Bulletin de la Meurthe et Moselle. Organe de la

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Transcript Bulletin de la Meurthe et Moselle. Organe de la

K° 208
1
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Abonnement
FR. PAR MOIS
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le
15 Septembre 1918
Dimanche
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dans tous les
Bureaux de Poste
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MEURTHE
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I*
ET
Numéro
OFR.15
I
MOSELLE
Rédaction, Administration; 11, Place de la Madeleine - Paris (VIII")
ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIÉS, ÉVACUÉS ET SINISTRÉS DE MEURTRE ET MOSELLE
Siège Social 35,
Bureaux et Permanence
Boulevard
Haussmann,
35
—
PARIS (IXe)
de 10 h. à midi et de 14 à 17 h. — 11, Place de la Madeleine
Avis important
Des interpellations
Dès maintenant : pour renouveler ou
souscrire un abonnement, inutile de
de nous éerire pour nous envoyer les
fonds.
Les verser au Compte courant postal n° 2851 dans n'importe quel bureau
de poste, ou entre les mains d'un facteur
en tournée, (du vaguemestre pour les militaires).
L'expéditeur bénéficiera ainsi des frais
d'affranchissement de lettre et le récépissé de versement qui lui sera délivré le
garantira contre les risques de perte.
Demander an bureau de poste une
formule mandat-carie de versement
rose 1418.B.
M. Déguise, député de l'Aisne, a déposé
une demande d'interpellation sur « l'attitude générale du Gouvernement à l'égard
des réfugiés ».
D'autre part, M. Basly, député maire
de Lens a, lui aussi, demandé à interpeller
sur :
1° La façon dont est interprété le statut
des réfugiés par certains fonctionnaires
chargés de l'appliquer;
2° Sur les taux des barèmes établis, qu'il
considère comme n'étant pas assez, élevés;
3° Sur l'application de la loi concernant
la réquisition des logements pour les réfugiés.
En ce qui concerne la première question,
l'intervention du député de Lens ne sera
pas inutile. Certains maires%et fonctionnaires ignorent, ou feignent d'ignorer le
statut parce qu'ils ne sont point en possession de son texte. D'autres sont trop
disposés à n'en connaître que les clauses
qui par leur application impliquent des décisions défavorables aux intéressés alors
qu'ils laissent systématiquement les autres
de côté. Il y a donc quelque chose à faire
à ce sujet, mais nous ne pouvons trop répéter que les meilleurs artisans ae la
bonne application du statut ne peuvent
être que les réfugiés eux-mêmes qui, éclairés sur leurs droits par leurs comités et
la lecture de nos organes, possèdent tous
les moyens de les faire valoir et de vaincre
les résistances bureaucratiques contre les
mesures bienveillantes prises par l'autorité
supérieure.
Les arguments ne manqueront pas à M.
Basly pour développer la seconde partie
de son interpellation. Les taux des barèmes
— nous l'avons dit — sont absolument insuffisants. Il faut obtenir le relèvement et
du chiffre établi pour le chef de famille et
surtout de celui pour les personnes à sa
charge. II n'est ipoint logique d'ajout*
1 fr. 50 à une somme de 6 francs, par
exemple, pour prétendre qu'une famille de
deux personnes peut faire face aux nécessités de l'existence.
A plus forte raison pour les familier
nombreuses, qui sont ainsi désavantagées.
« Quand il y en a pour deux, il y en a
pour trois » a-t-on coutume de dire. Cela
n'est pas vrai, par ces temps de vie chère
où, par nécessité, seul l'indispensable est
de rigueur.
Quant à l'application de sa loi, sur la
réquisition des logements, M. Basly pourra
à bon droit se montrer indigné en constatant qu'après cinq mois, malgré la pression
des ciroonstances, l'Administration n'ait
pû encore faire paraître le règlement d'administration publique tant de fois réclamé
par nous ici-même.
Espérons que les interpellateurs n'oublieront pas les femmes réfugiées privées
de leur mari, question dont nous parlons
plus longuement par ailleurs et alors les
réfugiés pourront sans doute marquer
d'une pierre blanche la journée du 20 septembre, date fixée pour la discussion de
ces interpellations. — R. G.
Janvier 1918.
Bien recommander de ne pas employer la formule i4°3Octobre 1917.
Prière de désigner très
exactement
« Compte courant postal n°^2851 »
BULLETIN
DE MEURTHE-ET-MOSELLE
«11, Place de la Madeleine »
Paris 8e
1
IIWI———
j
voir assurer aux familles réfugiées privées de quels efforts ! — libèrent le sol de la
de leur soutien en demandant pour elles Patrie et à cette circonstance s'ajoute l'agl'octroi d'une allocation supplémentaire, gravation de situation qu'entraîne pour
indépendamment des secours extraordi- eux le fait d'être réfugiés; c'est pour les
naire qui pourront encore leur être ac- famille* dont le chef, dans les camps allecordés.mands ou dans les pays envahis endure
; Kaul-il pour cela un texte législatif? les pires souffrances physiques et morales.
C'est possible. Une loi serait môme infiniNon seulement ces familles pâtissent de
POUR LES RÉFUGIÉS" ment préférable. Nous ne pouvons douter l'absence de leur soutien en ce sens que le
un seul instant qu'elle ne rencontre au produit de son travail assurerait l'indis...Et surtout fixation du secours mensuel Parlement un assentiment général. Il ap- pensable, mais au contraire, elles doivent
« prévu par l'article 52 du statut à une partient aux sénateurs et députés des ré- encore lui venir en aide par des envois de
« somme égale au montant d'une alloca- gions envahies de montrer à leurs collè- colis. Il est mutile, croyons-nous, d'in« lion principale, ce qui sera loin encore gues ce qu'est la situation des malheu- sister. La cause est entendue, le jugement
reuses familles exilées, sans soutien,et dont reste à rendre.
(i de compenser les conséquences de l'ab« senoe du chef de famille, mobilisé, pri- on se demande par quel prodige elles arri- • Fort à propos, il se trouve que deux
« son nier, resté en pays envahis ou mort vent à vivre. Car, il faut le dire, cette si- ' députés des régions envahies, MM. Déguise
tuation et celle des réfugiés en général, est et Basly ont déposé une demande d'inter« pour la France. »
C'est par ces lignes que nous terminions totalement méconnue des Parlementaires pellation qui sera discutée le 20 courant.
Nous osons espérer qu'ils ne manquenotre dernier article, faisant ainsi ressor- des départements que ne menace et n'a
tir ce qui, à notre avis, constitue la prin- jamais menacé l'invasion. Et céda sfexr ront pas d'attirer l'attention du Gouvercipal!! des revendications qui doit être for- plique, chacun s'occupe de sa circonscrip- nement et du Parlement sur la question
mulée dès aujourd'hui, par les représen- tion, de ses électeurs, ce qui représente dont nous parlons.
déjà un travail absorbant.
tants des réfugiés.
Nous avons démontré, précédemment que
Nous avions dernièrement l'occasion de l'allocation des réfugiés était accordée
On sait de quoi il s'agit, Lors de l'élaboration du statut, l'Union des Comités nous entretenir avec un député du Centre moins libéralement à nos compatriotes que
centraux, d'accord avec le Groupe parle- qui ayant vaguement entendu parler du l'allocation militaire aux familles de momentaire des régions envahies, avait pré- barème chiffrant les ressources au-dessus ' bilisés non réfugiés, parce que pour
senté aux Pouvoirs publics un certain nom- desquelles l'allocation n'est plus accordée les uns .des barèmes aux taux trop peu
bre de vœux dont elle demandait la réa- aux réfugiés, se faisait l'idée suivante du élevés, jouent, inexorablement alors que
lisation et la consécration dans le texte fonctionnement de ce barème : il croyait j pour les autres, l'allocation militaire se
même de ce qui devait constituer la charte que le taux étant établi à 6 francs par j cumule souvent avec des salaires d'un
des Réfugiés. Parmi ces vœux, il y en avait exemple, le réfugié qui ne pouvait, par son Montant appréciable.
un qui tendait à faire attribuer une allo- travail, se procurer un salaire se montant
Nous avons démontré que l'octroi aux
cation supplémentaire, soit 1 fr. 50 par à cette somme, la recevait intégralement à réfugiés des avantages contenus dans le
titre
d'allocation.
jour, à toute réfugiée qui, pour une cause
Quand nous lui eûmes expliqué.1 qu'en statut n'avait pas eu sur le budget de
légitime, se trouvait séparée de son mari,
l'Etat une importante répercussion par
que celui-ci fui mobilisé, prisonnier de aucun cas, l'allocation aux réfugiés ne pousuite d'une unification de jurisprudence
vait
dépasser
le
taux
légal,
soit
1
fr.
50,
guerre ou civil, resté en pays envahi ou
dont les résultats ont amené des suppresmort. L'administration ne put contester le il eut peine à nous en croire. « Ce n'est
sions d'allocation dans certains départepas
possible,
nous
disait-il,
alors
une
bien fondé de cette demande, mais elle
ments
où elles avaient été accordées très
n'accorda qu'un commencement de satis- femme réfugiée, avec deux ou trois enlargement.
fants
en
bas
âge
et
qui,
par
suite,
ne
peut
faction en décidant qu'une somme de dix
Et nous espérons que l'on reconnaîtra
francs seulement serait versée aux femmes se livrer à aucun travail, ne dispose que
avec nous crue non seulement il faut augse trouvant dans l'une des situations ci- des allocations? »■
menter l'allocation des réfugiés, que non
Il en est cependant bien ainsi.
dessus.
Un autre s'était mis dans la tête qu'une seulement il faut relever les taux des baCe résultat, pour insuffisant qu'il était,
avait néanmoins une certaine importance. femme de mobilisé réfugiée recevait à la rèmes mais encore qu'il ne serait ni admisEn effet, jamais l'on n'avait voulu recon- fois l'allocation militaire et celle des ré- sible ni juste que les femmes réfugiées,
naître aux femmes réfugiées privées de fugiés. Et il nous tenait ce raisonnement dont le soutien est absent du fait de la
leurs maris, le droit à une assistance plus qui, évidemment, s'inspire de la meilleure guerre, ne reçoivent pas au moins le monimportante que celle des femmes de mobi- logique : « On accorde l'allocation militaire tant d'une allocation supplémentaire, au
lisés non réfugiées. L'administration se ré- à une famille parce que son soutien est lieu du secours de 10 francs par mois. —
servait la faculté de leur accorder des se- appelé sous les drapeaux et on accorde l'al- R. G.
cours extraordinaires, mais ne voulait, en location des réfugiés à une autre parce
aucune façon, qu'un droit quelconque leur qu'elle est réfugiée. Or, si la famille est
à la fois réfugiée et a son gagne pain mofût conféré.
