Mai 2014 Bulletin veille API N°4

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République Tunisienne
Ministère de l′Industrie, de l′Energie et des Mines
Agence de Promotion
de l′Industrie et de l′Innovation
Centre de Documentation
et d’Information Industrielle
Mai 2014
Bulletin veille API
Infos Veille
Nous vous accompagnons pour réussir
N°4
• Pour la première fois en Tunisie, une société de la communication et des médias fait son entrée en
Bourse de Tunis. Il s’agit du groupe Maghreb International Publicité (MIP). Le groupe opère dans
le domaine de la communication, de l’affichage urbain, web et numérique, de la signalétique et de
l’installation de panneaux photovoltaïques (via sa filiale MIME).
• Le ministre de l’industrie de l’énergie et des mines Kamel Bennaceur a inauguré le 23 Mai l’unité de
fabrication des produits pharmaceutiques «Taha Pharma » située à Medjez El Bab (gouvernorat de
Béja). Cette usine dont le coût s’élève à 20 millions de dinars entrera en phase de production après
l’obtention des autorisations nécessaires auprès du ministère de la santé.
• La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du
Commerce et de l’Artisanat (UTICA) ont organisé, le 29 mai 2014, à Tunis, au siège de l’UTICA, un
forum économique sous le thème : Maroc-Tunisie : Des synergies à bâtir au service de la croissance
et de l’emploi.
• La manifestation Enova Tunisie Days 2014 est un moment de «networking» privilégié pour valoriser
la recherche et l’innovation technologique françaises à l’international et développer les opportunités
de partenariat avec un marché en forte croissance et stratégique pour s’implanter en Tunisie.
Manifestation organisée par GL events Exhibitions, en partenariat avec la CTFCI (Chambre FrancoTunisienne de Commerce et d’Industrie), et regroupant en un même lieu conférences, rendez-vous
BtoB pertsonnalisés et missions de prospection sur les sites industriels, Enova Tunisie Days 2014 se
tiendra les 12 et 13 juin 2014 à Tunis.
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Terme&concept
Méthode des « 5M » et diagramme Causes-effet
La méthode de « 5 M » permet de rechercher et de classer suivant cinq familles prédéfinies les causes
d’un dysfonctionnement :
- Matière : les consommables (matières premières, composant, énergie…).
- Méthode : les procédés.
- Moyens : ressources matérielles (machines, outillage, bâtiments, moyens financiers…).
- Main-d’œuvre : ressources humaines.
- Milieu : l’environnement (conditions de travail, ambiance, relation client-fournisseur …).
Le plus souvent, la mise en relation des causes et des familles est réalisée sous forme d’un tableau,
comme ci-dessous.
Matière
Méthode
Moyens
Main-d’œuvre
Personnel non qualifié
x
Humidité de l’air trop
importante
Humidité du
trop élevé
x
bois
Qualité du matériau
non conforme
Milieu
x
x
x
Alors que le diagramme Causes-effet appelé aussi Diagramme en arêtes de poisson (fishbone diagram)
ou Ishikawa est une représentation graphique qui permet d’identifier et de classer par famille, les causes
possibles d’un problème. Il s’utilise dans le cadre d’un groupe de travail.
L’élaboration d’un diagramme d’Ishikawa requiert les phases suivantes :
- Définir précisément l’effet (problème),
- Tracer une grande flèche horizontale en direction de l’effet (arrête principale),
- De part et d’autre part de cette arête, tracer des flèches inclinées pour les familles de causes. Le
groupe peut utiliser les « 5M » ou définir d’autres familles,
- Inscrire les sous-familles et les causes (ramifications) proposées par le groupe. Le Brainstorming est
parfois utilisé à ce stade.
- Laisser le diagramme affiché un certain temps (hors réunion) pour que les membres du groupe
puissent ajouter d’autres causes,
- Lorsque le diagramme n’évolue plus, réunir à nouveau le groupe pour définir les priorités (causes les
plus probables) et engager la recherche de solutions.
