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Lundi 3 février 2014
P1-2: La Une
. L’édito
. Joliot Curie: un lycée rempli d’histoire(s)
P3: La Mouette et l’actu
. Les nouveaux mots du dictionnaire - p3
P4-5: Notre dossier
. Les addictions - p4-5
. L’avis de l’infirmière - p5
P6:-13 Vie du lycée
. Remise des diplômes - p6
. Théâtre-forum - p6
. Une pause s’impose au CDI - p7
. The seagull’s corner - p7
. L’internat - p8
. Deux exemples de sections - p9
. Les clubs - p10
. La Mouette se cultive - p11
. La Mouette prend le large - p12
. La Mouette sportive - p13
. Handisport - p13
P14: La Mouette applaudit de ses deux ailes
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Page Facebook (Journal La Mouette déchaînée)
[email protected]
Chers lecteurs,
C’est avec beaucoup de plaisir que nous
vous présentons le nouvel envol du Journal de votre lycée. Au sommaire de ce
numéro, des articles variés, les actualités
du lycée, des contributions d’élèves et
même de professeurs. Nous appelons tous
ceux qui le souhaitent à nous faire part
de leurs idées ou créations (poèmes, dessins, articles d’opinion…). Si vous souhaitez suivre nos infos vous pouvez vous
abonner à notre page Facebook (Journal
La Mouette déchaînée) ou utiliser notre
adresse:
[email protected]. N’hésitez-pas à prendre la plume ou la souris pour nous
contacter, participer à la rédaction ou
donner vos impressions.
Bonne lecture!
L’équipe déchaînée
n° 3
Notre lycée s'inscrit dans l'histoire.
Son cinquantenaire a été célébré en
2012.
Au tout début, le lycée Joliot Curie
se trouvait dans la Grand Rue Haute
à Sète, derrière l'église Saint Louis,
dans un ancien couvent. Il contenait
la loge du concierge, une cage et des
salles de classe. C‟est tout. Jany
Garcia, Professeur de sciences et
techniques tertiaires et Angèle Baille, secrétaire d'intendance de 1957 à
1991 parlent même de « salles de
classe aux pavés parfois branlants,
chauffées par des poêles à charbon
qu'il fallait 'recharger' plusieurs fois
par jour, ce qui obligeait à aérer, réchauffer... et donc à prolonger les
récréations. » Et de continuer :
« Dans certains escaliers il fallait
presque faire un 'sens unique' tant ils
étaient étroits... Quand aux bureaux,
mieux vaut ne pas en parler! Les ateliers fonctionnaient dans les locaux
assez imprévus: pour la menuiserie,
je ne me souviens plus très bien,
mais pour la chaudronnerie et la mécanique, c'était dans la chapelle, ce
qui donnait parfois à ce lieu des aspects plus roches de l'enfer que du
paradis (chaleur, fumée...). Pour les
conditions ce n'était pas le top, mais
par contre l'ambiance était formidable. Nous étions peu nombreux, le
climat était très convivial, non seulement au sein du personnel mais aussi
avec les élèves et nous en avons gardé quelques excellents souvenirs
dont certains très drôles. Derrière
l'établissement, il y avait aussi un
Toute l’actualité de votre lycée en 14 pages
très beau terrain étayé, avec des arbres, au printemps c'était presque un
petit paradis. »
Ensuite vint le déménagement en
1962. Les conditions nouvelles
s'amélioraient: larges escaliers, salles
de classes bien chauffées, un chauffage central, une cuisine moderne,
un gymnase, des ateliers immenses,
des bureaux clairs et accessibles, une
salle des professeurs... « Tout cela
parait très banal aujourd'hui mais à
l'époque! » Les élèves étaient fiers
de ce nouveau lycée tout neuf. Cependant, la rentrée de l'année 1962
dans les nouveaux locaux a été repoussée après les vacances de la
Toussaint et les conditions n'étaient
pas roses au début : « Les travaux
n'étaient pas terminés (d'où le retard
de rentrée), il y avait de la boue, des
problèmes d'étanchéité, le bruit des
engins... c'était parfois un peu difficile, mais tout le monde s'y est mis et
petit à petit la machine s'est mise en
route, puis s'est rodée. »
A l'époque il n'y avait que quelques
sections industrielles (menuiserie,
chaudronnerie, mécanique...) et deux
Photos de professeurs 1965-1966
La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014 >>
1
sections commerciales (comptabilité et secrétariat). Plusieurs activités et voyages pédagogiques ont eu lieu:
week-end camping en Camargue, excursion dans les
Alpes, ski à Formiguères... « Pour financer ces sorties
un tas d'initiatives ont été entreprises avec les élèves:
vente de pains au chocolat à la récréation, confection
d'objets revendus ensuite (peinture sur soie, petits objets
en fer forgé), ce qui permettait à tous les élèves de participer aux sorties, car la plupart n'avaient pas les moyens
financiers. Nous avons même organisé une fête de fin
d'année avec sketches, danse folkloriques et chants. »
Jean-Marc Castanier, élève en TB1 en 1974-1975 témoigne : « Pour certains d‟entre nous, 35 ans après cette
fraternité continue… malgré les années et les drames de
la vie. (…) Tout en respectant le „sacro-saint programme‟ nos cours de Sciences-Eco, d‟histoire-géo, de philo,
de français… devenaient de véritables „forums‟. Jamais
nous n‟avions connu ça et ce type de pédagogie était
particulièrement adapté à nos profils car nous ne supportions absolument pas les cours magistraux et la verticalité rationnelle. Dès que nous avions à subir ces pratiques,
c‟est très simple, nous partions… à la plage. Il en a fallu
de la patience à certains de nos profs car en plus de ce
profil nous étions aussi de grands ados toujours prêts
pour la rigolade, les coups en douce (surtout la nuit…)
et bien sûr les „flirts‟ qui assez régulièrement nous éloignaient de notre labeur quotidien ! On pourrait qualifier
tout ça de „flower power‟ mais c‟est bien plus… Joliot
c‟était aussi un espace de mixité sociale. (…) Il n‟y avait
pas de séparation, des différences, oui mais des différences assumées de façon saine.‟
Avec tous les témoignages des anciens professeurs et
élèves, on comprend qu‟avant d'être un lycée, Joliot
Curie c'était d'abord un lieu.
Ce n'est que plus tard que le lycée est devenu Lycée
Technique d'Etat, mais il a gardé son état d'esprit et son
dynamisme. Depuis, Joliot Curie est devenu un lycée
polyvalent, à la fois général, technologique et professionnel. Il propose également des formations en post-bac
(BTS et GRETA).
Le cadre dans lequel nous travaillons est idéal avec la
vue magnifique sur la plage du Lazaret, la mer et l‟étang
de Thau. Le paysage s'ouvre sur le monde et invite au
voyage. Le plus difficile dans tout ça c‟est de ne pas oublier de travailler…
Le déménagement en 1962
2  La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014
Illustrations
de haut en bas:
- Joliot vu du ciel il y a
quelques années
- Photos de professeurs
1971-1972
- Un cours d‟atelier
dans les années 1970
Quelques souvenirs d’anciens élèves:
■ Jusqu‟en 1968, la cour était partagée très inégalement en deux
par une solide ligne blanche qui délimitait l‟espace promenade
Filles et Garçons… et les amoureux déambulaient parallèlement. A.B.
■ En 1989, hiver rigoureux et grosses chutes de neige ; tous les
internes bloqués. Seul, le cuisinier habitant à proximité est venu
officier, heureusement ! Tout le reste, service, vaisselle… a été
assuré par les conjoints des dames de l‟Intendance. A.B.
■ Dans le cadre d‟un objectif d‟aménagement des espaces verts,
les 4e Technologiques avaient été fortement sollicitées avec
leurs professeurs pour creuser des trous et planter les arbres.
M.T.P.
■ Les élèves de Mécanique Auto (TIMA), section à recrutement
régional, tous internes, et tous solidaires, s‟entendaient pour
défier de temps en temps la discipline, mais étaient aussi en
pointe pour réaliser avec leurs professeurs des projets pédagogiques : préparation d‟un véhicule pour le Paris-Dakar, remise en
état de véhicules pour des actions humanitaires…
■ L'atelier de Fonderie (ouvert en 1974) a participé à des projets
humanitaires tels que moulage de 600 plombs de 100 grammes
(lors de la première opération survie à Fuerteventura) pour la
pêche à la ligne de la nourriture de base pendant le séjour, ou
encore la conception d'outillages afin de fabriquer des supports
de pompes à eau manuelles devant être installés dans des villages du Burkina Faso au-dessus de puits creusés par l'UNICEF.