Nous nous sommes sans relâche élevés bilisé, elle remplit les conditions nécesOn a annoncé officiellement de Genève
contre cette opinion. Le secours, en effet, saires pour recevoir les deux allocations. »
C'est très vrai, ce serait très juste, mais que le rapatriement des internée français,
implique la faveur et ce ne sont pas des
interrompu pendant plusieurs semaines par
faveurs que l'Etat a le devoir d'accorder cela n'est pas cependant!
Nous nous sommes toujours gardés suite de l'épidémie de grippe qui a sévi en
aux réfugiés. Il est évident qu'il faut danscertains cas, dans de nombreux cas, laisser d'émettre ici des prétentions irréalisables Suisse, ;\\] lit reprendre de façon régulière
à l'administration le soin de distribuer des et nous n'avons pas l'intention de com- Mais à la demande expresse de la France,
secours supplémentaires eu égard aux si- mencer alors que s'approche — nous pou- il n'y aura qu'un seul convoi de rapatriés
tuations particulièrement dignes d'intérêt, vons l'espérer — la fin des jours de notre par semaine.
L'échange en grand des prisonniers,
mais il est non moins évident qu'un mi- modeste organe, mais que l'on veuille bien
nimum de droit doit leur être nettement examiner un instant la situation de ceux prévu par l'accord de Rerne, commencera
reconnu par des textes ne laissant place à en faveur de qui nous parlons aujourd'hui: lorsque tous les internés en Suisse, admis
! c'est pour les femmes et les enfants des) au bénéfice de cet accord, auront été raaucune interprétation arbitraire.
C'est ce minimum, que nous voulons braves qui — au prix de quels sacrifices et patriés.
Dans la partie des formules de versement réservée à la correspondance, on
pourra nous indiquer s'il s'agit d'un premier abonnementou d'un renouvellement,
les changements d'adresse, réclamations
ou observations diverses, etc..
Le rapatriement des prisonniers
Une sanction
Le sous-préfet de La Réole — il à'appelle André Faure — n'avait pas hésité à
accuser collectivement les réfugiés résidant
dans cette ville d'être les auteurs de dépravations commises dans son arrondissement. Il avait fait afficher et publier, au
son du tambour, un factum où il désignait nos compatriotes comme seuls capables d'avoir commis les méfaits en question.
Cê monsieur vient d'être frappé d'une
sanction (?) Elle est très légèue, à nos
yeux, vu la gravité de la mauvaise .action
commise, cependant il paraît que c'est tout
de même une sanction. Il est « déplacé »,
ce qui ne veut pas dire qu'il a pendu sa
place, non, il est envoyé à Bazas — ne pas
lire ,1/azas.
Pourvu qu'il n'y ait pas de réfugiés dans
l'arrondissement de Bazas, .car s'il y en
a... ce sont eux qui sont atteints par la
sanction!
BULLETIN
a
CHEZ NOUS
Les alertes
Pendant la journée du lundi 2 septembre
et la nuit suivante, les avions ennemis ont
survolé à cinq reprises la régioi de Nancy.
Première et brève alerte à 9 h. 30, qui
se répète à 11 heures. A 19 h. 10, alerte
plus longue et assez forte canonnade.
A 20 h. 30 sirène et tocsin, bruits de moteurs, canonnade intermittente et violente
par instants. Berloque à 22 heures.
A 1 h. 50 du matin nouvelle et dernière
alerte, sans canonnade ni bruits de moteurs
et suivie à dix minutes par la berloque.
« Mardi soir, écrit VEcluir de l'Est, à
20 h. 40, la sirène envoyait de nouveau son
salut aux étoiles. Les deux coups stridents
du canon d'alerte lui répondaient à bref
délai.
« Bruits de moteurs, canonnade violente
par instants, dominée à plusieurs reprises
par le bruit prolongé de fortes explosions.
« A 21 h. 4b la berloque vidait caves et
abris.
« Mais à 1 h. 30, les étoiles brillant toujours, la sirène les saluait de nouveau. Le
chant bien français d'un moteur s'entendait parfaitement, la berloque l'accompagnait imméditament de notes qui semblaient bien un peu ironiques.
« A 1 h. 35 tout était fini. »
Mercredi soir, sirènes et tocsin donnèrent une alerte platonique à 11 heures. Elle
ne fut suivie d'aucun incident fâcheux.
Obsèques
d'un
héros
Les obsèques du maréchal des logis Florentin, fils du directeur du Journal de la
Meurthe et des Vosges, ont eu lieu à
Nancy au milieu d'une grande affluence.
Des discours ont été prononcés par le capitaine Pierre Weiss, commandant Pescadrille du vaillant pilote et par M. le préfet
Mirman.
Le nommé Auguste Muller a été écroué
pour vol d'une chemise au préjudice de
M. Golbert, vendeur, place du Marché.
— Marie-Reine Urion, femme Bertrand,
45 ans, 7, rue Lassalle et Agathe Beaudrillard, veuve Jacquemin, «se sont introduites
dans le magasin de Mme Poignans, épicière, 7, rue Lassalle et ont fait main basse
sur diverses denrées ainsi que sur le contenu du tiroir-caisse. Elles n'en étaient pas
à leur coup d'essai car le manège durait
depuis quelques temps.
Prises en flagrant délit, elles ont été arrêtées.
— Félix Fleischhut, 18 ans, Aimé Socolosky, 17 ans et Charles Shonfer, 18 ans,
de Saint-Max, route d'Essey, ont été arrêtés pour vols d'une bonbonne de vin et
d'une caisse de vingt bouteilles de Champagne dans la cave de M. Calafa à SaintMax où ils avaient pénétré h l'aide de
fausses clefs.
Ils sont également inculpés d'un recel
de drapeaux que leur camarade, Charles
Bohr, 17 ans, avait dérobé le 14 juillet,
chez M. Fruhinsholz, faubourg SaintGeorges. Rohr est également sous les ver-
DÉCÈS.
DE
MKURTHK. BT
— MarîerCatherine Gouget, 45 ans, ou-
vrière en coussures, à Lay-Saint-Christophe. —
Roger Plomptueux, 10 ans, à Lay-Saint-Christophc.
du 0 septembre
NAISSANCE. — Marcel-Léon-Gustave lilumpaiit,
rue de Boudonville, 47.
DÉCÈS. — Jean-Baptiste-Hubert-Athunuse Ltidillon, 52 ans, facteur des postes, Grande-Rue,
117. — Eugène-René Nups, 15 ans, rue de
Tomblaine, 3. — Bernard Dietrich, 47 ans. brg.
caiiteur, impasse de Remicourt, 9.
du 7 septembre
NAISSANCES. — Léone-Marcelle Audin, rue du
Bastion, 5. — Odette-Emilienne-Camille Simon,
rue du Cheval-Blanc, 12. — Marcel-André Bery,
rue de Strasbourg, 222.
DÉCÈS. — Pierre Noël, 48 ans, journalier à
Houdemont. — Marie-Rosine Frigat, 69 ans,
veuve Yung, à Saint-Max. — Alphonse Joiy,
74 ans, à Chaligny.
du 8 septembre
9
DÉCÈS. — Marie Baar, 47 ans,
épouse Lejeune, rue Jules Ferry, 15. — Charlotte-Victorine Pairien, 29 ans, ouvrière en chaussures,
épouse Masson, rue Marie-Leszezinska, 5 bis.
— Marie Moisson, 62 ans, bouchers, veuve
Rimbach rue du Haut-Bourgeois, 7.
du 9 septembre
DÉCÈS. — Anne-Sophie Blanchotte,
76 ans,
veuve Guichard, à Malzéville. — Emélie-Marie
Lebard, 21 ans, à Flavigny. — Auguste Chanzy,
ouvrier agricole, à Bratte.
PUBLICATIONS DE MARIAGE. — Edmond-Eugène
Charpentier, manœuvre à Nancy, et CélestineLina Devel, ouvrière en chaussures, à Limoges.
— Paul-Emile Serrière, marchand do faïence à
Malzéville, et Hermance Jacqu'm. matelassière
en résidence à Nancy, domicilié à Glorieux
(Meuse). — Amédée Duvlanchy, valet de chambre et Marie-Lucile Masson, limonadière, veuve
Jacob. — Edouard Mouchant, manœuvre à Jarville, et Marëellinc-Camille Christophe, ouvrière
d'usine à Nancy. — Louis-François-Emile Ribey et Denise Houillon.— Charles Germer, employé des postes à Lunéville, et Marie-Rosine
Faipot, journalière, à Nancy. — Victor-Dominique Olive, mécanicien-dentiste à Paris, et
Jeanne-Marie-Louise Douvier, à Nancy. - Firmin Ferrasse, métayer à Laurabue (Aude), et
Céeile-Gabrielle Pêrot, couturière à Nancy. —
Lucien Lognon, cultivateur à Nancy, et AliceEugénie Boulingre, à Torcy (S.-et-M). — Cyrille-Jules Masschelem. mécanicien à Essey-lesNaney, et Adeline-Marie-Clémentine Burton. infirmière à Nancy de fait et de droit a Liège
(Belgique). —■ Marie-Charles-Edmond Debiej,
notaire à Salins (Jura), et Renée-Germaine Minet, à Nancy. — Ludovic-Raymond Saleur, chef
cantonnier à la voirie, et Augustiue-Constance
Laurent, sage-femme. — Roger-François-Marie
Guerner, employé de banque, et Maria-Joséphine-Madeleine Hoffer.— Lucien-Pierre Galineau, tailleur d'habits, et Yvonne-Joséphine
Haudeville, lingère. — Vctor-Eugène Martelot,
marinier, à Clerval (Douhs), et Aline-MarieLouise Gautier, jardinière à Dombasle. de passage à Nancy. — Emile Laurent, vendeur de
journaux h Nancy, et Marcelle-Louise-Oetavie
Lacote, a Ourouer-les-Bourdelino fCher).MILLERY
Décès
Le 29 août dernier, on a conduit à sa
dernière demeure, Mme Charles Thouve,
nin, née Célestine Mayeur, décédée acciden
tellement, victime de la guerre.
LAY-SAINT-CHRISTOPHE
Décès
Mme Eugénie Carrière, née Holveck,
34 ans, est décédée à Lay-Saint-Christophe.
le 5 septembre. D'autre part, Mlle Marie
rous.
