CV \Antoine Delcroix Synth^se de la carri^re

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CV –Antoine Delcroix
Synthèse de la carrière
Données personnelles :
Adresse professionnelle :
Mail :
DELCROIX, Antoine, Jean, Gaston
Né le 14 janvier 1961 à Poitiers
ESPE de Guadeloupe
Morne Ferret, BP 517, 97178 Abymes Cedex, Guadeloupe
[email protected]
Téléphones : 0690 28 10 27
Formation
– Septembre 1979 –juin 1989 : études supérieures de mathématiques à l’université de Poitiers
– 16 juin 1989 : soutenance de thèse (doctorat nouveau régime) à l’université de Poitiers
Titre : Propriétés asymptotiques des champs de vecteurs lents-rapides
Jury : Robert ROUSSARIE (président et rapporteur), Francine DIENER (rapporteur),
Jean-Baptiste POLY, Pierre TORASSO, Eric BENOIT (examinateurs)
– 11 avril 2005 : soutenance de l’habilitation à diriger les recherches à l’université des Antilles
et de la Guyane
Titre : algèbres de fonctions généralisées : quelques aspects structuraux et applications
Mots clés : aspects topologiques et fonctoriels des espaces de fonctions généralisées, réalisation topologique des algèbres de type Colombeau, sous-algèbres régulières, applications à
des problèmes di¤érentiels, aux opérateurs intégraux généralisés, à des théorèmes de type
"noyaux de Schwartz", à l’analyse de Fourier (théorèmes d’échange) et fronts d’ondes.
Jury : Todor GRAMCHEV (président et rapporteur), Jorge ARAGONA, Michael OBER´ Yakov V. RADYNO (rapporteurs), Hedy ATGUGGENBERGER, Stevan PILIPOVIC,
TOUCH, Marc LASSONDE, Alex MERIL (examinateurs), Jean-André MARTI (garant)
Parcours professionnel et activités d’enseignement
– Oct. 1985 –sept. 1986 : allocataire de recherche à l’université de Poitiers
B Enseignement : DUT
– Oct. 1986 –sept. 1989 : allocataire d’enseignement supérieur à l’université de Poitiers
B Enseignement : DEUG, licence de technologie, école d’ingénieurs (ESIP)
– Oct. 1989 –sept. 1991 : attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université
Louis Pasteur-Strasbourg 1
B Enseignement : DEUG (enseignement de mathématique et d’informatique)
– Oct. 1991 –août 2006 : maître de conférences à l’IUFM Antilles-Guyane
B Enseignement : DEUG et licence, préparation au CAPES et formation professionnelle
des enseignants
– Depuis sept. 2006 : professeur à l’IUFM de Guadeloupe (intégré à l’université AntillesGuyane en mai 2011) puis à l’ESPE de Guadeloupe
B Enseignement : préparation au CAPES (jusqu’en juin 2010), master de mathématique
et modélisation (à partir de septembre 2006) et master éducation et formation (à partir de
septembre 2010), parcours professionnels et recherche
Activités de recherche
– Principaux thèmes de recherche en mathématique : systèmes dynamiques, perturbations régulières et singulières de champs de vecteurs, analyse non standard, théories
algébriques et topologiques de fonctions généralisées, topologie et propriétés fonctorielles
des espaces de fonctions généralisées et applications : problèmes di¤érentiels, opérateurs
intégraux, analyse locale et microlocale, problèmes caractéristiques ;
– Principaux thèmes de recherche en didactique : étude et modélisation des e¤ets
de contextes sur l’apprentissage et l’enseignement, analyse (didactique, épistémologique,
praxéologique) d’activités et de notions mathématiques par le développement de la notion
de site local mathématique.
– Autres activités liées à la recherche
– Depuis 2010 : Responsable d’une équipe d’accueil (Centre de Recherches et de
Ressources en Education et Formation, EA 4538)
– Organisation de colloques internationaux (4 colloques), co-édition des actes
– Responsable de programmes de coopérations internationaux (Pavle Savic)
– Responsable scienti…que de deux programmes de recherche …nancés par la direction générale de la langue française et des langues de France (ministère de la culture)
– Rédacteur en chef de la revue RREF (recherche et ressources en éducation et formation)
– Reviewer (Mathematical Reviews, Zentralblatt), referee pour des journaux d’analyse
et expert pour des organismes internationaux
– Encadrement doctoral : 2 thèses soutenues, 6 thèses en cours
Principales fonctions et responsabilités collectives
– Fonctions électives locales, vice-présidence et présidences de conseils
– 1997 –2001 : président du conseil scienti…que et pédagogique de l’IUFM AntillesGuyane
– Janv. 2003 –mai 2011 : président du conseil scienti…que et pédagogique de l’IUFM
de Guadeloupe
– A partir de juil. 2011 : membre du conseil d’école de l’IUFM de Guadeloupe
– A partir de décembre 2012 : membre du CEVU de l’UAG
– A partir de mars 2013 : vice-président du CEVU de l’UAG
– A partir d’octobre 2013 : membre du conseil d’école de l’ESPE de l’académie de Guadeloupe
– Missions et fonctions administratives ou scienti…ques
– Juil. 1994 –août 1996 : chargé de mission à la recherche de l’IUFM Antilles-Guyane
– Sept. 1996 –août 2001 : directeur-adjoint de l’IUFM Antilles-Guyane
– Sept. 1998 –déc. 2001 : directeur de l’IREM Antilles-Guyane
– Sept. 2005 –mai 2011 : chargé de mission à la recherche (IUFM de Guadeloupe)
– 2006 –2010 : chargé de mission à l’intégration de l’IUFM de Guadeloupe à l’UAG
– Sept. 2008 –juin 2010 : directeur-adjoint de l’IUFM de Guadeloupe
– A partir de fév. 2013 : chef de projet « ESPE » à l’UAG (mise en place des ESPE de
Guadeloupe, Guyane et Martinique)
– Commissions et comité de recrutement
– 2007 – 2008 : président de la commission de spécialistes « sciences et technologie
» des IUFM de Guadeloupe, Guyane et Martinique
– Depuis 2007 : président de 4 comités de sélection (IUFM de Guadeloupe et UAG)
– Responsabilités pédagogiques
– Animation de masters délocalisés en Guadeloupe (1993-1995 : master didactique des
sciences, université Paris 7 ; 2005/2007 : master communication scienti…que et technique,
ENS Cachan ; 2006/2008 : master mutation et professionnalité, université de Caen)
– A partir de sept. 2010 : co-responsable du master éducation et formation, responsable de la spécialité métiers de l’éducation et de la médiation scienti…ques
– Fonctions électives nationales
– 1996 –1998 : membre du CNU, 26ème section (MCF)
– A partir de déc. 2011 et jusqu’en décembre 2013 : membre du CNU, 26ème section (PR)
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Activités scienti…ques
1. Présentation des thématiques de recherche
1.1. En mathématiques
Perturbation de champs de vecteurs et analyse non standard .– Dans une première période qui s’est achevée en 1992, mes travaux ont porté sur les systèmes dynamiques et plus
particulièrement sur les propriétés asymptotiques des champs de vecteurs dépendant d’un petit
paramètre. J’ai rédigé l’essentiel de ces travaux dans le langage de l’analyse non standard. Cependant, les principaux résultats ont été énoncés dans le langage classique. Ma contribution à ce
domaine porte essentiellement sur trois points : un théorème de dépendance régulière des solutions
vis-à-vis des données “à la Poincaré”, mais sous des hypothèses plus faibles [1] ; la démonstration
de l’existence et la quasi-unicité de variétés invariantes lentes pour les champs de vecteurs de
l’espace à une composante rapide, avec des techniques élémentaires [1; 2] ; l’étude …ne de certaines
singularités des champs de vecteurs lents-rapides du plan et de l’espace, montrant l’existence de
modèles locaux qui décrivent le comportement des trajectoires [3; 4].