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Veille Economique
National :
Bientôt l’élaboration d’une stratégie nationale des TIC
Bientôt l’élaboration d’une stratégie nationale des TIC à l’occasion d’un atelier de travail qui se déroulera
du 30 mai au 1er juin 2014, annonce Taoufik Jelassi, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche
scientifique et des TIC. L’élaboration de cette stratégie nationale est motivée par la place de plus en plus
importante de l’économie informelle et numérique, ajoute le ministre, précisant qu’elle sera soumise à la
présidence du gouvernement dans la perspective de son adoption. Parmi les questions qui seront traitées
à l’occasion de l’atelier de travail, figurent le projet «Tunisie Intelligente 2018», le tourisme et le commerce
électroniques, la santé et l’enseignement virtuels et l’infrastructure numérique.
La Tunisie classée 87ème à l’indice de l’utilisation des TIC
La Tunisie est classée au 87ème rang, sur un total de 148 pays, par l’indice 2014 « de préparation au
réseau » (NRI), dans le domaine des TIC, élaboré par le Forum économique mondial de Davos. Notre
pays a obtenu un score de 3,77 sur 10.
Il s’agit d’un rapport qui analyse à quel point les pays sont préparés à l’utilisation effective des TIC selon
des critères préétablis, à savoir les affaires au sens large, le cadre réglementaire et infrastructurel des TIC,
le niveau de préparation des individus, du secteur privé et du secteur public, à tirer profit des TIC ainsi
que leur utilisation effective des toutes récentes technologies de l’information et de la communication
disponibles. A l’échelle mondiale, la Finlande se situe en tête de liste du classement.
Absent du classement en 2013, notre pays a été classé, par le rapport 2009-2010, au 39ème rang sur
133 pays, se situant, ainsi, à la première place au niveau des pays de la rive sud de la Méditerranée et de
l’Afrique.
Les Enova Tunisie Days2014
La manifestation Enova Tunisie Days 2014 est un moment de «networking» privilégié pour valoriser
la recherche et l’innovation technologique françaises à l’international et développer les opportunités de
partenariat avec un marché en forte croissance et stratégique pour s’implanter en Tunisie.
Manifestation organisée par GL events Exhibitions, en partenariat avec la CTFCI (Chambre FrancoTunisienne de Commerce et d’Industrie), et regroupant en un même lieu conférences, rendez-vous BtoB
pertsonnalisés et missions de prospection sur les sites industriels, Enova Tunisie Days 2014 se tiendra les
12 et 13 juin 2014 à Tunis.
De par sa position centrale, la Tunisie est un partenaire privilégié de l’Union Européenne, notamment de
la France, mais aussi du Maghreb. Avec près de 1200 sociétés françaises installées en Tunisie, qui emploient
quelque 106000 personnes, la France se positionne au premier rang des investisseurs étrangers en nombre
d’entreprises. La France est en outre le premier partenaire commercial de la Tunisie, demeurant son
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premier fournisseur (avec une part de marché de 16,5%) et son premier client (27% des exportations
tunisiennes) sur des secteurs porteurs des industries électroniques, électriques, mécaniques, de câblage,
d’assemblage, de plasturgie, des énergies renouvelables.
Avec un programme national de mise à niveau et de modernisation des équipements, des investissements
en R&D et des pôles technologiques reconnus, comme le pôle « El Gazala », la Tunisie, le 10ème fournisseur
de l’Union Européenne en faisceaux de câbles électriques, a réussi à consolider son rang de pays le plus
attractif dans le domaine de l’électronique et s’impose comme un partenaire clé pour développer sa
présence dans le bassin méditerranéen.
www.enova-event.com/
La Tunisie au rang de plus grands consommateurs d’eau minérale dans
le monde
Avec une moyenne de 105 litres par an et par personne, la Tunisie se classe parmi les plus grands
consommateurs d’eau minérale dans le monde.
