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ÉDITO
En Mai,
fais ce qu’il te plaît…
Cinquième numéro de l’année ! Déjà me direz-vous ! Comme le temps passe vite !
En ce mois de mai, les manches courtes font leur grand retour, les plages commencent timidement à se
remplir des plus courageux, l’heure est venue de s’attaquer au grand nettoyage de printemps dans nos
armoires, dans nos tiroirs, dans toute notre maison finalement. Et voilà que le nouveau numéro de votre
magazine préféré fait son apparition à l’ouest, à l’est dans tout le département ! Chouette alors ! Vous
avez hâte de tourner les pages ? Ne soyez pas impatients, tout vient à point à qui sait attendre…
Vous avez déjà remarqué la magnifique Ayo en une ce mois-ci, alors si vous saviez aussi que des milliers
de kilomètres nous séparaient d’elle lors de cette interview, entre une connexion qui vacille et un décalage
horaire qui nous a joué bien des tours, vous n’auriez qu’une hâte, vous plonger dans la lecture de la double
page que nous lui avons consacré à l’occasion de son concert à La Seyne-sur-Mer dans le cadre du Festival
Couleurs Urbaines.
A moins que vous soyez trop occupé à découvrir tous les évènements culturels, associatifs, sportifs et
tout le tas d’idées sorties que nous vous avons déniché. Oui, parce qu’on ne le dit peut-être pas assez
mais en mai, fais ce qu’il te plaît ! C’est donc le moment opportun de vous balader, de profiter pleinement
des jours qui rallongent à vue d’œil…
Pourquoi pas un petit tour à Saint-Raphaël pour découvrir le « nouveau, vieux port » réaménagé et sophistiqué à souhait ? Et dans la famille des établissements flambant neufs, je demande le Casino Partouche
de Hyères, qui a lui aussi fait peau neuve pour accueillir mesdames et messieurs les joueurs comme il se
doit ! Oh mais j’y pense, vous préférez peut-être une escapade gourmande à Cuers chez les frères Kouros
dont la notoriété n’est plus à faire… Ne vous inquiétez pas, nous avons tout prévu pour vous lecteurs.
L’aventure « Limpact » c’est aussi des rencontres et ce mois-ci j’ai fait la connaissance de Fabrice Hupel,
un sportif varois sauvé grâce à une greffe. Chaque jour il continue son combat pour sensibiliser le grand
public au don d’organes à travers son association « Pédalons pour le don ». Une belle cause qui mérite
toute notre attention…
Bon, je ne vais pas tout vous dévoiler tout de suite, je laisse place au suspens et à la découverte, je sens
déjà votre engouement qui va crescendo dans l’espoir que je finisse rapidement ma phrase pour pouvoir
enfin dévorer votre mensuel. Je m’arrêterais sur ces mots alors…
Je vous dis au mois prochain et vous souhaite un bon voyage à travers nos pages.
Marine Astor
Directrice de Rédaction
Editeur : Toulon Provence Communication
R.C.S. TOULON N° 533 934 204
Rédaction : [email protected]
Marine Astor - Stéphane Menu
Distribution : [email protected]
Rose Puglia
Directeur de publication : Eric Bagdadlian
[email protected] - 06 30 79 15 65
Avec l’aimable participation de :
Laurent Dutruch - Myl’n So - Pascal Orsini
Anthony Matteuzzi
Impression Rotimpress
Publicité : [email protected]
Cendrine Vincent - Marion Thillet
Didier Ouzillou
Studio : [email protected]
Stéphanie Pillion - Studio ZEN
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MER
Ecole Nationale
des Scaphandriers
Bienvenue à bord
C’est en janvier dernier que la deuxième école française de plongeurs professionnels a ouvert ses
portes sur la presqu’île de Saint-Mandrier. Après deux mois de formation, les lauréats de la première
promotion se sont vus remettre le diplôme de scaphandrier, quant aux prochaines sessions, elles sont
déjà quasiment complètes. Un succès très prometteur pour cette nouvelle école dynamique, attractive
et à la pointe de la technologie.
rendez-vous, voilà une école qui a de beaux jours
devant elle et fait la joie de Jérôme Vincent,
Directeur de l’ENS.
Saint-Mandrier accueille l’Ecole Nationale des
Scaphandriers
Si le nom peut s’avérer parfois méconnu auprès du
grand public, le scaphandrier n’est autre qu’un
plongeur professionnel qui intervient sur les
travaux maritimes, l’industrie nucléaire, l’industrie
pétrolière ou encore les opérations de génie civil
en France et à l’étranger lors de missions de
plusieurs semaines voire de plusieurs mois.
Sachant que la France ne disposait que d’un seul
institut depuis 1982, situé à Marseille, il devenait
de ce fait incontournable de penser à ouvrir une
nouvelle école. Après avoir obtenu l’agrément par
le Ministère du travail pour l’ouverture en janvier
dernier d’une seconde école de scaphandriers, la
première formation de plongeurs professionnels a
débuté sur des chapeaux de roues à Saint-Mandrier,
site reconnu pour sa célèbre école de plongée de
la Marine Nationale.
Huit semaines de cours intensifs, un diplôme en
poche permettant d’effectuer des activités de
scaphandrier jusqu’à 50 mètres, un avenir assuré
et la satisfaction pour les apprenants d’avoir inauguré l’Ecole Nationale des Scaphandriers (ENS). En
vue des nombreuses demandes d’inscription à la
formation, le succès est vraisemblablement au
Entre technique et pédagogie
Unité dynamique et à la pointe des dernières
technologies, l’ENS met un point d’honneur sur le
professionnalisme de l’enseignement et la qualité
de la pratique, grâce à une équipe pédagogique
constituée de vrais professionnels des travaux
sous-marins, des scaphandriers au bagage conséquent de minimum 15 ans d’expérience à travers
le monde entier et les nombreuses spécialités de
la plongée professionnelle. Mais ces enseignants
ne sont pas seulement des plongeurs professionnels, se sont également des formateurs confirmés,
eux-mêmes diplômés, capables de transmettre un
métier difficile, technique mais gratifiant.
L’apprentissage est ainsi effectué avec du matériel
neuf à disposition des 12 élèves stagiaires de
chaque session, dont une bulle de plongée, une
piscine dédiée à la soudure et au découpage, un
caisson hyperbare et tous les équipements
nécessaires à la plongée professionnelle. Les sorties en mer sont quotidiennes et se font avec le
« Portree II », plus gros navire civil des écoles de
scaphandriers d’Europe, particulièrement conçu
pour les travaux sous-marins. Ainsi, l’ENS propose
à ses élèves une formation de qualité pour démarrer
un métier passionnant.
L’avenir à portée de main
Le site bénéficie d’atouts indéniables de formation
permettant à tous d’intégrer rapidement le monde
du travail. Le prix d’entrée est attractif par rapport
à son unique concurrent de France et les délais
d’attente se stabilisent entre deux et six mois.
Mais la véritable valeur ajoutée de l’ENS est sans
aucun doute son suivi et son accompagnement
vers le premier emploi. En effet, au cours de la
formation, un service de mise en relation avec les
employeurs du secteur est mis en place en France
et à l’étranger et assure aux apprenants tout droit
sortis de l’ENS l’obtention d’un premier contrat de
travail.
Avec de nombreux atouts de formation, un avenir
assuré en tant que scaphandrier et la découverte
d’un monde fascinant, vous auriez tord de ne pas
vous lancer.
Marine Astor
ENS – www.ens-France.com
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L I T TÉ R AT U R E
Schuhl
sentimental
Besson père et gagne
Ce mois-ci, deux livres retiennent notre attention. Philippe Besson poursuit tranquillement son
bonhomme de chemin littéraire, explorant la « machine folle » de la haine paternelle. Jean-Jacques
Schuhl met à nu ses « Obsessions » en cinq nouvelles tirées au cordeau.
Il y a, chez Philippe Besson, une capacité de
franchissement. L’écrivain, qui travailla auprès de
Laurence Parisot, ex-patronne du Medef, à l’Ifop, a
un jour décidé de tourner la page et pas qu’à
moitié. Une intuition folle, démesurée, mais à la
hauteur de ce que cet homme est : un entomologiste de l’âme humaine. Depuis, il enchaîne les
succès, depuis « En l’absence des hommes », qui le
propulsa immédiatement au-devant de la scène
littéraire. Dans son dernier opus, « La maison
atlantique », Philippe Besson revisite les trois lieux
fondateurs de la tragédie, dont il est un passeur
éclairé : le lieu, l’espace et l’action, se mêlant au fil
de la construction de l’histoire. Racontant à sa
manière, simple et tonique, violente mais jamais
sanguine, le parcours d’un jeune homme passant
de l’hostilité à peine contenue envers son père et
une haine pure et assumée, il offre un roman tout
en nuances et d’une violence d’autant plus
vicieuse qu’elle reste toujours contenue, froide.
« J’ai souvent repensé à la mise en place du piège qui
allait se refermer sur nous. A cet étrange ballet à
quatre, dans lequel parfois s’immiscait un étranger
(…). Nous aurions pu facilement tout empêcher mais
aucun d’entre nous n’a pris la décision d’arrêter la
machine folle. Aucun d’entre nous n’y a songé », écrit
le romancier. Dans un style léger et efficace,
Besson, romancier des sentiments, nous fait le récit
d’une vengeance qui paraît, progressivement,
inéluctable.
Schuhl, l’obsession du mot
Jean-Jacques Schuhl va à son rythme. Il aime les
ouvrages ciselés, l’écriture ouvragée, respectueuse
de l’intériorité sonore du phrasé. Il aime mélanger
le quotidien banal dans des phrases jamais indifférentes. Obsessions, le titre fait référence à un
poème de Baudelaire. Il sort son cinquième livre
en quarante ans. Cinq nouvelles, 147 pages. Il dit
lui-même qu’il aime prendre le temps, que
l’écriture ne se décrète pas, qu’elle vient à lui et qu’il
suffit qu’il soit prêt à la recevoir. Quand la magie
opère, il s’entoure de poésie, « pour garder une certaine musicalité », confiait-il récemment au journal
Libération. Son style oscille entre expressions
faciles (piochées dans la presse ou la BD) et sens
maniaque du mot. Des cinq nouvelles s’extirpent
des sensations que le souvenir entoure d’illusions.
Schuhl laisse le lecteur démêler l’écheveau, de sa
chambre aux salles de cinéma, de faits réels en
phantasmes dévoilés. Il y a chez lui du Jean
Eustache, du Jarmusch ou du Andy Warhol, une
écriture empreinte d’irréalité, de nostalgie, d’une
imperfection parfois assumée, nourrie d’oralité.
La noirceur n’est jamais noire, elle garde toujours
auprès d’elle la lumière en suspens. Ce maniaque
du mot ferraille avec la recherche de la vérité, du
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dévoilement sensible, de l’émotion nommée,
carrée, sanctifiée. Et y réussit plutôt bien. Dans
l’univers littéraire, la rareté de Schuhl suscite
autant de curiosité que ses livres.
Stéphane Menu
Crédit photos : Maxime Antonin - J. Sassier
Philippe Besson, « La maison Atlantique »,
roman. Julliard. 19 euros.
Jean-Jacques Schuhl, « Obsessions », nouvelles.
Gallimard. 15,90 euros.
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VIE LOCALE
Casino Partouche Hyères
Tout nouveau, tout beau
Le mois d’avril était synonyme de renouveau pour le Casino Partouche de Hyères, après plusieurs
mois de travaux de grande ampleur, l’équipe est heureuse d’avoir présenté au public son établissement
rénové, réaménagé, dans une ambiance plus moderne lors de sa grande soirée d’inauguration.
A présent, place aux jeux et aux divertissements !
Des nouveautés, il y en a ! Tout d’abord, une restructuration complète avec une salle de jeux située
désormais à l’ouest de l’établissement. Sous la
direction de Christian Traversa, ce ne sont pas moins
de 150 machines à sous et surtout la roulette
électronique, soit 177m2 dédiés exclusivement aux
jeux. Afin de satisfaire les envies de chacun, une
nouvelle salle réservée aux joueurs fumeurs a vu le
jour sur une terrasse avec toit ouvrant de 100m2.
Ce renouveau est aussi l’occasion d’accueillir un
deuxième bar à cocktail et un espace snacking pour
se rafraîchir et se restaurer à toute heure de la journée. Au total 2,4 millions d’euros ont été déboursés
pour la rénovation complète du bâtiment, c’est
désormais dans un Casino de jeux flambant neuf
que vous serez accueillis tous les jours de 10h à 4h.
Rien ne va plus, faites vos jeux !
Le 12 avril 2014 était placé sous le signe de la fête au
sein du Casino Partouche de Hyères, en effet, c’est
un tout nouvel espace de jeux que le public a pu
découvrir lors de l’inauguration organisée pour
l’occasion. Dans un style résolument plus contemporain et plus cosy, la soirée a attiré environ 2000
personnes, tous attisés par la curiosité et désireux de
goûter aux nouvelles machines de l’établissement
restructuré. Succès au rendez-vous, soirée à la
hauteur des espérances du Directeur Responsable
Bernard Leo et du Directeur de la communication
Stéphane Theillard qui attendaient beaucoup de
cette inauguration. Il faut dire que l’esprit de fête
était bien présent autour d’une réception digne de
ce nom, d’un buffet et de cocktails de qualité, ainsi
que de nombreuses animations, orchestre, danseuses, magicien ou encore échassier.
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Des séjours clé en main
Pour un séjour sur le thème du jeu, le Casino-Hôtel
des Palmiers sera le meilleur endroit pour profiter
pleinement de toutes les animations proposées par
le Casino Partouche. Geoffroy Maurel, Directeur
Hôtellerie Restauration mettra tout en œuvre pour
vous faire passer un agréable moment au sein de
son établissement. Le temps d’un week-end romantique ou d’un séjour complet, découvrez des offres
sur mesure comprenant : nuit à l’hôtel, petit déjeuner servi en chambre, bouteille de champagne et
des jetons pour les machines à sous. Moments
magiques assurés !
Marine Astor
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SPORT
Monte-Carlo Rolex Masters
2014 : un grand cru
La 108ème édition du Monte-Carlo Rolex Masters s’est déroulée au sein d’un cadre exceptionnel,
entre terre et mer, au Monte-Carlo Country Club. Comme chaque année, la principauté a accueilli l’un
des plus grand tournoi de tennis, un événement rassembleur, à la hauteur du spectacle offert par
ses champions, à l’image de Rafael Nadal, Novak Djokovic ou Stanislas Wawrinka, vainqueur 2014.
La nouvelle édition du Monte-Carlo Rolex Masters
en a étonné plus d’un cette année encore.
C’est sa situation géographique exceptionnelle et
le prestige de sa manifestation sportive mondialement reconnue qui attire un public toujours plus
nombreux à chaque édition, c’est la qualité de son
accueil et son titre tant prisé qui fait déplacer tous
les meilleurs joueurs mondiaux au tournoi de
Monte-Carlo, l’un des plus anciens, démontrant
ainsi leur attachement au Monte-Carlo Rolex
Masters.
Bien plus qu’un simple tournoi de tennis, le MonteCarlo Rolex Masters est un événement propice aux
rencontres professionnelles, culturelles et sociales
organisé tout au long d’une semaine printanière
sportive et conviviale, qui en fait un tournoi
convoité et très apprécié, non seulement par les
plus férus de tennis mais également par les amateurs.
L’histoire d’un champion
Malgré la perte de son titre l’an passé par Novak
Djokovic, Rafael Nadal demeure malgré tout le
grand champion du Monte-Carlo Rolex Masters. Si
l’Espagnol avait connu la défaite face à Guillermo
Coria lors de sa première apparition au tournoi en
2003, à seulement 16 ans, il avait ensuite triomphé
lors de ses huit apparitions suivantes.