Année après année les dictionnaires de la langue française sont modernisés. À l’écoute d’une langue
en perpétuelle évolution, forte de
ses diversités régionales, Le Petit
Larousse illustré ou encore Le Robert illustré se sont enrichis cette
année de plus de cent cinquante
mots, sens et expressions, dont
nous vous avons fait une sélection.
Certains mots sont vraiment
‘chelous’. Florilège :
Aquoibonisme n. m. (de à quoi
bon) : Tendance au défaitisme et à
l'abandon. (adj. aquoiboniste)
Bédéaste n. (de BD) Auteur de bandes dessinées.
Bombasse n.f.: Pour désigner une
femme sexy.
Botoxé adj. Fam., péjor. Se dit de
qqn dont le visage, par suite d‟abusives injections sous-cutanées de toxine botulique, présente un aspect figé.
Chelou,e adj. (verlan de « louche »)
fam. Suspect, douteux ; bizarre, zarbi. Une affaire Cheloue. Des mecs
chelous.
Chialeux, euse n. Fam. Geignard ;
bougon. (Québécisme)
Cyberdéfense n.f. Ensemble de
moyens physiques et virtuels permettant à un État de protéger ses systèmes d‟information vitaux dans le
cyberespace.
Flashmob n.m. ou n.f. (pl. flashmobs) [mot angl. « foule éclair »].
Rassemblement éclair d‟un groupe
de personnes en un lieu donné
(généralement public), dans le but de
concrétiser une action convenue au
préalable sur Internet.
Googliser v.t. Rechercher des informations (en particulier. sur qqn) sur
Internet en utilisant le moteur de re-
cherche Google. (On dit aussi googler.)
Haschtag n.m. (mot angl., de hash,
dièse, et tag, balise). Mot-clé cliquable, précédé du signe dièse (#), permettant de faire du référencement
sur les sites de microblogage : Le hashtag
#chien regroupe les
posts consacrés au
chien sur Twitter.
Imprimer v.i. Fam. Saisir le sens
de ; comprendre : Il serait temps que
tu imprimes : entre nous, c'est fini !
[Ne plus imprimer (fam., ne plus être
en mesure de comprendre quelque
chose ; être complètement dépassé :
Je suis trop fatigué, je n'imprime (ou
j'imprime) plus ! ]
Kéké n.m : Pour désigner un frimeur.
Nomophobe adj. et n. (de l’angl. no
mobile, sans téléphone mobile, et du
gr. phobos, peur). Se dit de qqn qui
ne peut se passer de son téléphone
portable et éprouve une peur excessive à l‟idée d‟en être séparé ou de ne
pouvoir s‟en servir.
Poilade n.f. (de se poiler). Fam. 1.
Action de rire beaucoup ; rigolade :
On s’est tapé une grosse poilade. 2.
Chose peu sérieuse, qui fait rire ;
blague : Quelle poilade, cette réforme !
Post n.m. (mot angl.). Message
(texte, liens, images) publié sur un
blog ou un forum.
Prioriser v.t. (angl. prioritize). Accorder une importance préférentielle
à qqch ou à qqn ; donner la priorité
à : Le gouvernement veut prioriser la
lutte contre le chômage.
.
Psychoter v. intr. (de psychose)
fam. Avoir peur, baliser. Arrête de
psychoter !
Ressenti n.m. (de ressentir).
(Psychologie) Impression liée à la
manière dont on perçoit qqch, une
situation : Exprimer son ressenti.
Slopestyle n.m. Discipline pratiquée
par des surfeurs des neiges ou par
des skieurs qui consiste à effectuer
des figures et des acrobaties lors de
descentes sur des parcours ponctués
d‟obstacles (rampes, sauts, bosses).
Speed dating n.m. (pl. speed
datings) [mot angl. « rencontre
rapide »]. Rendez-vous organisé et
mi nut é avec des personnes
différentes dans le but de trouver un
partenaire (amoureux ou
professionnel, par exemple).
Street art [stritart] n. m. (mot anglais, de street «rue» et art « art »)
anglicisme Mouvement artistique
utilisant l'espace public comme
champ d'intervention.
Subclaquant adj. et n. (de claquer).
Fam. Qui est sur le point de mourir ;
à l‟article de la mort : Un vieillard
subclaquant. adj. Fam. 1. Qui est
extrêmement fatigué ; épuisé : Ils
sont arrivés au gîte trempés et subclaquants. 2. Pratiquement hors d‟usage : Mon ordi est subclaquant.
Survitaminé,ée adj. 1. Auquel on a
incorporé une quantité importante de
vitamines. Boisson survitaminée. 2.
fig. et fam. Très énergique. Un film
survitaminé.
Textoter v.i. et v.t. Communiquer
par texto : Il textote sans arrêt avec
ses amis.
Vingtenaire adj. et n. Âgé de vingt à
vingt-neuf ans.
Zumba n.f. (nom déposé). Programme de remise en forme d‟origine
colombienne qui mélange aérobic et
fitness sur des rythmes et des chorégraphies issus de danses latines.
Thibaut Chrestia
La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014  3
Tabac, drogues, alcool… les addictions concernent souvent la dépendance à des substances agissant sur le cerveau. L’addiction,
ou dépendance, est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts de la
personne pour s'y soustraire. Quand on est addict, quelle que soit l’addiction, on perd sa liberté d’action même si on est souvent
conscient de notre état. Le terme d'addiction trouve son étymologie dans la langue latine et exprime une absence d'indépendance
et de liberté, donc bien un esclavage. Il existe deux types d’addictions: celles avec produit et celles sans produit. Je voudrais vous
en exposer quelques unes.
L’addiction au tabac :
Rien qu‟une petite cigarette de temps en temps, ça n‟est pas si grave. D‟ailleurs, vous pouvez vous
en passer ! Enfin, pas toujours, ou même plutôt jamais. La fumée, passive ou active, n‟est pas sans
conséquence. Si au moins c‟était vraiment un plaisir, mais honnêtement, vous trouvez ça vraiment
bon ? Votre corps, lui, n‟est pas d‟accord. Quand on est addict au tabac, au-delà du plaisir du geste
ou de l‟habitude, nous ressentons un besoin irrésistible de fumer, tout en sachant que nous empoisonnons sournoisement notre corps et notre entourage. Stimulante, relaxante, consolante, la cigarette donne l‟illusion de calmer stress et anxiété, alors que c‟est un excitant. Et les substances nocives
que contient la fumée s‟insinuent partout : l‟organisme ne peut pas faire face. Agressé perpétuellement par ces poisons, il devient plus vulnérable, s‟enrhume plus souvent, s‟essouffle, puis ne peut plus se battre. C‟est là que commencent les gros ennuis, parfois irréversibles. Avant d‟en arriver là, il faut savoir faire face à la réalité : le tabac fait mourir plus jeune, et de manière peu agréable, après une vie souvent diminuée. On pense toujours au cancer du poumon, mais la fumée agresse aussi tous les tissus qu‟elle rencontre: bouche, langue, gorge, œsophage et estomac. Puis ses résidus atteignent la vessie, le pancréas et
les reins. Sans oublier la peau qui vieillit plus vite, devient terne ou souffre d‟acné. Hormis le fait que c‟est une addiction très difficile à guérir, le tabagisme est d‟abord une agression contre notre santé… et notre porte-monnaie !
L’addiction aux drogues :
La plupart des drogues sont aujourd‟hui interdites à la consommation en France. La cocaïne et l'héroïne sont
des drogues dites "dures" du fait de leur dangerosité et de la force de la dépendance, physique ou psychologique, qu'elles entrainent. Dans tous les cas, la prise de la drogue nous procure un plaisir ou un soulagement
immédiat qui nous incite à y recourir de nouveau. On peut alors se mettre à consommer abusivement une
substance pour tenter d‟oublier une réalité vécue comme insupportable et sombrer dans une dépendance qui
nous fera oublier jusqu‟à nos besoins les plus fondamentaux.