Premiers pas vers les théories de fonctions généralisées.– Les résultats principaux de
ma thèse ont été également écrits sous forme classique [1]. Le fait remarquable est que certains
résultats ont des énoncés très proches de formulations que l’on trouve dans la théorie simpli…ée
des fonctions généralisées de J.-F. Colombeau. Cette proximité me semble montrer que les théories
de fonctions généralisées et l’analyse non standard constituent des langages complémentaires du
langage classique, permettant d’aborder les problèmes singuliers, chacun y apportant sa richesse
[6]. Par exemple, le langage non standard se caractérise par la facilité d’y exprimer les propriétés
asymptotiques et l’élégance de certaines preuves. Par la richesse de ses structures algébriques, le
langage des fonctions généralisées permet d’expliciter plus facilement les liens entre les nouveaux
objets introduits et les objets classiques.
Les constructions initiales d’algèbres de fonctions généralisées sont inadéquates pour poser certains problèmes di¤érentiels singulièrement perturbés. Avec D. Scarpalézos, nous avons montré
que le principe de construction proposé par J.-F. Colombeau pouvait être généralisé à toute
échelle asymptotique. De plus, les algèbres ainsi construites peuvent être munies de structures
topologiques [8; 10] qui permettent d’établir des principes d’extension d’applications, montrant
l’aspect fonctoriel de la construction. Cette approche permet de démontrer l’existence de solutions pour des problèmes di¤érentiels à données singulières (qui n’en admettent pas aux sens des
distributions). Par exemple, ce schéma a été appliqué à un problème de Dirichlet dans [10].
Opérateurs intégraux généralisés.– L’intérêt pour ce sujet vient à l’origine de la physique
théorique, notamment de la théorie quantique des champs dans laquelle certains fondements
mathématiques restent insu¢ sants, par exemple lorsque apparaissent des opérations non justi…ées
sur certains opérateurs (produits de distributions, par exemple). Dans le cadre des algèbres de
fonctions généralisées, les opérateurs intégraux sont la généralisation des opérateurs à noyau
distribution. Comme pour les applications aux équations aux dérivées partielles non linéaires,
la souplesse o¤erte par les espaces de fonctions généralisées permet d’envisager des opérations
fortement non linéaires sur les opérateurs : composition, exponentielle d’opérateurs non unitaires
[16; 17] (travaux avec J.-F. Colombeau). De plus, la consistance de cette extension de la théorie
des opérateurs à noyau distribution a été établie, en montrant que le théorème des noyaux de
Schwartz y trouvait une généralisation [14]. Des théorèmes analogues, concernant les espaces
nucléairesont ensuite été établis [20; 26].
Description topologique des algèbres de fonctions généralisées.– Dans des travaux en
collaboration, notamment avec S. Pilipovi´c, des descriptions purement topologiques des algèbres
de fonctions généralisées de type Colombeau ont été données [11-13; 21] : en partant d’une algèbre localement convexe et d’une suite de poids dé…nissant une topologie ultramétrique sur une
algèbre de suites [12], on construit une algèbre de fonctions non généralisée, naturellement munie
d’une topologie ultramétrique séparée. Par cette approche, on retrouve et uni…e la plupart des
3
constructions antérieures. Des résultats nouveaux d’injection des ultradistributions et les hyperfonctions périodiques dans les espaces correspondants de fonctions généralisées ont été établis
[13]. Les questions de régularité, de structures de faisceaux de ces algèbres ont pu être également
uni…ées dans ce cadre [21].
Plus récemment, une description topologique des (C; E; P)-algèbres, introduites par J.-A. Marti
pour obvier aux limitations asymptotiques de la construction simpli…ée de J.-F. Colombeau, a été
décrite [25], en proposant une nouvelle construction de l’asymptotique dé…nissant ces algèbres.
Cette approche dvrait permettre d’aboutir à la notion de problème bien posé au sens de Hadamard, dans les (C; E; P)-algèbres ou des espaces analogues, lorsque plusieurs types de singularités
(données et coe¢ cients irréguliers, non linéarités fortes) coexistent dans le même problème di¤érentiel. Un premier pas est réalisé dans [27] et développé dans [28].
Analyse microlocale.– Une analyse locale des singularités, et microlocale des singularités fréquentielles des fonctions généralisées, a été développée ces dernières années basée sur la notion
de G 1 -régularité introduite par M. Oberguggenberger. (L’espace G 1 est à l’algèbre des fonctions
généralisée ce que l’espace C1 est à l’espace des distributions.) Mais, le cas G 1 se trouve être un
cas particulier de la notion de R-régularité introduite dans [18; 19], basée sur des régularités des
croissances asymptotiques des familles paramétrées dé…nissant les algèbres de type Colombeau.
Cependant, ces approches ne permettent que d’aborder essentiellement des problèmes de propagation de singularité pour des problèmes linéaires ou "faiblement" non linéaires. Pour contourner
cet obstacle, l’idée de J.-A. Marti d’étudier le spectre asymptotique des fonctions généralisées
a été reprise : plutôt que de chercher les "mauvaises fréquences" via la transformée de Fourier,
qui font obstruction à une fonction généralisée d’être régulière, on mesure sa singularité via son
comportement vis-à-vis d’une asymptotique fournie par un nombre généralisé [22].