« Rafa » a parfois connu des moments de doute
comme tout un chacun, on se souvient de l’année
2005 face à Gasquet ou des éditions 2006 et 2009
en finale contre Federer et Djokovic, mais il n’avait
jamais connu d’échecs en Principauté avant 2013.
Lors de cette 108ème édition, l’Espagnol n’a pas
rayonné comme il le fait habituellement sur la
célèbre terre battue, s’inclinant dès les quarts de
finales face à David Ferrer. Seulement voilà,
huit années de règne consécutif sur la terre
Monégasque ne s’effacent pas aussi facilement
qu’il n’y paraît. Rafael Nadal reste ce champion
ancré dans la légendaire histoire du Monte-Carlo
Rolex Masters.
Wawrinka, nouveau prince
On dirait bien que l’année 2014 sourit à Stanislas
Wawrinka. En janvier dernier, le Suisse décrochait
son premier titre du Grand Chelem en remportant
l’Open d’Australie après avoir battu Nadal et
Djokovic. Son revers à une main est devenu sa
marque de fabrique, son jeu est un véritable art
d’une puissance redoutable. Wawrinka est sans
aucun doute un joueur complet, qui à force de
travail et de confiance a atteint la première place
qu’il convoitait tant. La terre battue lui porte
chance et lui a enfin permis d’accéder à un niveau
d’excellence absolu qui planait au-dessus de lui
depuis de nombreux tournois déjà.
Première finale 100% suisse sur le circuit ATP où le
numéro trois mondial s’est imposé en trois sets
4-6, 7-6 (7/5), 6-2, remportant ainsi le premier
Masters 1000 de sa carrière et infligeant à Federer
sa quatrième défaite en finale à Monte-Carlo.
A quelques semaines de Roland Garros, après avoir
sorti facilement en demi l’Espagnol David Ferrer et
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Rafael Nadal en quart, après une semaine incroyable
pleine de rebondissements, Stanislas Wawrinka peut
se vanter d’avoir réussi une très belle performance
sportive.
Marine Astor
Crédit photos : AFP/Getty Images
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ÉCONOMIE LOCALE
Communication
immobilière
Un impact de taille
A l’heure où la vente immobilière entre particuliers ne cesse d’augmenter, où les acquéreurs sont de plus
en plus informés quant à l’évolution du marché, la communication immobilière est une partie délicate, pas
toujours maîtrisée, même si indispensable lorsque l’on met en vente son bien immobilier. Si communication
et immobilier vont de pair, il n’est pas toujours évident d’utiliser les bons outils au bon moment.
Mieux communiquer pour mieux vendre
Quelles sont les annonces immobilières qui
retiennent notre attention ? Comment faire le
bon choix ? Il n’est pas difficile de constater qu’aujourd’hui les sites de vente entre particuliers ne
désemplissent pas sur Internet et que les annonces
se suivent et se ressemblent la plupart du temps.
S’il est parfois subtil en tant qu’acquéreur de se
rendre compte dès le premier coup d’œil d’un bien
dans son ensemble, de l’espace ou de la luminosité
des différentes pièces photographiées au préalable, une bonne communication et des outils
sélectionnés en fonction de votre propriété sont la
solution idéale pour vendre rapide et bien. En
postant votre annonce immobilière, avez-vous
pensé à votre futur acquéreur ? Votre démarche de
vente est-elle vraiment sérieuse ?
Pour répondre à ces questions, Kristel Bris a créé
Homekeys, une société destinée aux propriétaires
vendeurs et propose des solutions clé en main
adaptées aux besoins de chacun, alliant commercialisation et outils de communication modernes et
attractifs. Entre l’agence immobilière et l’agence de
communication, Homekeys est un concept unique
et dynamique qui évolue en fonction du marché.
Kristel Bris vous propose une gamme complète
d’outils, des conseils pertinents en communication,
un suivi et un accompagnement professionnel
dans l’objectif de réaliser votre projet de vente.
Ainsi, les packs Homekeys sont un véritable gain de
temps pour tous propriétaires vendeurs, une valeur
sûre pour faire de votre bien immobilier un vitrine
de vente sérieuse et professionnelle.
Des outils, oui mais lesquels ?
Homekeys met en place pour vous des outils de
communication visuels, des outils de commercialisation et de présentation de votre propriété, dans
l’unique but de rendre votre bien immobilier
irréprochable.
Sachant que ce sont les dix premières secondes où
votre acquéreur posera son regard sur le visuel de
votre propriété qu’il se fera sa première impression,
il est donc indispensable d’attirer son attention
tout de suite pour déclencher la prise de contact
et la demande d’informations complémentaires.
Ainsi, une séance de prise de vue professionnelle
de votre logement devient un atout majeur afin de
mettre en valeur votre intérieur, autour d’un travail
de lumières et d’angles précis.
De plus, la plaquette commerciale de présentation
de la propriété est un outil complémentaire majeur
dans la démarche de vente. Elle peut être utilisée
comme moyen de commercialisation, contient les
informations et les visuels les plus percutants et
pourra être remise à chaque fin de rendez-vous en
gage de sérieux.
A chaque propriétaire vendeur ses outils de
communication, Homekeys l’a bien compris et
vous accompagne tout au long de votre projet de
vente immobilière.
Marine Astor
Pack HOMECOACH
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ÉVÉNEMENT
Var Alliance
Aux Jardins d’Eden
C’est au Spa Les Jardins d’Eden, dans l’enceinte de l’hôtel La Farandole à Sanary que le réseau d’entraide
locale Var Alliance s’est retrouvé pour une soirée caritative autour d’un cocktail dînatoire au profit des
trois associations : « Coude à coude », « Un fauteuil à la mer » et « Les enfants du Mékong ». Trois
bonnes raisons pour les entreprises varoises de participer à la cause humanitaire dans une ambiance
amicale.
Le 10 avril dernier, dirigeants et chefs d’entreprises
varois se sont réunis dans un cadre d’exception, au
cœur du Spa Les Jardins d’Eden rattaché à l’hôtel
La Farandole, lors de la soirée caritative organisée
au profit de trois associations humanitaires. Un
agréable moment d’échange et d’entraide pour la
bonne cause, autour d’un cocktail dînatoire, dont
les bénéfices ont été reversés aux associations Var
Alliance.
L’association « Coude à coude » présidée par
Bernard Bouana attache une attention particulière
à la dignité humaine, à la pratique de la solidarité,
à la tolérance, au respect mutuel et aux libertés de
chacun. Tout au long de l’année, les bénévoles
collectent des fournitures scolaires, des jouets, des
produits d’hygiène, des couvertures, de la vaisselle
et bien d’autres encore pouvant servir de nouveau
aux familles.
L’association « Un fauteuil à la mer » présidée
par Thierry Ortega œuvre pour favoriser les
souhaits des personnes handicapées en palliant à
leurs contraintes quotidiennes par des actions
ludiques, autour d’activités nautiques et thérapeutiques en milieu marin pour le bien-être du plus
grand nombre.
L’association « Les enfants du Mékong »
présidée par Monsieur et Madame Brandebourg
pallie quant à elle à la souffrance des enfants et des
familles de l’Asie du Sud Est dans l’extrême
pauvreté. Grâce au parrainage, les enfants et les
jeunes sont accompagnés, formés et éduqués, ils
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se construisent intellectuellement et moralement et
leurs conditions de vie matérielles sont améliorées.
Réseau solidaire et responsable autour de l’entreprise, Var Alliance participe activement à toutes ces
associations humanitaires qui luttent quotidiennement pour le respect de la personne humaine.
Pour cette première soirée au sein du Spa Les Jardins
d’Eden, dirigé par Alexandre Juving-Brunet, dans
l’enceinte même de l’hôtel La Farandole, l’établissement de luxe qui surplombe toute la baie de Bandol
était à l’unanimité le lieu idéal pour l’organisation de
cette soirée caritative et le rassemblement des chefs
d’entreprises locaux Var Alliance.
Marine Astor
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EXPOSITION
Centre de Formation
Hergos
L’art Com’ Unique
Centre de formation professionnelle au cœur de Toulon, Hergos propose
à ses étudiants de véritables débouchés vers les métiers de la communication visuelle. Etroitement lié aux arts et à la culture graphique, les
stagiaires ont récemment eu l’opportunité d’exposer leurs productions
au grand public, le fruit d’une réflexion personnelle accès principalement
sur la quête d’identité.
Reconnu pour ses formations qualifiantes dans le
domaine de la communication visuelle et
graphique, le centre Hergos prépare ses stagiaires
au monde professionnel et à la réalité du marché
actuel. Tout au long de leur formation, tous sont
amenés à répondre à une demande précise en
proposant des solutions visuelles et graphiques
étroitement liées à leur culture graphique et leur
capacité à mener une réflexion artistique.
Hergos a ainsi donné à ses stagiaires la possibilité
d’exposer leurs productions personnelles à la
Galerie Porte d’Italie de Toulon et montrer au
public des compétences artistiques et créatives
qui leurs sont propres. Si cette exposition est une
belle opportunité à saisir, elle n’est pas obligatoire
puisqu’elle ne fait pas partie de la formation
initiale. Chaque stagiaire est donc libre de s’engager personnellement dans ce projet s’il le désire
durant son temps libre.
S’inspirant des problématiques étudiées au cours
des différentes expositions analysées durant leur
période de formation, la plupart des stagiaires ont
présenté une réflexion personnelle sur la quête
d’identité. A l’image d’artistes engagés comme
Magritte, Georges Segal, Martin Lewden ou Andy
Warhol, les étudiants du centre Hergos se sont
invertit pleinement dans ce questionnement sur le
portrait et l’identité. Cette question, ils l’ont tous
exploité à leur manière, traitant de la vie, de la
complexité de l’homme, de la vérité, de la violence
intérieure ou de la liberté de l’individu.
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« Prisoners » est un hommage à tous nos
disparus. Cette œuvre est la représentation de
notre enveloppe charnelle qui n’est qu’un frein
à l’expression de notre véritable identité.
C’est notre âme qui nous définit, et non notre
apparence.
Camille Emile – Etudiante en production
graphique, Centre Hergos
Certaines œuvres sont abstraites et figuratives,
symboliques ou stéréotypées, d’autres plus réalistes et riches de sens, mais toutes représentent à
la perfection la démarche et la pensée artistique
souhaitée par son auteur.
Marine Astor
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LIMPACT AGENDA
Tatiana Sauvage +
Boreal Wood au
Crep des Lices à
Toulon
Gigi la Toulonnaise
au Revest
Samedi 10 mai à 20h30
Tatiana Sauvage (Indie Rock)
Après 5 albums, plusieurs tournées et festivals
(Faveurs de Printemps en 2009, Midi festival en
2005) Pierre Fabié, maître d'œuvre du projet, s'est
attelé à la composition d'un nouvel album, Wake.
Cet album marque la volonté de renouer avec un
grand ensemble : 6 musiciens se réuniront autour
de Pierre. Wake se dessine comme un album résolument plus Rock que les précédents. Au menu, les
incontournables guitares, basse, batteries, mais
aussi cuivres, orgue et vibraphone, qui viendront
entrer en résonance avec les chants, pour former
cette étrange rumeur caractéristique du son de
Tatiana Sauvage.
+ Boreal Wood (Dream pop – Shoegazing)
Né en 2013, le groupe Boreal Wood est le fruit
d'une rencontre, celle d'Anthony Herbin et Elizabeth Cervetti tout deux en recherche de nouvelles
aventures musicales. Ils puisent leurs influences
dans la dream pop des Cocteau Twins (prochain EP
produit et mixé par Robin Guthrie), à My Bloody
Valentine ou Slowdive. Leur musique est un mélange subtil et raffiné de guitares rock et de sons
synthétiques portés par des mélodies planantes.
Prochain EP en cours de réalisation. Sortie prévue
2015.
www.tandem83.com
Samedi 17 mai à 20h30
Si vous n’avez pas pu aller voir Ghyslaine Lesept sur
scène en janvier dans son one woman show, alors
ne ratez pas Gigi, culottée et dénoyautée à la
Maison des Comoni au Revest.
Avec un talent et une tchatche de tout premier
ordre qui vont vous estramasser de rire, Gigi, la
belle toulonnaise, vous entraîne dans son univers,
peuplé de personnages hauts en couleur. De son
mari Jeannot qui tient un stand d’olives « dénoyautées », à sa belle-mère qui a encore échappé à la
canicule, en passant par son problème de tuyauterie et son voyage comico-touristique à Paris, c’est
la poilade assurée ! Dès son entrée sur scène la
magie envahit toute la salle, Gigi la pétillante, la
truculente, avec son accent de la mer, offre un véritable show ! Elle a fait toutes les grandes scènes
du sud, recevant au passage les encouragements
chaleureux des plus grands artistes et les ovations
du public. Son spectacle va vous faire pleurer de
rire !
www.cie-labarjaque.gigi-la-toulonnaise.fr
Keen’v au Dôme de
Marseille
Dimanche 18 mai à 19h
Star du ragga à la française, Keen’V s’est fait une
spécialité des titres ensoleillés que l’on aime écouter l’été au bord de la piscine.
Après un premier album en 2008, Keen V explose
avec les titres « J'aimerai trop (Mlle Valérie) » et
« Prince charmant ». Les albums s’enchaînent,
« Carpe Diem », « La vie est belle », « Ange ou
Démon », des opus qui à chaque fois squattent les
sommets des charts.
En 2013, c’est avec le hit « La vie du bon côté » feat
Lorelei qu’il a mis le feu aux pistes de danse.
www.dome.marseille.fr
04 91 12 21 21
Infos agenda
www.limpact.fr
16
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L I M PA C T A G E N D A
Dramma giocoso en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Livret, Lorenzo Da Ponte (1749 -1838)
« L’opéra des opéras », selon Richard Wagner. De
tous les avatars musicaux ou littéraires engendrés
par le mythe de Don Juan, l'opéra de Mozart est le
plus extraordinaire. Plus de deux siècles après sa
création, sa puissance est inaltérée.
Dépassant l'anecdote, le compositeur nous décrit
la dernière journée d'un séducteur avant l'enfer
avec une force expressive foudroyante.
Le grotesque, le tragique et le fantastique y sont
génialement mêlés.
Don Giovanni représente la quintessence absolue
du génie mozartien
Première représentation, Prague, Théâtre des Etats,
29 octobre 1787
www.operadetoulon.fr
04 94 92 70 78
Don Giovanni
à l’Opéra de Toulon
Mardi 20 mai, vendredi 23 mai à 20h, dimanche
25 mai à 14h30et mardi 27 mai à 20h
Au Pasino à Aix
Jeudi 5 juin à 20h30
Bernard Lavilliers
au Zénith Omega
Tal à La Palestre
Le Cannet
Vendredi 30 mai à 20h
Depuis la sortie de son 1er album (« Le droit de
rêver », vendu à 400 000 exemplaires) Tal est restée
discrète sur la scène live, choisissant des moments
forts pour construire son expérience scénique : en
2011 les premières parties d’Alicia Keys à Bercy et
de Christophe Maé au Casino de
Paris, puis dix concerts à guichets fermés sur les
scènes estivales en 2013.
« A l’infini Tour » permettra enfin à cette artiste
complète d’exprimer tout son talent à travers un
spectacle à son image : authentique et musical.
Son deuxième album, A l’Infini, est sorti le
2 septembre dernier.
Samedi 7 Juin à 20h30
Ambassadeur des couleurs, du mouvement, des
échanges, Bernard Lavilliers fait « raisonner » la
chanson française avec un mélange des genres et
des cultures, et nous montre que la chanson engagée a encore un sens au XXIème siècle. Son prochain album sortira en novembre prochain.
www.lapalestre.com
www.zenith-omega-toulon.com
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SORTIE
Tini Bar
Des soirées immanquables
Il souffle un air de fête au sein du Tini Bar. C’est peut-être l’ambiance retro qui vous procure cet effet
là, certainement la carte gourmande de cocktails originaux, assurément la playlist Electro Swing,
les concerts envoûtants des week-ends printaniers et les soirées venues tout droit des années 30.
