâtir en zone rouge.
Le Rhône, c’est la colonne vertébrale du Valais, il est donc évident d’utiliser 60 millions
provenant du fonds des grands projets d’infrastructure du XXIe siècle. Nous ne
dépenserions pas un milliard sur dix ans si ce n’était pas un projet nécessaire. Par ailleurs,
Rhône 3 offrira du travail à des entreprises de génie civil valaisannes, ce qui n’est pas
négligeable au vu de la difficulté économique de certains secteurs suite à la LAT
et à la lex Weber. SD
sécurité alimentaire n’est pas intangible. 310
hectares sur les 7000 que doit mettre à disposition le Valais seront engloutis par Rhône
3 mais pourront être compensés globalement sur l’ensemble du territoire.
Il faut financer Rhône 3 quelle que
6
soit l’option retenue sur le terrain.
Les détracteurs de l’actuel projet auront
toute latitude pour s’opposer à des dossiers
concrets lors de leur mise à l’enquête publique. Chaque projet de plus de 4 millions
devra être présenté au Grand Conseil.
JEAN-PASCAL
FOURNIER
PRÉSIDENT LES VERTS
sanne. Un franc net investi du canton correspond à plus de 5 francs de dépenses brutes.
L’investissement aura un effet an8
ticyclique, notamment en regard de
la lex Weber. Les lots de travaux seront
adaptés aux entreprises locales. Les compétences des PME valaisannes en matière
de chantier en rivières ou de construction
de digues sont reconnues et pourront
même s’exporter avec l’expérience de
Rhône 3.
Le décret permet de disposer rapi9
dement du montant nécessaire, ce
qui pemettra d’élaborer dans les trois ans
une loi spécifique à Rhône 3.
«Cela nous permet
d’avancer.»
POUR Nous sommes très favorables à ce décret car cela nous permet d’avancer
un plan pour les dix prochaines années. Il faut éviter de remettre en cause les budgets
alloués à la troisième correction du Rhône à chaque session parlementaire. L’UDC pilonne
le projet depuis dix ans et à la longue, cela nous fait perdre de l’argent. Concrètement, si le
décret est refusé cette fois-ci, nous passerons à côté des 120 millions de surplus alloués par
la Confédération. Et prélever 60 millions dans ce fonds est correct car c’est effectivement
une des grandes infrastructures du siècle à réaliser. Il en va de la responsabilité du canton
d’avancer dans ce projet. Sans oublier les bienfaits que cela représentera pour l’économie
valaisanne. SD
Un nouveau
financement
décrété
L’Etat propose
60 millions
de plus
5
La classe
politique
réagit
pf - ym
financer Rhône 3?
DARBELLAY EN DÉFENSEUR
DE L’AGRICULTURE
= EN CHIFFRES
1
34
58
63
140
milliard: le coût de la
3e correction du
Rhône sur 10 ans.
millions en 2015.
millions en 2016.
millions en 2017.
CONTRE
Willy Giroud, le vice-président PLR de la
commission de l’équipement et des transports, est opposé au mode de financement et
globalement, en sa qualité de président de la
Chambre valaisanne d’agriculture, au concept choisi pour Rhône 3.
Résumé des inconvénients économiques.
Ce n’est pas le bon moment pour le
1
faire. Il y a d’autres priorités notamment dans le tourisme ou les remontées mécaniques pour injecter 60 millions de francs.
Pour preuve, les fortes précipitations et intempéries de cet été n’ont pas posé de problème particulier avec le Rhône. Le Conseil
d’Etat va trop vite avec l’utilisation du fonds
du XXIe siècle.
restant dans le gabarit actuel du fleuve.
L’emprise au sol telle qu’envisagée avec ce
concept global n’est pas acceptable et le
coût irrationnel selon certains secteurs.
Rhône 3 ne prend pas en compte les particularités locales.
La Confédération ne donnera
3
qu’une participation fixe pour tout
le canton, autrement dit, l’argent versé pour
le Rhône ne pourra pas être affecté à autre
chose. De plus, les offices fédéraux pourraient revoir à la baisse le subventionnement
de tels projets.
Le coût des dégâts liés une crue cen4
tenale s’élève à quelque 1,5 milliard
de francs, ce qui se situe en dessous du coût
de la variante de 3e correction du Rhône défendue par les opposants. Le chiffre de
10 milliards représente le coût des dégâts potentiels sur cent ans et non réels.
Les 60 millions pourraient constiUn milliard de travaux sur dix ans
2
5
tuer un oreiller de paresse pour le
ne pourra pas être absorbé par les
gouvernement. La 3e correction du Rhône entreprises valaisannes. La loi sur les marpeut se faire tout aussi bien, à moindre
coût et dans des délais plus courts avec la
solution des communes riveraines soutenue par l’Association de défense des sols
agricoles qui préconise un approfondissement du lit au détriment d’un élargissement, un renforcement des digues tout en
SERGE
MÉTRAILLER
PRÉSIDENT DU PDC
DU VALAIS ROMAND
Le quota de surfaces d’assolement
6
en diminution de 310 hectares ne
sera plus respecté légalement. Or, la compensation de sols agricoles devra bientôt se
faire intégralement. Des zones à bâtir et des
zones industrielles devront par conséquent être rendues à l’agriculture avec toutes les difficultés
que l’opération suppose.
millions par an
entre 2018 et
2024: montée progressive
à ce montant pour réaliser
les projets sur Viège
(solde de 50 millions),
Sierre-Chippis (solde de
63 millions), Martigny
(120 millions) et Chablais
240 millions)
Les avantages touristi7
ques et écologiques vantés par le canton sont un leurre
tant au niveau de la mobilité
douce que de la biodiversité.
Si le décret passe au ni8
veau du Grand Conseil, le
lobby agricole se réserve le
droit de lancer un référendum. L’UDC a aussi annoncé son intention de le
faire.
chés publics, incontournable, risque de
mettre sur la touche les PME du canton. Il
suffit de prendre comme exemple l’autoroute A9 dans le Haut-Valais réalisée en
grande partie par des sociétés basées à
Zurich. L’argument anticyclique n’est donc
pas valable.
«Démontrons
notre bonne volonté
à Berne.»
POUR Quelle que soit la variante défendue pour la correction du Rhône, je salue
la proposition du Conseil d’Etat de débloquer 60 millions de ce fonds pour avancer les
travaux.
Aujourd’hui, 100 000 personnes vivent en plaine et les communes concernées
attendent des réponses rapides pour sécuriser des zones à bâtir. Ce financement servira
à amorcer la pompe et à démontrer notre bonne volonté à Berne, car si nous ne trouvons
pas de solution rapide, des subventions fédérales nous passerons sous le nez. Et si l’Etat doit
puiser dans son budget ordinaire, ça se fera au détriment d’un autre dicastère. Cette solution
a le mérite de faire avancer le dossier. SD
«Le référendum n’est
pas
choquant, il est
le seul moment où le
peuple valaisan pourra
se prononcer.» Invité à s’exprimer hier soir à
l’issue de l’assemblée générale de
l’Association pour la défense du sol
agricole (ADSA) qui a décidé le lancement d’un référendum en cas d’acceptation du décret de financement
de Rhône 3 par le Parlement valaisan, le conseiller national et ingénieur agronome Christophe Darbellay a précisé qu’il militait en faveur
d’une variante rééquilibrée vers
l’agriculture. Pour lui, c’est clair: l’emprise sur les bonnes terres arables
est trop importante. «Entre les 870
hectares sacrifiés par la variante officielle et les 300 hectares concédés
avec la solution soutenue par
l’ADSA, il y a une marge de manœuvre intelligente à trouver sans retarder
les mesures urgentes à entreprendre
dans la sécurisation du fleuve.»
Avec un Jacques Melly conseiller
d’Etat PDC en charge du projet
Rhône 3 et un Christophe Darbellay,
candidat PDC déclaré aux élections
au Conseil d’Etat en 2017, le soutien
de ce dernier aux arguments de
l’ADSA peut ressembler à une attaque frontale envers le chef du département qui gère Rhône 3. «Pas du
tout, répond Christophe Darbellay. Il
y a de très bons éléments dans le
projet du canton. Jacques Melly, que
j’ai averti de ma présence à cette assemblée, m’a fourni toute une série
d’informations utiles.» PF
JÉRÔME
DESMEULES
CO-PRÉSIDENT
DE L’UDC
«Nous lancerons
un référendum
en cas de oui.»
XAVIER
MOTTET
PRÉSIDENT DU PLR
«Enfin
une proposition
complète!»
PARTAGÉ Je salue le fait que le Conseil d’Etat vienne avec un plan de financement
complet pour les dix ans à venir et n’avance pas que par bribes.
Jusqu’à présent, il nous a exposé des mesures urgentes, en nous mettant parfois
le couteau sous la gorge.
Aujourd’hui, il a entendu nos volontés et nous propose un projet plus global. Ça ouvrira
enfin un vrai débat! Quant à la position du groupe, elle n’est pas encore définie. Elle sera
adoptée après discussion le jeudi précédant la session. Mais c’est sûr, au sein du parti
les avis sont partagés entre l’urgence des mesures de sécurité et la défense des terres
agricoles. SD
CONTRE Si le parlement
accepte le décret des 60 millions,
nous lancerons un référendum.
Il est grand temps de consulter
la population valaisanne sur ce
chantier, qui a un impact important
tant sur des terrains agricoles que
sur des zones à bâtir.
Le fond des grands projets d’infrasctructure du XXIème siècle ne
doit pas servir à financer Rhône 3.
Si le Conseil d’Etat n’arrive pas à
tenir son budget, il doit revoir sa
copie. Depuis plusieurs années,
nous défendons la variante des
communes et de l’ADSA qui, selon
les études réalisées, serait trois fois
plus rapide et trois fois moins chère.
L’approfondissement plutôt
que l’élargissement, voilà notre
solution SD
LE NOUVELLISTE MARDI 26 AOÛT 2014
xd - nv
8 VALAIS
HUMANITAIRE Des Sédunois, en tour du monde, bouclent leur périple africain.
ÉNERGIE
Leur goutte d’eau en Afrique
JULIEN WICKY
Du sable de Madagascar
aux neiges de Nouvelle-Zélande, l’aventure autour du
monde des deux Sédunois,
Simon Favez et Géraldine
Grand, se poursuit. Pour ce
couple amoureux de surf et de
snowboard, l’idée était de mêler ce tour du monde sur le
thème de l’eau à une action
humanitaire. Raison pour laquelle, entre deux descentes
de pentes vierges ou quelques
belles vagues conquises, ils ont
entrepris de distribuer plus de
50 filtres à eau de l’ONG américaine Waves for Water dans
plusieurs villages sur leur chemin. En juin dernier, nous vous
évoquions une rencontre avec
une association suisse dans le
Haut-Atlas marocain qui avait
permis à leur projet de prendre
de l’ampleur.
EN AIDE À UNE BALEINE
Le sauvetage d’une baleine
restera l’un des souvenirs
marquants. DR
de 50 filtres
(sur la photo) et Simon ont distribué plus
Dernière carte postale d’Afrique, Géraldine
R.COM
à eau dans les villages. WWW.RIDINGFORWATE
Marqués par la pauvreté
Durant les trois derniers mois,
ils ont traversé l’Afrique du Sud,
le Mozambique et Madagascar.
Mais à côté des «vagues en cristal» et autres paysages paradisiaques, la pauvreté présente au
Mozambique et à Madagascar a
vraiment marqué les deux voyageurs. «Je n’avais pas souvenir
d’avoir vu autant de misère dans
tous les pays où je suis allée», nous
confie Géraldine. Quant aux touristes de passage qui laissent de
l’argent aux locaux, cela a vraiment compliqué leur vocation
humanitaire.«Onnousaditqu’ily
avait beaucoup de gaspillage et que
c’était très difficile de trouver les
PUBLICITÉ
bonnes personnes. On a essayé de
faire au mieux», explique Simon.
Heureusement, des rencontres avec des membres d’une association locale All out Africa
leur ont permis de distribuer dix
filtres à eau dans des écoles, jardins d’enfants et orphelinats de
la ville de Tofo, au Mozambique.
De ces moments, ils garderont
en mémoire «l’accueil offert par
les responsables mais aussi et surtout par les enfants», poursuit
Géraldine. Le couple espère surtout que grâce à ces rencontres,
il pourra y avoir un véritable
suivi de leur passage sur place.
«Notre but c’est de laisser une
trace durable, pas juste de déposer
nos filtres et de tourner le dos», insiste Simon.
Voyage chaotique
Pour atteindre leur destination
suivante, l’île de Madagascar, il
faudra aux deux Sédunois plus
de 40 heures de voyage nonstop. Entre avion annulé et taxibrousse sur des routes aux nids
de poule «grands comme des baignoires», l’aventure s’est révélée
chaotique. Un plat de crocodile
frais dans un hôtel au détour de
la route suffira à mettre un peu
de baume au cœur. La suite est
féerique. La rencontre avec
Justin, un pêcheur et artisan local, les emmènera tous les matins à la voile pour réaliser quelques merveilleuses sessions de
surf. Grâce à deux touristes suisses de passage plus tôt sur place,
ils ont pu récupérer six filtres à
eau et les distribuer aux trois
écoles et deux dispensaires d’Anakao, un petit village au sud-ouest
de l’île. Là aussi, l’action a été
rendue possible grâce à la rencontre d’un médecin sur place.
Ce dernier leur confirmera que
Souvenir marquant pour les deux
voyageurs, le sauvetage d’une baleine alors qu’ils étaient en pleine
session de surf depuis un catamaran au large de Madagascar. L’animal s’était pris dans des filets de
pêcheurs. Avec l’aide de Réunionnais et de Sud-Africains avec qui
ils surfaient, ils sont venus en aide
au gigantesque mammifère. Il aura
fallu 30 minutes pour couper les filets qui empêchaient la baleine de
bouger. La scène a été entièrement filmée et est visible sur le site
des deux voyageurs sédunois. de nombreux enfants tombent
malade en raison des nombreuses bactéries, amibes ou coliformes présents dans l’eau. Miaoût, dernière escale sur les
hauts plateaux africains avant un
vol vers la Nouvelle-Zélande ou
les attend la neige et leur snowboard. «Et de quoi faire une fondue», se réjouissent Géraldine et
Simon. Plus d’infos sur: www.ridingforwater.com
Nouveau soutien
à l’hydraulique
La Commission de l’énergie du
Conseil national a suivi hier
sa sous-commission en
apportant à son tour un soutien
aux nouvelles installations
de production d’énergie
hydroélectrique. Pour les grandes
installations, le financement
pourra aller jusqu’à 40% de
l’investissement. Les petites
installations pourront être
soutenues à partir d’un
mégawatt de puissance.
La question du financement
des nouvelles installations
par l’abandon des redevances
dues aux collectivités publiques
sera abordée aujourd’hui
par la commission. JYG
FAMILY BUSINESS
AWARD 2014
Le Groupe Rouvinez
en lice
Parmis les quatre finalistes du
Family Business Award 2014,
se trouve l’entreprise valaisanne
Groupe Rouvinez, spécialisée
dans la production et la
commercialisation de ses vins.
Depuis 2012, AMAG décerne
ce prix à des entreprises
familiales qui agissent de
manière responsable et ciblent
la durabilité. Le gagnant
sera décerné le 4 septembre
prochain. C/SD
EAU D’APROZ
Moins de PET
Le nouveau design des bouteilles
d’eau Aproz utilise 10% de PET en
moins. Le fabricant de boissons
Migros économise ainsi 71 tonnes
de matériau d’emballage par
année. A découvrir fin août en
rayon. C/SD
AFFAIRE DU TWEET Après la diffusion des propos de l’UDC
valaisan, le Conseil central islamique actionne le pénal.
Plainte pénale contre Addor
Le tweet de Jean-Luc Addor de
samedi dernier continue à choquer. Pour rappel, l’avocat et
vice-président de l’UDC Valais
avait écrit «On en redemande» à
la suite d’une publication indiquant le meurtre d’une personne
dans une mosquée de Saint-Gall.
Le Conseil central islamique
suisse (CCIS) a ainsi décidé de
réagir. Il a déposé hier une dénonciation pénale contre JeanLuc Addor auprès du Ministère
public valaisan. Le CCIS voit
dans les propos du politicien
UDC «une incitation à la haine
raciale». Le procureur général
Nicolas Dubuis ne pouvait pas
confirmer la nouvelle hier, la
plainte pénale n’étant pas encore
arrivée sur son bureau.
ble et inadmissible», s’emporte
encore Philippe Kenel.
Jean-Luc Addor reste
serein
Jean-Luc Addor doute que
la plainte soit recevable. MAMIN/A
Pas de plainte de la LICRA
Quant à la Ligue suisse contre
le racisme (LICRA), elle ne déposera pas plainte. «Nous
n’avons pas encore approfondi la
question, mais a priori nous ne saisirons pas la justice», précise
Philippe Kenel, le président de
la LICRA. Par contre, le groupement se montre indigné devant
les propos du politicien valaisan. «Nous les condamnons. C’est
totalement inadmissible de la part
de qui que ce soit, mais encore plus
d’une personne qui est engagée
politiquement et qui, en plus, est
avocat! Cette invitation à la haine,
et, pire, au crime, est une attitude
complètement irresponsable!»,
ajoute Philippe Kenel. Pour lui,
la justification faite par Jean-Luc
Addor – qui prétexte que ces
propos se voulaient «ironiques»
– ne tient pas la route. «C’est un
système d’autodéfense irresponsa-
De son côté, Jean-Luc Addor
reste serein à l’annonce de la
plainte pénale à son encontre.
«Je ne vois pas ce qu’il y a de pénal
à attirer l’attention sur un phénomène – à mon sens – inquiétant,
lié à l’immigration. Mes intentions
n’allaient pas au-delà de cela»,
souligne-t-il.
Pour le politicien et avocat,
cette plainte déposée par le
Conseil central islamique suisse
est «l’hôpital qui se fout de la charité». «La plainte émane de gens
qui cultivent la haine de l’Occident
chrétien et prônent, entre autres,
la lapidation des femmes, donc...»
Jean-Luc Addor se dit prêt cependant à expliquer ses intentions en écrivant le fameux
tweet devant la justice si la
plainte est qualifiée de recevable. «Ce qui est loin d’être certain», conclut le politicien, d’un
ton résolument confiant.
Hier à 18h, 52% des 745 internautes ayant participé à notre
sondage (voir page 2) estimaient
qu’il n’avait plus sa place au
Parlement. CHRISTINE SAVIOZ
AZ 3900 Brig |
Dienstag, 26. August 2014
Nr. 195 | 174. Jahrgang | Fr. 2.50
Auflage 21 989 Expl.
Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mediaverkauf Telefon 027 948 30 40
www.1815.ch
INHALT
Wallis
Wallis
Sport
Zukunftsblicke
Neubau verzögert
Das Wiedersehen
Raphaël bender, Chef des
kAsF, präzisiert die neulich
publizierten demografischen Prognosen. | Seite 3
Laut Dominik Abgottspon
erfolgt der neubau der Luftseilbahn stalden–Gspon
nicht vor 2017. | Seite 5
Gaëtan karlen trifft im Cup
mit dem FC sitten auf biel,
für das er in der letzten saison gespielt hat. | Seite 15
Wallis | SVP-Grossrat Jean-Luc Addor wegen eines Twitter-Kommentars angezeigt
Ein polemischer Tweet des SVPGrossrats Jean-Luc Addor wird ein
Fall für die Justiz. Der Islamische
Zentralrat Schweiz (IZRS) hat Strafanzeige wegen Rassendiskriminierung und öffentlicher Aufforderung zu Verbrechen oder zur Gewalttätigkeit eingereicht.
Im Fokus. Jean-Luc Addors (links) Aussage löste einen «shitstorm» aus (Archivbild: Im Gespräch mit staatsrat Tornay).
Ronaldo | Brasiliens Altstar und sein Visper Gastspiel
Oberwallis | Diebe knacken Opferstöcke
«Ich werde nie Trainer»
Alle zwei Wochen
FoTo wb
Ronaldos Gastspiel in
Visp lockte 3500 Zuschauer an. Brasiliens
Altstar spielte nicht nur,
er redete auch.
Gefragte Autogramme. Ronaldo in Visp, ein grosser Auftritt
auf und neben dem Terrain.
FoTo keysTone
Eine Halbzeit reichte ihm, dann
verabschiedete er sich wieder in
Richtung Ibiza. Vor seinem Auftritt auf dem Rasen nahm er
sich Zeit für die Fans, und für
ein Interview.
Der zweifache Weltmeister und Weltfussballer redete
über die WM in seinem Heimatland, das Halbfinal-Debakel
gegen Deutschland und die Zukunft des Fussballs in Brasilien.
«Es müsste sich hier vieles
verändern.» Eines weiss Ronaldo genau: «Trainer werde ich
nie, dafür fehlt mir die nötige
Geduld.» | Seite 13
2 – 12
10/11
13 – 16
17/18
19
20
21
22
23
24
KOMMENTAR
Verhängnisvolles Gezwitscher
Auslöser der Strafanzeige ist eine Äusserung des Vizepräsidenten der SVP Unterwallis auf Twitter zum Tötungsdelikt an einem 51-jährigen Mann in einer Moschee in
St. Gallen vom Freitag. Er schrieb: «On en
redemande!» (man brauche mehr davon).
Addor betonte, er habe den Tweet geschrieben, um auf das «Kernproblem der Immigration» hinzuweisen und nicht, um Menschen zu Gewalttaten zu animieren. Jérôme Desmeules, Co-Präsident der SVP
Unterwallis, distanzierte sich nicht vom
Kommentar seines Parteikollegen, vielmehr stellte er die Berechtigung des IZRS
infrage, Klage einzureichen. | Seite 3
wallis
Traueranzeigen
sport
Ausland
schweiz
wirtschaft/börse
Hintergrund
TV-Programme
wohin man geht
wetter
Schweigende
Zustimmung
Verbale Entgleisungen von Exponenten der SVP treten in einer
gewissen Regelmässigkeit zutage. Mit seinem Tweet reiht sich
SVP-Grossrat Jean-Luc Addor
unter Gleichgesinnten ein, die in
die «Twitterfalle» getappt sind.
Ob er ironischerweise nun die Erschiessung oder die Immigration
krimineller Ausländer gemeint
hat, die sich vermehren soll – die
Aussage widerspiegelt das Weltbild des Politikers, der gemäss
einem anderen Tweet den Islam
als «Schweinerei» betrachtet.
Jegliche Einordnung solcher Aussagen ist überflüssig.
Problematisch sind die Verharmlosung und die Gleichgültigkeit
der Unterwalliser Parteispitze,
die zufälligerweise danebensass,
als Addor «zwitscherte».
Addors Aussage als privat zu bezeichnen, ist ebenso verfehlt.
Denn Politiker reden in der Öffentlichkeit (wozu auch soziale
Medien zählen) nie als Privatpersonen. Die Untätigkeit der SVP
Unterwallis kommt einer Zustimmung gleich. Sie zeigt, dass
auch Wähler mit menschenverachtender Gesinnung am äussersten rechten Rand einen Platz
in der Partei finden – mag ihr
Anteil noch so klein sein.
Franco Arnold
Aufgebrochen. Dieser opferstock befand sich in der
kapelle «Zen spitzen steinen» bei Gampel.
FoTo 1815
Alle zwei Wochen wird
im Wallis in einer Kapelle der Opferstock aufgebrochen und das Geld
entwendet.
In den letzten fünf Jahren wurden im Wallis insgesamt 122
solcher Vergehen bei der Kantonspolizei angezeigt. Die Täter
scheinen vor allem im Oberwallis zuzuschlagen. Denn nicht
weniger als 78 der angezeigten
Vorfälle, das sind 64 Prozent,
haben sich im oberen Kantonsteil ereignet. | Seite 2
20035
9
771660 065005
Walliser Bote
Dienstag, 26. August 2014
WALLIS
3
Politik | Islamischer Zentralrat reicht Strafanzeige gegen SVP-Grossrat Jean-Luc Addor ein
Im Auge des «Shitstorms»
WALLIS | Ein Tweet des Unterwalliser SVP-Grossrats
Jean-Luc Addor sorgt für
Empörung – und eine
Strafanzeige.
FRANCO ARNOLD
Jean-Luc Addor gelangte bereits
vergangenen Herbst in die
Schlagzeilen, als er nach der
Ermordung einer Genfer Sozialtherapeutin die Einführung
der Todesstrafe für gefährliche
Wiederholungstäter forderte.
Nach dieser Aussage hagelte es
auch innerhalb der Partei Kritik
auf den Vizepräsidenten der Unterwalliser SVP – und er nahm
sich faktisch aus dem Rennen
ums Grossratspräsidium. Mit
einer, aus seiner Sicht ironisch
gemeinten Kurznachricht sorgte er am Wochenende auf
der Kurznachrichtenplattform
Twitter für Wirbel – neudeutsch für einen veritablen
«Shitstorm».
«On en redemande»
Ausgangslage von Addors
Tweet war die Tat eines Mannes, der am vergangenen Freitagnachmittag in einer St. Galler Moschee einen 51-jährigen
Schweizer albanischer Abstammung erschossen hatte. Dazu
schrieb der SVP-Abgeordnete
aus Savièse: «On en redemande.» – Zu Deutsch: Wir brauchen mehr davon, oder wir verlangen mehr.
Was Addor als ironisch gemeinte Anspielung auf die
Herkunft des Täters (ein 51-jähriger Serbe) interpretieren wollte, kann ebenso auf die Tat gemünzt werden, man brauche
also mehr solche Attentate. «Offenbar verstehen nicht alle Leute Ironie», schob er seinem ersten Tweet hinterher und präzisierte in einem dritten, dass er
sich nicht über die Tat freue,
sondern vielmehr besorgt sei,
vor allem über die Herkunft des
Täters. Eher wollte er humoristisch die unerwünschten Effek-
Ob sich Addor dieser Doppeldeutigkeit bewusst war oder
nicht, sei dahingestellt. Das
Echo der Twitter-Gemeinde war
entsprechend gross. Mit einem
«Wie bitte???», meldete sich
BDP-Präsident Martin Landolt
zu Wort. Etwas deutlicher äusserten sich andere Twitter-User,
zwischen Voten wie «Ekel erregend» bis «Zum Kotzen» war alles zu lesen. «Nicht mal die
schlimmste Beleidigung könnte dich beschreiben», richtet
sich ein anderer Nutzer an Addor. Im Schatten der Anonymität erhielt er indes auch Drohungen, eine Person wünschte
ihm die Enthauptung.
Im «Nouvelliste» äusserten sich Exponenten aller Parteien, inklusive einzelne SVPler,
dezidiert und verurteilten die
Aussage Addors – nicht zuletzt
auch im Hinblick auf die Nationalratswahlen 2015, wo Addor
mit grosser Wahrscheinlichkeit
kandidieren wird. Auf der anderen Seite machten sich ebenfalls (teils anonyme) Unterstützer bemerkbar und entboten
dem Verfasser des kontroversen
Tweets ihre «Hochachtung» –
für den Mut, «zu sagen, was alle
denken».
Von seiner Partei wird Addor
jedoch nach wie vor in Schutz
genommen. «Ich war neben
ihm, als er den Tweet verfasst
hat», so Jérôme Desmeules, CoPräsident der Unterwalliser
SVP. Er habe die Ironie darin
verstanden, denn es sei klar,
dass die SVP weder für mehr
Moscheen noch für mehr Erschiessungen stehe. «Ich finde
es amüsant und auf jeden Fall
pikant, dass Jean-Luc Addor
nun von einer Gruppe angeklagt wird, die einen Islam mit
einer strengen Auslegung des
Korans predigt – ein Text, in
dem man weiss ich wie oft Aufrufe zur Steinigung oder zum
Mord an Ungläubigen findet»,
so der Co-Präsident der SVPU.
Die Herkunft der Klage
stellt auch der Oberwalliser
SVP-Präsident Franz Ruppen infrage, doch sagt er auf Anfrage
klar: «Das ist eine persönliche
Aussage von Jean-Luc Addor
und verpflichtet in diesem Sinne nur ihn persönlich.» Nichtsdestotrotz lässt Ruppen offen,
ob die Tat in der St. Galler Moschee Anlass zu Ironie gibt, und
qualifiziert die Aussage als deplatziert und unpassend.
Im Unterwallis distanziert man sich indes nicht.
Desmeules spricht von einem
«Sturm im Wasserglas», der nun
von Medien und politischen
Gegnern produziert werde.
Schützende Parteispitze
Keine Reue
Gestern Vormittag erhielt der
Fall zudem eine juristische Dimension. Der islamische Zentralrat Schweiz (IZRS) reichte
am Montag wegen Verdachts
auf
Rassendiskriminierung
(Art. 261bis StGB) in Verbindung mit einer öffentlichen
Aufforderung zu Verbrechen
und Gewalt (nach Art. 259 Abs.
1 StGB) Strafanzeige gegen den
SVP-Politiker ein. Ebenso nach
Ansicht der CSP Unterwallis
verstösst der Tweet gegen Artikel 261 des Strafgesetzbuches.
Jean-Luc Addor selbst betonte
gestern auf Nachfrage nochmals, dass er damit das «Kernproblem der Immigration» ansprechen und niemanden zu
Gewalt aufrufen wollte. «Wenn
ich falsch verstanden worden
bin, tut es mir leid», so Addor.
Den Tweet an sich bereut er
nicht, das Resultat hingegen
schon. Dass er damit aber ein
Gesetz gebrochen habe, glaubt
er nicht. Allerdings räumt er
ein: «Der Inhalt ist das eine, der
Ton das andere.»
te der Immigration ansprechen,
so Addors Rechtfertigung gegenüber mehreren Medien.
Sturm der Entrüstung
Polarisierend. Nicht zum ersten Mal sorgt Jean-Luc Addor, Vizepräsident der SVP Unterwallis, für
eine Kontroverse.
FOTO WB
Statistik | Warum die regionalen Prognosen der kürzlich publizierten Zahlen nur bis ins Jahr 2030 reichen
Rein rechnerische Angelegenheit?
WALLIS | Während die Bevölkerungszahl des gesamten Kantons bis ins
Jahr 2040 prognostiziert
werden kann, reicht die
Zukunftsdeutung auf
regionaler Ebene nur bis
2030.
Die antiken Griechen hatten
das Orakel von Delphi, um in
die Zukunft zu blicken, die Römer deuteten die Flüge der Vögel. Heutige Auguren verwenden höchst komplexe Rechenmodelle, um voraussagen zu
können, wie sich beispielsweise
die Bevölkerung eines Kantons
künftig entwickeln wird.
Dezimierter Blick
Am vergangenen Donnerstag
präsentierte das Kantonale Amt
für Statistik und Finanzausgleich (KASF) zum ersten Mal eigens erstellte Prognosen – «bis
ins Jahr 2040». Die Erhebungen
basieren auf den Daten sowie
Methoden des Bundesamtes für
Statistik (BFS), sollen aber – dies
das Novum – besonders auf die
demografischen Profile des
Kantons verweisen. Grosso mo-
do lässt sich die Zahlenbiegerei
wie folgt zusammenfassen: Das
Wallis weist bis ins Jahr 2040
weiterhin ein Bevölkerungswachstum auf – wenn auch weniger rasant als bis anhin. Zudem wird die Walliser Bevölkerung, übrigens wie andernorts
auch, immer älter.
So weit, so gut, möchte
man sagen, nachdem die Datenmengen von den Verantwortlichen einigermassen verdaulich präsentiert wurden. Gönnt
man sich hingegen den detaillierten Bericht der Bevölkerungsstatistik, fällt auf, dass die
moderne Vogelschau bis ins
Jahr 2040 reicht. Die Zahlen der
kantonalen Regionen (Ober-,
Mittel- und Unterwallis) und
Unterregionen (Bezirke) ihrerseits geben aber lediglich Aufschluss bis 2030, obwohl die
nötigen Daten vorhanden sind.
Warum dieser dezimierte Blick
in die Zukunft? Vor allem im
Oberwallis möchte man wissen,
ob und wie lange man noch statistisch und vor allem politisch
relevant ist. Die Minderwertigkeitsgefühle der deutschsprachigen Minderheit werden mit
dem um das Jahr 2030 stagnierenden
Bevölkerungswachstum hierzulande nicht kleiner.
Politisches Kalkül?
2030 statt 2040, das habe mit
der wissenschaftlichen Genauigkeit der Modelle zu tun, so
Amtschef Raphaël Bender, die
beim Kleinerwerden der untersuchten geografischen Ebenen immer mehr abnehme.
Kein politisches Kalkül also,
die Zahlen ab 2030 zurückzuhalten, um die Oberwalliser
Zukunft nicht schwärzer zu
malen, als sie ist? Bender
winkt ab: «Das ist eine rein methodologische Sache. Ab 2030
könnten wir die wissenschaftliche Qualität nicht mehr gewährleisten.» Es sei jedoch offensichtlich, dass die Oberwalliser Bevölkerungszahl abnehmen werde, so Bender, der sich
der politischen Dimensionen
der Demografie bewusst ist.
Aber auch das Unterwallis
werde nicht ewig so weiterwachsen, die Entwicklung im
deutschsprachigen Kantonsteil sei hier quasi ein kantonadab
ler Vorbote.
Vertieft. Staatsrat Maurice Tornay (links) und Amtschef Raphaël Bender bei der
Präsentation der demografischen Prognosen am vergangenen Donnerstag.
FOTO WB
9
Tages-Anzeiger – Dienstag, 26. August 2014 Analyse
Jean-Luc Addor Der Walliser SVP-Mann kommentierte den Mord von St. Gallen – und wurde angezeigt. Von Lynn Scheurer
16 Zeichen zu viel getwittert
Von einem Anwalt und ehemaligen
Richter hätte man mehr Vorsicht
erwartet. Jean-Luc Addor hat auf
Twitter die Ermordung eines Albaners
in einer St. Galler Moschee kommentiert: «On en redemande!» – «Wir
brauchen mehr davon!» 16 Zeichen mit
Konsequenzen: Derzeit tobt ein Shitstorm über dem Walliser SVP-Politiker,
der Islamische Zentralrat hat ihn
gestern «wegen Rassendiskriminierung
und öffentlicher Aufforderung zu
Verbrechen oder zur Gewalttätigkeit»
angezeigt. Addor will seinen Tweet als
«eine ironische Bemerkung» verstanden haben. Als «humorvollen Hinweis
auf eine unerwünschte Folge der
Zuwanderung», der man mehr
­B eachtung schenken sollte.
Es ist nicht das erste Mal, dass
Addor «die ungezügelte Islamisierung
der Schweiz» anprangert – und es ist
nicht das erste Mal, dass er juristisch
ins Schleudern gerät. Der 50-Jährige
arbeitet seit den 80er-Jahren als Anwalt, 1992 wird er Untersuchungsrichter. Sechs Jahre später erhält seine
Karriere erste Risse. Als Addor gegen
Förderer der Crans-Montana-Berg­
bahnen wegen Schmiergeldverdachts
ermittelt, verhält er sich parteiisch. So
verbietet er einem Verteidiger Zugang
zu relevanten Unterlagen. «Verdacht
auf Voreingenommenheit», folgert das
Bundesgericht – der Fall wird Addor
entzogen.
Gelernt hat Addor daraus nichts.
Drei Jahre später beendet die «Affäre
Téléverbier» seine Richter­karriere.
Dem Verwaltungsrat von Téléverbier,
dem Walliser Betreiber von Skigebieten, wird vorgeworfen, beim Börsengang sei nicht alles mit rechten Dingen
zugegangen. Als das Verfahren eingestellt wird, klagen die Verwaltungsräte
zurück – unter anderem gegen Addor:
Tatsächlich hat sich der leitende Untersuchungsrichter mit Téléverbier-Gegnern abgesprochen. Telefonmitschnitte
bringen die Verstrickung ans Licht –
und Addor um sein Amt.
Ein Rückzug aus der Öffentlichkeit
kommt für ihn nicht infrage. Addor
eröffnet 2001 eine Anwaltskanzlei
und widmet sich fortan mit vollem Elan
der Politik. Das wichtigste Anliegen
des Grossrats: «Die Verteidigung der
Schweizer Unabhängigkeit und Identität.» Für den Mann einer italienischen
Einwanderin und Vater zweier Kinder
beginnt das bereits im Schulzimmer. In
einem Postulat fordert er die Wiedereinführung von Kruzifixen in Walliser
Schulen und reicht eine Motion ein, die
Schülern eine Kopf­bedeckung verbietet. Die Schule werde sonst zu einem
Ort «prahlerischer Darstellung
von Zugehörigkeit zu einer Religion,
die nicht die unserer Väter ist».
Kolumne Michael Hermann
Digitalisierung Die
«Spiegel»-Redaktion
zerfleischt sich.
Von David Nauer, Berlin
Das Ende
des kühlen Denkers
Ein «kühler Denker», der bei der
Beurteilung der SVP und ihren Initiativen plötzlich auf «Hysterie auf Vorrat»
macht. So beschreibt mich TA-Redaktor
Patrick Feuz. Er hat recht, ich habe
Abstand vom «kühlen Denken» genommen, dem ich mich einst verschrieben
hatte. Politisch stand ich der öffnungsfreundlichen Mehrheit an den Schalthebeln der Macht schon immer näher.
Dennoch sah ich in der nationalkonservativen Partei ein notwendiges Korrektiv, das die Mächtigen – und auch mich
– vom Abheben bewahrt.
Ich war überzeugt, dass die SVP ihre
Wirkung weniger direkt durch eigene
Mehrheiten als indirekt durch die
panische Reaktion der anderen
entfaltet. Wie eine Zwangsneurose
hatte sich die Partei in unserer Psyche
festgesetzt. Ein kühler, abgeklärter
Umgang mit ihr erschien mir als beste
Therapie. Und ich verhehle es nicht:
Wer kühl und elastisch bleibt, macht
sich weniger angreifbar und muss
weniger Schmähungen von
­Kommentar- und Mailschreibern
verdauen.
Ich habe meine Einschätzung
geändert. Der Kipppunkt lässt sich
genau datieren. Es war um 6.10 Uhr am
Tag nach dem Ja zur Masseneinwanderungsinitiative. Eine SMS von Roger
Köppel riss mich aus dem Schlaf – im
doppelten Sinn. Kaum je hat mich ein
Abstimmungsergebnis emotional so
getroffen. Dennoch hatte der
emotionslose Analytiker in mir gleich
nach Bekanntgabe des Resultats ein
Interview gegeben, zu dem mir Köppel
nun in aller Herrgottsfrühe gratulierte.
Dank dieser SMS wurde mir mit einem
Schlag bewusst: Manchmal ist neutral
nicht neutral, manchmal bedeutet der
Verzicht auf Wertung nicht Wertfreiheit, sondern Applaus den Gewinnern.
Der Ausgewogene macht sich zum
Komplizen der Überzeugungstäter.
Die SVP verschiebt die Grenzen
Für jedes SVP-Initiativprojekt lassen
sich relativierende Argumente finden.
Jede dieser Vorlagen spricht nachvollziehbare Sorgen an. Jede für sich ist in
ihrer Wirkung nicht ganz so dramatisch, wie es die mediale Aufregungsmaschinerie weismachen will. Und
immer sind auch Gegenkräfte am
Wirken. Doch der kühle Denker läuft in
eine Falle, wenn er sich immer nur aufs
Relativieren beschränkt und dabei
nicht merkt, dass sich die Referenzpunkte, auf die er sich bezieht, mit
jedem Tabubruch, mit jeder erfolgrei-
Seine Ansichten verbreitet Addor
gern und oft in den sozialen Medien.
Das ist schnell, direkt und effizient. So
forderte er nach den Mordfällen Lucie,
Marie und Adeline auf einer Facebook-Seite die Todesstrafe für «rück­
fällige und gefährliche Kriminelle».
Knapp 20 000 Personen gefällt das.
Für seine neuste Aktion erntet
Addor hingegen viel Kritik. Zwar
favorisierte der Vizepräsident der SVP
Schweiz Addors Tweet kurzzeitig. Er
sagte später jedoch, das sei «aus Ver­
sehen» passiert. Selbst Freund und Parteikollege Oskar Freysinger mag Addor
nicht verteidigen. In der «Tribune de
Genève» sagte er, er freue sich nie über
ein menschliches Drama. Addor wird
als möglicher Nachfolger Freysingers
im Nationalrat gehandelt. Wenn das
klappen soll, muss er mit seinen
«humorvollen Bemerkungen» künftig
vorsichtiger sein.
Ein Sprung
im Spiegel
chen Initiative verändert haben. Die
SVP ist nicht mehr bloss ein Korrektiv,
das diesem Land zu einer inneren
Balance verhilft. Wenn sie die Möglichkeiten der Initiativdemokratie ausreizt
und damit Mehrheiten gewinnt, verschiebt sie die Grenze. Der selbst
erklärte Realist, der sich nur als Beobachter sieht, ist der, der diese Grenzverschiebung am Schluss legitimiert.
Das Eigene – oder das Fremde
Ausdrücklich möchte ich festhalten:
Die Schweiz steht vor keinem Umsturz
durch die SVP. Der effekthascherische
und beliebte Griff zur Faschismuskeule
ist falsch und geschichtsvergessen. Er
verharmlost, was in der ersten Hälfte
des 20. Jahrhunderts in Europa geschah, und er verkennt, dass die SVP
fest auf dem Boden der Demokratie
steht. Doch es braucht keinen Faschismus als Schreckgespenst, es genügt der
ganz alltägliche Chauvinismus, dem die
Partei und ihr geistig-materieller
Führer Vorschub leisten. Ein Chauvinismus, der alles echt oder vermeintlich Schweizerische ins Unfehlbare
überhöht und alles Fremde herabsetzt
und verhöhnt. Es ist Ausdruck eines
fortgeschrittenen Chauvinismus, wenn
es heute beinahe als Verrat gilt, wenn
die EU, das Völkerrecht oder die europäischen Nachbarstaaten als Partner
und nicht als Feinde wahrgenommen
werden. Immer enger werden im
hiesigen politischen Diskurs die Grenzen zwischen dem Eigenen und dem
Fremden gezogen. Es ist nur noch eine
Frage der Zeit, bis demokratisch legitimierte Bundesräte zu Fremden im
eigenen Land erklärt werden.