D’après les statistiques de l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie, le Tunisien consomme
en moyenne 105 litres par an, contre une moyenne mondiale de 40 litres par consommateur. Et la
consommation d’eau en bouteille en Tunisie augmente chaque année de 7%.
Depuis sa privatisation, le secteur des eaux en bouteille a connu une évolution rapide. Le taux
d’investissement global a atteint, en 2013, 200 millions de dinars (MD). La capacité de production est
d’environ 350.000 bouteilles à l’heure. Et le secteur procure 2.500 postes d’emplois directs en plus des
emplois indirects.
Sept nouvelles unités de production entreront en exploitation en 2014/2015 moyennant des
investissements globaux de 46 MD et génèreront 300 postes d’emplois.
General Electric’’ signe des contrats d’approvisionnement avec des PME
tunisiennes
Le géant de l’industrie américaine General Electric (GE)) a organisé, mardi 29 avril, une conférence
dédiée aux fournisseurs intitulée, «Les apports de la chaîne d’approvisionnement: facteur de croissance des
PME tunisiennes ».
Cet événement souligne l’engagement de GE à soutenir l’économie tunisienne en favorisant la croissance
des petites et moyennes entreprises (PME) et en renforçant la chaîne d’approvisionnement locale. Organisée
en partenariat avec la Chambre Américaine de Commerce en Tunisie, la conférence à laquelle ont pris
part plus de 100 fournisseurs a mis en évidence les opportunités potentielles de croissance dans le secteur
industriel tunisien. Elle a également permis de mettre en réseau les entreprises tunisiennes, en particulier
les PME du pays, avec des leaders mondiaux dans le domaine de l’approvisionnement, y compris GE ainsi
que d’autres entreprises américaines.
La conférence a mis l’accent sur le développement d’une chaîne d’approvisionnement fiable dans les
secteurs de l’énergie, de la technologie de l’information, de la santé et du transport, chaîne qui est en
mesure de créer de nouveaux emplois et de renforcer la compétitivité économique du pays qui devrait
atteindre 3% cette année et 4,5% en 2015, selon le FMI.
En effet, cette conférence souligne l’importance de la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement
locale fiable et forte afin d’aider le secteur des PME en Tunisie et ainsi créer des emplois pour les jeunes
tunisiens qualifiés.
Le programme SafirLab au service des jeunes promoteurs :
L’agence française de coopération Médias (cfi) vient de lancer la 3éme édition du programme SafirLab,
afin d’aider les jeunes de Tunisie, du Maroc, de la Libye, de la Jordanie et du Yémen, à créer leurs propres
projets professionnels ou associatifs.
L’objectifs de ce programme est de créer un dialogue durable avec les jeunes citoyens agés de 20 à 30
ans engagés sur les questions ayant trait à la citoyenneté et à la gouvernance locale ainsi qu’aux médias.
Conçu comme une « pépinière » de projets, SafirLab vise également, à permettre l’émergence d’un
réseau fondé sur des valeurs communes et partage d’expériences.
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Cahier des charges fixant les modalités d’octroi de permis de construction
de cimenteries
Le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, a publié un cahier des charges fixant les conditions
d’octroi (entre 2014/2017) des permis de réalisation d’usines de fabrication de ciment gris et blanc, lit-on
dans un communiqué publié, récemment par le ministère. Le document met l’accent sur cinq principaux
volets; à savoir:
Les volets économiques qui accordent la priorité à l’approvisionnement du marché local, et financier
garantissant une participation tunisienne d’au moins 35% dans le capital de la société.
Le volet énergétique mentionne l’utilisation des énergies renouvelables, outre l’obligation d’utiliser
le coke de pétrole ou autre source d’énergie en tant que source principale d’énergie thermique.
En matière de développement, le cahier des charges met l’accent sur la nécessité de renforcer et
d’encourager les investissements dans les régions, conformément aux dispositions du code d’incitation aux
investissements.