C’est simplement un doux mélange de tous ces ingrédients mis en scène par Stephen, propriétaire
de ce lieu étonnant.
Plein de bonnes surprises et de charme, l’endroit ne
vous décevra jamais. A deux pas de la plage, dans
une ambiance retro, l’équipe dynamique du Tini Bar
vous réserve un accueil chaleureux. L’établissement
est idéal pour se détendre entre amis après une
longue journée, mais pour cela, il vous faudra
déguster un vrai cocktail, comme vous en verrez peu
ailleurs, « shaké » à souhait avec toute l’expérience
d’un barman professionnel passionné par son
métier. La carte complète de cocktails vous émerveillera, la qualité des alcools proposés ne laisse
personne indifférent et les bouteilles d’alcools dont
Stephen prend plaisir à dénicher loin, très loin de la
France sont exquises. Accompagnés d’une assiette
de tapas à partager, voilà un début de soirée qui
prend tout son sens.
Mais ce qui attise les plus curieux d’entre nous et fait
la réputation du Tini Bar c’est sans aucun doute les
folles soirées au cœur des années 30, la musique
étourdissante et envoûtante des samedis soirs.
Lorsque les tables commencent à se remplir, lorsque
le soleil se couche et laisse place à la douceur de la
nuit, l’heure est venue de découvrir le rythme d’une
musique Electro Swing, playlist alliant jazz
manouche et électro sélectionnée avec attention
par Stephen.
Durant les week-ends, le Tini Bar vous emmène à la
découverte d’artistes locaux aux styles musicaux
variant du Jazz à la Soul music et du RnB à la Variété
Internationale dans une ambiance décontractée.
Si l’atmosphère virevolte au gré des évènements, il
devient tout de suite plus enivrant lors des soirées
prohibition où cocktails, musique et véritables show
n’attendent que vous.
Marine Astor
18
La programmation musicale du Tini Bar
Samedi 3 mai - De 21h à 00h
Nicole Lise (voix) & Emile Melenchon (Guitare)
Soul music – blues – variété internationale
Samedi 10 mai - De 21h à 00h
Booba Soul duo (Guitare & Voix)
Soul music – variété internationale et française
Vendredi 23 mai - De 21h à 00h
Will the blue griot (chant & guitare) & Sébastien
Lhermitte (Percussions
Compositions – variété internationale - blues
Le Tini Bar - 7 av de la Jetée - La Seyne-sur-Mer
04 94 05 00 00
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F E S T I VA L
Festival Just’Rosé
Sanary voit sa ville en rose
Du 8 au 11 mai 2014, la ville de Sanary-sur-Mer accueille la seconde
édition du Festival International du Rosé. Entièrement consacré à la
couleur rose, cet événement propose quatre jours de festivités au
public pour partager un moment de rencontre, de découverte et de
convivialité en famille ou entre amis.
Imaginez un Festival hors du commun, un environnement unique en bord de mer, au cœur d’une
cité balnéaire réputée pour son accueil, son dynamisme et son cadre magique, où tous les produits
à dominante rose sont mis à l’honneur. Bienvenue
au festival Just’Rosé ! Si le vin est une attraction
importante au cœur de la Provence, la ville de
Sanary-sur-Mer a pour ambition de vous faire vivre
une expérience « rosé » unique pour partir à la rencontre de ses commerçants, de son patrimoine, de
ses couleurs et de ses saveurs.
Soixante exposants venus de Provence, du
Languedoc, du Sud-Ouest et pour la première fois
du Beaujolais, 20 000 personnes attendues, 160
commerçants partenaires de l’événement dont 50
boutiques aux couleurs du Festival, une vingtaine
de bars et restaurants proposeront une offre rosée
originale et un village gourmand régalera vos
papilles. Afin de satisfaire petits et grands, des
animations journalières avec le soutien du tissu associatif seront proposées à travers divers ateliers,
la découverte et la rencontre de producteurs, une
occasion unique d’appréhender la diversité des
produits rosés.
de navettes taxi au départ de la gare
d’Ollioules/Sanary vers le centre ville permettra à
tous d’adopter un comportement responsable.
Just’ Rosé c’est une ville toute entière, entièrement
piétonnisée, aux couleurs de son festival, qui vous
attend avec impatience.
Marine Astor
Just’Rosé se veut éco responsable et met de ce fait
en place un dispositif afin d’inciter les festivaliers à
déguster en toute modération, avec notamment
la diffusion d’éthylotests. Enfin, la mise à disposition
19
Billetterie en ligne pour acheter
vos pass Festival dès aujourd’hui :
www.just-rose.com/boutique
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LIMPACT PORTRAIT
Vincent
Niclo
Un ténor audacieux
Homme de scène, ténor de talent, Vincent Niclo a connu une année
de succès et a définitivement touché le cœur des français. Après
« Opéra Rouge », son dernier album vendu à plus de 300 000
exemplaires, il a souhaité rendre hommage à Luis Mariano dans un
album de reprises qu’il défendra sur scène à l’aube du centième
anniversaire de l’artiste.
20
Pour les lecteurs de Limpact, Vincent Niclo se livre
en toute franchise. Sympathique et généreux, il
nous parle de Luis Mariano et de toute l’admiration
qu’il a pour ce grand monsieur, son année fabuleuse, le très bel accueil du public pour cet album
hommage « Luis, tout simplement », sa tournée,
son nouvel album en préparation pour la rentrée
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L I M PA C T P O R T R A I T
prochaine, son deuxième amour après l’opéra, la
comédie musicale et son rôle de la Bête dans le
spectacle musicale « La Belle et la Bête ». Prenez
note, le ténor passera près de chez nous pour des
représentations à Aix-en-Provence le 13 mai et à
Nice le 14 mai prochain. On a hâte !
Si tu devais nous résumer ton année en
quelques mots ?
Une année fantastique, incroyable et démesurée !
J’ai vécu de grands moments, riches en rencontres
et en surprises, je ne pouvais pas rêver mieux, je
suis encore émerveillé de tout ce qu’il m’arrive.
Pourquoi avoir fait le choix de sortir un album
hommage à Luis Mariano ?
Luis Mariano aurait eu 100 ans cette année, c’était
le bon moment pour moi de faire cet album. C’était
surtout l’occasion de rendre hommage à ma façon
à ce grand artiste que j’admire, tout naturellement.
J’ai voulu mettre l’accent sur le ténor d’exception
qu’il était car je pense qu’il a une véritable place
dans le cœur des gens, encore aujourd’hui.
Peut-on dire de ton album qu’il est audacieux ?
Oui bien sûr ! A partir du moment où il y a une
prise de risque, je pense qu’il est audacieux. Aujourd’hui, je suis fier d’avoir fait cet album, les
risques que j’ai pris se sont avérés payants, je me
suis fait plaisir avant tout, je voulais apporter ma
touche personnelle aux chansons de Luis Mariano,
aux grands standards mais aussi aux titres que l’on
connaît moins. Son répertoire est immense, ce
n’était pas évident de faire des choix.
A qui s’adresse cet album finalement ?
C’est un album joyeux et généreux qui s’adresse à
toutes les grandes voix, à tous les gens qui m’ont
fait confiance sur le précédent album « Opéra
rouge », à tous ceux qui me suivent depuis le
début et bien sûr, à tous ceux qui admirent de près
ou de loin Luis Mariano pour le grand monsieur
qu’il était.
Si tu devais choisir une seule chanson de Luis
Mariano, laquelle choisirais-tu ?
Je choisirais la chanson « Cavalier » qui est
d’ailleurs mon prochain single, le troisième de
cette superbe aventure. C’est une chanson peu
connue du grand public, une des premières opérettes de Luis Mariano, un titre avec des chœurs,
une chanson engagée et guerrière, riche de sens.
Que représente Luis Mariano pour toi ?
Luis est avant tout une grande voix que m’ont fait
connaître mes grands-mères, un artiste incontournable, charismatique et généreux. Il est pour moi
un personnage hors du commun, à la fois excentrique et admirable. Il était naturel de lui rendre
hommage avec cet album.
L’opéra, c’est une vocation ?
L’opéra c’est ma formation. Ma mère écoutait du
classique en m’attendant, mon père a toujours
chanté, ma grand-mère également. Tous mes
proches m’ont beaucoup influencé, des influences
que j’ai gardées pour les ressortir quelques années
plus tard. Je suis né dans une famille d’artistes je
ne m’en cache pas, l’opéra était certainement une
sorte d’évidence.
Rassures nous, tu n’écoutes pas de l’opéra toute
la journée ?
(Rires), non pas du tout ! Je mélange toutes les influences musicales, je suis un grand fan de pop et
d’électro, c’est d’ailleurs ce que j’écoute le plus. Je
ne veux pas m’enfermer dans une case, j’aime toucher à tous les registres, ça me permet d’élargir ma
culture musicale.
Dans quel état d’esprit es-tu avant de monter
sur scène ?
Je ne suis pas un grand traqueur lorsque je
maîtrise parfaitement mon sujet. Quand je suis
préparé, en forme vocalement, je ne suis pas
anxieux. Par contre, lorsque la voix n’est pas au
rendez-vous pendant les échauffements ou juste
avant de monter sur scène, je peux vite devenir
soucieux. Pour les dates du 13 et 14 mai, dans
votre belle région, je suis certain que tout ira
parfaitement bien ! (Rires).
Dans combien de temps le public aura-t-il la
chance d’écouter un album avec tes propres
chansons ?
Dans quelques mois ! Je travaille actuellement sur
un nouvel album pour la rentrée de septembre, je
ne peux pas vous en dire plus pour le moment
mais j’ai hâte de le faire découvrir au public.
Tu es très actif sur les réseaux sociaux, c’est
important pour toi de communiquer via ces
plateformes ?
Oui c’est très important, je pense que c’est la
moindre des choses que de remercier toutes les
personnes qui me suivent et me font confiance.
J’essaye de les tenir informé de tous mes projets,
je prends la température auprès d’eux, leur avis
21
m’est indispensable. J’aime le rendu immédiat, les
internautes ont créé la « Niclo Family » sur les
réseaux sociaux ce qui m’a énormément touché,
ils m’apportent beaucoup et je me dois d’être
proche d’eux.
Tu as intégré le casting de la comédie musicale
« La Belle et la Bête » pour des représentations
jusqu’au mois de mai, comment s’est faite cette
collaboration ?
Très simplement, la production est venue me proposer le rôle de la Bête, je suis allé voir le spectacle
que j’ai adoré, alors je me suis laissé tenter pour
vingt-cinq représentations. Le spectacle est magnifique, je ne regrette pas du tout, malgré un emploi
du temps très chargé avec le début de ma tournée.
Après les nombreux rôles que tu as interprété
sur scène, peux-tu nous dire ce qui t’attire le
plus dans la comédie musicale ?
Je suis tombé dans la comédie musicale il y a longtemps maintenant, il s’agit toujours de challenges
à relever, j’aime le côté interprétation, me glisser
dans la peau de quelqu’un d’autre et le côté
troupe, équipe soudée dans toutes les situations.
Dans chaque spectacle que j’ai pu faire, comme
« Roméo et Juliette », « Titanic », « West Side Story »,
« Autant en emporte le vent » et aujourd’hui « La
Belle et la Bête », j’ai rencontré des personnes
formidables qui m’ont laissées de merveilleux
souvenirs.
Un dernier mot pour les lecteurs de Limpact ?
Un grand merci pour votre soutien, j’ai hâte de
vous retrouver sur scène ! Je vous prépare un beau
spectacle, qui je l’espère sera à la hauteur de vos
attentes.
Propos recueillis par Marine Astor
Crédit photo : Cyrille Georges Jerusalmi
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T H É ÂT R E
Randonnées
Théâtre
Maurin des Maures
Les Randonnées Théâtre Maurin des Maures font leur grand retour les 10, 25 et 29 mai prochains dans le
Massif des Maures. Cette quatrième édition sera l’occasion pour le public de découvrir le légendaire Maurin,
héros du roman de Jean Aicard enraciné dans l’imaginaire des Provençaux lors d’une aventure aussi
passionnante qu’envoûtante.
Au cœur du Massif des Maures, Maurin des Maures,
personnage anarchiste et rural venu tout droit de
l’imagination de son auteur Jean Aicard. Considéré
comme étant le roi du Royaume des Maures, ce
personnage est devenu le héros le plus mythique de
la Provence. Afin d’animer le mythe, trois journées
exceptionnelles s’offrent à vous, les 10, 25 et 29 mai,
où vous ferez l’expérience de la randonnée théâtrale,
guidés et fascinés par l’histoire du légendaire Maurin
des Maures à travers l’espace et le temps, mis en
scène dans son environnement naturel lors d’une
promenade au grand air dans le Massif des Maures.
Ancré dans l’imaginaire des Provençaux, Maurin des
Maures est passé de la légende à l’histoire et incarne
un monde passé troublant puisque bel et bien réel.
La vie de ce personnage romanesque est narrée
dans le pays des braconniers, l’aventure est
surprenante mais intelligente, mêlant culture, nature
et histoire de notre région comme l’a souhaité André
Neyton, metteur en scène de Maurin des Maures.
L’ambiance est conviviale, faite de découvertes et de
rencontres, on retrouve la mentalité méditerranéenne d’une époque passée dans ce récit qui
charme un large public et marque les esprits à coup
sûr.
Cette randonnée théâtrale est une invitation à
garder les yeux grands ouverts face à la beauté de la
nature. A chaque détour de sentier, une scène
théâtrale se présentera devant vous narrant le récit
22
des aventures pittoresques et espiègles du célèbre
Maurin.
Une quinzaine de comédiens, cavaliers et chevaux
vous accompagneront tout au long de cette journée
inoubliable. Le circuit de randonnée fait environ
11,5 km avec un point de départ au Parking Col de
Boulin à 8 h 45 et 9 h 15. Déjà plus de 3000
personnes ont vécu l’aventure, à quand votre tour ?
Marine Astor
Renseignements et réservations :
www.randomaurin.fr
04 94 03 03 70
031LIMPACT_01_64_Mise en page 1 06/05/2014 17:34 Page 23
F E S T I VA L
Harley Davidson
De retour à Saint-Tropez
Evènement incontournable du Golfe de Saint-Tropez, le Harley Davidson Euro Festival se déroulera du 8 au 11
mai prochain dans un cadre d’exception dominant le bord de mer, surplombant la colline et le superbe village
de Grimaud. Epoustouflant rassemblement, des milliers d’engins métalliques feront vibrer les ruelles étroites
sous les yeux de spectateurs émerveillés.
Elles monopolisent chaque année le Golfe de
Saint-Tropez, elles traversent les rues sinueuses de
la station balnéaire la plus en vogue, elles sont
synonyme de fête et de ralliement pour tous, les
voilà de retour pour le plus grand plaisir de nos
yeux et de nos oreilles. Le Harley Davidson Euro
Festival sillonnera les routes du Var du 8 au 11 mai
2014 sous le soleil printanier, des milliers de bikers
venus de toute l’Europe vous feront vivre un véritable spectacle autour de leur passion commune
pour les rugissantes Harley Davidson.
Les nombreux évènements musicaux vous feront
danser jusqu’au bout de la nuit, le Harley Village et
ses commerçants vous accueilleront avec joie et
vous pourrez bien évidemment vous restaurer
toute la journée grâce aux différents points de
rafraîchissements mis à votre disposition.
Aucune excuse valable pour manquer la célèbre
parade du samedi et ses milliers de motos Harley
Davidson qui longeront la côte et les terres devant
des spectateurs éblouis par la beauté d’un show
admirable.
Un amas de divertissements vous ouvre leurs
portes tout au long de ces quatre jours tant attendus par la commune et le Golfe de Saint-Tropez.