Mit kühlem Denken lässt sich
diesem neuen Chauvinismus nicht
begegnen. Es geht nicht primär um
richtige und falsche Taktik. Es geht
noch nicht einmal in erster Linie um
Schaden und Nutzen dieser Entwicklung – es geht um Werte. Welche
Schweiz wollen wir? Es sind meine
Werte, die sich gegen diesen Chauvinismus sträuben. Es sind meine Werte,
die dem kühlen Denker in mir
gekündigt haben.
Michael Hermann
Der Politgeograf
wechselt sich mit
der Autorin und
Schauspielerin Laura
de Weck und dem
ehemaligen Preisüberwacher Rudolf
Strahm ab.
Er bevorzugt Champagnerduschen: Formel-1-Fahrer Lewis Hamilton. Foto: Reuters
Neo-Ritual Die Ice Bucket Challenge grassiert.
Erstaunlich, wer da alles mittut. Von Thomas Widmer
Kübel-Konformisten
Wir leben in viralen Zeiten. Immer
wieder spült das Internet irgendeinen
kuriosen Brauch hoch. Er ist dann
meist auch schnell wieder weg. 2011
fotografierten sich ein paar Wochen
lang alle Leute in brettsteifer Liegehaltung, heute «plankt» kaum noch einer.
Die Ice Bucket Challenge scheint
hartnäckiger. Sie kann sich über
Monate halten, weil sie Kurzfrist-Gutmenschentum mit dem Prinzip des
Kettenbriefs kombiniert. Die Sache ist
simpel. Man giesst sich einen Kübel
Eiswasser über den Kopf, filmt das und
nennt drei Leute, die es einem nachtun
müssen. Wer kneift, soll für die ALS
Association spenden; sie kämpft gegen
die Nervenkrankheit ALS.
Jeden Tag tauchen neue Namen und
Bilder von Prominenten auf, die sich
mit Eiswasser übergiessen. Die ALS
Association hat schon 80 Millionen
Dollar eingenommen. Dabei sprang sie
erst nach einiger Zeit auf. Die paar
US-Sportler, die das Eis-Happening
kreierten, hatten Gaudi im Sinn. Das
Ritual wurde nachträglich Richtung
Wohltätigkeit umgebogen.
Schon interessant. Justin Bieber,
Mark Zuckerberg, Anna Wintour und
viele andere Challenge-Teilnehmer
sind nicht für besonderen Sozialsinn
bekannt. Warum also machen sie mit?
Wohl weil sie meinen, sie müssten.
Man will, einmal nominiert, nicht als
Charity-Verweigerer dastehen.
Viele Stars wirken allerdings
auffallend unengagiert und erwähnen
im Filmchen den ALS-Hintergrund
nicht einmal – Dienst nach Vorschrift.
Sie spielen kurz krass. Kübel geleert,
ein paar lustige Schreie, dann die
nächsten Opfer aufgefordert, basta.
Im digitalen Raum gibt es viel
Zwang. Die Gleichschaltung tarnt sich
flott-fröhlich. Umso souveräner die
Verweigerer. Angela Merkels Sprecher
sagte, man lege nicht offen, wem die
Kanzlerin «persönlich Geld spendet».
Ein paar Fragen bleiben bei der
Challenge offen. Führen solche
Plakativaktionen nicht dazu, dass das
stille Spenden auf Dauer ausser Mode
kommt? Kann eine Stiftung ohne
irgendeinen Hype noch punkten? Und
was fängt die ALS Association mit dem
vielen Geld an? Einen genauen Plan
habe die Organisation nicht vorgelegt,
schrieb das Magazin «Slate».
Vielen Berühmtheiten ist es auch
egal. Sie wollen kein PR-Problem
und akzeptieren den Kübel eiskalt.
Er ist einst das «Sturmgeschütz der
Demokratie» gewesen, der «Spiegel».
Inzwischen hat das Nachrichten­
magazin aus Hamburg viel von seiner
Strahlkraft verloren. Die Auflage sinkt,
und mit Titelgeschichten wie zum
Beispiel «­ Kopfschmerz: Die unterschätzte ­Volkskrankheit» wirkt das
traditionsreiche Heft ­manchmal so, als
habe es selbst den A
­ nspruch aufgegeben, relevant zu sein.
Verschlimmert wird die Krise durch
interne Konflikte. Vorläufiger
Höhepunkt ist der Streit um das
Projekt «Spiegel 3.0». Chefredaktor
Wolfgang Büchner will damit die
gedruckte Ausgabe enger mit dem
Internetportal verzahnen. Unter
anderem sollen die Ressortleiter
künftig für beides verantwortlich sein:
für die Berichterstattung im Heft und
für diejenige auf «Spiegel online».
Der Plan hat die Frontlinien im
Medienhaus offengelegt. In einer
Petition haben sich über 80 Prozent
der Printredaktoren gegen «Spiegel
3.0» gewandt. Die Kollegen von der
Onlineredaktion sammelten ebenfalls
Unterschriften – für das Projekt. Die
Stimmung, so wird berichtet, sei
explosiv und gehässig. Inzwischen
wurde ein Kompromiss gefunden.
Büchner darf weiter­machen, muss
aber mehr Rücksicht nehmen auf
Empfindlichkeiten im Haus.
Das Produkt darf nicht leiden
Fraglich ist, wie das gelingen soll.
Denn das Hauptproblem ist nicht
gelöst. Der «Spiegel» ist eine Zwei­
klassengesellschaft. Vor allem ältere
Printredaktoren verdienen viel Geld
und dürfen über eine Teil­habergesellschaft Einfluss nehmen auf
strategische Entscheidungen des
Verlags. Bei ­«Spiegel online» dagegen
sind die Löhne deutlich tiefer, und zu
sagen haben die dortigen Kollegen:
nichts.
Der «Spiegel» ist nicht das einzige
Medium, das Mühe hat, die Digitalisierung zu meistern. Aber es ist falsch,
wenn sich die Redaktionen das Leben
gegenseitig schwer machen. Grabenkämpfe schaden beiden Seiten und am
Ende dem Produkt. In einer Zeit, in
der sich fast alle Medien mit Spar­
programmen konfrontiert sehen, kann
sich das niemand leisten. Selbst der
grosse «Spiegel» nicht.
2
LE NOUVELLISTE MARDI 26 AOÛT 2014
jcz - ym
BONNE NOUVELLE
Le soleil généreux
FORUM
PHOTOVOLTAÏQUE La production d’énergie photovoltaïque
a explosé en Suisse en 2014, passant à 782 GWh contre 93 GWh
en 2010. Une augmentation que l’on doit, selon Greenpeace, à
la chute des prix du matériel et au souci de la population
de favoriser une énergie qui crée des emplois locaux
et ne porte pas atteinte au paysage.
L’ÉDITO
DE PASCAL FAUCHÈRE RÉD. EN CHEF ADJOINT
Voir notre sujet en pages 4-5
UN SÉISME A SECOUÉ LA RÉGION DE SAN FRANCISCO
SONDAGE
RÉSULTAT DU SONDAGE D’HIER
Une faible majorité pense que
Jean-Luc Addor
doit partir.
52%
LES PHRASES DU JOUR...
PAGE «La plainte du Conseil
central islamique suisse,
c’est l’hôpital qui se fout
de la charité.»
2%
7
16
CLAUDE-ALAIN DÉBONNAIRE CAPITAINE
DE LA CGN D’ORIGINE AGAUNOISE
PAGE «Les cyclistes suisses sont
victimes d’un règlement
inique.»
20
CHRISTOPHE SPAHR JOURNALISTE SPORTIF
DU «NOUVELLISTE»
LES ÉLÉPHANTS
DU MARDI
DE FRANÇOISE GIANADDA ANCIENNE CHEFFE DE SERVICE À L’ÉTAT
Qui gagnera la bataille de la santé?
Vous ne m’en voudrez pas d’aborder
ma première participation à cette rubrique sous un angle personnel et de
vous faire partager quelques réflexions
auxquelles m’a amenée un vécu
récent. En effet, je me suis trouvée
confrontée à un problème de santé,
aussi implacable qu’inattendu, nécessitant une prise en charge régulière
dans différents services de l’Hôpital du
Valais: gynécologie, anesthésie, chirurgie, oncologie, radio-oncologie notamment. Et je tiens à déclarer haut et
fort: OUI, j’ai été très bien soignée! A
tous les niveaux, médecins, personnel
46%
JEAN-LUC ADDOR VICE-PRÉSIDENT DE L’UDCVR
PAGE «Si je me fais draguer
par une passagère,
je le prends comme
un compliment.»
PARLONS-EN
Les députés valaisans engageront-ils le bon débat? Dans le
projet de financement de la 3e correction du Rhône soumis
au Grand Conseil dans quinze jours, les grandes manœuvres
ont débuté. L’UDC annonce d’ores et déjà le lancement d’un
référendum puisque le décret passera vraisemblablement le
cap du Législatif. C’est de bonne guerre. A condition de ne
pas se tromper de bataille. Ce qui est soumis à la discussion
parlementaire, c’est la manière de financer durablement les
travaux de sécurisation du Rhône.
Et, déjà, deux fronts se dessinent dans cet enjeu de taille
pour le Valais. Ceux qui vont appuyer la proposition
gouvernementale de puiser 60 millions de francs dans les
fonds d’infrastructure et ceux qui rediront tout simplement
non au concept de 3e correction du Rhône tel que proposé.
Autrement dit, les détracteurs de Rhône 3 torpilleront son
nouveau mode de financement sous prétexte qu’ils rejettent
les variantes adoptées. Les opposants oublient qu’il faudra
bien financer ces travaux quelles que soient les mesures de
correction retenues. Et c’est sur ce décret de financement que
portera le débat. Le concept
général a été avalisé par le
«Les opposants
Conseil d’Etat en 2012 suite à
pourront faire valoir quatre années de discussions.
Désormais, les politiques
leurs arguments
dans des situations doivent aller de l’avant afin
le projet retenu bénéficie
de mise à l’enquête que
pleinement de la manne
publique précises.» fédérale. Il est temps. La
controverse n’a que trop duré.
Financièrement, la nuance est de taille pour le Valais. Au lieu
de passer à la caisse à hauteur de 250 millions de francs,
le canton verra sa participation divisée par deux.
Les opposants pourront faire valoir leurs arguments sur le
terrain, de cas en cas, dans des situations de mise à l’enquête
publique précises. Un gage de sécurité pour la défense des
intérêts agricoles. Et pour les 100 000 Valaisans concernés
par le rééquilibrage du triangle d’or composé de la sécurité,
de l’agriculture et de l’environnement. Assurons d’abord un
financement global avant de réfléchir à l’application concrète
des mesures locales. Oui, c’est du long terme. Mais oui, c’est
devenu une priorité. Les députés et le Valais dans son
ensemble n’ont pas intérêt à se tromper de débat. KEYSTONE
D’abord la finance globale,
ensuite la technique locale
JEAN-LUC ADDOR A-T-IL ENCORE
SA PLACE AU PARLEMENT?
Oui
Non
«Il faut une planification
hospitalière qui réponde
à l’enjeu du bilinguisme.»
Sans opinion
Votants: 745 - Résultats hier à 18 heures.
LA QUESTION DU JOUR
Pensez-vous que la 3e correction du Rhône est une priorité?
Le Grand Conseil se prononcera sur son financement en septembre. Un décret prévoit de prélever 60 millions de francs sur le
fonds des grands projets d’infrastructures
du XXIe siècle. Voir article en pages 4-5.
Votre avis sur:
SONDAGE.LENOUVELLISTE.CH
soignant et administratif, j’ai rencontré de grandes compétences, de l’empathie et du dévouement.
Pour tout cela, et au nom de tous les
patients, j’exprime ma sincère reconnaissance. Et de grâce, ne supprimons
pas les mesures de dépistage, elles contribuent à sauver des vies.
Cela étant dit, venons-en à ce thème
récurrent de discorde que constitue
depuis trop longtemps l’organisation
hospitalière de notre canton. Il y a
trente ans, comme jeune députée,
j’ai assisté aux âpres négociations du
Grand Conseil pour l’acquisition du
premier scanner de notre canton. A
l’époque déjà, le régionalisme prévalait.
Depuis, les compétences de planification et de financement ont passé en
mains cantonales avec deux décrets
sur le RSV, entre 1990 et 2000, prévoyant la création d’un hôpital cantonal
regroupant les disciplines hautement
spécialisées. On a pu malheureusement se rendre compte à quel point le
régionalisme persiste. Au programme:
critiques, dissensions exacerbées par
des rivalités entre certains médecins et
dirigeants et nourries par l’indécision
des responsables politiques.
Pourtant la LAMal nous impose à
bref délai une planification hospitalière claire. Les disciplines hautement
spécialisées ne pourront être maintenues que si nous disposons de la masse
critique suffisante en termes de population. Un objectif réalisable que si l’on
raisonne à l’échelle du canton, Valais
romand et Haut-Valais ensemble. Et à
quatre conditions: un site hospitalier
de très haut niveau, des hôpitaux de
proximité, une planification capable
de répondre à l’enjeu du bilinguisme
et une gouvernance unie autour d’un
projet reconnu aussi bien par les
acteurs de la santé que par la société
civile.
Alors, serons-nous capables de relever ce défi véritablement «éléphantesque» pour reprendre le titre de la présente rubrique? Dans le cas contraire,
les malades et leurs proches devront
se rendre hors canton pour ce qui concerne les soins hautement spécialisés… Triste perspective. CETTE PAGE EST LA VÔTRE, PARTICIPEZ À SA RÉALISATION SUR WWW.LENOUVELLISTE.CH
2
LE NOUVELLISTE MARDI 26 AOÛT 2014
jcz - ym
BONNE NOUVELLE
Le soleil généreux
FORUM
PHOTOVOLTAÏQUE La production d’énergie photovoltaïque
a explosé en Suisse en 2014, passant à 782 GWh contre 93 GWh
en 2010. Une augmentation que l’on doit, selon Greenpeace, à
la chute des prix du matériel et au souci de la population
de favoriser une énergie qui crée des emplois locaux
et ne porte pas atteinte au paysage.
L’ÉDITO
DE PASCAL FAUCHÈRE RÉD. EN CHEF ADJOINT
Voir notre sujet en pages 4-5
UN SÉISME A SECOUÉ LA RÉGION DE SAN FRANCISCO
SONDAGE
RÉSULTAT DU SONDAGE D’HIER
Une faible majorité pense que
Jean-Luc Addor
doit partir.
52%
LES PHRASES DU JOUR...
PAGE «La plainte du Conseil
central islamique suisse,
c’est l’hôpital qui se fout
de la charité.»
2%
7
16
CLAUDE-ALAIN DÉBONNAIRE CAPITAINE
DE LA CGN D’ORIGINE AGAUNOISE
PAGE «Les cyclistes suisses sont
victimes d’un règlement
inique.»
20
CHRISTOPHE SPAHR JOURNALISTE SPORTIF
DU «NOUVELLISTE»
LES ÉLÉPHANTS
DU MARDI
DE FRANÇOISE GIANADDA ANCIENNE CHEFFE DE SERVICE À L’ÉTAT
Qui gagnera la bataille de la santé?
Vous ne m’en voudrez pas d’aborder
ma première participation à cette rubrique sous un angle personnel et de
vous faire partager quelques réflexions
auxquelles m’a amenée un vécu
récent. En effet, je me suis trouvée
confrontée à un problème de santé,
aussi implacable qu’inattendu, nécessitant une prise en charge régulière
dans différents services de l’Hôpital du
Valais: gynécologie, anesthésie, chirurgie, oncologie, radio-oncologie notamment. Et je tiens à déclarer haut et
fort: OUI, j’ai été très bien soignée! A
tous les niveaux, médecins, personnel
46%
JEAN-LUC ADDOR VICE-PRÉSIDENT DE L’UDCVR
PAGE «Si je me fais draguer
par une passagère,
je le prends comme
un compliment.»
PARLONS-EN
Les députés valaisans engageront-ils le bon débat? Dans le
projet de financement de la 3e correction du Rhône soumis
au Grand Conseil dans quinze jours, les grandes manœuvres
ont débuté. L’UDC annonce d’ores et déjà le lancement d’un
référendum puisque le décret passera vraisemblablement le
cap du Législatif. C’est de bonne guerre. A condition de ne
pas se tromper de bataille. Ce qui est soumis à la discussion
parlementaire, c’est la manière de financer durablement les
travaux de sécurisation du Rhône.
Et, déjà, deux fronts se dessinent dans cet enjeu de taille
pour le Valais. Ceux qui vont appuyer la proposition
gouvernementale de puiser 60 millions de francs dans les
fonds d’infrastructure et ceux qui rediront tout simplement
non au concept de 3e correction du Rhône tel que proposé.
Autrement dit, les détracteurs de Rhône 3 torpilleront son
nouveau mode de financement sous prétexte qu’ils rejettent
les variantes adoptées. Les opposants oublient qu’il faudra
bien financer ces travaux quelles que soient les mesures de
correction retenues. Et c’est sur ce décret de financement que
portera le débat. Le concept
général a été avalisé par le
«Les opposants
Conseil d’Etat en 2012 suite à
pourront faire valoir quatre années de discussions.
Désormais, les politiques
leurs arguments
dans des situations doivent aller de l’avant afin
le projet retenu bénéficie
de mise à l’enquête que
pleinement de la manne
publique précises.» fédérale. Il est temps. La
controverse n’a que trop duré.
Financièrement, la nuance est de taille pour le Valais. Au lieu
de passer à la caisse à hauteur de 250 millions de francs,
le canton verra sa participation divisée par deux.
Les opposants pourront faire valoir leurs arguments sur le
terrain, de cas en cas, dans des situations de mise à l’enquête
publique précises. Un gage de sécurité pour la défense des
intérêts agricoles. Et pour les 100 000 Valaisans concernés
par le rééquilibrage du triangle d’or composé de la sécurité,
de l’agriculture et de l’environnement. Assurons d’abord un
financement global avant de réfléchir à l’application concrète
des mesures locales. Oui, c’est du long terme. Mais oui, c’est
devenu une priorité. Les députés et le Valais dans son
ensemble n’ont pas intérêt à se tromper de débat. KEYSTONE
D’abord la finance globale,
ensuite la technique locale
JEAN-LUC ADDOR A-T-IL ENCORE
SA PLACE AU PARLEMENT?
Oui
Non
«Il faut une planification
hospitalière qui réponde
à l’enjeu du bilinguisme.»
Sans opinion
Votants: 745 - Résultats hier à 18 heures.
LA QUESTION DU JOUR
Pensez-vous que la 3e correction du Rhône est une priorité?
Le Grand Conseil se prononcera sur son financement en septembre. Un décret prévoit de prélever 60 millions de francs sur le
fonds des grands projets d’infrastructures
du XXIe siècle. Voir article en pages 4-5.
Votre avis sur:
SONDAGE.LENOUVELLISTE.CH
soignant et administratif, j’ai rencontré de grandes compétences, de l’empathie et du dévouement.
Pour tout cela, et au nom de tous les
patients, j’exprime ma sincère reconnaissance. Et de grâce, ne supprimons
pas les mesures de dépistage, elles contribuent à sauver des vies.
Cela étant dit, venons-en à ce thème
récurrent de discorde que constitue
depuis trop longtemps l’organisation
hospitalière de notre canton. Il y a
trente ans, comme jeune députée,
j’ai assisté aux âpres négociations du
Grand Conseil pour l’acquisition du
premier scanner de notre canton. A
l’époque déjà, le régionalisme prévalait.
Depuis, les compétences de planification et de financement ont passé en
mains cantonales avec deux décrets
sur le RSV, entre 1990 et 2000, prévoyant la création d’un hôpital cantonal
regroupant les disciplines hautement
spécialisées. On a pu malheureusement se rendre compte à quel point le
régionalisme persiste. Au programme:
critiques, dissensions exacerbées par
des rivalités entre certains médecins et
dirigeants et nourries par l’indécision
des responsables politiques.
Pourtant la LAMal nous impose à
bref délai une planification hospitalière claire. Les disciplines hautement
spécialisées ne pourront être maintenues que si nous disposons de la masse
critique suffisante en termes de population. Un objectif réalisable que si l’on
raisonne à l’échelle du canton, Valais
romand et Haut-Valais ensemble. Et à
quatre conditions: un site hospitalier
de très haut niveau, des hôpitaux de
proximité, une planification capable
de répondre à l’enjeu du bilinguisme
et une gouvernance unie autour d’un
projet reconnu aussi bien par les
acteurs de la santé que par la société
civile.
Alors, serons-nous capables de relever ce défi véritablement «éléphantesque» pour reprendre le titre de la présente rubrique? Dans le cas contraire,
les malades et leurs proches devront
se rendre hors canton pour ce qui concerne les soins hautement spécialisés… Triste perspective. CETTE PAGE EST LA VÔTRE, PARTICIPEZ À SA RÉALISATION SUR WWW.LENOUVELLISTE.CH
8
MERCREDI 27 AOÛT 2014 LE NOUVELLISTE
xd - ym
LA PAROLE AUX PARTIS
LE FACE-À-FACE
Le 28 septembre, le peuple suisse
our les Verts valaisans, il est temps
que seuls les intérêts des assurés
soient placés au centre du débat.
Puisque l’on considère la santé comme
un marché économique, il est normal
que les «clients-assurés» paient le juste
prix pour les prestations fournies.
Pour exactement les mêmes prestations
LAMal, un assuré paie par exemple
300 francs alors que son voisin de palier
qui a le même âge paie 380 francs.
Il faut mettre un terme à cette pseudoconcurrence entre caisses qui a pour seul
but que les caisses «se piquent» les bons
risques et qu’elles dilapident l’argent des
primes pour faire de la publicité coûteuse
sur papier glacé ou pour payer des gens
e peuple
qui font du
décidera ou non de créer une caisse
suisse
démarchage
l’exprime
publique d’assurance maladie.
téléphonique.
toujours
Des agences
Y êtes-vous favorable?
clairement:
cantonales
il tient à son
auront la
indépendance,
responsabilité
il tient à sa souveraineté, il tient à son
de gérer les contacts avec les assurés
autonomie. Toutes les dernières votations
et de calculer le montant des primes
qui menaçaient ce principe ont subi le
en fonction des coûts effectifs.
même verdict: NON!
En Valais aussi. Et les emplois qui vont
Le message est clair: les Suisses refusent
avec ne disparaîtront pas puisque le
que leur soit retiré le droit suprême de
nombre d’assurés n’aura pas changé.
choisir et de s’exprimer au besoin. Or voilà
Les assurances complémentaires ne
justement ce que propose l’initiative sur la
seront pas touchées. Elles resteront un
caisse unique. Elle menace notre liberté!
marché pour les assurances privées qui
Fini la comparaison des prestations
garantiront des emplois.
d’assurances en
Les Verts valaisans soutiennent aussi
fonction de nos
la caisse publique car cela offrira une plus
«Non, car les
besoins. Fini la
grande transparence
négociation de nos
grâce notamment
Suisses veulent
«Oui, car le client à une séparation claire
franchises pour
garder le droit
influer sur nos
assuré doit payer et nette entre
suprême
primes. Fini la
assurances de base
le juste prix.»
de choisir.»
pluralité des
et complémentaire.
alternatives de
Cela aura l’avantage
santé, place à la FLORENCE
d’éviter à la fois
MARYLÈNE
rigidité d’un
l’utilisation abusive
VOLPI FOURNIER
COUCHEPIN RAGGENBASS
monopole
des données des assurés
DÉPUTÉE LES VERTS
DÉPUTÉE SUPPLÉANTE
d’Etat.
et la gestion opaque
De clients
des réserves.
d’assurance,
La surveillance
nous sommes en passe de devenir des
financière
contribuables de la caisse unique,
s’en trouvera
soumis aux critères de
également
traitements imposés par l’Etat.
renforcée. P
L
Qu’on en regarde les effets au Canada, où
des opérations de la hanche se planifient
chaque mois par tirage au sort, sans choix
possible du médecin qui officie; ou en
Grande-Bretagne, où l’Etat priorise les
traitements en fonction de l’hygiène de vie et
de l’état de santé général du malade. Serait-ce
vers ce modèle que la Suisse souhaite
évoluer?
Alors même que le système actuel est un
modèle en Europe, que son financement est
assuré, que la qualité de la prise en charge est
enviée, voilà qu’il nous faudrait y renoncer.
Un tiens ne vaut-il pas mieux que deux tu
l’auras?...
Mettre en regard ce que nous avons, la
liberté de choix et la
qualité de notre prise
en charge, avec un
projet dont tous les
exemples
européens
illustrent le
désastre suffit
à répondre.
Nous, Suisses,
tenons à la
diversité, à
l’initiative et à la
liberté de choix.
Pourquoi nous
en priver? LA TRIBUNE DES POLITIQUES
PDC
UDC
PBD
PS
PCS
Non à la
Caisse unique Non à une
La santé avant Agir sur
Sécu française caisse unique! les profits
dangereuse
les dérives
LA GAUCHE
La rébellion
des moutons?
GÉRALDINE MARCHAND DÉPUTÉE
JÉRÔME DESMEULES COPRÉSIDENT
CASPAR MÜLLER PRÉSIDENT
STÉPHANE ROSSINI CONS. NATIONAL
RAYMOND BORGEAT PRÉSIDENT
OLIVIER COTTAGNOUD COORDINATEUR
La caisse unique n’amènera
aucune économie. Elle ne permettra pas de
baisser les primes. Même ses
laudateurs le reconnaissent. Le changement de
système coûtera très cher et
supprimera le libre choix de l’assureur. Avec une caisse unique,
les primes prendront l’ascenseur
en Valais pour se rapprocher du
niveau romand. Ajoutons à cela
la disparition des rabais pour les
assurés choisissant les modèles
alternatifs de couverture, voire
pour les jeunes et les enfants, la
conclusion s’impose: des primes
plus chères pour les Valaisans.
Autre conséquence: nous ne
pouvons exclure des pertes
d’emplois. Des centaines de postes qualifiés quitteront le Valais.
L’économie sera touchée de
plein fouet. Nous ne pouvons
nous permettre de sacrifier un
pan entier de notre économie
pour une initiative dogmatique
qui n’apporte aucune solution
concrète aux défis de notre système de santé. La votation du
28 septembre est fondamentale.
Ne nous laissons pas aller à un
quelconque mouvement d’humeur. Ne soyons pas dupes, les
risques sont bien trop élevés. En
matière
d’étatisation du
système de santé, les exemples
de nos voisins
doivent nous
servir d’avertissement. En Angleterre, le système de santé en
vient à réduire massivement des
prestations basiques. Certaines
opérations, comme la cataracte,
ne sont plus réalisées sauf en cas
de risque d’incapacité de travail.
En Norvège, le nombre de personnes en attente d’une intervention médicale défraie régulièrement la chronique et le
rationnement des soins des patients trop coûteux a fait scandale. Des exemples similaires
existent partout où le politique
doit gérer le système de santé
puisque aucun politicien ne veut
endosser le rôle désagréable de
celui qui doit annoncer une
hausse des primes maladies.
Deux issues sont donc possibles
dans un système étatique: des
dettes ou le rationnement des
soins. Sans dettes, reconnu
comme un des meilleurs au
monde, notre système de santé
n’est pas parfait mais ne mérite
pas d’être détruit par ceux qui
veulent une Sécu à la française.
Non à une Sécu Suisse, non à la
caisse unique. Cassez-vous
toute votre maison à cause d’un
défaut de canalisation d’eau et
en construisezvous une nouvelle sans plan
précis? C’est exactement ce à
quoi vous vous exposez si le vote
sur la caisse unique devait être
favorable. Des places de travail
biffées et des primes en hausse!
Plus de contrôles étatiques et
encore moins de libertés pour le
citoyen qui bientôt ne pourra
jouir d’autre droit que celui de
payer ses impôts et ses primes!
Une répartition floue entre
communes, cantons et Confédération est attendue qui verra
le citoyen payeur d’impôts et
de primes assumer en plus une
lourde administration! Nous
voulons dire non à cette gabegie
en repoussant la caisse unique.
Le PBD VS veut promouvoir une
mise à jour du financement de la
santé en matière de maladie sur
l’exemple de la SUVA qui parvient, grâce à la prévention, à diminuer la souffrance et le coût!
Les familles seront aussi mieux
protégées par un système de gestion privé du financement de la
santé! Le 28 septembre, nous
voudrons choisir dans un marché libre en votant NON! L’initiative en
faveur
d’une
caisse publique
d’assurance maladie est fondamentale pour
instaurer un véritable service
public de santé. Avec 61 caisses,
notre système est complexe
pour les assurés et les fournisseurs de prestations. Plus personne ne s’y retrouve. Avec des
prestations et des prix identiques, la concurrence ne fonctionne pas et ne produit aucun
impact sur les coûts. Les caisses
utilisent donc l’assurance sociale
comme «pompe à fric» pour développer leurs profits avec les
complémentaires privées. Les
changements de caisses sont rares mais coûtent des centaines
de millions. Pour les assurés,
la concurrence provoque des
écarts de primes injustes et incompréhensibles. En raison de
l’impact de facteurs sans lien aux
coûts. D’où des écarts scandaleux. En Valais, les primes peuvent varier du simple au double.
Les assurés passent à la caisse,
sans aucune raison! Les opposants s’engraissent sur le dos du
système de santé, cela avec nos
primes. Il est donc temps d’affecter notre argent aux soins
non aux profits des assureurs. Notre système
de soins fait
partie des plus
performants au
monde, mais le
système d’assurance en libre
concurrence
pose de nombreux problèmes:
inégalités des prestations, sélection des risques, réserves trop
importantes, coûts élevés liés
aux changements de caisses, démarchage permanent, etc. La
caisse publique permet d’agir
sur ces dérives de la concurrence, grâce à une mutualisation
complète des risques.
Sur le plan de l’emploi, même
santésuisse estime que la situation varierait peu et toucherait
avant tout les tâches de marketing et de démarchage. Avec la
création de guichets régionaux
et le maintien des centres de
compétences, le Valais ne serait
que très peu touché.
Les opposants arguent qu’une
caisse publique aurait pour effet
de niveler les primes au niveau
national, mais cet argument est
faux: la fixation des primes resterait une affaire cantonale, les
Valaisans ne paieraient pas pour
les Genevois. Les opposants
jouent la corde émotionnelle,
probablement faute d’arguments plus solides. Depuis l’introduction de la LAMal, les primes
ont à peu près
doublé. Avant
nous avions un
système
qui
fonctionnait, et
des primes raisonnables. Tous
les partis nous ont promis que la
LAMal était LA solution du
futur. Le Conseil fédéral avait
mis la socialiste Ruth Dreifuss
en première ligne, afin d’annihiler les résistances. Le bon peuple
mouton l’a crue. Chaque année
c’est la même rengaine, 10%
d’augmentation, mais «la situation est sous contrôle, continuez
à paître». Une année seulement
n’a connu aucune augmentation: celle de la première votation sur la caisse unique. «Rejetez cette initiative, le système est
sous contrôle» dixit Couchepin.
Le bon peuple mouton l’a cru.
Et… l’année suivante rebelote:
10% d’augmentation! Les primes ont doublé en vingt ans. A
cause des coûts de la santé qu’on
nous dit. Ces coûts ont doublé?
Bizarre, pourtant les primes de
la SUVA n’ont pas doublé, et les
accidentés utilisent les mêmes
hôpitaux, médecins, pharmacies
que les malades. Se rebeller et
voter OUI reste la seule solution
pour exprimer son ras-le-bol. MERCREDI 27 AOUT 2014 LE NOUVELLISTE
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Une nouvelle plateforme
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vendre ou à louer dans le Valais
romand regroupés sur un site
unique. C’est l’ambition de la
nouvelle plateforme immo.lenouvelliste que lance aujourd’hui le quotidien valaisan.
On y trouve d’ores et déjà près
de 1000 offres, principalement
à la vente, mais aussi à la location.
Cette nouvelle prestation résulte d’une collaboration entre
«Le Nouvelliste» et les professionnels du secteur. «Nous offrons la possibilité aux agences
d’insérer l’intégralité de leur offre
sur notre plateforme», indique
Frédéric Gris, directeur des développements numériques du
groupe ESH, auquel appartient
le quotidien valaisan.
L’ensemble des objets se trouvent également, dès aujourd’hui, sur les applications
mobiles gratuites iPhone et
Android. «C’est sur le support
mobile que nous allons mettre
l’accent. C’est le vecteur le plus intéressant actuellement pour l’immobilier», insiste le spécialiste.
Le téléchargement de l’application se fait tout simplement, par
exemple depuis l’App Store.
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Nous allons mettre
«l’accent
sur les supports
mobiles. Les vecteurs les
plus intéressants.»
Alternative régionale
«Nous souhaitons offrir une alternative crédible aux portails
nationaux existants, gérés depuis
Zurich. Notre site se démarque
parce qu’il est régional. Cet angle
est appuyé par une marque forte
présentant une forte pénétration
régionale que représente «Le
16 rouleaux
FRÉDÉRIC GRIS DIRECTEUR DES DÉVELOPPEMENTS NUMÉRIQUES D’ESH
Nouvelliste.» Pour l’heure, plus
d’une trentaine d’agences actives en Valais ont déjà rejoint le
concept, un chiffre appelé à
augmenter ces prochains
temps. Seules les agences ont
la possibilité d’insérer des offres sur la plateforme. Pour
l’heure, l’offre est entièrement
gratuite.
au lieu de
«Notre prestation est offerte aux
agents immobiliers jusqu’à la fin
août 2015», indique Frédéric
Gris. Une spécificité de la plateforme a été conçue pour que les
annonceurs y trouvent leur
compte: «Les internautes qui
marquent de l’intérêt pour un objet immobilier peuvent être redirigés sur le site de l’annonceur. Cela
leur permet de conserver le trafic
sur leur site.»
Une offre similaire (immo.arcinfo.ch) a été développée par le
groupe ESH sur le canton de
Neuchâtel, en collaboration
avec les journaux régionaux. 80
<wm>10CAsNsjY0MDAw1TWwNLIwMAIAEUz7AQ8AAAA=</wm>
80 lessives
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280.-
TRANSPARENCE Le préposé cantonal par intérim à la protection des données
vise une collaboration entre les autorités de surveillance.
«Partager des connaissances
nous fait gagner du temps»
Nommé au poste de préposé
cantonal par intérim à la protection des données et à la transparence, Sébastien Fanti a rencontré aujourd’hui la Commission
Nationale de l’informatique et
des libertés (CNIL) à Paris. «Le
CNIL, c’est le Harvard de la protection des données. C’est un honneur
pour un préposé cantonal d’avoir
été accueilli par son secrétaire général.»
Le but de la rencontre est de
lancer une démarche visant une
collaboration forte entre les
deux autorités de surveillance.
«Les questions qui se posent actuellement avec les Google Glass
ou les Google Car sont les mêmes
partout dans le monde. Partager
les connaissances nous fait gagner
du temps.» Dans le cadre de ses
fonctions et en dehors des rencontres à l’étranger, le préposé
doit échanger avec les autres autorités de surveillance cantonales et fédérale.
Sébastien Fanti multiplie les échanges avec les autorités de protection
cantonales, fédérales et étrangères pour partager les connaissances.
LOUIS DASSELBORNE
Anticiper les changements
à l’échelle européenne
Hier, la visite au CNIL a également permis au préposé valaisan
par intérim de prendre la température des changements à venir à
l’échelle européenne en matière
de protection des données. En
2017, entrera en vigueur un nouveau règlement européen, qui
induira des modifications fondamentales. «Ce nouveau cadre
normatif sera plus sévère. Les activités des collectivités publiques seront plus encadrées et les sanctions
financières plus importantes. En
collaborant avec le CNIL, je veux
anticiper ces changements, pour
que nous soyons prêts à les appliquer avant leur introduction dans
le droit national», explique
Sébastien Fanti.
Nommé à la session de septembre du Grand Conseil, le
préposé cantonal à la protection
des données et de la transparence aura pour défi d’améliorer
la communication envers les citoyens et les collectivités publiques. «Nous avons un retard notoire à rattraper à ce niveau. Une
page Facebook, puis Twitter, a vu
le jour en plus du site internet,
donnant plus d’outils aux gens
pour résoudre leurs problèmes»,
annonce Sébastien Fanti qui fera face à Adrien de Riedmatten
pour l’obtention du poste. «Les
défis seront ensuite de prévenir les
abus liés aux nouvelles technologies comme l’utilisation des drones
et des Google Glass.»
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2
WALLIS
Walliser Bote
Mittwoch, 27. August 2014
UNTERWALLIS
Neue UBSGeschäftsstelle
CONTHEY | Die UbS geht im
wallis neue wege und eröffnet die erste Geschäftsstelle
in einem Einkaufszentrum.
Die bank verfügt ab sofort
über eine Filiale im Forum
des Alpes (Migros-zentrum)
in Conthey. Die neuen
Schalter sind ab heute Mittwoch geöffnet.
Mit der Neueröffnung in
Conthey – wie auch mit der
Renovierung aller Geschäftsstellen – möchte
sich UbS noch stärker auf
die bedürfnisse der Kunden
ausrichten. Das neue Konzept ist bereits in 291 der
300 Schweizer Geschäftsstellen umgesetzt. Mit Conthey sind ab sofort 26 der
27 UbS-Geschäftsstellen im
wallis auf dem neuesten
Stand. In der letzten noch
verbleibenden Geschäftsstelle in Crans-sur-Sierre
laufen derzeit die Renovierungsarbeiten.
Die Region UbS wallis beschäftigt derzeit rund 300
Mitarbeiter und 50 Auszubildende. In diesen Tagen
beginnen 21 neue Lernende
ihre Ausbildung.
Vultagio folgt
auf Papilloud
SIDERS | Die Stadtverwal-
tung hat einen neuen vorsteher für die Steuerverwaltung. Didier vultagio ersetzt
Dominique Papilloud, der in
den Ruhestand tritt.
vultagio ist 36-jährig, verheiratet und vater von zwei Kindern. Er arbeitete bisher als
Revisor bei der Kantonalen
Steuerverwaltung. vultagio
wird sein Amt Anfang September antreten.
Charvet wird
Jugendrichter
SITTEN | Das Kantonsgericht
wallis hat Pierre-André
Charvet zum Richter beim
Jugendgericht in Sitten ernannt. Seit Januar 2014 ist
er bereits beisitzer am selben Gericht. Nach seinem
Studium war Charvet als Adhoc-Gerichtsschreiber am
bezirksgericht Sitten tätig
und war auch ein Jahr lang
als IKRK-Delegierter in
Ruanda. Nach verschiedenen Tätigkeiten in der waadt
ist er seit Ende 2012 Leiter
des Amtes für Sanktionen
und begleitmassnahmen
des Kantons wallis. Charvet
wird sein Amt am 1. Januar
2015 antreten.
Wein für einen
guten Zweck
Banken | Die Raiffeisenbank Belalp-Simplon schliesst Ende September die Geschäftsstelle Termen
Halber Rückzug am Brigerberg
Ende September ist Schluss. Die Raiffeisenbank Termen wird endgültig geschlossen.
TERMEN | Die Filiale der
Raiffeisenbank BelalpSimplon in Termen
schliesst ihre Türen. Eine
Überraschung ist das
nicht, ältere und treue
Kunden ärgerts trotzdem.
Damit gibt es die ehemalige
Darlehenskasse Termen auch
physisch nicht mehr. 1998 erfolgte der Zusammenschluss
der Raiffeisenbanken Ried-Brig
und Termen. An der Generalversammlung der Raiffeisenbank Brigerberg stimmten
dann am 31. März 2008 in der
Mehrzweckhalle von Termen
494 von 495 Genossenschaftern
für den Beitritt zur regionalen
Raiffeisenbank Belalp-Simplon.
Die Versprechen
von 2007…
Eine Fusion bringe allen Betroffenen nur Vorteile und sämtliche Bankstellen und Arbeitsplätze blieben ebenfalls erhalten, versicherten die Vertreter
der vier Raiffeisenbanken im
Januar 2007 an einer Medienorientierung. Den Kundinnen
und Kunden könnten die vier
Raiffeisenbanken mit der Fusion aber umfassendere Dienstleistungen und Beratungen anbieten: «Genau dieser Dienst
am Kunden kommt heute oft
zu kurz.» Richtig war zweifellos schon damals, dass die gesetzlichen Auflagen für Banken immer grösser werden. Die
Mitarbeitenden müssten ne-
ben ihrem Kerngeschäft aufwendige administrative Aufgaben übernehmen, worunter
letztlich der Kundenservice leide. Durch den Zusammenschluss könnten diese Sonderaufgaben in Zukunft effizienter und kostengünstiger organisiert werden. Und nicht
zuletzt würden, so die Vertreter damals, auch die Standortgemeinden der vier Banken,
also Simplon Dorf, Termen,
Ried-Brig, Naters und Mund,
dank Steuerprogression höhere Steuereinnahmen erzielen.
…und das Versprechen
von 2014
Nun, im verflixten siebten
Fusionsjahr mag zwar vieles
FoTo wb
noch stimmen, aber die damals gemachten Versprechen
betreffend Erhalt der Bankfiliale auf dem Dorfplatz von
Termen will man nicht mehr
einhalten. «Die Kundenbedürfnisse und das Kundenverhalten haben sich in den letzten Jahren stark verändert.