Gouget, 45 ans, ouvrière en chaussures et
Incendie
le jeune Roger Plomptueux, 10 ans, sont
Un incendie, dont la cause est acciden- décédés le même jour, à l'hôpital de Nancy
telle, s'est déclaré dans un hangar, situé
LUNÉVILLE
boulevard d'Haussonville. Environ quinze
Le canon d'alarme
mille kilogrammes de foin et plusieurs maIl a été décidé, après entente entre les
chines agricoles ont été détruits. Les saautorités civiles et militaires, qu'en plus
peurs-pompiers ont pu se rendre maîtres
des avertissements d'alerte en usages, le
du feu après plusieurs heures de travail.
danger serait signalé par quatre coups de
Meurtre
canon consécutifs tirant des fusants à 1.000
Le territorial Waccheval, victime de la mètres au-dessus de la ville.
sauvage agression dont nous avons rapCRÉVIC
porté les détails dans notre précédent nuIncendie
méro est mort à l'hôpital des suites de ses
Le feu a détruit la maison des époux La
blessures. Son état qui n'avait pas semblé
inquiétant tout d'abord, s'est subitement cour-Deville, épiciers à Crévic, malgré les
efforts des pompiers, de la population et
aggravé.
Les trois apaches Dumas, Bach et Mnuer, des troupes cantonnées dans la localité.
auront donc à répondre de la nouvelle inRÉNAMÉNIL
culpation de blessures ayant entraîné la
Nécrologie
mort. Ils comparaîtront devant le conseil
On
annonce
la mort de M. Velter, rede guerre.
traité, maire de Rénaménil. Aux obsèques,
Spéculation sur les tabacs
M. Langeron, sous-préfet de Lunéville a
Des agents de la régie ont saisi dans un fait l'éloge du défunt.
fourgon à bagages d'un train partant pour
TOUL
Paris, trois sacs contenant du tabac, des
Projectile égaré
cigares et des cigarettes, pour une valeur
Lors d'une dernière alerte, alors que
d'environ 1.500 francs. Le spéculateur expédiait ainsi régulièrement par la gare de l'avion ennemi qui survolait Toul était viNancy les provisions recueillies avec la vement canonné, un obus de 75, heureuse
complicité de femmes et d'enfants dans les ment veuf de sa fusée, est tombé au faudébits de la ville et de la région. Elles bourg Saint-Evre sur la villa Marie-Louise,
étaient ensuite écoulées dans le commerce appartenant à M. Liéthard. Après avoir
parisien avec un bénéfice de 50 à 80 pouT crevé la toiture et traversé le plancher du
grenier, cet obus est venu échouer au secent.
Ces marchandises ont été confisquées et cond étage sans causer d'accident de, perprocès-verbal a été dressé. Le trafic, au- sonne.
CHAMBLEY
quel une active surveillance vient de mettre
Nécroloflie
fin, durait depuis quelque temps.
On annonce le décès de M. l'abbé CélesEtat-civil
tin Martin, ancien doyen de Chambley, surdu 3 septembre
NAISSANCE.
— Marie-Louise Aiguier, rue de venu à Ludres. Les obsèques ont eu lieu
^îonsecours, cité Lan», lettre G.
en cette commune, le 7 septembre courant.
DÉCÈS. — Rose Cuillère, 77 ans, épouse DeCONSEIL DE RÉVISION
ozê, rue du Ruisseau. 108. — Edouard Raguin,
capitaine en retraite, Chevalier de, la Légion
Voici l'itinéraire du conseil de revision
d'honneur, rue Sigishert-Adam, 3. — Alexis de la classe 1920, des ajournés des classes
Soit, 69 ans. manœuvre, à Frouard.
1918 et 1919 et exemptés de la classe 1919.
du 4 septembre
Etrangers au département. — Nanev. a la
NAISSANCES.
— Jean. Edouard-Antoine Marro,
rue de la Liberté, 12.
préfecture, le samedi 11 septembre, à 9 heures.
DÉCÈS. — Nicolas-Alfred Parmcntier, 58 ans,
Colomhen-les-Belles. — A la mairie, le lundi
journalier, rue Lionnois. 40. — Catherine Nisse, 16 septembre, à 9 heures et demie.
7<j ans, cuisinière, veuve Crème, rue Saint-NiDomévre-en-Raye. — A la mairie de Livercolas, 84.
dun, le mardi 17 septembre, à 9 heures et dedu 5 septembre
mie.
NAISSANCE. — Edmond-Charles Philippot, rue
Tnul-Nord. — A la mairie, le mercredi 18 sepVayringe, 91.
tembre, à 9 heures.
MOSKLLc
Toul-Sud. — A la mairie, le mercredi 18
septembre, à 14 heures.
" Nancy-Est. -- Nancy, à la Préfecture, jeudi
19 septembre à 8 heures et demie.
Harouc. — A la mairie, vendredi 20 septembre, à 10 heures.
Vézelise. — A la mairie, vendredi 20 septembre à 14 heures et demie.
Nancy-Nord. — Nancy, à la Préfecture, samedi 21 septembre, à 8 heures et demie.
Nomeny. — A la mairie de Custines, lundi
23 septembre, à 10 heures.
Nancy-Sud. — Nancy, à la Préfecture, mardi
24 septembre, à 8 heures et demie.
" Pont-à-Mousson. — A la mairie de Marbaehe,
mercredi 2b septembre, à 9 heures.
Baccarat. — A la mairie, jeudi 26 septembre,
à 9 heures.
Badonviller. — A la mairie de Baccarat, jeudi
26 septembre, à 11 heures.
Bayon. — A la mairie, le vendredi 27 septembre, à 9 heures et demie.
Lunéville-Nord. — A la mairie, le samedi 28
septembre, à 9 heures.
Lunéville-Sud. — A la mairie, le samedi 28
septembre, à 14 heures.Saint-Nicolas. — A la mairie, le lundi 30
septembre, à 8 hçures.
tobre, à 9 heures et demie.
Gerbéviller. — A la mairie, le mardi lor ocNancy-Ouest. — A Nancy, à la préefeture, le
mercredi 2 octobre. à"8 heures et demie.
Séance de clôture, des listes. — A Nancy„ à
la prélecture, le samedi 12 octobre, à 14 heures.
"CONSEIL GÉNÉRAI
deuxième session du Conseil général
de
Meurthe-et-Moselle s'est ouverte à
Nancy;
lundi dernier 9 septembre à
14 h.' 30.
M. I^ebrun, réélu président a déclaré
voir dans cette manifestation un hommage
au Gouvernement. Une adresse de félicitations au président du Conseil et d'admiration pour l'héroïsme des armées françaises et alliées a été votée à l'unanimité.
Nous rendrons compte des débats dans
notre prochain numéro.
La
État-civil des Réfugiés
NAISSANCES
Yvonne-Marie, fille de Uhring (Emile-Eugénie), et de Riesen (Marie-Thérèse, de Nancy,
38, faubourg des Trois-Maisons, à Paris, 40,
rue de Lille (7e), le 8 juillet 1918.
Elisabeth-Marthe-Marie, fille de Roussel (Ferà Gennes (M.-et-Loire), chez Mme Gordart, le
nand), et de Darche (Aline), de Jœuf-Génilois,
11 juillelt 1918 (2e enfant).
Jean-Raymond, fils de Mulelet (Emile), et de
Collignon (Joséphine), de Jarny, 1, Cités du
Creusot, à Villeneuve-la-Garenne, 5. quai d'Argenteuil, le 29 août 1918 (5e enfant vivant).
Jules-Emile, fils de Pillot (Eugène), et de
Clesse (Julienne), de Jœuf, 144, rue de Goprez,
à Paris, 26, passage Saint-Bernard (11°), le 18
août 1918 (4e enfant vivant).
MARIAGE
Vanglabèhe (Léon), de Tourcoing (Nord),
soldat au 41e d'artillerie coloniale et Lasalle
(Léonie), de Longuyon, à Boiseau, par Le Pelleriu (Loire-Inférieure), le 13 juillet 1918.
DÉCÈS
Gouzil (Jean), 58 ans, de Joudreville, 22, rue
des Ecoles, à Auzat-sur-Allier fPuv-de-Dôme),
le 6 juin 1918.
Epouse Lécuyer (Firmin), née Grandemange,
61 ans, de Nancy, 15, rue Sigisbert-Adam, à
La Ferté-sur-Aube (Haute-Marne), le 27 août
1918.
Mathieu (Ernest), 40 ans, époux de Peltier
iGabrielle), de Pont-à-Mousson. à Ville d'Avray
(S.-et-O:), 19 bis, rue de Saint-Cloud, le 30
août 1918.
Quertat (Charles), 63 ans, cultivateur de Leintrey, à Lunéville, le 23 août 1918.
Muruille (Nicolas-Auguste), 60 ans, de Boismont, à Paris, 24, rue Beaubourg (4e), le 31
août 1918.
. ,
u
AU-DELA DU FRONT
Des nouvelles
PAGNY-Sl R-MOSELLE
Des nouvelles assez récentes nous sont
parvenues de celte localité. Nous apprenons
ainsi que la fenaison s'est faite dans de bonnes conditions, les travaux en étaient à peu
près terminés pour la uni-juillet. La population continue à travailler la terre sous la
surveillance des Allemands. Comme ailleurs,
les produits des jardins aident à assurer la
nourriture des habitants qui sont encore
au nombre de 900. Le Comité de ravitaillement fonctionne assez régulièrement. Chaque personne reçoit 300 grammes de pain
par jour. Il est aussi distribué de 7 à 800
grammes de viande frigorifiée ou salée par
personne et par mois. Les légumes secs, le
riz et divers autres produits ont été assez
régulièrement fournis durant l'hiver, mais
à partir d'avril les rations furent diminuées.
M. et Mme Emile Beuvelot tiennent la
coopérative du pain à la gare. Le magasin
Noirjeau est ouvert ainsi que le Comptoir
Français.
La kommandantur est installée chez Mlle
Parison. Les hommes âgés de «lus de 15
ans doivent répondre à l'appel qui y est fait
deux fois par jour.
Les cloches ont été emmenées en Allemagne ainsi que tous les objets en cuivre
qui se trouvaient dans l'église et dans les demeures particulières.
M. le Curé de Mamey habite toujours
Pagny. Il est logé au presbytère et assure
les offices. Mlle Marthe Christophe tient
l'harmonium.
Plusieurs maisons ont été enclominagées
par les obus ou les bombes d'avions. Le cimetière a été très éprouvé, de même que
l'usine Fabius Henrion dont il ne reste que
les murs. Nous avons déjà annoncé qu'un
incendie y avait causé d'assez importants
dégâts, mais auparavant les Allemands y
avaient commis leurs vols habituels. Tout
en a été emporté, jusqu'aux briques, paraîtil! L'usine des scories a également été pillée et endommagée.
L'école est ouverte deux heures par jour
sous la direction de M. Robert pour les
garçons et de Mme Stimback pour les filles.
Il y a toujours un assez grand nombre
de soldats; ils logent chez l'habitant.