L’Euro Festival est devenu incontestablement l’événement phare de la saison qui attire chaque année
toujours plus de monde pour faire honneur à ce
23
défilé si particulier. Ses retombées sont énormes
pour notre région d’un point de vue
commercial et économique, son image et sa
notoriété sont dynamisées grâce notamment au
nombre impressionnant de spectateurs tout au
long des routes du Golfe. Cette manifestation est
avant tout un divertissement rassembleur, qui
nous ramène étrangement quelques décennies
en arrière devant l’image de stars de cinéma
chevauchant leur Harley Davidson. Voilà une belle
manière de débuter la saison estivale !
Marine Astor
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BANDE DESSINÉE
Côté BD
A la une en mai
Plus de 4800 albums de BD paraissent chaque année : cela représente 400 albums par mois !
Vous ne savez plus où donner de la tête. Pour vous aider à vous y retrouver dans cette jungle, chaque
mois, on vous donne quelques conseils, on vous annonce les grands classiques, on vous fait découvrir
des petits nouveaux... en un mot on vous présente nos " coups de cœur " !
Dire que Daniel Goosens est un génie reviendrait à
enfoncer une porte ouverte.
Dire que son dessin est virtuose, d’une richesse et
d’une modernité inégalées serait d’une platitude absolue. Alors que dire pour vous donner envie de lire
sont nouvel album « Passions » ? Comment vous
convaincre de dépenser 14€ afin de vous procurer
ce livre hilarant et indispensable ?
Vous pourriez ne l’acheter que pour sa couverture,
tellement cette parodie de « Autant en emporte le
vent » est une véritable réussite. Vous pourriez
l’acheter pour passer un moment de détente tant
l’humour de Goossens est salvateur en ces temps
moroses. Vous pourriez l’acheter sur les conseils de
François Boucq, de Manu Larcenet ou de Marcel
Gotlib, qui pensent tous les trois que Goossens est
le plus grand humoriste vivant de la Bande Dessinée.
J’ajouterai que l’humour de Daniel Goossens est vif,
surprenant et toujours novateur (et pourtant rempli
de références). Dans les sept histoires courtes qui
composent l’album, vous aurez un aperçu de tous
ses styles, tant sur le plan scénaristique que d’un
point de vue graphique. Il est capable de passer de
la parodie au non-sens, du «gros nez» au classicisme,
de la franche rigolade à de la véritable littérature. Car
c’est cela un album de Goossens, une surprise par
case, un éclat de rire par page, un éclair de génie
par histoire. Et ce nouvel album, « Passions », est
certainement un de ses plus réussis.
« Passions » de Daniel Goossens, édition Fluide
Glacial
Jacques de Loustal, s’est fait un nom dans la BD grâce
à ses ambiances polars et jazz.
Que ce soit dans « La note bleue » ou dans « Le sang
des voyous », il excelle dans l’art de créer des atmosphères dignes des plus grands films des années
50/60. Il utilise depuis ses débuts la couleur directe
et les voix off : ses lecteurs ont souvent l’impression
de se promener dans « Le Samouraï » de Melville.
Mais Loustal n’est pas toujours dessinateur de Bande
Dessinée. Il s’offre souvent des « parenthèses en
peinture » qui lui permettent de reprendre un peu
son souffle, entre deux albums. Il en profite alors
pour se promener aux quatre coins de la planète et
il ramène, de toutes ses balades, de magnifiques
carnets de voyages. Son dernier, « Esprit d’ailleurs »,
vient de paraître et nous permet de visiter l’Afrique,
la Polynésie, les USA, le Japon et... la Bretagne.
Empreintes de mélancolie, ses images ont le pouvoir
de nous faire ressentir, la chaleur écrasante du désert
ou le vent qui souffle en tempête sur les brisants. On
regarde des paysages « hors saison », où les plages
désertées sont bordées d’hôtels fermés, où les
carcasses des voitures rouillent lentement en
attendant leurs conducteurs qui ne viendront plus.
Seuls quelques chiens errants ou quelques oiseaux
égarés peuplent encore ces lieux silencieux.
Des aquarelles et des dessins sublimes, pour un
carnet de voyage insolite et poétique.
«Esprit d’ailleurs» de Loustal, éditions La Table
Ronde
Pascal Orsini
24
« Donjon » est une série mythique, créée en 1998 par
deux amis, Lewis Trondheim et Joann Sfar. Tous deux
issus de ce qu’on appelle « la nouvelle Bande Dessinée », ils produisent albums et scénarios à la vitesse
d’un cheval au galop. Ils ont envie de travailler ensemble sur une saga d’Héroïc Fantasy, de renouveler
le genre, tout en en respectant les codes. Leur
énergie et leur talent vont convaincre de nombreux
auteurs confirmés et talentueux de participer à
l’aventure (dont Carlos Nine, Blutch, Christophe
Blain, Manu Larcenet, pour n’en citer que quelquesuns). En une quinzaine d’années vont paraître, à un
rythme soutenu, 35 tomes qui raviront les amateurs
de guerriers, de dragons, d’aventures et d’humour.
Puis un long silence radio de six ans (les deux amis
n’arrivent plus à écrire ensemble faute de temps libre
et de « trop plein » de projets éditoriaux) et voila
qu’au printemps 2014 paraissent deux tomes simultanément, amenant une conclusion à ce fabuleux
roman feuilleton en BD. Pour ce dernier épisode,
c’est Mazan qui assure le dessin, de son trait empli
de poésie. Sfar et Trondheim, nous écrivent un bouquet final où tous les personnages se retrouvent une
dernière fois, avant la disparition du donjon. La couverture donne bien le ton de l’album puisqu’on y voit
une ruine, recouverte par la végétation, paysage
bucolique d’où tous les personnages ont disparu.
Ils nous offre une fin parfaite, tout en délicatesse,
pour une série phare des année 2000.
Donjon T.111 : «La fin du Donjon» de Sfar,
Trondheim et Mazan, édition Delcourt
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25
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VIE LOCALE
Pédalons pour le don
Ensemble tout devient possible
Si aujourd’hui le don d’organes est encore un sujet sensible pour beaucoup, cet acte citoyen permet à des
milliers de personnes chaque année de revivre grâce à une greffe. Greffé d’un rein en 2005, Fabrice Hupel
a créé l’association « Pédalons pour le don » et se bat au quotidien pour sensibiliser, mobiliser et véhiculer
l’image positive du don d’organes à travers sa passion pour le cyclisme.
public à adopter une attitude responsable pour
sauver des vies, comme quelqu’un quelque part l’a
fait pour la sienne. Pour faire connaître l’association, son image et obtenir un impact puissant sur
le don d’organes, Fabrice a créé un événement, en
formant une équipe de cyclisme pour la course des
24 heures vélo au Mans les 23 et 24 août 2014.
Ainsi, ce sont six coureurs mixtes dont lui-même
qui partiront défendre les couleurs de l’association
l’été prochain lors de cette aventure humaine
admirable. Une chose est sûre, le Var sera parfaitement représenté par l’association « Pédalons pour
le don ».
L’histoire d’une vie
Tout commence en 2003, lorsque les médecins
décèlent la maladie à Fabrice Hupel. S’en suit une
période de doutes, de peur, puis l’inscription d’un
nom sur une longue liste d’attente pour une greffe
de rein. Deux années plus tard, il fut appelé pour
la première fois mais c’est après 24 heures d’examens que les médecins lui annoncent qu’il n’est
pas compatible à 100%. Un coup dur, une attente
insoutenable même après une préparation psychologique. Huit mois après, suite à de nouveaux
examens, c’est une bonne nouvelle qu’il s’apprête
à recevoir lui indiquant que cette fois la greffe était
pour lui.
Aujourd’hui, Fabrice se sent bien dans son corps,
même s’il reste en lui quelques zones d’angoisses
et la prise d’un traitement antirejet au quotidien.
Depuis ce jour il a créé l’association « Pédalons
pour le don » et se consacre pleinement à informer
le grand public sur le don d’organes, transmettre
l’image d’un acte citoyen autour d’un sujet dont
on ne parle pas assez.
D’une association à un événement sportif
C’est à travers le cyclisme, sa plus grande passion
que notre sportif fait son possible au quotidien
pour sensibiliser au don d’organes, en incitant le
26
Et vous, êtes-vous donneur ?
Chaque année, en France, on compte plus de 300
décès de malades en attente de greffe.
Dire oui au don d’organes c’est avant tout s’engager à sauver des personnes dont la vie est en
suspend depuis un certain de temps, sans condition, vouloir aider d’autres êtres humains dans la
détresse. Toute cette démarche est faite dans
l’anonymat le plus complet, les coordonnées du
donneur ne sont jamais divulguées au receveur et
réciproquement.
Quant au prélèvement, il est possible à tous les âges
malgré ce que l’on pourrait penser, un enfant,
comme un grand-père peut sauver plusieurs
personnes le jour de son décès.
Alors pourquoi attendre lorsqu’il est indispensable
de témoigner de sa position sur le don d’organes,
en informant ses proches pour ne pas laisser
quelqu’un d’autre choisir à votre place.
Marine Astor
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ÉCONOMIE LOCALE
DCF Toulon Var
Au Stade Mayol
Le 15 avril dernier, les Dirigeants Commerciaux de France ont privatisé le stade Mayol pour un événement
à destination des chefs d’entreprises et commerciaux varois. 270 personnes rassemblées autour de
quatre temps forts dont une table ronde, un entraînement public du RCT, un village d’entreprises et un
tirage au sort de quatre places pour le match du 3 mai à l’Allianz Riviera de Nice. Retour sur cette soirée
exceptionnelle.
Pour conclure cette soirée riche en rencontres et
en surprises, le cocktail dînatoire ainsi que le tirage
au sort ont fait sensation. Après avoir répondu à
un questionnaire réalisé par les partenaires de
l’événement, deux bulletins ont été tirés au sort
avec à la clé, respectivement, deux places pour le
match du 3 mai à Nice. La main de l’acteur-réalisateur et Directeur du Théâtre de Toulon Charles
Berling fut chanceuse ce soir-là.
Un événement unique
Programme bien rempli lors de la manifestation
des Dirigeants Commerciaux de France au Stade
Mayol. C’est sur le sujet « commerce, je t’aime moi
non plus ! » que Pierre Goberville (Président des
DCF Toulon Var), Jacques Benn (Président
national des DCF), Patrick Bouquet (Directeur
général du RCT), Bernard Laporte (Manager général
du RCT), Jonny Wilkinson (Capitaine du RCT) et
Jacques Bignebat (Directeur région sud de
Malakoff Médéric) se sont réunis autour d’une
table ronde sur la pelouse du Stade Mayol. Les six
participants ont échangé sur des questions
concernant la fonction commerciale, sa place dans
la société et son évolution. Tous se sont retrouvés
après avoir fait part de leur expérience personnelle
pour affirmer que le commerce n’est pas simplement
une fonction mais tout un engrenage de petits
mécanismes qui forment l’entreprise. Chacun
apporte sa pierre à l’édifice, tous tournées vers un
seul but, celui de la satisfaction du client et le succès
de l’entreprise. Le commercial incarne a lui seul
l’image de marque, les valeurs, la culture et l’esprit
de l’entreprise car il est celui qui établit le contact
humain. Le plus bel exemple est apporté par Jonny
Wilkinson qui nous rappelle que les joueurs ont la
responsabilité de gagner pour le succès du club et
de ses partenaires. Ils sont l’incarnation des valeurs
du RCT et ont par ce biais une fonction commerciale. Cette responsabilité de gagner rythme leur
vie comme elle rythme la vie du commercial.
C’est sur ces belles paroles que l’entraînement de
l’équipe du Rugby Club Toulonnais a débuté où les
sportifs ont donné un véritable spectacle aux
participants attentifs à chaque détail.
Du côté du village d’entreprises, les 18 partenaires
présents ont permis de créer de l’affluence et de
favoriser les mises en relations sur cet espace
dédié. L’arrivée des joueurs du RCT a attiré de
nombreuses personnes au sein d’une ambiance
conviviale et détendue.
28
Un mot sur les DCF Toulon Var
Les DCF regroupent une trentaine de Dirigeants
d’entreprises et de Directeurs Commerciaux, tous
désireux de s’ouvrir au développement économique du Var. Par la mise en réseau des divers
acteurs, entreprises, associations avec l’appui
d’institutionnels, les DCF sont à l’origine de manifestations organisées dans le but d’échanger sur
des opportunités d’affaires dans une ambiance
sympathique et décontractée, de valoriser la performance commerciale et de soutenir la création
d’entreprises.
C’est aussi l’occasion de faire la promotion de la
fonction commerciale auprès des jeunes avec
l’organisation du Concours National de la
Commercialisation qui regroupera cette année 7
établissements et environ 250 jeunes étudiants de
Bac + 2 à Bac + 5 autour d’un écrit et d’un oral.
Régulièrement, les DCF organisent de grands évènements dont le prochain sera la remise du prix du
CNC (Concours National de la Commercialisation).
Marine Astor
Crédit photos : Ralph Richir
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AUTOMOBILE
Salon de l’Auto
L’incontournable du Mourillon
Evènement immanquable chaque année au printemps, la onzième édition du salon de l’Auto se
déroulera du 16 au 18 mai sur le parking des plages du Mourillon. Organisé par le Rotary Club
de Toulon Ponant et la ville de Toulon au profit de l’enfance en souffrance, la manifestation
réunit l’ensemble des concessionnaires de la région avec au total 220 véhicules présentés et
plus de 35 marques françaises et étrangères.
camping-cars, des caravanes et des voitures sans
permis. L’ensemble des concessions automobiles
de la région sera réunit pour vous faire profiter
d’offres commerciales avantageuses, des dernières nouveautés des constructeurs, autour
d’une multitude d’animations, stand de gourmandises et buvette du Rotary.
Si le Salon de l’Auto de Toulon séduit des milliers
de visiteurs chaque année, c’est sans aucun
doute grâce à une organisation menée de main
de maître par le Rotary Club Toulon Ponant en
étroite collaboration avec la ville de Toulon.
Avec un environnement économique complexe et
une crise qui perdure, le secteur de l’automobile
ne cesse de se remettre en question. Changements
de stratégies commerciales envers des clients
devenus de plus en plus exigeants, les concessionnaires abordent ces nouveaux acheteurs d’une
toute autre manière aujourd’hui, notamment en
allant directement à leur rencontre. Le Salon
de l’Auto est depuis onze ans la manifestation
automobile incontournable du paysage varois.
Au Mourillon depuis onze ans !
Terminé la grisaille de l’hiver, le printemps a
pointé le bout de son nez depuis quelques
semaines déjà, quant à l’été, il arrive doucement
mais sûrement. Bref, il est grand temps de se
changer les idées, de se faire plaisir et de profiter
pleinement des évènements offerts par notre
région. Alors, quoi de mieux que le Salon de
l’Auto de Toulon pour découvrir les nouveaux
modèles de vos marques préférées ?
L’événement automobile le plus attendu de
l’agglomération reprendra sa place habituelle sur
le parking des plages du Mourillon durant trois
jours, du 16 au 18 mai. L’occasion pour les
visiteurs de déambuler entre les stands des
concessionnaires et de passer un agréable
moment dans une prestigieuse ambiance.
Cette année encore, l’entrée du salon sera
gratuite, le circuit délimité par un tapis rouge
sera jalonné par 220 véhicules et plus de 35
marques françaises et étrangères ainsi que des
30
Une démarche caritative avant tout
Véritable vitrine varoise de toutes les professions
de l’automobile offert à la population, ce village
installé pour trois jours est une belle occasion
pour le Rotary Club Toulon Ponant et son
Président actuel, Michel Sacher d’avancer dans
sa démarche caritative tournée vers les enfants
malades, handicapés ou en rupture de lien
sociaux.