Die Geschäftsstelle in Termen
wird nur noch von sehr wenigen Kundinnen und Kunden
regelmässig besucht. Umfassende Beratungsdienstleistungen werden bereits heute
grösstenteils in der benachbarten Geschäftsstelle in RiedBrig oder in Brig, Glis und Naters in Anspruch genommen»,
halten VR-Präsident Franz-Josef Amherd und Erhard Salz-
mann, Vorsitzender der Bankleitung, in einem Brief fest:
«Der Verwaltungsrat hat die
Entwicklung sorgfältig geprüft und ist zum Entschluss
gekommen, die Geschäftsstelle in Termen ab dem 1. Oktober 2014 in die Geschäftsstelle
Ried-Brig zu integrieren.» Man
sei sich bewusst, dass jeder
Wegzug auch einen Verlust
für das gemeinsame Dorfleben und dessen Kultur bedeute. Immerhin endete der
Brief mit einem weiteren Versprechen. Die teils jahrelange Unterstützung der Vereine
im Dorf Termen will man weiterführen und auch in Zukunft «der Partner in der Nähe
hbi
sein».
Politik | Das Wallis hat die besten Polit-Fussballer
Kampf, ein guter Torhüter – und Glück
SITTEN | Die Walliser Parlamentarier
sind die besten Fussballer der
Schweiz. Sie verteidigten den SMTitel souverän.
Mit einer Rekordzahl von 20 teilnehmenden Mannschaften wurde am vergangenen
Samstag in La Chaux-de-Fonds das 29. Eidgenössische Parlamentarier Fussballturnier ausgetragen. Nach 2008, 2009 und
2013 wurde der FC Grossrat Valais/Wallis
bereits zum vierten Mal innert kürzester
Zeit Schweizer Meister. Für den erneuten
Titelgewinn waren neben dem bewährten
Kampfwillen in diesem Jahr eine tadellose
Torhüterleistung und sicher auch eine Pri-
se Glück nötig. Der Kanton Neuenburg hat
das diesjährige Parlamentarier-Fussballturnier in die 200-Jahr-Feierlichkeiten zum
Beitritt in die Eidgenossenschaft eingebettet. Resultate der Walliser: Basel-Landschaft 4:0; Zürich 0:0; Appenzell 0:0; Freiburg 1:0; Viertelfinal gegen Bern 2:0; Halbfinal gegen Schaffhausen 2:1 n. P.; Final gegen Waadt 3:1.
Mannschaft des Wallis: Martin
Lötscher; Eric Baldini (3 Tore); Claude
Bumann; Moreno Centelleghe (5), Andreas Lehmann (1), Alessandro Marino;
Patrice Michaud (1); Aron Pfammatter (2),
Diego Clausen, Jérôme Favez und Maurice
Dussex. | wb
Wieder gejubelt. Der FC Grossrat wallis verteidigte seinen
SM-Titel souverän.
FoTo zvG
FLANTHEY | Seit 1313 ist Cor-
nalin in den weinbergen von
Flanthey zu finden. Um
diesen Geburtstag gebührend und nachhaltig zu feiern, haben die zwölf Produzenten von Flanthey einen
Teil ihres Jahrgangs 2013 gemeinsam ausgebaut und
nun 480 Liter abgefüllt. Der
Reinerlös der Aktion geht an
den Eltern‐ und
Patientenverband, der sich
den Lysosomalen Speicherkrankheiten widmet.
Heute auf 1815.ch
Neuer Nachbar für den
höchsten Schweizer Berg
Jährlich Tausende Fälle
in der Schweiz
Zu Ehren von Henry Dunant, dem Begründer des IKRK, wird in Zermatt die Ostspitze
neben der Dufourspitze auf dessen Namen
umgetauft. Der Gemeinderat von Zermatt
hat damit einer Anfrage von Bundespräsident Didier Burkhalter zugestimmt.
Campylobacter-Infektionen zählen weltweit zu den häufigsten Ursachen von
Durchfallerkrankungen durch Lebensmittel. Nun nennt eine Studie des Tropen- und
Public-Health-Institutes die Hauptursache
für die Häufung im Winter.
www.1815.ch/zermatt
www.1815.ch/gesundheit
24
Walliser Bote
Mittwoch, 27. August 2014
KURZNACHRICHTEN
Macron neu in
der Regierung
PARIS | MiteinerRegierungder
EinheitwillFrankreichsPräsidentFrançoisHollandedie
ProblemedesLandesangehen.InsvakanteWirtschaftsressortholteermitEmmanuel
MacroneinenVertrauten.Der
43-JährigefolgtaufArnaud
Montebourg,dermitseiner
KritikamSparkursdieRegierungskriseausgelösthatte.Im
Kabinettsitzennebendem
neuenundaltenPremierministerManuelVallsachtMinisterinnenundachtMinister.| sda
Für die
Einheitskasse
LAUSANNE | DieGesundheitsundSozialdirektorinnenunddirektorenderlateinischen
SchweizsprechensichmehrheitlichfürdieVolksinitiative
«FüreineöffentlicheKrankenkasse»aus.Nichtöffentlich
Stellungnehmenwolltendrei
MitgliederdesGremiums– der
BernerSP-Gesundheitsdirektor
Perrenoud,dieWalliserSP-GesundheitsdirektorinEsther
Waeber-Kalbermattenundder
VertreterdesKantonstessin,
PaoloBeltraminelli(CVP),der
gegendieInitiativeist.| sda
WALLISWETTER.CH
Tel Aviv / Gaza | Palästinenser verkünden Einigung auf Waffenruhe
AUSSERDEM
«Blutvergiessen stoppen»
Israel und die Palästinensergruppierungen haben sich
erstmals seit dem Ausbruch
des jüngsten Gaza-Kriegs
auf eine dauerhafte Waffenruhe geeinigt. Die Waffenruhe trat am Dienstag um
19.00 Uhr Ortszeit in Kraft.
Name
David
E-Mail-Adresse
Biner (dab)
[email protected]
Wo
Titelsind die Normalos?
In einer Fernsehansprache sagte
Palästinenserpräsident Mahmud
Abbas, die palästinensische Führung verkünde eine Waffenruhe,
um «die Aggression gegen den Gazastreifen und das Blutvergiessen
und Töten der Kinder zu stoppen».
Nun müsse humanitäre Hilfe für
die Menschen in Gaza folgen.
Mehrere Medien berichteten,
auch Israel habe der Einigung zugestimmt. Anschliessend sollten
die Konfliktparteien in der ägyptischen Hauptstadt Kairo ihre Gespräche wiederaufnehmen. Die
neue Initiative Ägyptens sieht nach
palästinensischen Angaben weitreichende Vorschläge vor. Demzufolge
sollen die blockierten Übergänge
vom Gazastreifen nach Israel und
Ägypten sofort geöffnet werden.
Zudem sollen die Fischfanggebiete
der Palästinenser im Mittelmeer
ausgeweitet werden. In einem
Monat sollen die Konfliktparteien
Gesprächsbereit. PalästinenserpräsidentMahmudAbbasineiner
Fernsehansprache.
dann Gespräche über den Bau eines
Seehafens für den wirtschaftlich
am Boden liegenden Gazastreifen
aufnehmen sowie über eine Freilassung von gefangenen Hamas-Mitgliedern im besetzten Westjordanland durch Israel, wie Palästinenservertreter erläuterten.
Weitere Angriffe
Israel und Ägypten betrachten die
Hamas als Sicherheitsbedrohung
und fordern Garantien dafür, dass
keine Waffen in den Gazastreifen
kommen. Vor Beginn der Feuerpause – genau 50 Tage nach dem Aus
Der
Tweet von SVP-Grossrat Jean-Luc Addor sorgt
Grundschrift
(soeben noch) für Gesprächsstoff. Viele schreien «Bravo
Jean-Luc!». Andere fordern den Kopf des Wallisers –
und dies im wahrsten Sinne des Wortes. Der Islamische Zentralrat Schweiz (IZRS), präsidiert vom Schweizer Konvertiten Nicolas Blancho, antwortete zudem
mit einer Strafanzeige. Für die Medien ein gefundenes
Fressen, die – aus Sicht vieler rechts politisierender
Exponenten – ja sowieso alle links sind und nicht einsehen wollen, was sich da anbahnt: nämlich ein
Kampf der Kulturen. Nicht wenige mutieren in solch
schwierigen Zeiten zu tadellosen Kirchgängern – oder
tun zumindest so. Ihr Schwadronieren über den Untergang des christlichen Abendlandes soll schliesslich authentisch wirken. In diesen Zeiten frage ich mich: Wo
sind sie hin, die Normalos? Die, die Grautöne in der
ganzen Schwarz-Weiss-Malerei hervorstreichen. Die,
die einen kühlen Kopf bewahren, mit dem sie der Apokalypse die Stirn bieten. Zum Glück gibts noch die
Mode mit ihren Oberflächlichkeiten. Da hat sich nämlich ein Trend durchgesetzt, wonach sich Mann und
Frau zurzeit gerne unaufgeregt normal kleiden. Zu
meinem Entsetzen habe ich jedoch neulich gelesen, besagter Style sei schon wieder out. Auweia!
FotoEPA
bruch des jüngsten Gaza-Kriegs –
hatten die Konfliktparteien ihren
gegenseitigen Beschuss noch einmal
intensiviert. Militante Palästinenser feuerten am Dienstag rund 70
Raketen auf Israel ab. In Aschdod
traf eine Rakete nach Medienberichten den Spielplatz eines Kindergartens. In Aschkelon sei eine Rakete in ein Haus eingeschlagen und
habe es schwer beschädigt. 25 Menschen wurden nach Medienberichten verletzt, darunter mehrere Kinder. Weitere 45 Personen mussten
demnach wegen Schockzuständen
behandelt werden. | sda/dpa
WALLIS WETTERREGIONEN HEUTE
PROGNOSEN WALLIS
Donnerstag
Wetterlage
Fiesch
Am Mittwoch erreicht
uns ein Zwischenhoch
und sorgt für eine rasche
Wetterbesserung. In
weiterer Folge bleibt uns
das schwache Hoch bis
am Freitagmittag erhalten. Aufs Wochenende hin
nähert sich das nächste
Tief mit Niederschlägen.
4
Am Donnerstag ist es
dann Dank des Hochs oft
sonnig mit nur wenigen
Wolkenfeldern. Im Laufe
des Freitags erreicht uns
das nächste Tiefdruckgebiet mit Schauern.
Sonntag
8 / 24
11 / 23
11 / 20
9 / 20
10 / 26
11 / 25
13 / 23
10 / 22
9
10
21
5 / 12
6 / 12
5 /9
4 /8
10 / 17
10 / 16
10 / 16
9 / 16
Saas-Fee
5 / 17
6 / 17
6 / 14
6 / 14
Zermatt
6 / 19
7 / 17
7 / 16
6 / 16
Leukerbad
8 / 20
10 / 17
9 / 16
8 / 15
Siders
10 / 26
10 / 25
12 / 23
10 / 23
Sitten
12 / 25
13 / 24
14 / 22
12 / 23
Verbier
4 / 18
6 / 17
6 / 14
5 / 15
Martinach
13 / 24
14 / 23
15 / 21
13 / 22
Monthey
14 / 23
15 / 20
15 / 21
14 / 20
10 km
h
Lauchernalp
5 km
h
15
Brig-Glis
Fiesch
10 km
h
8
Leukerbad
Simplon-Dorf
Brig-Glis
12
Monthey
14
5 km
h
21
22
15
km
h
Siders
12
10 km
h
22
km
hSitten
22
Region heute
Aussichten
Samstag
Lauchernalp
13
Am Mittwoch stellt sich
freundliches und trockenes Wetter ein. Neben ein
paar Wolkenfeldern ist
immer wieder mit Sonnenschein zu rechnen.
Nach einer frischen Nacht
steigen die Temperaturen
tagsüber auf angenehm
warme 18 bis 24 Grad.
Freitag
Simplon-Dorf
15 km
h
11
Martinach
14
21
17
10 km
h
Saas-Fee
20 km
h
Verbier
6
5
10 km
h
13
5 km
h
14
Zermatt
7
15 km
h
15
PROFIL
Walliser Bote online?
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SONNE UND MOND
Heute
Morgen
4000
1
3
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06:43
3000
3
7
Aufgang: 08:53
2000
13
15
1000
21
26
1. Sep.
EUROPA HEUTE
13
17
13
21
17
19
London
20
Chur
Bern
13
16. Sep.
23. Sep.
Grenzwert für Stundesmittel: 120 µg/m3
Sitten
22
Eggerberg
32
Brigerbad
36
Stockholm
19
Moskau
13
Kopenhagen
20
Dublin
16
Zürich
13
9. Sep.
Ozon
St. Gallen
Basel
14
Untergang: 20:59
Oslo
20
Schaffhausen
SCHADSTOFFE
Untergang
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3
JEUDI 28 AOÛT 2014 LE NOUVELLISTE
xd -jcp
ZOOM
L’encaveur
fait recours
au tribunal
Il veut protéger
le secret de ses
affaires
Le rapport de
la Cogest serat-il retardé?
Giroud contre-attaque en justice
FISC
Craignant la divulgation d’informations professionnelles pouvant nuire à ses affaires, l’encaveur
Dominique Giroud veut bloquer provisoirement le rapport
de la Cogest.
GILLES BERREAU
Alors que la Commission de
justice (Cogest) va rendre son
rapport sur d’éventuels dysfonctionnements au sein de l’administration cantonale dans le cadre de l’affaire Dominique
Giroud, ce dernier a déposé mardi un recours pour déni de justice auprès du Tribunal cantonal
valaisan. L’encaveur craint que la
Cogest divulgue des informations couvertes par le secret fiscal et pouvant nuire à ses affaires. Il demande à la justice des
mesures provisionnelles pour retenir la publication du rapport
de la Cogest en attendant une
décision de justice sur son recours. «Cette commission peut
parfaitement faire son travail sans
que le secret fiscal soit intégralement levé. Elle peut se contenter
d’un résumé chronologique de la
procédure cantonale sur son affaire», explique Marc Comina,
son porte-parole.
Au tribunal
de se prononcer
Directement visé par ce recours pour avoir levé le secret fiscal, le Conseil d’Etat dit avoir respecté la loi, celle-ci prévoyant
que la Cogest puisse consulter
tous les dossiers. «De plus, la
commission de gestion est tenue au
secret de fonction», explique le
président du gouvernement
Jean-Michel Cina dans un communiqué. Président de la Cogest,
Narcisse Crettenand est catégoPUBLICITÉ
rique. «Nous ne publions pas de
documents couverts par le secret
fiscal et n’avons pas accédé à l’ensemble du dossier fiscal, uniquement aux pièces nécessaires. Mais
pas aux listes des fournisseurs, des
clients, ni aux comptes. Cela ne
nous regarde pas. Notre mission
Nous
«
visons le
gouvernement,
pas
la Cogest.»
MARC COMINA
PORTE-PAROLE DE
DOMINIQUE GIROUD
n’est pas de découvrir si Giroud a
fait des faux ou pas, mais si l’Etat a
fonctionné et a préservé ses intérêts.» Qui plus est, ce n’est pas
l’ensemble de la commission,
mais une délégation de trois personnes, dont son président, qui a
consulté les documents nécessaires. «Cette délégation n’emporte aucune pièce et ne fait que
prendre des notes.»
Pour Marc Comina, ce n’est pas
la commission de gestion qui est
visée, mais bien le gouverne-
ment. «Ce dernier aurait dû s’assurer que le secret fiscal soit respecté, avant de donner suite à la requête de la Cogest. Sous prétexte de
respecter une loi, le Conseil d’Etat
en viole une autre.» Désormais,
c’est au Tribunal cantonal valaisan de se prononcer sur les
mesures prévisionnelles demandées par Dominique
Giroud et ses avocats. «Un
éventuel blocage par le tribunal de la publication du
rapport ne nous poserait
en principe pas de problème car son traitement devant le Grand
Conseil n’interviendra
pas avant la session
de novembre», explique Narcisse
Crettenand. Le
tribunal lui, devrait aller beaucoup plus rapidement. LES PROCÉDURES
EN COURS
➤ LE FISC. La justice vaudoise a
condamné Dominique Giroud
pour usage de faux à
180 jours-amende avec
sursis pendant deux ans
pour infraction à la loi
sur l’impôt fédéral direct
de 2005 à 2009. Le fisc
valaisan a fait opposition à cette condamnation, car il veut que
les infractions liées
aux impôts cantonaux et communaux
soient aussi prises en
compte. Il a aussi dénoncé l’encaveur au
Ministère public valaisan.
➤ VIN VAUDOIS. La justice vaudoise a ouvert
une enquête pour soupçon de falsification de marchandise (fendant et saintsaphorin) même si le plaignant a
retiré sa plainte.
QUAND GIROUD
ACTIVE LA JUSTICE
Dominique Giroud a déjà déposé plusieurs recours et
plaintes depuis le début de l’affaire.
➤ Demande de mesure provisionnelle contre la RTS (rejeté en deuxième instance).
➤ Demande de mesures provisionnelles contre la RTS
(rejeté en première instance, recours en cours).
➤ Demande de changement de for juridique pour l’aspect fiscal (rejeté par le TF).
➤ Invalidation par le TF d’une perquisition du fisc fédéral en 2011 chez un de ses avocats.
➤ Plainte contre le détective pour abus de confiance et
escroquerie (enquête en cours).
➤ Plainte contre le Contrôle suisse du commerce des
vins pour violation du secret de fonction (enquête en
cours). GB
➤ LE HACKING. Une quatrième procédure a été ouverte à Genève par le
procureur Jornot pour soustraction
de données contre Dominique Giroud, un détective privé, un espion
de la Confédération et un hacker. Ils
sont suspectés d’avoir piraté ou fait
pirater les ordinateurs de deux journalistes. GB
7
24 heures | Jeudi 28 août 2014
Suisse
Partis
Giroud s’attaque au
Conseil d’Etat valaisan
Le PBD tient sa vedette
avec Christine Bussat
L’encaveur en délicatesse
avec le fisc crie au déni de
justice. Le gouvernement
estime être dans son droit
Déni de justice! L’encaveur Dominique Giroud porte cette lourde
accusation à l’encontre du gouvernement valaisan. Il a déposé
mardi un recours auprès du Tribunal cantonal, ajoutant un nouveau chapitre à l’affaire de soustraction fiscale qui agite le VieuxPays depuis près d’un an.
En cause: l’enquête diligentée
par la commission de gestion du
Grand Conseil (Cogest), afin
d’éclaircir les éventuels dysfonctionnements des autorités et de
l’administration valaisannes dans
le traitement du dossier Giroud.
Selon l’encaveur, le Conseil d’Etat
ne pouvait pas autoriser cette
commission à consulter l’intégralité des éléments le concernant.
«Cette autorisation a été donnée
en violation des principes et des
règles de procédure d’un Etat de
droit, affirme Marc Comina, le
porte-parole de Dominique Giroud. Le secret fiscal est un droit
fondamental de tout citoyen.»
Dominique Giroud a entrepris
des démarches auprès du Conseil
d’Etat pour empêcher cette divulgation. Mais elles n’ont pas abouti,
précise Marc Comina. Le fondateur de Giroud Vins SA s’est donc
vu «contraint» de saisir la justice.
Il craint que, en ayant eu connaissance de l’intégralité du dossier, la
Cogest puisse dévoiler des informations confidentielles dans son
rapport, attendu d’ici à la fin de
l’année. «Ce n’est pas parce que,
par le passé, il a commis une er-
Le PBD compte sur
l’égérie de la lutte
contre la pédophilie
pour le dynamiser
en Suisse romande.
L’UDC fait la tête
Lise Bailat Berne
On la croyait retirée de la scène
politique. Finis les débats, les
voyages à Berne et les récoltes de
signatures: elle avait assez donné.
Que nenni. Le virus n’a pas quitté
Christine Bussat. Après avoir fait
aboutir deux initiatives populaires antipédophiles en tant que
présidente de l’Association Marche blanche, la Vaudoise rebondit
au Parti bourgeois-démocratique
(PBD). «La défense des enfants me
tient à cœur, explique la quadragénaire. J’aimerais bien suivre le
dossier à Berne. Et le problème de
la démocratie directe m’interpelle, entre ceux qui veulent l’affaiblir et les partis qui en abusent
et ne devraient pas avoir le droit
de lancer des initiatives populaires.»
Du coup, la question est sur
toutes les lèvres: sera-t-elle candidate aux élections fédérales, améliorant par sa célébrité les chances
du PBD Vaud de s’emparer d’un
des sièges du centre? «Je n’ai encore rien décidé. Si c’était
aujourd’hui, je dirais non, avec le
restaurant que je gère et ma petite
fille de 2 ans. Mais dans un an? Je
ne sais pas», note Christine Bussat, qui prendra sa décision d’ici
au printemps.
«Naturellement, j’espère
qu’elle sera l’une de nos candidates», réagit le président du PBD
Suisse, Martin Landolt. Il se frotte
les mains devant sa nouvelle recrue. Mal connu en Suisse romande, en difficulté dans son fief
bernois, le parti d’Eveline Widmer-Schlumpf jouera gros lors des
prochaines élections fédérales.
Avec Christine Bussat, il tiendrait
sa locomotive romande. «Elle est
très connue. Cela donne confiance dans le parti. Au niveau médiatique, elle a gagné deux fois
devant le peuple. Elle a de l’expérience, et il est vrai que pour le
PBD, c’est un défi de trouver des
membres qui ont déjà de l’expérience en politique», relève
Martin Landolt.
«Elle peut jouer le rôle de locomotive avant tout pour le PBD
Vaud, pas forcément pour toute la
Romandie, estime le président du
PDC, Christophe Darbellay. Ils ont
Le président du PBD Suisse, Martin Landolt, verrait bien Christine Bussat candidate aux
élections fédérales. Celle-ci répond qu’elle ne sait pas encore. veroniquebotteron.com
des personnalités, mais aussi populaires que Christine Bussat, je
n’en connais pas beaucoup. C’est
une chance pour le PBD, même si
elle ne sera pas facile à gérer.»
Le centre aux aguets
Christophe Darbellay regrette au
passage que la pasionaria antipédophiles n’ait pas intégré les rangs
du PDC. «Mais je suis très content
de ne pas la voir à l’UDC», rigolet-il (lire ci-dessous). Il admet aussi
qu’une éventuelle candidature de
Christine Bussat aurait une incidence pour les démocrates-chrétiens vaudois, détenteurs
aujourd’hui d’un siège au Conseil
national à la faveur d’un apparentement des partis du centre. «C’est
une nouvelle concurrence pour
nous, mais on verra. Il nous faut
de toute façon un apparentement
au centre. Et pourquoi pas faire
trois sièges? Nous avons le potentiel de croître.» Martin Landolt
n’est pas beaucoup plus bavard
sur la stratégie qui «se décidera au
niveau cantonal en temps voulu».
Apparentés en 2011 avec le
PBD et le PDC, les Vert’libéraux
verraient-ils une candidature de
Christine Bussat comme une
chance ou une menace? «Dans le
canton de Vaud, le PBD pèse 1%,
nous 5%. Si quelqu’un est menacé, c’est le PDC qui fait 3%»,
réagit la conseillère nationale
Vert’libérale Isabelle Chevalley.
Mais après avoir combattu la dernière initiative de Christine Bussat, se sentirait-elle à l’aise de faire
liste commune avec elle? «Je n’apprécie ni ses méthodes ni le fond
de ses idées. Mais il ne serait pas
justifié de ne pas s’apparenter
avec le PBD, juste pour des questions de personnes», note Isabelle
Chevalley.
Pour Christine Bussat en tout
cas, le PBD a visiblement été une
question de cœur et non d’opportunisme. «Le côté libéral du PBD sur
le plan économique ne me convient
pas à 100%, mais sinon je m’y sens
très bien. C’est clair que j’aurais
plus de chances à l’UDC. Mais c’est
un parti trop extrémiste à mes
yeux.» Et le PDC? «Oh non! Christophe Darbellay (VS) et Yannick Buttet (VS) mis à part, ce parti n’a
aucune cohérence. Ça dit oui, ça dit
non. On ne sait pas où ils vont.»
s’affilier à l’UDC. «En Romandie,
lorsque je vois par exemple les
débats sur les réseaux sociaux, il
y a une certaine dose de racisme
et d’insultes que je ne tolère
pas», affirme la Vaudoise. Ses
propos n’ont pas manqué de
faire réagir. «Je commence
même à recevoir des menaces.
Je dois encore éclaircir d’où elles
viennent. Mais je suis déçue
parce qu’à l’UDC des personnes
comme Oskar Freysinger ont fait
un travail incroyable à mes
côtés.»
Trafic ferroviaire
Le chiffre
Ligne Berne-Olten
sabotée
par des jeunes
Ce sont le nombre d’années de
6
Conseil fédéral
Des civilistes
pourraient aller
dans les écoles
Tunnel du Ceneri
Cinq jeunes de 13 à 24 ans ont
saboté mardi soir la ligne CFF à
grande vitesse entre Berne et
Olten (SO), en plaçant une
plaque de béton sur la voie. Un
train Intercity l’a heurtée vers
20 h, selon une information du
site en ligne du Blick. Il n’y a pas
eu de dommages, mais l’incident
a provoqué la fermeture
partielle du tronçon, des
déviations de trains et des
retards. Les suspects ont été
arrêtés. Hier après-midi, ils se
trouvaient toujours en détention
pour y être interrogés. ATS
prison ferme auxquelles l’ancien
chef des placements de la
Caisse de pension du personnel
du canton de Zurich (BVK) a été
condamné. En deuxième
instance, la Cour suprême
zurichoise l’a en outre condamné à une peine supplémentaire de 90 jours-amendes à
30 francs avec sursis. De 2000 à
2010, il avait perçu 1,7 million de
francs de pots-de-vin de la part
de mandataires. Ces derniers
avaient ainsi réussi à se maintenir sous mandat malgré leur
mauvais rendement. ATS
Les civilistes pourraient jouer les
«pions» dans les écoles ou y
donner d’autres coups de main.
C’est l’avis du Conseil fédéral,
qui a transmis hier au parlement
son projet de révision de la loi
sur le service civil. Selon son
projet, les civilistes continueront
de prouver leur conflit de
conscience en acceptant un
service plus long que l’armée.
Mais ils devraient participer à un
jour d’introduction avant leur
admission. Tous devraient aussi
suivre des cours de formation
obligatoires. ATS
VC4
Contrôle qualité
Les mesures sont inspirées
de celles prises
par l’Union européenne,
mais moins strictes
Le Conseil fédéral a précisé hier
les mesures prises pour éviter que
la Suisse ne serve à contourner les
sanctions de l’Union européenne
(UE) et des Etats-Unis contre Moscou. Elles sont appliquées depuis
hier à 18 h.
Les émissions d’instruments financiers à long terme de cinq banques russes (Sberbank, VTB Bank,
Gazprombank, Vnesheconombank, Rosselkhozbank) seront
soumises à autorisation et à conditions. Les filiales des banques russes établies en Suisse ne sont pas
concernées pour autant qu’elles
n’agissent pas selon les directives
de leur société mère. Les opéra-
Affaire Legrix
Plainte pénale
contre
quatre élus
KEYSTONE
combattu à ses côtés», assénait
hier le conseiller d’Etat UDC
dans le Blick. Le coordinateur
romand de l’UDC, Claude-Alain
Voiblet, se montre moins
tranchant: «Le choix du PBD
appartient à Christine Bussat. On
ne peut que le constater. Mais
bien sûr, nous ne sommes pas
très heureux. Nous aurions
préféré qu’elle choisisse les
rangs de ceux qui l’ont le plus
soutenue.» Ce qui a fâché Oskar
Freysinger, c’est la motivation
de Christine Bussat à ne pas
L’ouverture du tunnel de base
du Ceneri (TI) pourrait être
reportée à 2021 au lieu de 2019,
selon les prévisions d’Alp Transit
Gotthard. Des recours ont été
déposés contre les adjudications de deux contrats. Le
Tribunal administratif fédéral les
a partiellement admis et l’effet
suspensif a été décrété. Les
surcoûts pourront être compensés dans la position «risques»
du crédit-cadre de la NLFA. ATS
Consultez notre
dossier sur l’affaire
giroud.24heures.ch
Le Conseil fédéral serre
la vis face à la Russie
Oskar Freysinger se met en colère
U Tout un symbole: lors de
l’acceptation de sa dernière
initiative «Pour que les
pédophiles ne travaillent plus
avec des enfants», en mai,
Christine Bussat a fêté sa victoire
en Valais, dans le fief de son allié
de toujours, Oskar Freysinger.
C’est peu dire que celui-ci n’a
pas goûté du tout à l’affiliation
de la Vaudoise au PBD. «Elle
peut faire de la politique où elle
veut, c’est son droit. Mais elle
aurait pu le faire sans traîner
dans la boue ceux qui ont
reur en matière fiscale que désormais tout est permis à son égard»,
conclut le porte-parole.
Sans surprise, le Conseil d’Etat
ne l’entend pas de cette oreille. Il
estime être dans son bon droit. La
loi sur l’organisation des pouvoirs
des Conseils et des rapports entre
les pouvoirs du canton du Valais
stipule que la Cogest, en tant
qu’autorité de haute surveillance,
peut consulter tous les dossiers –
quels qu’ils soient. Elle peut aussi
entendre tout fonctionnaire de
l’Administration cantonale, a souligné hier Jean-Michel Cina, président du gouvernement valaisan,
dans un communiqué.
La législation précise encore
que les autorités ne peuvent pas
invoquer le secret de fonction
pour refuser la consultation des
dossiers. Se basant sur ces prescriptions légales, le Conseil d’Etat
a donc «décidé de délier du secret
de fonction et du secret fiscal les
collaborateurs concernés». JeanMichel Cina ajoute que les membres de la Cogest, eux, restent tenus au secret de fonction.
Qu’en dit cette commission?
«Nous avons consulté uniquement les éléments nécessaires
pour rédiger notre rapport», souligne son président, Narcisse Crettenand, interrogé par l’ATS. Ainsi,
les détails concernant la société
Giroud Vins SA, tels que les fournisseurs, les clients ou les comptes, n’ont pas été demandés par
les membres de la Cogest. P.M.
Nouvel épisode dans le feuilleton Legrix, qui agite la Ville de
La Chaux-de-Fonds. Neuf
citoyens ont déposé une plainte
pénale contre quatre des cinq
membres de l’Exécutif. Selon
une information révélée par
L’Impartial et L’Express, ils les
accusent d’avoir outrepassé les
compétences financières du
Conseil communal. Et d’avoir
dépassé le montant de
100 000 francs dans divers
procédures liées au dossier
Legrix, sans avoir le feu vert du
législatif. ATS
tions de négoce sur le marché secondaire, impliquant des instruments financiers nouvellement
émis en dehors de la Suisse et de
l’UE, seront soumises à déclaration.
La Suisse a aussi ajouté onze
noms à la liste des personnes et
des entreprises avec lesquelles les
intermédiaires financiers ne sont
pas autorisés à nouer de nouvelles
relations d’affaires et dont les relations existantes sont soumises à
déclaration.
Les exportations de certains
biens destinés à l’extraction pétrolière en haute mer et dans
l’Arctique ou à des projets liés à
l’huile de schiste en Russie seront
soumises à déclaration. Enfin, le
gouvernement a interdit le commerce de produits destinés à l’extraction de pétrole et de gaz en
Crimée et à Sébastopol. ATS
Berne dit non
au revenu de base
Conseil fédéral Pas question
de distribuer à chacun quelque
2500 francs par mois, qu’il
travaille ou non. Le Conseil
fédéral appelle le parlement
à rejeter l’initiative pour un
revenu de base inconditionnel.
ATS
4,5 ans de prison
pour sexting
Zurich Un quinquagénaire a été
condamné hier à 4,5 ans de
prison par le Tribunal de district
de Zurich pour sexting. Il se
faisait passer pour une fille de
12 ans sur un chat et s’est fait
envoyer des photos de correspondantes dénudées âgées de 12
à 15 ans. ATS
Walliser Bote
Donnerstag, 28. August 2014
WALLIS
3
Politik | Der Mittelwalliser Weinhändler attackiert den Staatsrat wegen der Öffnung seines Steuerdossiers
Dominique Giroud legt sein Veto ein
CHRONIK «AFFÄRE GIROUD»
WALLIS | Dominique Giroud geht in die Offensive. Er hinterlegte beim
Walliser Kantonsgericht
eine Beschwerde wegen
Rechtsverweigerung.
Giroud greift damit den Walliser Staatsrat an. Dieser hatte
das gesamte Steuerdossier von
Giroud offengelegt, damit die
Geschäftsprüfungskommission
des Kantonsparlaments (GPK)
das Dossier untersuchen kann.
Verletzung von
Verfahrensregeln
Der Mediensprecher von Dominique Giroud, Marc Comina, erklärte gestern, dass der Staatsrat mit der Offenlegung des gesamten Steuerdossiers die
«rechtsstaatlichen Verfahrensregeln verletzt hat». Gemäss
Comina gehöre auch das Steuergeheimnis zu einem solchen
Grundrecht. Der Walliser
Staatsrat habe bei Giroud weder die Erlaubnis eingeholt,
noch habe sie ihn darüber informiert, dass die Offenlegung
des Dossiers beschlossen wurde. Die GPK habe keinen Auftrag, das Steuerdossier Giroud
im Detail zu beurteilen. Vielmehr untersuche die GPK, ob
FALL CLEUSIX IM NOVEMBER
Neben dem Steuerdossier von
Weinhändler Dominique Giroud
befasst sich die GPK auch mit
dem Steuerdossier von Jean-Marie Cleusix. Dieses will die Geschäftsprüfungskommission des
Grossen Rates (GPK) in der November-Session dem Grossen
Rat vorlegen.
Ungewiss. Mit der Beschwerde von Dominique Giroud geht die «Affäre Giroud» in eine neue Runde.
die Kantonsverwaltung bei der
Behandlung des Steuerdossiers
eventuell Fehler begangen habe, hiess es in der Medienmitteilung. Das seien zwei völlig
verschiedene Angelegenheiten. Wenn keine Massnahmen
getroffen würden, könnte der
Bericht der GPK, der bis Ende
Jahr veröffentlicht werden
soll, allfällige geheime Informationen zum Steuerdossier
öffentlich machen. Dies würde
eine Verletzung der Privatsphäre und der Grundrechte darstellen.
Wann veröffentlicht
die GPK ihren Bericht?
Da drängt sich die Frage auf, ob
der GPK-Bericht trotz dem Veto
von Giroud wie vorgesehen in
der November-Session des Grossen Rates veröffentlicht wird.
Momentan läuft die Untersuchung der GPK noch. «Zum lau-
fenden Verfahren äussere ich
mich deshalb nicht», erklärt
Philipp Matthias Bregy, CVPOGrossrat und Vizepräsident der
GPK. Bregy geht aber davon aus,
dass sämtliche Unterlagen, die
der GPK zur Verfügung gestellt
wurden, von den Institutionen
geprüft wurden. Ob der GPK-Bericht in der November-Session
dem Kantonsparlament vorgelegt werden kann, ist momentan unklar. Die Beschwerde von
FoTo WB
Giroud hat dabei sicherlich
nicht zur Beschleunigung des
Verfahrens beigetragen.
Viel Zeit hat die GPK jedenfalls nicht mehr. Wenn der Bericht im Rahmen der NovemberSession dem Grossen Rat vorgelegt werden soll, müsste die
GPK diesen bis Ende September
abgeschlossen haben. Damit er
rechtzeitig auf die Traktandenliste der November-Session gesda/vem
setzt werden kann.
– Oktober 2013: Die welsche
Zeitung «Le Temps» veröffentlicht, dass die Eidgenössische
Steuerverwaltung gegen den
Weinhändler wegen Steuerdelikten ermittelt. Giroud soll zwischen 2003 und 2010 rund
9,54 Millionen Franken am Fiskus vorbeigeschleust haben.
Daneben läuft im Kanton
Waadt gegen ihn ein Strafverfahren wegen Betrugs, Warenfälschung und Urkundenfälschung. Unter anderem soll er
über 35000 Liter Wein unerlaubt gemischt haben.
– Januar 2014: Die Affäre Giroud hat die Politik erreicht.
Staatsrat Maurice Tornay war
vor seiner Zeit im Staatsrat der
Treuhänder von Girouds Firma
«Giroud Vins». An einer Medienkonferenz erklärt sich Tornay,
und seine sechs Staatsratskollegen stärken ihm den Rücken.
Am 21. Januar 2014 fällt die Geschäftsprüfungskommission
des Grossen Rates (GPK) den
Entscheid, die Steueraffäre um
den Weinhändler Giroud zu untersuchen.
– Juni 2014: Zusammen mit einem Privatdetektiv und einem
Hacker wird Giroud in Genf
festgenommen. Sie werden
verdächtigt, einen Angriff auf
einen Computer eines Journalisten durchgeführt zu haben,
um Daten zu entwenden.
– Juli 2014: Wegen Steuervergehen wird Giroud zu einer bedingten Geldstrafe von 180 Tagessätzen zu je 300 Franken
verurteilt. Im August ficht die
Walliser Steuerverwaltung den
Strafbefehl gegen Giroud an.
Bildung | Frühfranzösisch spaltet die Nation. Warum eigentlich? Eine Einordnung
Der Sprachenstreit
SCHWEIZ | Ob Frühfranzösisch
Sinn macht, darüber kann
man aus pädagogischer Sicht
streiten. Aus staatspolitischer
Sicht ist es trotzdem ein Unsinn, darauf zu verzichten.
SEBASTIAN GLENZ
Ein Kompliment an die Oberwalliser
Lehrerschaft. Zwar belegen es nicht
irgendwelche Studien – wer aber mit
offenen Augen und Ohren durch die
Klassenzimmer streift, stellt fest: Die
Französischkenntnisse bei den Lehrpersonen sind hierzulande sehr gut.
Blick über den Raspillegraben
Das hat verschiedene Gründe: Erstens
ist das Wallis zweisprachig. Das ist natürlich ein Vorteil. Die Sensibilität für
die Fremdsprache ist im Schnitt ausgeprägter als in Kantonen, die den Röstigraben nur vom Hörensagen kennen.
Zweitens müssen Lehrpersonen,
die die Pädagogische Hochschule in
Brig absolvieren, einen Teil ihrer Ausbildung in St-Maurice durchlaufen –
auf Französisch. Das fördert die
Sprachkompetenz.
Drittens ist das Wallis ein Passepartout-Kanton. Also einer jener Kantone, der den Fremdsprachenunterricht an der Volksschule neu organisiert hat. Seit 2011 lernen alle Kinder
im Oberwallis ab der 3. Klasse Französisch und ab der 5. Klasse Englisch. Das
verlangt zusätzliche Kompetenzen der
Lehrpersonen. Mit Zusatz- und Weiterbildungen haben sich diese in den vergangenen Jahren das Rüstzeug geholt.
Zwar manchmal nicht ganz freiwillig
und mit Unwillen, mittlerweile funk-
tioniert das Ganze aber ordentlich – im
Gegensatz zum Unterwallis. Die französischsprachigen Kollegen gehen die
deutsche Sprache weniger «gewissenhaft» an. Inhaltlich anders ausgestaltet
sind auch die Lehrmittel. Da wird die
eine oder andere Ausnahme in Sachen
«Lehrperson unterrichtet Deutsch ohne die nötige Kompetenz» schon mal
zugelassen.
Kenner der Szene mögen sich als
Beispiel an den ehemaligen Walliser
Bildungschef Claude Roch erinnern.
Der von Reformeifer beseelte französischsprachige Staatsrat war ein wahrer Rock’n’Roller der deutschen Sprache. Hart im Ton und frei in der Umsetzung. Doch kommen wir zum ersten Fazit: Vor der Oberwalliser
Primarschülerschaft stehen Leute, die
ihr Handwerk verstehen. Womit wir
bei einem anderem Grundproblem wären: dem eben angesprochenen Handwerk.
Es fehlen die Techniker
Die Berufswelt beklagt seit Jahren den
Fachkräftemangel. Vor allem in technischen Berufen fehlen Leute. Die eidgenössischen Bildungsstrategen führten aber noch mehr Sprachunterricht
ein. Das ist natürlich ein Widerspruch.
Warum das so ist? Um die Jahrtausendwende herum sorgte der Zürcher Bildungsdirektor Ernst Buschor für Aufregung, als er Englisch als erste Fremdsprache forderte. Die Romandie reagierte auf diesen Vorschlag gereizt.
Was folgte, war ein gut-eidgenössischer Kompromiss.
Die Grundlage für die koordinierte Weiterentwicklung des Fremd-
sprachenunterrichts bildete dann die
Sprachenstrategie der Schweizerischen Konferenz der kantonalen Erziehungsdirektoren (EDK) vom 25. März
2004. Mit den Eckwerten: Die erste
Fremdsprache wird spätestens ab dem
3. Schuljahr und die zweite Fremdsprache spätestens ab dem 5. Schuljahr unterrichtet.
Damals schlug man die Pflöcke
ein, die Kantone wie Nidwalden und
Thurgau jetzt wieder aus dem Boden
holen wollen. Doch dazu später mehr.
Zusammenfassend stellt man fest: Ob
zwei Fremdsprachen an der Primarschule unterrichtet werden müssen,
kann tatsächlich infrage gestellt werden. Im Oberwallis hat man diese Strategie aber hinsichtlich der Unterrichtsqualität im Zuge des Sprachenkonzepts Passepartout erfolgreich umgesetzt. Fachkräftemangel hin oder her.
Böse Zungen behaupten jetzt,
dass die Kinder zwar nicht mehr wissen, über was sie reden sollen, dass sie
das aber immerhin in mehreren Sprachen tun können.
Sind die Kinder überfordert?
Womit wir bei den Kindern wären. Auf
der Grundlage von Studien, die in europäischen Ländern durchgeführt
wurden, und aufgrund von Erfahrungen mit dem Fremdsprachenunterricht in Luxemburg, erachten Fachleute das Erlernen von zwei Fremdsprachen in der Primarstufe für die Mehrheit der Schüler «als absolut machbar
ohne Risiko einer Überbelastung».
Das sieht der Regierungsrat aus
Nidwalden anders: Die Kinder würden
heute überfordert, Deutsch und Natur-
wissenschaften im Unterricht vernachlässigt. Ähnliches hört man aus
dem Kanton Thurgau.