Le décès des personnes suivantes nous
est annoncé :
M. Navel, père de Mme Cross; Jeanne
Pompey, tuée pur un bombe; M. Couteau,
douanier; Mme Henrion, tenancière du café!
Mme Holl-Mavel ; Mme Mirgon, rue de Serre;
Mme Elvin, rue dè Serre, mère de Mme
Chauvin; Mme Veuve Boudât, mère de
M. Félix Boudai, menuisier; M. Pontasse;
M. Passé, frère de Mlle Germaine Passé,
tué accidentellement; Mme Chauvin; Mme
Cerfontaine, née Muller, garde-barrière;
Mme Gauthier, demeurant en face des écoles; Mme Godfroy, mère de l'ancien épicier; Mme Ferry, mère de l'employé des
chemins de fer de l'Est.
Enfin le jeune Louis Roussel, âgé de 17
ans a été fusillé. Nous ignorons les motifs
éi ce crime ainsi que la date à laquelle il
a été commis.
Le bruit de la mort de M. Barthélémy,
adjoint, avait couru, nous sommes heureux
d'apprendre qu'il n'en est rien. Il aurait été
sur le point d'être fusillé, mais au dernier
moment il y a eu contre ordre.
Voici plusieurs familles dont les membres
sont en bonne santé : familles Didier, Robinet, Drapier, Christophe. Mlle Parison est
également en bonne santé.
NOUVELLES PERSONNELLES
MANCIEULLES
Fender (Félix), 54 ans, de Blénod-les-PontMme Hirtzman-Curel est en bonne santé jinsi
er
à-Mousson, à Nancy, le 1 septembre 1918.
que la famille. Carte reçue par M. Hirtzman
Epouse Bêcher (Laurent), née Noé (Made- (Ursin), chez M. Heaume, entreprise de transleine, 63 ans, d'Angomont, à Paris, 25, pas- ports à Arcueil-Cachan (Seine).
sage Saint-Ange (17e), le 5 septembre 1918.
SAUIiNES
M. Boisteaux (Jules), receveur des postes est
Enfant Massardier (Jeanne'}, 13 jours, fille de
Antoine et de Lafont (Marie-!, de Valleroy, à décédé à Saulnes, le 11 mai 1918. Communiqué
e
Saint-Vietor-sur-Rhins (Loire), le 21 août 1918. par son beau-frère. M. Henrion (Lucien), 11
e graupe. par B. C. M.
artillerie,
E.
M.
2
Renry (Gaston), 43 ans, fabricant de chaLUBEY
peaux de paille, de Nancy, a Montrouge, 4, rue
Mme Veuve Gaudey, sa fille Marthe et son
Pasteur, le 24 août 1918.
.fils Alfred, sont en bonne santé. Carte reçue
Drouin (Frédéric), 79 ans, de Nancy, rue des
par M. Gaudey (Charles), téléphoniste au 5e
Tiercelins, à Villemomble
(Seine), 82 bis,
d'artillerie à pied. 39e batterie, par B. C. M.
Grande-Rue, le 27 août 1918.
MOINEVJXLE
Epouse Bachelet (Claude), née Bouffin (Mar
M. André (Valentin), prisonnier de guerre h
guérite), 23 ans, de Custines. à Emondeville Gardelegen a écrit, le 25 juillet, la lettre suifManche), le 19 août 1918.
vante à son frère. M. André (Ernest), 6e secDebin (Alphonse), 61 ans, receveur de l'En- tion de C. G. A., dépôt, Châlons-sur-Marne :
registrement en retraite de Nancv, à Dijon le « Ma santé est très bonne ainsi que celle de
27 août 1918.
notre mère, de Louise et des amis de MoineKissel (Hubert), 30 ans, de Nancv, à Dra ville. J'ai reçu photo de Mlle Rypolyte (Augusveil, 14, rue de Juvisv ("S.-et-O") le lor sep- tine), rue du Moulin, et de sa famille qui sont
en bonne santé, ainsi que grand'mère Julie.
tembre 1918.
Ne
puis envoyer cette photo. Familles Rypolile
Veuve Prudhomme née Vincent (Marie), 42
et Couslin sont aussi en parfaite santé ».
ans, de Pont-à-Mousson, à Nancy, 60, faubourg des 3-Maisons, en juin 1918.
EN LORRAINE
Didier (Joseph), 61 ans, de, Saint-Supplet, à
Clamecy, le 11 juin 1918.
La vente des biens français
Le bien immobilier rural composé de diVeuve André, née François (Catherine), 88
ans, de Thezey-Saint-Martin, à Lunéville, 2, verses parcelles sises dans l'arrondisserue Sainte-Marie.
ment de Metz-Campagne, appartenant à M.
Epouse Masson née Million (Philomène), 68 Henri Dupouy de Bellegarde, propriétaire,
ans, de Val et Chatillon, à Paris, 197, rue de à Brunei a été mis en vente par le liquiRelleville (19e), le 8 juin 1918.
dateur : le conseiller des comptes Wittrock
Piarit (Adélaïde-Julie). 63 ans, de Val-etChatillon, à Laxou fMeurthe-et-Moselle), en
juin 1018.
à Metz.
Le bien immobilier rural composé de diverses parcelles sises dans l'arrondissement
de Molsheim, appartenant à :
Nous prions nos abonnés de renouveler
Eugène Baudoin, commerçant et sa
leur abonnement quelques jours avant femme, née Marie-Louise Jost, à Lunéville;
l'expiration de façon à éviter toute inter- Eugénie-Gabrielle Jost, institutrice à Commercy; Gèorges-Louis-Stéphane Josf, comruption dans les envois.
merçant à Nancy, a été mis en vente par
En cas de réclamation rappeler le nu- ile liquidateur : le conseiller de justice
méro de la dernière quittance.
'Lange, à Strasbourg.
A NOS ABONNÉS
—
LES DOMMAGES DE GUERRE
__
ljtJ^n^U£ JSIKURTHB
ET
MOSELLE
ni
nul
n'a le droit de s'abstraire. Au Journal
officiel du 24 août, on a pu lire ces lignes :
~
""^"f}'
'
3
NOS MORTS GLORIEUX
Voici un troisième article paru dans
le oj ... Que sont devenues ces villes, ces villages?. Nous lisons dans l'Eclair :
n
il y en a certes qui ont résisté et qui se
Renseignements
communiqués par les familles.
Temps pour faire suite à ceux qui ont été re-1 Oh!
sc
sauvés dans la tourmente; il en est d'au
il y a toujours cette question des bagaproduits dans notre dernier numéro :
! sont
jr
1
très qui paraissent morts. Il semble qu'un fléau g
Florentin (Joseph), fils du Directeur %u
ges des évacués qui n'avance pas, 11 y en
.....
! in
inconnu jusqu'à ce jour ait tout précipité à ras a
Journal de la Meurthe et des Vosges, engagé
a
partout
de
ces
bagages
qui
traînent
sans
J°
Par les citations que nous avons déjà^U
vo
maréchal des logis pilote aviateur,
(lu sol; et dans certaines de nos villes mar- maîtres
n
parce qn'on se refuse à chercher, volontaire,
faites de la déclaration lue et remise à la | ty
tyres, lorsque l'on passe, ou ressent une sorte à
décoré de la Croix de guerre, cité trois fois à
à savoir à qui ils appartiennent. Il y fau- j,
Commission des dommages de guerre, lors de
de frisson.
l'ordre du jour, tué à l'âge de 22 ans, en comdrait un peu de complaisance, d'énergie bat
u. aérien, le 6 septembre 1918, après avoir
de l'audience accordée à la Fédération des
Ces villes, ces communes, nous les recons- „,
abattu un asion ennemi.
truirons; il nous faudra une ténacité de chaque et de charité. Il faudrait qu on se dise I ^
associations départementales de sinistrés, tr
que c'est le seul butin que de pauvres gens
minute; mais il importe, pour le bonheur de 1
on a pu juger quelle émotion suscitent plu- 111
Genêt (Emile), de Briey, soldat au ...e d'inont sauvé du naufrage souvent total de {a
(
notre
Picardie, il importe, pour l'honneur 0:
fanterie,
décoré de'la Croix de guerre, mort au
sieurs des dispositions annoncées pour la "
biens, et que ces quelques hardes &
et la prospérité de la France, que toutes leurs
k
champ d'honneur, le 22 juillet 1918, à la baloi en préparation. Entre la réparation in- même
oe ruines se relèvent et que chacun reprenne h
ces
leur seraient d'un précieux secours, sans ta:
taille de Lacroix (Aisne).
tégrale des dommages « causés en France sa
sa place à son foyer.
parler du souvenir qui peut s'attacher aux
Zambeaux '(Emile), de Pont-à-Mousson, seraux biens, immobiliers ou mobiliers, par
Il faudra que la loi sur la réparation des rreliques
<
ainsi sauvées.
ge
gent
au ...e d'infanterie, décoré de la Croix de
les faits de la guerre, pourvu que ces dom- dommages
de
de guerre devienne bientôt une réaQuels objets sont plus dignes d'attention guerre,
gr
cité deux fois à l'ordre du jour, mort
mages soient certains, matériels et directs » lité
lit vivante et que le Parlement adopte les dis
n
pour la France, le 17 juillet 1918, dans sa
que
les bagages de nos malheureux com- pc
c
présntées à son vote. Cette loi sur les ^
— réparation solennellement promise ejt positions
P
évacués? Que dans l'affolement 27 e années
dommages de guerre, je suis convaincu qu'au patriotes
\\
qui a donné ouverture à un droit légale- dc
Binda (Louis-Charles), de Lunéville, soldat au
cours des prochaines semaines, elle viendra ils aient été dispersés, on le conçoit; niais
ment reconnu, — entre cette réparation et 00
...e d'infanterie, mort pour la France, à l'âge
qu'aujourd'hui on les laisse à l'abandon, •••
en
rang
utile
à
l'ordre
du
jour
de
la
Chambre;
1
les réalités qui semblent s'apprêter, il y a "
de
intolérable.
'ic 29 ans.
nos collègues des départements sinistrés y veil c'est
c
uo abîme.
Bernardin (René-Charles), de Lunéville, chas[e
leront,
d'accord avec le gouvernement.
La commission parlementaire des réfuOr, les observations formulées au nom
à pied au
bataillon, mort pour la
giés, dont le président est M. le sénateur seur
se
Quel orateur a tenu ce langage? Le mi- f,
des sinistrés n'ont pas seulement porté sur
France, à l'âge de 21 ans.