S’agissant du volet environnemental, le cahier des charges impose le respect des exigences de préservation
de l’environnement (l’étude des impacts environnementaux devra être soumise à l’approbation de l’Agence
nationale de protection de l’environnement «ANPE»). Le contenu du cahier des charges peut être consulté
et téléchargé sur le site Web du ministère : www.tunisieindustrie.tn.
Tunisie/pays du Golf : des échanges commerciaux très faibles
Les échanges entre la Tunisie et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CGC) ne dépassent pas
15% du volume de son commerce extérieur avec le reste du monde arabe.
Selon une étude de l’Union des chambres de commerce et
d’industrie du Golfe, les exportations des pays du Golfe vers la
Tunisie ont continué de progresser, alors que leurs importations
de notre pays ont sensiblement baissé.
Les échanges commerciaux entre la Tunisie et les pays du CCG
se montent à 512 millions de dollars (MD). La Tunisie importe,
principalement, le pétrole, le gaz naturel, les produits pétrochimiques,
les détergents, les produits en aluminium, les climatiseurs, les produits en plastique et isolants. Elle exporte
vers ces pays des produits agricoles et alimentaires et notamment les dattes, l’huile d’olive, le textile et les
habits en coton (pantalons, chemises...).
L’Arabie Saoudite accapare 45% du volume des échanges (elle exporte pour 338 MD vers la Tunisie
et en importe pour une valeur de 31 MD), suivie des Emirats arabe Unis avec 39% des échanges (ce pays
exporte pour 186 MD vers la Tunisie et en importe pour 133 MD).
Viennent, ensuite, le Koweit (8%), le Qatar (4%) et le Bahreïn (2%). Sur l’ensemble de la région arabe, la
Libye est le premier partenaire commercial de la Tunisie et représente plus de 36% de ses échanges avec
le monde arabe.
Tunisie/ Italie : La Tunisie renforce sa coopération avec l’Italie
Le renforcement de la coopération entre la Tunisie et l’Italie dans les secteurs du commerce et de
l’Artisanat, de l’industrie et de l’énergie a été au centre d’une réunion qui a regroupé récemment à Tunis
les ministres tunisiens de l’Industrie et de l’Energie et des Mines, Kamel Benaceur, et du Commerceet de
l’Artisanat, Najla Harrouch, d’une part, et la ministre italienne chargée du Développement économique,
Mme Federica Guidi, d’autre part.
Prenant la parole à cette occasion, le ministre tunisien de l’Industrie et de l’Energie et des Mines a insisté
sur l’importance du renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines ciblés, précisant que la
Tunisie espérait bénéficier du soutien de l’Italie qui va occuper, durant la deuxième moitié de l’année en
cours, la présidence de l’Union européenne, pour achever le projet de connexion du réseau électrique
entre les deux pays. La délégation italienne a, quant à elle, exposé les opportunités offertes au niveau du
marché africain dans les domaines des nouvelles technologies, notamment en ce qui concerne les centres
d’appel.
Source :TAP
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Tunisie/ Allemagne : les entreprises allemandes sont satisfaites du site
tunisien
Majoritairement, les entreprises allemandes implantées en Tunisie sont satisfaites du site tunisien. C’est
en tout cas ce qu’a déclaré la directrice générale adjointe de la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et
du commerce (AHK), Natasha Boussiga, en marge de la 35ème assemblée générale de l’AHK.
Elle a ajouté dans une déclaration, à l’Agence TAP, que les entreprises allemandes sont fidèles au site
tunisien et «ont beaucoup de patience», soulignant qu’aucune entreprise allemande n’a quitté la Tunisie,
après la Révolution. Le nombre des entreprises allemandes implantées en Tunisie a atteint 250. Elles
opèrent dans les domaines du textile, des composants automobiles, du plastique, des jouets et services.
Toutefois, ces entreprises font face à quelques problèmes sociaux (grèves) et d’infrastructure, notamment
en termes de logistique. Elle a cité, dans ce cadre, le problème des grèves des transporteurs et les difficultés
de chargement dans le port de Radés, ce qui, a-t-elle dit, «touche vraiment à l’image de la Tunisie du fait
des retards enregistrés au niveau des délais de livraison».