Die Rolle der SVP
In beiden Kantonen ist in dieser Frage
die SVP tonangebend. Die Partei will
die Landessprache Französisch aus
dem Lehrplan der Primarschule kippen. An dieser Stelle muss man eine
parteipolitische Klammer auftun. Die
Thurgauer Erziehungsdirektorin Monika Knill (SVP) stellt sich nämlich gegen diese Pläne. Das kennt man aus
den Reihen der Partei. SVP-Bildungsvordenker Ulrich Schlüer legte bereits
vor einigen Jahren ein Bildungspapier
vor, dass die Schule um hundert Jahre
zurückkatapultiert hätte und das
schliesslich auch von mehreren SVPBildungsdirektoren in den Kantonen
abgelehnt wurde. Womit wir beim eigentlichen Knackpunkt angelangt wären: Der Abkehr vom Frühfranzösisch.
Eine Forderung, mit der auch SVP-Nationalrat Oskar Freysinger seine Mühe
hat. Er spricht sich vehement für Frühfranzösisch – und Frühdeutsch – aus
und sagt: «Die erste Fremdsprache
muss eine Landessprache sein.» Das
sieht vor allem aber die SVP-Basis in
Nidwalden und Thurgau anders.
Schwierige Umsetzung
Eine Einstellung, die den Zorn der Romandie weckt. Bundesrat Alain Berset
sagte gegenüber der NZZ: «Wenn nur
noch eine Sprache unterrichtet werden
soll, dann hat dies eine Landessprache
zu sein.» Nidwalden und Thurgau sind
derweil um Schadensbegrenzung besorgt. Sie betonen, dass Französisch
nicht aus dem Lehrplan gestrichen
wird. Ziel des Nidwaldner Regierungsrates sei es, dass die Jugendlichen am
Ende der obligatorischen Schulzeit die
gleichen oder sogar die besseren Französischkenntnisse hätten als die heutige Schulabgänger. Die Französischstunden würden nicht gestrichen, sondern verschoben. Die Anzahl Französischlektionen auf der Oberstufe sollen
erhöht werden und Welschlandaufenthalte für obligatorisch erklärt werden.
Das ist zwar gut gemeint, lenkt
aber vom eigentlichen Problem ab. Der
Frage nämlich, ob die Schulen im
Thurgau und in Nidwalden überhaupt
strukturell in der Lage sind, dass die
Kinder zwei Fremdsprachen lernen
können. Solcherart Diskussion hat
man 2004 auf eidgenössischer Ebene
zu wenig diskutiert. Jetzt geht es an die
Umsetzung und postwendend kommt
die Kritik aus den Lehrer- und Elternkreisen. Entscheidend für den Lernerfolg der Schüler bleibt aber die Begeisterung der Lehrperson für das Fach gepaart mit der entsprechenden Fremdsprachenkompetenz. Das sagt zu
Recht der Adjunkt für Unterrichtswesen Marcel Blumenthal.
Wer ab wann welche Sprache
lernt, ist dabei eigentlich zweitrangig.
Mal abgesehen davon, dass die Harmonisierungsbestrebungen im Schweizer
Bildungswesen damit torpediert werden. Wichtiger aber ist vielmehr die
Zielsetzung, dass am Ende der obligatorischen Schulzeit die Kinder in beiden Fremdsprachen die nötigen Kompetenzen haben. Und wenn nicht,
dann wenigstens in der zweiten Landessprache.
4
LE NOUVELLISTE MARDI 2 SEPTEMBRE 2014
Un budget
2015
équilibré
GRAND ANGLE
Le Valais devrait retrouver
BUDGET 2015
milliards
de revenus
de fonctionnement.
3,2
milliards
de charges
de fonctionnement.
2,9
millions
d’excédent
de recettes dont
18 millions pour
rembourser un tiers
du déficit de 2013.
25,3
millions
de péréquation intercantonale
en plus.
46,3
millions
d’augmentation
d’autres recettes.
34
millions
d’investissements nets.
189
AMÉLIORATION Le budget 2015 de
l’Etat du Valais est équilibré. Mieux, il
permet de commencer à amortir la perte
enregistrée en 2013, tout en maintenant
des investissements à haut niveau. Avec,
en prime, un excédent de financement
attendu de 3,3 millions.
Un miracle? Pas tout à fait. Ce retournement de situation s’explique par plusieurs éléments. Tout d’abord, la péréquation intercantonale, le système qui
permet de soutenir les cantons les plus
faibles, apporte au Valais 46,3 millions de
plus.
Ensuite, comme la loi sur les soins de
longue durée a été acceptée, les résidents
des homes paieront une participation
supplémentaire liée à leur fortune qui réduira de 24,8 millions la facture de
l’Etat.De plus, comme annoncé en février
dernier, le subventionnement des primes
des caisses maladie est réduit de 29 millions. Enfin, 38 des 189 millions d’investissements seront financés non pas directement par les entrées obtenues en 2015,
mais en puisant dans le fonds des infrastructures du XXIe siècle.
Toutefois, certaines améliorations financières de ce budget 2015 se trouvent
sous le signe de l’incertitude.
La première est d’ordre électoral. En effet, le premier train de mesures d’économie (ETS1), adopté par le Grand Conseil, a
été attaqué par un référendum lancé par la
Fédération des employés d’Etat. Quelque
40 millions sont en jeu. Le peuple devra se
prononcer, probablement en novembre.
La seconde concerne le Parlement qui
devra se prononcer en novembre sur un
décret de 34 millions d’économie. Il comprend deux mesures fiscales. La première
prend la forme d’une augmentation de
l’impôt sur les véhicules à moteur d’environ 10%. La deuxième est le report de la
dernière tranche de la déduction fiscale
pour les primes maladie, une baisse qui
avait été décidée par le Parlement cantonal (voir ci-dessous)
Le Grand Conseil devra aussi se prononcer sur la décision de l’Exécutif cantonal
souhaitant amortir la perte de 91 millions
du compte 2013 en trois ans. Les députés
pourraient vouloir aller plus ou moins ra- Le grand argentier Maurice Tornay a évoqué avec prudence une amélioration financière
du canton. SACHA BITTEL
pidement. JEAN-YVES GABBUD
LES TROIS CONSTATS: ÉTAT, INVESTISSEMENTS ET IMPÔTS
INFONF
= EN CHIFFRES
Après les chiffres rouges des comptes 2013, l’Etat du Valais annonce,
comme pour le budget 2014, un petit excédent de financement.
Il n’y aura pas d’augmentation du nombre d’employés d’Etat. CHRISTIAN HOFMANN/A
Les investissements 2015 font partie des plus importants de ces dix dernières années.
1
2
ÉTAT PAS ENCORE DE REMISE EN CAUSE
L’examen approfondi des tâches et des structures de l’Etat est en cours. Les résultats de cette analyse ne seront connus que durant la seconde moitié de 2015.
En attendant, l’effort de remise en cause du fonctionnement de l’Etat paraît
modéré. L’équilibre du budget 2015 est surtout obtenu grâce à de l’argent supplémentaire provenant des autres cantons (péréquation intercantonale) et grâce à un effort
exigé des citoyens.
Cet effort prend plusieurs formes: ponction supplémentaire sur les résidents des homes, baisse du soutien au paiement des primes maladie et augmentation des impôts.
La fonction publique est appelée à contribution avec le décret, contesté, qui prévoit
surtout une réduction de 5% pendant un an du salaire des enseignants nouvellement
engagés.
Par contre, pour 2015, l’échelle des salaires est maintenue. Il est également prévu de
ne pas augmenter le nombre d’employés.
INVESTISSEMENTS MONTANTS MAINTENUS
La tentation est forte lorsqu’une caisse publique se trouve face à une situation
financière difficile de diminuer les investissements. Ce ne sera pas le cas de
l’Etat du Valais. En 2015, les investissements nets se monteront à 189 millions.
C’est 2 millions de plus qu’en 2014. Le chiffre se situe dans la moyenne de ces dernières années. Ces montants injectés par l’Etat vont générer «un niveau inédit de 609,1 millions de francs d’investissements bruts, dont 250 millions pour les routes nationales», indique Maurice Tornay. L’argent engagé par l’Etat amènera la contribution de nombreuses autres entités, dont la Confédération. Le ministre des Finances ne cache pas le fait
que le niveau des investissements reste très élevé grâce au fonds des infrastructures
du XXIe siècle, un fonds constitué les années de vaches grasses. Les travaux du
Campus EPFL, de la troisième correction du Rhône et de l’amélioration de la ligne
CFF du Simplon devraient être payés par ce moyen. Le fonds du XXIe siècle ne devient-il pas une solution de facilité?
LES RÉPONSES DE MAURICE TORNAY
«CONDITIONS DE TRAVAIL PLUS DIFFICILES»
«POURSUIVRE LA CRÉATION DE FONDS»
«Supporter des tâches croissantes sans augmenter les effectifs, ce n’est pas un mince
effort. Pendant deux années de suite, il n’y a pas eu d’augmentation du nombre d’employés de la fonction publique. Les conditions de travail deviennent réellement plus
difficiles. L’Etat doit faire des efforts pour maintenir un budget équilibré alors que de
nombreux coûts augmentent. Par exemple, les coûts de la santé croissent et la participation financière de l’Etat aux hôpitaux augmente; l’aide sociale nécessite 16 millions supplémentaires.»
«C’est la force du gouvernement que d’avoir su prévoir et anticiper. La création du
fonds de financement des infrastructures du XXIe siècle démontre que lors des bonnes années budgétaires, le Conseil d’Etat n’a pas tout dépensé, justement pour permettre d’investir durant les années plus difficiles. Le Conseil d’Etat a décidé de poursuivre sa politique de création de fonds. Pour éviter de budgétiser des montants qui
ensuite ne viennent pas, comme ceux en provenance de la BNS, ceux-ci seront désormais versés dans un nouveau fonds de fluctuation budgétaire.»
Des
investissements
élevés
Une première
hausse
d’impôts
LIENS UTILES
Réactions
contrastées
des partis
5
Retrouvez l’intégralité de la
communication de l’Etat du
Valais sur www.vs.ch
pf - nv
les chiffres noirs
CE QUE PENSENT LES CHEFS DE GROUPE
JEAN-HENRI DUMONT, PS/ADG «On nous annonce
un budget équilibré et on trouve un tiers de rentrées
supplémentaires et deux tiers d’économies! On touche à la santé, au social, à l’éducation. Il y a clairement une volonté politique d’affaiblir l’Etat. Il manque
une reconnaissance des erreurs et une volonté de
rattrapage. On oublie que ce sont les baisses successives d’impôts qui ont conduit à cette situation. De plus, ce budget serait à
peu près équilibré à condition que le référendum de la Fédération des employés d’Etat ne passe pas, alors que nous le souhaitons.»
INFONF
DAVID THÉODULOZ, PDC «Les mesures proposées
sont bonnes et le PDC du Centre peut y adhérer.
Les efforts sont bien répartis entre les recettes et
les charges. On sent que le Conseil d’Etat veut
travailler sur le long terme, il a tenu compte
d’ETS1 et c’était très important pour nous. La
création d’un fonds de compensation de fluctuations budgétaires est aussi un très bon point. Seule la proposition
d’éponger le déficit de 2013 en trois ans peut prêter à discussion. Pourquoi pas en deux ans? Attention aussi à ne pas oublier que
les 46 millions de plus de la péréquation sont une entrée fluctuante.»
BERNARD REY, PLR «Ce budget est équilibré en
théorie mais soumis à certaines inconnues, comme
le référendum de la Fédération des employés d’Etat.
De plus, on ne prévoit pas de rembourser complètement le découvert 2013. A celui-ci sera additionné
un découvert prévisible de 100 millions environ pour
2014. On ne fait donc que retarder le problème et
on se dirige vers une spirale de l’endettement. Et dans les nouvelles
recettes, on trouve une augmentation de 10% de l’impôt sur les véhicules. Est-ce bien raisonnable pour un canton où la mobilité est difficile?»
CHARLES CLERC, UDC «De manière générale, je
me réjouis que ce budget soit équilibré. Par contre,
je déplore la frilosité du gouvernement. Il n’a pas
été au fond du problème, à savoir recadrer les
tâches régaliennes de l’Etat. Aujourd’hui, les études
coûtent plus cher que le projet en lui-même. La
bureaucratie prend trop de place. Pour l’avenir, je
pense que l’on va s’en sortir mais on sera obligé de revoir certaines
prestations que l’on ne peut plus se permettre désormais. Des prestations qui ont été mises sur place quand tout allait bien. Je constate
aussi que deux départements devront assumer la majeure partie des
efforts.»
L’impôt sur les véhicules à moteur augmentera de 10% en 2015. DANIEL CLERC/A
MAURICE TORNAY
3
IMPÔTS UNE PREMIÈRE HAUSSE
Parmi les mesures prises pour équilibrer le budget 2015, le Conseil d’Etat
glisse deux mesures fiscales. C’est là une première, après des années de baisses fiscales.
La première mesure fiscale est en réalité un report d’une baisse planifiée. La loi fiscale
prévoit de permettre aux contribuables de déduire plus largement leurs cotisations de
primes maladie; le changement devait avoir lieu en trois ans.
Par exemple, pour un couple marié, la première année la déduction se montait à 4800
francs, à 6000 francs la deuxième et à 7200 francs la troisième. Le Conseil d’Etat propose maintenant de reporter cette dernière tranche de déduction.
La deuxième modification fiscale est une hausse réelle, qui concerne l’impôt sur les
véhicules à moteur. L’augmentation prévue est de l’ordre de 10%.
«PAS D’ENFER FISCAL!»
«Ces mesures ne vont pas faire du Valais un enfer fiscal. Le canton restera attractif.
En ce qui concerne l’impôt sur les véhicules à moteur, le Valais est de loin celui dans
lequel il est le plus faible; demain il restera en queue de classement. Il s’agit d’une
hausse d’impôt sur les objets et non sur les personnes. Nous ne touchons pas l’impôt sur le revenu, mais une sorte d’impôt sur la fortune. Concrètement, pour ma
voiture,jepaie300francsd’impôt,unmontantquisesituedanslamoyennecantonale. Pour moi, la hausse de cet impôt sera de l’ordre de 30 francs par an.»
«Je paierai 30 francs
de plus par année
pour l’impôt
sur ma voiture.»
ET AUSSI...
JEAN-PASCAL
FOURNIER,
LES VERTS
«La notion de
«budget équilibré» doit être
relativisée, car
les coupes budgétaires ont déjà
eu lieu avant sa présentation.
D’importantes diminutions de
charges ont ainsi été réalisées
dans le domaine de la santé et
du social (moins 5% pour toutes
les institutions sociales!). Les
Verts sont d’accord sur l’étalement du découvert 2013 sur
trois ans. Si le Parlement devait
l’accepter, les députés deviendraient de facto les premiers signataires de l’initiative que les
Verts veulent déposer pour assouplir le double frein. Cette astuce anticonstitutionnelle permet
un niveau d’investissements élevé voulu par les Verts.»
ALEX
SCHWESTERMANN,
PRÉSIDENT
DE LA COFI
«Je peux difficilement m’exprimer sur le budget 2015 car le
Conseil d’Etat n’a pas communiqué de chiffres précis à la COFI.
C’est une manière de faire totalement inhabituelle et décidée de
façon unilatérale qui ne me permettait pas de fournir une qualité
d’analyse que ma fonction impose.
J’attends d’avoir tous les éléments
en main, notamment des détails
sur le décret et je prendrai volontiers position à ce moment-là.»
MARDI 2 SEPTEMBRE 2014 L'IMPARTIAL
RÉGION 5
Faut-il supprimer
LA
QUESTION les forfaits fiscaux?
DU JOUR Votez par SMS en envoyant DUO SUPP OUI ou DUO SUPP NON
au numéro 363 (FR. 0,30/SMS) ou sur le site www.arcinfo.ch
CANTON DE NEUCHÂTEL
FISCALITÉ Les forfaits fiscaux rapportent près de quatre millions au canton
de Neuchâtel. Les Suisses se prononceront le 30 novembre sur leur abolition. C’est le grand mystère
Les riches étrangers seront-ils
taxés comme tout le monde?
FRANÇOISE KUENZI
Les votations fédérales s’enchaînent: après le 28 septembre, les
Suisses retrouveront les urnes le
30 novembre pour une nouvelle
série d’objets. Parmi ceux-ci, l’initiative de La Gauche sur l’abolition des forfaits fiscaux, plus précisément intitulée «Halte aux
privilèges fiscaux des millionnaires». Un texte qui concerne en
particulier la Suisse romande,
puisque Vaud, Valais et Genève
pratiquent largement ces forfaits.
39 cas à Neuchâtel
A Neuchâtel et dans le Jura, ils
sont plus rares. Mais ils existent
aussi. Entre 2010 et 2012, leur
nombre a d’ailleurs fortement
augmenté, passant de 28 à 39 à
Neuchâtel et de 14 à 22 dans le
Jura. Ces forfaits rapportent 3,9
millions dans le canton de Neuchâtel et 1,3 million dans le Jura,
selon les chiffres de la Conférence des directeurs cantonaux
des finances. Les montants de
2013 ne sont pas encore connus,
mais ils devraient montrer une
certaine stabilité.
On est loin des 1400 contribuables qui ont droit à ce régime dans
le canton de Vaud, ou des 1300
étrangers riches établis en Valais.
Au total, en Suisse, 5600 forfaits
rapportent quelque 700 millions
de francs. Mais ces sous pourraient disparaître, ou en tout cas
être quelque peu réduits, si un oui
à l’initiative de La Gauche faisait
partir ces grandes fortunes.
Mais dans le canton de Neuchâtel, qui a supprimé les avantages
accordés aux entreprises, l’équité
devant l’impôt est devenue une
priorité. Et même si le Conseil
d’Etat n’a pas encore discuté de
cette initiative – il ne prend
d’ailleurs position que lorsqu’une
votation présente un enjeu particulier pour le canton –, le chef du
Département des finances Laurent Kurth est plutôt réservé face
à la pratique des forfaits fiscaux:
«Sur le plan éthique et moral, je
ne vois pas pourquoi certains revenus, parce qu’ils sont très élevés, devraient être taxés différemment des
autres revenus», estime le conseiller d’Etat. «Il est important,
pour qu’une collectivité parvienne à
collecter l’argent de ses contribua-
COMMENT ÇA MARCHE
PAS D’ACTIVITÉ LUCRATIVE Les
forfaits fiscaux sont réservés
aux riches étrangers domiciliés
en Suisse, mais qui n’y ont pas
d’activité lucrative.
TRAIN DE VIE Comme ces
étrangers n’ont pas de revenu
en Suisse, ils sont imposés sur
leurs dépenses, en particulier
leur loyer.
CALCUL Le Service des
contributions applique
l’imposition sur la base du
quintuple du loyer, et toujours
sur la base du train de vie. Le
seuil actuel est de 100 000 fr.
d’impôts (en dessous, le forfait
n’est pas applicable).
Le canton de Neuchâtel a introduit les forfaits fiscaux en 2001. Il n’en fait pas une promotion active. KEYSTONE
est important pour
«uneIlcollectivité
que tous
ses membres soient
traités équitablement.»
LAURENT KURTH CONSEILLER D’ÉTAT EN CHARGE DES FINANCES ET DE LA SANTÉ
bles sur la durée, que tous ses membres soient traités équitablement».
Introduits sur le tard
Neuchâtel n’a d’ailleurs pas du
tout été un précurseur, puisque le
canton n’a introduit qu’en 2001 ce
mode d’imposition, dite «à la dépense». Il avait fallu un débat au
Grand Conseil et l’acceptation
sur le fil d’une motion du député
libéral-radical Jean-Bernard Wälti pour que le canton puisse recourir à cette pratique.
«Mais ce n’est pas parce que je ne
suis pas partisan de ces modèles que
nous allons en faire la chasse à tout
prix», poursuit Laurent Kurth.
«Lorsqu’il y a des opportunités à appliquer ces forfaits, et comme la loi
nous y autorise, alors nous les appliquons. Mais on ne va pas non plus
les promouvoir de manière spéciale.» Dans le canton de Neuchâtel, le seuil actuel permettant à un
étranger de bénéficier d’un forfait
fiscal est d’environ 300 000
francs de revenu et un million de
fortune.
«Bête de s’en priver»
«Pour moi, même si peu d’étrangers bénéficient de tels forfaits dans
le canton, je trouverais bête de se
priver de leurs impôts sous prétexte
qu’on veut faire de l’éthique», relève aujourd’hui Jean-Bernard
Wälti. Toujours député, il continue de penser qu’il «vaut mieux
accepter 200 000 francs d’impôts
que renoncer à 800 000
francs».Sous-entendant par là
que le contribuable concerné,
sans forfait fiscal, quitterait simplement le canton. Comme cela
s’est d’ailleurs produit en partie à
Zurich: depuis que ce canton a
aboli les forfaits fiscaux, la moitié
des contribuables en bénéficiant
sont partis sous d’autres cieux.
Dans d’autres cantons, rétorquent les partisans de l’initiative,
pour qui une interdiction sur l’ensemble de la Suisse éviterait un
tourisme de l’impôt.
Tourisme «inacceptable»
C’est notamment l’avis de Cédric Dupraz, conseiller communal au Locle et député popiste,
membre du comité d’initiative:
«Il faut qu’on stoppe ce tourisme fiscal, pas seulement entre cantons,
mais aussi avec l’étranger», insistet-il. «Ces pratiques entraînent des
pertes pour les pays d’origine de ces
contribuables, sans parler des disparités que cela crée en Suisse. C’est
à mes yeux inadmissible.» Pour Cédric Dupraz, il n’est même pas sûr
du tout que le canton y perdrait:
les contribuables qui paieraient
davantage compenseraient sans
doute ceux qui s’en iraient.
Pour Laurent Kurth, persuadé
qu’ on va à terme «vers une abolition de ces règles sur le plan international», les forfaits fiscaux présentent malgré tout un avantage:
celui de pouvoir taxer sur la base
de critères objectifs liés au niveau
de vie réel – multiple du loyer par
exemple –, alors que les revenus
réalisés à l’étrangers sont difficiles
à appréhender. «Mais cela ne remet pas en question mes réticences», conclut-il. Plus de rentiers que de sportifs
Si nombre d’artistes et de sportifs, français notamment, ont élu domicile dans un canton romand, l’Arc jurassien n’accueille guère de célébrités. A l’exception peut-être des tennismen
Richard Gasquet et Gilles Simon, qui vivent officiellement à Neuchâtel,
peut-être parce qu’un de
Le tennisman
Richard
leurs mentors, Guy ForGasquet est
get, y a longtemps vécu.
officiellement
Dans le Jura,
domicilié
le cycliste
à Neuchâtel.
Christophe
Moreau a
été l’un
des premiers (et des rares) sportifs étran-
gers connus à s’installer dans le
canton.
Dans le canton de Neuchâtel, «nous avons une minorité
de sportifs et une majorité de rentiers»,
précise le Service
neuchâtelois
des
contributions. La
France est le pays
le plus représenté Le cycliste Christophe Moreau
parmi la quaran- a longtemps été l’un des
taine de forfaits at- seuls exilés fiscaux du Jura.
tribués, mais il
constitue moins d’un tiers de ceux-ci. Entrepreneurs à la retraite ou héritiers de grosses fortunes cherchant le calme et la discrétion choisiront plus volontiers Neuchâtel que Johnny! autour de l’après-Transrun
«Non, je ne sais rien de ce projet.»
La réponse tombe de la bouche
d’une personne dont on dira
qu’elle connaît très bien le sujet
«transports dans le canton de
Neuchâtel». Elle n’est pas la seule
à ne rien savoir: après le refus par
le peuple du RER-Transrun, le
nouveau projet cantonal de mobilité se résume pour l’heure à un
grand point d’interrogation.
C’était déjà le cas lorsqu’Yvan
Perrin dirigeait le Département
du développement territorial et
de l’environnement, mais pour
une autre raison: le dossier, à
l’époque, a très peu avancé. Les
options retenues par le Conseil
d’Etat constituent toujours un
grandmystèredepuisqueLaurent
Kurth pilote le projet (jusqu’à l’entrée en fonction du successeur
d’Yvan Perrin). Sauf que tous
ceux qui connaissent le ministre
des Finances et de la Santé savent
qu’il n’est pas du genre à laisser un
dossier en plan. Surtout lorsque
les enjeux sont aussi grands.
«C’est bien simple», commente
un observateur, «selon un cadre de
l’Office fédéral des transports, le dossier a plus avancé lors de la première
séance avec Laurent Kurth que durant les six mois précédents.»
Parmilesinstances«transports»
ducanton,personnenesembleau
courant de quoi que ce soit, hormis le conseiller d’Etat lui-même,
ses trois collègues sans doute, ainsi qu’Olivier Baud, chef du Service
cantonal des transports. «Je souhaite informer en priorité les députés, les membres des comités de pilotage et les autres acteurs du
dossier», s’est limité à nous dire
Laurent Kurth.
Des séances ont eu lieu, tout
dernièrement encore, avec des
responsables des CFF, de l’Office
fédéral des transports ou encore
des Transports publics fribourgeois. Des TPF qui ont mis en
place un RER (réseau express régional)dontlafréquentationaimmédiatement dépassé les espérances. «Les TPF ont créé une
holding pour gérer les infrastructures et l’immobilier. Sans doute Laurent Kurth a-t-il souhaité en savoir
plussurlamanièredontleschosesse
sont passées à Fribourg. Car en l’état
du dossier, la réflexion doit également porter sur le montage structurel et financier», relève un autre
proche du dossier.
Des millions à «sauver»
Leclédumystèreestpeut-êtrelà:
Laurent Kurth «est peut-être en
train de bétonner tout ce qui peut
l’être avec le Département fédéral
des transports», poursuit notre interlocuteur. «Ses ennemis diront
qu’il veut tout décider. Les autres rétorqueront qu’il y a urgence et que
Laurent Kurth essaie de sauver ce
qui peut l’être. Et pour cela, il faut
agir vite et discrètement.» Urgence?
LeConseild’Etatajusqu’àfinoctobre pour déposer un nouveau projet à Berne. Sauver? Il s’agit des
montants que la Confédération et
les CFF avaient prévu de verser
pour la réalisation du Transrun.
On devrait en savoir plus dans
les jours à venir: selon nos informations, une séance est agendée
demain matin à 7h entre des
membres du Conseil d’Etat et des
parlementaires fédéraux. La question sera aussi à l’ordre du jour du
Grand Conseil. Une autre séance
se déroulera jeudi avec le groupe
post-Transrun de suivi politique.
Il en va de centaines de millions
de francs et de décisions qui engageront le canton pour les cinquante ans à venir. PASCAL HOFER
ENVIRONNEMENT
Coup de pouce aux tourbières
Année après année, le canton
régénère les tourbières, asséchées après avoir été intensément exploitées, au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale.
Une nouvelle étape de travaux
démarre demain au bois des Lattes, sur la commune des Pontsde-Martel. Cette intervention,
sur des terrains appartenant à
l’Etat et à Pro Natura Neuchâtel,
devrait durer trois semaines.
Le but est d’aider la tourbière à
redevenir une éponge, en lui
permettant de conserver l’eau
dans la masse de tourbe. Et
d’ainsi restaurer l’équilibre hydrique de ce site inscrit à l’inventaire fédéral des hauts-marais.
La végétation, en particulier la
sphaigne, pourra alors reprendre ses droits.
Pour commencer, durant un
jour et demi, un hélicoptère
transportera 170 sacs géants de
sciure et de copeaux. Ce mélange sera ensuite déversé par
deux rétropelleteuses dans les rigoles de drainage. Au total, 340
mètres cubes de matériaux combleront 500 mètres de fossés.
«Avec cette technique, l’eau remonte à la surface par capilarité,
d’où l’utilité de la sciure, qui est un
succédané de tourbe», explique
Sébastien Tschanz, collaborateur scientifique au Service de la
Nouvelle étape de régénération
dès demain. ARCHIVES DAVID MARCHON
faune, des forêts et de la nature.
Le recourt à l’hélicoptère permet de limiter les dégâts sur ce
sol fragile, explique l’ingénieur.
La durée de l’opération est réduite, ce qui offre un bilan écologique favorable et réduit les
coûts d’environ 25%, selon Sébastien Tschanz. La facture de
cette étape s’élève à 90 000
francs, en grande partie financés
par la Confédération. Ces travaux répondent aux exigences
de l’ordonnance fédérale sur les
hauts-marais. Depuis 2005, le
canton en réalise une nouvelle
étape chaque année. DWI
2
WALLIS
Walliser Bote
Mittwoch, 3. September 2014
UNTERWALLIS
Neues vom
Institut
SITTEN | Die Walliser Regierung hat gemeinsam mit
den Universitäten Genf und
Lausanne, dem IUKB sowie
der Stadt Sitten eine Rahmenvereinbarung angenommen. Darin wird festgelegt,
welche Bedingungen gelten,
wenn die Universitäten Genf
und Lausanne die Tätigkeiten des IUKB am Standort
Sitten übernehmen. Unterzeichnet wurde die Vereinbarung von Staatsrat Oskar
Freysinger, Vorsteher des
Departements für Bildung
und Sicherheit, den Rektoren der Universitäten Genf
und Lausanne, Jean-Dominique Vassalli und Dominique Arlettaz, dem Stiftungsratspräsidenten des IUKB,
Peter Knoepfel, und dem
Stadtpräsidenten von Sitten, Marcel Maurer. Konkret
übernimmt die Universität
Lausanne die Verantwortung für die akademischen
Tätigkeiten der Lehr- und
Forschungseinheit «Tourismus» des IUKB, während
die Universität Genf künftig
für die Lehr- und Forschungstätigkeiten im Bereich Kinderrechte und die
inter- und transdisziplinäre
Abteilung des IUKB verantwortlich sein wird.
Tunnels werden
gesperrt
SITTEN | Die A9 wird zwischen den Anschlüssen Sion-est und Sion-ouest in
den Nächten vom 4./5. und
8./9. September gesperrt.
Es werden Tests der Betriebs- und Sicherheitsanlagen im Tunnel Champsec
durchgeführt. Der Verkehr
wird umgeleitet. Im Rahmen
der Gesamterneuerung «A9
Sitten und Umgebung» wird
unter anderem der Tunnel
Champsec in Sitten saniert
und auf den neusten Stand
gebracht. Die Arbeiten in
der ersten Röhre (Fahrtrichtung Lausanne) sind weitgehend abgeschlossen. Vor
der Inbetriebnahme der
Tunnelröhre müssen die Betriebs- und Sicherheitsanlagen getestet werden. Dies
betrifft unter anderem die
dynamischen Signale, die
Lüftung, die Beleuchtung,
die Ereignisdetektion sowie
die Notruftelefone. Um den
Verkehr möglichst wenig zu
behindern, werden die Arbeiten nachts ausgeführt.
Semaine du
Gôut im Wallis
SITTEN/BAGNES | Die
Schweizerische Vereinigung
der AOP-IGP ist wieder Partner der beliebten «Woche
der Genüsse», die dieses
Jahr vom 18. bis 28. September stattfindet. Genussstadt
2014 wird Moutier. Während
der Genusswoche 2014 finden verschiedene Veranstaltungen rund um die AOPIGP-Spezialitäten statt: unter anderem auch im Wallis.
In Sitten findet die Fête du
Goût mit Aktivitäten rund
um das Walliser Roggenbrot
AOP statt und in Bagnes
steigt am 27. und 28. September das Raclettefest.
Tourismus | Neuer Sessellift für die Skigebiete von St-Luc und Chandolin
Anniviers Bergbahnen
investieren in die Zukunft
ANNIVIERS | Anlässlich ihres 50. Geburtstages beschenken sich die «remontées mécaniques de
St-Luc/Chandolin» selbst.
Für sieben Millionen
Franken soll ein neuer
Sessellift gebaut werden.
Die Aktionäre stimmten
einem entsprechenden
Antrag einstimmig zu.
Die Genehmigung der Aktionäre kam nicht unerwartet: Bereits Ende Juli zeigte sich Direktor Christian Caloz zuversichtlich, dass das Projekt realisiert
werden könne. Der neue, abnehmbare Sessellift wird nun
den aktuellen Skilift, der durch
den Wald führt, ersetzen. Der
Neubau, der bis im Dezember
2015 fertiggestellt sein soll,
bringt die Gäste direkt ins Herz
des Skigebiets von St-Luc und
Chandolin. Zusätzlich wird der
Sechser-Sessellift auch mit einem Sicherheitssystem für Kinder ausgestattet.
Neben der Sicherheit soll
auch die Schnelligkeit und der
Komfort für die Wintertouristen verbessert werden: Durch
den Neubau wird die Transportkapazität mehr als verdreifacht.
Statt wie bis anhin 500 werden
in Zukunft 1600 Gäste pro Stunde die 631 Höhenmeter zum
Skigebiet zurücklegen können.
Innerhalb von sechs Minuten
gelangen die Gäste so vom Parkplatz bis zum 2597 Meter hohen
Gipfel des Rotsé – eine Strecke
von 1,7 Kilometern.
Mehr Leistung. Der neue Sechser-Sessellift bringt Wintergäste schneller und sicherer auf den Gipfel des Rotsé.
Eine Bahn –
zwei Skigebiete
Bei der Bergstation, die deutlich
höher als die bisherige sein
wird, bietet sich den Besuchern
sodann ein grandioses Panorama über die Walliser Alpen. Zudem befinden sich die Gäste
nun an einer Schnittstelle: Sie
können auswählen, ob sie das
Skigebiet von St-Luc oder dasjenige von Chandolin befahren
wollen. Für Neulinge sollen ausserdem spezielle Anfängerpisten erstellt werden. Schneekanonen sorgen dafür, dass die
Pisten auch bei spärlichem
Schneefall problemlos befahrbar bleiben.
Der neue Sessellift werde ausserdem den TignousaSchlepplift entlasten, wie Caloz
informierte. Zusammen mit
dem Sessellift Tsapé und der
Seilbahn wird er als eines der
drei Tore zu den Pisten der Skidestinationen St-Luc und Chandolin fungieren.
Finanzierungsplan steht
Die benötigten sieben Millionen
Franken verschaffen sich die
Bergbahnen durch einen Kredit, ein Darlehen der Gemeinde Anniviers sowie eine Erhöhung des Aktienkapitals. Weil
FOTO ZVG
die letzte grössere Investition
der «remontées mécaniques de
St-Luc/Chandolin» bereits neun
Jahre zurückliegt, sollte die Finanzierung des neuen Sessellifts wohl ohne grössere Probleme zu bewältigen sein. Zumal
der Betrieb gemäss der Zeitung
«Le Nouvelliste» einen jährlichen Umsatz von etwa 8 Millionen Franken vorweisen
pac
kann.
Politik | Staatsrat Oskar Freysinger geisselt die «Pädagogik des extremen Antirassismus»
(K)ein Kommentar?
SITTEN | Staatsrat Oskar
Freysinger stärkt indirekt
Parteikollege Jean-Luc Addor
und der JSVP Schweiz den
Rücken – obwohl er zweimal
keinen Kommentar zum
Thema abgeben wollte.
Politiker kommunizieren immer
häufiger über elektronische Kanäle
wie Twitter oder Facebook. Staatsrat
Oskar Freysinger ist dabei sehr aktiv – vor allem auf seinem persönlichen Blog. Unter dem Titel «Antirassismus: Das Abdriften einer einseitigen Pädagogik» tritt dort der
Bildungsdirektor entschieden gegen
eine «Pädagogik des extremen Antirassismus» ein. Anlass dazu boten
ihm die abscheulichen Taten in der
nordenglischen Stadt Rotherham,
wo zwischen 1997 und 2013 etwa
1400 Kinder sexuell ausgebeutet
und missbraucht wurden. Die Behörden schenkten den Opfern über
Jahre kein Gehör, allem Anschein
nach auch aus Angst vor RassismusVorwürfen, da die Täter mehrheitlich aus pakistanischen Familien
stammen.
Ungenannter Link zu Addor
und der JSVP
Freysinger führt dieses Fehlverhalten der Behörden auf den ideologischen Konformismus in den westlichen Demokratien zurück, der zu
einem Imperativ geworden sei und
der über jeglichem ethischen oder
menschlichen Reflex stehe. Diese
Hemmungen bestehen gemäss Freysinger ebenfalls in der Schweiz. «Diese Pädagogik des extremen Antirassismus» fusse darauf, alle Verant-
wortung des Leids und der Intoleranz auf die Aufnahmegesellschaft
der Einwanderer zu laden – im Gegensatz die Immigranten gänzlich
zu entschuldigen. Man müsse aufhören, mit dem Finger auf die Aufnahmegesellschaft zu zeigen und
den Fokus auf die Integration setzen.
Dass die Kampagne der JSVP
gegen linke Lehrer und die TwitterEntgleisung von SVP-Grossrat JeanLuc Addor ebenfalls unter diesem
Aspekt betrachtet werden können,
mag Zufall sein. Indirekt stärkt der
Staatsrat indes der Jungpartei und
seinem Parteikollegen (Auch ein Opfer des «extremen Antirassismus»?)
den Rücken, obwohl er zu beiden
Vorfällen «keinen Kommentar» abgeben wollte. Ganz unkommentiert
liess er mit seinem Blog-Eintrag beifa
de Fälle trotzdem nicht.
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Umfrage-Ergebnis vom 2. September 2014
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Bloggender Staatsrat. Bildungsminister Oskar Freysinger.
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WALLIS
3
Walliser Bote
Mittwoch, 3. September 2014
ESF 2015 | Im nächsten Jahr empfängt das Wallis Tausende Schützinnen und Schützen. Die Vorbereitungen laufen
Ungefähr im Zeitplan
VISP/RARON | Das Eidgenössische Schützenfest Wallis 2015 wird ein MegaEvent. Man sei mit den
Vorbereitungen auf Kurs,
so der OK-Generalsekretär Urs Weibel.
«In den meisten Bereichen halten wird den Fahrplan bis jetzt
ein. Bei einigen Abteilungen
sind wir dem Plan voraus, bei
anderen etwas im Rückstand»,
bilanziert Urs Weibel, der als
Generalsekretär des OK die verschiedenen Abteilungen und
Ressorts überblickt. Heute könne man sagen, dass die Vorbereitungen ungefähr dem Zeitplan entsprechen.
«Im Zeichen der Walliser
Gastfreundschaft»
Das Eidgenössische Schützenfest wird im nächsten Sommer
vom 11. Juni bis zum 12. Juli in
Raron und Visp durchgeführt –
eine Premiere fürs Wallis. Die
Verantwortlichen rechnen mit
bis zu 40000 Schützinnen und
Schützen aus der ganzen
Schweiz. Wenn man davon ausgeht, dass jeder Sportler zusätzlich von mindestens einem Angehörigen unterstützt wird,
kann man sich in Bild über die
mögliche Besucherzahl machen.
Der alle fünf Jahre stattfindende
Anlass wird in jeder Hinsicht ein
Mega-Event, wohl der grösste
Sportanlass, der das Wallis je
gesehen hat. Nebst dem täglichen allgemeinen Schiessbetrieb und verschiedenen Spezialwettkämpfen soll das Fest
ein unterhaltsames Rahmenprogramm bieten, ganz «im Zeichen der Walliser Gastfreundschaft», wie die Verantwortlichen betonen.
500 Helfer am Tag
Ähnlich wie bei den Sportlern
verlangt der Grossanlass den
Gastgebern und Organisatoren
Höchstleistungen ab. Grösste
Konzentration sowie die nötige
Weitsicht sind gefordert. «Ab Januar 2015 beginnen die Bauar-
beiten für die Infrastruktur»,
weiss der Generalsekretär, «bis
dahin müssen aber die nötigen
Vorbereitungen getroffen sein,
damit das Ganze dann auch bei
Festbeginn steht.» Nebst der
zentralen Schiessanlage soll auf
dem Festareal rund um den
neuen Hangar auf dem Flugplatz zwischen Raron und Visp
ein Schützendorf mit verschiedenen Themenzelten entstehen, die zum Verweilen und Geniessen einladen sollen. «Es
handelt sich vor allem um provisorische Bauten, die nach
dem Fest wieder verschwinden», erklärt Weibel.
Nebst den logistischen Herausforderungen sind die Organisatoren zudem auf zahlreiche
Helferinnen und Helfer angewiesen, die in den verschiedenen Bereichen wie beispielsweise im Gastronomiebereich oder
der VIP-Betreuung eingesetzt
werden können. Weibel rechnet vor: «Wir rechnen mit 500
Personen am Tag. Das Fest geht
über 25 Tage. Wir werden wohl
gegen 5000 Helferinnen und
Helfer brauchen.»
Oberwalliser eingeladen,
sich zu melden
Ab Oktober oder November
werde man damit beginnen,
die Hilfskräfte aus der ganzen
Schweiz zu rekrutieren. «Natürlich sind die Oberwalliser herzlich dazu eingeladen, sich zu
melden», so der Generalsekretär. Swiss Olympic werde
dem Schützenfest-OK ein Anmeldungstool zur Verfügung
stellen, wo sich die Interessenten online melden können, indem sie beispielsweise die gewünschte Einsatzdauer oder
den jeweiligen Bereich auswählen können, wann und wo man
gerne mitanpacken möchte.
Auch aus finanzieller
Sicht sei man auf Kurs. Das Budget wurde zwar von ehemals
18,8 Mio. auf heute 17,8 Mio. gekürzt. Aber auch hier befinde
man sich in einem ständigen
Prozess, meint Urs Weibel. dab
Vorgeschmack. Am vergangenen Donnerstag lud das OK Partner und Medienvertreter zu einem lockeren Informationsanlass, bei dem die Anwesenden unter anderem auf einer Wanderung zwischen Raron und St. German verköstigt wurden.
FOTO ZVG
ESF 2015 | Der OK-Generalsekretär über die offene Einsprache und die Gefahr einer Absage
«Das wäre eine Katastrophe fürs Wallis»
RARON | «Wir tun alles, damit das Eidgenössische
Schützenfest nicht Opfer dieses Kleinkriegs
wird», so Urs Weibel zum Zwist zwischen der Gemeinde Raron und der Fluggruppe Oberwallis.