1.2. En didactique
Dans le contrat moral lié à mon recrutement comme professeur à l’IUFM de Guadeloupe …gurait le
fait de consacrer une part de mon activité au développement du CRREF (Centre de Recherches et
de Ressources en Education et Formation) de l’IUFM de Guadeloupe. A cette …n, l’obtention d’un
CRCT fractionné en 2007/08 et 2008/09, m’a permis de commencer une conversion thématique
vers la recherche en didactique des mathématiques, en liaison avec l’UMR ADEF (Apprentissage,
Didactique, Evaluation, Formation).
Les travaux menés s’inscrivaient dans l’axe 3 de cette UMR : organisations scolaires et pratiques
d’étude : Spéci…cités disciplinaires, spéci…cités didactiques, vers une didactique comparée. Ces travaux se proposent d’étudier d’une part, des formes de conceptualisation associées à des domaines
d’activité scolaire ou universitaire particuliers, tels qu’ils sont suscités par les modi…cations curriculaires actuelles et d’autre part, les adaptations didactiques que doivent opérer les professeurs
pour diriger les élèves qu’ils engagent dans ces formes nouvelles d’étude. Quatre travaux sont
actuellement publiés dans ce domaine [i; ii; iv; v].
Par ailleurs, partant du constat de l’existence d’e¤ets des contextes locaux sur l’enseignement
des disciplines, le CRREF travaille sur les questions de contextualisation didactique, dé…nie à
la fois comme réunion de mécanismes agissant à plusieurs niveaux d’un système de transposition et comme description des contraintes ou des résistances du système pour la mise en œuvre
d’enseignements réellement contextualisés. Un chapitre d’ouvrage est paru proposant des modèles
opérationnels de la contextualisation didactique [vi] ainsi qu’un article sur les aspects sociolinguistiques de cette problématique [vii]. Un compte rendu d’une recherche …nancée par la DGLFLF a
été e¤ectué [iii]. En…n, deux ouvrages sont à paraître chez l’Harmattan en 2014 [viii].
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2. Publications (analyse de 5 publications signi…catives)
2.1. En mathématiques
[14] Generalized Integral Operators and Schwartz Kernel Theorem. J. Math. Anal. Appl. 306/2,
481–501, 2005
On établit que le théorème des Noyaux de Schwartz possède une extension dans les espaces de
fonctions généralisées de Colombeau. Plus précisément, tout opérateur linéaire A de GC (Rn )
(espace des fonctions généralisées à support compact) dans G (Rm ), satisfaisant des hypothèses
analogues à la continuité forte, peut être représenté
par un opérateur intégral : il existe un noyau
R
K (appartenant à G (Rn+m ) tel que A(f ) = K( ; y)f (y) dy, pour toute f appartenant au sous
espace de GC (Rn ) des fonctions généralisées à croissance linéaire. Le théorème de Schwartz est
contenu, comme cas particulier dans ces résultats [26].
[19] Regular rapidly decreasing nonlinear generalized functions. Application to microlocal regularity. J. Math. Anal. Appl. 327, 564–584, 2007
On introduit ici la R-régularité, basée sur des régularités des croissances asymptotiques des familles paramétrées, qui généralise la notion de G 1 -régularité introduite par M. Oberguggenberger.
Dans des espaces de fonctions généralisées rapidement décroissantes R-régulières, une transformation de Fourier peut être dé…nie. Des théorèmes d’échanges, analogues à ceux de la théorie classique, conduisent à des caractérisations des fonctions généralisées à support compact R-régulières.
Ceci permet d’introduire la R-microanalyse spectrale des singularités des fonctions généralisées.
Notons une approche alternative, le spectre asymptotique, basée sur le comportement des objets
par rapport à l’asymptotique dé…nissant ce type d’algèbre. Elle possède l’avantage d’un bon comportement vis-à-vis des opérations non linéaires et autorise des calculs plus explicites de spectres
[22].
[25] Topology and functoriality in (C; E; P)-algebras. Application to singular di¤ erential problems.
J. Math. Anal. Appl. 359, 394-403, 2009.
La construction initiale des (C; E; P)-algèbres, due à Jean-André Marti, possède un caractère purement algébrique : à un faisceau d’algèbres topologiques (E; P) est associé, par le biais d’une
asymptotique donnée par un anneau C, un faisceau d’algèbres généralisées. Nous démontrons
qu’en mariant la topologie P et l’asymptotique C (en vue de dé…nir une structure uniforme),
on peut conférer aux (C; E; P)-algèbres une topologie de type ultramétrique. Ceci permet, alors,
d’introduire les concepts classiques d’analyse, enrichissant les résultats qui peuvent y être obtenus. Dans cet article, nous montrons ainsi la dépendance continue des solutions d’un problème
di¤érentiel à données irrégulières.
2.2. En didactique
[i] Lieu mathématique d’une Restitution Organisée de Connaissances : une nouvelle façon d’interroger un exercice ? Avec C. Silvy. Annales de didactique et de sciences cognitives 14, 103–122,
2009.
L’introduction des restitutions organisées de connaissances (ROC) dans les épreuves du baccalauréat, à partir de 2005, est une réponse de l’institution à la volonté de rendre plus e¢ cace
l’enseignement en cycle terminal. Cet article propose la construction du site mathématique local
de la ROC du sujet Antilles Guyane session 2006. Au travers de cette étude particulière, sont
interrogées certaines caractéristiques du concept ROC, comme sa cohérence (notamment institutionnelle) et la transparence de l’évaluation proposée. Les e¤ets de cette innovation sur les
pratiques enseignantes sont également questionnés.
[v] Enquête sur la notion de « pedagogical content knowledge » , interrogée à partir du « site local
d’une question » . Education et didactique 7(1), 33–58, 2013. Avec C. Silvy et A. Mercier.
L’article montre l’usage possible du site local d’une question dans le travail du professeur se préparant à enseigner cette question. On discute à cette occasion les proximités entre la description
de ce qu’il y a à savoir profondément, pour répondre aux di¢ cultés ou obstacles que rencontreront
les élèves au cours de l’étude d’une question, et ce que Shulman et ses successeurs modélisent
5
sous le terme de pedagogical content knowledge. Une enquête auprès de professeurs actuels montre
comment ils sont démunis face aux di¢ cultés des élèves, et une enquête dans des ouvrages d’enseignement anciens montre comment le problème soulevé a été traité en pratique par l’enseignement
traditionnel. L’article discute alors le problème de la formation que les professeurs seraient en
droit d’attendre.
3. Encadrement et animation recherche
Direction, animation laboratoires et équipes de recherche : le CRREF
Depuis 2005/2006, l’IUFM de Guadeloupe développe une équipe de recherche, le Centre de Recherches et de Ressources en Education et Formation (CRREF), d’abord comme équipe interne.