Cuvinot;
les
députés
des
régions
envahies,
ni
les restrictions mises, en fait, au droit lui- nistre des finances, dans un discours proMunier (Joseph-Prosper), de Lunéville, sol
les ministres de l'Intérieur, de la Guerre,
m
le 19 août, au Conseil général de la J
même. Elles ont, de plus, visé les moda- noncé,
au ...e d'infanterie, mort pour la France
du Blocus et des Travaux publics — il pa- dat
,
lités auxquelles la Commission de la Charn- Somme. « Il importe, pour l'honneur et raît que la question dépend de toutes ces à l'âge de 38 ans.
1
Schluck (Louis), de Lunéville, chasseur à
bre voudrait, semble-t-il, assujettir ïe paye- la
'a prospérité même de la France, que toutes personnes — savent-ils qu'il y a de ces
cc
ces
ruines
se
relèvent
et
que
chacun
rePbagages à :
pied au ..." bataillon, mort pour la France, à
ment des sommes qu'elle consent. Voici ces
t'âge de 33 ans.
prenne
sa place à son foyer. » L'Etat franremarques :
1'
Ghoisy-le-Roi; Glermont-Feifand; Lonsçais ne doit rien épargner pour qu'une ré- ,
— ÇE
Colmé (Jean), de Nancy, 11, rue de Graffigny,
le-Saunier;
Bourges;
Limoges;
Besançon;
L'organisation si rationnelle et si modérée pi
agent de liaison au ..." d'infanterie, décoré de
paration intégrale permette — non, certes, r
Caussade;
Saint-Pierre-Livron;
Màcon; j'|
cependant que le Sénat avait introduite au titre un
la Croix de guerre, tombé au champ d'honneur
ueffacement des misères subies et des ,
Mont-de-Marsan; Gare du Nord, Paris; le
du payement disparaît pour faire place à un ^
)e 1er août 1918, à l'âge de 21 ans.
douleurs éprouvées (comment ce rêve se r
système qui ne procurera aux sinistrés que des
Louviers; Gare Rouen, MartinviJle.
— mais un relèvement maapparences, les met à la discrétion de 1 Etat. concevrait-il)
,,
Nous avons dit qu'il y avait plusieurs
1
et compromet par là même l'efficacité et la ra- tériel.,
centaines de ces bagages à Louviers, et que
j . La victoire du droit et de la liberté fera, ?
pidité de la reconstitution.
le sous-préfel avait répondu que, faute de
Le sergent Gay (Jean), de Villerupt-Micheretomber sur les auteurs de tous
La suppression de l'acompte de 28 % est .d'ailleurs,
jd
main-d'œuvre, il ne pouvait en faire Tin- ville,
vj
du 83e d'infanterie, blessé le 30 août eu
une déception d'autant plus cruelle que, d'après ces
et sinistres, le poids des, dévastations com- "
ventaire.
j p;
passant la Somme à Epinancourt, par une balle
les déclarations que nous a faites M. Klotz, mi- mises.
n
Les sinistrés sont des créanciers de v
Un cantonnier d'une commune de l'Oise |d<
dans le côté droit et une autre à la cuisse
iiistre des finances, à la date du 8 juin, et l'Etat
1'
français, mais il a, lui, sur l'en- s
gauche est en bonne voie de guérison à l'hôévacuée, écrit au maire de sa commune :'g<
d'après les décisions de la sous commission ^
e
nemi, une créance que M. Klotz n'a eu
pital complémentaire n° 3, salle 8, à Guéret.
des moyens de crédit, au ministère des finances, a,
C'est mes pauvres colis que je ne peux pas F.1
garde d'oublier. Le ministre a dit :"
i II va partir en convalescence chez M. Gigand,
nous avions le droit d'espérer que cet avan- D'
avoir. Voilà que j'ai écrit partout. On nous ,
à Renaison (Loire).
tage, indispensable à la reconstitution de nos
Certes, la réparation des dommages de guerre répond
que nos colis sont à Louviers. Nous
v
pays, nous serait maintenu.
est
es une œuvre de solidarité nationale, personne aavons écrit en décrivant les colis. Pas de ré— Le caporal Octave (Marcel), de Baccarat,
n peut se refuser à l'accomplir; mais nous ponse.
ne
r
59, rue Humbepaire, affecté au lor bataillon de
51
On aborde là toute la question financière, avons
a'
cette conviction aussi qu'un jour, grâce
Malgache, a été blessé assez grièveMa femme a été à Rennes, au comité des ré- chasseurs
cl
Est-il besoin d'en faire ressortir l'impor- à la victoire, c'est vers l'ennemi que nous nous ffugiés de l'Oise. On l'a conduite à la gare. Il ment
le 2 septembre 1918, dans l'Aisne. C'est
m
pour lui demander compte de tous n'y
,
e
tance? Quel caractère d'ironie présenterait retournerons
«
avait rien. Et il n'y a pas d'effets d'hiver ssa 4 blessure. Il est soigné à l'hôpital auxiE
dommages qu'il a fait subir à la France, non 'dans
,.une indemnité qui, ne pouvant pas être Iles
ce pays marécageux. Depuis deux mois liliaire ii° 76, a Ivry-sur-Seine, route Straté- ,
Si
à la France, mais à la Belgique, à la on
j aurait pu tout de même s'occuper de nous, gi
gique.
touchée effectivement par la victime du seulement
petite Serbie, à tous les peuples qui, épris d'indommage, ou ne pouvant l'être qu'en par- ^
C'est l'éternelle plainte : on ne. nous
dépendance, se sont jetés dans la mêlée et qui,
tie et dans des conditions contraires aux par leur vaillance, ont su imposer l'admiration écoute
é
pas, on fait la sourde oreille. Au
lois les plus élémentaires du crédit, consti- au
'
1
lieu
de nous venir en aide, on nous exa monde entier.
tuerait pour le sinistré un nouveau supploite.
La compassion que nous attendions,
Tel est le droit.
I
plice de Tantale! La reconstitution des réau nom de nos misères, se traduit par une
Nous serions reconnaissants à nos lecteurs
C'est
pourquoi
nous
attendons
avec
con\
gions libérées aurait été rendue matérielle- „
et
hostilité
sourde, un accueil hargneux.
e à nos valeureux soldats de nous communifiance le débat annoncé.
'
ment impossible.
"
les noms de nos compatriotes de MeurCe, malheureux cantonnier apprend que quer
q
Qu'on se reporte à notre étude des disMoselle qui ont mérité la croix de la
ses bagages sont à Louviers; il s'informe, the-et
^
positions relatives au payement des indemen les décrivant : on ne lui répond pas>. Légion d'honneur, la médaille militaire ou
une citation à l'ordre du jour.
nités, telles que la commission de la ChamSa femme, devant ce silence, fait le voyage.
bre et la Chambre elle-même les ont accep- du 22 Janvier au 25 Avril 1918 \Et comme ses bagages ne sont pas à Lou- , Nous adresser la copie textuelle de ces citations
ou des motifs de distinction et nous
t
tées, on verra si la Fédération exagère en
francs
i
viers,
ce voyage a été inutile.
•
faire
connaître le domicile en Meurthe-et-Modisant que les sinistrés auraient, avec ces Mlle
h.
Camille Jouclard, 2, rue du
N'aurait-on pas pu, en correspondant, selle
s
de l'intéressé.
Gouvernement, Versailles
5 » jlui éviter ce surcroît de peine?
textes, de simples « apparences » de payeBelhomme, 27, rue Casimirment, qu'ils seraient « à la discrétion de Mlle
*
Celle situation ne saurait s'éterniser : il
Perrier, Paris
l'Etat », et que, dans de pareilles condiL'adjudant-chef Simon, d'Herbéviller a reçu
faut en finir. Il n'y a qu'un moyen : c'est
Mme
H.
Pinot,
école
du
centre,
Verécemment la médaille militaire avec la citalions, les régions désolées par l'invasion *
de
diriger
en
un
seul
point
tous
ces
colis
£
1
soul
8 »
tion suivante : sous-officier sérieux, zélé, condevraient abandonner tout espoir d'une re- Mme
,
anonymes en souffrance qu'on sait venir gsciencieux, a servi en toutes circonstances
Veuve Legris, 35, rue Saintconstitution.
Amibroise, Paris (41* don)
80 » (des régions envahies, de les grouper, de <jd'une façon irréprochable, commandant avec
Le Sénat a, de son mieux, tenté de con- £Crédit Commercial de France, 26,
les ouvrir et de les inventorier, sous le autant
d'autorité que de compétence un peloton
a
cilier les exigences pressantes de cette rérue Lafayette
500 » contrôle
<
des comités des réfugiés.
t:
très
bien tenu dont il obtient le meilleur rendeparation et le souci des finances publiques, M.
il le Proviseur du Lycée Michelet,
au front depuis le début de la campatne,
On trouvera bien un immeuble désaffecté ment,
n
à Vanves
20 » et
, vide, à proximité d'une gare, sinon dans a fait preuve au feu en de nombreuses occaIl eût pu, à notre avis, sans compromettre
ssions, des plus belles qualités militaires. (3 cien rien ces dernières, être plus large qu'il M.
* Ferdinand Daussy, directeur des
80 » les bâtiments mêmes d'une gare — pour- tations).
ne l'a été. L'intérêt de l'Etat, le sort du f Forges Basse-Indre (Loire-ïnfér.).
quoi
ne
serait-ce
pas
à
Paris
—
où
cette
*
Avec le concours de Mme la VicomIl avait déjà mérité les citations dont les
budget, l'avenir du crédit public sont liés tesse de la Panouse
2.800 » 'centralisation indispensable s'opérerait.
ttextes suivent :
à la reprise de la vie économique dans tous
Finissons-en avec cette question, qui est
du 23 Avril au 12 Août 1918
1° ,4 l'ordre de la Division, au titre du
nos départements envahis. Nous croyons
la plus simple à traiter; mais à voir le g
9 Dragons, le 17 novembre 1914 : A maintenu
francs
que la Chambre aurait avantage, en s'instemps qu'on met à trouver une solution, deux
^
pelotons dans les tranchées, malgré les
pirant de ces considérations, à aller plus 'L. Charles Pyrus, 17, quai Gambetta, Jul ce n'est pas pour nous donner espoir et aattaques violentes d'une troupe ennemie très
:i
loin que ne l'a fait le Sénat.
confiance dans le règlement de tant d'au- supéreiure
s
en nombre.