Den betroffenen Parteien vorzuwerfen, sie würden eine Absage des kommenden Eidgenössischen Schützenfests bewusst in Kauf nehmen, ginge wohl zu weit. Sowohl der Rarner Gemeindepräsident, Reinhard Imboden, als auch der Präsident der Oberwalliser Fluggruppe, Markus Maissen, sagten
auf Anfrage, dass man gewillt sei, eine Lösung zu finden.
Doch die Situation scheint vertrackt. Worum es geht? Um
den Mega-Event durchführen zu können, müssen drei alte
Hangars bei der Westpiste des Flugplatzes abgerissen werden. Die Fluggruppe Oberwallis erhob Einsprache, fühlt sich
vom Flugplatz verdrängt. Die Gründe für die Bodennot der
Fluggruppe gehen unter anderem auf die vom Bund verordnete Verlegung des Flugfelds in Richtung Visp zurück. Eine
komplizierte Geschichte. Stand heute ist, dass der nötige Abriss weiterhin blockiert ist.
«Die Vorbereitungen wurden von dieser Unstimmigkeit bis
jetzt nicht gestört», beruhigt der OK-Generalsekretär Urs
Weibel weiter: «Wir gehen davon aus, dass die Beteiligten eine Lösung finden werden.» Seitens des OK tue man alles, dass
man zu einer Lösung gelange. Man habe sich auch schon mit
den Betroffenen an einen gemeinsamen Tisch gesetzt, um
die Sache zu klären.
Der Schuss würde nach hinten losgehen
«Die Betroffenen wissen, was auf dem Spiel steht», glaubt Urs
Weibel, «eine Absage wäre eine Katastrophe fürs Wallis.» Der
OK-Generalsekretär hat recht: Bei einer allfälligen Absage
würden sich die Sponsoren wohl von den Organisatoren distanzieren – oder zumindest bereits gesprochene Gelder zurückverlangen. Dem Oberwallis würden Zigtausende Schützen und Besucher durch die Lappen gehen, inklusive Wertschöpfung. Das Schlimmste wäre aber der Imageverlust. Die
Absage des Eidgenössischen Schützenfests aufgrund eines
Kleinkriegs – und dies im Jubiläumsjahr des Kantons? Der
dab
ganze Image-Schuss würde nach hinten losgehen.
Budget 2015 | ZMLP befürchtet, dass es nicht beim Personalstopp allein bleibt
«Geht nur ums Kürzen, Kürzen, Kürzen»
SITTEN | Die Reaktionen auf das vorgelegte Budget 2015 des Kantons
fielen moderat aus. Auch das
ZMLP begrüsst die Vorschläge des
Staatsrates grundsätzlich, sieht
aber düstere Wolken aufkommen.
Der Zentralverband der Magistraten, der
Lehrerschaft und des Personals des Staates
Wallis (ZMLP) kritisierte in einer Medienmitteilung den Personalstopp bei den
Staatsangestellten, den der Staatsrat zum
zweiten Jahr in Folge vorsieht. «Für uns ist
nur die Personalpolitik des Kantons wichtig, wir sind keine politische Partei», sagt
Marylène Volpi Fournier, Präsidentin des
ZMLP, gegenüber dem «Walliser Boten».
Mit dem Vorschlag der Regierung, der
vorgestern vor den Medien präsentiert wurde, könne man leben. «Doch wir haben
Angst, was das Parlament mit dem vorgeschlagenen Budget machen wird», so Volpi
Fournier. Die Beamten- und Lehrerschaft
habe es im Grossrat ohnehin nicht einfach.
Angst vor Kürzungen
beim Personalaufwand
Die Kürzung von Staatsstellen und der
unentlöhnte Mehraufwand für die Lehrerschaft habe das Parlament ja bereits im
Frühjahr bei der Debatte über das Spar-
paket PAS1 (erste Phase der Prüfung der
Aufgaben und Strukturen des Staates) unterstützt. Die Verbandspräsidentin befürchtet, dass das staatsrätliche Dekret, das unter anderem eine Erhöhung der Automobilsteuer um zehn Prozent verlangt, in der
November-Session chancenlos bleibe. In
der Folge könnten es wieder die Staatsangestellten sein, die die Zeche zahlen müssen.
«Eine Steuererhöhung hat im Parlament
keine Chance», befindet Volpi Fournier, «es
geht nur ums Kürzen, Kürzen, Kürzen.»
So befürchtet sie, dass der Personalstopp noch nicht genug sei, sondern dass
zusätzliche 40 Millionen, die im Dekret für
die November-Session enthalten sind, beim
Personalaufwand gespart werden sollen.
Und dann heisse es: «Débrouillez-vous!» –
«Schaut selbst!».
Vor dem Budget-Entwurf 2015 seien
bereits einschneidende Kürzungen vorgenommen worden – beim Personal, bei der
Bildung, beim Sozialwesen und bei der
Gesundheit. Zusätzlicher Sparzwang könnte darüber hinaus entstehen, wenn das
Stimmvolk Ende November dem Referendum für das Sparpaket PAS1 zustimmen
würde. Denn dadurch müssten weitere
40 Millionen Franken «gefunden» werden,
um für das nächste Jahr ein ausgeglichenes
Budget präsentieren zu können.
Mehr Menschen = Mehr Staatsangestellte
Das ZMLP will demnächst eine Beamtenund Lehrerquote präsentieren – ein Wert,
der das Verhältnis zwischen Bevölkerungsgrösse und Anzahl Staatsangestellter angibt. «Wenn die Bevölkerung wächst,
braucht es auch mehr Lehrer und Staatsangestellte», so Volpi Fournier. Angesichts der
demografischen Entwicklung des Wallis sei
ein Personalstopp oder -abbau sicherlich
der falsche Weg. Beim zweisprachigen und
verzettelten Wallis benötige es sogar noch
mehr Staatsbedienstete.
Lösung durch Steuererhöhung?
Lösungen, aus dieser Finanznot herauszukommen, gäbe es einige, ist die ZMLP-Präsidentin überzeugt – eine davon wären Steuererhöhungen, was aus ihrer Sicht der demokratischste aller Wege wäre. Ein Dekret
nach dem anderen sei allerdings kein zielführender Ausweg, ist sie überzeugt. Ein
strukturelles Defizit könne dadurch mit Sicherheit nicht gelöst werden.
Dennoch. «Der Staatsrat hat unsere
Sorgen und die negativen Folgen des Personalstopps verstanden», findet die Verbandspräsidentin. Ob dies die Abgeordneten auch
verstanden haben, bezweifelt sie – hofft
fa
aber, dass sie sich irrt.
Besorgt. Marylène Volpi Fournier, Präsidentin des
ZMLP, fürchtet weitere Kürzungen beim Staatspersonal.
FOTO WB
4
LE NOUVELLISTE MARDI 9 SEPTEMBRE 2014
jcz - ar
GRAND CONSEIL
Parlement
divisé sur sa
propre élection
Solution à cinq
conseillers
d’Etat majoritaire
Trois variantes en compétition
ÉLECTION
Le Parlement a entamé hier matin la réforme de son propre mode
d’élection exigée par le Tribunal fédéral. Le peuple votera en mars 2015.
DÉBAT En février 2014, le Tribunal
fédéral a exigé que le Valais change le
mode d’élection au Grand Conseil, jugé
contraire au niveau de la représentativité à la Constitution suisse. En
mars 2015, le peuple valaisan devra voter pour choisir le modèle qu’il entend
mettre en place. Mais la bataille pour
définir le nouveau mode d’élection pour
2017, débouche, après la journée parlementaire d’hier, très clairement sur
trois fronts différents.
➤ La fin des districts Le PLR,
l’Alliance de gauche et les Verts veulent
la mise en place de six arrondissements
électoraux, sans aucune place pour les
actuels districts. C’est la vision du Valais
de demain, selon Christophe Claivaz,
chef du groupe PLR. A leurs yeux, ce
système ne met nullement en péril la
représentation des régions périphériques: «Les candidats de la plaine et des
villes ont plus de peine à se faire élire par
rapport aux représentants des villages ou
des périphéries», rappelle la Verte
Marylène Volpi-Fournier.
➤ Districts maintenus Le PDC du
Valais romand et l’UDC militent en faveur d’un système de double proportionnelle. Le canton serait divisé en six
arrondissements, eux-mêmes divisés en
sous-arrondissements, qui seraient les
districts. Deux raisons sont avancées
DAVID THÉODULOZ CHEF DU PDC DU CENTRE
dans ce camp, des raisons historiques et
une question de représentativité. «Il
faut garder les districts pour que les 13 étoiles du drapeau valaisan gardent un sens», PDC du Haut et chrétiens-sociaux du
lance l’UDC Eric Jacquod. Alors que Haut veulent aller plus loin pour défenpour David Théoduloz (PDC du dre les périphéries. Dans leur système,
Centre), «c’est un moyen de respecter les qui comprend aussi arrondissements
régions périphériques», puisque ce sys- et sous-arrondissements, les sièges setème garanti à tous les districts un nom- raient d’abord répartis entre les disbre de sièges correspondant à sa force tricts. Chaque district ayant droit à au
moins un siège. Ensuite les mandats
démographique.
➤ Districts renforcés Les groupes restants sont répartis de manière pro-
ANALYSE
VINCENT FRAGNIÈRE
RÉDACTEUR EN CHEF
Offrir un choix
aux citoyens!
Le Grand Conseil de 2017 devrait toujours être composé de 130 députés.
Seule l’Alliance de gauche veut passer son nombre à 100. SACHA BITTEL
Maintenir les
«districts,
c’est un moyen
des
«villesLesontcandidats
plus de peine
de respecter les régions
périphériques.»
à se faire élire que ceux
des villages.»
MARYLÈNE VOLPI-FOURNIER DÉPUTÉE LES VERTS
portionnelle entre les partis dans les six
arrondissements. Ce système est conforme à la décision du Tribunal fédéral.
Cette semaine, puis lors de la
deuxième lecture, le Parlement devra
décider combien de variantes il soumettra au peuple. (cf. analyse). Mais que se
passerait-il si celui-ci refusait toutes les
variantes qu’on lui propose? Dans ce cas,
a expliqué Maurice Tornay, le Conseil
d’Etat aurait trois possibilités: changer
la loi, un acte qui pourrait être attaqué
par un référendum; il pourrait promulguer un décret, c’est-à-dire une sorte de
loi limitée dans le temps ou procéder
par un arrêté. «Mais ces trois solutions
sont toutes catastrophiques», estime
Maurice Tornay. JEAN-YVES GABBUD
Officiellement, tous les partis l’affirment
haut et fort: le futur système d’élection du
Grand Conseil ne doit pas être influencé
par les différentes calculettes électorales,
mais par la représentativité la plus juste
des citoyens valaisans. Or, l’interprétation de cette dernière varie passablement.
A l’extrémité, le PDC haut-valaisan voudrait encore un renforcement des districts tandis que les libéraux radicaux et la
gauche imaginent un Valais, en 2100,
avec six arrondissements électoraux. Au
milieu, le PDC bas-valaisan et l’UDC cantonale soutiennent, comme le gouvernement, une solution appelée de la double
proportionnalité qui n’évacue pas complètement le district et qui est très proche
de celle proposée par l’initiative «Chaque
voix compte».
Face à ces choix, c’est au peuple à décider
avec au moins deux variantes possibles.
Jeudi, lors du débat de fond, le PDC et
l’UDC devront permettre à ces deux variantes d’exister même s’ils possèdent la
majorité au Parlement pour supprimer de
la loi, dès la première lecture, la variante à
six arrondissements. Ils l’ont prouvé hier
matin en refusant l’entrée en matière pour
le contre-projet de la commission qui soutenait ces six arrondissements. Pour démontrer que les calculettes n’ont toujours
rien à voir là-dedans et pour permettre un
vrai débat de société le printemps prochain avant le vote du 8 mars 2015. CONSEIL D’ETAT Deux questions qui divisent
Pour l’élection du
Conseil d’Etat, des
questions centrales font
débat dans les travées
du Parlement. Faut-il
élire 5 ou 7 conseillers
d’Etat? Faut-il les élire
selon le système majoritaire ou au système proportionnel et avec
quelle garantie pour le
Haut-Valais?
OU
1 MAJORITAIRE
PROPORTIONNELLE?
La question du système d’élection divise le
Parlement en deux courants, de poids très
proches, et le vote se jouera donc à quelques voix. L’Alliance de gauche, le PLR et
l’UDC – qui pèsent 67 sièges sur 130 –
veulent passer au système proportionnel.
«Les élections du Conseil d’Etat ne sont pas
des élections de personnes, mais de parti»,
estime Franz Ruppen.
Le PDC et les Verts sont pour le maintien
du système majoritaire, en vigueur dans
24 des 26 cantons suisses. Jérôme Buttet
(PDC du Bas) argumente en disant que la
représentation des régions est plus difficile avec la proportionnelle. «Si une région
n’est pas représentée, que faire? Prendre le
candidat le moins bien élu et le remplacer par
un candidat de sa liste par un autre élu du
même parti de la région à pourvoir, quitte à
prendre le dernier de liste? Et si la liste ne
comporte aucun candidat de la région concernée?» OU SEPT
2 CINQ
CONSEILLERS D’ÉTAT?
Les Verts sont en revanche les seuls à être
clairement pour un conseiller d’Etat à
sept… comme le Conseil d’Etat. Les groupes PDC sont divisés sur la question. Ils se disent ouverts sur cette question.
Le PLR et l’UDC sont clairement pour le
maintien à cinq conseillers d’Etat. Dans un
Conseil d’Etat à sept membres, les membres
de l’Exécutif actuels sont favorables à réserver deux sièges au Haut-Valais. Les groupes C
du Haut soutiennent eux aussi une garantie
pour le Haut, faute de quoi ce serait «jouer
avec le feu», selon Philipp Matthias Bregy
(PDC du Haut). C’est là «une condition pour
le soutien à la réforme», déclare Diego Wellig
(chrétien-social du Haut).
Par contre, le chef haut-valaisan de l’Alliance de gauche, German Eyer, tout
comme le PLR, estime que cette garantie
d’un siège au Haut-Valais «est de la poudre
aux yeux», car tous les élus travaillent pour
l’ensemble du canton. LES QUATRE PHRASES DU JOUR
«Un débat dans
lequel on ne peut pas
répliquer, ce n’est
plus un débat, mais
un amas de slogans.»
«Un tweet déplacé, mais
sûrement réfléchis de
son auteur, lui
également député. Que
ne fait-on pas pour revenir
dans la lumière.»
PHILIPPE NANTERMOD député PLR
Le député PLR ne veut plus de débat réduit durant
la session. Sa motion d’ordre sera traitée ce matin.
Le Parlement aura le dernier mot..
GRÉGOIRE DUSSEX président PDC du Grand Conseil
Il n’a pas pu s’empêcher dans son discours
d’introduction de revenir sur le tweet de Jean-Luc Addor.
«Des printemps que
l’on célèbre
deviennent des hivers
où tout gèle.»
PHILIPPE-MATTHIAS BREGY député PDC du Haut
Il répondait au chef de groupe PLR Christophe Claivaz
qui a fait l’éloge du livre «Le printemps du Valais» écrit
dans les années 70 et qui annonçait déjà la volonté
de supprimer les districts.
«C’est une protection
injustifiée et
artificielle des régions
périphériques.»
DORIS SCHMIDHALTER NÄFEN députée PS et présidente
commission Institution
Elle critique la solution électorale proposée
par le PDC et les chrétiens sociaux haut-valaisans.
Tout comme l’UDC haut-valaisanne.
Walliser Bote
Dienstag, 9. September 2014
WALLIS
GROSSRAT KOMPAKT
Gleich zu beginn der September-Session gab es lang
anhaltenden Applaus. Der
Grund: Grossratspräsident
Grégoire Dussex erinnerte
an die erfolgreiche titelverteidigung der Walliser Grossräte am 29. Eidgenössischen
Fussballturnier der Parlamentarier in La Chaux-deFonds und gratulierte den erfolgreichen tschuttern.
bis die R21 umgesetzt wird,
dauert es noch bis mindestens März 2015. Das letzte
Wort zur Revision der Kantonsverfassung wird das
Stimmvolk haben. German
Eyer wollte von Staatsrat
Maurice tornay wissen, was
geschehe, wenn die Walliser
bevölkerung zu allen möglichen Varianten Nein sagt.
Dann stünden drei mögliche
Wege offen, so tornay: «Entweder fasst das Walliser Parlament den beschluss, die
Verfassung flexibel zu interpretieren und erarbeitet somit eine Übergangslösung.
oder der Grosse Rat erlässt
ein Dekret, ein Gesetz mit
zeitlicher beschränkung. Das
kann natürlich dann jederzeit
via Referendum angefochten
werden. Drittens steht noch
der Weg eines Staatsratsbeschlusses offen. Aber alle
drei dieser möglichen Varianten sind katastrophal. Es ist
eindeutig besser, bis März
2015 dem Volk eine mehrheitsfähige Vorlage zu unterbreiten.»
Der Staatsrat fürchtet das
Scheitern der Revision der
Kantonsverfassung an der
Urne wie der teufel das
Weihwasser. Denn falls bei
den nächsten Grossratswahlen im Jahr 2017 immer
noch die aktuelle Verfassung in Kraft ist, stünde das
Wahlresultat gelinde gesagt
auf wackligen Füssen. Im
schlimmsten Fall könnte das
Wahlresultat angefochten
werden, weil das Wahlprozedere nicht mit dem bundesgerichtsentscheid übereinstimmt. Mit unwägbarem
Ausgang.
Philippe Nantermod von den
Liberal-Radikalen stellte den
Antrag, auf eine reduzierte
Debatte bei den parlamentarischen Vorstössen, die im
Laufe dieser Woche noch zu
behandeln sind, zu verzichten. Der Parlamentsdienst
hatte nämlich beschlossen,
den Rednern anstatt fünf nur
noch drei Minuten Redezeit
einzuräumen. «Das ist nun
schon die vierte Session hintereinander, dass so entschieden worden ist. Es ist
aber das Recht eines jeden
Abgeordneten, das Wort zu
ergreifen. Wenn dies nicht
mehr gewährleistet ist, handelt es sich nicht mehr um
eine Debatte. Angesichts der
Komplexität müssen die
Vorschläge sehr gründlich
behandelt werden.»
Grossratspräsident Grégoire
Dussex antwortete auf diesen Antrag, dass heute
Dienstag als erstes Geschäft
abgestimmt werden soll.
«Wir haben ein sehr umfassendes Programm in dieser
Session. Sollte dem Antrag
zugestimmt werden, werden
die Entscheide statt drei Monate mindestens sieben Monate auf sich warten lassen»,
so Dussex.
3
Grosser Rat | Über den künftigen Wahlmodus für das Kantonsparlament scheiden sich die Geister
Der Teufel liegt im Detail
SITTEN | Wie es kaum anders zu erwarten war, zog
sich bei der Eintretensdebatte über die Revision
der Kantonsverfassung
ein Graben zwischen den
C-Parteien und den Minderheitsparteien durch.
Hauptknackpunkt dürfte
der Wahlmodus für den
Grossen Rat werden.
Nach dem Urteil des Bundesgerichts vom 14. Februar dieses
Jahres muss das Wahlsystem
des Kantons Wallis geändert
werden. Das Bundesgericht war
der Auffassung, dass die bisherigen Wahlkreise zu klein seien.
Der Staatsrat hat dazu zwei Varianten vorgelegt. Beide Varianten basieren auf sechs Wahlkreisen rund um die Städte
Brig, Visp, Siders, Sitten, Martinach und Monthey. Variante 1
verfügt über sechs Wahlkreise
und übernimmt das aktuelle
Wahlsystem. Es werden grössere Wahlkreise gebildet, die den
Vorgaben des Bundesgerichts
gerecht werden. Gemäss Variante 2 soll das sogenannte «Pukelsheim-Modell», ein doppelproportionales Zuteilungsverfahren mit sechs Wahlkreisen
(identisch mit Variante 1) und
Unterwahlkreisen zur Anwendung kommen. Neben der unterschiedlichen Berechnungsmethode liegt der Hauptunterschied zur Variante 1 darin,
dass jeder Unterwahlkreis (heutiger Bezirk) je nach Wohnbevölkerung eine bestimmte Anzahl Gewählte erhält.
Geht die Vertretung der
Randregionen flöten?
Die CVP und die CSP plädierten
für eine dritte Variante. Demzufolge soll ein System eingeführt werden, das jedem
Höchstgewählten eines jeden
Bezirks ein Direktmandat garantiert. «Es ist der einzige Vor-
Umfassend. Staatsrat Maurice tornay deutete an, dass die Revision der Kantonsverfassung in verschiedenen teilen vor
das Volk kommen dürfte.
Foto Wb
schlag, der den Richtern in Lausanne Rechnung trägt und die
Vertretung von Randregionen
garantiert. Wir brauchen die
Gommer und die Lötschentaler
Grossräte, die eine ganz andere
Sichtweise einbringen», so Philipp Matthias Bregy, FraktionsVizepräsident der CVPO. Die Liberalen sehen dies anders: «Wir
sind gegen einen Pukelsheim à
la CVP-Sauce, der versucht, den
Status quo beizubehalten», teilte Fraktionschef Christophe
Claivaz mit. Die SVP tendiert zu
Variante 1. «Und wenn nicht, so
unterstützen wir die «Initiative
jede Stimme zählt», so Franz
Ruppen (siehe Kontext-Box).
Für die Linksallianz spiele es
keine Rolle, welche der beiden
offiziellen Varianten umgesetzt werden, sagte German Eyer von der SPO: «Wir wollen einfach einen echten Proporz»,
hob er hervor.
Nicht-Eintreten auf den Gegenvorschlag
Nur noch 100
statt 130 Grossräte?
Es gibt noch weitere zwei Modelle, die definieren, wie künftig
die Mitglieder des Grossen Rates gewählt werden sollen. Die
Initiative «Jede Stimme zählt» sieht grundsätzlich einen doppelproportionalen Wahlmodus (Pukelsheim) mit drei Wahlkreisen vor. Dazu war von der Kommission Institutionen und Familien ein Gegenvorschlag ausgearbeitet worden, der sich in wesentlichen teilen mit der Variante 1 des Staatsrates deckte.
Auch über die Zahl der Grossräte sind die Meinungen geteilt.
Die C-Parteien sind weiterhin
für 130 Grossräte und Suppleanten. Die SVP und die Liberalen teilen diese Meinung. Nicht
so die Linksallianz, die für eine
Reduktion auf 100 Grossräte
und 100 Suppleanten ist. wek
Das Parlament hat gestern diesen Gegenvorschlag mit 74 zu 50
Stimmen abgelehnt. Der Gegenvorschlag stimme einerseits
mit den R21-Vorlagen überein, und andererseits sorge die grosse Fülle von Vorlagen nur für Verwirrung, so der mehrheitliche
tenor. Wie geht es nun weiter mit der Initiative «Jede Stimme
zählt»? Diese ist fast deckungsgleich mit der Variante 2 des
Staatsrates. Mit dem Unterschied, dass sie anstatt sechs nur
drei Wahlkreise fordert. Mitinitiant German Eyer sagte, aus taktischen Gründen werde über einen Rückzug der Initiative entschieden, wenn die zweite Lesung in dieser Debatte durch sei.
Grosser Rat | Die Minderheiten sind für eine Proporzwahl des Staatsrates
Gerät der Majorz unter Druck?
SITTEN | Die C-Parteien
sind für die Beibehaltung
des Majorzsystems bei
der Wahl des Staatsrates,
die Minderheiten wollen
eine Proporzwahl.
Im Rahmen der R21 hat die Regierung vorgeschlagen, die Anzahl der Staatsräte auf sieben
zu erhöhen. Unter anderem
deshalb, um Minderheiten, wie
etwa Frauen und das deutschsprachige Wallis, besser in der
Regierung zu vertreten. Der
heutige Wahlmodus im Majorzverfahren soll hingegen beibehalten werden. «Wenn 24 von
26 Kantonen ihre Regierungen
im Majorzsystem wählen, kann
das System nicht falsch sein»,
hob Jérôme Buttet, Fraktionschef der CVPU, hervor.
Keine Garantie
für das Oberwallis?
Die SP ist da grundsätzlich anderer Meinung: «Heute haben
die C-Parteien drei Staatsräte,
obwohl sie nur noch über vierzig Prozent der Wählerstimmen verfügen. Staatsratswahlen sind eben doch keine reine
Persönlichkeitswahlen, sonst
wäre das anders. Wir sind klar
für ein Proporzsystem», sagte
German Eyer, Fraktionschef der
Linksallianz. Das Bestreben, bei
einer Reform auf sieben Regierungsmitglieder dem Oberwallis zwei Sitze im Staatsrat garantieren zu wollen, kommentierte Eyer folgendermassen: «Die
Zeiten, in denen sich ein Staatsrat einseitig für das Ober- oder
das Unterwallis einsetzte, habe
ich selber nie erlebt. Es ist nicht
entscheidend, ob zwei Sitze an
das Oberwallis gehen.» Derselben Ansicht ist Christophe Claivaz, Fraktionschef der Liberalen und Freisinnigen Partei Unterwallis: «Es ist unbegründet,
dem Oberwallis zwei Sitze zu
garantieren. Es gibt noch andere Minderheiten, die nicht so geschützt sind.» Auch die Liberalen fordern eine Proporzwahl
des Staatsrates. Für das gleiche
Anliegen standen auch Franz
Ruppen, Fraktionschef der
SVPO, und Eric Jacquod, Fraktionsvize der SVPU, ein.
Fünf oder sieben
Staatsräte?
Auch über die Frage nach der
Anzahl Regierungsmitglieder
wurde debattiert. Die C-Parteien sind für eine Erhöhung der
Bald Beamte im
Grossen Rat?
Gestern wurde in zweiter Lesung auch über die Änderung
des Gesetzes über die Unvereinbarkeiten debattiert. Dieses
soll gelockert werden. Es geht
um die Frage, ob neben den
Lehrern künftig auch Vertretern des Personals der kantonalen Verwaltung und der sogenannten autonomen Anstalten wie des Gesundheitsnetzes Wallis eine Wahl in den
Walliser Grossen Rat offenstehen soll. Das Parlament stimmte mit 91 zu 17 Stimmen deutlich zu.
Kündigung erst
auf 1. Mai
Komplex. Die Diskussionen rund um die Revision der Walliser
Verfassung dürfte noch für viele rauchende Köpfe sorgen. Foto Wb
Anzahl Staatsräte grundsätzlich offen. Eher geteilter Meinung ist die SVP. Glasklar für
die Beibehaltung von fünf
Staatsräten sind die Linksallianz und die Radikalen. «Sieben
Staatsräte sind zwei zu viel»,
hob German Eyer hervor.
«Wenn ein jetziges Regierungsmitglied in Bern ein Doppelmandat ausübt, dann sind sieben Staatsratssitze eindeutig zu
viel», konnte sich Christophe
Claivaz einen kleinen Seitenhieb an Staatsrat Freysinger
nicht verkneifen. Was die Bezirke betrifft, stehen die C-Parteien, die Radikalen und die SVP
klar für eine Beibehaltung ein.
Auch die Ratslinke will sie als
Wahlkreise allenfalls beibehalten. Sämtliche Parteien wollen
sich über die Frage nach der Abschaffung der Präfekten erst
äussern, wenn die Frage rund
um die Bezirke geklärt ist. wek
Künftig soll den Lehrpersonen
anstatt wie bisher am 1. März
erst auf den 1. Mai gekündigt
werden. Erst zu diesem späteren Zeitpunkt können sich die
Schulleitungen ein bild machen, wie viele Klassen im
kommenden Schuljahr organisiert werden können. Für die
betroffenen Lehrer ist die neue
Lösung sehr unerfreulich. Sollte das Gesetz angenommen
werden, haben sie weniger
Zeit, sich eine neue Stelle zu
suchen. Das Eintreten auf dieses Geschäft wurde von keiner
Partei bestritten.
MERCREDI 10 SEPTEMBRE 2014 LE NOUVELLISTE
5
Les fronts
pf - ar
GRAND CONSEIL
Discussions
acceptées sur
Rhône 3
ne bougent
pas
Z
Le fonds en bonne voie
IG
AG PARLEMENTAIRE
RHÔNE 3
DÉCRET Les députés valaisans ont accepté hier de discuter
de la création d’un fonds pour
financer la 3e correction du
Rhône. L’entrée en matière a reçu l’aval de 94 élus, 24 ont refusé
et trois se sont abstenus. L’opposition est principalement venue
des rangs de l’UDC.
Le conseiller d’Etat chargé du
dossier Jacques Melly et les partisans du projet de décret ont rappelé que Rhône 3 ne pouvait pas
être garanti dans des délais qualifiés de raisonnables avec la simple enveloppe budgétaire annuelle. Or, les digues du Rhône
sont vieilles et fragiles. D’où l’importance de prélever un montant de 60 millions sur le fonds
pour le financement des grands
projets d’infrastructures du XXIe
siècle. Le projet de décret du gouvernement prévoit en complément des redevances dues pour
l’extraction des graviers dans le
Rhône. L’objectif est de pouvoir
injecter quelque 12 millions de
francs annuellement sur dix ans,
la Confédération passant à la
caisse à hauteur de 740 millions
au total.
Les chiffres de la bataille
Lors des débats, tous les parlementaires ont insisté sur l’importance de diminuer les risques
menaçant les personnes et les
biens. 100 000 Valaisans sont
concernés et les dégâts potentiels se chiffrent en milliards, en
particulier aux abords de sites industriels comme la Lonza où les
chantiers de sécurisation ont été
stoppés faute de moyens financiers. D’autres chiffres ont été
avancés, lors des différentes interventions, en faveur du projet
gouvernemental. Le député PDC
Serge Métrailler a rappelé que
8800 travailleurs et 470 entreprises valaisannes attendent les
effets multiplicateurs du milliard
de francs potentiel. Et le président de l’Association valaisanne
des entrepreneurs d’imager le
Le Grand Conseil a accepté d’entrer en matière sur le
financement de la 3e correction. Contre l’avis de l’UDC.
= TROIS QUESTIONS À...
JACQUES MELLY
CONSEILLER D’ÉTAT
CHARGÉ DE RHÔNE 3
«Je n’ai pas peur
du référendum»
L’UDC estime que toucher au
fond du XXIe siècle pour financer Rhône 3, c’est un hold-up...
La 3e correction du Rhône est au menu des discussions du Parlement cette semaine. LE NOUVELLISTE/A
On va remporter
«jusqu’à
sept fois la mise
et on a 100% de chances
de gagner.»
SERGE MÉTRAILLER DÉPUTÉ PDC DU CENTRE
un hold up sur
«un C’est
capital prévu pour
permettre au Valais de
construire son avenir.»
JÉRÔME DESMEULES DÉPUTÉ UDC DU BAS
propos. «Dans la terminologie des
casinos, on va remporter jusqu’à
sept fois la mise et on a 100% de
chances de gagner.» Selon Serge
Métrailler, financer aujourd’hui
la 3e correction du Rhône pemettra «d’atténuer les dégats liés à
la LAT en maintenant les possibili-
tés de construction dans les 1000
hectares de zone rouge inondable.»
L’argument de la LAT a par contre été avancé par le Parti libéral
radical pour étayer ses doutes.
«Ne pas intégrer dans le projet
Rhône 3 les 4000 hectares qui risquent d’être dézonés en Valais, c’est
mettre la charrue avant les
bœufs», a lancé le PLR Pierrot
Vuistiner qui a rappelé au passage les 870 hectares de surfaces
agricoles sacrifiés par la variante
officielle.
Opposés à ce décret, l’UDC a
également sorti ses chiffres pour
tenter de démontrer que le financement et la manière de réaliser Rhône 3 étaient indissociables. La variante dite des communes «propose de ramener la sécurité trois fois plus rapidement
que la variante officielle pour trois
fois moins cher», explique Jérôme
Desmeules qui est allé jusqu’à
parler «de hold up sur un capital
qui est prévu pour permettre au
Valais de construire son avenir».
Au final, l’entrée en matière a
donc été largement acceptée. Et
les propositions d’amendement
de l’UDC rejetées ou retirées en
commission. Le Grand Conseil
va débattre à deux reprises de ce
projet d’ici à vendredi. Si le décret est accepté, l’UDC et
l’Association de défense du sol
agricole ont d’ores et déjà annoncé le lancement d’un référendum. PASCAL FAUCHÈRE
Rhône 3 est un projet économique. Et puis comment financer
de grandes infrastructures si
nous ne sommes pas capables
d’abord de sécuriser la plaine du
Rhône.
Au PLR, ceux qui s’opposent à
votre projet estiment que,
sans plan directeur, ils signent un chèque en blanc?
Ils ne signent aucun chèque en
blanc, puisque chaque projet de
plus de 4 millions sera de nouveau
soumis au Parlement. Par contre, ils
signent un financement assuré de
la Confédération à hauteur de 748
millions. Ce n’est pas le milliard
promis par Oskar Freysinger en
campagne.
Les opposants au décret se
réfèrent au projet des communes plus rapide, plus sûr et
moins cher?
Pour moi, ce projet n’existe plus,
car il a été jugé trop dangereux
par des experts neutres. Aujourd’hui, les présidents des communes concernées réfléchiront à
deux fois avant de signer l’éventuel référendum, car les enjeux
sécuritaires sont trop importants.
Il ne me fait pas peur, mais il va
simplement bloquer tout le projet
pendant des mois. C’est peut-être
ce que recherche l’UDC.
VINCENT FRAGNIÈRE
UTILISATION DE LA FORCE HYDRAULIQUE DU RHÔNE AU PALIER LA SOUSTE - CHIPPIS
Une nouvelle concession pour les FMV
DÉCISION
Le Grand Conseil a
accepté par 95 oui, 10 non et 11
abstentions le droit d’utiliser les
forces hydrauliques du Rhône
entre La Souste et Chippis ainsi
que la vente de l’aménagement
existant aux Forces motrices
valaisannes (FMV). La vente à
FMV pour la partie sèche et
mouillée se monte à 44 millions
de francs. La grande majorité
des députés a relevé le caractère
pragmatique et équilibré de ce
projet dont l’aménagement produit 220 GWh. Le seul bémol est
venu des rangs libéraux radicaux. Philippe Nantermod a estimé que le canton avait bradé
ce patrimoine hydroélectrique.
«Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appel
d’offres?», a demandé le député.
«S’il n’y a pas de marché, il n’y a
pas de valeur que l’on puisse attribuer à cet aménagement.» Un reproche balayé par le conseiller
d’Etat chargé du dossier, JeanMichel Cina. «Cette politique
énergétique de conserver la valeur
ajoutée en Valais est défendue par
le Grand Conseil.» A noter que les
associations de protection de
l’environnement – dont le WWF
exigeant le démantèlement de
l’installation existante – ont ramassé une volée de bois vert de la
part de l’UDC Grégory Logean.
«Pour remplacer cet aménagement, il faudrait 50 éoliennes du
type Collonges.... Cherchez l’erreur!» Les compensations écologiques sont de l’ordre de 15 millions. PF
L’aménagement La Souste Chippis a été cédé à FMV. DR
VITICULTURE
3 VOTES EN UNE MATINÉE
La petite arvine ne sera plus coupée et mieux protégée. Le postulat de la députée UDC Aïda Lips
n’a pas été combattu. Les 100
hectares de vignes dans la région de Martigny pourront compter sur un crédit de 4 millions du
canton pour rénover sur dix ans
les 82 kilomètres de murs en
pierres sèches. La Confédération
y investira le même montant,
tandis que le syndicat des propriétaires devra encore trouver
2,6 millions de francs pour boucler le financement total estimé
12 millions. Enfin, le Grand Conseil, sauf le député PLR Philippe
Nantermod, a accepté la résolution du député PDC Emmanuel
Chassot demandant à la Confédération de diminuer les contingents d’importation de vins
«suite à la diminution de la consommation de vins en Suisse qui
est passée de 1990 à 2012 de 317
millions à 267 millions de litres.»
PLÉNUM
LA FIN DU DÉBAT RÉDUIT
«Jusqu’à la fin de ma présidence,
il n’y aura donc plus de débat réduit». Le président du Grand Conseil Grégoire Dussex a accepté
hier matin la décision de ne plus
faire, sauf cas exceptionnel, de
débat réduit. Celle-ci a été prise
par 61 voix contre 51 suite à une
motion d’ordre du député PLR
Philippe Nantermod pour qui le
débat réduit se réduit à un amas
de slogans. Au moment du vote,
les fronts étaient assez clairs
avec d’un côté le très grande majorité des quatre groupes PDC et
de l’autre la majorité du PLR, de
l’UDC et de l’AdG. Le président du
Parlement précise simplement
que «certaines interventions seront traitées jusqu’à six mois
après leur dépôt. On ne pourra
malheureusement pas faire autrement.» A moins de décider à
terme d’augmenter le nombre de
sessions.
DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL
CRAINTES DU PDC DU BAS
Les députés PDC du Bas-Valais
sont les seuls à demander le renvoi au Conseil d’Etat du dossier
concernant le concept cantonal de
développement territorial. «La
carte du Valais présentée dans ce
concept nous fait comprendre
que l’on veut développer la plaine
au détriment des régions de
montagne. Le seul espace touristique de ma région est Verbier,
mais plus Champex ou Les Marécottes», explique le député JeanPierre Guex du Châble. Dans son
discours, le conseiller d’Etat JeanMichel Cina a tenté de rassurer le
député entremontant. «Nous n’allons pas vider les régions de
montagne avec ce concept, mais
nous voulons simplement éviter à
l’avenir de faire tout partout.
Même constat avec la plaine. Je
ne veux surtout pas que l’on se
retrouve dans vingt ans avec une
ville qui va de St-Gingolph à Brigue.» Au final, 8 députés ont suivi
Jean-Pierre Guex pour 109 oui au
projet et 1 absention. VF
Walliser Bote
Mittwoch, 10. September 2014
WALLIS
GROSSRAT KOMPAKT
Voll Rohr
Debatte
Das Parlament hat den Antrag von Philippe Nantermod. Grossrat der RadikalLiberalen, angenommen,
auf die reduzierte Debatte
zu verzichten, wie sie für die
September-Session eigentlich vorgesehen war. «Es
kann nicht sein, dass wir uns
in der Redezeit immer beschränken müssen. Das
mag in ordnung sein, wenn
es sich um dringliche Geschäfte handelt, aber es
darf nicht zum Alltag werden. Sonst werfen wir uns
immer nur Slogans an den
Kopf», argumentierte Nantermod. Das Parlament
nahm den Antrag an. In der
September-Session wird
den Rednern nun anstatt
drei künftig fünf Minuten Redezeit zugestanden.
Spriessen bald
wieder Pilze?
Im wallis sind Heizpilze vor
Restaurants, an weihnachtsmärkten oder Fasnachtsveranstaltungen bisher verboten. Eine Motion von Frédéric Delessert und Julien Monod von den Liberalen will
dies ändern. Sie zogen das
beispiel tirol oder Dolomiten heran. Dort würden Heizpilze im winter eine wohlige
Atmosphäre schaffen und
seien bei der Kundschaft
sehr beliebt. Dies sei auch
für die walliser Gäste von
grossem Interesse. Die Motion verlangt, dass auch im
wallis Heizpilze von Restaurants und anderen betrieben
benutzt werden dürfen. Der
Grosse Rat hat die Motion
mit 85 zu 19 Stimmen an die
Regierung überwiesen.
Hilfeleistung
bei Umbauten
Die beiden CVPo-Grossräte
Manfred Schmid und Aron
Pfammatter sowie CVPoSuppleant Mischa Imboden
fordern die Prüfung von Unterstützungsmassnahmen,
um Renovationen und Umbauten an bestehenden Gebäuden zu erleichtern. Damit können dem baugewerbe konjunkturfördernde Impulse gegeben werden und
die negativen Folgen der
Zweitwohnungsinitiative abgefedert werden. Das Postulat wurde vom Parlament
nicht bestritten und an den
Staatsrat zum Vollzug überwiesen.
Kampf den
Engerlingen
Die Larven des Maikäfers ernähren sich von wurzeln
und können in Kulturen wie
obstanlagen, wiesen, Reben
und baumschulen gebietsweise sehr hohe Schäden
anrichten, die bis zum totalausfall führen können. In früheren Jahren hat sich der
Kanton aktiv mit der Problematik auseinandergesetzt.
weil dies nicht mehr der Fall
sei, fordert CVPo-Grossrat
Dominic Eggel den Staatsrat
auf, im bereich der Forschung, Information und finanziellen Massnahmen aktiv zu werden. Das Postulat
wurde mit 63 zu 53 Stimmen angenommen.
3
Grosser Rat | Das Parlament arbeitet an einem Finanzierungsfonds für die 3. Rhonekorrektion
SVP droht mit Referendum
SITTEN | Der Staatsrat will
zur raschen Durchführung der 3. Rhonekorrektion 60 Millionen
Franken aus dem Fonds
zur Finanzierung der
Infrastrukturgrossprojekte des 21. Jahrhunderts entnehmen
und zur Verfügung
stellen. SVP und Radikale
sind gegen das Vorhaben,
die SVP droht gar mit
dem Referendum.
Die anfängliche Dotierung des
Fonds für die 3. Rhonekorrektion beträgt 60 Millionen Franken und wird dem Spezialfonds für die Finanzierung der
Infrastrukturgrossprojekte
entnommen. In den Fonds einbezahlt werden ausserdem die
jährlichen Einnahmen aus
Konzessions- und Bewilligungsgebühren für Kiesentnahmen aus der Rhone, welche
die Grenze von 1,4 Millionen
Franken übersteigen. Der Spezialfonds soll es ermöglichen,
absolut vorrangige Massnahmen auszuführen, die zum
Schutz von Personen und Gütern vor Hochwassern der Rhone dringend notwendig sind.
Mit der vorgelegten Finanzplanung wird die Ausführung
dringlicher und prioritärer
Bauarbeiten ermöglicht. Diese
sieht Investitionen von rund einer Milliarde Franken vor, die
gestaffelt in zehn Jahren investiert werden. Der Grossteil
wird vom Bund finanziert,
dem Kanton bleiben Nettokosten von rund 120 Millionen
Franken.