C’est par le bénévolat de ses membres que le
Rotary Club a l’objectif de recueillir des fonds
au profit de l’enfance en souffrance. Ainsi, nombreux sont les partenaires qui s’associent à cet
événement, dont notamment le Réseau Mistral
qui accentuera sa communication sur le déplacement des personnes handicapées et sur
l’évolution des parkings relais en bordure de
l’agglomération et le Club GT Côte d’Azur qui
participe à ce désir de faire plaisir aux enfants en
mettant à leur disposition des modèles de
Ferrari, Porsche, Aston Martin et Audi et en organisant des promenades le samedi et le dimanche
après-midi.
Nombreux sont les visiteurs impatients de venir
sur les différents stands et d’observer les dernières merveilles de la technologie automobile.
Marine Astor
La onzième édition du Salon de l’Auto sera
inaugurée le vendredi 16 mai sur le parking
des plages du Mourillon.
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ÉCONOMIE LOCALE
Rotary Strike
Une belle réussite
A l’initiative du Rotary Club Toulon Cap Brun et sous la présidence du Rotary Club de Six-Fours cette
année, la dernière édition du Rotary Strike a rencontré un franc succès au Bowling de La Garde.
Au profit de l’association Acève, tous se sont mobilisés pour faire de cette soirée parrainée par
Stéphane Mifsud, quintuple champion du monde d’apnée, une réussite interclubs.
décidé d’orchestrer cette soirée au profit de l’Acève,
une association varoise de soutien, d’accompagnement scolaire et d’apprentissage pour pallier aux
problèmes liés à la socialisation de l’enfant et à la
vie de famille. Une fois le déroulé de la soirée mis
au point, une fois les objectifs fixés, il ne reste plus
qu’à les atteindre…
Une action interclubs
Organisation humanitaire reconnue à l’échelle
internationale, le Rotary compte plus de 1,2 millions de membres, hommes, femmes, dirigeants
et professionnels, dans 34 000 Rotary Clubs
répartis dans plus de 200 pays et territoires, tous
désireux d’améliorer les conditions de vie dans le
monde au travers d’initiatives humanitaires.
A plus petit échelon, diverses actions sont organisées régulièrement par les interclubs Rotary du
Var parmi lesquelles l’opération annuelle Rotary
Strike dont l’initiateur est le Rotary Club Toulon
Cap Brun. Après trois années de présidence
détenue par le club toulonnais, le Rotary Club de
Six-Fours a pris la relève et s’en est donné à cœur
joie. Qui sera le prochain ?
A chaque Rotary Strike son lieu, à chaque Rotary
Strike sa cause humanitaire, c’est donc au Bowling
de La Garde autour d’un buffet, d’animations et
d’une partie de jeu que le club organisateur a
Jour J : un défi relevé
Privatisé pour l’occasion, le Bowling de La Garde
a accueilli 300 participants lors de l’opération
Rotary Strike, dont les membres étaient évidemment impatients de se lancer sur la piste et
renverser autant de quilles que possible.
La soirée a débuté autour d’un apéritif d’accueil
et d’animations artistiques avec démonstrations
de danse, magicien et échassier recrutés pour
l’événement. Le buffet dînatoire s’en est suivi et
pour améliorer l’organisation et la qualité du
service, une nouvelle formule a été mise en place
cette année sous forme de coupon valable pour
une entrée et un plat de résistance afin que
chacun puisse profiter du buffet, même les
derniers arrivés. Une excellente initiative qui a fait
son effet afin éviter les débordements de tous les
gourmands dès les premières minutes.
Tout au long de la soirée, les participants ont pu
admirer le travail de peinture réalisé devant leurs
yeux, une toile éclatée finalement en quatre
morceaux offerts à Madame Jelinek, Présidente de
l’association Acève, au Gouverneur Raymond
Hayek, à Olivier Beltramone, Dirigeant du Bowling
ainsi qu’à Stéphane Mifsud, Parrain de la soirée et
quintuple champion du monde d’apnée.
Suite au succès de l’opération, les membres des
clubs ont été heureux de remettre un chèque de
34
10 000 euros à l’Acève, l’association choisie au
départ pour bénéficier de l’action et espèrent
aller encore plus loin l’année prochaine. Quant à
la coupe que se partagent les clubs chaque
année, elle a été remportée par le Club de
Draguignan Templier, suivi de près par La Seyne
Cap Sicié et La Garde.
Une soirée réussie, un accueil chaleureux, une
ambiance conviviale, des objectifs hautement
atteints, que demander de plus ? Il est l’heure à
présent de passer le relai au Rotary Club de La
Seyne sur Mer Cap Sicié, organisateur du Rotary
Strike 2015 et de vous donner rendez-vous
l’année prochaine.
Marine Astor
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ÉCONOMIE LOCALE
Saint-Raphaël
Cap sur le “Nouveau Vieux-Port” !
On connaissait son traditionnel port de pêcheurs, ses pointus, ses roches rouges,
son imposante Basilique ou encore ses paysages de carte postale ; bref, on croyait
tout connaître. Mais la cité de l’Archange voit encore son offre se développer.
Rendez-vous avait été donné en 2014, nous y sommes! Pari presque réussi.
Mars 2011, le cap était donné par le Député-Maire,
Georges Ginesta, aujourd’hui fraîchement réélu :
rendre l’emblématique Vieux Port plus harmonieux
et plus attractif d’un point de vue touristique et
économique. Un an d’étude et deux ans de travaux
plus tard, nous y sommes. Le gros oeuvre enfin
terminé, nous voici donc aux finitions. Les contours
se dessinent, les lignes s’affichent et celui qu’on
appelle aujourd’hui avec amusement “ le nouveau
Vieux Port ” se présente à ses invités. Objectif donc
presque atteint pour l’un des plus gros chantiers
du Var de ces dernières années. Pas moins de 35
millions d’euros ont ainsi été engagés afin d’offrir
à la célèbre cité balnéaire est-varoise cette toute
nouvelle infrastructure s’ouvrant désormais à la
grande plaisance mais également nouveau lieu de
vie offert à la population et aux flâneurs de toutes
saisons.
L’ancien parking Kennedy a également cédé sa
place à un très épuré bâtiment vitré accueillant en
son sein le repensé mais pas moins traditionnel
marché aux pêcheurs ainsi que deux nouvelles
adresses qui, on n’en doute pas, seront très vite
prisées des gourmets : Le Lamparo et Le Lion de
Mer.
Plutôt brasserie ou gastronomique ?
Deux identités, un point commun : l’amour du métier d’un chef étoilé, Stéphane Léger. Une étoile au
Michelin en 2009, Gault Millau d’or en 2012, l’ancien chef du restaurant bourguigon Le Chassagne
à Chassagne-Montrachet en Côte d’Or affiche la
couleur : l’ambiance sera soignée, les produits
locaux, frais, et scrupuleusement sélectionnés, les
Prochainement inauguré, le port invite ses visiteurs
à la découverte. Tout d’abord de par ses paysages
panoramiques, nous immergeant littéralement ou
plutôt littoralement dans le bleu azuréen.
Depuis la toute nouvelle jetée du large, comme un
prolongement sur la Mer, au quai Nomy et ses
futurs commerces, l’heure est à la balade. Longez
les célèbres bateaux Bleus ralliant en quelques
minutes les îles de Lérins, Porquerolles ou encore
la cité corsaire et rejoignez les désormais réaménagés et arborés Quai Albert 1er et Cours Jean
Bart. Là, une nouvelle découverte vous attendra ;
gastronomique cette fois-ci!
Car une bonne nouvelle ne vient pas seule.
36
cuissons maitrisées pour des saveurs decuplées !
A cela s’ajoutera une autre surprise, une terrasse
panoramique d’une capacité de 200 personnes
invitant à la relaxation et à la contemplation. Bref,
que vous y alliez pour la vue ou pour l’assiette ;
c’est tous vos sens qui devraient être en alerte !
Alors avec une ouverture prévue en Juin, rendezvous est donc donné afin de faire découvrir cette
toute nouvelle adresse à votre palais!
Ouverture de la Brasserie Le Lamparo le 9 juin,
inauguration officielle du Port pour la St Pierre
le 3 août 2014.
Anthony Matteuzzi
Crédit photos : régie des ports de Saint-Raphaël
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VIE LOCALE
ABC Pneus
De père en fils
Spécialiste du pneumatique de père en fils, Pascal Louis a ouvert son centre en 1993 avec l’envie de passer
le flambeau à son fils Christophe dès qu’il jugerait le moment opportun. C’est chose faite depuis janvier
2014, l’entreprise familiale ABC Pneus, rattachée au réseau Siligom continue à voir son offre se diversifier
au rythme du marché, sous le regard bienveillant d’un père jamais trop loin.
qualité, une écoute et des conseils personnalisés
selon l’intervention à effectuer sur leur véhicule.
Enfin ABC Pneus s’engage à respecter notre environnement grâce à une gestion contrôlée de ses
déchets.
Rattachée au réseau national de spécialistes dans
l’univers du pneumatique et des services associés
Siligom, l’entreprise reste indépendante ce qui lui
permet d’optimiser au mieux votre demande.
Depuis le 1er janvier 2014, Christophe Louis a
repris le flambeau que son père, Pascal lui a laissé
et fait son possible pour mener à bien ABC Pneus
et faire perdurer l’entreprise à travers les générations.
Rencontre avec Christophe Louis, Gérant ABC Pneus
C’est dans une ambiance conviviale que l’entreprise ABC Pneus situé à La Farlède œuvre chaque
jour a satisfaire les attentes de sa clientèle, que ce
soit en termes de pneumatique ou de services
associés, Christophe, tout comme son père avant
lui, vous conseillera le mieux possible en fonction
de votre modèle de voiture, votre conduite et les
conditions climatiques de votre région.
Si les grands groupes n’ont pas toujours la capacité
de réagir tout de suite en cas de crise, ce n’est pas
le cas des entreprises familiales. ABC Pneus s’est
endurcie avec le temps et peut se féliciter
aujourd’hui de créer et d’entretenir une véritable
relation de confiance avec ses clients, grâce à un
accueil chaleureux dans une entreprise qui croit en
ses valeurs.
Quel est votre rapport avec la mécanique ?
Je suis tombé dans la mécanique étant petit, je me
souviens vouloir imiter mon père dans sa façon de
travailler. C’est très vite devenu une passion, je ne me
voyais pas faire autre chose de ma vie professionnelle. Alors je me suis donné à fond pour réussir ce
Véritable technicien du pneu avec des produits à la
pointe des dernières technologies, ABC Pneus propose également des services de petite mécanique
(vidange, amortisseurs, courroie de distribution,
géométrie, freins, climatisation...).
Chaque service est toujours optimisé, les prestations se font avec mais surtout sans rendez-vous
et les clients peuvent compter sur un accueil de
38
que je voulais depuis des années et mon père m’a
donné ma chance. Aujourd’hui je ne regrette rien.
Etiez-vous préparé à reprendre l’entreprise
familiale ?
Je me doutais qu’à un moment donné mon père
me le demanderait mais je pense que nous ne
sommes jamais vraiment préparés. Avec le temps
et l’expérience je me sens bien plus à l’aise avec la
gestion qu’à mes débuts et puis je suis très bien
entouré. Il y a une certaine forme de pression où
l’on se dit qu’il faut être à la hauteur de ce que l’on
nous confie. En tous cas, je fais tout pour l’être.
Aujourd’hui, comment pourrait évoluer l’offre
que vous proposez aux clients ?
Les clients nous demandent parfois de proposer
une offre pour les deux-roues, nous y pensons
sérieusement et aimerions se doter prochainement d’un espace dédié avec des techniciens
spécialisés.
Marine Astor
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ÉCONOMIE LOCALE
Chambre de Métiers
et de l’Artisanat du Var
40 ans, le bilan
Révélateurs de talents depuis 1974, les CFA de la Chambre de Métiers du Var fêtent leur quarantième
anniversaire. 40 ans de transmission, 40 ans de savoir-faire, 40 ans d’excellence, en ces temps de
crises, l’artisanat est aujourd’hui encore un secteur d’activité solide, une valeur sûre pour construire sa
vie professionnelle en toute sérénité.
La formation au cœur de la Chambre de
Métiers du Var
Avec 75 formations à destination des jeunes, les
CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du
Var détiennent le monopole de la formation en
apprentissage de notre région. En effet, avec des
taux record de réussite aux examens (85%) et
d’insertion professionnelle (78%), l’apprentissage
a encore de beaux jours devant lui.
En quatre décennies, ce sont plus de 100 000
jeunes qui ont pérennisé les savoir-faire artisanaux à travers le territoire varois en bénéficiant
d’un suivi et d’un accompagnement dès leurs
premiers pas dans la filière de leur choix. Certains
se sont d’ailleurs démarqués plus que d’autres et
peuvent être fiers de leur parcours professionnel
d’exception, à l’image de Jules Bianchi,
aujourd’hui pilote automobile de Formule 1 au
sein de l’écurie Marussia et titulaire d’un BEP
Maintenance des Véhicules Automobile ou
encore de Jacques Torres, « Mister Chocolate »
aux Etats-Unis a commencé par être chocolatier
au CFA du Beausset dans les années 1970.
Si l’apprentissage est une véritable participation
à l’intelligence économique et un passeport vers
l’insertion professionnelle, les apprentis des CFA
de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Var
se doivent d’être maître de leur avenir et de leurs
ambitions, clé de la réussite personnelle ainsi que
pour toutes les entreprises formatrices.
Des évènements anniversaires
« Notre fierté, votre réussite », voilà la nouvelle
signature dévoilée au début du mois d’avril au
grand public qui vient s’ajouter à un logo symbolisant ce quarantième anniversaire autour
d’une charte graphique repensée pour l’occasion. Quoi de plus significateur pour témoigner
L’apprentissage : un gage d’excellence
Aujourd’hui, on compte plus d’un créateur d’entreprise sur deux issu de l’apprentissage, ce qui
démontre parfaitement la qualité de formations
modernes et adaptées aux besoins actuels de
notre économie.
Alors forcément qui dit anniversaire dit bilan et
mise au point. Mais il en est tout autre pour la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Var. En
effet, c’est avant tout l’occasion d’échanger et de
partager son savoir-faire et ses compétences, de
démontrer au grand public le professionnalisme
des équipes éducatives désireuses de transmettre l’ambition de réussir à chaque apprenti, mais
également leur capacité à témoigner des
exigences des entreprises en fonction de leur
secteur d’activité, qu’il s’agisse de l’artisanat mais
pas seulement.
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de toutes ces années au service de la formation
et des jeunes.
A compter des Journées Portes Ouvertes, qui se
sont déroulées du 8 au 16 avril dernier dans les
CFA de La Seyne-sur-Mer, de St Maximin, du
Beausset, de La Valette et des Arcs-Fréjus, où les
jeunes méritants ont été mis à l’honneur, de
nombreux évènements viendront s’ajouter ponctuellement dont un rendez-vous immanquable
au mois d’octobre à destination de la jeunesse
varoise, des entreprises et des partenaires, tout
ceci, tout au long de l’année, au rythme du calendrier et jusqu’en juin 2015.
Marine Astor
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ÉCONOMIE LOCALE
Crédit Mutuel
Au plus près des jeunes
Fidèle à ses valeurs de banque mutualiste, le Crédit Mutuel œuvre quotidiennement au développement
économique local en s’impliquant activement dans la vie culturelle de l’agglomération. Partenaire de la
sixième édition du Festival Couleurs Urbaines du 28 mai au 8 juin 2014 à La Seyne-sur-Mer, le réseau
bancaire confirme sa place d’interlocuteur privilégié auprès des jeunes.
Jean-François Sebastia, Directeur de caisse La Seyne
Marc Vanbeceleare, Directeur de caisse Toulon Liberté
David Diez, Directeur de caisse Ollioules
La banque proche des jeunes
Faire des jeunes une priorité, voilà un pari parfaitement bien amorcé pour le Crédit Mutuel qui
assoit chaque jour davantage ses valeurs sociales
et solidaires, d’une part au travers d’offres compétitives proposées à son public et d’autre part en
s’engageant par le biais de partenariats sur de
nombreux évènements dans toute la France.