Mme Boussiga a fait savoir que selon les résultats préliminaires d’une enquête réalisée par l’AHK, les
prévisions des entreprises enquêtées concernant les exportations et l’investissement sont prometteuses
en 2014. Elle a ajouté, à ce sujet, que presque la moitié de ces entreprises veulent augmenter leurs
investissements en Tunisie (extension).
En outre, a-t-elle affirmé, des entreprises allemandes ont exprimé leur volonté de venir investir en Tunisie
mais hésitent encore à cause de la situation sécuritaire, soulignant que l’AHK essaye de les convaincre.
Elle s’est néanmoins déclarée optimiste quant à l’implantation de nouvelles entreprises allemandes en
Tunisie au cours de l’année prochaine.
Source : TAP
Tunisie/ IRAN : Signature d’un accord de coopération entre le CICC et
son homologue dans la province d’isfahen (Iran)
Un accord de coopération a été signé récemment, par la chambre du commerce et de l’industrie du
centre et la chambre du commerce, de l’industrie, des mines et de l’agriculture dans la province d’Isfahan
(Iran).
Cet accord porte notamment sur l’échange des visites entre les délégations des deux chambres afin de
faire connaître les caractéristiques des deux régions, le renforcement des échanges commerciaux et des
informations sur les spécificités des marchés en Tunisie et en Iran outre l’organisation de manifestations
commerciales dans les deux pays.
Le président de la chambre Iranienne, du commerce, de l’industrie, des mines et de l’agriculture, Hassine
Ghoulem a indiqué que cet accord contribuera à l’impulsion de la coopération bilatérale et l’échange des
compétences en Tunisie et en Iran outre la réalisation, en commun de plusieurs projets d’investissement.
Cet accord a été signé lors d’une visite de travail, effectuée, par une délégation d’hommes d’affaires de la
chambre du commerce, de l’industrie, des mines et de l’agriculture dans la république Islamique d’Iran, en
vue d’examiner les perspectives de coopération et d’investissement dans le secteur économique.
La délégation Iranienne a pris connaissance du secteur de l’industrie et des entreprises installées dans la
région du centre et du sahel et les moyens de les promouvoir.
Tunisie/ Congo : Xtensus gagne un projet au congo
Le secteur des services en Tunisie continue de se développer et de réaliser de bonnes performances
en termes d’exportation et d’emplois. Dans ce secteur, on trouve entre autres les TIC et l’industrie des
logiciels..
selon les sources, après le Mali en octobre 2013, Xtensus aurait récemment remporté un projet au
Congo pour un budget de 50.000 euros, dans le cadre du projet de Recrutement d’un consultant individuel
international pour l’opérationnalisation, le développement et l’entretien du site web du ministère de
l’Economie forestière et du Développement durable
6
Tunisie / Brésil : Des businessmen brésiliens expriment leur volonté de
participer à ‘’Tunisia Investment Forum’’
Des hommes d’affaires brésiliens ont exprimé récemment leur volonté de participer au Forum de Tunis
pour l’Investissement «Tunisia Investment Forum», qui aura lieu les 12 et 13 juin 2014.
Les businessmen du Brésil, qui participaient, au forum économique tuniso-brésilien, organisé, les 5 et 6
mai 2014, à Sao Paolo sur les perspectives du partenariat Tuniso-brésilien, ont réaffirmé leur volonté de
prospecter de nouvelles opportunités de partenariat en Tunisie, a indiqué le ministère de l’Industrie, dans un
communiqué. Ont pris part a ce forum présidé par le ministre de l’Industrie, Kamel Ben Naceur, des chefs
d’entreprises tunisiens et de nombreux hommes d’affaires brésiliens opérant dans les industries alimentaires
et la transformation, l’énergie, les industries pétrochimiques, le textile et les industries mécaniques et
électriques. Le Brésil représente le 17ème client et le 15ème fournisseur de la Tunisie.