M Arthur Caen, 62, rue de Maubeuge,
Si nous ne nous trompons, les travaux
2" A l'ordre de la Division, le 20 août 1916 :
Paris
100i très questions plus vastes, plus laborieuses
de la Commission extraparlementaire des ,Mme Dannen, 17, rue de l'Assomption,
et plus complexes. — G. M.
rLe 26 juillet 191 fi, a su par son énergie main
dommages de guerre,instituée par M. Klotz,
i
ttenir sous un feu des plus violents, son peloParis
• •• •
fourniraient, à cet égard, des précisions; TDames du Central Télégraphique, remiton sur la première ligne complètement bouleversée par les torpilles, et ne l'a évacuée que
d'une grande clarté. Ils devront^ être utipar Mlle Mathieu
50i
Le ministre de la guerre, et le ministre [par ordre se retirant le dernier."
lisés. Nous ne renonçons donc point, quant; tAvec le concours de Mme la vicomtesse
2500' de l'armement viennent d'adresser aux gé3° A l'ordre de la Division, le 23 mai 1917,
à nous, à l'espoir de solutions plus com-■ ' de la Panouse
néraux commandant en chef, aux généraux rau titre du 11e cuirassiers à pied : Dans la nuit
plètement en harmonie avec les principes: Mlle Erlanqer, ouvroir d'Alerandrie (Egypte
300 commandants de régions el aux directeursi du
c 5 au 6 mai 1917, engagé avec deux pelotons
que le Gouvernement et les Chambres ont,1 ,
M Georges Ferai/, 21. avenue de l'Aima,
■ sur
la ligne de feu, dans des circonstances
i
des
établissements
d'artillerie
la
circulaire
à maintes et maintes reprises, affirmés.;
Pans
'.
100 suivante, daté du 6 septembre 1918 et pu- Iparticulièrement délicates, a su faire preuve
Mais nous constatons mie, sans doute par Mme
,
Gouqenheim, 78, rue Lamarck, Pad'une présence d'esprit et de qualités d'initia* bliée à {'Officiel du 7 :
j
une lassitude trop explicable, la fédération1
ris. ...
■•
tive remarquables en organisant sous te bom[
e
s'est résignée à s'en tenir, dans ses vœux 12 don de Mme Vve .1. Legris, 35, rue
En raison du passage de la classe 1897 danss bardenient,
1
sa position, sur le terrain conquis
St-Ambroise, Paris
50' la réserve de l'armée territoriale, le lGr octo-- et
i en contribuant à repousser une contre attaactuels, aux textes votés par la haute5
bre IMS. il a été décidé que les dispositions; ique.
Assemblée. Voici, sur ce point, en quels3 Avec le concours de Mme la vicomtesse
de la Panouse
2500û des circulaires interministérielles des, 6 mai et'
4° A .l'ordre du 14* corps d'armée, le 23 octermes la déclaration s'exprime :
Mme Brunswick, Papier en gros. 128,
29 juillet 1917 seraient rendues applicable' à• tobre
(
1917 : commandant un peloton d'accom;
*
quai de Valmy, Paris
- 0^ cette classe.
pagnement du 11 au 23 octobre 1917, s'est déLe Sénat après la Chambre, a mis au pointi Mme C. Casson, 19, rue Poncelet, PaPar suite les agriculteurs de la classe 1897' pensé sans compter pour aménager les pistes
un texte que nous avons accepté, non pas qu'il
1 qui appartiennent au service auxiliaire et ceuxf
5
ris
d'accès et les emplacements de départ des chars
donnât satisfaction à toutes nos revendications Homes du Central Télégraphique. Pans.
de cette classe qui, appartenant au service5 de sa batterie. Le 23 octobre 1917, a fait preuve
mais parce que nous le considérons commepP
c
remis par Mlle Mathieu
500 armé, sont pères de cinq enfants ou veufs avec une fois de plus, des qualités militaires et mopouvant assurer la reprise économique et une„ Anonyme
'000 quatre enfants, doivent être, sur leur demande,■ raies de premier ordre, en préparant la route
réparation, sinon complète, du moins suffisante; M A. Joly, 99. rue de Prony, Paris
800 détachés aux travaux agricoles dans les con-" et en guidant un de ses chars jusqu'au 2e objecde nos dommages de guerre, parce que, sur- M Mouroi, 48. rue Gambetta. Rambouilditions prévues par les circulaires susvisées.• tif qui lui était assigné, sous un feu très viotout, nous ne voulons plus subir de nouveauxv
let.
< Ces prescriptions sont applicables aux engagés? lent d'artillerie et de mitrailleuses.
délais.
M. Adrien Gilles, 16. rue de Liège. Pans.
500
0 volontaires au spéciaux de la classe 1897 qui1
M. Simon a étalement reçu la Croix de
-ont pères de, cinq enfants ou veufs avec qua-" guerre Tîelse par décision du G. Q. G. en date
Le projet -de loi sorti des délibérationsS Haines du Central Télégraphique, 103.
tre enfants; elles ne sont pas applicables aux of-'- du ti février 1918 (ordre général N° 18 D. E.).
rue de Grenelle, Paris, remis par Mile
du Sénat' apparaît ainsi comme un minij Mathieu
"0n liciers.
mum. Non seulement, dit la déclaration, il M. A. Louis, verreries de Bagncux et
Les intéressés devront être mobilisés à la
ne donne pas satisfaction à foutes les reLoing (près Nemours1!
■
«4 terre à partir du 1er octobre et avant le 10 ocvendications des victimes, mais, en quel-' M Bourquin, capitaine, direction du Gétobre au pins tard.
A l'ordre de l'Armée
Des instructions pour l'application de la pré-f*
ques-unes de ses dispositions, il manque,
nie des Etapes. S. P. 143
8°
Choltus (Etienne). d'Audun-le-Roman, caposente circulaire seront données prochainement.• ra] au bataillon de mitrailleuses du 1er C. A. C:
lui aussi au principe fondamental poséé \vee le concours de Mme la vicomtesse
i0
de la Panouse
-;sno
par la loi du 26 décembre 1914, principee
1 Cie : Excellent caporal toujours volontaire
BEXSEIGM'M' XTS UTILFS
pour les missions périlleuses. À par son sangproclamé encore aux deux premiers articless Mlle Jouclard, 2. rue du Gouvernement.
0
Versailles
■'
T.es militaires de la classe 1918, ayant euu froid remarquable, maintenu haut le moral de
du projet de loi. Les sinistrés ont droit — M. et Mme Bené Fowfcf, 62. avenue Mala10 deux frères tués ont été autorisés à choisirr ses hommes pendant les attaques du 16 au 25
Chambre et Sénat l'ont reconnu — à unee
koff Pari?
- |A leurs armes et corps mais ce fait ne saurait
it juillet 1918.
l
réparation « intégrale ». La fédération si" M Louis Mocq. 58. rue de Lille. Paris. ..
100 leur créer un droit de toujours servir dans le
A rOi iij'c iU' In
e
gnale que l'application des textes, même Avec le concours 'de Mme la vicomtesse
■A régiment de leur choix. Tls peuvent être chanl
|.
Diomède.
(Lucien), d'Arnaville, sergent au
améliorés comme ils l'ont été par le Sénat,
>
de la Panouse
••
'
gés de corps ou de subdivision d'armes suivant
r
n'assurerait pas une réparation complète.!. M.-Charles Pyrus, 47, quai Gambetta. Ju, les nécessités du service sous réserve d'être 168° d'infanterie : a pris le commandement de
j sa section au moment où le chef venait d'être
n
visy-sur-Orge
^ affectés conformément à la loi du 10 août 1917,
Elle s'incline pourtant, ayant hâte d en
p tué. A su rétablir l'ordre et réorganiser sa
à
un
des
emplois
les
moins
exposés
de
leur
t
finir avec un inconnu qui paralyserait, en
troupe très éprouvée. A maintenu sa position
QUAND VOUS AVEZ LU *
unité.
(J.
0.
du
28
juin
1918.)
se prolongeant, les bons vouloirs les meil_, pendant toute la nuit, malgré les attaques enle Bulletin de
nemies.
£
MFURTHH-ET-MOSELLE
N'ahusera-t-on pas de cette modération?
Le sergent^ Diomède a été fait prisonnier au
des nouvelles des pavs envahis liois-le-Prêtre, le l6r mai 1915. Il est actuelle*
Nous nous refusons à l'admettre. Une voix
[ envovoz-Ie h «n
a
é elles intéressent tous les réfugiésS ment interné au camp de Landau.
au moins s'élèverait, sans doute à la
at
Chambre pour rappeler des vérités dont
NOS BLESSÉS
NOS HEROS
LISTE DES
mm
REÇUS
;
Médaille militaire
l^a f ias»*»
Citations
fl
COMMUNIQUEZ AU" BULLETIN
4
BULLETIN
A l'ordre du régiment ou bataillon
Denis (Fabien], fils de l'instituteur de Fléville-Lixières, cycliste au 167° d'infanterie,
2' bataillon : agent de liaison dévoué et consciencieux. Le 18 juillet 1918 a été blessé en
s'aequittant de sa mission avec le plus grand
mépris du danger.
Clocheret (Fernande, d'Hussigny-Goderange
soldat au 161° d'infanterie : bon soldat, blessé
le, 17 août 1915 à Viso et le 30 mai 1917 au
Mont-Haut (Croix de Guerre).
'Henri (Lucien), de Jœuf, soldat aiî 109° d'infanterie : le 13 juillet 1918, comme agent de
liaison, a montré un dévouement inlassable et
un esprit de sacrifice dignes d'éloges, quelle
que soit la violence du bombardement, a rempli
sa mission sans hésitation, faisant preuve d'intelligence (Croix de guerre).
Navel (Edouard), de Villecey-sur-Mad : dans
l'attaque du 22 août 1918. a l'ail preuve, de courage et de sang-froid en conduisant sa section
à l'attaque et a atteint rapidement l'objectif assigné. Déjà blessé deux fois.
Dupasquier (Marcel), de Pienne, soldat au
135e d'infanterie Etat-major 1er bataillon : agent
de liaison d'un courage et d'un dévouement réputés s lest distingué au cours des attaques du
9 au 18 août 1918, portant des ordres aux premières vagues malgré les feux violents d'artillerie et d'infanterie (2e citation).
Baué (Joseph), d'Ozerailles : soldat au 2e
zouaves : a passé une partie de la nuit entre
les deux lignes à la recherche des blessés.
M. Baué est déjà titulaire de la médaille du
Maroc et de la croix de guerre avec palme.
Son père habite Bergerac, cité du BlanquiesEst, baraque 23-6.
Promotions
M. Juïlvm (Ferdinand), d'Hannonville-au-Passage,# vient d'être nommé lieutenant au 116e
bataillon de chasseurs alpins.
Le courage civique
Le Journal Officiel du
publié la promotion dans
d'honneur des civils qui,
ments et près du front,
compli leur devoir.