«Die Rhonekorrektion
ist die Basis»
SP-Grossrat Reinhold Schnyder
hob die Wichtigkeit des Vorhabens hervor: «Im Jahr 2000 haben wir erfahren, welche Gefahren von einem Rhonehochwasser ausgehen. Im Wallis
sind 13 000 Hektaren Land
überflutungsgefährdet. 50 000
Menschen leben in diesem Gebiet, weitere 50 000 Personen
verkehren täglich zusätzlich
darin. Es besteht ein Schadenspotenzial von 100 Milliarden
Franken. Zudem weist die Rhone ausgeprägte ökologische De-
Gelassen. Staatsrat Jacques Melly (links, neben Jean-Michel Cina und Maurice tornay) kann sich bei der Debatte über die
Finanzierung der 3. Rhonekorrektion auf grossen Rückhalt im Grossen Rat verlassen.
Foto wb
fizite auf und die Kapazität als
Erholungsraum ist sehr beschränkt. Im Sinne einer vernünftigen Finanzierung der R3
ist die Entnahme von 60 Millionen aus dem Finanzierungsfonds der Infrastrukturgrossprojekte in Ordnung. Diese
Haltung darf aber nicht überstrapaziert werden.» Die SP beschloss Eintreten. Ebenso die CParteien. «Um Sicherheit zu
schaffen, sind wir auf Mittel
angewiesen. Auch wenn es
die finanzielle Lage momentan
eigentlich nicht zulässt», so
CSPO-Vertreter Urban Furrer.
«Man kann verstehen, dass es
für Landwirte nicht angenehm
ist, Boden zu verlieren, doch
das immense Schadenspotenzial lässt keine andere Wahl»,
sagte Joachim Rausis von der
Unterwalliser CVP. «Die 3.
Rhonekorrektion ist die Basis für jede Investition in
die Infrastruktur unseres Kantons», brachte es Beat Rieder,
Fraktionschef der CVPO, auf
den Punkt.
Anders sahen dies die
Fraktionen der SVP und der Radikal-Liberalen, die beide ge-
gen das Eintreten auf das Anliegen waren.
«Luxusvariante Melly
wird nicht hinterfragt»
Die heftigste Kritik stammte
aus den Reihen der SVP. «Jetzt
will man 60 Millionen Franken
aus dem Infrastrukturfonds,
dabei haben wir noch die
Quecksilber-Problematik und
keiner weiss, was finanziell auf
den Kanton noch alles zukommt. Die SVP will die Rhone
nicht verbreitern, sondern vertiefen. Wir wollen nicht mehr
Frösche, sondern Land sparen.
Sollte das Dekret durchgewunken werden, so wird die SVP das
Referendum dagegen ergreifen», drohte Jérôme Desmeules
von der SVPU. Ins gleiche Horn
blies Paul Biffiger von der Oberwalliser SVP: «Die Luxusvariante Melly wird in keiner Weise
hinterfragt. Die ausgearbeitete
Gemeindevariante wäre dreimal billiger. Die offizielle Variante ist eine masslose Vernichtung von Steuergeldern sowie
Industrieund
Landwirtschaftsboden. Bei mehr als 53
Prozent unproduktiver Fläche
des Kantons ist diese Haltung
unverständlich.» Christophe
Clivaz von den Grünen konterte die Ansicht der SVP mit deutlichen Worten: «Diese Position
ist unvernünftig. Wer gegen
dieses Vorhaben Position ergreift, ist dumm. Man sollte
auch bedenken, dass auch die
Landwirte stark betroffen sind,
«Ich habe Lust aufzuspringen»
Staatsrat Jacques Melly verteidigte die Notwendigkeit des Spezialfonds für die 3. Rhonekorrektion: «Damit schaffen wir ein
Kissen, das uns erlaubt, eine ausgewogene Finanzierung zu
haben und die prioritären und vorgezogenen Massnahmen so
rasch wie möglich zu realisieren.» Das wallis sei in einer schwierigen Situation: «wir müssen etwa viermal so viele Mittel für
unsere Sicherheit aufbringen als der Durchschnitt der Schweizer Kantone.» Sollte das Dekret am Donnerstag vom Grossen
Rat durchgewunken werden, so erhalte das wallis 20 Prozent
mehr an Subventionen vom bund, was hinsichtlich der Massnahmen an den Seitenbächen sehr wichtig sei.
«Es wäre doch bedauerlich, auf diese Mittel zu verzichten», hob
Melly hervor. An seine Kritiker aus den Reihen der SVP richtete
Melly folgende worte: «Ich habe eigentlich Lust aufzuspringen.
Ein Referendum würde die ganze Maschinerie stoppen und wir
erhielten auch keine zusätzlichen Subventionen. wir hätten unsere Schutzbauten viel später und demzufolge auch später den
notwendigen Schutz. An einigen Dämmen besteht bei Hochwasser todesgefahr. Ihre Haltung ist deshalb unverantwortlich.
Unverantwortlich gegenüber der bevölkerung, unseren Kindern und der Geschichte.»
Rebberge sollen
saniert werden
Grosser Rat | Für 44,3 Millionen Franken geht das Kraftwerk an die FMV
Chippis-Rhône ist verkauft
SITTEN | Das Parlament
hat dem Verkauf des
Kraftwerks Chippis-Rhône
an die Forces Motrices
Valaisannes mit 95 zu
10 Stimmen zugestimmt.
Kritik hagelte es von den
Radikalen.
nicht öffentlich ausgeschrieben? Wenn ein Kraftwerk mehrere Dutzend Millionen Franken an Wert hat, sollte man versuchen, den besten Verkaufspreis zu erzielen und möglichst
viele Anbieter ein Kaufangebot
machen lassen.»
Der Deal sieht eine Anfangszahlung von 44,3 Millionen Franken und eine Ressourcenrente
vor, die bis zum Ablauf der Konzessionsdauer von 80 Jahren
jährlich an den Kanton zu bezahlen ist. Die Ressourcenrente
hängt ab von der Rentabilität
des Kraftwerks. Alle Fraktionen
waren für Eintreten auf das
Geschäft. Alle bis auf eine. Philippe Nantermod, Grossrat für
die Radikal-Liberale Partei, kritisierte das Vorhaben vehement:
«Wir verscherbeln unser Erbe!
Warum wurde der Verkauf
«Nantermod ist auf dem
falschen Dampfer»
Staatsrat Jean-Michel Cina konterte die Vorwürfe: «Verscherbeln ist der falsche Ausdruck.
Die FMV sind zu 55 Prozent in
der Hand des Kantons Wallis.
Wir werden deshalb über den
Verkaufspreis und die Ressourcenrente auch in Zukunft einen
Nutzen aus diesem Geschäft
ziehen können. Es ist richtig,
wenn man sagt, dass möglichst
viele Gesellschaften mitbieten
sollen. Doch in diesem Fall
muss man aufpassen. Eine öf-
Konzentriert. Die Grossräte bei der gestrigen Debatte.
fentliche Ausschreibung wäre
gefährlich gewesen. Denn dann
hätte das Kraftwerk in ausländische Hände geraten können.
So bleibt es teilweise in öffentlicher Hand.»
Deftigere Wort fand
CSPO-Abgeordneter Alain Bre-
wenn es zu einem Hochwasser
der Rhone kommt.»
Die Abgeordneten sprachen sich in der abschliessenden Abstimmung mit 94 Ja- gegen 24 Nein-Stimmen bei drei
Enthaltungen für Eintreten
auf das Vorhaben aus. Die endgültige Abstimmung ist auf
wek
Donnerstag angesetzt.
Foto wb
gy: «Philippe Nantermod ist auf
dem falschen Dampfer. Mit
dem Modell der Anfangszahlung und der Ressourcenrente
macht der Kanton ein gutes
Geschäft.» Ähnlich sah es ein
Grossteil der Grossräte und
stimmte dem Geschäft zu. wek
Das Parlament hat den beschluss für die Genehmigung
eines Vorprojektes für die Erhaltung der terrassierten Rebberge von Martinach und Martinach-Combe durchgewunken. Das sanierungsbedürftige
Gebiet umfasste eine Fläche
von 16 Hektaren. Die gesamte
Länge der Mauern beläuft sich
auf fast 83 Kilometer mit einer
durchschnittlichen Sichthöhe
von 1,6 Metern. Die Kosten für
die sehr aufwendige Sanierung
wird auf rund 12 Millionen Franken geschätzt. Der voraussichtliche Kostenanteil für den
Kanton beläuft sich auf rund
4,3 Millionen Franken. Der
bund steuert rund 4 Millionen
Franken bei, die betroffenen
Gemeinden rund 1,09 Millionen Franken. Die Restkosten
von rund 2,6 Millionen Franken
gehen zulasten der Eigentümer. Das Eintreten auf dieses
Geschäft war im Grossen Rat
unbestritten.
4
LE NOUVELLISTE VENDREDI 12 SEPTEMBRE 2014
jcz - ar
GRAND CONSEIL
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
UTO
Où sont passées
les scories?
Le Conseil d’Etat devra
s’intéresser à la destination
des scories qui sont sorties
de l’usine de traitement des
ordures d’Uvrier depuis sa
mise en activité. Un postulat
interpartis non combattu
rappelle qu’à l’époque il
n’était pas possible
techniquement de séparer le
métal et le verre. Une des
solutions a été, à Sion
notamment, de mettre ces
déchets sous les futures
constructions, faisant office de
gravier bon marché. Jérémie
Pralong, de l’Alliance de
gauche, a cité l’exemple du
chantier de la nouvelle halle
Emmaüs à Sion où «de
grandes quantités de scories
provenant de l’ancienne UTO
ont été découvertes et ont dû
être éliminées à des coûts
exorbitants. Le quartier de
Vissigen ne serait lui aussi pas
épargné…» Les signataires
demandent aux services
concernés de «lever le voile
sur le dépôt sauvage de ces
scories, dévalorisant les
terrains et piégeant les
propriétaires qui ont parfois
acheté certains appartements
sans connaître la nature du
sous-sol». Plus largement, le
Grand Conseil demande de
donner plus de moyens au
service de protection de
l’environnement afin de
«mettre la pression sur les
propriétaires de sites qui ne
veulent pas assumer des
pollutions parfois
importantes» et de faire
appliquer la loi de manière
«plus restrictive». L’Alliance de
gauche demande en outre
que la Lonza soit mise face à
ses responsabilités. GRANGES
Réouverture de la
gare ferroviaire?
Le gouvernement devra
engager une étude globale
sur la possible réouverture de
la gare ferroviaire de Granges
et la desserte du trafic
régional sur la rive gauche
dans le cadre de l’Agglo
Sierre-Sion. Par 79 oui, 24 non
et 6 abstentions, le Grand
Conseil a donné son aval à un
postulat interpartis combattu
par le PDC du Bas. ZONES VILLAGEOISES
Assouplissement
demandé
Le Conseil d’Etat devra étudier
un assouplissement législatif
en faveur des zones
villageoises et centrales. Dans
une motion acceptée par
71 oui, 41 non et 2 abstentions,
le Parlement demande une
adaptation de la législation
sur les constructions et la
suppression des dispositions
de la police du feu. PF
Le gouvernement pourra
doubler ses ressources
pour Rhône 3
Crues sous finances
RHÔNE 3
Le financement
de la 3e correction
du Rhône a été
largement
accepté.
Référendum
lancé. Comme
prévu...
Quelque 120 millions seront
investis sur dix ans. Une victoire –
provisoire – pour le conseiller d’Etat
Jacques Melly.
DÉCRET Le Grand Conseil a accepté
hier le projet de financement de la 3e correction du Rhône. Par 98 oui, 24 non et
2 abstentions, les députés ont entériné le
décret du Conseil d’Etat en une seule lecture, refusant les cinq amendements présentés par l’UDC. Ce projet prévoit de
prélever un montant de 60 millions de
francs sur le fonds pour le financement
des grandes infrastructures du XXIe siècle. Le gouvernement pourra ainsi doubler les ressources budgétaires allouées à
Rhône 3.
Fronts bien tranchés
Les débats d’entrée en matière l’avaient
déjà laissé présager mardi matin. Il y a un
fleuve qui sépare partisans et opposants
au décret. Ces fronts tranchés se sont retrouvés hier lors de la lecture de détail. Si
une partie de la droite, le centre et la gauche sont favorables au projet, l’UDC et
une minorité libérale radicale, en particulier sa frange agrarienne, y sont farouchement opposés. Les arguments n’ont
pas varié entre les tenants d’un financement global qu’assure ce décret et ceux
qui ne veulent pas dissocier finances et
variantes techniques. Pas d’évolution entre la grosse majorité du Parlement qui
ne veut plus perdre de temps et les minoritaires qui souhaitent étudier une variante qu’ils estiment plus rapide et
moins chère.
Pour le PDC Jean-Claude Savoy, «la
prochaine crue viendra, la question est de
savoir quand», privilégiant la nécessité
d’agir vite. Et le chrétien social du Haut
Urban Furrer de lui emboîter le pas:
«Laissons les variantes de côté sinon nous
serons rattrapés par la prochaine crue.» Le
PDC Joachim Rausis s’est interrogé en
renvoyant la balle aux opposants qui ne
souhaitent pas puiser dans le fonds existant des grands projets: «Sans la sécurisation de la plaine du Rhône, quelles grandes
infrastructures pourrons-nous entamer?»
German Eyer, de l’Alliance de gauche, a
rappelé l’exemple de la construction de
l’autoroute dans le Haut-Valais dans les
années 70. «En quarante ans, 2 kilomètres
de tronçon ont été construits. J’ai l’impression qu’avec Rhône 3, on continue dans
cette même voie.» Même le député
Patrick Cretton, représentant un PLR
quelque peu divisé, a souligné l’importance de ne pas se tromper de débat.
«Nous discutons d’un modèle financier et
non d’une variante technique. Ne jetons pas
le bébé avec l’eau du Rhône.» Un fort appui haut-valaisan s’est par ailleurs fait entendre dans les travées du Grand
= TROIS QUESTIONS À...
«Nous allons lancer le référendum»
A la lumière des derniers débats, vous confirmez le lancement d’un référendum…
JÉRÔME
DESMEULES
DÉPUTÉ
SUPPLÉANT UDC
Nous avons avancé un compromis
dans un des amendements refusés
qui prévoyait que l’emprise sur les
surfaces agricoles et les zones à
bâtir serait limitée au strict nécessaire pour la sécurité contre les
crues. Il y a donc une vision politique
et économique du projet Rhône 3
autre que strictement sécuritaire.
Nous allons donc clairement lancer
un référendum contre ce décret afin
que le peuple puisse se prononcer.
Si le référendum aboutit, cela
retarderait encore les travaux
et en cas de refus du décret
par le peuple, le Valais se retrouverait à la case départ…
Cela fait quatorze ans que le Conseil
d’Etat traîne d’études en tronçons
expérimentaux. C’est tout de
même fort aujourd’hui de prétendre qu’une année de plus dans ce
dossier va péjorer la sécurité des
gens.
Vous prendrez vos responsabilités en cas de problèmes?
Ce n’est pas nous qui jouons sur la
peur mais le Conseil d’Etat. Et c’est
un jeu dangereux. Raison pour laquelle je ne pense pas qu’il sera
difficile pour nous de réunir les
3000 signatures nécessaires au
lancement d’un référendum.
Conseil. Il vient de députés qui sont d’anciens ou d’actuels présidents de communes.
Soutien symbolique fort
A l’image de Beat Rieder, chef du
groupe PDC du Haut et ancien président
de Wiler. «Toutes les communes du HautValais sont d’accord avec ce projet. Cessez
donc de monter les communes contre le
Conseil d’Etat. C’est inadmissible.» Le soutien est symboliquement important lorsque l’on sait que l’UDC s’appuie sur la variante dite des communes qui privilégie
le creusement à l’élargissement du
fleuve pour balayer la variante gouvernementale. Le député chrétien social et
président de Lalden, Georges Schnydrig,
soulignant la responsabilité du canton
et des communes en matière de sécurité,
a directement interpellé l’UDC.
«Réfléchissez bien avant de lancer un référendum.» Un appel non entendu. L’UDC
a confirmé sa volonté de soumettre ce
décret au peuple. Une attitude fustigée
par le chef du département chargé du
dossier, le PDC Jacques Melly. «S’il n’y
avait pas cette menace de référendum, des
travaux de sécurisation pourraient commencer demain! Cette attitude bloque tout
le processus. Nous allons perdre une année.
Et si le référendum aboutit, le projet Rhône
3 reviendra à la case départ avec toutes les
conséquences sécuritaires, financières et
d’aménagement du territoire qui en résulteront.» PASCAL FAUCHÈRE (TEXTES)
SABINE PAPILLOUD (PHOTOS)
LES PHRASES DU DÉBAT
«Ne jetons pas
le bébé avec
l’eau du
Rhône.»
«Les communes du Haut
sont d’accord
avec ce projet.»
«Réfléchissez
bien avant de
lancer un
référendum.»
«La menace
du référendum
bloque tout
le processus.»
PATRICK CRETTON
Député suppléant PLR
BEAT RIEDER
Chef du groupe PDC Haut
GEORGES SCHNYDRIG
Député chrétien soc. Haut
JACQUES MELLY
Conseiller d’Etat PDC
Le PLR, divisé sur la question de la
3e correction du Rhône, oscille entre soutien
au projet financier et rejet de la variante
gouvernementale. Une majorité a dit oui.
L’ancien président de Wiler juge
inadmissible que l’UDC oppose sans cesse
gouvernement et communes à propos de
variantes qui seraient en concurrence.
Les communes sont responsables de la
sécurité sur leur territoire. Selon le président
de Lalden, la population ne comprendrait
pas le lancement du référendum.
Le conseiller d’Etat chargé du dossier a
promis d’attendre un éventuel verdict du
peuple avant d’appliquer le décret accepté
par le Parlement.
Affrontement
pour le système
d’élection
Vers un
Conseil d’Etat
à 5 membres
5
Le PDC du
Haut-Valais
se sent floué
La réforme du mode d’élections est
en marche. Le peuple aura le dernier
mot en mars prochain.
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
INCOMPATIBILITÉ
ÉLECTIONS
La façon d’élire
le Conseil
d’Etat divise
le Parlement.
La proportionnelle l’emporte.
Le système change
Six milles éligibles
supplémentaires
La loi sur les incompatibilités a
été définitivement modifiée.
Les employés d’Etat ne
pourront toujours pas être
élus au Grand Conseil. Par
contre, les enseignants
pourront toujours y siéger.
Nouveauté: les employés des
institutions paraétatiques, soit
6000 personnes, pourront
l’être à l’avenir.
Les membres de la police
cantonale ne sont pas
autorisés à exercer des
fonctions publiques au niveau
cantonal ou fédéral, mais ils
pourront désormais assumer
des fonctions publiques au
niveau communal; le
Parlement ayant accepté une
proposition de l’UDC allant
dans ce sens par 56 voix
contre 44.
Lors du vote final, la
modification de la loi a été
acceptée à 93 contre 17. ÉGLISES-ÉTAT
Un curé nommé
INSTITUTIONS
Un Conseil
d’Etat composé de cinq membres élus au système proportionnel. Un Grand Conseil qui reste
à 130 députés. La notion de districts maintenue dans la
Constitution cantonale, mais
sans réalité administrative. C’est
ce qu’il ressort des décisions du
Grand Conseil après la première
lecture de la révision de la
Constitution cantonale. Au vote
final, ce projet a été accepté par
97 députés contre 29, les élus
des groupes C du Haut-Valais.
Affrontement
bloc contre bloc
C’est le mode d’élection du
Conseil d’Etat qui a donné lieu
au plus intense débat ou plutôt à
un affrontement bloc contre
bloc. Le PDC (soutenu sur ce
point par les deux élus verts) a
milité en faveur du maintien du
système majoritaire actuel, alors
que tous les autres groupes
ont voté en faveur d’un passage à
la proportionnelle. Résultat:
66 voix pour la proportionnelle
et61pourlesystèmemajoritaire.
Pour Jean-Luc Addor (UDC),
le PDC soutient le système actuel pour défendre ses propres
intérêts: «En théorie le système
majoritaire favorise les personnali-
tés, mais il a aussi un effet multiplicateur pour les partis importants.»
German Eyer (ADG) estime que
«le système proportionnel garantit
que tous les partis sont représentés
au gouvernement.» Le libéral radical Christophe Claivaz a déclaré qu’en Valais les conseillers
d’Etat sont bien l’émanation du
choix d’un parti, en rappelant le
choix effectué par le PDC entre
Maurice Tornay et Christophe
Darbellay. «Avec le système majoritaire, les candidats sont choisis
par les partis, l’élection est en
grande partie faite d’avance. Avec
la proportionnelle, les partis pourraient présenter plus de candidats;
le peuple aurait plus de choix.»
L’attaque la plus vive contre la
proportionnelle est venue des
rangs des groupes C du Haut.
Selon Philipp Matthias Bregy
(PDC du Haut), «la proportionnelle est une attaque frontale contre le Haut-Valais», puisqu’elle ne
permettrait pas, selon lui, de garantir un siège pour la minorité
germanophone. Le chrétien-social Diego Wellig s’appuie sur ce
qui se fait ailleurs en Suisse:
«Est-ce que 24 cantons suisses
sont à côté de la plaque, eux qui
ont opté pour le système majoritaire?»
Les autres décisions
ç Le Grand Conseil a tranché,
contre l’avis du gouvernement,
en faveur d’un Conseil d’Etat à
cinq membres par 74 voix, alors
que 43 ont soutenu le passage à
sept.
ç Le Grand Conseil a choisi de
maintenir la référence aux dis-
= L’AVIS DE...
«Je suis satisfait de ce débat»
tricts dans la Constitution cantonale, par 83 oui contre 41 non.
ç Il ne sera pas nécessaire
d’être domicilié en Valais pour
être éligible à des fonctions publiques dans le canton. Les députés ont refusé cette idée de
l’UDC par 96 voix contre 24 et 2
abstentions.
ç L’ADG voulait refuser l’accès
des conseillers d’Etat aux
Chambres fédérales. Cette interdiction a été rejetée par 99 voix
contre 21 et 4 abstentions.
ç L’ADG voulait abaisser le
nombre de députés et de suppléants de 130 à 100. Cela a été
refusé par 97 voix contre 24 et
3 abstentions.
La suite de la réforme
«Je suis satisfait des décisions qui ont été prises par le Parlement, après un débat de bonne tenue. Il y a quelques mois, on me disait que j’allais mordre la poussière avec ce projet de réforme. Je sors avec un vote favorable à 97 contre 29. Il me reste une partie de ma famille politique à convaincre, ce que je vais m’efforcer de faire…
MAURICE
Le renforcement des communes est un des buts de cette réforme et passe par la suppression
TORNAY
des districts, comme entités administratives. Cette décision peut être considérée comme un pas
CONSEILLER
en avant. C’est la voix de la sagesse qui a été retenue par le Parlement, qui a décidé de garder la
D’ETAT
notion de districts dans la Constitution, pour ne pas faire offense à notre histoire.
Ce texte issu des premiers débats est perceptible, mais néanmoins acceptable.
En ce qui concerne le mode d’élection du Conseil d’Etat, je trouverai élégant de laisser trancher cette question par
le peuple. On pourrait lui présenter deux variantes: une élection de cinq conseillers d’Etats élus à la proportionnelle ou sept élus au système proportionnel. Sur cette question, le Parlement est divisé bloc contre bloc. L’histoire
montre que toutes les décisions qui sont prises un bloc contre l’autre n’ont aucune chance devant le peuple. Le
projet de réforme sera présenté au peuple en mars 2015. Trois questions lui seront soumises le même jour.» JYG
Après ce premier débat, une
deuxième commission va se
pencher de nouveau sur ce dossier. Les élus de la famille PDC y
seront majoritaires.
La réforme sera présentée au
peuple valaisan en mars 2015.
Les citoyens devraient être appelés à donner leur avis sur trois
objets distincts: la réforme générale de la Constitution, le mode
d’élection du Grand Conseil
(avec deux variantes à choix) et
l’élection du Conseil d’Etat.
JEAN-YVES GABBUD
LES PHRASES DU DÉBAT
«Il n’y a aucun
système
d’élection
parfait.»
«La
proportionnelle
est un choix
d’apothicaire.»
«La proportionnelle
est plus
démocratique.»
«C’est une
attaque frontale
contre le HautValais.»
DAVID THÉODULOZ
Chef du groupe PDC du Centre
MARYLÈNE VOLPI FOURNIER
Députée, Les Verts
GERMAN EYER
Chef du groupe de l’Alliance de gauche
PHILIPP MATTHIAS BREGY
Député PDC du Haut
Même s’ils s’en défendent, les partis
calculent leurs chances de gain ou de perte
en fonction du système d’élection retenu.
Les Verts ont une position originale en étant
dans le même camp que le PDC sur la
question de l’élection du Conseil d’Etat.
Les partis anciennement minoritaires
veulent garantir un siège à chaque famille
politique au Conseil d’Etat.
Même si formellement le projet veut garantir
un siège au Conseil d’Etat au Haut-Valais,
les élus du Haut n’y croient pas.
Le Grand Conseil a nommé le
curé Jérôme Hauswirth de
Muraz comme nouveau
membre de la Commission
paritaire Eglises-Etat, en
remplacement d’un autre curé,
Bernard de Chastonay. Cette
nomination correspond à la
demande de l’évêque de Sion
(démissionnaire), Mgr Norbert
Brunner. HELVETIA NOSTRA
Pas de contestation
de son droit
Le Valais ne demandera pas
au Conseil fédéral de remettre
en cause le droit de recours
de l’association de Franz
Weber, contrairement à ce que
souhaitait le groupe PLR. Le
Grand Conseil a refusé de
remettre en cause ce droit par
66 voix contre 52.
Le Conseil d’Etat a notamment
répondu qu’il devait «constater
qu’en l’état aucun élément ou
fait avéré ne démontre que
Helvetia Nostra contreviendrait
au droit et serait dans
l’illégalité.» FINANCES DES PARTIS
Le Parlement ne
veut pas de règles
Une motion issue des rangs
de la gauche demandait une
plus grande transparence en
matière de financement des
partis. Pour ce faire, elle
proposait que «la liste des
donatrices et donateurs de
plus de 5000 francs» soit
établie et accessible au public.
Cette idée a été refusée par
100 non et 19 oui.
Le Grand Conseil a aussi
refusé l’introduction d’un
plafonnement des dépenses
électorales pour les
campagnes politiques. JYG
Walliser Bote
Freitag, 12. September 2014
WALLIS
GROSSRAT KOMPAKT
Besserer
Umweltschutz
Jérémie Pralong von der
Linksallianz und Pascal Nigro von der CVP Unterwallis
forderten, dass der Kanton
mehr Mittel zur Verfügung
stellt, um die Altlastenverordnung durchzusetzen. Zudem soll dafür gesorgt werden, dass die Eigentümer
von belasteten Standorten
das Gesetz restriktiver anwenden. Hintergrund dieses
Postulats ist nicht etwa die
Quecksilber-Problematik,
sondern die Tatsache, dass
von zahlreichen im Kataster
eingetragenen Parzellen viele immer noch immer nicht
von Spezialisten untersucht
worden sind. Dieses Postulat wurde nicht bekämpft
und dem Staatsrat zum Vollzug überwiesen.
Lonza zur
Kasse gebeten
Die Abgeordneten der
Linksallianz Jérémie Pralong, Julien Délèze, Gaël
Bourgeois und Patricia Constantin bemängeln, dass
die Lonza AG für die Sanierung der belasteten Böden,
auf denen Aushubarbeiten
für den Autobahnbau stattfinden, nichts bezahlen
muss. Dies obwohl die Lonza für die Umweltverschmutzung verantwortlich
sei. Die Urheber des Postulats fordern deshalb eine
entschiedene Reaktion des
Staatsrates, damit die Lonza AG die Sanierungskosten
im Zusammenhang mit dieser Quecksilber-Belastung
übernimmt. Der Staatsrat
soll die Lonza AG zur Verantwortung ziehen. Dieses
Postulat wurde nicht bekämpft und dem Staatsrat
zum Vollzug überwiesen.
Kernzonen
auflockern
CSPO-Grossrat Diego Clausen fordert, dass bei der Anpassung des Raumplanungsgesetzes der Umgang
mit der bestehenden Bausubstanz in Kernzonen neu
zu überdenken sei. Man solle in dieser Zone die feuerpolizeilichen Bestimmungen
aufheben. Nur so sei es
möglich, vorhandene Bausubstanz für die Besitzer attraktiver und flexibler zu machen. Mit 71 gegen 41 Stimmen bei 2 Enthaltungen
nahm der Grosse Rat diese
Motion an.
Wo ist die
Schlacke?
Jérémie Pralong von der
Linksallianz, Francesco Walter von der CVPO, Michel
Rothen von der CVP Mittelwallis sowie Jean-Luc Addor
von der SVPU wollten wissen, was mit der Schlacke
der ehemaligen Kehrichtverbrennungsanlage Sitten geschehen ist. In letzter Zeit
tauche an verschiedenen
Baustellen in Sitten diese
Schlacke immer wieder auf.
Die Urheber des Postulats
fordern den Staatsrat auf,
offen über die Situation zu
informieren und die Urheber
zur Verantwortung zu ziehen. Dieses Postulat wurde
nicht bekämpft.
3
Grosser Rat | Der Revision der Verfassungsreform wurde in 1. Lesung zugestimmt
Grabenkrieg eröffnet
SITTEN | Der Grosse Rat hat
in erster Lesung der Revision der Kantonsverfassung zugestimmt. Die
ehemaligen Minderheitsparteien SVP, FDP und SP
liessen dabei ihre Muskeln spielen. In diesem
Machtkampf mussten die
Oberwalliser C-Parteien
mehrere bittere Pillen
schlucken. Auch, weil sie
von ihren Unterwalliser
Kollegen nicht unterstützt wurden.
Die erste Niederlage der C-Parteien betraf den künftigen
Wahlmodus für die Regierung.
Der Staatsrat hatte vorgesehen,
dass künftig die Regierung aus
sieben Mitgliedern bestehen
soll, die wie bisher im Majorzsystem gewählt werden sollen.
Das Parlament hat diesem Ansinnen eine Abfuhr erteilt.
Nach Willen des Parlaments
soll der Staatsrat wie bisher aus
fünf Mitgliedern bestehen, die
künftig aber im Proporzsystem
wählbar sein sollen.
«Ein Frontalangriff
gegen das Oberwallis!»
Gegen eine Proporzwahl des
Staatsrates hatten sich einzig
die C-Parteien und die beiden
Vertreter der Grünen vehement
zur Wehr gesetzt. «Die Proporzwahl eines aus fünf Mitgliedern
bestehenden Staatsrates ist ein
Frontalangriff auf das Oberwallis! Die Gefahr, dass eine solch
wichtige Region wie das Oberwallis kein Regierungsmitglied
mehr stellen kann, ist mehr als
latent», klagte Philipp Matthias
Bregy, Fraktions-Vize der CVPO.
«Ich kann mir nicht vorstellen,
wie man im Proporzsystem einen Oberwalliser Staatsratssitz
holen kann», teilt Diego Wellig,
Fraktionschef der CSPO diese
Haltung. Jérôme Buttet, Fraktionschef der CVP Unterwallis
hob hervor, das Majorzsystem
sei für die Wahl einer Kantonsregierung am besten geeignet:
«Deshalb wird es ja in 24 von 26
Kantonen auch angewandt.»
Naturgemäss sehen die
Vertreter der ehemaligen Minderheitsparteien die Angelegenheit aus einem völlig anderen
Grabenbruch. Die obersten beiden Reihen (quer zum Bild) bestehen aus den Vertretern der Oberwalliser C-Parteien und
den beiden Abgeordneten der Grünen Partei. Diese beiden Reihen stimmten gestern gegen die 1. Lesung der Verfassungsreform. Alle anderen Reihen stimmten dafür.
FOTO WB
Blickpunkt. «Nur eine Proporzwahl ist eine gerechte Verteilung der Regierungssitze. Es
gab Zeiten, da hätte die CVP alle
fünf Regierungssitze halten
können, wenn sie es so gewollt
hätte», kommentierte der Fraktionschef der Liberal-Radikalen
Partei, Christophe Claivaz. German Eyer, Fraktionschef der
Linksallianz blies ins gleiche
Horn: «Gerade das Proporzsystem garantiert, dass die einzelnen Parteien angemessen in der
Regierung vertreten sind.» In
der Abstimmung ging ein Graben zwischen den ehemaligen
Minderheitsparteien SVP, SP sowie FDP und den C-Parteien hindurch, wie er klarer kaum hätte
sein können. Mit 66 Ja- zu 61
Nein-Stimmen wurde der Antrag angenommen.
Oberwalliser C-Parteien
taktieren
Bei der Frage nach dem neuen
Wahlmodus für das Kantonsparlament hatte der Staatsrat
zwei Varianten vorgelegt. Die
Oberwalliser C-Parteien hatten
zusätzlich eine dritte Variante
präsentiert, wonach in jedem
Bezirk nach der ersten Auszählung der Höchstgewählte ein Di-
rektmandat erhalten soll. In der
gestrigen ersten Lesung haben
die beiden Oberwalliser C-Parteien ihren Antrag zurückgezogen. «Wir werden diesen Antrag
aber in der zweiten Kommission wieder einbringen», kündigte Beat Rieder, Fraktionschef
der CVPO an. Dies aus folgenden taktischen Gründen: Die 1.
Kommission, welche die Revisionsvorschläge zur 1. Lesung behandelt hatte, bestand aus
sechs C-Vertretern und sieben
Vertretern der ehemaligen Minderheitsparteien. In der 2. Kommission werden die Verhältnisse genau umgekehrt sein und
sieben C-Vertreter sechs Vertretern der SP, SVP und FDP gegenübersitzen. Die Oberwalliser
C-Parteien erhoffen sich deshalb nicht zu Unrecht, dass ihr
Antrag in der zweiten Kommission durchkommt. Ob er dies
aber auch in der zweiten Lesung
vor dem Parlament schafft, darf
getrost bezweifelt werden. Vor
allem, wenn man sich das
Schlussergebnis zur gestrigen 1.
Lesung ansieht. Mit 97 zu 26
Stimmen wurden die Revisionen durchgewunken. An der
Anzeigetafel fiel auf, dass nebst
den Oberwalliser C-Parlamenta-
riern nur noch die beiden Vertreter der Grünen gegen die 1.
Lesung stimmten. Alle anderen
Parteien, und mit ihnen auch
die Unterwalliser C-Vertreter,
sind für die vorgeschlagenen
Reformen.
Der C-Vorschlag dürfte
unter die Räder kommen
Wie geht es in Sachen Kantonsverfassung nun weiter? Die 2.
Kommission wird ihre Vorschläge in einer der nächsten Sessionen in einer 2. Lesung vorstellen. Sollte der Graben zwischen
den Oberwalliser C-Vertretern
und den übrigen Parteien nicht
überbrückt werden, dürfte der
Vorschlag von CVPO und CSPO
über den Wahlmodus für den
Grossen Rat vom Tisch sein.
Fest steht, dass die Revision vor
das Volk kommt. Wie diese Vorlage ausgestaltet wird, steht
noch nicht fest. Die C-Parteien
wünschen sich mehrheitlich eine blockweise Abstimmung, in
der über die Verfassungsrevision als Ganzes abgestimmt wird.
SVP, SP und FDP plädieren klar
für getrennte Abstimmungen
über die einzelnen Punkte.
«Man sollte eine Abstimmung
über den Wahlmodus der
Staatsratswahl und die Anzahl
Staatsräte durchführen, eine
zweite über den Wahlmodus
der Grossratswahlen und eine
dritte Abstimmung über die territorialen Reformen», wünscht
sich German Eyer. Der gleichen
Ansicht sind SVP und die Liberal-Radikalen. Es scheint, als ob
diesem Anliegen der ehemaligen Minderheitsparteien Folge
geleistet werden dürfte. Denn
Staatsrat Maurice Tornay deutete an, über die Reform der Kantonsverfassung in separaten
Schritten abstimmen zu lassen.
Sollten die Oberwalliser C-Parteien mit ihrem Vorschlag im
Parlament scheitern, dürfte
wohl über die angepassten Varianten 1 und 2 des Staatsrates abgestimmt werden. Die erste fordert sechs Wahlkreise nach bisheriger Auszählung, die zweite
sechs Wahlkreise, die im Doppelproporzverfahren (Pukelsheim-Modell) ausgezählt werden. Aus Kreisen der Oberwalliser C-Parteien war zu vernehmen, dass in diesem Fall das
Referendum ergriffen werden
könnte, so dass der Vorschlag
von CSPO und CVPO dennoch
den Weg vor das Stimmvolk
wek
findet.
Grosser Rat | Parlament stimmt Finanzierungsplan für Rhonekorrektion zu
SVP will Drohung wahrmachen
SITTEN | Der Grosse Rat hat
der Schaffung eines Finanzierungsfonds für das
Projekt der 3. Rhonekorrektion im Umfang von
60 Millionen zugestimmt.
Die SVP will ihre Drohung wahrmachen und
gegen das Dekret das Referendum ergreifen.
SVP-Grossrat Grégory Logean
hatte bei der Debatte den Antrag gestellt, dass sich das Projekt der Rhonekorrektion nur
auf die betroffenen Bau- und Industriezonen beschränken soll.
«Die offizielle Variante der 3.
Rhonekorrektion vernichtet
insgesamt 870 Hektaren wertvollen Landwirtschaftsboden.
Die Gemeindevariante nur 300
Hektaren. Da muss doch ein
Kompromiss möglich sein.»
Staatsrat Jacques Melly wies darauf hin, dass bei der vom
Staatsrat präsentierten Lösung
insgesamt 870 Hektaren Boden
verloren gingen, wovon 300
Hektaren in Landwirtschaftszonen lägen.
«Wir verlieren
mindestens ein Jahr»
«Wenn Sie den Verlust an Landwirtschaftsboden auf 300 Hektaren beschränken wollen, so
verfolgen wir dieses Ziel ja bereits.» Des Weiteren werde
beim vorliegenden Dekret nicht
über ein technisches Projekt,
sondern über einen Finanzierungsplan abgestimmt. Das Parlament stärkte dem Staatsrat
den Rücken und stimmte in erster Lesung dem Dekret mit 98
zu 24 Stimmen zu. Und anstatt
eine zweite Lesung anzuberaumen, ging man direkt zur
Schlussabstimmung über. Diese wurde noch deutlicher angenommen: Mit 114 Ja gegen 5
Nein bei 6 Enthaltungen verzichtet der Grosse Rat mit
der erforderlichen Zweidrittelmehrheit auf eine zweite Lesung. Die SVP will diese Pille
nicht schlucken. Die Partei hatte bereits im Vorfeld der Abstimmung mit dem Referendum gedroht. Diese Drohung
will sie nun in die Tat umsetzen.
«Wir haben das im Vorfeld so gesagt, und zurzeit gibt es keinen
Grund, es nicht zu tun», teilte
SVPO-Fraktionschef Franz Ruppen in der Wandelhalle des Parlamentsgebäudes mit.
«Damit geht der raschen
Realisierung der geplanten prioritären Massnahmen mindestens ein Jahr verloren. Und sollte das Referendum vom Volk
sogar angenommen werden,
müsste das ganze Projekt
wieder aufgenommen werden»,
teilte Staatsrat Jacques Melly
wek
mit.
Rhonekorrektion. Ergreift die SVP wie angekündigt das Referendum, wird die 3. Rhonekorrektion stark verzögert.
FOTO WB
4
24 heures | Vendredi 12 septembre 2014
Suisse
Valais
L’UDC et le lobby agricole vont
combattre la correction du Rhône
L’élargissement
du fleuve à des fins
sécuritaires fait
peur. Référendum
lancé contre
le financement
Patrick Monay
Un grand débat sur la place publique avant le chantier du siècle?
C’est ce que prône l’UDC valaisanne en lançant un référendum
contre le financement de la troisième correction du Rhône. Le
Grand Conseil a accepté hier, par
98 voix contre 24, d’allouer
60 millions de francs à ce chantier
titanesque, destiné à sécuriser le
cours du fleuve et la plaine (lire
ci-dessous). Un montant à prélever
sur le fonds cantonal pour les
grands projets d’infrastructure du
XXIe siècle. Le député UDC Jérôme Desmeules dénonce «un
hold-up sur un capital prévu pour
permettre au Valais de construire
son avenir».
Derrière cette défense des finances publiques se cache une
question plus fondamentale, qui
va enflammer les discussions en
Valais: doit-on vraiment élargir le
Rhône pour dompter ses eaux en
cas de crue, et sacrifier au passage
plus de 300 hectares de terres fertiles? Une association d’agriculteurs plaide au contraire, avec
l’UDC, pour l’approfondissement
du lit du Rhône et le renforcement
de ses digues, en restant dans le
gabarit actuel du fleuve. «Ce serait
tout aussi efficace, trois fois plus
rapide et trois fois moins cher.»
«On joue sur la peur»
Deux expertises ont pourtant
écarté cette variante en 2009 et en
2011. De tels travaux mettraient en
péril la nappe phréatique. «Dès
qu’il y a trois experts, il y a quatre
avis différents», balaie Willy Gi-
L’élargissement du Rhône vise à dompter ses eaux en cas de crue. Or, si le projet a pour but
de sécuriser certaines zones, il implique le sacrifice de 310 hectares de terres fertiles. KEYSTONE
roud, président de la Chambre valaisanne d’agriculture (CVA). Pour
ce député PLR, l’imminence du
danger est toute relative. «Les dernières crues remontent à l’an
2000. On joue sur la peur des
gens.» Si la CVA doit encore décider du soutien au référendum, lui-
même joue franc jeu: «Le peuple
doit se prononcer sur un sujet
aussi important.» Les référendaires ont trois mois pour récolter les
3000 paraphes nécessaires.
En face, les autorités enragent.