A l’échelle départementale, c’est grâce à une réelle
implication de la part des Présidents des trois
caisses Crédit Mutuel (Jean-Paul Panzani, La
Seyne-sur-Mer et District Var - Claude Dupont,
Toulon Liberté - Vincent Bergmann, Ollioules) sur
des opérations évènementielles dynamiques et
fédératrices que la banque mutualiste est devenue
celle des jeunes par excellence, ceux d’aujourd’hui
et de demain.
relayés en région. C’est dans une logique
d’échange et de rencontres que le Crédit Mutuel
a souhaité offrir à tous les fans de musique une
nouvelle plateforme sociale pour partager et vivre
au rythme de leurs goûts musicaux. Cette idée a
ainsi donné naissance à une plateforme (RIFFX.fr)
entièrement dédiée à la musique.
Véritable passerelle entre les artistes et les passionnés, c’est avant tout un lieu de rencontre pour faire
découvrir sa musique et partager celle des autres.
Tous les univers musicaux trouveront leur place sur
riffx.fr : pop-rock, chanson française, jazz, sans
oublier musique classique. Ce réseau social assure
aussi une belle visibilité à tous les partenariats
noués entre le Crédit Mutuel et le monde artistique.
que les Directeurs des caisses de La Seyne-sur-Mer,
Toulon Liberté et Ollioules (Jean-François Sebastia,
Marc Vanbeceleare et David Diez) partagent inévitablement.
Cette grande fête incontournable du printemps
attire aussi bien les passionnés que les amateurs,
les Seynois et plus généralement les varois et offre
une opportunité au Crédit Mutuel de confirmer
son positionnement auprès des jeunes, d’être
acteur des nombreuses animations mises en place
pour l’occasion et de créer de véritables liens
sociaux entre partenaires.
La banque qui donne le LA
Depuis de nombreuses années déjà, le Crédit
Mutuel parraine les grands rendez-vous musicaux
relayés par tous les médias. Mais il est également
présent partout en France dans les festivals ainsi
que dans une multitude d’évènements musicaux
A l’occasion du Festival Couleurs Urbaines qui
rassemble environ 10 000 jeunes chaque année, le
Crédit Mutuel avait une place évidente à prendre
en tant que partenaire sur cet événement culturel
majeur de l’agglomération. Une sixième édition
pour cette manifestation accessible à tous et
animée par des valeurs citoyennes de solidarité
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Marine Astor
Une billetterie hors du commun
Pour l’événement, un outil de vente exceptionnel
de billets sera mis en place, relié par un bus aux
couleurs du Crédit Mutuel, lui-même stationné
dans les lieux phares de l’agglomération. Ainsi,
chaque acheteur de billets se verra offrir un
cadeau dans une des trois caisses Crédit Mutuel.
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LIMPACT PORTRAIT
Ayo
Couleurs urbaines
Après avoir conquis le public du monde entier à travers un style musical qui n’appartient qu’à
elle, mélange de folk et de soul, la sublime Ayo est de retour sur scène pour présenter son
quatrième album « Ticket to the world ». L’artiste à fleur de peau, se livre sur ce disque, une
sorte de thérapie musicale, un retour aux sources qui lui tient particulièrement à cœur.
Ayo est une passionnée, elle le crie haut et fort, la
musique c’est sa vie, une vie idéale et rien ni personne ne pourra bousculer cet épanouissement
personnel.
La jeune femme avait marqué les esprits en 2006,
avec la sortie de son premier album « Joyful » et
le titre incontournable « Down On My Knees »,
depuis, ce ne sont pas moins d’1,5 millions d’albums vendus à travers le monde qui ont fait d’elle
une musicienne accomplie. Ses compositions aux
sonorités folk et soul se nourrissent de ses rencontres, ses expériences de vie, ses voyages et ses
nombreuses influences. Un doux mélange qui
donne lieu à des mélodies qui lui ressemblent et
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qu’elle défendra quoi qu’il advienne.
Citoyenne affirmée, ses disques sont une sorte
de passerelle vers la liberté, un hommage à ses
racines qui la rend plus forte.
Ayo suit son chemin comme elle le ressent, aux
quatre coins du monde. Son quatrième album,
« Ticket to the world » est un retour à l’essence
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L I M PA C T P O R T R A I T
même de son style, d’un point de vue personnel
mais aussi musical, elle y exprime des sentiments
puissants, chargés en émotions et pimente ses
titres d’un rap acoustique qu’elle maîtrise à la
perfection.
de bonne étoile au-dessus de moi, ce n’est pas le
cas pour tout le monde, ma famille n’a pas eu cette
chance. Je m’inspire de mon expérience personnelle pour traiter de sujets que je connais et qui
m’ont affectés et m’affectent encore aujourd’hui.
Comment décririez-vous l’univers de ce
quatrième album « Ticket to the world » ?
L’univers de ce disque est très profond, peut-être
plus accompli que mes précédents albums. Il y a
davantage de couleurs et de sonorités musicales,
quant au message il est plus global et un peu
moins personnel que ce que j’avais l’habitude de
proposer. Musicalement, c’est la première fois que
l’on trouve du rap sur un de mes disques, alors que
c’est un style qui me suit depuis mes débuts.
J’aime beaucoup ce que le rap dégage, on peut
faire passer des messages forts très percutants.
Justement, quels sujets avez-vous voulu
défendre ?
Des sujets qui me touchent au quotidien, tout ce
qu’il se passe ici ou ailleurs, les nombreuses
manifestations à travers le monde, l’injustice du
système, les conditions de vie d’un monde qui
pourrait être tellement meilleur que ce qu’il est
actuellement. Ces sujets nous attristent tous à des
niveaux différents. Peu de gens ont la chance de
voyager, ceux qui ont cette chance ne s’en rendent
pas compte, certains travaillent pour voyager,
d’autres gaspillent et jettent l’argent par les
fenêtres. Je trouve que notre monde est très dur.
Cet album marque-t-il un tournant dans votre
carrière ?
Oui on peut le dire ! Je pense que tous les albums
marquent le début d’une nouvelle histoire, en tant
qu’artiste, j’ai la chance de pouvoir exprimer mon
point de vue sur la société actuelle autour de cet
art qu’est la musique. Cet album permet à tous
ceux qui me suivent de me découvrir sous une
autre facette, dans un autre registre musical. C’est
toujours stimulant d’enregistrer un nouvel album,
quand on est passionné on a envie de faire plaisir
et rien ne peut nous arrêter, je suis une grande
passionnée.
Pensez-vous que la musique un moyen
d’affirmer votre point de vue ?
La musique est une façon d’inspirer les gens qui
m’écoutent au changement, de les inciter à sortir
de leurs situations délicates. Je pense que la
musique est un peu comme une religion, c’est
quelque chose de spirituel avec des pouvoirs
Le titre « Fire » que vous interprétez en duo
avec le rappeur Youssoupha est une sorte de
critique sociale, vous pouvez nous en dire un
peu plus ?
« Fire » est en effet une critique sociale à propos du
futur de nos enfants et du monde dans lequel
nous vivons. Ce titre parle aussi de tout ce qu’il se
passe mais que personne n’entend ou ne veut
entendre, tout ce que personne ne voit. Je crois
que le problème vient surtout du fait que
personne ne sait comment changer les choses.
C’est un titre qui me tient particulièrement à cœur.
Racontez-nous votre rencontre avec
Youssoupha ?
J’ai découvert Youssoupha sur Internet par mes
proches, j’ai tout de suite beaucoup aimé ce qu’il
faisait et les sujets qu’il traitait. Parfois les rappeurs
n’accordent pas vraiment d’importance à ce qu’ils
interprètent, Youssoupha c’est tout le contraire. Ses
sujets sont sensés et profonds, il sait de quoi il
parle. En fait, j’ai appris qu’il avait l’intention de me
demander de faire un titre avec lui avant même
que je lui fasse la propostion, on avait le même
projet en même temps sans se connaître.
La rencontre s’est faite naturellement, c’est
quelqu’un d’entier avec qui j’ai vraiment pris plaisir
à travailler.
Peut-on dire que « Ticket to the world » est une
invitation au voyage ?
Oui mais c’est encore plus fort qu’un voyage, c’est
un visa pour un monde meilleur que le sien. Je me
suis inspirée de ma vie et de celle de mes proches.
J’ai eu la chance d’avoir le bon passeport, une sorte
45
guérisseurs. J’ai envie de faire voyager les gens à
travers mes titres. Je ne pourrais pas imaginer ma
vie sans musique, pour moi il n’y a rien de plus fort
et de plus joli.
Et maintenant, quels sont vos projets ?
Actuellement je tourne mon premier film avec le
réalisateur Raoul Peck, ensuite je vais partir en
tournée et puis je travaille sur un nouveau projet,
quelque chose de plus acoustique et de plus intimiste. J’ai plein de projets pour l’année et même
plus, je n’ai pas le temps de m’ennuyer !
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la
suite ?
Souhaitez moi beaucoup de joie et une bonne
santé, c’est le principal. Je vous souhaite d’ailleurs
la même chose à tous…
Propos recueillis par Marine Astor
Crédits photos : Kate Barry / Bernard Benant
Ayo se produira le dimanche 8 juin à
l’Esplanade Marine, à La Seyne-sur-Mer,
dans le cadre du Festival Couleurs Urbaines.
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PORTRAIT
Nans Vincent
Sur la route du succès
A seulement 18 ans, Nans Vincent est un musicien rempli de talent,
un jeune homme plein d’ambition qui a déjà écumé de belles scènes
parisiennes. Après avoir écrit ses premiers textes sur les bancs de
l’école, il se lance à corps perdu dans ce qui donne un sens à sa vie, la
musique et rien d’autre. Rencontre avec ce fonceur Toulonnais dont
vous entendrez forcément parler.
Bonjour Nans, comment te décrirais-tu au
public qui ne te connaît pas encore ?
Je suis un enfant qui fait des chansons, des chansons qui me tiennent à cœur, je mets toutes les
chances de mon côté pour pouvoir vivre de ma
musique, je suis un fonceur qui ne lâche jamais
rien, par contre je n’ai pas la prétention de me
considérer comme un grand chanteur ni un grand
musicien.
Comment est venue cette envie de vivre de
musique ?
Avant de faire de la musique, j’écrivais beaucoup.
Depuis l’âge de 12 ans, j’écrivais des poèmes, puis
un jour, j’ai fait un texte avec un refrain. Lorsque je
suis monté sur scène pour la première fois, je n’ai
plus jamais voulu redescendre. Aujourd’hui, je
travaille pour réussir.
Tes textes retracent-ils des morceaux de ta vie ?
Complètement ! Ce sont des textes autobiographiques, je parle de ma vie, je romance aussi
beaucoup, j’essaye de rendre quelque chose de
très réaliste en appuyant sur certains traits. Je parle
de tout et de rien, du quotidien et des excès de
sentiment sur une période.
De quoi rêve-t-on à 18 ans, lorsque l’on a
l’avenir devant soi ?
Plus jeune, lorsque j’allais voir des concerts à
Toulon, je rêvais d’être à la place de l’artiste sur
scène, et puis j’ai rencontré les bonnes personnes
46
au bon moment, c’est parfois une histoire de
chance, si on est prêt à se battre pour ses rêves, on
peut les réaliser. Mon rêve n’est pas très fou, je veux
simplement continuer à faire de la musique ma vie.
Aujourd’hui, si tu devais faire le bilan de tes
premiers pas sur scène, que dirais-tu ?
La première fois, je tremblais comme un gamin,
c’était une sensation bizarre, inexplicable, que j’ai
adorée. Aujourd’hui, je suis plus zen, même si je
reste un éternel stressé, la scène est indispensable
pour moi. A présent, je veux continuer à me
produire sur scène, me faire connaître à Paris, à
Toulon et puis là où le vent me mènera…
Propos recueillis par Marine Astor
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PORTRAIT
Wayaz
La magie d’un trio musical
Wayaz, c’est le nom de ce trio de musiciens à l’énergie résolument
rock, franchement folk blues, un brin reggae et un doux mélange
d’influences diverses et variées. Sur scène, le groupe est en totale
symbiose, il propose au public un véritable voyage musical de par la
fusion de ses morceaux et l’immense qualité sonore qui fait la force
de cette formation originale. Ces touche-à-tout préparent la sortie
de leur premier album très prochainement.
Comment vous êtes-vous rencontré ?
Franck Garaïos : Chacun d’entre nous avait un
parcours musical riche en expériences et en
rencontres, nos chemins se sont croisés un peu par
le hasard des choses et nous avons rapidement
souhaité continuer ensemble. Nous sommes sur la
même longueur d’onde, c’est ce qui fait notre
force. Au début nous étions deux et nous avons rapidement eu envie d’un violoncelliste plutôt qu’un
bassiste dans le groupe. Nous avons alors formé ce
trio où chacun apporte sa touche personnelle.
Quelles sont vos influences musicales ?
F. G. : Chez nous, tout tourne autour de l’énergie,
du live et de l’intensité de ce que l’on ressent.
Nos couleurs sont multiples et variées, nos
influences aussi. Nous faisons tout pour croiser nos
univers à un moment donné pour proposer au public quelque chose d’explosif. Nos arrangements
prennent parfois un tournant rock, jazz, folk, blues
ou reggae, il y a une véritable fusion de nos influences musicales dans nos morceaux.
Comment expliquez-vous cette alchimie que
l’on ressent en live entre vous trois ?
F. G. : On travaille pour que la scène devienne notre
deuxième maison, il y a entre nous une alchimie
instrumentale où l’on se partage les jeux et les
rôles, l’énergie des morceaux et le travail en trio
nous fusionnent. Chaque composition apporte
une ambiance différente, à trois, nous avons un
panel de fréquences et de sons très larges qui nous
47
permettent de nous rejoindre sur la diversité de
nos influences et d’opérer l’harmonie entre les
morceaux.
Wayaz, qu’est-ce que cela signifie ?
F. G. : C’est assez mystérieux… en créant ce projet
de groupe j’avais envie d’un mot synthétique et
nouveau. J’ai pensé à Wayaz comme à un voyage,
une sorte de transe inhérente à la manière dont je
ressens la musique. Pour l’anecdote, nous
revenons de la Réunion où l’on nous a dit que
Wayaz faisait penser à du créole. Mon père est
originaire de la réunion, j’ai donc été surpris que
ce nom me vienne à l’esprit et fasse référence à
mes origines inconsciemment.
Marine Astor
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LIMPACT ÉCONOMIE LOCALE
Le Var
dans l’œil du cyclone
Un chômage qui a cru de 7 % sur les douze derniers mois. Des intentions d’embauche
plus importantes mais concernant essentiellement les emplois saisonniers. La situation
économique dans le Var reste préoccupante. Portrait d’un territoire qui cherche encore
des raisons d’espérer un redémarrage de la croissance économique.
48
031LIMPACT_01_64_Mise en page 1 06/05/2014 17:55 Page 49
L I M PA C T É C O N O M I E L O C A L E
C'est un paradoxe : la crise perdure et pourtant, les
besoins en main-d'œuvre sont de plus en plus élevés. Selon une enquête de Pôle emploi (enquête
annuelle, besoins de main d’œuvre 2014), les
employeurs de la région Paca ont plus de 166 000
projets de recrutement dans les cartons, soit une
hausse de 7, 4 % par rapport à 2013. Un chiffre à
relativiser à l’examen du profil global des dits
emplois : la moitié de ces intentions sont des
emplois saisonniers et des CDD de moins de six
mois. Y aura-t-il autant de volontés pour accepter
des emplois si précaires ?