Nous relevons les noms
9 septembre 1918 a
l'ordre de la Légion
sous les bombardeont vaillamment acqui suivent :
Officiers
M. Aubin (Ernest-Edouard), ingénieur en chef
•des ponts et chaussées à Nancy. Chevalier du
.5 janvier 1893; 43 ans de services. Titres exceptionnels : n'a pas cessé d'assurer, avec un
dévouement et un courage au-dessus de tout
éloge, le service des routes militaires dans une
région bombardée d'une façon continue.
M. Imbeaux (Charles-Edouard-Auguslin-EloiMarie-Joseph), ingénieur en chef des ponts et
chaussées à Nancy. Chevalier du 9 juillet 1902;
36 ans de services. Titres exceptionnels : commissaire technique de la navigation de campagne au grand quartier général dès le début des
hostilités, puis chargé de l'exploitation du canal de la Marne au Rhin à la résidence de Nancy. A su maintenir, dans des conditions particulièrement difficiles et malgré des bombardements fréquents, le fonctionnement de transports par eau d'un intérêt de premier ordre
pour la défense nationale.
Chevalier
M. Comte (Joseph-Firmin), ingénieur en chef
des ponts et chaussée sà Nancji; 34 ans de services. Titres exceptionnels : ingénieur au service militaire de la navigation, n'a cessé d'accomplir son devoir à la résidence de Commercy,
puis à celle de. Nancy, avec un entier dévouement et le plus grand calme, malgré les bombardements.
M. .Piot (Eugène-Henri), sous-ingénieur des
ponts et chaussées à Pont-à-Mousson; 27 ans
de services. Titres exceptionnels : a fait preuve
d'un courage et d'un sang-froid remarquables
dans l'entretien et la construction des routes
à proximité du front.
M. Lejaille (Eugène-Nicolas), sous-ingénieur
des ponts et chaussées de Pont-à-Mousson à
Frouard; 36 ans de services. Titres exceptionnels : est resté à son poste, à Pont-à-Mousson,
jusqu'au mois de mai 1915, époque à laquelle
il a été grièvement blessé par un obus. A, dans
l'intervalle, malgré des bombardements répétés,
assuré le service des routes militaires dans les
meilleures conditions. Cité à l'ordre de l'armée
le 20 juillet 1915 (Journal Officiel du 7 septembre 1915). Depuis 1915, exerce ses fonctions à Frouard, dans une région constamment
soumise aux bombardements.
Les réfugiés à Grenoble
L'Association Amicale des réfugiés des régions envahies a tenu récemment son assemblée générale. Les membres présents au nombre de 1.800 ont adressé leurs, vifs remerciements à M. Motte, de Roubaix, qui a bien
voulu accepter la présidence d'honneur de l'Association à la Croix-Rouge Américaine qui
vient de fonder, 1, rue de l'Eglise, un dispensaire où les réfugiés reçoivent soins et médicaments gratuits, aux commerçants qui continuent à consentir des remises aux réfugiés à la
presse locale, enfin à tous ceux qui apportent
un agissant concours dans l'œuvre de bienfaisance poursuivi par l'Association.
Avant de lever la séance l'assemblée a émis
un vœu tendant au relèvement des taux des
barèmes et des allocations vu la hausse saus
cesse croissante du coût de la vie.
AUX RÉFUGIÉS
Les Grands Magasins
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Accordent aux RÉFUGIÉS une
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N.-B.Mesdames et Messieurs les Benefic aires
■ sont pries de se munir de leur carte d'identité.
DE
MEURTHE
DÉFINITIVES
des rapatriés arrivés parles derniers convois
COINCOURT
Romac (Prosper), 56 ans, Ernesline née Mougenot, 43 ans — Tonnoy (M.-et-M.), par StNicolas.
FREMON VILLE
Fréchard (Joseph), 42 ans — Saint-Jean-desVignes, avenue Monnot, près Châloii surSaône (Saône-et-Loire).
HUSSIGNY-GODBRAUGE
Mauguin (Emile) — Caen, Restaurant Ctraventré, rue de l'Ancienne-Comédie. (A fait les
fonctions de maire à Hussigny jusqu'en juin
1916, date à laquelle il a été interné en Allemagne? Rapatrié avec un convoi militaire
le 10 juillet dernier).
MAILLY
Beck (Joséphine), née Tournois 40 ans, Marie
12 ans, Fernande 10 ans et demi, Alhert 7
ans — Calmont (Haute-Garonne).
REMONCOURT
Bcaudoin (Marie), née Valter 52 ans, Alice 13
ans, Marie 10 ans, avec leur mari et père,
M. Beaudoin (Constant), rapatrié en 1915 —■
Tantonville (M. et-M.).
Prisonniers militaires rapatriés
MOSELLE
„
PERSONNES RECHERCHEE
Rapatriés de MeurtI.e4-Mose.Ie
ADRESSES
ET
Les insertions paraissant sous cette rubrique
sont gratuites pour les abonnés et les militaires, caporaux et soldats.
Pour les autres personnes, le prix en est fixe a
0 fr. 30 la ligne (minimum : un franc).
■ *#
Pour des raisons d'ordre militaire, il ne nous
est pas possible de faire tigure dans notre
Bulletin, les adresses des soldatr d'une façon
s .
plus précise.
Si f'indication est insuffisante, écrire a notre
permanence qui conserve les adresses complète^ des demandeurs, en indiquant la commune sous le titre de laquelle figure la demande et la date du numéro du Bulletin.
A
PRIERE INSTANTE à toutes personnes de
donner renseignements, quels qu'ils soient, BUT
Gaumard (Maurice), sergent au 31* infanterie.
3« Compagnie, classe 1911. a" Mie 3861. —
Blessé et disparu le 24 août 1911 à Noèrs, près
Longuyon. Ecrire à M. Gaumard, 15, rue de le
Liberté, à Vincennes (Seine).
. *
* *
BRIEY-BRAINVILLE
Mme Gérardin (Louis), née Léonie Turcq,
son fils André et ses parents M. Laurent et
Mathilde Turcq, restés à Brainville, par M. Gérardin (Louis), 13e section de C. 0. A. C. V.
A. D. 213.
LANDRES
«
M. Brigaldin, par M. Launois, 10, avenue de
Launay, à Nantes, qui lui communiquera carte
et photo de Mme Aurélie Brigaldin, de Landres.
LONGLAVILLE
Mme Vitali et ses trois enfants, par son mari
M. Léon Vitali, 21e génie, chef de poste-projecteur de côte, à Aoukaha par Casablanca (Maroc).
MONTIGNY-FERMONT
. .Mme Velter (Albert), née Marie Boudetet, ses
deux filles Maria et Louise, par M. Velter (Albr), à Beauvais, rue Sadi-Carnot, 37.
Jacquet (Edouard), de Longwy, quartier StLouis. Gretz, boulevard Victor-Hugo (S.-et-M.).
AprSs trois ans de captivité en Allemagne et
un an d'internement en Suisse, rapatrié le
30 juillet 1918.
Lapointe (Lucien), d'Eply, capturé alors qu'il
était blessé le 10 novembre 1914, interné en
Suisse depuis le 3 mai 1916, a été rapatrié le
10 juillet 1918. Il est actuellement sergent au
37e d'infanterie, 27e Cie, à Troyes.
Luc (Jean-Baptiste), de Saulnes, fait prisonnier à la reddition de Longwy, après avoir été
blessé au bois de Châ, le 24 août 1914; transféré
MERCY-LE-HAUT
de l'hôpital des Récollets à l'Hôtel-Dieu de
M. Duval (Louis-René), sa femme et ses trois
Mont-Saint-Martin, emmené à Ordruff, en mars
enfants, par M. Péridon (Victor), caporal au
1915, ensuite à Lengen-Salza et Mannheim et
10° génie, Cie 20/64.
rapatrié récemment, réside avec sa famille au
THIL
Creusot, 6, rue Edith-Cavell.
RAPATRIÉS D'AT.LEMA(!NE sont priés de donner
nouvelles de Arensdorff (Auguste), 20 ans, de
Thil, arrêté à Gouvy (Belgique), le 10 juillet
1917, alors qu'il essayait de gagner la Hollande. Ecrire à ses parents : M. ArensdorffLibert, 100, rue de la Glacière, Paris (13e).
M. Borrel (Alaric), chef d'atelier aux mines
Evacuations de la zone de combat de fer du Syndicat de Thil, sa femme et son
en Janvier, février et mars 1918 fils, par M. Borrel (Gaston), directeur des
Bauxites de France au Luc (Var).
Deuxième liste
ADRESSES DES ÉVACUÉS
DE LA RÉGION DE NANCY
LESMENILS
Rolin (Ernest 17 ans) — Haudouville (Meurthe-et-Moselle).
Boque (Vve née Rollin Marie 55 ans) — Trichey
(Yonne).
Boque (Vve Rollin Rosalie 81 ans) — Trichey
(Yonne).
LETRICOURT
Burte (née Prévôt Elodie 32 ans, René 8 ans)
— Saint-Pce-en-Bearn (Basses-Pyrénées).
LEYR
Auriol (femme Perrin Louise 29-ans, Henri 7
ans) — Toulouse (Haute-Garonne).
Baroyer (Vve Ernelie 69 ans) — Gondreville
(Meurthe-et-Moselle).
Bugnet (femme Kesler Rose 29 ans, 3 enfants
11 ans, 9 ans, 7 ans) — Veron (Yonne).
Drouville (Joseph 59 ans, Constance 48 ans, Marie-Louise 12 ans, Marie-Thérèse 8 ans) —
Charmes-la-Cate (Meurthe-et-Moselle).
Kesler (Célcstin 58 ans) — Véron (Yonne).
Lhuillier (née Royer Louise 41 ans, Eloy-Claude
45 ans, Georges 18 ans, Albert 15 ans, Jean
11 ans) — ï'rancheville (Meurthe-et-Moselle).
LONGUYON
Delhvall (Edouard 51 ans), employé de bureau
— Mayenne (Mayenne), 10, avenue Hoche.
LIRONVILLE
Claude (Jules 54 ans, Claude-Ernestine 54 ans,
Victor 16 ans) — Bicqueney (Meurthe-et-Moselle).
LIVERDUiN
Marchai (Jean 66 ans) — Mans (Sarthe), 51, rue
des Maillets.
LIXIERES
Calîot (femme Calmes Hortense 61 ans, Rosa 21
ans, Raymonde 2 ans) — Sexey-les-Bois (M.et -Moselle).
Calmes (née Callot Hortense 61 ans, Rose 21
ans, Raymonde 2 ans, Laurent 61 ans) —
. Sexey-les-Bois (Meurthe-et-Moselle).
Iieloffner (Edmond 5 ans) — Sexey-les-Bois
(Meurthe-et-Moselle).
LONGWY
Bellonie (Catherine 35 ans), lingère — Thonneins (Lot-et-Garonne).
LUNEVILLE
Antoine (Charles 57 ans) — Vitrimont (M-etMoselle).