Car sur le terrain, les différents
chantiers sont bloqués, faute de
financement. C’est le cas à Viège,
où ingénieurs et ouvriers sécurisent les zones industrielles depuis
2009. Par ailleurs, des mesures
urgentes attendent d’être réalisées dans plusieurs communes,
où des zones résidentielles sont
menacées. «Tout le processus ris-
Un chantier à 2 milliards
Troisième correction Le
Valais a déjà dompté le Rhône
à deux reprises, en 1863 et 1960.
Le danger d’inondation augmentant, le Valais a décidé en
2000 d’entreprendre de nouveaux travaux, combinant
renforcement des digues,
approfondissement
et élargissement du fleuve.
Surfaces concernées Au total,
870 hectares seront rendus au
fleuve, tout au long de son cours
(160 km). Ce chiffre comprend
310 ha de terres agricoles, mais
aussi des forêts, des gravières,
des sites pollués et des zones
à bâtir.
Budget global 2 milliards
de francs sur vingt ans, dont
560 millions côté vaudois. Les
travaux prioritaires sont prévus de
2015 à 2024. Ils coûteront
1 milliard, dont 748 millions à
charge de la Confédération. La
part nette du Valais s’élève à
120 millions sur dix ans: le Canton
espère les financer à travers le
budget ordinaire, le fonds spécial
approuvé hier par le parlement
et les redevances perçues pour
l’extraction du gravier.
Travaux déjà effectués
Le chantier de Viège est partiellement réalisé: 50 millions de francs
sur les 160 millions prévus.
D’autres opérations urgentes
ont été menées dans le Chablais,
en particulier pour sécuriser la
zone industrielle d’Aigle et pour
stabiliser les digues fragilisées
par les blaireaux et les castors.
que d’être retardé d’un an», a mis
en garde hier le conseiller d’Etat
Jacques Melly.
Le chef du projet, Tony Arborino, rappelle que le plan d’aménagement initial a déjà été modifié
pour répondre aux craintes des
paysans: de 380 ha, la surface de
terres arables rendues au Rhône
est passée à 310 ha dans le document validé en 2012 par les gouvernements valaisan et vaudois.
«Et chaque portion du chantier
fera l’objet d’une enquête publique, ajoute-t-il. Les autorités locales et les riverains pourront s’exprimer.» Le WWF, qui avait fustigé les concessions faites au lobby
agricole, juge «catastrophique» le
lancement du référendum.
«Même s’il est en deçà des exigences légales, le projet actuel apporte une nette amélioration par
rapport à la situation actuelle, estime Marie-Thérèse Sangra, secrétaire du WWF-Valais. Il en va des
intérêts de tout le canton.»
Qu’en disent les Communes
touchées? Certaines, à l’image de
Fully, sont impatientes de voir les
pelleteuses entrer en action.
Alain Mermoud, conseiller municipal: «Le plus important pour
nous est que les personnes et les
biens situés dans la zone rouge
(ndlr: inondable et inconstructible) soient mis en sécurité le
plus rapidement possible. Le
Canton doit prendre ses responsabilités.»
Dans le Chablais, Yannick Buttet se montre plus circonspect. «Je
ne remets pas en cause le projet,
mais ses responsables doivent rester ouverts à la discussion pour
réduire l’emprise sur les surfaces
agricoles», souligne le conseiller
national PDC et président de Collombey-Muraz. Il espère «sauver»
plusieurs hectares sur la rive valaisanne en proposant que des forêts
et d’anciennes décharges publiques proches du fleuve, côté vaudois, soient incluses dans les élargissements à venir.
Les
propriétaires
d’un chien
agressé punis
Raffy, qui n’était pas tenu
en laisse, a été tabassé
après avoir volé un biscuit
à un enfant. Ses détenteurs
contestent l’amende
Le 1er août, le labrador Raffy se
promène au Signal de Bernex (GE)
lorsqu’il croise une fillette. Le
chien attrape la brioche des mains
de la petite fille, qui se met à pleurer. Son père a peur qu’elle ne soit
blessée. Selon la version des faits
rapportée par la propriétaire de
Raffy, le père a alors pris le chien
par la taille et lui «a cogné la tête
sur le sol à trois ou quatre reprises
en hurlant «je vais le tuer!» avant
de le jeter et le frapper avec les
pieds».
Grièvement blessé à une patte,
Raffy s’effondre. Malgré une prise
en charge rapide par un vétérinaire, l’amputation s’avérera nécessaire. Et l’enfant? La main de
l’enfant était rouge, mais «la lésion ne présentait pas de plaie
ouverte», selon un témoignage.
Pas de marques de crocs ni de
sang, aurait dit un policier, auditionné au poste d’Onex.
Les propriétaires du chien
Raffy ont reçu au début du mois
une ordonnance pénale les sommant de payer 350 fr. La raison: le
jour de l’agression, l’animal
n’était pas tenu en laisse. Les avocats des détenteurs du labrador,
Mes Jacques Barillon et Valérie Pache Havel, ont d’ores et déjà fait
opposition à la contravention. Citant un pompier, les défenseurs
écrivent que sur ce site, les animaux ne doivent pas être tenus en
laisse. «La précipitation avec laquelle notre cliente est condamnée tranche singulièrement avec
le manque d’empressement de
mettre en prévention l’agresseur
du vieux chien», déplorent Mes
Barillon et Pache Havel.
L’avocat du père conteste les
déclarations des maîtres du chien.
Sa version? La fillette a bel et bien
été blessée. Elle a aujourd’hui une
cicatrice sur la main, elle saignait
et elle a donc dû être soignée.
Fedele Mendicino
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LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014 LE NOUVELLISTE
5
xd - jh
DAS FRÜHSTÜCK
DORIS
SCHMIDHALTER-NÄFEN
2004 A 46 ans, elle se lance en politique
pour aider son parti et se retrouve
députée.
2008 Elle veut entrer au Conseil
communal de Ried-Brigue mais
échoue pour neuf voix.
2012 Elle est la première socialiste au
Conseil communal de Ried-Brigue en
prenant la place d’un chrétien-social.
SON REGARD
SUR L’ACTU...
BRIGUE Doris
... DANS LE HAUT
Schmidhalter-Näfen a
présidé la commission
qui veut un Conseil
d’Etat élu à la
proportionnelle.
SABINE PAPILLOUD
La socialiste qui ne
voulait pas être élue
VINCENT FRAGNIÈRE
La socialiste Doris SchmidhalterNäfen a commencé la politique,
en 2004, à 46 ans. Pas par hasard.
Mais pas, non plus, pour être
élue. «Des amis socialistes m’ont
demandé de venir pour avoir assez
de candidats. Et je me suis retrouvée députée. J’ai été choquée.»
L’éclat de rire est contagieux,
même si, à 7 h 30, le «Glacier» à
Brigue n’est pas encore très fréquenté et malgré le copieux déjeuner préparé par la patronne,
une amie de la députée, présidente du PS haut-valaisan et enseignante auprès d’Insieme. «J’ai
été élue car mon village de RiedBrigue m’a soutenue et la ville ne
m’a pas tracée. Je suis donc la
preuve que l’on peut faire de la politique en venant d’un petit village.» Et elle dément ainsi les
craintes de tous ceux qui pensent
que la suppression des treize districts,auprofitdesixcerclesélectoraux, empêcherait les petites
entités d’être représentées.
«Il n’y a pas
d’attaque frontale
contre le Haut-Valais»
La semaine dernière, la députée socialiste, comme présidente
de la commission Institution, a
été au cœur de la principale bataille politique du Grand Conseil: le mode d’élection du
Conseil d’Etat. Avec un résultat
provisoire, cinq élus au système
proportionnel au lieu de l’actuel
système majoritaire. Et des fronts
très marqués: PDC et Verts contre les anciens partis minoritai-
res UDC, PS et PLR. «Autour de
cet enjeu, nous arrivons à nous entendre pour faire plier le PDC, mais
c’est l’un des seuls, avoue-t-elle
sans amertume «Travailler avec
l’UDC, c’est difficile, voir impossible pour nous. Au contraire du
PDC et du PLR...»
Pourtant, dans le Haut-Valais,
elle sait que ses collègues PDC
diront des autres partis qu’ils
mettent en danger l’unité cantonale. Et comme ils sont majoritaires... «Philipp Mathias Bregy a
même parlé d’attaque frontale
contre le Haut-Valais. Mais c’est
faux, on trouvera un système qui
permettra l’élection à la proportionnelle et l’obligation d’avoir un
conseiller d’Etat par région...»
«Il faut un nouvel hôpital
pour le Haut-Valais»
Un ami paysan pénètre dans le
tea-room pour le déjeuner. Il
vend des produits bios juste à cô-
té. D’autres clients saluent la députée. «Vous voyez, tous ces gens,
ils ne savent même pas qu’on a discuté, au Parlement, de ces différents systèmes d’élection. Pour
l’instant, dans la population, ce
n’est pas un débat.» En attendant
la campagne et le vote populaire
du printemps prochain, le HautValais parle plutôt de mercure
ou de santé publique. «Je ne suis
pas d’accord avec ce que vous a dit
Louis Ursprung dans le premier
Frühstück. Il faut un nouvel hôpital dans le Haut-Valais, proche
d’une gare et avec suffisamment de
places de parc. Après le lieu m’importe peu.» Impossible avec les
100 millions d’investissements
prévus? «C’est une question de volonté politique. Quand vous construisez une maison, vous ne possédez pas la totalité du financement,
non?»
Sur la Lonza, le ton est plus
grave. «Petite, mon père m’empê-
chait de me baigner dans le canal
de Rarogne sans qu’on connaisse
vraiment la réalité. Mais aujourd’hui, on la sait et Lonza doit
payer (voir ci-contre)», affirme
celle qui s’est souvent retrouvée
comme syndicaliste à distribuer
des tracts devant l’usine au changement d’équipes à six heures.
«Notre parti n’est pas
en train de disparaître
du Haut-Valais»
Justement, à l’heure du deuxième café, on ose la question qui
fâche. Aujourd’hui, l’UDC est
clairement devenu le deuxième
parti haut-valaisan derrière les
deux familles C et une partie de
la classe ouvrière s’y retrouve,
alors qu’en 1997 c’était Peter
Bodenmann qui récupérait le
LE SÉJOUR HAUT-VALAISAN IDÉAL
«Une cabane
de berger pour
ralentir le temps»
Quand on lui parle d’un week-end
idéal dans le Haut-Valais, Doris
Schmidhalter-Näfen n’a qu’un mot
en bouche: «randonnée». Sa préférée?
«En partant de Rosswald, vous
atteignez une cabane de berger.
Chaque semaine, il y en a un nouveau
qui garde les moutons. Plus jeune, j’y
ai passé quelques étés. C’est idéal
pour calmer le rythme du quotidien.»
Sinon, la députée socialiste aime bien
le ski. «En décembre et janvier à
Zermatt, ensuite à Saas-Fee, car il
y fait trop froid au début de l’hiver»,
sourit-elle avant d’évoquer les musées
de Naters et de Brigue pour les nonmontagnards. Celle qui avoue n’avoir
jamais participé au Gampel Festival
– «j’aurais voulu y aller admirer Joe
Cocker, mais j’ai dû travailler» –, choisit
celui de Laax parmi les festivals de
Rosswald, la région où
ralentit selon la dépu le quotidien
tée PS. DR
musique moins connus dans le BasValais. «Il a lieu tous les étés et il est
vraiment magnifique.» Sans oublier
les nombreuses manifestations dans
les alpages entre juillet et août. «Dans
le Haut-Valais, chaque week-end
ou presque, la montagne est en fête.»
quatrième siège démocrate-chrétien au Conseil d’Etat. «Même si
nous pesons moins de 3% de l’électorat cantonal, je refuse de dire que
notre parti est en train de disparaître dans le Haut-Valais. Nous
avons une base forte et soudée. Et
mon ambition de présidente est de
laisser à mon départ un parti qui
vit, et non pas qui survit.» Un départ qu’elle ne veut pas dater,
tout comme elle refuse de confirmer qu’elle sera candidate au
Conseil national dans une année. «Pour l’instant, tout est ouvert. Mais je ne cache pas une attirance pour Berne...»
«Une seule commune
entre Brigue et Gondo»
Celle qui est devenue, il y a quatre ans la première élue socialiste de Ried-Brigue – «la première fois, j’avais échoué
pour neuf voix» – aimerait
bien demain être l’élue
aussi de Brigue, Gondo,
Simplon Village et Termen. «Il y a un réel intérêt
aujourd’hui à en faire une
seule commune, mais les
gens attendent trop souvent
de devoir être obligés de le
faire pour y réfléchir...», soupire Doris SchmidhalterNäfen avant de retrouver rapidement le sourire. «Mais
les choses peuvent changer rapidement. Je ne pensais pas, par exemple, comme socialiste haut-valaisanne, être la deuxième invitée de
Das Frühstück.»
Et le déjeuner s’est terminé
comme il a commencé, dans un
grand éclat de rire. Le mercure
de la Lonza
DR
«Je n’ai pas vu le «Temps présent»
de la RTS, mais mon avis sur l’affaire
ne change pas. Nous voulons que
le pollueur, c’est-à-dire la Lonza,
paie pour ce qu’il a fait. Aujourd’hui,
on ne peut pas baisser les critères
pour le cadastre des sites pollués
sans prévoir un dédommagement
pour les terrains concernés. C’est
inacceptable!»
Le Haut-Valais
pas menacé par
la proportionnelle
«En affirmant que la proportionnelle au gouvernement ne garantit
plus un siège pour le Haut-Valais,
les PDC haut-valaisans ont tort.
On trouvera la forme juridique pour
le permettre même si elle est plus
compliquée qu’aujourd’hui. Mais
on aura surtout la garantie que
tous les grands partis y soient
représentés.»
Pas de polémique
haut-valaisanne
pour Rhône 3
«Dans le Haut-Valais, le dossier
Rhône3 n’est pas du tout polémique.
Au contraire, les gens veulent
rapidement des mesures sécuritaires.
Car si la plaine est inondée,
notamment dans la région de Viège,
ce serait catastrophique. Et là, la
Lonza pourrait s’en aller, mais en
aucun cas en raison des problèmes
liés au mercure.»
... DANS LE BAS
La problématique
4 Vallées existe
aussi dans le Haut
«Je suis évidemment satisfaite
que les 4 Vallées aient abouti à un
accord. Mais vous savez, ce genre
de dissension existe partout dans
le tourisme. Prenez Brigue et
Naters, ils ont décidé de vendre
leur tourisme de manière séparée.
Ça n’a aucun sens. Mêmes les
hôteliers haut-valaisans devront
se réunir car la taille de certains
établissements est trop petite pour
exister sur le marché touristique.»
4
LE NOUVELLISTE SAMEDI 13 SEPTEMBRE 2014
Les députés
exigent le tir
d’un loup
GRAND CONSEIL
Coup de frein à la suppression
des passages pour piétons
Z
IG
AG PARLEMENTAIRE
POLLUTION
Une session sur le
mercure demandée
Le député Grégory Logean
(UDC) a demandé la mise sur
pied d’une session extraordinaire d’une demi-journée pour
aborder les questions des pollutions au mercure et à la dioxine.
Cette idée a été refusée par le
Parlement. Le député UDC est
revenu à la charge en déposant
une demande écrite munie de
trente-cinq signatures.
LeBureauduParlementanalysera cette demande mardi.
ÉTHIQUE
L’aide au suicide
à Rennaz divise
Le médecin Gilbert Monney
(PLR) explique dans un postulat
que dans le canton de Vaud les
établissements sanitaires reconnus ne peuvent refuser la tenue
d’une assistance au suicide en
leur sein. Une telle disposition
n’existe pas en Valais, canton qui
a une pratique plus restrictive.
Le postulat demandant que
l’approche valaisanne soit défendue dans le futur hôpital intercantonal de Rennaz a été accepté par 72 oui contre 42 non
et 2 abstentions.
CIRCULATION
La disparition de 660 passages fait réagir.
Le Conseil d’Etat est appelé à revoir sa copie.
SÉCURITÉ
Le Conseil d’Etat devra
revoir sa politique de suppression des
passages pour piétons. Le Grand Conseil
a accepté hier par 65 oui, 38 non et 6 abstentions un postulat urgent de l’UDC sur
cette question. Le texte adopté par le
Parlement «demande au Conseil d’Etat de
veiller à ce que la suppression des passages
pour piétons soit revue en tenant compte des
remarques de la police cantonale et des spécificités locales».
660 passages supprimés
sur 1760
Le groupe PLR est aussi intervenu dans
ce dossier. Thierry Stalder décrit la situation: «Ces dernières semaines, nous avons
constaté un retrait de plusieurs centaines de
passages pour piétons sur les routes cantonales. Ces dispositions ont été prises sur la
base de recommandations de l’Office fédéral
des routes, office qui a confirmé qu’il ne s’agit
pas de mesures obligatoires.» Le groupe
UDC, par la voix de Grégory Logean, renchérit: «Le fait que 660 passages pour piétons, sur les 1760 que compte notre canton,
ne répondent plus aux nouvelles recommandations est pour le moins surprenant.» Le
député d’Hérémence se réfère aux statistiques et constate qu’aucun des cinq piétons décédés en 2013 ne se trouvait sur
un passage jugé dangereux.
A l’appui de sa thèse, il cite le porte-parole de la police cantonale Jean-Marie
Bornet qui a évoqué dans les médias valaisans un risque pour la sécurité: «Une
perte ou un abandon de centaines de passa-
Les députés ont réagi à la suppression des passages pour piétons. Une pétition circule aussi dans le canton. SACHA BITTEL
ges pour piétons dans ce canton risque de
porter préjudice à la qualité sécuritaire de
notre canton.»
Le conseiller d’Etat Jacques Melly a
combattu, vainement, ce postulat urgent
en déclarant que les critiques de la police
et des autorités locales ont toutes été prises en compte et qu’une analyse fouillée a
déjà été menée par ses services. Selon lui,
il ne serait donc pas utile de faire ces études une seconde fois. JEAN-YVES GABBUD
DON D’ORGANES
Vers un registre cantonal des donneurs
HAUT-VALAIS
Au nom du groupe PDC du
Bas, Fanny Darbellay a demandé une analyse de la faisabilité
de la création d’un registre cantonal des donneurs d’organes.
Le Conseil d’Etat a combattu
cette idée, préférant que la volonté du donneur figure dans le
dossier électronique du patient.
La conseillère d’Etat Esther
Waeber-Kalbermatten estime
qu’un registre cantonal est de
portée trop restreinte, alors que
la création d’un registre national
est en cours de discussion.
Le postulat a tout de même été
adopté par 76 oui et 40 non.
TACTIQUE POLITIQUE
Non à la scission
du groupe UDC
Le groupe UDC du Valais romand avait l’intention de se
scinder en deux, pour en créer
un pour le Bas et un pour le
Centre. Le Parlement a refusé ce
changement par 92 voix contre
21 oui, estimant que la composition des groupes doit intervenir
en début de législature. JYG
PROTECTION DES DONNÉES
Le loup dans le viseur du Parlement
SÉBASTIEN FANTI
NOMMÉ PRÉPOSÉ
CHASSE Le Grand Conseil a
accepté hier un postulat urgent
indiquant que «le Conseil d’Etat
est prié de donner au Service de la
chasse, de la pêche et de la faune le
mandat de faire abattre le loup
d’Augstbord par les gardes-chasse
dans les meilleurs délais.»
Seul le loup d’Augstbord est
donc visé par le texte déposé par
le groupe PDC du Haut-Valais.
Selon les députés, cet animal «a
tué un grand nombre de moutons
durant l’été, et tout porte à croire
qu’il se trouve toujours dans cette
région».
Le chef du groupe PDC du
Haut-Valais, Beat Rieder, estime
que «les gens dans le Haut-Valais
en ont assez». Il rappelle que la
motion déposée par le conseiller
aux Etats Jean-René Fournier
pour mettre un terme à la protection stricte du loup a été acceptée par les deux Chambres
fédérales et que le Conseil fédéral
ne la met pas en œuvre. L’élu démocrate-chrétien a aussi pré-
Me Sébastien
Fanti est le
nouveau préposé à la protection
des
données. Il a
été élu tacitement vendredi
matin par le Grand Conseil. Aucun
autre candidat n’a été proposé par
les députés. Personne n’a donc soutenu la candidature d’Adrien de
Riedmatten, doctorant à l’Université
de Neuchâtel, qui avait fait part de
son intérêt pour ce poste.
A la suite d’une mise au concours
de cette fonction, la Commission
cantonale de protection des données avait étudié trois candidatures.
Elle s’était prononcée à l’unanimité
en faveur de Me Fanti. Elle a donc
été totalement suivie par le Parlement.
Me Fanti, qui fonctionne actuellement comme préposé par interim, a
ainsi été désigné pour occuper cette
fonction pour la période allant du
1er janvier 2015 à fin 2018. JYG
senté le dossier de 40 pages qui
précise les conditions à remplir
pour abattre un loup et qui rend
ce geste quasi impossible.
Entre peur et courage...
En interpellant le conseiller
d’Etat Jacques Melly, Beat Rieder a déclaré: «C’est vous, en tant
que Conseil d’Etat, qui devez interpréter le règlement. Pensez-vous
que le gouvernement zurichois hésiterait une seconde si le loup venait dans le triangle d’or et risquait
de mordre un mollet?» Beat Rieder a encore ajouté: «Si vous
(Jacques Melly) avez peur d’une
poursuite pénale, il y a suffisamment d’avocats dans la salle du
Parlement pour vous défendre.»
Le conseiller d’Etat Jacques
Melly a rétorqué qu’«il n’est pas
question d’avoir peur d’une poursuite. Il faut parfois avoir le courage de respecter une législation.»
Il a rappelé qu’en juillet dernier,
la commission intercantonale
chargée de la gestion du loup n’a
Le Conseil d’Etat est prié de donner mandat de faire abattre le loup qui a
sévi cet été dans le Haut-Valais.
pas trouvé d’accord sur une autorisation de tir. L’application
des mesures de protection des
troupeaux, pâturant dans des zones particulièrement exposées,
crée des divergences. Jacques
Melly a encore ajouté que même
si l’abattage d’un loup a lieu, il
n’est pas exclu qu’un autre
vienne l’année suivante.
Le postulat a été accepté, par
83 oui contre 28 non et 3 abstentions, contre l’avis du Conseil
d’Etat. JYG
jcz - ar
Bilan avec
les chefs
de groupe
Les décisions sous
la loupe: les bonnes,
mauvaises ou drôles
Les élus les
plus en vue
désignés
5
La session en six questions
Au
terme
de
cette
semaine parlementaire, «Le
Nouvelliste» vous propose de
tirer un bilan de la session
écoulée avec les représentants
des différentes forces politiques au Grand Conseil. Qu’il
dispose d’un ou de plusieurs
groupes parlementaires, chaque parti a droit à un seul représentant. Anciens minoritaires ou anciens majoritaires: ils
se disent plutôt satisfaits de
cette session. Parole aujourd’hui à Jérôme Buttet, chef
du groupe PDC du Bas, Charles
Clerc, chef du groupe UDC du
Valais romand, Christophe
Claivaz, chef du groupe PLR, et
Jean-Henri Dumont, porte-parole de l’Alliance de
gauche. PASCAL FAUCHÈRE
BILAN
La session écoulée éclaire sur un certain nombre de dossiers,
d’attitudes et de jeux politiques. Parole aux principaux acteurs.
JÉRÔME BUTTET PDC DU BAS-VALAIS
CHRISTOPHE CLAIVAZ PLR
1. Le financement de Rhône 3 qui permet de dégager des moyens pour la sécu1. La mise sous toit en première lecture des réformes insrisation du fleuve tout en bénéficiant d’importantes subventions fédérales.
titutionnelles que le PLR a toujours défendues. Je suis
2. La pire décision: le choix du système proportionnel pour l’élection au Connéanmoins surpris par la réaction négative du Hautseil d’Etat qui va rendre beaucoup plus difficile la représentation des régions
Valais.
2. La plus fantasque: les tergiversations du PDC sur la
tout en empêchant parfois le mieux élu de siéger. La plus fantasque: une juxtaquestion de l’amortissement de 10%, trop contraignant,
position de deux décisions: le refus d’intensifier la lutte contre la fuite des cerimposé aux communes. Un PDC qui refuse notre postuveaux et l’acceptation d’intensifier la lutte contre les vers blancs…
3. Jacques Melly qui, depuis plusieurs années, a amené avec intelligence le doslat et fait passer le sien. La plus mauvaise: l’organisation
sier Rhône 3 à la décision de financement de cette semaine.
d’une session extraordinaire pour débattre du problème
4. Le président du Grand Conseil Grégoire Dussex qui a mené clairement les
du mercure dans le Haut-Valais. Cette thématique, certes
débats et respecté scrupuleusement les horaires.
importante, aurait pu être intégrée à la session de no5. Je ne crois pas que nous ayons passé sous silence un sujet
vembre, vu le peu d’interventions et le coût imimportant.
portant lié à une session d’une demi-jour6.Si la décision concernant Rhône 3
née.
3. Maurice Tornay. Je salue la manière dont il a mené le projet de réest à saluer, il n’y a ni perdant ni
forme des institutions R21.
gagnant à propos de la réforme
4. Philipp Matthias Bregy et le regrettable discours porté par son
des institutions R21. Les poLa décision la plus importante
groupe sur R21, des propos issus du XIXe siècle.
sitions sont assez fermes et
de la session?
5. La question des finances cantonales qui seraient déficitaires
ne devraient pas beaucoup
de 100 millions de francs en 2014. L’urgence de notre interpelévoluer. Mais les deux lecLa pire décision et la plus fantasque?
lation – refusée – aurait pourtant permis au Parlement de retures, les choix de vacevoir des informations complémentaires.
riante proposés et le vote
Quel conseiller d’Etat trouvez-vous
6. Les anciens minoritaires ont fait bloc contre la famille C
populaire à la fin du prodans le vote sur l’élection proportionnelle du Conseil d’Etat. Et
cessus impliquent des pole plus convaincant?
une phrase malheureuse de Maurice Tornay qui annonce, consitions stratégiques qui ne
trarié, que l’issue de ce vote bloc préfigure un refus devant le
seront pas celles du début
Le député qui a marqué la session?
peuple.
des débats.
BILAN
DE SESSION
1
2
3
4
5
JEAN-HENRI DUMONT ADG
1. La réforme des institutions R21. Elle représente l’impérative nécessité à adapter notre
canton à la réalité du XXIe siècle tout en sortant
du XIXe siècle.
2. La pire: l’acceptation de la motion qui réduit
de 10% les normes CSIA
de l’aide sociale. De l’antisocial primaire du député Egon Furrer. Pour
des raisons purement
économiques et budgétaires de la majorité de
droite de ce Parlement,
on assiste à un démantèlement inhumain de
l’aide sociale pour les
plus démunis. La fantasque: le oui au tir du loup
voté par le Parlement qui
va donc à l’encontre du
Le dossier important passé
sous silence?
6 Quelle analyse politique
CHARLES CLERC UDC VALAIS ROMAND
1. Le vote en faveur
cadre légal. Une valaisannerie de
de cette semaine?
de l’élection du Conseil
plus. Heureusement que le ridicule ne
d’Etat à la proportionnelle,
tue pas.
3.Sousréservedenotreconseillèred’Etatsociaune décision encore soumise à une
liste, c’est Jacques Melly sur le dossier Rhône 3.
deuxième lecture. Mais c’est la meilleure réponse
4. Je relèverai le besoin irrépressible du député
que le Parlement pouvait donner à une diversité
Philippe Nantermod de se faire remarquer par
dans le gouvernement.
2. La pire décision: l’acceptation du projet de fitous les moyens.
5.La non-entrée en matière sur le contre-projet
nancement de la 3e correction du Rhône. Un proà l’initiative «Chaque voix compte» qui est une
jet dont on ne sait rien si ce n’est qu’il sera gourmanœuvre pour essayer d’éliminer une des
mand en terres agricoles et en finances. La plus
deux variantes proposées par le Conseil d’Etat.
fantasque: la motion – acceptée – de Diego
6. L’ADG est satisfaite car elle a pu, pour une
Clausen qui s’attaque à une ordonnance contenant
fois, faire passer une grande partie de ses
une cinquantaine de normes SIA et des prescrippropositions. Nous regrettons par contre
tions incendies. S’il a raison sur le fond, il n’a aul’obsession dogmatique de la droite du Parlecune chance de voir sa motion aboutir. Ce qui veut
ment de démanteler l’Etat par des éconodire par ailleurs que les groupes d’intérêts reprémies souvent inacceptables et une volonté
sentés par les ingénieurs et les architectes légifède ne pas chercher des ressources supplérent en étant incorporés dans les ordonnances
mentaires.
cantonales sans que cela passe par le Grand
Conseil ou le Conseil d’Etat.
3. Oskar Freysinger avec la loi sur la scolarité acceptée hier matin. C’est celle qui a suscité le moins
de débat…
4. L’UDC Jérôme Desmeules dans son combat
contre le financement de Rhône 3.
5. Rien de particulier.
6. C’est la deuxième
fois que les minoritaires arrivent à faire
passer leur point de
vue face aux groupes C et au gouvernement, notamment dans le vote
sur la proportionnelle au Conseil
d’Etat, moment
fort de la session.
SAMEDI 13 SEPTEMBRE 2014 LE NOUVELLISTE
SIERRE RÉGION 15
SIERRE-ÉNERGIE La société a fait sa mue à partir des Services industriels. Au début, on lui a mis
des bâtons dans les roues. Ensuite, on l’a imitée. Elle fête son anniversaire par un livre.
Le bon virage pris il y a vingt ans
PASCAL CLAIVAZ
Sierre-Energie a 20 ans et elle
sort un livre pour cet anniversaire (voir l’encadré). La société
multiservices de la Cité du Soleil
a été pionnière.
Issue des anciens Services industriels (SI), elle s’est transformée en une société anonyme
(SA). Une révolution pour l’époque. «Nous avons été copiés par
Energies Sion Région (ESR)», assure l’ancien directeur de SierreEnergie Gilbert Fellay. «Nous aurions dû déposer le copyright.»
C’est lui l’artisan du changement. Et ça lui a coûté dix ans
d’efforts.
Car les Services industriels ne
se contentent plus de vendre
de l’électricité. Il y a encore
trois autres sources de revenus:
l’eau, le gaz et le multimédia.
Actuellement, Sierre-Energie
fait 59 millions de francs de
chiffre d’affaires (2013) et elle
offre 125 postes à plein temps à
131 collaborateurs.
L’ancien et le nouveau
Nicolas Antille, l’actuel directeur, et Gilbert Fellay, l’ancien,
étaient présents à la présentation du livre de Joël Cerutti, hier.
Gilbert Fellay, qui a travaillé
trente-trois ans aux SI (puis
à Sierre-Energie), dont vingttrois ans comme directeur,
nous a rappelé cet Everest qu’a
été la transformation des SI en
Sierre-Energie. Première tâche:
empêcher la Confédération et
le canton de mettre la main sur
les aménagements électriques.
Ensuite, convaincre les collègues du milieu électrique.
Troisièmement, convaincre des
politiciens sierrois très sceptiques, puis les experts (et notamment un économiste) mandatés par le président de Sierre
de l’époque, Serge Sierro. Enfin,
il a fallu persuader l’ensemble
des communes du district de
la suivre. Et ferrailler avec le
Département de l’énergie et son
chef Hans Wyer qui n’était pas
du tout favorable au concept
Sierre-Energie.
Restait le droit de timbre à négocier à Berne, pour éviter de le
payer. Tout cela fait, il fallut encore passer par les seize assemblées primaires des seize autres
SIERRE
Cours d’appui pour
les apprentis
Le Centre médico-social (CMS) de
Sierre, mandaté par la Ville,
organise cet automne des cours
d’appui pour les apprentis. Ils
s’adressent en priorité aux
apprentis qui rencontrent des
difficultés scolaires aux cours
professionnels. Les jeunes, les
parents et les entreprises
formatrices intéressés peuvent
s’adresser et se renseigner
auprès de l’Office du travail de la
ville de Sierre, commisison de la
formation professionnelle, au
027 452 07 51.
SIERRE
Atelier mémoire
La ville de Sierre et Pro Senectute
Valais mettent sur pied un atelier
mémoire pour les personnes
âgées de plus de 60 ans, intitulé
«Oups... j’ai oublié!» Il se
déroulera les lundis 6, 13 et
20 octobre, et les 3, 10 et
17 novembre à Sierre durant
l’après-midi. Les rendez-vous
comprennent une partie
théorique et des excercices
pratiques pour faciliter la vie
quotidienne. Les inscriptions,
obligatoires, sont d’ores et déjà
possibles au 027 322 07 41.
Dans le jardin de l’Hôtel de Ville, Gilbert Fellay (à gauche), ancien directeur de Sierre-Energie, et Nicolas Antille, l’actuel, prennent connaissance du
livre de l’anniversaire. C’est Gilbert Fellay qui a opéré la mue entre les anciens Services industriels et la société anonyme Sierre-Energie. SACHA BITTEL
Sierre-Energie était une
Heureusement que nous
«révolution,
«
à l’époque. On nous
avons changé. Avec les anciennes
a copiés. Nous aurions
dû déposer le copyright.»
structures, nous
nous serions noyés.»
GILBERT FELLAY ANCIEN DIRECTEUR DE SIERRE-ÉNERGIE
NICOLAS ANTILLE DIRECTEUR DE SIERRE-ÉNERGIE
communes du district. Une
vraie vocation.
Bénéfices de l’une,
déficits de l’autre
Le directeur actuel Nicolas
Antille est en place depuis janvier 2000 après avoir été collaborateur depuis le 1er août 1990.
Il a amélioré les processus avec
les normes ISO 9001 et 14001.
La fibre optique a été son défi
suivant. Les collaborateurs de ce
secteur ont passé de 10 à 40, entre 2006 et 2014. Et maintenant,
Sierre-Energie investit 1,5 million de francs annuellement
dans les énergies renouvelables
grâce à la RPC (rétribution au
prix coûtant). Le nouveau directeur se félicite du travail de l’ancien: «Nous avons une SA avec un
conseil d’administration de sept
membres. Les décisions se prennent vite. Avec l’ancienne structure, nous aurions été noyés.»
Sierre-Energie profite même
de la baisse du prix de l’hydroélectricité, puisqu’elle ne fait que
la revendre. François Genoud,
président de la ville et de SierreEnergie, relève cependant que la
ville souffre plus, puisqu’elle est
actionnaire de sociétés de production hydroélectrique. Leurs
bénéfices sont en baisse constante. Et donc la ville perd beaucoup d’argent. «EN PHASE AVEC SA RÉGION»: LE LIVRE DE JOËL CERUTTI
Sierre-Energie a mandaté le journaliste Joël
Cerutti pour concevoir et rédiger l’ouvrage intitulé «En phase avec sa région», qui raconte
l’aventure de la société entre 1994 et 2014. La
conception graphique est d’Eric Ruedin, claracom, les photographies de Jean-Blaise Pont
avec la contribution de Laurence Cardi, d’Hervé Deprez et de Sierre-Energie. «Adolescent,
j’ai travaillé un mois dans l’entreprise pour
m’acheter un vélo de course», se souvient
Joël Cerutti. Avec ce livre: «nous avons voulu
tracer le portrait de l’entreprise au travers des métiers et des personnes qui
la font vivre».
L’ouvrage sera en vente à l’espace clients de Sierre-Energie, place de l’Hôtel-de-Ville de Sierre. On peut aussi le commander à [email protected]. PC
MÉMENTO
VENTHÔNE
Finissage. L’exposition de
Bernd Kiel, au château de
Venthône, se termine ce
dimanche 14 septembre dès
16 h 30.
CHANDOLIN
Fromage. Le team Accès
nature propose un atelier de
fabrication de tomme, le
dimanche 14 septembre à
Chandolin. Informations sur
www.acces-nature.ch
RÉCHY
Gourmandise. Dans le
cadre de la Semaine du goût, le
château de Réchy, par Patricia
Comby et France Massy,
propose de découvrir les
photographies de Sedrik
Nemeth et de déguster sept
vins les vendredis 19 et
26 septembre à 19 h. Le
photographe s’est laissé
inspirer par les mots doux que
sept vignerons réputés donnent
à leurs vins préférés.
Inscriptions au 077 421 16 66.
SIERRE Les députés acceptent le postulat demandant la réouverture de la petite gare CFF entre Sierre et Sion.
L’ensemble de la classe politique du district soutient Granges
Jeudi, le Grand Conseil a accepté par 79 oui, 24 non et
6 abstentions le postulat demandant la réouverture de la
gare de Granges.
Il était défendu par le député
PLR Pierrot Vuistiner, avec
trois cosignataires du district de
Sierre: Sylvie Masserey Anselin, députée suppléante PLR,
Emmanuel Amoos, député PS,
et Nadine Reichen, députée
suppléante UDC. Le PDC du
district n’avait pas signé au bas
du postulat. «Un problème de coordination», précise le chef du
groupe PDC du district Sidney
La gare de Granges est accessible depuis le village par une passerelle
enjambant le Rhône. LE NOUVELLISTE
Kamerzin. «Mais nous soutenons complètement ce postulat.»
Et de rappeler que le député
suppléant PDC Anthony Lamon habite lui-même Granges
et qu’il avait été du comité de la
pétition aux 2157 signatures récoltées en quatre mois. Elle demandait la réouverture de la petite gare.
Ces signatures ont été transmises directement à Jacques Melly,
chef du Département des transports, de l’équipement et de
l’environnement. Le conseiller
d’Etat, lui-même habitant de
Granges, a pris acte de l’attente
des habitants et va apporter une
réponse au postulat ces prochaines semaines.
Le soutien des communes
et du Conseil général
Le président de Sierre François
Genoud précise que la réouverture de la gare de Granges est
soutenue par la commune et le
Conseil général. La Ville compte
intégrer ce projet dans la future
Agglo Sierre-Sion. «Mais il est
plus facile de rouvrir une gare que
d’y faire arrêter des trains», remarque-t-il. Donc, il faudra patienter quelques années. Il n’em-
pêche. Que de chemin parcouru
entre le moment où, en octobre 2013, quelques leaders
avaient lancé l’idée de la pétition
et le postulat soutenu par toute
la classe politique du district,
tous partis confondus.
L’aventure ne devrait pas s’arrêter là. Granges est devenu un
trop gros village, avec ses bientôt
2000habitants.Ilfaitagglomération avec Grône et Flanthey.
«Fermée en 1982, c’est l’une des
deux seules gares, avec Noës, du
tronçon Brigue-Saint-Maurice qui
n’a pas été rouverte», conclut
Pierrot Vuistiner. PASCAL CLAIVAZ
WALLIS
GROSSRAT KOMPAKT
Neuer
Datenschützer
Der Grosse Rat hat für die
Periode vom 1. Januar 2015
bis 31. Dezember 2018 einen
neuen Datenschutz- und
Öffentlichkeitsbeauftragten
gewählt. Es handelt sich um
Sébastien Fanti, der in Sitten ein Anwaltsbüro führt.
Fanti wurde von der kantonalen Datenschutz- und Öffentlichkeitskommission
einstimmig empfohlen und
von den Abgeordneten gestern per Akklamation gewählt. Sein Lizentiat der Jurisprudenz erlangte der
neue Datenschützer Fanti
an der Universität Freiburg.
Seit 1999 ist er Notar und
seit 2000 Anwalt.
Kosten in den
Griff kriegen
Die beiden CVPO-Grossräte
Egon Furrer und Aaron
Pfammatter fordern den
Staatsrat in einer Motion
auf, das Gesetz über die Eingliederung und die Sozialhilfe sowie sein Ausführungsreglement so anzupassen,
dass die Beträge in den Bereichen Grundbedarf für
den Lebensunterhalt, situationsbedingte Leistungen
und Integrationszulagen um
10 Prozent gekürzt werden.
Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten sagte, dass
derzeit eine Studie in Arbeit
sei, die das Walliser Sozialhilfewesen durchleuchte.
Sie betonte aber, dass das
Wallis eine Sozialhilfe-Quote
von nur 1,5 bis 1,6 % aufweise, während der Schweizer
Durchschnitt bei drei Prozent liege. Die Linksallianz
bekämpfte die Motion. Sie
wurde im Rat mit 61 zu 48
Stimmen angenommen.
SVP blitzte ab
Grégory Logean reichte ein
dringliches Postulat ein, wonach sich die Fraktion der
SVP Unterwallis in eine SVP
Mittel- und eine SVP Unterwallis aufsplitten will. Mit
diesem Zug erhofft sich die
SVP mehr Gewicht in den
Fraktionen. Die Liberalen,
die CVP und die Linksallianz
bekämpften dieses Postulat.
Fraktionen seien direkt nach
den Wahlen zu gründen,
nicht mitten in der Session,
begründete CVPO-Fraktionschef Beat Rieder die Ablehnung. Die Mehrheit der
Abgeordneten folgte dieser
Argumentation und erteilte
dem Postulat mit 21 Ja- zu
92 Neinstimmen eine deutliche Abfuhr.
Schützenfest
soll stattfinden
CVPO-Grossrat Manfred
Schmid wollte wissen, ob
das Eidg. Schützenfest im
nächsten Jahr in Raron über
die Bühne gehen kann.
Staatsrat Oskar Freysinger
antwortete ihm, dass demnächst eine Einigung zwischen der Gemeinde Raron
und der Fluggruppe Oberwallis erzielt werde, und die
Fluggruppe ihre Einsprache
gegen den Abriss von zwei
Hangars zurückziehen werde. «Die Hoffnung stirbt zuletzt», kommentierte Freysinger.
Walliser Bote
Samstag, 13. September 2014
Grosser Rat | CSPO und Linke kritisieren Gesetz über das Lehrpersonal vehement
«Viel zu scharfe Regeln»
Die Abgeordneten haben
das Gesetz über die Besoldung des Lehrpersonals der obligatorischen
Schulzeit und der allgemeinen Mittelschule und
Berufsfachschule in erster Lesung angenommen.
Die CSPO und die Linksallianz lehnen es ab.