L’addiction sexuelle :
L„addiction sexuelle se caractérise par la perte de contrôle de la sexualité et la poursuite du comportement
pathologique lié à l‟acte sexuel malgré la connaissance de ses conséquences négatives. Le concept de dépendance sexuelle a été introduit pour la première fois au milieu des années 1970 à Boston par un membre
des Alcooliques Anonymes (Al Anon). L‟addiction sexuelle fait partie des addictions dites "sans produit",
si ce n‟est une autre personne (mais pas toujours). Selon le Dictionnaire des addictions de Laurent Karila,
l‟addiction sexuelle est définie comme "une addiction comportementale dont il existe différentes présentations cliniques comme la masturbation compulsive, la drague compulsive, la consultation compulsive de
sites internet classés X, de journaux ou de services téléphoniques à caractère pornographique, de sex
shops, de peep shows, de bars lap-dance et l’hypersexualité".
L’addiction aux jeux d’argent :
Loterie, grattage, casino, paris sportifs, jeux en ligne… Près d‟une personne sur deux déclare jouer à
des jeux d‟argent. Le risque commence dès les premiers gains. En effet, le joueur qui gagne est incité
à rejouer, et à miser encore plus pour gagner plus. Mais plus il joue, plus il court le risque de perdre,
ce qui, inévitablement, finit par arriver. Or, au lieu d‟arrêter le jeu, le joueur impulsif va jouer toujours plus pour « se refaire » et récupérer sa mise, même si pour cela, il doit s‟endetter, voire dans
certains cas, voler de l‟argent. Le jeu devient la seule réalité, au détriment des relations familiales,
sociales, ou de la situation financière…
L’addiction aux jeux vidéo et à Internet :
Problèmes scolaires, abandon du sport et de la vie familiale sont autant de symptômes caractéristiques d'un joueur pathologique.
Enfermé dans sa chambre, le sujet est accroché à son ordinateur, les yeux rivés sur son écran, hermétique à toutes remarques ou demandes tant son attention est retenue par son jeu vidéo et par les
autres jeunes qui «en ligne» évoluent dans le même monde virtuel que lui. On peut comparer les
cerveaux des drogués à l'internet à des drogués à des substances comme l'alcool ou le cannabis.
Chez les drogués de l'internet, on a, en effet, à peu près les mêmes modifications cérébrales, que
chez les autres addicts. Il s'agit donc d'une vraie dépendance avec des dommages. Ils ne sont certes
pas d'ordre physiologique, mais les dommages sont sociaux, car ce type d'addiction provoque une
incapacité à s'intéresser à autre chose. Le sujet addict aux jeux et à Internet a tendance à se renfermer sur lui-même et à avoir une vie sociale très limitée voire inexistante.
4  La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014
L’addiction au téléphone portable :
Depuis une dizaine d‟années, le téléphone portable est devenu plus qu‟un moyen de communication. En
effet il est, surtout chez les jeunes, presque indispensable et certains parlent même de dépendance. Rappelons que 94% des 15-17 ans, et 95% des 18-25 ans sont équipés. Cette dépendance peut devenir un
problème. Si les adolescents sont les plus touchés par cette dépendance, c‟est en partie parce qu‟au moment où ils cherchent à devenir plus indépendants, le téléphone portable leur donne ce sentiment d‟autonomie : ils peuvent par exemple téléphoner depuis leur chambre à l‟insu de leurs parents. Par ailleurs, ils
ont le sentiment que le portable peut les aider dans leurs relations sociales, dans leurs relations affectives
en particulier puisque le mobile les rapproche de la personne tout en la maintenant à distance ( tous les
jeunes ont avoué avoir au moins une fois déclaré leurs sentiments par le biais de SMS ), mais aussi au
sein des bandes de copains qui se forment à l‟adolescence : le portable peut leur permettre à la fois de
s‟intégrer, mais aussi d‟affirmer leur différence puisqu‟ils aiment personnaliser leur mobile, qui devient en quelque sorte un prolongement d‟eux-mêmes. Le téléphone portable peut aussi donner à l‟adolescent l‟impression de combler une certaine solitude. En effet
quand il se sent seul, il peut relire ses SMS et vérifier qu‟il compte pour les autres. Le mobile peut donc représenter une manière d‟éviter les phases dépressives auxquelles l‟adolescent doit faire face pour devenir adulte. En quelque sorte, par l‟addiction au portable
les jeunes remettent à plus tard une partie de leur construction identitaire.
L’addiction au sport :
Si certains ont du mal à trouver l'énergie ou le temps pour faire du sport, d'autres n'arrivent pas à décrocher. L'addiction au sport existe et pose des problèmes comme toute dépendance. Cette addiction porte
un nom : la bigorexie. Comment devient-on accro au sport ? Cette dépendance au sport est-elle différente des autres ? Quand faut-il s'inquiéter ? 15% environ des personnes qui pratiquent entre une et plusieurs heures de sport par jour peuvent être touchées par la bigorexie : le risque de dépendance est présent chez les sportifs amateurs qui dépassent environ 10H de sport par semaine. Cette addiction oblige
la personne atteinte à ne plus pouvoir se passer de sport qui ne se sent pas bien lorsqu'elle ne peut pratiquer son activité sportive. Cela s‟explique car le sport entraîne une libération d'endorphines à l'origine d'un bien-être et d'une sensation de plénitude. Lors d'une addiction, les sportifs sont à la recherche sans cesse davantage de ce plaisir pouvant conduire à une véritable compulsion. Les raisons de cette addiction au sport sont souvent multiples comme l'envie et l'obsession de devenir mince, la
nécessité de combler un vide affectif ou professionnel, la présence d'une faille narcissique, la volonté de repousser ses limites et
d'avoir une meilleure estime de soi.
L’addiction à la nourriture :
La dépendance alimentaire recouvre des troubles aussi divers que la boulimie, l‟anorexie, la compensation avec une catégorie d‟aliments, la culpabilité en mangeant, la prise de poids… Un rapport difficile ou compensatoire vis-à-vis de la
nourriture reflète toujours un manque intérieur. Le premier pas vers la guérison sera de trouver précisément ce que l‟on
cherche au travers de l‟alimentation. La question est de comprendre quelle est l'origine de ce sentiment de dette vécu par
le patient. Quelles sont les carences affectives qui ont amené le sujet à payer au prix fort une telle dette?
Est-ce grave, docteur ?
Personnellement, je suis addict aux jeux vidéo. Quand je ne suis pas au lycée, j‟y passe mes journées. Dès que je me
lève jusqu‟au coucher je joue avec mon PC sur League of legends. C’est un jeu de stratégie, c'est-à-dire que l’on gère
un ou plusieurs personnages pour mener des combats ou des quêtes. Je peux y passer 12 heures d‟affilées voire plus !
J‟aime ça parce que c‟est passionnant de façonner mon personnage et de mener sa vie. Mes personnages préférés sont
Darius et Maître Yi. Ce jeu me permet de communiquer avec d‟autres joueurs parfois à l‟étranger (Tahiti, Belgique,
Russie…). Avec les joueurs qu‟on ne connait pas c‟est plus simple car on ne se côtoie pas dans la vie donc on est plus
libre de parler de choses. C‟est parfois difficile de le faire dans la vraie vie. Ma vie virtuelle devient alors plus riche
que ma vie réelle.