%
Chevance (Vve avec Joséphine et Maxime) —
Annecy, (Haute-Savoie), 10, rue Grenette.
Fechtmeister (née Wertz Elisabeth 45 ans, ménagère, Annie 16 ans) — Avignon (Vaucluse).
Frechard (Mme) — Combreux (Loiret).
Grandery (Emerantine 54 ans) — Vitrimont
(Meûrthe-et-Moselle).
Simonin (Augustine 30 ans) — Troyes (Aube),
9, rue Viardin.
Steiner, (née Thiery Charlotte, 1 enfant) —
Troyes (Aube), 55, rue Kléber.
MAHHERESLES-PONT-A-MOUSSON
Jeanmaire (Eve 69 ans) — Goudrevilte (M-etMoselle).
Muller (Vve Anne 78 ans) — Toul (Meurthe-etMoselle).
Paiisot (Emile 47 ans, Laure-Marie 47 ans,
Georges 18 ans E,mile 14 ans) — Villey-leSec (Meurthe-et-Moselle).
MAILLY
Pierrot — Trilport (Seine-et-Marne).
MALZEVILLE
Bastien (Célinie femme Gobillard, Léa 4 ans)
— Gusset (Allier).
Burlet (Catherine 25 ans, Maria 18 ans) —
Congenies (Gard).
Bourgeois (femme Colin Marie 55 ans, Paul 56
ans chauffeur) — Saint-Gervais-de-Vic (Sarthe).
Cezard (née Prevot Marie-Anna 59 ans) —
Troyes (Aube), 15, chaussée du Voledy.
Chery (née Poinsignon Louis 43 ans, Marie 45
ans, Roger 17 ans, Lucien 16 ans, Georges
13 ans, Sophie 11 ans, Louis 8 ans, Simone
6 ans, Albertine 2 ans) — Nogent-sur-Loir
(Sarthe).
(4 suivre).
Petite correspondance
M. Oyé. — Nous envoyons régulièrement.
Pouvez faire une réclamation au directeur des
P. T. T. du département, car ce que vous signalez est irrégulier.
M. Vali. — Avez droit à 8 fr. par jour (salaire et allocations compris), si ne recevez pas
cette somme, réclamez à Préfet d'abord, et
Commission supérieure ensuite.
Louis V... — Non, réfugiés n'ont pas franchise postale. Mais réclamations à Commission
supérieure peuvent être envoyées sans êtrie
affranchies.
M. B. — Les réfugiés des arrondissements de
Nancy, Toul et Lunéville peuvent obtenir les
actes d'Etat-civil dressés dans une commune de
ces arrondissements en s'adressant au greffe
du Tribunal civil du chef-lieu d'arrondissement.
M. Fabré, à Angers. — Veuve de guerre ne
peut toucher pension et allocation militaire,
mais peut toucher à la fois pension et allocation des réfugiés si ses ressources totalisées
sont inférieures au taux du barème. Si elle est
admise à recevoir allocation réfugiés, elle a
droit au secours de 10 fr. (art. 52).
F. M. — Impôt sur bénéfices commerciaux et
industriels est applicable depuis le 1er janvier
1918, au bénéfice net de.- professions commerciales ou industrielles réalisé en 1917. Taux :
4,50 % sur le chiffre obtenu en comptant pour
un quart la partie du bénéfice jusqu'à 1.500 fr.;
pour la moitié celle entre 1.500et 5000 fr. ; pour
la totalité au-delà. Pour ouvriers à façon, en
chambre, ambulants, pêcheurs, taxe ne porte
que sur part bénéfices dépassant 1.500 fr.
M. Anselme, aéroslier. — Ne pensons pas,
mais fient toujours exposer sa situation au ministre par voie hiérarchique. Pourra être autorisé à changer état-civil.
USINE A VENDRE OU A LOUER avec grandes facilités de payement, dans principale ville
de l'Ouest. S'adresser ou écrire : M. Eug. Leroy % Messei (Orne).
TROUVÉ
à la réunion amicale de dimanche dernier, par
M. Carme, de Longuyon, à Pantin, 8, rue de
Lisy, un sac à main de fillette, contenant petite somme d'argent et un mouchoir marqué.
Le réclamer à la Rédaction du Bulletin.
***
Le i8 Août, à notre permanence portemonnaie renfermant divers papiers, mais
pas d'argent. Le réclamer rédaction du
Bulletin.
FONDEURS sont demandés pour les HautsFourneaux de Tarascon-sur-Ariège. Ecrire à
St. Léger, sous-directeur (ancien chef de fabrication aux Hauts-Fourneaux de Saulnes)
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27e liste arrêtée au 1er Septembre 1918
Afin de nous permettre de tenir constamment nos flehes à jour, nous prions ceux de
nos réfugiés qui changent d'adresse, de vou
loir bien nous en informer en nous rappelant
dans leur lettre leur domicile en Meurthe-etMoselle.
BONCOURT
Fécy (Victor) — Paris, 10, rue Michel-de-Bourgés (20»).
BREMENIL
Corrette (Martine, Georges, Suzanne, Martin)
— Rambervillers (Vosges), 18, rue des Ramparts.
BR1EY
Lelut (Louise, Laurent, Albertine) — Paris, tue
Hérold, 4 (2e).
Chary (Clotilde, Madeleine, Jeanne) — Pantin,
4, rue Sainte-Marguerite.
Mour.queur née Andelot — Brunoy (Seine-et(Oise), 125, rue des Vallées.
BRIN-SUR-SEILLE
Dalbin (Adèle, Suzanne 19 ans, Yvonne 18 ans,
Marcelle 17 ans, Léopoldine 71 ans) — Champeaux (Seini-et-Marne).
Vve Croisé née Clémence Humbert — Charolles
(Saône-et-Loire).
CEINTREY
Drouat \Victor) — Monoeau-les^Mines (Saôneet-L>ire).
CHAMBLEY
Roger (Julie née Floriot, Yvonne, Georges, Maurice, André) — Soulouse (Vosges).
Dedin (François, Alexandrine, Fernande, Aline,
Roger) — Alberville (Savoie).
CHAMPIGNEULLES
Chalté (Louise) — Combrand (Deux-Sèvres).
Buffet (Germaine née Linglet, Jean) — Lussault (Indre-et-Loire).
CHARENCY-VEZIN
Pierrard (Georges) — Paris, 3, rue de la Chapelle.
CHAZELLES
Baltz (Alphonse, Marie, Rose) — Molières (T.et-Garonne).
Sida (Joseph) — Molières (Tarn-et-Garonne).
Sido (Charles) — Sexey-aux-Forges (Meurtheet-Moselle).
Bigel (René-Augustin) — Golfcch (Tarn-et-Garonne).
OIREY
Michel (Hippolyte. Maria, née Wolff, Lucien,
Lucie, Jeanne) — Agné, par Gonteau (Lot-etGaronne).
Adnot (Elisa, Jeanne-Marie) — Lagarrique (Lotet-Garonne).
Réry (Jules, Amélie née Weckerlé, André, Marie) — Portieux (Vosges).
Weckerlé (Madeleine) — Portieux (Vosges)
Chrétien (Germaine, Jean) — Jussey (HauteSavoie) .
CONFLANS-JARNY
Postal (Germaine) — Troyes (Aube), 3, ruelle
Molin.
Royer (Jeanne née Rousseaux, Maurice, André)
— Brieiine-Ia-Vieille (Aube).
Gagneur (née Collignon, Louis, Charles, Stanislas) — Brienne-le-Château (Aube).
Mettavant (Jules) Moailles (Oise).
Lamarre (Marie) — La Marche (Nièvre).
Lampson (Pierre) — Saint-Cyr-sur-Mer (Var),
quartier Cagueloup.
COSNES
Blondin (Joseph, Henriette née Raudin, Henri,
Hélène, Madeleine, Robert, Vve Haudin Marie) — Billancourt, 53, route de Versailles
(Seine).
OROISMARE
Gaspard (Pauline) — Combe-la-Ville, route de
Corheil (Seine-et-Marne).
Mottin (Charles) — Paris, 12, rue de Picardie.
CRUNES
liées (Joseph) — Sorcy (Meuse), chez M. Clément, Fours à chaux.
DAMPVITOUX
Robert (Charles) — Paris, 192, rue du Faubourg-Saint-Martin (10e).
Georges (Gustave) — Saint-Aignan-sur-Lathe
(Orne).
DIEULOUARD
Mme Auel (Marie, André, Louise, Germaine) —
Athis-Mont (Seine-et-Oise), 8, rue de la Juiverie.
Messain (Emile, Barbe née Stoh, Jeanne, Constant, Valérie, Henri, Marie) — Montchaninles-Mines (Saône-et-Loire).
Vve Robin (née Louise Messain) — Athis-Mont
(Seine-et-Oise), 141, rue de Juvisy.
Robin (Marie née Broquart, Jules, Auguste,
Jean) — Athis-Mont (Seine-et-Oise), 57, rue
de Juvisy.
Buntz Madeleine, Jules, Auguste) — AthisMont (Seine-et-Oise), rue des Charges.
Brocart (Marie) — Athis-Mont (Seine-et-Oise),
rue des Charges.
Burthé (Séraphine, Lucien) — Nevers (Nièvre),
impasse de la Cité.
EPLY
Lapointe (Jules), Berthilde et leur fille Denise
— Rosières-aux-Salines, 8, rue Capitaine Clochette.
.
JARNY
Croze (S'élût), conducteur de travaux, Usines
Schneider à Droitaumont, directeur de la
P. M. de Jarny — St-Sernin-du-Bois, par le
Creusot (Saône-et-Loire).
SAULNES
Trorial (Léon, Jeanne, Gilberte, Gilbert, Angèle) — Vernarède (Gard).
Barthélémy (Renée, née Bouillet, Andrée) —
Vernarède (Gard).
(A fuivrë)
SCIERIE
ON DEMANDE : Scieurs, Charrons, Menuisiers, Charpentiers, Charretiers de bois,
lâcherons. — Places stables et d'avenir. —
Ecrire en donnantréférences à M.de Cournon,
S ierie à Messei (Orne).
Bibliographie
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ADRESSES DES RÉFUGIES
DE MEURTHE-ET-MOSELLE
B
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L'Esprit alsacien, par Jules Froelich : un bijou typographique sorti des presses de BergerLevrault, nous apporte les fines et piquantes
observations de l'auteur du Pangennaniste, sur
ses concitoyens, grands amateurs de bons mots
et de plaisanteries narquoises, les Boches en
savent quelque chose !
Ce délicieux opuscule est d'une actualité
aussi brûlante qu'agréable (2 fr.).
Le Directeur-Gérant : René
GBWIW