Un département marqué par sa « saisonnalité »
Le Var dénombre près de 34 330 projets de
recrutement pour 2014, affichés par 22,4 % de
recruteurs potentiels. 31 % des projets varois sont
jugés difficiles à atteindre (contre 33 % à l’échelle
régionale). Les intentions d’embauche sont fortement marquées par leur « saisonnalité » : 61 %
dans le Var contre 50 % à l’échelle de Paca. 3 801
projets concernent le secteur très recherché des
serveurs de cafés et de restaurants. « Près de six
intentions d’embauche sur dix (59%) sont concentrées sur les quinze métiers les plus recherchés. Ces
quinze métiers présentent un ressenti de difficultés à
recruter (28%) moindre par rapport à l’ensemble des
200 métiers du questionnaire (31%). En revanche, la
saisonnalité des quinze métiers est nettement plus
prononcée : 75% des projets de ces quinze métiers
sont saisonniers contre 61% pour l’ensemble des 200
métiers du questionnaire », commente Pôle emploi.
Serveurs, vous êtes très recherchés !
Parmi ces quinze métiers, ceux de l’hôtellerie-restauration comptent parmi les plus recherchés. Les
serveurs de cafés, de restaurants, commis et les
aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
représentent les métiers les plus recherchés en
Quels sont les métiers
les plus recherchés dans le Var ?
La principale famille de métiers au sein du Var est
liée à la vente, au tourisme et aux services pour
près de six intentions d’embauche sur dix (56%).
Suivent les autres métiers (transport, manutention,
agriculture) avec : les viticulteurs, arboriculteurs
salariés, cueilleurs ; les ouvriers agricoles ; les jardiniers salariés, paysagistes. Dans le domaine social
ou médico-social, les animateurs socioculturels, les
animateurs sportifs ou encore les aides-soignants
sont aussi recherchés.
2014 au sein du département (respectivement
11% et 8% de l’ensemble des 34 333 intentions
d’embauche). « Les métiers des services à la personne
et à la collectivité, de l’agriculture, de la vente-commerce et des services aux entreprises clôturent les
branches d’activité les plus représentées », poursuit
Pôle emploi. Sept projets de recrutement sur dix
(70%) relèvent de l’activité des services. Les dix
principaux métiers recruteurs de ce secteur font
partie des quinze métiers les plus recherchés
(l’hôtellerie-restauration, les services à la personne
et à la collectivité, les services aux entreprises avec
les agents d’entretien de locaux et les jardiniers,
paysagistes).
Le BTP broie du noir
En 2012, la construction de logements neufs avait
cru toucher le fond avec un nombre de mises en
chantiers inférieur à 5000 unités. En 2013, le
redressement espéré n’a pas eu lieu : - 41 % de
ventes dans le collectif et – 52 % dans l’individuel
fin 2013 ! En 2013, le marché affichait une forte
récession, aussi bien dans le privé (- 19%) que le
public (- 69%). Côté emploi, le BTP varois a perdu
environ 1 200 emplois entre 2011 et 2013 (non renouvellement de départs à la retraite, licenciements
pour motif économique, liquidation d’entreprises en
hausse sans redressement possible). (Chiffres fournis
par la fédération BTP du Var).
Saint Rosé, priez pour nous !
Reste à savoir si l’économie régionale et varoise
s’oriente vers un redémarrage de son activité. La
dernière étude de la Banque de France (septembre
2013) date un peu mais elle met en lumière des
signes de reprise. En 2013, les secteurs de la métallurgie, de la fabrication de denrées alimentaires
et de boissons ont bien résisté. Alain Baccino,
président de la Chambre d'Agriculture du Var,
49
estime même que « la demande a été forte », sur
les rosés de Provence, que la crise n’a jamais réellement affectés. Tous les produits identitaires du
Var et vendus sur place sont donc passés entre les
gouttes. Ce n'est pas le cas pour les fleurs, les
plantes et toutes les productions gourmandes en
main-d'œuvre qui ont dû faire face à une rude
concurrence étrangère. La Chambre d’Agriculture
du Var s’inquiète plus particulièrement pour les
pépiniéristes, confrontés à une accumulation de
normes et à une hausse des coûts de production.
Des secteurs comme la maintenance industrielle
ou le conseil ont redécollé en 2013 mais le nettoyage industriel souffre. Même constat pour le
transport logistique, qui cherche à sortir la tête de
l’eau. L’attentisme prévaut donc chez les acteurs
économiques. Avant de reprendre leurs investissements et d'embaucher, les entreprises doivent se
convaincre de la vigueur de la reprise économique.
En revanche, il est déjà certain que « l'intérim
redécolle » selon la Banque de France. Un mince
indicateur d’espoir dans un vaste océan de
données pessimistes.
Stéphane Menu
Chômage, pas de stabilisation
dans le Var
En mars, le chômage a augmenté dans la même
proportion dans le Var (58 914 chômeurs recensés)
et les Alpes-Maritimes (63 830) : + 1%. Contre +
0,8% en PACA et une stabilité en France. Sur un an,
la hausse est donc de 7,1% dans les Alpes-Maritimes et 7% dans le Var. Les plus de 50 ans forment
désormais la catégorie la plus impactée par la crise.
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DANSE
My Show
Défi relevé
Concept novateur à l’initiative du chorégraphe Davids Cesana, « My Show » propose à des danseurs
stagiaires de monter un show dans de véritables conditions professionnelles toute une journée et de
repartir avec une maquette vidéo de qualité afin de promouvoir le potentiel de chacun. Après le succès
rencontré à Draguignan lors de la journée du 5 avril dernier, la prochaine date devrait être divulguée
très bientôt.
Bonjour Davids, pour quelles raisons as-tu mis
en place le concept « My show » ?
Je voulais proposer un stage constructif pour aller
au-delà du loisir et montrer aux stagiaires les
conditions de travail professionnelles. J’ai donc
décidé de monter un spectacle le temps d’une
journée et de filmer le show le soir même avec
une équipe de tournage permettant à chacun de
repartir avec sa propre maquette.
Comment est venue l’idée de ce show ?
J’avais envie d’innover, de proposer quelque chose
de neuf et d’utiliser tout le potentiel que je vois
dans chacun de mes cours. Je travaille beaucoup
avec la vidéo pour mes auditions personnelles,
aujourd’hui, c’est un support incontournable pour
percer dans ce métier. J’ai donc eu l’idée de rajouter au stage un support vidéo, j’ai essayé de créer
un fil conducteur, proposer différents styles pour
monter un show de qualité.
Raconte nous comment s’est déroulée cette
première édition ?
C’était éprouvant et assez stressant mais je suis très
satisfait du retour. Il y avait trois professeurs de
danse et un chorégraphe pour 50 stagiaires
motivés, âgés de 14 à 45 ans, de tous niveaux de
danse, la bonne humeur et l’esprit d’équipe étaient
présents dans la salle toute la journée. Les stagiaires veulent renouveler l’expérience rapidement
50
ce qui m’emmène déjà à penser à une prochaine
session.
Quels conseils donnerais-tu à tous ceux qui
souhaitent faire de la danse leur métier ?
Grâce à internet et aux réseaux sociaux, la médiatisation est plus facile d’accès pour ceux qui
veulent se faire connaître. Je conseille de faire
beaucoup d’auditions, de concours et de se montrer. Ce n’est pas un métier facile, la concurrence
est rude, il faut se donner une ligne de conduite,
avoir un objectif et ne jamais lâcher. Il n’y a pas de
secret pour réussir, il faut beaucoup travailler.
Marine Astor
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VIE LOCALE
Alicia Gaucher
Une semaine chez Limpact
Chers lecteurs de Limpact, je m’appelle Alicia, j’ai 15 ans, je suis en
troisième et plus tard, j’aimerais travailler au sein d’une rédaction, plus
précisément en tant que journaliste. A l’occasion de mon stage en
entreprise, j’ai pu découvrir la société Toulon Provence Communication
et le magazine Limpact. Voici le détail de ma semaine et de mon
expérience avec une équipe sympathique.
Depuis longtemps, le métier de journaliste m’attire
énormément. C’est une profession qui demande
beaucoup d’organisation, de passion, de patience,
de savoir… Toutes ces qualités correspondent à ce
que j’avais imaginé du métier avant de faire mon
stage au sein de Limpact. Je n’ai donc pas eu de
mauvaises surprises lors de cette semaine et j’ai
même été agréablement surprise de voir à quel
point ce métier me plaisait.
Quand je suis arrivée le lundi matin, j’ai trouvé cette
entreprise très accueillante, agréable, l’équipe d’une
manière générale ainsi que le directeur très aimables, tous m’ont mise à l’aise rapidement… Ils m’ont
fait découvrir ce qu’était réellement le journalisme,
pour cela, je suis partie en mission avec eux. Nous
nous sommes rendus à tous les rendez-vous prévus
cette semaine-là, nous sommes allés à une conférence de presse à l’occasion les 40 ans de la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat du Var et des « Journées
portes ouvertes des Centres de Formation d’Apprentis », nous avons ainsi assisté aux portes ouvertes de
deux CFA (la Seyne-sur-mer, et le Beausset) où j’ai pu
découvrir comment mener à bien une interview. J’ai
également pu assister à l’inauguration d’un nouveau
magasin où j’ai été missionnée pour faire les photos
qui illustreront l’article fait par la journaliste. Nous
avons rencontré différentes personnes tout au long
de la semaine pour des articles, des interviews ou de
simples rendez-vous professionnels.
Durant mon stage, j’ai alors pu découvrir une voie
qui m’intéresse, apprendre d’une certaine manière
ce qu’est le monde du travail et surtout le métier de
51
journaliste. Chaque jour j’étais ravie d’aller rejoindre
l’équipe et chaque jour les missions étaient différentes et variées. Je ne me suis pas ennuyée une
seule seconde !
Aujourd’hui, si je devais faire un autre stage, je
n’hésiterais pas à retourner dans cette entreprise.
J’ai beaucoup appris durant ce court séjour chez
Limpact et je sais désormais que je veux évoluer
professionnellement dans ce métier.
Le monde du travail est vraiment différent de celui
de l’école, je me rends compte qu’il est riche en rencontres et en découvertes passionnantes. Je pense
à l’avenir que je vais me lancer dans des études de
journalisme et de communication car je sais que ce
métier est fait pour moi. Je remercie toute l’équipe
de Limpact et j’espère les revoir très bientôt en stage
ou ailleurs.
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GASTRONOMIE
Le Verger des Kouros
Famille et gastronomie
Nul besoin de présenter le Verger des Kouros, incontournable restaurant gastronomique de nos
terres varoises. Un cadre exceptionnel, un accueil chaleureux, une cuisine inventive, colorée et pleine
de saveurs, les trois frères Kouros n’ont plus rien à prouver, ils ont littéralement conquis le palais
de tous les gourmands d’ici ou d’ailleurs.
Alain et Serge en cuisine, Gérard en salle, voilà une
entreprise familiale qui respire le bonheur et ça fait
plaisir à voir. Installés à Cuers depuis 18 ans, leur
réputation n’est plus à faire, les frères Kouros sont
connus et reconnus pour toute la générosité, la
sympathie, la passion qu’ils dégagent. Le restaurant flaire l’excellence, la cuisine suit le fil des
saisons, elle se distingue par de petites touches
subtiles et délectables dont ces artistes de la
gastronomie ont le secret. Il faudrait être difficile
pour ne pas succomber au charme de cette
adresse atypique.
Bien que les trois frères auraient pu s’asseoir sur la
renommée déjà bien ancrée dans le paysage
varois de leur établissement gastronomique, ils
avaient pour projet bien gardé de développer
l’entreprise Kouros vers l’hôtellerie. Ainsi, en 2011,
ils ont donné naissance à « l’Hôtellerie Kouros », un
lieu raffiné surplombant tout le village de Pierrefeu
et du Massif des Maures, où l’authenticité se mêle
à l’élégance. L’expérience Kouros est unique,
gastronomique ou hôtelière, la définition même
de l’art de vivre.
Rencontre avec Alain Kouros
Quel est votre secret à tous les trois pour rester
au top de l’excellence gastronomique ?
Nous sommes tous les trois de grands passionnés,
c’est peut-être le secret. Nous faisons au mieux
sans pour autant être excellents, nous sommes de
vrais perfectionnistes, souvent insatisfaits mais
nous avons la même vision des choses tout le
temps, c’est ce qui compte. Je crois qu’il faut surtout être généreux, avoir envie de faire plaisir et de
donner du bonheur à tous ceux qui franchissent la
porte de notre restaurant.
La cuisine au Verger c’est tout un art,
où puisez-vous cette inspiration ?
Nous proposons une cuisine régionale avec des
produits locaux, nos plats restent simples mais nous
aimons surprendre les clients par d’autres petites
attentions. Nous travaillons les goûts, les couleurs,
les présentations, tout ce qui se trouve autour du
plat est primordial en gastronomie. Nous faisons
52
notre possible pour que le client passe un agréable
moment au sein de notre établissement, pour cela
nous mettons un point d’honneur sur chaque détail.
Travailler en famille, c’est la clé de la réussite ?
Pour nous travailler en famille est une force. Nous
sommes toujours tous les trois, nous nous entendons
très bien. Nous sommes installés à Cuers depuis 18
ans et nous avons évolué ensemble. Aujourd’hui,
nous avons encore d’autres projets, nous aimerions
développer d’avantage l’Hôtellerie Kouros avec
notamment une grande salle de restaurant et se
réunir là-bas. C’est un projet qui nous tient à cœur
et qui je l’espère verra bientôt le jour.
Et si l’aventure était à refaire ?
Si c’était à refaire nous irions certainement davantage vers l’essentiel mais nous garderions sans
aucun doute notre petite équipe, notre petit menu
et notre amour du terroir et de la gastronomie.
Marine Astor
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CUISINE
Les recettes du mois
Courgettes rondes
farcies à la tapenade
Pour 4 personnes
- 4 belles courgettes rondes
- 2 oignons
- 4 gousses d’ail
- 4 tomates bien mûres
- 2 cuillères à soupe de tapenade
- 1 bouquet garni (persil plat, thym, romarin, laurier
liés ensemble)
- 1 œuf
- 3 cuillères à soupe de riz rond
- 50 cl de coulis de tomate
- Huile d’olive
- Sel, poivre
Lavez les courgettes, découpez le chapeau (les
réserver) et en extraire la pulpe délicatement à l’aide
d’une petite cuillère. Faites blanchir les courgettes
évidées 3 min. dans de l’eau bouillante salée.
Lavez les tomates, ébouillanter-les et pelez-les.
Coupez-les en 4 et pressez-les pour les épépiner.
Dans une casserole à fond épais, faites blondir les
oignons finement émincés dans 2 cuil. à soupe
d’huile d’olive. Ajoutez l’ail dégermé et haché ainsi
que la pulpe de courgette concassée.
Quand l’oignon est transparent, versez le riz, remuez
jusqu’à ce que les grains soient translucides. Ajoutez
les tomates grossièrement hachées. Couvrez et
laissez cuire sur feu doux pendant 10 min. Puis
laissez refroidir.
Quand le riz est tiède, cassez 1 œuf et mélangezle vigoureusement à la préparation. Ajoutez de la
tapenade puis rectifiez l’assaisonnement.
Farcissez les courgettes et replacez le chapeau.
Mettez le coulis de tomates et le bouquet garni
dans une cocotte.
Disposez dessus les courgettes farcies. Couvrez
et laissez cuire sur feu doux 25 à 30 min. (les
courgettes doivent être tendres).
Cherry pie
Pour 6 personnes
- 600 g de cerises
- 450 g de pâte brisée
- 3 cookies rassis
- 4 cuil. à soupe de gelée de groseille
- 2 cuil. à soupe de crème épaisse
- 60 g de sucre roux
- 1 jaune d’œuf
- 1 cuil. à café de lait
- 2 pincées de cannelle
- 4 gouttes d’essence d’amande amère
- Beurre, farine
Etalez 300 g de pâte brisée. Garnissez-en un moule
à tarte beurré et fariné. Glissez 20 min au réfrigérateur. Allumez le four sur th. 6 (180 °C).