Enzo Cazes
pel:
Les numéros d’ap 0 930
: 0 980 98
Alcool Info Service
: 0 800 23 13 13
ice
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Lorsqu'on parle d'addiction, les gens pensent en 1er lieu à l'alcool ou la drogue. Or, l'addiction DrogueInfo Se is: 0 980 980 940
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est un phénomène d'accoutumance qui peut toucher plein d'autres domaines comme les jeux Ecoute Ca fo Service: 09 74 75 13 13
In
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ur
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(casino, jeux vidéos), le sexe, le tabac, le sport, la nourriture... A partir du moment où une ha- Jo cc Info Service: 39 89
Taba
bitude est prise, qu'elle devient répétitive et surtout incontrôlable, on parle d'addiction. Et là, il
y a danger... Danger, pourquoi? Danger car dans toute action/activité, dès que l'on va dans l'ex- cès, il y a prise de risques. D'ailleurs,
les spécialistes qualifient certaines addictions de "maladie" tellement cela a un impact sur la santé mentale et/ou physique. Il est donc
important de ne pas sombrer dans l'excès, de savoir contrôler ses actes. Et si un jour, la barrière devait être franchie, il est important
d'oser en parler à son médecin qui avisera de la conduite à tenir. La prise en charge pourra varier selon l'addiction: traitement médicamenteux, psychothérapie, hospitalisation... Le sevrage n'est jamais facile. Dans ma pratique professionnelle, il m'est arrivé de rencontrer des adolescents déjà bien "accro" aux jeux vidéos, passant des nuits entières devant l'ordinateur ou sur leur console de jeux,
avec toutes les conséquences que cela implique: dette de sommeil, fatigue le lendemain en cours (quand on a la force de se lever pour
venir en classe !), problème de concentration en classe, mauvaise humeur liée à la fatigue donc contacts sociaux un peu pénibles parfois ou encore mauvais résultats scolaires entraînant une ambiance quelque peu tendue à la maison car les parents préfèrent généralement avoir un enfant studieux. Donc, s'accorder des moments de détente et de plaisir, OK, mais avec modération. Et comme dit le
proverbe "après l'effort, le réconfort"…
Mme Rouso, infirmière du lycée
La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014  5
Une remise des diplômes de BTS de la promo 2011-2013 a eu lieu vendredi 22 novembre à 19h au self du lycée en présence des
lauréats, de leurs anciens professeurs, de M. le proviseur, de ses adjoints, de Mme Menigoz & M. Marcel, les chefs de travaux, de
Mme Gleizon et des CPE. Tous les BTS étaient concernés : AVA, AG, CRSA et SE. La salle était apprêtée pour l‟occasion : une
table recevant le buffet, une estrade, un micro, et surtout un vidéoprojecteur afin de présenter les différentes formations. Environ une
cinquantaine de personnes étaient présentes.
Les BTS AG de cette année avaient préparé la cérémonie en amont, notamment la création des badges par Mme Menigoz (badges que
j‟ai ensuite imprimés) et les listes de présence. La plupart des élèves de la classe se sont réunis avant la cérémonie afin de terminer les
préparatifs. Chacun des étudiants s‟est vu attribuer un poste pour la soirée : liste d‟émargement, accueil, remise des badges... Une fois
tout le monde arrivé, M. Pons a fait un discours pour féliciter les lauréats et pour valoriser le travail acharné que les étudiants ont fourni pour décrocher leurs diplômes. Les lauréats présents ont été appelés un par un afin de recevoir le Saint Graal. Cette soirée a permis
aux professeurs de prendre des nouvelles des parcours professionnels de chacun, tout cela dans la bonne humeur. Cela nous a également permis à nous, étudiants de 2e année de BTS, de relativiser sur l’examen car les lauréats nous ont parlé en toute franchise et nous
ont expliqué comment ils avaient vécu la dernière ligne droite avant l‟examen et comment ils s‟étaient préparés afin d‟obtenir leur
diplôme. Une photo de groupe a été faite. L‟ensemble des personnes présentes a ensuite été conviée autour d‟un buffet copieux. Je
me suis proposée pour aider au service de restauration. La soirée s‟est achevée autour de 22h.
Je remercie tout particulièrement Mme Menigoz car c‟est elle qui s‟est chargée d‟organiser le plus gros de la cérémonie. Il faut également remercier les lauréats présents, les professeurs pour leur présence et plus particulièrement l‟équipe de restauration qui a élaboré
le buffet très apprécié de tous. J‟espère que l‟année prochaine ce sera moi qui serai à la place des lauréats !
Sarah Zouaoui, Etudiante en 2nde année BTS AG (Assistante de Gestion) PME PMI
La compagnie Desiderata
a proposé pour la 4e année consécutive un théâtre
-forum à l‟ensemble des
élèves de 2° du lycée professionnel.
Cette année, le thème
choisi était „La sexualité‟.
La pièce de départ jouée
par les quatre comédiens
s‟annonçait ainsi: A 17
ans, Sophie a un petit ami.
Elle a un rapport sexuel
avec lui, mais ne se protège pas. Inquiète, elle fait
un test de grossesse. Sa
mère va le découvrir,
lorsque, par mégarde,
Sophie le laisse tomber.
Désemparée, elle prévient
le père. La découverte de
ce test de grossesse déclenche un drame familial.
Le fait que Sophie ait eu
une relation sexuelle est
très mal vu et déclenche
aussi des angoisses: avoir
un enfant, attraper des
maladies, le SIDA. Et que
vont dire les voisins, les
proches? La réputation de
la famille est en jeu.
Le comédien qui animait a
soulevé des questionnements qui ont alimenté des
discussions et des analyses: A 17 ans, est-il normal d‟avoir des relations
sexuelles? La famille a-telle un rôle à jouer lors du
premier rapport sexuel de
son enfant? Comment appréhender la peur des
MST? Comment se proté-
6  La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014
ger? Mœurs: quelles différences entre les filles et les
garçons? Et l‟amour dans
tout ça? Que ferions-nous
si on était à la place des
comédiens?
Certaines langues se sont
déliées et les esprits ont
été stimulés. Une fois la
pièce jouée dans son intégralité, elle a été rejouée
en tenant compte des réactions du public. Deux élèves se sont prêtés au jeu et
ont pris le rôle de deux
personnages (le grand frère et Sophie).
Lors du débats, les opinions parfois contradictoires ont été confrontées. En
voici quelques-unes :
« Pour un mec, c‟est normal d‟avoir des rapports
sexuels à 17 ans. Pas pour
une fille », « Fille ou garçon, à nous de décider de
notre vie sexuelle et de
l‟âge de notre première
fois », « C‟est bien quand
le grand frère joue le rôle
protecteur car sa sœur a
besoin de lui », « L‟amour
n‟a pas d‟âge » ,
« L‟éducation d‟un enfant
concerne les deux parents », « Les parents
voient toujours leurs filles
comme des petites filles
alors qu‟ils laissent plus
de liberté aux garçons ».,
« Les décisions appartiennent-elles aux hommes? »,
« Quelles sont les différences entre les hommes et
les femmes? », « Est-ce un
problème d‟éducation, de
société? »…
M. & M.
■ Prix Méditerranéen des lycéens : A l'occasion des tables rondes de lecture au CDI, nos jeunes lecteurs échangent, discutent sur
leurs lectures respectives. Pas simple pour eux d'argumenter. Pour
l'instant ce sont les livres suivants qui ont leurs faveurs : Le temps
d'arriver (Aurelien Manya); Frère (Alain Llense) et Station Rome
(Vincent, Pieri). Des romans très humains.
■ Concours de nouvelles : Concours d'écriture de nouvelles@joliot2014. Attention date limite d'envoi le Vendredi 28 février. Règlement au CDI et sur le portail e-sidoc.
■ La semaine de la Presse : Bientôt la semaine de la presse du 24
au 29 mars, l'occasion pour vous de découvrir la presse écrite.
Un kiosque sera installé.
■ Deux Expositions à découvrir :
1/ Exposition Histoire sur la Retirada visible au CDI jusqu'au
vendredi 14 février. Elle retrace le contexte historique qui
précéda la défaite des républicains, favorisa la prise du pouvoir par Franco et le rôle des républicains espagnols dans la
lutte contre le nazisme.
2/ Exposition réalisée par les élèves de 2°3 en langue anglaise : Pollution problems around the world.
Les élèves de T°10&11 de Mme Teissier devaient inventer la suite du texte intitulé ’The materializer’.
■ He switched on the Materializer took a deep breath and said: “A very fresh bottle of champagne Veuve Cliquot”
This champagne was the best that he had ever drunk before. Ned became completely crazy. He invited his dog
Youpee to drink with him. He was drunk. And without paying attention, he switched on the Materializer. As he was very happy, he
exclaimed: “Very good work !” His Materializer threw a lot of cans: Coca-Cola, Fanta, Sprite... After this event, his house was full
of foam. He cried: “Stop, stop, stop please !!!!” while his dog was barking. He
asked the Materializer to play the role of the vacuum cleaner. So, after his home
was really clean. He called his dog: “Youpee, where are you ? Youpee, come on
here!!!” Unfortunatelly, he heard and he understood that the dog was in the
Materializer. He cried because he thought that it was lost, dead. In reality, the
Materializer was washing his dog in order to give it back to him all. By X.
■ He switched on the Materializer, took a deep breath and said :“A cat”. But there
was a problem. There was just the head of the cat. The next day, he planned to
repair the machine. Whereas in the night, a lot of things came out from the
Materializer. When Ned went to the device, he saw the different parts of the cat.