L’ambition était de présenter un projet de Jeune Equipe dans le cadre du contrat quadriennal
2010/2013. Pour se faire, des éléments structurant ont été mis en place : séminaire mensuel, journées annuelles, revue annuelle RREF à comité de lecture (voir ci-dessous). De plus, les actions de
formation quali…ante menées à l’IUFM font que le CRREF regroupe maintenant des étudiants
de master 2, des doctorants, des docteurs, des enseignants-chercheurs permettant une vie scienti…que à l’IUFM de Guadeloupe. En…n, la politique de ressources humaines de l’établissement a été
orientée vers la transformation d’emplois "second degré" en emplois de maître de conférences. Ce
laboratoire a été reconnu en janvier 2010, avec 6 personnes, comme équipe d’accueil (EA 4538).
Il compte aujourd’hui 12 enseignants-chercheurs, dont 2 professeurs et 2 maîtres de conférences
HDR et 14 doctorants.
Organisation colloques, conférences, journées d’étude
– Co-organisation du colloque ICGF 2000 (international conference on generalized functions) du 17 au 21 avril 2000 à Pointe-à-Pitre (85 participants y compris les participants
locaux, 20 pays représentés, budget de 440Kf).
– Organisation du colloque 2000 de l’IREM (environ 150 participants) ; co-organisation
de celui de 2002.
– Co-organisation du colloque du CRREF "contextualisation didactique" du 21 au
24 novembre 2011 à Gosier (96 participants et 4 continents représentés).
Direction de thèses et autres travaux (détail en annexe)
– Une thèse en mathématiques (direction) : Olivier Jouannelle, soutenue le 26 janvier 2010 ;
– Une thèse en didactique (co-encadrement à 50%) : Christian Silvy, soutenue le 4 mars 2010.
– Encadrement et co-encadrement de 7 thèses en cours au CRREF (détails en annexe).
4. Valorisation de la recherche
– Conférences grand public (année mondiale des mathématiques, fêtes de la science, Guadeloupe, Martinique, Saint Martin) ;
– Participation à la conception de l’exposition la représentation graphique dans les médias
(colloque 2000 de l’IREM, fête de la science 2001, Guadeloupe) ;
– Supervisation de la mise en place du parcours communication et médiation scienti…ques au
sein du master éducation et formation (ouverture : septembre 2011 à l’IUFM de Guyane).
5. Rayonnement
Réseaux de recherche : membre du Réseau Europe –Amérique Latine en Mathématiques (REALMA, laboratoire de support à l’UAG : LAMIA).
Echanges internationaux
– Octobre 1997 : séjour à l’E. Schrödinger Institute (Vienne, Autriche).
– Janvier/février 2001 : séjour à l’université de Novi-Sad (Yougoslavie).
– 2003–2005 : participant et gestionnaire administratif (coté français), sous la responsabilité
scienti…que de J.-A. Marti, du programme d’actions intégrées (PAI) "Pavle Savic"
méthodes d’analyse fonctionnelle pour les problèmes di¤ érentiels non linéaires et singuliers
entre l’université Antilles-Guyane et celle de Novi Sad (Serbie).
6
– Mai/juin 2004 : séjour à l’université de Shanghaï, dans le cadre d’un programme de recherche conjoint.
– 2008–2010 : responsable scienti…que, coté français, du PHC "Palve Savic" Nonlinear
theory of generalized functions and nonlinear partial di¤ erential equations entre l’université
Antilles-Guyane et celle de Novi Sad (Serbie).
– 2012 : dans le cadre du programme de coopération universitaire de haut niveau entre la
République Dominicaine et la France, je suis responsable d’un axe de recherche sur les
didactiques contextuelles.
Travaux d’expertise : expert pour le FWF (Fonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung) autrichien (plusieurs expertises dont une pour le "Start Prize").
Responsabilités éditoriales
– Fondateur et rédacteur en chef de la revue RREF, Recherches et Ressources en Education
et en Formation (revue di¤usée par le CNDP/SCREN).
– Directeur de la revue didactique et contextes, à partir de janvier 2014.
– Co-éditeur des actes du colloque ICGF 2000 : Nonlinear algebraic analysis and applications. Cambridge : Cambridge Scienti…c Publishers, 2004. (Avec M. Hasler, J.-A. Marti, V.
Valmorin.
– Co-éditeur de Contextualisations didactiques en contexte plurilingue : regards croisés (titre
provisoire). Paris : L’Harmattan, collection "Logiques sociales" (à paraître en 2014). 2
volumes, avec J.Y Cariou, A. Delcroix, H. Ferrière, B. Jeannot-Fourcaud et M.P. Poggi.
6. Autres
– Reviewer pour les Mathematical Reviews (depuis 1988) et pour ZentralBlatt (depuis 2006).
– Referee pour plusieurs journeaux (Acta Appl. Math., J. Math. Anal. Appl., Proc. Lond.
Math. Soc...) et éditeurs (AMS, Springer...).
– Responsable scienti…que de deux programmes …nancés par la direction générale de la
langue française et des langues de France (DGLFLF, ministère de la culture) :
– "Alternances codiques et éducation dans les départements et collectivités d’outre-mer :
Guadeloupe, Guyane, Saint-Martin" (2010/2011),
– "Le langage SMS des jeunes en Guadeloupe" (2012/2013).
Activités pédagogiques
1. Présentation de l’activité d’enseignement
Université de Poitiers et université Louis Pasteur .–Pendant la période de préparation de
ma thèse, j’ai enseigné en DEUG, en DUT, en licence de technologie, les mathématiques générales
(analyse, algèbre) et des sujets plus spécialisés (mathématiques du signal) en école d’ingénieurs
(Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers). Comme ATER à l’université Louis Pasteur, j’ai été
amené à faire des enseignements intégrés de mathématiques discrètes et d’informatique (dont la
programmation en Pascal c ) devant un public d’étudiants de DEUG.
IUFM des Antilles et de la Guyane puis IUFM de la Guadeloupe.–En 1991, la préparation au CAPES de mathématique, alors naissante à l’université des Antilles et de la Guyane, a
basculé vers l’IUFM. A l’inverse de la situation la plus fréquente en métropole, la formation a été
totalement organisée et placée, dès le début, sous la responsabilité des enseignants de l’IUFM. Il
en a résulté une charge de travail importante et variée me conduisant à intervenir dans plusieurs
domaines :
– préparation aux écrits et aux oraux du concours ;
– formation professionnelle des lauréats du concours ;
– encadrement de mémoires professionnels, participation aux jurys de validation de la formation.