Nicht bestritten wurde die neue
Regelung, wonach der Stichtag einer ordentlichen Kündigung auf den 1. Mai zurückverlegt wird. Bisher galt die
Regelung, den Lehrern auf den
1. März zu kündigen. Als Begründung gab Staatsrat Oskar
Freysinger an, dass es den Schulen so früh im Jahr nicht möglich sei, die Schülerzahlen zu
kennen, die im kommenden
Schuljahr in die neuen Klassen
kommen.
Kündigungstermin ist
neu am 1. Mai
Damit der Stichtag vom 1. März
eingehalten werden konnte,
mussten sich die Primarschulen bisher bereits im Januar mit
der Planung des neuen Schuljahres befassen, obwohl zu diesem Zeitpunkt die Anmeldungen der eintretenden Schülerinnen und Schüler aus dem Kindergarten noch nicht erfolgt
waren. Entsprechend mussten
auch die Orientierungsschulen
bei der Planung auf die Zahlen
der von der Primarschule übertretenden Schüler warten. Dies
hätte es verunmöglicht, bei
Vertragsauflösungen in der
obligatorischen Schulzeit, die
vorgegebenen Fristen einzuhalten. Um diesem Problem entgegenzuwirken, wurde neu der 1.
Mai als Stichtag einer Kündigung für das Lehrpersonal definiert. Die Abgeordneten hatten
diesen Punkt des neuen Gesetzes nicht bestritten.
Willkürliche Schliessung
von Schulen?
Die Hauptknackpunkte lagen
bei zwei anderen Themen. Namentlich beim neuen Passus,
wonach einer Lehrperson auch
nach dem 1. Mai noch gekün-
Auf verlorenem Posten. Die CSPO-Fraktion hofft, ihre Anliegen in der 2. Lesung zum Gesetz über
das Personal der obligatorischen Schulzeit doch noch durchzubringen. Im Bild Alexander Allenbach,
Alex Schwestermann und Konstantin Bumann (von links)
FOTO WB
digt werden kann. Zusätzlich
wurde eine Regelung installiert, wonach einer Lehrperson,
die infolge Krankheit oder Unfall arbeitsunfähig ist, ohne
Kündigungsschutz gekündigt
werden kann. Diese beiden
Punkte fanden bei den Fraktionen der Linksallianz und vor
allem der CSPO gar keinen Gefallen. «Wir fordern vehement
die Streichung dieser beiden Regeln. Wenn einer Lehrperson
bei Krankheit oder Unfall ohne
Sperrfrist gekündigt werden
kann, haben wir die schärfsten
Kündigungsregeln aller Arbeitnehmer. Und zudem öffnet die
Möglichkeit, einer Lehrperson
auch nach dem 1. Mai noch
kündigen zu dürfen, Tür und
Tor für Willkür seitens des Departementes. Wenn irgendwann im Schuljahr gekündigt
werden darf, ermöglicht dies
auch die willkürliche Schliessung von Schulklassen nach
dem 1. Mai», kritisierte Alexander Allenbach. Olivier Salamin
teilte dem Rat mit, die Linksallianz hätte die gleichen Bedenken wie die CSPO.
«Es ist eine Frage
der Formulierung»
Staatsrat Oskar Freysinger entgegnete, der Passus über den
Kündigungsschutz bei Unfall
oder Krankheit sei in der Tat
ein Problem: «Er soll eigentlich
Missbräuche verhindern. Er soll
verhindern, dass Lehrpersonen,
denen aus guten Gründen gekündigt wurde, sich bei einem
Arzt einfach ein Zeugnis holen
können und dann ohne zu arbeiten Lohnfortzahlungen bis
zu 13 1/2 Monaten erhalten. Das
kann es doch auch nicht sein.
Das Problem dieses Gesetzestextes liegt nicht in seiner Absicht,
sondern in der Formulierung.
Doch wie will man in dieser Angelegenheit eine zufriedenstellende Formulierung finden?»,
stellte der Staatsrat die Frage in
den Raum.
«Nur in seltenen Fällen»
Was die Kündigung auch nach
dem 1. Mai betrifft, sagte Freysinger, dass es nur in sehr seltenen Fällen dazu kommen würde. «99 Prozent der Kündigungen werden wir auf den 1. Mai
aussprechen. Es gibt aber auch
Fälle, wo Schüler, die zwar für
das kommende Schuljahr in einer Klasse eingeschrieben waren, gar nicht kommen und deshalb eine Klasse geschlossen
werden muss. Wir können in
diesem Fall doch nicht einem
Lehrer ein ganzes Jahr den Lohn
zahlen, obwohl es die Klasse gar
nicht mehr gibt.»
«Das geht gar nicht»
Alexander Allenbach war mit
diesen Antworten gar nicht zufrieden. «Dass einer Lehrperson
bei Krankheit sofort gekündigt
werden kann, geht gar nicht.
Alle anderen Berufsgruppen
haben Karenzfristen. Man will
Missbräuchen vorbeugen. Doch
was geschieht mit den Lehrern,
die wirklich krank sind? Auch
dass einem Lehrer jederzeit gekündigt werden kann, öffnet
Tür und Tor, willkürlich Klassen zu schliessen und zusammenzulegen.» Die Abgeordneten schenkten den Bedenken
der CSPO kein Gehör und nahmen das Gesetz in 1. Lesung mit
wek
90 zu 27 Stimmen an.
7
Standortfrage
zum Spital
Die drei CSPO-Abgeordneten
Alex Schwestermann, Georges
Schnydrig und Diego Furrer
wollten von der Regierung Informationen über den Expertenbericht über die Standortfrage des Spitals Oberwallis.
Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten las aus einem
Brief vor, den die drei mit der
Evaluation der Standortfrage
beauftragten Büros der Regierung zugesandt hatten. Die
wichtigsten Kriterien betreffen
die funktionellen Abhängigkeiten, das Soll-Raumprogramm,
die Nutzungsmöglichkeiten
der bestehenden Gebäude, die
Realisierbarkeit, die Etappierung, die Investitionskosten,
die künftige Weiterentwicklung
des Spitals, die Arealnutzung,
die Verkehrserschliessung sowie die Sicherheit (Lonza/
Hochwasser). Die drei Expertenbüros garantieren, dass alle
geprüften Teilbereiche zu einer
einzigen Synthese zusammengeführt und qualitativ korrekt und neutral beurteilt werden. Der Schlussbericht biete
den Entscheidungsträgern
sowie der Bevölkerung eine
logische, fachlich fundierte,
neutrale und nachvollziehbare
Entscheidungsgrundlage.
Keine offizielle
Haltung
Die Fraktion der Liberal-Radikalen wollte in der Fragestunde von der Regierung wissen,
wie sie zur eidg. Abstimmung
über die Gründung einer öffentlichen Krankenkasse steht.
Staatsrätin Esther WaeberKalbermatten teilte mit, die
Regierung beobachte die Entwicklung hinsichtlich der Arbeitsplätze im Wallis mit Sorge, sollte die Initiative angenommen werden. «Es gibt
aber nicht nur wirtschaftliche
Überlegungen. Für die Initiative sprechen mehrere Punkte,
andere sprechen dagegen.
Die Walliser Regierung ist sich
nicht gewohnt, zu eidg. Abstimmungen Stellungnahmen
abzuliefern. Wir werden dies
auch im vorliegenden Fall nicht
tun. Es steht aber jedem Regierungsmitglied offen, seine
Meinung kundzutun», sagte
Esther Waeber-Kalbermatten.
Grosser Rat | Beat Rieder fordert Staatsrat zum Handeln auf
Grosser Rat | Parlament will Klarheit
Parlament will dem
Wolf an den Kragen
Was läuft in Sachen
Quecksilber-Skandal?
CVPO-Fraktionschef
Beat Rieder fordert
Staatsrat Jacques Melly
auf, endlich den
Abschussbefehl für
Schaden verursachende
Wölfe auszusprechen.
sem Saal genügend Strafverteidiger, die Sie gerne verteidigen
würden», provozierte Beat Rieder den zuständigen Staatsrat
Jacques Melly.
«Die Abschussbedingungen für
den Augstbordwolf sind alle erfüllt. Es braucht aber Mut der
Walliser Regierung, den Willen
des Bundesparlaments, dieses
Parlaments und der Walliser Bevölkerung umzusetzen. Die Verantwortung liegt bei der Regierung. Glauben Sie, dass die Zürcher Regierung auch nur eine
Sekunde zögert, wenn ein Wolf
an der Zürcher Goldküste einer
reichen Dame den Pudel frisst?
Ich glaube nicht. Wenn Sie
Angst haben vor juristischen
Konsequenzen, ich kenne in die-
Dieser entgegnete, dass er keinen rechtlich vertretbaren Abschussbefehl erteilen könne.
Die betroffenen Alpen hätten
trotz Wissen um eine Wolfspräsenz keinen Herdenschutz aufgezogen. «Es ist mit weiteren
Wölfen zu rechnen. Die künftige Bewirtschaftung der betroffenen Alpen setzt einen Herdenschutz voraus», erwiderte
Jacques Melly, der die Abgeordneten darum bat, das Postulat
nicht zu unterstützen. Die
Grossräte verweigerten dem
Staatsrat die Gefolgschaft und
Staatsrat Melly sah sich
einem ganzen Rattenschwanz an Fragen rund
um die Quecksilber-Affäre ausgesetzt.
Die dringliche Interpellation
war von den Grossräten Urs
Kuonen (CVPO), Patrick Hildbrand (SVPO), Alain Bregy
(CSPO) und dem Suppleanten
der Linksallianz Gilbert Truffer
eingereicht worden.
Keine rechtliche Handhabe gegen den Wolf
«Kein Quecksilber im
Grundwasser»
Provokativ. CVPO-Fraktionschef Beat Rieder.
FOTO WB
stimmten mit 83 Ja- zu 28 Neinstimmen mit grosser Mehrheit
für das Postulat und überwiesen es zum Vollzug an den
wek
Staatsrat.
Das Grundwasser werde laufend auf Quecksilber getestet.
«Bisher ist noch keine Kontamination festgestellt worden»,
sagte Staatsrat Jacques Melly. Er
versprach, bis Ende 2014 einen
Überblick über das Ausmass der
Belastung im Talgrund zwischen Visp und Niedergesteln
vorlegen zu können. Dazu hätte
der Staatsrat die Lonza aufgefordert, ein Pflichtenheft zu
erarbeiten, um das Überwachungssystem im Talgrund zwischen Niedergesteln und Visp
sicherzustellen.
«Grundlage für
Massnahmen erarbeiten»
Die Resultate dieser Messungen
gelten als Entscheidungsgrundlage für eine exakte Kartografierung der Kontaminierung,
diese diene als Ausgangspunkt
für das Ergreifen von Massnahmen zur Sanierung. «Wir haben
bei allen Grundwasser-relevanten Bauvorhaben zusätzliche Messstationen eingerichtet.
Und auch im Lonza-Areal wird
das Grundwasser überwacht»,
sagte Jacques Melly. Zudem
werde auch im mit 1,4-Dioxan belasteten Gebiet bei der
Grosseye in Visp die Überwawek
chung weitergeführt.
WALLIS
3
Walliser Bote
Dienstag, 16. September 2014
Freie Ferienrepublik Saas-Fee | Kein freiwilliger Saaspass mehr – dafür ein «teurerer» Bürgerpass
Bürgerpass vor dem Aus?
SAASTAL | Bei den Verhandlungen um den Bürgerpass der Freien Ferienrepublik Saas-Fee
2015/2016 kommt es zu
Unstimmigkeiten. Insbesondere die Ferienwohnungsvermieter in SaasGrund können sich mit
dem neuen Modell nicht
anfreunden.
MARTIN KALBERMATTEN
Seit Sommer 2012 profitieren
die Gäste der Freien Ferienrepublik Saas-Fee vom obligatorischen Bürgerpass: Ab der ersten
Nacht sind damit, abgesehen
von der MetroAlpin, die Benutzung aller Bergbahnen sowie
Postauto-Fahrten im Saastal im
Übernachtungspreis inbegriffen. Die Beherberger ihrerseits
müssen dafür jeweils einen Betrag von durchschnittlich 4.70
Franken entrichten. Im Sommer 2013 kam dann der freiwillige Saaspass dazu. Die Gäste
können diesen für fünf Franken
erwerben und kommen so in
den Genuss von weiteren Gratisangeboten und zusätzlichen
Vergünstigungen.
Weniger Logiernächte als
bei Einführung kalkuliert
Für den Bürgerpass 2015/2016
müssen nun neue Verträge ausgehandelt werden. Es ist vorgesehen, den Preis für den Bürgerpass auf 7.50 anzuheben und
im gleichen Atemzug den Saaspass zurückzuziehen. Pascal
Schär, Geschäftsführer der Saastal Marketing AG, relativiert
diesen Betrag: «Davon zahlt der
Beherberger künftig nur noch
3.50 Franken. Den Rest von vier
Franken übernimmt der Gast
als eine Art Nebenkosten.»
Hintergrund dieses neuen Modells ist die negative Entwicklung im Tourismus: «In
der Destinationsstrategie 2011–
2015 gingen wir von einem
Wachstum aus. Doch es kam bekanntlich anders. So haben wir
heute 200 000 Logiernächte weniger, als wir damals bei der Ein-
Auf wackligen Beinen. Zurzeit ist die Finanzierung des Bürgerpasses der Freien Ferienrepublik Saas-Fee für die Saison 2015/2016 nicht gesichert.
führung des Bürgerpasses kalkulierten», so Schär. Folglich ist
die Finanzierung des Bürgerpasses in der heutigen Form nicht
mehr gesichert.
Rückmeldefrist läuft
noch bis Ende Woche
Für die Finanzierung des neuen
Modells braucht es eine Zustimmung der Beherberger von 80
Prozent (in Logiernächten gerechnet). In Saas-Fee beträgt diese momentan 88, in Saas-Almagell 90, in Saas-Balen 74 und in
Saas-Grund 61 Prozent. Unter
dem Strich beträgt die Zustimmung also nur 78,25 Prozent. Bedeutet dies nun das Aus für den
Bürgerpass? Schär dazu: «Das
kann ich jetzt noch nicht sagen.
Die Rückmeldefrist läuft noch
bis Ende Woche. Wir hoffen,
dass wir bis dahin noch den einen oder anderen Ferienwohnungsvermieter vom neuen Bürgerpass überzeugen können.
Falls nicht, wäre das ein klares
Signal. Wir wollen die Leistungsträger ja nicht dazu zwingen.»
Punkto Leistungen des
neuen Bürgerpasses, insofern
dieser denn überhaupt kommt,
würde sich nicht viel ändern.
Neu wäre die kostenlose Benutzung der Felskinnbahn. Die Rabatte der vergünstigten Angebote lägen laut Schär ungefähr
in der Mitte zwischen jenen
des heutigen Bürger- respektive
Saaspasses.
Zweiter Anlauf über das
neue Tourismusgesetz?
Obwohl der Saaspass freiwillig
ist, beziehen diesen heute recht
viele Gäste. Die meisten fahren
mindestens ein Mal mit der MetroAlpin. Und mit dem vergünstigten Angebot spart man mehr,
als der Saaspass kostet. «So ist
das neue Modell sogar günstiger als das alte, nur ist es uns
nicht gelungen, das den Leistungsträgern rüberzubringen»,
sagt Schär. Andererseits wäre es
künftig Sache der Leistungsträ-
ger, dem Gast zu erklären, warum da noch zusätzliche Nebenkosten aufgelistet werden müssen. «Uns wäre es lieber gewesen, das über die Kurtaxen abzuwickeln. Doch wir gingen
davon aus, dass gegen das neue
Tourismusgesetz das Referendum ergriffen wird, womit das
nicht möglich gewesen wäre.»
Auf die Frage hin, ob man einen
zweiten Anlauf über das neue
Tourismusgesetz nehme, falls
das geplante Modell abgelehnt
wird, sagt Schär: «Vielleicht.
Dann bräuchte es aber eine klare Zustimmung der Leistungsträger. Sonst machte das keinen
Sinn.»
FOTOS ZVG
«Wir hoffen,
dass wir den
einen oder
anderen noch
überzeugen
können»
Pascal Schär
Drogenpolitik | Die SP-Suppleantin Jennifer Näpfli fordert den Staatsrat auf, sich mit Kiffer-Klubs auseinanderzusetzen
Rauchzeichen aus dem Grossen Rat
WALLIS | Noch vor einigen
Wochen schien sich hierzulande niemand für die
schweizweite Kiffer-Debatte zu interessieren.
Nun wurde diesbezüglich
ein Postulat hinterlegt.
«Cannabis Social Clubs im Wallis». So lautet der Titel des am
letzten Donnerstag hinterlegten Vorstosses. Jennifer Näpfli,
die Urheberin des Postulats
und SP-Suppleantin, verweist
im Text auf die Pilotprojekte,
über die in einigen Schweizer
Städten nachgedacht wird. Vor
allem in Genf gedeiht die Idee,
wonach Klubhäuser eingerichtet werden sollen, wo registrierte Mitglieder Cannabis in begrenzter Menge beziehen können – für den Eigenkonsum.
«Gute Ware»
Die Befürworter der kontrollierten Cannabis-Abgabe argumentieren unter anderem mit
der Unterbindung des offenen
Drogenhandels oder der Möglichkeit, bessere und genauere
Präventionsmassnahmen zu ergreifen. Durch die Kiffer-Klubs
hätte man den direkten Zugang
zur konsumierenden Zielgruppe. Ins gleiche Horn stösst die
junge Suppleantin. Nebst der
Verstärkung der Prävention
sowie der Verminderung des
Schwarzmarktes, so Näpfli in
ihrem Vorstoss, finde mit den
Klubs die Abgabe von sauberem
Cannabis statt. «Gekifft wird
sowieso», so Näpfli auf Anfrage
hin, «auch bei uns im Wallis.
Die Konsumenten sollten die
Möglichkeit haben, an ‹gute
Ware› zu kommen.»
Cannabis Club Wallis
Dies sei auf dem Schwarzmarkt
nicht immer der Fall. Die Konsumenten wüssten nicht immer, von wo das grüne Zeug
kommt und mit welchen Substanzen die Ware gestreckt
wird. Deshalb ersucht Näpfli in
ihrem Postulat den Staatsrat,
«sich beim Pilotprojekt des Kantons Genf anzuschliessen, wie
es diverse Kantone auch machen». In einem ersten Schritt
gehe es vor allem darum, dass
man die Entwicklungen in den
Städten verfolge. «Die Situation
in den grossen Zentren ist natürlich nicht vergleichbar mit
den Gegebenheiten in unserem
Bergkanton», gesteht die Oberwalliserin. «Wenn sich die Projekte aber bewähren, kann man
sich in einem zweiten Schritt
auch bei uns Gedanken machen, die Cannabis Clubs einzuführen.»
Mit Repression nichts
erreicht
Ob dies nicht ein Schritt hin zur
Legalisierung sei? Näpfli winkt
ab: «Nein. Es geht hier nicht
darum, den Cannabis-Konsum
legalisieren zu wollen. Aber die
Kriminalisierung des Kiffens
würde etwas abgeschwächt.»
Zudem betont Näpfli, dass die
Droge keineswegs zu verharmlosen sei. «Aber die Vergangenheit hat gezeigt, dass man mit
Repression nicht viel erreicht.»
Ob das Anliegen Näpflis im
Grossen Rat Gehör findet, wird
dab
sich zeigen.
Eingenebelt. Jugendliche bei einem Marihuana-Festival auf den Strassen Denvers. So weit wollen die
Befürworter der kontrollierten Cannabis-Abgabe in der Schweiz und im Wallis nicht gehen. FOTO KEYSTONE
12 SCHWEIZ
11. S E P T E M B E R 2014
D I E Z E I T No 3 8
Blick ins Rhonetal: Sogar der Bergkanton Wallis
Der Wilde Westen
ist nicht mehr
Wein panschen, Steuern hinterziehen, rumschnüffeln: Die »Affäre Giroud« bestätigte alle Klischees, die wir Deutschschweizer vom Wallis
haben. Aber wer sich die Mühe macht und ins Rhonetal reist, entdeckt einen Kanton im Umbruch
VON JOEL WEIBEL
SCHWEIZ
Wallis
Luzern
Bern
SCHWEIZ
Lausanne
Lötschbergtunnel
Brig
Crans-Montana
Sierre
Lens
Sion
Martigny
Visp
Wa l l i s
FR ANK
REICH
ITALIEN
ZEIT- GRAFIK
20 km
Schon lange
zum Aufbruch
bereit:
Hotelier
Jean-Daniel
Clivaz
Fotos: Ruben Wyttenbach für DIE ZEIT/www.rubenwyttenbach.ch; Marc Wetli/13photo (s/w)
Christophe
Clivaz, Politologe
und einer von
zwei Grünen im
Kantonsrat
Isabelle
Pannatier
kämpft mit
Kultur gegen
alte Zöpfe und
geistige Enge
Regierungsrat
Jean-Michel Cina
will seinen Kanton
in die Zukunft
führen
»Es kommt eine neue
Generation«:
David Volken arbeitet
als Hydrologe in Bern
und lebt in Visp
11 . S E P T E M B E R 20 1 4
SCHWEIZ 13
D I E Z E I T No 3 8
ist städtisch geworden
D
ie Geschichte ist fast zu gut,
um wahr zu sein: Da
panscht ein Walliser Winzer namens Dominique
Giroud seinen Rebensaft
und hinterzieht Steuern im
großen Stil. Staatsanwälte
aus Lausanne und Genf ermitteln, Medien recherchieren. Dann kommt heraus, dass ein Privat­
detektiv und ein Mitarbeiter des Bundesnachrichtendienstes in die Affäre verwickelt sind; sie
sollen Journalisten ausspioniert haben. Und nun
schwappt die Geschichte, die »Affäre Giroud«, in
die »Üsserschwiiz«. Bald redet und schreibt das
halbe Land über diese wunderbare Räuber­
pistole aus dem Wallis. Aufregung oder Empörung liest sich anders. Man zuckt mit den Schultern und sagt: »Typisch«, oder schreibt wie die
NZZ am Sonntag über die »wilden Kerle« im
»Kosovo der Schweiz«.
Doch wer sich die Mühe macht, an der Oberfläche der Klischees zu kratzen, entdeckt im Wallis einen Kanton im Umbruch, der sich anschickt,
seine wilde Vergangenheit hinter sich zu lassen.
Einer, der am liebsten schon vor zehn Jahren
mit dem alten Wallis gebrochen hätte, lebt in
Crans-Montana. Jean-Daniel Clivaz setzt sich in
seinem Hotel Olympic an einen Tisch, die
Servier­tochter aus Portugal bringt Espresso. Der
Kahlkopf besitzt zusammen mit seiner Frau, einer Hotelerbin, ein kleines Imperium aus Läden,
Restaurants und Hotels. 60 Leute arbeiten für die
Clivazs. Die Probleme, die er als Unternehmer
sah, trieben den heute 42-Jährigen in die Politik,
so wurde er Anfangs der Nullerjahre Gemeinderat in Crans-Montana. Er blieb vier Jahre, eine
Legislatur. Länger hat er es nicht ausgehalten.
Der Hotelier schüttelt den Kopf und sagt: »Zu
lange lebten wir im Wallis von der Bauwirtschaft,
etliche Hotels sind verschwunden, weil wir Zweitwohnungen daraus gemacht haben.« Schon damals
plädierte Clivaz dafür, den Boden wieder zu bewirtschaften, statt ihn einfach zu verkaufen. Denn die
kalten Zweitwohnungsbetten bringen keine Leute.
Die Übernachtungen in Crans-Montana sind um
20 bis 30 Prozent zurückgegangen. Dass die
Deutschschweizer die Zweitwohnungsinitiative angenommen haben, regt ihn nicht auf: »Wir sind die
Dummen, wenn wir mit 80 Prozent Nein sagen,
der Rest des Landes aber Ja sagt.«
Als der Unternehmer im Gemeinderat saß,
suchte er den Kontakt zur Walliser Wirtschaftsförderung. Er wollte den Grundstein für einen
anderen Tourismus legen. »Die haben mich ausgelacht«, sagt Clivaz. »Der Verkauf von Zweitwohnungen funktionierte damals wie eine CashMaschine.« Obwohl sich bis heute daran nicht
viel geändert hat, ist er optimistisch. »Würde ich
nicht an eine Wende glauben, wäre ich in Tahiti
am Surfen«, sagt er und lacht. Zuversichtlich
stimmt Clivaz, dass man die Probleme im Tourismus auch im Regierungsgebäude von Sion
erkannt hat.
Die besten Milchkühe sind die
pauschalbesteuerten Ausländer
Dort kommt Volkswirtschaftsdirektor Jean-Michel Cina persönlich an den Empfangsschalter.
Das Handy am Ohr, schreitet er voran in sein
Büro. Trotz drückender Sommerhitze trägt er
Anzug und Krawatte, das Jackett hängt am Stuhl.
Neben seinem Schreibtisch steht ein Flipboard.
Überschrift: »Vision du Tourisme Valaisan«. Es ist
ein ehrgeiziges Unterfangen, denn Cina muss die
Gemeinden dafür gewinnen – und diese haben
ganz unterschiedliche Interessen.
Die Tourismusorte in den Bergtälern wollen
Geld vom Kanton, um in ihre angejahrten Liftanlagen zu investieren. Gleichzeitig trommeln die
Gemeinden im Talgrund, sie brauchten die Millionen viel dringender: Ihre Straßen seien überlastet, der öffentliche Verkehr sei mangelhaft.
Sowieso sollen die Berggemeinden, die mit ihren
Wasserkraftwerken viel Geld verdienen, endlich
ihren Reichtum teilen.
Kurzum, im Wallis herrscht ein riesiges politisches Hickhack. Und ob Staatsrat Cina es schafft,
eine kantonale Tourismus-Finanzierung einzuführen, ist völlig offen.
Eigentlich erstaunt dies, denn Cina ist ein
CVPler, ein Politiker jener Partei also, die bis zu
den letzten Wahlen zusammen mit den anderen
C-Parteien die absolute Mehrheit hatte. Im Parlament wie in der Regierung. Trotzdem lief Cina
schon 2005 im Kantonsrat mit seinen Ideen auf,
als er die Gemeinden zur Ausarbeitung von Zonenplänen zwingen wollte. Er wurde mit dem
Argument zurückgepfiffen, er sei für solche Fragen gar nicht zuständig. Die Reform, die möglicherweise die Zubetonierung des Wallis gebremst
hätte, sie kam nicht. Das liegt daran, dass die CParteien faktisch aus vier Fraktionen bestehen.
Zwei Oberwalliser und zwei Unterwalliser Parteien, alle mit einem C im Namen. Zu den Wahlen treten sie zwar jeweils gemeinsam an, aber
bereits am Tag danach geht der Streit wieder los.
Nicht nur die eigene Partei macht dem Staatsrat
das Leben schwer. Auch Leute wie der Wein-Tycoon
Giroud vermiesen ihm den Plan, das Wallis in die
Zukunft zu führen. Das treibt Cina zur Weißglut.
Mit der Faust haut er auf den Besprechungstisch.
Es muss einfach raus. »Sie können zwanzig Jahre das
Image aufbauen, dann kommt ein Giroud und befleckt es.« Cina gibt jetzt selbst den Walliser-Polteri.
So wie er es manchmal tue, wenn er als Präsident
der Konferenz der Kantonsregierungen mit seinen
Amtskollegen aus der übrigen Schweiz mit Bundesräten an Besprechungen sitze. Dann sei diese Eigenschaft auch gefragt. »Dann stupft mich manchmal
ein Regierungsratskollege, der sich nicht getraut, einem Bundesrat zu widersprechen, und sagt: ›Cina,
sag was!‹.«
Zu Hause in Sion nützt ihm das wenig, dort ist
man verbale Krafthuberei gewohnt. Der Kanton
steht unter Druck. Ende November droht wieder
eine eidgenössische Initiative angenommen zu werden, die der Walliser Cash-Maschine den Stecker
ziehen würde: Sie fordert die Abschaffung der­
Pauschalbesteuerung.
Bereits 1862 zur Förderung des Tourismus eingeführt, hat sich das Geschäft mit den reichen Ausländern in den letzten Jahren zu einem erfolgreichen
Geschäftsmodell im Alpental entwickelt. 1999 wurden noch 500 Personen pauschal besteuert, heute
sind es bereits über 1300. Sie bringen 2,4 Prozent
der gesamten Steuereinnahmen ins Wallis. Das ist
mehr als in jedem anderen Kanton. Einzelne Gemeinden wie etwa Lens in der Nähe von CransMontana haben voll auf Pauschalbesteuerte gesetzt;
sie lockten zum Beispiel die früheren französischen
Tennisstars Amélie Mauresmo und Fabrice Santoro
auf ihre Sonnenterrassen. Und der britische Popstar
James Blunt zahlt heute in Verbier seine Steuern.
Die reichen Ausländer holt man, die hellen
Köpfe ziehen weg. Die meisten Hochqualifizierten,
die im Mittelland oder am Arc Lémanique studieren, in Lausanne, Genf, Zürich oder Bern, kehren
nicht ins Wallis zurück. Und sie fehlen überall: in
der Kultur, in der Wirtschaft, in der Politik – oder
als Steuerzahler.
Immerhin: Seit der Eröffnung des LötschbergTunnels gibt es mehr und mehr Walliser, die in Bern
arbeiten, aber weiterhin in ihrer alten Heimat wohnen. »Wir sind heute ein Vorort des Mittellandes«,
sagt David Volken. Der drahtige 35-jährige Hydrologe trägt einen Doktortitel der ETH und arbeitet
beim Bundesamt für Umwelt in Bern. Er liebt das
Leben im Wallis, in Visp, doch Jobs gibt es dort für
einen wie ihn kaum.
Um sieben Uhr morgens schreitet der Frühaufsteher ins Hotel Schweizerhof beim Bahnhof Bern.
Volken hat den ersten Zug durch den Lötschberg genommen, so wie jeden Werktag. Seinen Cappuccino
lässt er stehen, bis er kalt ist. Jetzt wird geredet. »Politisch verändert sich das Wallis«, sagt Volken. »Es
kommt eine neue Generation.« Eine Generation, die
vor allen Dingen etwas will: Transparenz. Ein Ende
der riesigen Kungelei. Eine saubere Aufarbeitung der
unzähligen Skandale. Und Ehrlichkeit mit sich selber.
»Wir brauchen Machertypen«, sagt Volken.
Und die Chancen steigen, dass man solche Typen häufiger im Rhonetal findet. Denn, das Wallis
wächst. Im Westen von Visp, dem 7400-Seelen-
Ort, kreisen unzählige Kräne, es wird emsig gebaut.
In zehn Jahren sollen hier 3000 zusätzliche Menschen leben. Visp wird zur Stadt.
Damit die Neo-Walliser nicht alle nach Bern pendeln müssen, schafft man neue Jobs. Auch für Hochqualifizierte. Das größte Projekt realisiert die ETH
Lausanne in Sion. Ein knappes Dutzend Lehrstühle
hat die Hochschule vom Genfersee-Ufer hierher verschoben, wo ihre Wissenschaftler an der Umsetzung
der Energiewende rumhirnen; zusammen mit Forschern der Fachhochschule. Später, so der Plan, wächst
auf dem Talboden ein Cluster von Start-up-Firmen.
Das Wallis als Korsika der Schweiz?
»Davon habe ich die Schnauze voll«
Einer, der im Wallis einen herausfordernden Job
gefunden hat, ist Christophe Clivaz. Der 45-jährige
Politikwissenschaftler forscht am Institut Kurt
Bösch in Sion. Er ist dem Nebel der Stadt Lausanne
entflohen, in der er studiert hat, und zurück in sein
Tal gezogen. Neben seinem Uni-Job ist Clivaz Gemeinderat in Sion und seit Kurzem einer von zwei
Grünen im 130-köpfigen Kantonsparlament.
Dort kommt es vor, dass Kollegen zu ihm sagen:
»Deine Ideen sind zwar gut, aber ich bin trotzdem
dagegen, weil sie von dir kommen.« Lange können
die Walliser ökologische Themen nicht mehr ignorieren. Ihr Kanton verstädtert, besonders die
Verkehrs­probleme werden von Jahr zu Jahr drängender. Sie in den Griff zu bekommen kostet Geld,
viel Geld. In Sion wurden die Parkgebühren verdreifacht, um die Innenstadt unattraktiv für den
Autoverkehr zu machen. Bahntunnels sollen den
Weg zum Halbstundentakt zwischen Genf und
Brig ebnen, man spricht bereits über eine S-Bahn
zwischen Sierre und Martigny. Und irgendwann
wird selbst die Autobahn im Oberwallis fertig sein.
Nur: Im Geiste sind die Walliser Bauern geblieben.
Die Industrialisierung setzte erst nach dem Zweiten
Weltkrieg ein, und manch eine Großmutter der heute 30-Jährigen hat noch Hunger gelitten. Dass sieben
von zehn Wallisern inzwischen in Gemeinden leben,
die statistisch allesamt Städte sind, will ihnen noch
nicht so recht in den Kopf.
Die Realität nimmt auf solche mentalen Befindlichkeiten keine Rücksicht. Das Unterwallis wächst
so rasant, dass der Kanton bei den nationalen Wahlen 2015 einen zusätzlichen Nationalratssitz erhält.
Und die starke Zuwanderung pflügt auch die Mehrheitsverhältnisse innerhalb des Kantons um. Das
Oberwallis musste bei den letzten Wahlen zwei Sitze im Kantonsrat abgeben. Das ist mit ein Grund,
weshalb die C-Parteien erstmals seit 1848 die absolute Mehrheit verloren.
Gut möglich also, dass bei den nächsten kantonalen Wahlen auch die Grünen, die SP und die SVP
zulegen werden; vielleicht schafft sogar die abgesackte
FDP ein Comeback. Auch dank eines neuen Wahlgesetzes. Bisher gab es Wahlbezirke, in denen es über
30 Prozent der Stimmen brauchte, um einen Sitz zu
gewinnen. Das Bundesgericht erklärte dies für illegal.
Nun können auch schwächere Kräfte auf einen Sitz
hoffen – und das hat Folgen: »Man kann die Affären
nicht mehr unter dem Deckel halten«, sagt Politik­
wissenschafter Clivaz. Wohin die Zersplitterung der
politischen Landschaft führt, weiß auch er nicht. Wird
es auch in Zukunft möglich sein, dass einem Unternehmer per E-Mail mitgeteilt wird, dass er keine Aufträge mehr erhalte, weil er sich öffentlich für die Zweitwohnungsinitiative ausgesprochen habe?
Klar ist im Wallis nur: Die an den Rand Gedrückten sind nicht mehr bereit, alles schweigend
hinzunehmen. Sie wachen auf!
Isabelle Pannatier ist Direktorin der Ferme-Asile, eines Kunst- und Kulturzentrums in Sion. Sie
gehört zu dieser »schweigenden Minderheit«, wie
sie es nennt. Draußen unter Sonnentüchern in der
Hostett erzählt die gebürtige Lausannerin vom
Identitäts- und Wahrnehmungsproblem der Einheimischen. »Als ich vor 30 Jahren ins Wallis zog,
fiel ich aus allen Wolken, als ich die Autos mit den
Aufklebern ›Fier d’être Valaisan‹ sah. So etwas gibt
es in der Waadt nicht.« Diese Enge im Geist, der
innere Rückzug auf die Kantonsgrenzen, stört die
55-Jährige seit jeher. Das Teuflische daran ist, dass
selbst die überregionalen Westschweizer Medien,
die in Lausanne beheimatet sind, dieses Image gerne pflegen. Die Wallis-Korrespondenten selbst des
staatlichen Radios RTS haben Mühe, Geschichten
über ein anderes Wallis zu platzieren als das der
politischen Tricksereien und der Folklore.
Hinzu kommt, dass sich die Walliser gerne selber
so geben. »Vom Bild des Schweizer Korsika habe ich
die Schnauze voll«, sagt Pannatier. Sie ist nicht die
Einzige. Über 2000 Personen haben die Petition des
Künstlerkollektivs Versus13 unterschrieben, das letztes Jahr eine Charta ins Internet gestellt und zur Offenheit aufgerufen hat. Die letzten Wahlen, mit dem
Sieg der SVP und dem Verlust der absoluten Mehrheit
für die CVP, sieht sie als Zeichen dafür, »dass die Walliser eine Veränderung möchten«. Als große Herausforderung begreift sie die Umwandlung des eigenen
Identitätsbegriffs: in der Öffnung gegen außen, um
Neues ins Wallis reinzulassen. »Diese Haltung, dass
man zusammengehört, hat ja ihr Gutes. Das Problem
besteht darin, dies zu erhalten, sich aber trotzdem zu
öffnen. Hier kann die Kultur etwas beitragen.«
Wie offen der Kanton ist, kann er nächstes Jahr
beweisen. Dann ist es 200 Jahre her, seit das Wallis
der Eidgenossenschaft beitrat. Auf dem Programm
stehen bis jetzt nur Raclette-Essen, Kuhkämpfe
oder Alphorntreffen. Und Jean-Michel Cina ruft
seinen Mitbürgern auf der Fest-Website zu: »Was
immer passiert – das Wallis bleibt anders. Das Wallis bleibt Wallis.«
CH
NORD -SÜD -ACHSE
Finger weg!
Unsere Volksrechte brauchen keine Reformen VON TITO TETTAMANTI
Foto: Marc Wetli/13photo
Vor einigen Wochen wurde bekannt, dass unsere liche Gelder verschwenden. Die führenden KlasBundeskanzlerin ein Gremium präsidiert, das die sen haben ihre eigenen geschäftlichen Interessen
Volksrechte reformieren will. Nun ist es sicher nie vernachlässigt. Aber was heute stört, sind die
nicht der Weisheit letzter Schluss, dass die Kon- unzähligen kleinen Hühnerdiebe – und die
trollierte damit beauftragt wird, die Rechte der Frechheit, mit der sie agieren.
Nun ist der Mensch, wie er ist – auch der PoKontrolleure möglicherweise zu begrenzen. Aber
wir unvollkommenen Menschen leben nun mal litiker. Und die Versuchung ist groß, sich zu bein einer unvollkommenen Welt mit unvollkom- reichern, besonders wenn man keinen anderen
Beruf außerhalb des Politikbetriebs ausübt.
menen Regierungssystemen.
Die Bundeskanzlerin sollte jedoch nicht ver- Kurzum: Kontrollen sind unerlässlich.
Denn die Degeneration der repräsentativen
gessen: Das einzige Wahlsystem, das allen Bürgern wirklich gleiche Chancen bietet, ist das Los. Demokratie führt dazu, dass immer weniger BürAngewandt wurde es im antiken Athen und Rom ger an die Wahlurne gehen und von Deutschland
oder in den italienischen Republiken wie Florenz bis nach Frankreich, von Italien bis nach Finnund Venedig. Große Denker wie Harrington, land demagogische, extremistische Bewegungen
Montesquieu oder Rousseau plädierten mit Lei- aufkommen, die an den Grundfesten unseres
Gesellschaftssystems rütteln und die
denschaft für dieses System.
klassischen Parteien immer mehr in
Heute herrscht in unseren Nachdie Enge treiben.
barstaaten die repräsentative DemoDoch was nützen Kontrollen,
kratie, während die halb direkte Dewenn Kontrolleure und Kontrolliermokratie eine Eigenart der Schweiz
te zur selben politisch-bürokratiist. Das repräsentative System hat eischen Klasse gehören? Genau:
nen oligarchischen Aspekt, tempenichts.
riert durch wiederkehrende Wahlen:
Deshalb bin ich ein glühender
Einer begrenzten Gruppe von GeVerfechter unserer halb direkten
wählten wird die Staatsführung an- Tito Tettamanti
Demokratie. Die ausgebauten
vertraut. Leider degenerierte die re- ist Financier.
Volksrechte sind ein mächtiges Gepräsentative Demokratie über Jahre Er lebt im Tessin
gengewicht zur arroganten Intellihinweg dermaßen, dass heute in unseren Nachbarstaaten der Ruf der classe politique genz der Technokraten, zu einer öffentlichen
Verwaltung, die von immer eng­maschigeren Restark geschädigt ist.
Eine schwer kontrollierbare Macht liegt in glementierungen geradezu besessen ist, sowie zur
den Händen von Berufspolitikern, öffentlicher Gier der professionellen Politiker. Für die Bürger
Verwaltung und Technokraten. Diese Kaste ver- sind sie ein Ventil für ihren politischen Frust –
sucht die Befugnisse des Staates auszubauen, und gleichzeitig schützen sie das System vor umum immer stärkeren Einfluss auf die Gesell- stürzlerischen Extremismen.
Dennoch werden die Stimmen immer lauter,
schaft zu nehmen. Und um ihre Wiederwahl zu
sichern, sind sie stets darum bemüht, einen Teil die eine Reform der Volksrechte fordern; auch
der Wähler durch kostspielige Versprechungen außerhalb der Bundeskanzlei. Sie wollen beispielsweise die Hürden für die Lancierung von
zu besänftigen.
»Macht korrumpiert, absolute Macht kor- Volksinitiativen erhöhen. Ihnen sei gesagt: Das
rumpiert absolut«, sagte einst der britische His- Gute ist der Feind des Besseren!
toriker Lord Acton. Tatsächlich ist die Geschichte voll von Politikern, Bürokraten und Parteien, Nächste Woche in unserer Kolumne »Nord-Süddie stehlen, unterschlagen, schmieren und öffent- Achse«: Die Basler SP-Ständerätin Anita Fetz
∆Wie lang ist ein langes Leben?
Die Lebenserwartung ist seit 1960 weltweit von 50 auf 70 Jahre gestiegen. Und das ist nur
einer von vielen Gründen, warum es sich lohnt, Verantwortung zu übernehmen. Als eine der
größten Förderbanken der Welt investiert die KfW in Gesundheits- und Hygieneprogramme –
und ermöglicht jeder Generation, ihre Lebensbedingungen nachhaltig zu verbessern.
Veränderung fängt mit Verantwortung an. kfw.de/verantwortung