He began to repair the machine and he burnt with the plug. Now he said “a dog”
and Ned got an entire dog. He thought, it's possible have a human being. So he
tried and a said “a human being”. The Materializer moved a lot, shook and there
was a whirring sound. One hour after, a man fell. It was a clone of Ned. He is both
shocked and surprised. Ned continued these experiments. For years he won the
competition for the best scientist. By J.S., .V.T. & M.T.
■ He switched on the Materializer, took a deep breath and said: “ I wanna meet father Christmas.”
There was a whiring sound again. Hearing it, he felt a wave of excitement which grew up into
himself. He did it ! Ned's experiment was successful and this moment was the best of his whole
life. All these years of research , all these hours of hard work. Now, the Materializer would make
all his wishes come true. Suddenly, a cold breath invaded the room. Something was wrong. A heavy smoke was coming out of the machine. A message of error is appeared on the screen. The light
of the switches turned red. “What's happening ?!” Ned should done a mystake. His wish was
maybe not possible to realise... The smoke began to smell like a candy. The whirring sound was
louder and louder. Furthre the noise, a magical song began, wich wished Ned a Merry Christmas. Professor Quinn was really skeptical. “ And Santa Klaus ?!” Ned asked. And now, like a firework, the Materializer machine exploded.
By C.O., P.B. & N.M.
Une classe de 2° de Mme Teissier a participé à un concours d’écriture d’après une photo. Voici l’un des 3 textes sélectionnés.
The usurper
It was 8 p.m when Mr.Manzoor left the hospital after his surgical operation, to go back home. He has no wife, no
kids or friends, he lives alone. When he arrives in front of his house, he heard a strange sound like a "bip".
Fearful he remembers that, 3 days ago, he heard policemen talk about a really strange murder, and about a
witness who said that he heard a continuous "bip" . Now he begins to be frightened and petrified, he walks
really really slowly towards the house. Each step takes him nearer to the "bip" and he's terror-stricken. The last
step, shaking he opened the door and... Suddenly a long "biiiip". "Famous... A suspenful story where the readers
also become an actor" Daily Mirror.
By M.P. &
La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014  7
A l‟internat nous sommes 92, dont 16 filles. Certains des
internes viennent d‟autres lycées, comme le Lycée de La
Mer Paul Bousquet et le lycée Charles De Gaulle de Sète. En général on est 3 par chambres.
Voici comment se déroule la semaine type d‟un interne.
On arrive le lundi matin à partir de 8h du matin selon nos
emplois du temps, l‟internat étant fermé le dimanche
soir. On dépose nos valises dans la salle des sacs située
en face de la salle d‟études. Ensuite on va en cours comme tous les autres lycéens. Le soir on va chercher nos
valises à partir de 17h et on prend le goûter à la cantine.
Après on monte dans nos chambre et on s‟installe. On est
libres jusqu‟à 18h30 puis on va manger. Selon les soirs,
on a des activités : atelier journal le lundi soir de 19h30 à
20h30 et atelier théâtre le jeudi de 19h30 à 21h. Parfois,
il y a des sorties organisées au théâtre ou au cirque. Cette
année par exemple, nous avons été voir „Les femmes
savantes‟ et „Sheep‟ au théâtre de Sète. Les soirs où il
n‟y a pas d‟activité particulière, on va en étude pour faire
nos devoirs. Après tout cela, on monte dans nos chambres et on a quartier libre à l‟internat jusqu‟à l‟extinction
des feux à 22h. On peut aller à la salle détente jouer aux
cartes, regarder la télé, aller au foyer (on a parfois du
Coca mais c‟est jour de fête donc c‟est exceptionnel),
aller se doucher… On dort et le lendemain matin on se
lève à 7h au plus tard, on va prendre notre petit déjeuner
à 7h20 et on prend les cours à 8h. Après, rebelotte, le
même train-train quotidien se répète.
En général, on s‟entend assez bien, mais il y a malgré
tout parfois une ambiance lourde : disputes, vols, farce
infantiles, ennuie !!
Ce que l’on souhaite pour améliorer notre quotidien :
Il y a des améliorations qui devraient être faites comme
le fait que l‟on puisse accéder a nos chambres quand bon
nous semble, l‟élection d‟un responsable par chambre qui
soit responsable de la clé de la chambre, avoir davantage
d‟activités extrascolaires...
Yannis Bouteba, Clara De Luca & Tristan Glaviaux,
8  La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014
Je suis lycéenne en Bac Professionnel Restauration option Service
au lycée Charles de Gaulle à Sète mais je dors à l‟internat du lycée
Joliot Curie.
Le lycée Charles de Gaulle enseigne deux branches de la restauration (la cuisine et le service) en CAP et Bac Professionnel. Beaucoup de personnes ont des a priori sur les filières professionnelles et
c‟était mon cas au début. Mais j‟ai vite changé d‟avis.
Le cursus de Bac Professionnel est sur 3 ans (2nde, 1ère et Tale) et
les classes restent les mêmes durant toute la période. Il faut donc
s‟adapter à sa classe du début à la fin car il faut savoir travailler
ensemble pendant ces années. En début d‟année de 2nde on nous
distribue les tenues et le matériel. En Bac on nous impose 4 langues
(anglais, espagnol, allemand et italien) en plus des autres cours de
matières générales. Les classes sont divisées en deux groupes de 12
cuisiniers et de 12 serveurs/serveuses. Nous travaillons plutôt en
groupe et de temps en temps en classe entière.
Le lycée possède un restaurant d‟application où des clients viennent
manger tous les midis pour que nous puissions mettre en pratique
notre travail. Vous pouvez d‟ailleurs réserver une table également si
cela vous intéresse.
Que ce soit en cuisine ou en service, on apprend la cuisine gastronomique et la façon de servir dans les grands restaurants. Ma vie au
lycée a complètement changé car nos professeurs nous considèrent
comme des adultes en activité professionnelle donc nous sommes
soumis à des règles d‟hygiène, de tenue et de comportement. En
échange de tous les efforts fournis, nos professeurs nous encouragent énormément, en nous trouvant des lieux de stage inoubliables
ou en nous proposant des extra les weekends pour gagner un peu de
sous. Ils nous écoutent et nous font évoluer le mieux possible dans
le métier.
Dans l‟option Service nous avons plusieurs activités : le service, le
bar, les découpes et les flambages. En 3 ans nous devons connaitre
toutes les sortes de poissons, viandes, fromages, cafés, vins, eaux
de vie, alcools… Au bar, nous effectuons des dégustations de vin et
d‟eau de vie, nous apprenons à faire des cocktails au shaker ou au
verre, à préparer toutes sortes d‟apéritifs et toute la cafétéria. En
salle, on effectue des flambages de fruits (ou autres) devant le client
ou des découpes de poisson et l‟on fait le dressage de l‟assiette pour
le servir ensuite.
Le service est un métier très difficile malgré les dires. Cela demande beaucoup de concentration et de rapidité avec une tenue irréprochable et un comportement neutre mais agréable. Cela permet de
voyager dans de nombreux pays et de travailler dans de grands établissements reconnus. Mais le service ouvre bien d‟autres portes et
l‟on peut atteindre de très hauts postes comme Maître d‟hôtel, Chef
de Rang, Manager, Barman etc. Grace à cette formation je peux
travailler en stage dans un restaurant, je peux être saisonnière aussi
à l‟étranger, barmaid, ou gestionnaire. J‟aime ce métier pour la diversité et les
opportunités
qu‟il m‟apporte. Je ne m‟ennuie jamais.
Victoria
Nous sommes en 2°TCI c'est-à-dire en chaudronnerie.
Lorsque l‟on est en atelier (8h par semaine) on fait les
bases (scier, limer, souder, utiliser les machines telles que
la plieuse numérique, la cisaille appelée aussi la guillotine, la scie à ruban, la perceuse à colonnes, la meuleuse…). Concrètement, on nous donne une plaque en fer et
on doit la mettre en forme. En ce moment, on apprend à
souder deux plaques entre elles préalablement coupées.
On est en train de réaliser une ventilation pour un cockpit.
Enzo : J’ai fait mon stage à La Solatrag à Agde. Au début, mon tuteur de stage ne m‟a pas briefé et je devais
aller d‟un employé à un autre pour voir leur travail. Ils
étaient une douzaine. Ensuite j‟ai été autonome et j‟ai travaillé comme si j‟étais un vrai employé de l‟usine. Là-bas,
ils ont un plan de base et on leur fournit tout le matériel
afin de réaliser le projet. Par exemple, pendant mon stage
j‟ai fait un contour pour un poteau en béton, une porte,
une façade et un grillage en fer torsadé. J‟ai adoré mon
stage mais je n‟aime pas trop l‟atelier car les profs sont
toujours derrière nous pour vérifier si on fait bien le travail, si on ne se blesse pas… alors qu‟en entreprise j‟étais
autonome et j‟ai vraiment eu l‟impression d‟apprendre
mon métier à travers mes erreurs. L‟ambiance était super.