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Université des Antilles et de la Guyane.– Dans les années qui ont suivi mon arrivée aux
Antilles, j’ai assuré en complément de service des interventions en DEUG et, dans le cadre de la
formation continue de l’université, dans des licences du secteur technologique mises en place en
coopération avec des universités de la métropole (enseignement de théorie du signal, en probabilités).
Dans le cadre du contrat 2002-2005 de l’université des Antilles et de la Guyane, j’ai proposé la
mise en place d’une licence pluridisciplinaire, mention sciences et technologie dont j’ai assuré
le montage du dossier d’habilitation. Les dominantes de la licence, mathématiques et sciences
expérimentales, ont été organisées en deux …lières : l’une conduit au concours du professorat des
écoles, l’autre à celui du concours du professorat de lycée professionnel mathématiques et sciences
physiques.
Dans le cadre du contrat 2006-2009 de l’université des Antilles et de la Guyane et de la mise
en place du LMD, j’ai participé au groupe de travail sur le projet de Master de mathématique
et de modélisation. Le master fonctionne depuis maintenant 5 ans et j’y assure, dans les deux
années, les modules systèmes dynamiques et modélisation. Cet enseignement a vu sa part renforcée
dans le cadre du contrat 2010-2013.
Production de ressources numériques.– Dans le domaine de l’aide aux étudiants via les
technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE), j’ai mis en ligne des
documents de cours (collection ANAD sur le site megamaths, http ://megamaths.perso.neuf.fr/ad/adaccueil.html) et des corrigés d’épreuves de concours. Ces documents sont en accès libre.
Par ailleurs, un ensemble plus large de documents est mis en ligne (en accès restreint) sur la
plateforme collaborative de l’IUFM. Mes cours de master (master MAMO et master éducation
et formation) sont disponibles selon les mêmes principes sur la plateforme de l’l’UAG.
Activités de di¤ usion de la culture scienti…que.–Mes fonctions tant à l’IUFM qu’à l’IREM
m’ont permis de participer à des opérations de di¤usion de la culture scienti…que. Par exemple :
– activité d’animation dans les établissements scolaires (Guadeloupe, Saint Martin),
– interventions dans les médias (presse écrite, radios et télévisions locales).
En…n, j’ai assuré des fonctions d’administration et d’animation dans le Centre de Culture Scienti…que, Technique et Industrielle de la Guadeloupe, Archipel des Sciences.
Coopérations internationales
– Dans le cadre du Consortium AUEFERH (consortium d’établissements pour l’enseignement
et la recherche en Haïti), préparation de la mise en place de formations d’enseignants dans
ce pays.
– Coopération avec la téléuniversité du Québec (TELUQ) : protocole de recherche sur la
scénarisation d’enseignements contextualisés.
2. Présentation synthétique des enseignements
– Niveau L
– IUT de Poitiers (1985–86) : travaux dirigés en première année.
– Université de Poitiers (octobre 1986–septembre 1989) :
– DEUG : T.D. en analyse, algèbre et probabilités (1986/87 –1988/89),
– Licence de technologie : T.D. de mathématiques, algèbre linéaire, topologie, série de
Fourier (1988/89).
– Université Louis Pasteur - Strasbourg 1 (octobre 1989–septembre 1991) :
– DEUG : T.D. en analyse, algèbre et géométrie (1989/90 et 1990/91),
– Enseignement intégré de mathématiques discrètes et d’informatique.
– Université des Antilles et de la Guyane (à partir d’octobre 1991) :
– DEUG : T.D. en analyse et en algèbre (1991/92, 1992/93, 1995/96, 2003/04),
– Licence de technologie (cours et T.D. ; diplôme en formation continue) et licence pluridisciplinaire (cours et T.D. ; 2002/03, 2003/04).
8
– Préparation aux concours (IUFM des Antilles et de la Guyane et de Guadeloupe)
– Préparation à l’écrit du CAPES externe en analyse et probabilité (depuis 1991/92) et à
l’oral du CAPES (depuis 1993/94),
– Préparation à l’agrégation interne (depuis 2009).
– Formation professionnelle (IUFM des Antilles et de la Guyane et de Guadeloupe)
– Cours d’histoire des mathématiques et de modélisation mathématique en deuxième année
d’IUFM,
– Encadrement de mémoires professionnels de stagiaires PLC2.
– Niveau M
– Ecole supérieure d’ingénieurs de Poitiers (1988/89) : T.D. de mathématiques, algèbre
linéaire, topologie, série de Fourier, transformées de Fourier et de Laplace.
– Université des Antilles et de la Guyane (à partir de 2006) – master "mathématique et
modélisation" :
– Master 1 (compléments sur les EDO et introduction aux systèmes dynamiques) et
Master 2 (systèmes dynamiques),
– Encadrement de mémoires de M2.
– IUFM de Guadeloupe (à partir de 2010) – master éducation et formation :
– Master 2 : ensemble des enseignements d’analyse,
– Encadrement de mémoires de M2.
3. Direction et animation de formations
Animation d’un DEA délocalisé en Guadeloupe.–Dans le cadre de la politique de formation
de formateurs par la recherche, l’IUFM des Antilles et de la Guyane a organisé en 1993-1995,
avec l’université de Paris 7 une "délocalisation" du DEA de didactique des disciplines, options
histoire-géographie et mathématiques, dont j’ai assuré la coordination locale et l’encadrement de
certains mémoires. Cette opération a conduit à sept soutenances de DEA et une soutenance de
thèse.
Soutien à des masters délocalisés en Guadeloupe.–Dans la même lignée, l’IUFM de Guadeloupe a conduit deux actions analogues, pour lesquelles j’ai apporté une aide technique au
montage des dossiers (notamment de demande de …nancements régionaux) :
– avec l’ENS de Cachan (2005/2007), master communication scienti…que et technique : Contenus, Outils, Pratiques, M2 mention Recherche didactique des sciences et techniques,
– avec l’université et IUFM de Caen (2006/2008), master professionnel : formateurs d’adultes,
mutation et professionnalité.
Co-responsabilité du master éducation et formation et responsabilité de la spécialité métiers de l’éducation et de la médiation scienti…ques.– Après avoir conduit la
construction du master éducation et formation pendant la période 2009-2010, j’en ai été nommé
co-responsable. Il s’agit du plus gros master de l’université des Antilles et de la Guyane (environ
600 étudiants), répartis entre 5 spécialités, une douzaine de parcours, 5 composantes de l’université. J’assure l’ingéniereie générale de la formation (mis en œuvre des maquettes, régulations,
formation des responsables locaux) et la responsabilité de la spécialité métiers de métiers de
l’éducation et de la médiation scienti…ques.