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Lavez et séchez les cerises dans un torchon. Equeutez-les. Mélangez les cookies émiettés, le sucre
roux, la crème fraîche, la cannelle et l’essence
d’amande amère. Répartissez le mélange sur le
fond tarte, puis recouvrez de cerises.
Etalez le reste de pâte en rectangle. Découpez-le
en larges lanières avec une roulette à pâtisserie.
Quadrillez-en le dessus de la tarte en croisant les
bandes, humectez les extrémités et pressez sur les
bords pour faire adhérer. Badigeonnez de jaune
d’œuf mélangé avec le lait. Enfournez et cuisez 45
min.
Versez la gelée de groseille chauffée à feu doux sur
les cerises à la sortie du four. Laissez refroidir avant
de servir.
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IMMOBILIER
L’immobilier
autrement
par Laurent Dutruch
En mai fait ce qu’il te plaît dit le proverbe ! Bon d’accord mais je vous préviens ça ne va pas être
triste. Le mois de mai ça freine un peu sur le business pour cause de ponts mais en contrepartie
on profite des premières plages, on débâche les piscines, les vêtements se raccourcissent et les
visages reprennent un teint halé. Bref ça sent l’été !
qu’est-ce qu’on y fait à Hyères ? Pour les grands
sportifs comme moi, on y va pour un resto et un
clubbing. Voici les endroits que j’ai sélectionnés pour
vous : le Baraza, bar à vin convivial en face du Casino.
Vers les plages c’est le Marais, Côté Mer et l’Endroit
qui raflent la mise. Porquerolles reste un joyau de
beauté et plaisir épicurien mais le plus dur, après une
certaine heure, c’est de rentrer à la nage si t’as pas
de bateau Coco. Sinon tu restes sur le port d’Hyères,
un haut lieu des soirées varoises avec mention
spéciale au Gossip. Attention à nos amis en bleu avec
moustache qui ne sont jamais bien loin. Consommez
avec modération.
Immo forever !
Et oui on revient toujours à cette bonne vieille pierre.
Quoi de plus sûr même aujourd’hui. A la différence
de la bourse où l’on achète plutôt à la baisse, l’immobilier est plus attractif à la hausse. Ça rassure, je vous
comprends. Alors pour info, le marché reprend du
mouvement sur cette fin de printemps, mes chers
acheteurs. Il est fort probable qu’à partir de septembre les prix repartent naturellement vers le haut
surtout sur les produits les plus recherchés : maisons
de ville, terrains, appartements de standing ou bons
locatifs. Et puis profitez encore de taux bas pour
investir, pas sûr non plus que ça dur éternellement.
Focus
Destination Hyères pour un changement radical de
décors à 20 km de Toulon. Hyères est une ville bourgeoise et de style. Elle regroupe à elle seule tous les
paysages que pourrait espérer une commune :
centre-ville et vieille ville, la campagne, littoral,
montagne, les îles et presqu’île. Cela en est bluffant.
Pour vous repérer, je vous donne les noms des
secteurs : les Borrels, la Sauvebonne, l’Almanarre, le
Port, les Salins la Capte, Giens, et les îles de Porquerolles, le levant et pour les aficionados du zizi à l’air
c’est Port Cros. Que du bon et du beau. Du coup l’immobilier en est tout autant diversifié. Dans le centre
de belles maisons de maître et des immeubles 1900.
Pour les extérieurs on va être sur des propriétés avec
du terrain. Mais rassurez-vous on y trouve aussi des
maisons et des résidences plus classiques selon
les quartiers. Je vous laisse mes chers lecteurs zé
lectrices vous rapprocher des agents immobiliers
locaux qui sauront vous diriger dans vos recherches.
Seul point commun à cette ville très étendue, les
prix. Mais que voulez-vous, la Côte d’Azur commence ici. Pour l’économie locale c’est tourisme et
cultures florales. Pas d’usines ou d’industrie lourde
mais un aéroport qui permet de rallier quelques
grandes villes françaises et européennes. Alors
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Happy Birthday !
Quand paraîtra cette chronique elle aura déjà soufflé
ses 25 printemps. Bon anniversaire à Justine C.
Finit le « jeune fille » de la boulangère, maintenant
ce sera « Et vous madame, une baguette ? ». Et voilà
nouvelle vie, bienvenue chez les Catherinettes. Be
happy, ça sent l’été…
[email protected]
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MUSIQUE
ZIK AND CO’
by Myl-n So
Amandine
Bourgeois
Au masculin
Amandine Bourgeois a misé sur l'originalité pour
son nouvel album. En effet, le disque n'est
composé que de reprises de chansons françaises
initialement interprétées par des hommes.
La chanteuse frappe déjà très fort avec le premier
extrait qui n’est autre que « Ma gueule », titre
mythique de Johnny Hallyday. Vous pouvez d'ores
et déjà vous le procurer car il est sorti le 5 mai.
Renan Luce
D'une tonne à un tout
petit poids
Il aura fallu 4 ans d’attente pour découvrir le nouvel album de Renan Luce donnant suite à l’album
"Clan des Miros". Un disque aux sonorités très pop
en passant par la folk qui lui tient à coeur. On retrouve des titres comme « La Boîte », qui évoque
des rencontres imprévues, « Amoureux d'une flic »,
traite des émotions, du vécu et des sujets très
personnels. « Appelle quand tu te réveilles », le
premier single a fait un véritable buzz sur internet,
espérons que l’album en fasse autant.
Coldplay
Ghost Stories
Après avoir vendu plus de 8 millions d’exemplaires
de son dernier album « Mylo Xyloto », le groupe a
démarré une tournée mondiale d’une centaine de
dates, se soldant notamment par un concert géant
au Stade de France le 2 septembre 2013. Leur
premier extrait, « Midnight », a été dévoilé au
public le 25 février, suivi le 3 mars par « Magic ».
Sortie dans les bacs le 19 mai
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Michael Jackson
Xscape
Après avoir eu accès à quatre décennies d'archives
du « roi de la pop », sa maison de disques Epic
Records a choisi huit chansons inédites pour
lesquelles Michael Jackson avait fini d'enregistrer
les parties vocales.
Il s’agit du deuxième album posthume de Michael
Jackson, Epic Records avait déjà sorti « Michael »
en 2010 avec 10 titres présentés comme inédits.
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ÉCONOMIE LOCALE
Le tournant
vert
de l’agriculture
A l’heure où le ministère de l’Agriculture prépare une loi censée assurer une transition durable de
l’agriculture française, le commissariat général à la stratégie et à la prospective lui fournit, clés en
mains, les modalités d’un système plus vert et performant économiquement. Une révolution qui
implique un changement radical de nos comportements de consommateurs.
Le défi est immense. Le Commissariat général à la
stratégie et à la prospective (CGSP) a demandé à
l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) de mener une étude sur les évolutions
futures de l’agriculture française. L’intitulé de
l’étude, « Vers des agricultures à haute performance », traduit l’intention sous-jacente du CGSP :
assurer la transition écologique tout en veillant à
ce que les besoins soient satisfaits. L’Inra a pris en
compte les critères productifs, économiques,
environnementaux et sociaux potentiels pour
déterminer « des systèmes de production multiperformants » et « leur condition de déploiement
en France », assure Géraldine Ducos, un des
auteurs du rapport. « Nous avons souhaité tester les
voies à mobiliser en priorité pour atteindre cette
transition : préservation des ressources, diversification des productions végétales, adaptation des
systèmes de production animale, couplages entre
productions animales et végétales et développement
de nouvelles solidarités agricoles dans les territoires
ruraux. L’équilibre de cet ensemble repose sur l’effet
de combinaisons de pratiques agricoles sur l’ensemble
des performances étudiées », assure-t-elle.
Montée en puissance des circuits courts
Selon Agreste, le service statistique du ministère
de l’Agriculture, en janvier 2012, en France, 21 %
des exploitants agricoles (soit 107 000 producteurs) déclaraient vendre leur production au moins
en partie en circuits courts, contre 16 % en 2005.
L’évolution espérée par le CGSP est donc en
marche. Les circuits courts séduisent de plus en
plus les agriculteurs, leur permettant de mieux
valoriser leur production en limitant le nombre
d’intermédiaires. Toujours d’après la même étude,
un agriculteur sur trois en région Paca serait tenté
par des circuits courts ! Également générateur
d’emplois, ce mode de commercialisation permettrait de créer au sein des Associations pour le
maintien d’une agriculture paysanne (Amap), un
emploi pour 40 familles abonnées.
Une révolution globale
La transition vers des agricultures à haute performance implique une révolution copernicienne des
pratiques actuelles de l’agriculture française. « Il
faudra veiller à ce que l’ensemble des acteurs qui entourent les agriculteurs, des fournisseurs aux clients
des exploitations agricoles, à savoir les industriels
producteurs d’intrants (Ndlr, produits utilisés par les
agriculteurs ne provenant pas de leur exploitation),
les industries de transformation, de distribution, mais
aussi les acteurs des territoires, citoyens et consommateurs, participent à cette transition de grande
ampleur. Cette dernière ne se fera que si nos modes
globaux de consommation évoluent », poursuit la
chercheure, qui ne cache pas que le discours, pour
l’heure, « peut paraître utopique ». « Cette étude
démontre malgré tout que la rentabilité économique
des exploitations et la préoccupation environnementale ne sont pas incompatibles, en maîtrisant, sur
chaque exploitation, les mécanismes biophysiques »,
affirme Géraldine Ducos.
Résistance bruxelloise
Cette transition, par son ampleur et ses impacts,
dépasse très largement le cadre de la seule sphère
agricole, et questionne de fait l’ensemble de la
société. La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, concoctée actuellement par
Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, en fixera
les contours et la démarche stratégique pour les
dix prochaines années. Il faudra pour y parvenir
que l’Europe se mette au diapason, ce qui ne
semble pas être aussi simple. Après trois ans de
négociations sur la nouvelle politique agricole
commune (la fameuse PAC), votée à la mi-novembre
au Parlement européen, les députés ont délégué
aux fonctionnaires bruxellois de la Direction générale de l’agriculture (40 % du budget européen,
tout de même !) le soin de rédiger les actes de mise
en œuvre des lois votées. Or, certains députés plus
vigilants que d’autres, ont découvert, à leur grande
stupéfaction, que cette PAC, censée être plus environnementaliste, allait dans le sens contraire dès
qu’elle entrait dans la centrifugeuse technocra-
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Les jeunes agriculteurs varois en conclave
Le Syndicat professionnel des jeunes agriculteurs
du Var se réunissait le 29 mars 2013 à La Cadière
d’Azur. L'occasion, pour son président Sébastien
Perrin, de faire le bilan de l’année écoulée : le loto
agricole de Bandol et le deuxième concours du
meilleur rosé de la Saint-Vincent en janvier ; le
Salon de l'agriculture en février ; la Foire de
Brignoles le salon « Nature et saveur » à Saint-Cyr
en avril ; les Journées du terroir à Sainte-Anne-duCastellet en juin ; la fameuse Journée rose de
Provence, en juillet à Saint-Tropez ; le marché de
Noël 100 % agricole, en décembre au Castellet, etc.
L’une des missions du syndicat consiste à favoriser
l’installation des agriculteurs. Grâce au Point info
installation (PII), les nouveaux venus, de plus en
plus nombreux, bénéficient d'informations
précieuses sur les aspects réglementaires, les démarches à mettre en place, les aides existantes, etc.
Le syndicat a aussi eu l’occasion de clamer, à plusieurs reprises, sa colère, dénonçant l'immobilisme
des pouvoirs publics après les inondations du
fleuve de l'Argens en 2010. Dans la même veine,
en novembre dernier, près de 500 agriculteurs ont
exprimé leur ras-le-bol face aux contraintes fiscales, sociales et environnementales qui menacent
leurs exploitations.
tique de Bruxelles ! A tel point que les aides à l’agriculture biologique, telles que les fonctionnaires
européens les avaient (mal) interprétées, auraient
été diminuées du tiers en France ! Heureusement,
les eurodéputés ont demandé aux fonctionnaires
de réécrire leur copie. Remise prévue pour début
janvier 2014. La PAC et donc indirectement la politique agricole française impliquent donc bien,
plus que jamais, la révolution des mentalités
espérée par le CGSP !
Stéphane Menu
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ÉCONOMIE LOCALE
Seten
Le village du vérandaliste
Véritable pièce à vivre, lumineuse et sur mesure, la véranda séduit
chaque année de nouveaux clients, désireux d’acquérir une pièce
d’intersaison, esthétique et adaptée à leurs envies. Leader de la
véranda sur le territoire varois, Seten a inauguré un tout nouveau
concept, le village de vérandas. L’arrivée des beaux jours vous
donnerait-elle envie d’une véranda ?
de Seten a fait le choix audacieux d’agrandir et
de réaménager son magasin situé au 167 avenue
Alphonse Lavallée à La Garde, en y installant un
show-room de vérandas. Modernes et accueillantes, les vérandas présentées vous transportent
dans des ambiances travaillées, différentes les
unes des autres, la décoration est choisie avec
goût, les matériaux et les structures montrent un
échantillon du panel proposé par la marque,
l’idée séduit, l’envie est là, il ne reste plus qu’à
l’imaginer chez vous, comme nouveau salon,
terrasse couverte, lieu de détente ou cuisine
aménagée, tout est possible ou presque… vous
n’avez plus qu’à vous laisser guider.
Comment vous est venue l’idée de ce showroom ?
Pour tout vous dire, cela faisait longtemps que
j’avais envie de faire ce village de vérandas. En
Belgique, vous trouvez tout ce qui ce fait de
mieux en terme de vérandas, c’est là-bas que
l’idée m’est venue. Au début, je voulais le faire à
l’extérieur car je trouvais que c’était plus authentique pour les clients, mais finalement on a
décidé de l’installer à l’intérieur pour la propreté
et l’esthétique. Nous travaillons avec les marques
« Orange & Clémentine » et « l’Artisanat provençal »
afin d’aménager nos vérandas en de véritables
lieux de vie et de détente pour que le client se
projette immédiatement lors de son arrivée.
Rencontre avec Sébastien Blanc, Gérant de Seten
Fabricant installateur et créateur de vérandas
depuis 1979, la marque Seten est reconnue dans
tout le département pour ses réalisations de
qualité, ses conseils architecturaux et son équipe
de professionnels, disponible et à l’écoute des
souhaits des clients. Dotée d’un savoir-faire d’exception et d’une expérience non négligeable,
Seten s’adapte aux besoins de chacun, que ce
soit en terme d’espace, de lumière, de confort ou
de sécurité, des techniciens se déplacent chez
vous pour concevoir ensemble votre projet ou
rénovation, selon vos envies et votre budget,
dans les règles de l’art.
Fort de sa success story, Sébastien Blanc, Gérant
Les vérandas Seten, c’est une histoire de
famille ?
Oui en effet ! La marque existe depuis 1979, elle
a été créée par mon père. Pour ma part, je suis
tombé dedans étant jeune, un peu comme
Obélix dans la potion magique ! Depuis que je
suis tout petit, j’entends parler de vérandas, j’y ai
pris goût très facilement. Je suis passionné par
mon métier, par toutes les nouveautés qui
existent depuis ces dernières années, j’axe mon
travail sur la qualité des produits, le conseil,
l’accompagnement dans un projet et surtout la
proximité avec mes clients.
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L’ouverture de cette expansion marque-t-elle
une envie de renouveau ?
Oui, une envie de proposer quelque chose qui
change de ce que l’on peut voir habituellement.
Nous avons joué sur les couleurs, les matériaux
et les hauteurs, mixé les styles et les ambiances
pour que chacun se fasse sa propre idée. Cette
expansion marque le début d’une nouvelle
aventure, c’est difficile de se renouveler après
toutes ces années mais c’est bénéfique, les
retours que nous avons sont très positifs et nous
en sommes fiers.
Marine Astor
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