On travaillait en musique et les gars se taquinaient un peu.
C‟était marrant. J‟ai plus appris en 3 semaines de stage
qu‟en deux mois de cours. Ce stage m‟a vraiment donné
envie de faire ce métier. Cela m‟a conforté dans mon
orientation. J‟adore travailler la matière brute pour en faire qqch. Je suis dégouté car je n‟ai pas été payé du tout.
C‟est de l‟exploitation !!!
Gregory : Pour ma part, j‟aime ce qu‟on fait en atelier au
lycée mais j‟ai préféré le stage. J‟aime les cours car on est
entre potes et on s‟amuse tout en travaillant. Certains soudent les caisses ou les cadenas. Je trouve que l‟on n‟a pas
assez d‟heures d‟atelier. Mon emploi du temps de rêve,
c‟est de n‟avoir que des heures de chaudronnerie et d‟anglais. J‟ai fait mon stage à Thalis à Bessan. J‟ai beaucoup
travaillé sur les machines, notamment la découpe jet
d‟eau, et le laser. J‟ai meulé. Tous les matins, on me donnait des instructions. Par exemple, je devais poser des plaques sur la machine à jet d‟eau et je devais les découper
puis les décharger. L‟ambiance était un peu triste car la
dizaine d‟employés ne communiquait pas trop. Un point
positif c‟est qu‟on
pouvait
fumer
dans
l‟atelier.
C‟est cool. J‟ai
préféré le stage
aux cours car j‟ai
été payé 150€
pour les 3 semaines.
Grégory & Enzo
Nous sommes des élèves du lycée professionnel en section Bac Pro MEI
(Maintenance des Equipements Industriels )
et nous avons l‟option Marine. Plus tard,
nous souhaiterions intégrer la Marine Nationale afin de travailler dans la Maintenance
préventive ou corrective des équipements
industriels, sur un bateau (appelé bâtiment
dans le jargon de la Marine) ou un aéronef
(avion de chasse ou hélicoptère). Grâce à notre formation
„spécifique Marine‟ et aux stages pratiques et professionnels
que nous effectuons au CIN (Centre d‟Instruction Naval) de
Saint-Mandrier-Toulon en 1° et T°, nous découvrons la Marine Nationale et la richesse de ses filières tout en étant préparés à notre futur métier. Un militaire du CIRFA (Centre
d‟Information et de Recrutement des Forces Armées) de
Béziers assiste à chacun de nos conseils de classe et intervient ponctuellement au cours de l‟année pour nous informer, nous enseigner (par exemple les nœuds marins, les grades, les types de bateaux…) ou parfois aussi pour nous remonter les bretelles! Dans chacun des trois niveaux de Bac
Pro MEI Marine on désigne un Bidou (l’élève le plus jeune
de la classe) et un Pistar (l’élève le plus âgé de la classe).
Ce sont ces deux élèves en particulier qui doivent faire le
lien entre le lycée et le CIRFA. Ceux d‟entre nous qui ont
16 ans révolus peuvent également faire leur PMM
(Préparation Militaire Marine) le weekend dans les centres
de Béziers, Carcassonne ou Nîmes. A la fin de notre scolarité et en fonction de nos résultats, on pourra souscrire un
contrat de 4 ans en tant que matelot de la flotte. Les meilleurs d‟entre nous pourront même intégrer l‟école prestigieuse de Maistrance et débuter ainsi un cursus d‟officier
marinier (sous officier).
Macéo , Théo & Thibaut
Le CIRFA de Béziers a organisé une journée cohésion entre les
classes de 2°, 1° et T° option Marine des lycées Jean Moulin de
Béziers et Joliot Curie de Sète. Les classes se sont affrontées amicalement mais rageusement sur plusieurs épreuves sportives et
ont aussi visité le Sémaphore de Sète. Au programme : un parcours commando organisé par le Maître Segur, ancien commando
de la Marine Nationale, une épreuve sur les nœuds avec le Premier Maître Trani, une activité en anglais Marine, du rugby, du
beach-volley avec le Premier Maître Thoumazet et des épreuves
de force et d‟endurance où la solidarité est indispensable... Les
gagnants de la coupe sont les classes de Sète pour cette année.
Mais Béziers essaiera de prendre sa revanche l‟année prochaine
car la coupe sera remise en jeu.
Charlotte & Valentin
La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014  9
A TOUS LES ELEVES DU LYCEE
Cette année encore, la Maison des Lycéens du Lycée Joliot-Curie met à la disposition des élèves un local dédié à la musique avec le matériel suivant :
- deux guitares électriques + amplis
- une guitare électro-acoustique + ampli
- une guitare basse + ampli
- une batterie complète
- un clavier
- deux micros et deux pieds de micros
Le matériel est installé, et prêt à l‟emploi, dans le local du Club Musique (en haut de la salle Fonderie).
Le local est disponible le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12 heures à 14 heures. Les internes pourront s‟ils le souhaitent utiliser le local après 17 heures dans les mêmes conditions, sur demande à la Vie Scolaire. Ultérieurement, des
répétitions le mercredi après midi peuvent être envisagées, selon disponibilité de la Vie Scolaire et sur proposition.
La clé du local, ainsi que le petit matériel nécessaire pour jouer (médiators, câbles, baguettes, micros…) sont à retirer
à la Vie Scolaire avant chaque répétition.
Seuls les élèves qui ont un projet musical sont autorisés à utiliser le matériel.
Pour pouvoir utiliser le local, il faut impérativement:
- Remplir une fiche « Musicien/Règlement» et une fiche « Groupe »(à retirer à la Vie Scolaire)
- S‟inscrire à l‟avance sur le planning (demander à un surveillant)
Pour tout renseignement supplémentaire, s‟adresser à
- M. Michaud, Professeur d‟anglais
- Will Pirrin, AED, Vie Scolaire des Terminales
Nous attendons toutes vos suggestions, vos idées, vos projets, etc…, pour améliorer le fonctionnement du club…
Défi n°1
C'est aux blancs de jouer : comment
peuvent-ils faire échec et mat en un
coup ?
Défi n°2
C'est aux noirs de jouer :
comment peuvent-ils faire
échec et mat en trois coups ?
Les lundis de 12h à 14h
Les mardis de 12h à 13h
Les vendredi de 13h à 14h
F. Goujon
10  La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014
Salim Eloiryarhli T°MEI1
Venez proposer vos solutions au
club d'échecs en salle C306 ou venez
tout simplement jouer, découvrir,
apprendre, vous perfectionner … aux
heures d'ouverture du club :
■ Les élèves d’histoire des arts au Musée Régional d’Art Contemporain à Sérignan le 25 septembre 2013
En visite au MRAC, les élèves d‟histoire des arts ont pu être confrontés aux travaux de plusieurs artistes réunis dans
l‟exposition « Entre-Deux », à commencer par les œuvres minimalistes de l‟américain Peter Downsbrough qui interrogent et redessinent l‟espace de façon simple et singulière. Toujours dans le domaine du surprenant, les installations d‟un autre américain, Dan Graham : une cabine de verre reflète à l‟infini des néons et notre présence dans des
miroirs ainsi qu‟un téléviseur. Le visiteur est immergé dans l‟œuvre, il y prend part. En réalité, dans une pièce noire
voisine, nous sommes filmés à travers un miroir sans teint. Sommes-nous l‟objet ou bien le regard du curieux ? Quelle est
notre place dans le monde ?
Nous entrons ensuite dans le monde intriguant de l‟italienne Tatiana Trouvé. Une pièce désolée faite de meubles à l‟abandon ; oui mais cette pièce est miniature, une maquette de métal, de béton et de plastique. A échelle réelle cette fois, une
chaise en cuir noire, des sacs en plastique suspendus, des chaussures abandonnées ou bien un matelas renversé sur un muret. Nous sommes désemparés. En réalité, la chaise n‟est pas un siège mais une sculpture de bronze, des sacs en plastique
un seul est un vrai, l‟autre est de bronze. Il en va de même pour les chaussures. Quant au matelas, il est… en béton. L‟imitation est
parfaite. Son monde est artificiel, centré sur l‟objet alors sacralisé.