Responsabilités Collectives
1. Contexte de l’exercice de ces responsabilités
L’ensemble des responsabilités détaillées ci-dessous se sont développées dans le contexte particulier
de l’enseignement supérieur aux Antilles et en Guyane, marqué par des caractéristiques di¤érentes
de celles rencontrées dans les universités métropolitaines :
– l’histoire de ces territoires, entraînant un environnement socioculturel dont les particularités
sont parfois mal évaluées par l’administration centrale,
–l’éclatement géographique (par exemple : plus de 1200 km séparent la Guadeloupe de la Guyane),
9
– la petite taille des structures qui demande un investissement des responsables dans un grand
nombre de domaines di¤érents.
Par ailleurs, les tensions régulières entre les trois régions et les trois pôles universitaires ont jalonné
mon parcours. J’ai, en particulier, vécu l’éclatement de l’IUFM des Antilles et de la Guyane …n
2001, en étant en charge de la répartition des moyens d’enseignement de l’ancien institut entre les
nouveaux IUFM de Guadeloupe, Guyane et Martinique. Actuellement, par une sorte de répétition
de l’histoire, j’exerce mes responsabilités de vice président du CEVU de l’UAG, dans le contexte
d’une crise qui a conduit le gouvernement à acter la création de l’université de Guyane.
2. Responsabilités collectives en IUFM
2.1. IUFM des Antilles et de la Guyane : présidence du conseil scienti…que et pédagogique (1997 –2001)
Elu comme membre de cette instance en 1996, j’en suis devenu président en 1997 et réélu en 2000.
Pendant cette période, le CSP a eu à travailler sur plusieurs sujets comme, par exemple :
– la question des projets pédagogiques et culturels à l’IUFM,
– la question de la gestion des services des formateurs,
– les dossiers pédagogiques et recherche du contrat 1998/2001.
Sur l’ensemble de ces dossiers, le CSP a produit des documents servant de normes à l’établissement. Ses propositions ont en général été adoptées sans modi…cations majeures par le conseil
d’administration de l’IUFM des Antilles et de la Guyane et ont servi de base de travail au
nouveaux IUFM créés en 2002.
2.2. IUFM des Antilles et de la Guyane : directeur adjoint (septembre 1996 –août
2001)
Après avoir été membre du groupe de pilotage du premier projet d’établissement de l’IUFM
(en 1993/1994), avec la charge plus particulière de l’élaboration des plans de formation des
CAPES scienti…ques et du projet scienti…que de l’établissement, j’en suis devenu directeur
adjoint en 2006, avec quatre missions.
– La charge de mission recherche.–L’aide à l’activité de recherche s’est organisée autour
de deux axes (repris pour les contrats de l’IUFM de Guadeloupe :
– une aide aux enseignants-chercheurs, destinée à faciliter leur accueil dans des équipes de
recherche labélisées,
– le développement de la recherche en didactique, en éducation et formation.– A partir
d’appels d’o¤res internes initiés par le conseil scienti…que et pédagogique de l’IUFM, il
s’est agi de favoriser la structuration de groupes de recherche a…n d’initier une démarche
scienti…que, …nalisée, collective.
– La gestion des ressources humaines.–Collaborateur de la directrice pour les personnels
BIATOSS, j’avais en revanche la responsabilité quasi-complète de la gestion des personnels
enseignants (mise en place des commissions de spécialistes et organisation de leur travail,
gestion des diverses commissions ad hoc, organisation et suivi du conseil restreint).
– La gestion des services des formateurs.– Cette gestion concernait environ 80 formateurs permanents et 150 intervenants extérieurs, pour un total de 28000 heures d’enseignement dont 3400 heures complémentaires.
– L’administration générale de l’établissement.– Les vacances successives du poste de
secrétaire général ont eu comme conséquence d’obliger l’équipe de direction à faire un
investissement important dans le domaine administratif. En…n, j’ai eu un rôle plus général de
conseil auprès de la directrice, dont j’ai assuré, à l’occasion, la représentation à la conférence
des directeurs d’IUFM.
Une évaluation du CNE (http ://www.cne-evaluation.fr/), rend compte de l’activité e¤ ectuée pendant
cette période : e¤ ort de structuration en matière de recherche, qualité de la gestion des services,
gestion des emplois enseignants encore timide.
10
2.3. IUFM de Guadeloupe : présidence du conseil scienti…que et pédagogique (2003 –
2011)
J’ai présidé ce conseil pendant toute l’existence de l’établissement. Ce conseil a notamment oeuvré
dans les domaines suivants :
– les documents relatifs aux services des formateurs et notamment la mise en place, en octobre
2009, du référentiel national des tâches (en application de la réforme du statut des
enseignants-chercheurs) à l’IUFM de Guadeloupe,
– les di¤érentes chartes (vie dans l’établissement, question de la laïcité, charte "TICE").
Dans le cadre de la préparation des contrats quadriennaux 2002-2005, 2006-2009 et 2010-2013, le
CSP a plus particulièrement travaillé sur :
– la politique pédagogique et scienti…que de l’établissement,
– la liaison avec les partenaires, dont les IUFM du réseau des IUFM Antilles Guyane et
l’université, en particulier dans le cadre de la mise en place du LMD, puis de la réforme de
la mastérisation de la formation des enseignants.
2.4. IUFM de Guadeloupe : directeur adjoint (2008 –juin 2010)
Alors qu’à l’IUFM des Antilles et de la Guyane, j’exerçais des fonctions opérationnelles, mes
fonctions portaient sur les dossiers liés à la politique de l’établissement, et notamment les dossiers
de l’intégration et de la mastérisation de la formation des enseignants (voir ci-dessous).
2.5. Autres responsabilités collective dans les IUFM
Mission intégration (septembre 2006 –avril 2011).– A partir de 2006, j’ai participé à la
préparation de l’intégration de l’IUFM de Guadeloupe à l’université des Antilles et de la Guyane.
Dès 2006, nous avons élaboré avec J. Abaul (chargée de mission sur ce sujet pour l’UAG), des
…ches techniques sur les di¤érents aspects de l’intégration : situation des personnels, situation du
patrimoine, intégration des services de l’IUFM, par exemple : les centres de ressources documentaire, les centres de ressources informatiques... Cependant, la situation particulière du système
universitaire aux Antilles et en Guyane a motivé la rédaction d’une ordonnance précisant l’application de la loi LRU à ce cas particulier, suspendant les discussions sur l’intégration. Le changement
de présidence à l’UAG, la crise sociale de 2009 dans les DOM, puis la réforme de la mastérisation
(érigée en première priorité) ont retardé l’intégration, e¤ective en mai 2011.