A l‟étage, nouvelle installation de Dan Graham. Un triangle de verre et d‟aluminium. Que l‟on soit enfermé dedans ou libre dehors, les
reflets sont incroyables ; les silhouettes démultipliées ont des allures fantomatiques, et même les œuvres accrochées autour. Nous passons aux magnifiques toiles de l‟artiste belge Farah Atassi qui s‟inspirent de l‟histoire des arts (Mondrian notamment) dans ses créations d‟espaces faits de rectangles et de lignes. Nous terminons par les posters géants de l‟Allemande Alexandra Leikauff qui jouent et
déjouent les perspectives. Les vidéos de performances de l‟Américain Gordon Matta-Clarck n‟ont hélas pu vous être montrées en photos…. Denis Ruff
■ Les élèves de seconde à
la rencontre de l’œuvre
d’Hubert Duprat au musée Henri Prades
(Montpellier Agglomération) à Lattes le 19 septembre 2013
Malgré quelques difficultés
avec le transporteur, six
classes de seconde se sont
rendues ce jour-là au musée archéologique à Lattes.
Ils y ont vu le site de fouille, la reconstitution d‟une
maison gauloise, les objets
antiques ou moyenâgeux
exposés au musée, mais
aussi, parmi les antiques
amphores, poteries, tessons
et autres merveilles, une
œuvre surprenante, celle
d‟Hubert Duprat, scindant
une grande salle du musée
et son exposition. Un mur
blanc de terre emprisonnant une myriade de pots
de jardin contenant euxmêmes de plus petits pots
emboîtés telles des poupées
russes. Beaucoup d‟élèves
furent surpris, voire sceptiques ; des commentaires
fusent dont le classique
« j‟aurais pu le faire moimême » ou « n‟importe qui
peut le faire ». Certains
répondent : « oui, mais tu
n‟y aurais pas pensé ». Il
est, en effet, déroutant de
voir une œuvre d‟art
contemporaine en plein
musée archéologique. Le
contraste est saisissant,
mais aussi le lien. Les poteries contemporaines et d‟usage pratique dialoguent
avec les plus anciennes, les
amphores et autres terres
cuites dont, ne l‟oublions
pas, les usages étaient tout
aussi pratiques, non décoratifs. L‟œuvre est une rupture temporelle mais elle
s‟inscrit complètement dans
le musée. Elle éclaire, donne vie aux objets si anciens
qui l‟entourent qui, à leur
tour, jettent une lumière
surprenante sur un objet
d‟art actuel fait de matériaux simples et ordinaires.
L‟artiste, Hubert Duprat, a
été sollicité pour une réalisation dans le musée. Il a
tenu à créer in situ, en
s‟inspirant des lieux, de ses
objets exposés et a finalement réussi une harmonie
plutôt qu‟une rupture que la
confrontation entre deux
lointaines époques aurait pu
faire craindre.
L‟œuvre devrait être détruite d‟ici quelques jours, il
s‟agit effectivement d‟une
œuvre éphémère. D. Ruff
■ Les élèves d’histoire des
arts au CRAC à Sète le 18
septembre 2013 : Exposition
de Pierre Ardouvin
Les élèves d‟histoire des arts
ont pu admirer le travail de
Pierre Ardouvin au CRAC.
La plupart des œuvres
avaient été réalisées pour le
Centre d‟Art. Pierre Ardouvin est un artiste énigmatique
qui oscille entre nostalgie,
mélancolie et humour. Ses
réalisations sont déconcertantes mais prégnantes, elles
enveloppent dans une atmosphère de tristesse, de surprise, de réflexion aussi. Ses
références à l‟enfance perdue
sont fréquentes et cette perte
est celle de la légèreté. La vie
devient alors oppressante et
inquiétante. Le spectateur
tourne autour de ses œuvres
ou bien en est immergé.
Dans tous les cas, l‟indifférence paraît impossible tant
ce qu‟il fait interpelle forcément chacun d‟entre nous :
tous nous
retrouvons
des brides de
vécu,
des
ressentis
enterrés, un
désarroi
rencontré.
D e n i s
Ruff
■ Coups de théâtre, 30 siècles de théâtre en occident : histoire d’une complication. Du 3 au 19 décembre 2013, CDI
du lycée Joliot Curie, Sète
Cette exposition retrace 30 siècles de
théâtre dans nos sociétés occidentales,
sous forme de 10 affiches de 60X120,
chacune ayant un titre et des images
différentes.
Il manque à cette exposition qui retrace
30 siècles d’histoire du théâtre de l’antiquité à nos jours un guide pour expliquer quelque peu la démarche de l‟exposition. Le vocabulaire utilisé dans le
récit de cette épopée est complexe pour
des lycéens. D‟ailleurs les documentalistes qui « hébergent » l‟expo partagent
notre avis : « les termes employés sont
réservés à un public connaisseur » nous
dit Mme Desfour. Enfin, le lieu n‟est
pas propice à la concentration : flanquée
au beau milieu du CDI, l‟exposition
n‟est guère visible, et les lycéens qui
travaillent sur place n‟ont même pas
remarqué sa présence. Mais le récit qui
structure l‟exposition (déclinée en 12
panneaux) est clair: il commence par la
définition du théâtre, avant de développer ses différentes périodes dans l‟histoire. C‟est donc enrichissant et instructif, même pour un public de néophytes.
De plus, les images (représentant des
spectacles, sur scène) qui accompagnent
le texte de même que les différentes
couleurs vives de la police du texte attirent l‟œil du visiteur.
Bien que le cadre de cette exposition ne
soit pas idéal et que son contenu soit
complexe, « Coups de théâtre » reste
une exposition intéressante.
2MVA, groupe 2
La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014  11
Le vendredi 13 septembre
a eu lieu la sortie d‟intégration qui réunissait les
deux classes de 3 prépa
pro en partenariat avec
l‟association « les Voiles
de Neptune ».
Une matinée de découverte.
La météo facétieuse nous
obligeant à modifier le
programme car Eole, invité surprise,
soufflait
trop fort, le guide naturaliste nous a convié à un
atelier de collecte et de
détermination des diverses espèces étudiées au
bord de l‟étang et non sur
les thocs (espaces lagunaires) comme prévu initialement : syngnathes,
crevettes, anémones, zostères, algues, coquillages,
même une toute petite
étoile de mer ! et si nous
avions eu de la chance
l‟hippocampe. Nous devrons donc y revenir !!!
Car cet hippocampe, on
en parle, on en parle mais
il est dur à trouver … un
mythe alors ? Non ! Les
élèves ont pu s‟étonner de
leurs trouvailles et des
explications données.
Surprenante nature !
Une après-midi plus récréative.
Enfin des animations plus
sportives. Encadrés par
des moniteurs, nous avons
pu faire du kayak et de la
pirogue. Certains se sont
lancés dans des courses
de kayak, d‟autres ont
préféré jouer les pirates et
aller à l‟abordage d‟autres
embarcations, le tout dans
une ambiance de bonne
camaraderie. Les moins
rapides se sont retrouvés à
l‟eau. Heureusement elle
était bonne et le soleil
était bien présent !!! Les
profs morts de peur rament encore…
Les 3°PP1 et A. Costes
INFO: Toujours dans le cadre du projet sur l’eau avec les deux
classes de 3°, les élèves vont prochainement plonger en piscine
avec des professeurs et des animateurs.
Partir en voyage scolaire c’est…
- On découvre d’autres cultures, J.
- Les profs sont moins stressés et stressants, M.
- On est plus libre, P.
- On n’a plus de devoirs!, H.
- Notre famille et nos amis nous manquent, F.
- La nourriture est trop différente, D.
- Si on y va en bus, c’est loooooong!, R.
- On a parfois du mal à communiquer car on ne maîtrise pas bien la langue, G.
12  La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014
Une expérience forte pour
les lycéens de Joliot-Curie.
Quand un groupe de jeunes
lycéens de Joliot-Curie se
rend en voyage d‟étude à
Dachau et à Mauthausen ce
n‟est jamais banal.
Quand ils le font en compagnie du Sétois François
Chafes : déporté à 18 ans en
avril 1944 depuis Compiègne dans le Convoi des Tatoués, cela devient une expérience exceptionnelle.