Mission "mastérisation" (septembre 2008 –septembre 2010).– Ce dossier est marqué
par le contexte local décrit plus haut. Ainsi, si une première partie de la mission a été consacrée
à l’élaboration d’une philosophie générale de ce type de formation, adaptée au contexte
scolaire et universitaire local, tandis que la partie suivante a été plus consacrée à de l’information
sur l’ensemble de l’archipel guadeloupéen à la fois vers le grand public, les syndicats, le corps
enseignant. La concertation avec l’université (les IUFM n’étaient pas intégrés) a débouché sur
un accord autour d’un master "éducation et formation" comportant cinq spécialités couvrant les
besoins du professorat des écoles, des professeurs de lycée et collège dans les domaines scienti…ques
et des métiers de la formation, de l’insertion et de la socialisation.
Le master a été agréé par le ministère en juillet 2010 et mis en place en septembre de la même
année. Concernant l’IUFM de Guadeloupe, ce master a permis à l’établissement d’accroitre son
périmètre d’action par l’ouverture de nouvelles formations : formation de formateurs d’adultes,
communication et médiation scienti…ques (ouverte en Guyane), didactique des sciences, avec un
adossement au CRREF.
3. Direction de l’IREM Antilles-Guyane (septembre 1998 –décembre 2001)
Ces années ont été marquées par les di¢ cultés pour les IREM au plan national, notamment lors
de la dévolution de la formation continue aux IUFM. A l’inverse de la situation rencontrée dans
certaines académies, la place de l’IREM a pu être préservée en raison des relations de con…ance
établies entre les partenaires. A ces di¢ cultés, se sont ajoutées des interrogations venues du plus
haut niveau ministériel sur la place de l’enseignement des mathématiques. Elles ont conduit les
directeurs d’IREM à être en première ligne dans l’explicitation du rôle des mathématiques dans
la formation des élèves et étudiants.
11
Au plan local, en dehors de l’organisation des colloques mentionnés plus haut, mon action à
l’IREM a été marquée par :
– le souci d’améliorer la gestion quotidienne de l’IREM, par la mise en place de procédures
rigoureuses en particulier dans le domaine budgétaire,
– la mise en place d’un conseil scienti…que,
– l’amélioration de la di¤usion des productions de l’IREM, notamment par la mise en place
du site Internet,
– la préparation du premier projet quadriennal de l’IREM, dans le cadre de la préparation
du contrat 2002/2005 de l’université et de l’entrée des IREM dans le champ contractuel.
4. Vice-Président du CEVU de l’université des Antilles-Guyane (septembre 1998 –
décembre 2001)
En mars 2013, j’ai été élu vice-président du conseil des études et de la vie universitaire de
l’UAG. Trois actions ont plus particulièrement marqué les 9 premires mois de l’exercice de ces
fonctions :
– la conduite de la mise en place des ESPE de Guadeloupe, Guyane et Martinique comme
chef de projet interacadémique :
Dans l’exercice de cette mission, le contexte local (une seule université, trois académies) a
conduit au choix unique en France d’implanter trois ESPE au sein de la même université, ce
qui a nécessité à la fois un dialogue approfondi avec la tutelle et d’imaginer un dispositif de
collaboration original entre ces trois écoles. Ces trois écoles ont été accrédités en septembre
2013 ;
– l’attention portée à la vie étudiante et à la vie culturelle : mise en place des bureaux de la
vie étudiante, investissement en faveur de l’action culturelle sur les campus de l’université ;
– la conduite de l’autoévaluation des formations de l’établissement, dans le cadre de la campagne d’évaluation 2014 de l’AERES, et la préparation de la campagne d’accréditation
2015 –2019.
5. Responsabilités et mandats nationaux
– Participations à des instances nationales : Membre du CNU, section 26 (1996 –1998) comme
maître de conférences, et de 2012 à 2013 comme professeur.
12
Annexes
Liste classée des principaux travaux et publications
Thèse
[1] Propriétés asymptotiques des champs de vecteurs (soutenue le 16 juin 1989 à l’université de
Poitiers)
Travaux publiés ou acceptés en mathématique
[2] Quelques propriétés asymptotiques des champs de vecteurs à surface lente. C. R. Math.
Acad. Sci. Paris 306/1, 25–30, 1989
[3] Variables locales pour les équations di¤ érentielles lentes-rapides. Avec M. Diener. C. R.
Math. Acad. Sci. Paris 309/1, 277–282, 1989
[4] A Tool for the local study of slow-fast vector …elds : the zoom. Dans Dynamic bifurcations,
E. Benoit (éditeur), Springer Verlag, Lecture note 1493, 151–167, 1992
[5] Sur une classe d’algèbres de fonctions généralisées-application aux systèmes di¤ érentiels.
Ann. Math. Blaise Pascal 4/1, 27–35, 1997
[6] Fonctions généralisées et Analyse Non Standard. Monatsh. Math. 123, 127–134, 1997
[7] Weight distribution of the Reed-Muller codes. Avec J.P. Cherdieu, D.J. Mercier, J.C. Mado.
Appl. Algebra Engrg. Comm. Comput. 8/4, 304–314, 1997
[8] Asymptotic scales. Asymptotic algebras. Avec D. Scarpalézos. Integral transf. Spec. Funct.
6/1-4, 181–190, 1998
[9] Topology on (C; E; P)-algebras. Avec D. Scarpalézos. In Nonlinear theory of generalized functions. M. Grosser and alii, Editors. Research notes in mathematics. Chapman & Hall/CRC,
165–173, 1999
[10] Asymptotic algebras and applications. Avec D. Scarpalézos. Monatsh. Math. 129, 1-14, 2000
[11] Algebras of generalized functions through sequence spaces algebras. Functoriality and associations. Avec Maximilian F. Hasler, Stevan Pilipovic, Vincent Valmorin. Int. J Math. Sci.
1-2, 13–31, 2002
[12] Generalized Function algebras as sequence space algebras. Avec M. Hasler, S. Pilipovic, V.
Valmorin. Proc. Amer. Math. Soc. 132, 2031–2038, 2004
[13] Embeddings of ultradistributions and periodic hyperfunctions in Colombeau type algebras
through sequence spaces. Avec M. Hasler, S. Pilipovic, V. Valmorin. Math. Proc. Cambridge
Philos. Soc.137/3, 697–708, 2004
[14] Generalized Integral Operators and Schwartz Kernel Theorem. J. Math. Anal. Appl. 306/2,
481–501, 2005
[15] Remarks on the embedding of spaces of distributions into spaces of Colombeau generalized
functions. Novisad J. math. 35/2, 27–40, 2005.
Disponible électroniquement à http ://www.im.ns.ac.yu/nsjom/default.htm
[16] Composition and exponential of compactly supported generalized integral operators. Avec S.
Bernard et J.-F. Colombeau. Integral transf. Spec. Funct. 17/2-3, 93–99, 2006
[17] Generalized Integral Operators and Applications. Avec S. Bernard et J.-F. Colombeau. Math.
Proc. Cambridge Philos. Soc. 141/3, 521–546, 2006
[18] Regular nonlinear generalized functions and applications. Bull. Cl. Sci. Math. Nat. Sci.
Math. (Académie des Sciences, Belgrade), 31, 163–174, 2006
[19] Regular rapidly decreasing nonlinear generalized functions. Application to microlocal regularity. J. Math. Anal. Appl. 327, 564–584, 2007
[20] Kernel Theorems in Spaces of Tempered Generalized Functions. Math. Proc. Camb. Philos.
Soc. 142/3, 557–572, 2007
[21] Sequence spaces with exponent weights. Realisations of Colombeau type algebras through
sequence spaces. Avec M. Hasler, S. Pilipovic, V. Valmorin. Diss. Math. 447, 1–56, 2007
[22] Microlocal Asymptotic Analysis in Algebras of Generalized Functions. Avec J.-A. Marti et
M. Oberguggenberger. Asymptot. Anal. 59/1-2, 83–107, 2008
13
[23] A new approach to temperate generalized functions. Publ. Inst.Math. (Beograd) (N.S.)
84(98), 109–121, 2008
[24] Generalized solutions of singular di¤ erential problems. Relationship with classical solutions.
Avec V. Dévoué et J.-A. Marti. J. Math. Anal. Appl. 353, 386–402, 2009.
doi :10.1016/j.jmaa.2008.11.077
[25] Topology and functoriality in (C; E; P)-algebras. Application to singular di¤ erential problems. J. Math. Anal. Appl. 359, 394–403, 2009. doi :10.1016/j.jmaa.2009.05.046
[26] Kernel theorems in spaces of generalized functions. Banach Center Publ. 88, 77–89, 2010.
[27] Well-posed problems in algebras of generalized functions. Applicable Analysis 90(11). Avec
V. Dévoué et J.-A. Marti, 1747–1761, 2011. doi :10.1080/00036811.2010.511474
[28] Paradigmatic wellposedness in some generalized characteristic Cauchy problems. E. Allaud,
A. Delcroix, V. Dévoué, J.-A. Marti, H. Vernaeve. Proceedings of the 8th Congress of the
International Society for Analysis, its Applications, and Computation (22-27 August 2011).
Volume 1, 476–489, 2012.
Travaux en didactique des mathématiques et en sciences de l’éducation (publiés ou
acceptés)
[i] Lieu mathématique d’une Restitution Organisée de Connaissances : une nouvelle façon d’interroger un exercice ? Avec C. Silvy. Annales de didactique et de sciences cognitives 14,
103–122, 2009
[ii] Fonction constante et dérivée nulle : un résultat si trivial... Recherche et Ressource en
éducation et formation 3, 77–89, 2009
[iii] Alternances codiques et éducation dans les départements et collectivités d’outre-mer : Guadeloupe, Guyane, Saint-Martin. Langues et cité 19. Observatoire des pratiques linguistiques,
2011. Avec F. Anciaux et S. Alby
[iv] Un outil pour organiser l’analyse d’un sujet de mathématiques. Avec C. Silvy. Repères IREM
87, 59–78, 2012.
[v] Enquête sur la notion de « pedagogical content knowledge » , interrogée à partir du « site
local d’une question » . Avec A. Mercier et C. Silvy. Éducation & Didactique 7(1), 33–58,
2013.
[vi] Vers un cadre d’analyse opérationnel des phénomènes de contextualisation didactique. Avec
T. Forissier et F. Anciaux. In F. Anciaux, T. Forissier et L.-F. Prudent (dir), Contextualisations didactiques : approches théoriques. Paris : L’Harmattan, Collection Cognition et
Formation, p. 141–185, 2013.
[vii] Approche comparée de l’alternance français-créole dans l’enseignement de disciplines linguistiques et non linguistiques aux Antilles françaises. Avec F. Anciaux, T. Forissier, B.
Jeannot-Fourcaud, P. Picot. e-Journal de la recherche sur l’intervention en éducation physique et sport 29, 94–126, 2013.
[viii] Alternance codique et éducation en outre mer francais : Guadeloupe, Guyane, Saint Martin.
Avec F. Anciaux et S. Alby. In J.Y Cariou, A. Delcroix, H. Ferrière, B. Jeannot-Fourcaud
& M.P. Poggi (dir.), Contextualisations didactiques en contexte plurilingue : regards croisés
(titre provisoire). Paris : L’Harmattan, collection Logiques sociales (à paraître en 2014).
Ouvrage pédagogique
[a] Acquisition des fondamentaux pour les concours. Volume 5. Publibook, 2011. Avec D.J.
Mercier et A. Omrane
14
Direction de thèses
– Thèses soutenues
– Olivier Jouannelle, thèse soutenue le 26 janvier 2010 : Une étude comparative entre des
schémas numériques 2D et Splitting pour des EDP hyperboliques non linéaires bidimensionnelles dans le cadre des fonctions généralisées
– Christian Silvy (co-encadrement à 50% avec Alain Mercier), soutenue le 4 mars 2010 :
Etude à l’aide de la notion de « site mathématique local d’une question » des e¤ ets
possibles d’une innovation : les restitutions organisées de connaissances dans l’épreuve de
mathématiques du baccalauréat S.
– Devenir des docteurs :
– Olivier Jouannelle est professeur certi…é en collège,
– Christian Silvy (ancien professeur agrégé) est maître de conférence à l’université des
Antilles et de la Guyane.
Nota : Dans les deux cas, il s’agissait de "reprises d’études", la thèse n’étant pas
e¤ectuée dans la continuité d’un master.
– Encadrement en cours : co-encadrement de 6 thèses au CRREF :
– Etudiants en 3e année (50%) : Olivier Candau (didactisation de l’alternance codique),
Thierry de Lacaze (didactique des sciences, questions vives), Geneviève Strozyk (sociodidactique).
– Etudiants en 2ère année (50%) : Alix Mounsamy, Sylvie Mounsamy (didactique des mathématiques), You Lay Cha (communication et médiation scienti…ques).
– Etudiante en 1ère année 100%) : Elisabeth Odacre (sociodidactique).
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