Auschwitz-Birkenau, Buchenwald, Flossenburg, Kamens et pour finir Dachau
tel fut le parcours de François Chafes.
A Dachau, François parle,
raconte, encore et encore à
ces jeunes qui boivent ses
paroles : Vichy, Pétain, la
Résistance pour l‟honneur
de la France, le « grand
voyage » dans le wagon à
bestiaux.
Auschwitz : « J‟ai vu ! ». Il
montre la schlag, mime les
coups, évoque les cris, les
chiens, la baraque, la faim
et la peur omniprésentes, le
pain volé, la dysenterie, le
crématoire.
A 87 ans, ce voyage c‟est
un devoir : « pour les jeunes ! » « Moi c‟est pas important. On était des pauvres types pas des héros
mais on doit dire aux jeunes
que ça peut revenir ».
Et le soir, à l‟auberge de
jeunesse, François raconte
encore et tous ces jeunes
rient aux éclats : le prof qui
joue mal au babyfoot, le
peuple Allemand qu‟il ne
faut pas confondre avec les
Nazis: tout se mêle pour
bien montrer que l‟amour
de la vie permet des miracles.
De Vinaros à Ebensee :
sept années de la vie du
Sétois François Batiste.
Les 45 élèves des classes de
Terminales électronique et
Mécanique auto du lycée
professionnel Joliot-Curie
de Sète, ainsi que la classe
de première à option européenne ont donc bouclé en
ce mois de novembre le périple entamé l‟an passé sur
les bords de l‟Ebre en Espagne.
Entre travail d‟Histoire et
de mémoire, ils ont suivi les
traces du Sétois François
Batiste depuis sa ville natale
de Vinaros en 1938, la bataille de l‟Ebre, les camps
des Pyrénées orientales,
Mauthausen et pour finir :
Ebensee, terrible annexe de
Mauthausen, libéré par l‟armée américaine le 5 mai
1945.
J.L. Bou
Peu après la 2è- me Guerre Mondiale, les aviateurs de la Royale Air Force, blessés au combat
et devenus paraplégiques, étaient en rééducation dans un hôpital près de Londres. Afin de leur
procurer quelques distractions, mais aussi de les obliger à avoir une activité physique, le neurochirurgien Ludwig Guttman a mis en place à leur intention des jeux sportifs : basket-ball et tir à
l‟arc entre autres. Comme les Jeux Olympiques se déroulaient à Londres en 1948, il décide le
même jour que la cérémonie d‟ouverture des Jeux Olympiques d‟organiser la première rencontre sportive pour handicapés en fauteuil roulant. Mais c‟est seulement en 1960 lors des Jeux
de Rome qu‟on assiste aux premiers Jeux Paralympiques. Des 300 participants en 1960 aux 5000
à Sydney, les " Paralympiques " sont devenus aujourd'hui un des événements sportif les plus importants dans le
monde. Ils sont actuellement la 2ème manifestation mondiale par le nombre de ses participants.
Les meilleurs classements pour la France:
Pour le haut-niveau, la France s’est classée au 9e rang sur les 120 pays présents aux Jeux Paralympiques d’été à
Athènes en 2004 et au 4e rang sur les 33 pays présents aux Jeux d‟Hiver de Turin en 2006.
Le mouvement paralympique:
Le Comité International Paralympique (IPC: International Paralympic Committee) est l‟organisation internationale à but non lucratif qui organise, supervise et coordonne les Jeux
Paralympiques ainsi que d‟autres compétitions de haut niveau pour athlètes handicapés,
dont les plus importantes sont les championnats mondiaux et régionaux. Depuis 1999, le
siège mondial de l'IPC est à Bonn, en Allemagne.
Le coureur aux lames:
Oscar Pistorius, né le 22 novembre 1986 à Pretoria sans péroné ni plusieurs os des pieds,
est un athlète sud-africain amputé des deux tibias spécialisé dans le sprint. C’est le premier
athlète amputé à participer au championnat du monde pour les valides, et le premier athlète
handicapé médaillé. Le 4 juillet 2012, il se qualifie aux JO et y fait sa première course
pour les séries du 400 mètres. Il est surnommé The Blade Runner en français « le coureur
aux lames » et se déclare lui-même « La chose la plus rapide sans jambes »[]. C’est un héro en Afrique du Sud. En 2012, il est accusé du meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp
et est actuellement en attente de son procès.
José Jimenez & Lauriane Tosello
Le bodyboard est un sport que l‟on exerce souvent de façon extrême mais il
est également adapté aux débutants. Ce sport nautique est proche du surf, sauf
qu‟il ne s‟exerce pas debout, mais allongé, sur une planche plus courte et plus
flexible. L‟inventeur du bodyboard est Tom Morey, un Californien qui s‟installa à Hawai, le paradis des vagues. Il faisait des recherches sur l‟aéronavale où il
se familiarisa avec les matières polastiques. Il créa alors une planche, mais qui
ne fut pas assez solide.
Le prix des planches de bodyboard peut varier en fonction du niveau du pratiquant et de l‟utilité qu‟il en a. Pour les débutants, je vous conseille une planche
en polystyrène pas chère. Pour les expérimentés ou ceux qui veulent s‟y mettre
un peu plus sérieusement je vous conseille une planche en plastique vers les 35
euros. Je vous recommande une marque en particulier : Sniper. Ces planches
coûtent cher mais durent longtemps. C‟est un bon investissement à long terme.
Personnellement, je pratique ce sport intensément depuis 4 ans. Cette passion
est apparue à force d‟aller dans l‟Atlantique, ayant une maison de famille là
bas, à Soulac sur Mer, près de Royan.
Nicolas Prigent
Tout le monde connait le roller, mais il existe de nombreuses variantes de ce sport. Le
freestyle slalom par exemple fait partie des
domaines peu connu et mérite un article de
journal (au moins celui de Joliot Curie).
C‟est une discipline acrobatique assez impressionnante qui demande énormément
d‟entrainement. En quoi consiste-t-elle ? Le
Rider doit exécuter plusieurs tricks (figures)
sur une ligne de plots. Une chorégraphie ou
l‟impro totale, c‟est toi qui choisit. La musique rend la chose très agréable et on vous
recommande cette activité !
Garay, Gerphagnon & Martinez
La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014  13
Vous avez du talent, partagez-le dans le journal de la Mouette! Chapeau les artistes!
Régime,
Par Nicolas Timar
Pour la petite histoire,
le personnage de la BD
est un personnage qu'on
peut voir dans Le Hobbit de Peter Jackson.
C'est le Roi Gobelin :
http://www.youtube.com/
watch?v=5jDeNVKls-4
Salim Eloiryarhli T°MEI1
Rodrigo Arramon
Rodrigo Arramon
Salim Eloiryarhli T°MEI1
Rodrigo Arramon
La Mouette déchaîné
e c’est:
Rédaction: Valentin
Arlaud 2°MEI2, Geof
frey
Artero T°9, Jonatha
n Belardinelli 1°SEN
,
Djaffar
Boulet T°3, Yannis Bo
uteba 1°MEI2, Lucas
Camilleri 2°3, Alan Carpenti
er 2°7, Enzo Cazes 2°
TC
I,
Thibaut Chrestia 1°M
EI2, Kevin Galasso 1°T
CI
,
Nathan Garay T°2, Qu
entin Gerphagnon T°
2,
Tr
istan Glaviaux 1°MEI2,
Gaétan Goscin 1°TCI
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Pie
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Gruelle 1°SEN, Marvi
n Henry 1°SEN, José
Jimenez
T°1, Sarah Luongo 1°M
VA, Maceo Martinez
2°
MEI2, Victor Martine
z T°2, Mickaël Pezzo
T°TCI,
Nicolas Prigent 1°9,
Charlotte Roman 2°ME
I2, Kevin Soulton T°9, Lauri
ane Tosello 1°6, Coren
tin
Tourel 1°5, Sarah Zo
uaoui BTS MAP
Et la participation de
s classes de
3°PP1, 2°MVA
Illustrations: Salim
Eloiryarhli T°MEI1,
Rodrigo
Arramon, Nicolas Tim
ar
Logo: N. Timar
Directeur de publica
tion: J-F Pons
Dir. adjointe de pu
blication: L. Statari
Remerciement spécia
l à AGILE et OUDIGE
Conception:
Imprimerie spéciale
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105 rue du Dauphiné 34
Tel: 04 67 18 66 66
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14  La Mouette déchaînée n°3 - Lundi 3 février 2014