La valeur des échanges commerciaux entre les deux pays est estimée à 500 millions de dollars.
La Tunisie exporte vers ce pays ami, le phosphate en premier lieu, et elle importe du Brésil, le café, le
sucre, les produits métallurgiques et le cuir.
Source : ATP
International :
Secteur Agroalimentaire
UE : un projet européen contre la fraude alimentaire
Le projet FOODINTEGRITY, financé par l’UE à la hauteur de 12 millions d’euros au titre du 7éme
PC, a été lancé par l’agence britannique de recherche sur les aliments et l’environnement (FERA). D’une
durée de 5ans, le projet rassemble 38 partenaires internationaux du secteur industriel, des universités et
des organismes gouvernementaux en vue de protéger les consommateurs et l’industrie contre la fraude
alimentaire.
Le projet vise notamment la création d’un système d’alerte précoce pour prévenir les risques de fraude
alimentaire, connecté à des sources de données internationales. Une somme de 3 millions d’euros sera
également mise en réserve pour combler les manques en termes de recherche sur la fraude alimentaire. Le
projets abordera également les problèmes des plats à la viande de cheval au niveau européen et permettra
le développement de méthodes de test en vue d’améliorer l’application de la réglementation.
Les oranges de Floride menacées par la maladie du « dragon jaune »
La maladie du « dragon jaune » (ou « citrus greening ») qui affecte actuellement la récolte d’orange en
Floride (2ème région du monde pour la production d’oranges à jus pour l’industrie) pourrait en faire la pire
récolte depuis une trentaine d’années (-18% sur 1 an).
Conséquemment, les cours du jus d’orange ne cessent de progresser et pourraient atteindre des
niveaux très élevés dans les semaines à venir. A noter, une pénurie de citron vert pourrait également
survenir en Europe du fait de la maladie du dragon jaune, mais aussi des ouragans ayant détruit la floraison
des citronniers.
Le Maroc étale son potentiel et ses ambitions à Bruxelles
Le Maroc est un habitué du “Seafood
Expo Global”, le plus important salon
européen dédié entièrement aux produits
de la mer qui a ouvert ses portes à Bruxelles.
Cette année, c’est pour la 15ème fois
consécutive qu’il participe à ce rendez-vous
incontournable des professionnels de la
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pêche avec une grande délégation où les différentes filières de la pêche nationale sont représentées.
L’objectif est de mettre en avant son potentiel et son savoir-faire dans le domaine de la pêche,
conquérir de nouveaux marchés et consolider sa position en tant que plateforme régionale de valorisation
et d’exportation des produits de la mer vers l’Europe.
L’intérêt qu’accorde le Royaume à ce salon, qui offre d’intéressantes opportunités commerciales, se
manifeste clairement à travers le nombre des entreprises nationales participantes. Alors qu’elles étaient
seulement cinq à occuper en 2000 les 60 mètres carrés du stand marocain au “Seafood Expo Global”,
aujourd’hui, elles ne sont pas moins de 42 à y avoir jeté l’ancre.
L’espace d’exposition dédié au Maroc a été également étendu à près de 600 m2, ce qui en dit long sur
les atouts du Maroc et sur la richesse et la diversité de son offre qui couvre un large éventail de produits
allant du poisson frais et congelé au conserve et semi-conserve de poissons, en passant par le poisson
mariné et les dérivés (l’huile et farine de poissons).
En effet, avec près de 3.500 km de côtes, dont un sixième en Méditerranée, le Maroc dispose de
ressources halieutiques diversifiées. Ce potentiel considérable explique largement les investissements
réalisés par le Royaume depuis plusieurs années dans le secteur de la pêche auquel le Maroc a consacré,
en 2009, tout un Plan de développement “Halieutis”.
Aujourd’hui, ce secteur contribue de 2 à 3 pc du PIB du Maroc et représente 16 pc de ses exportations
totales. En 2013, le Maroc a exporté pour plus de 14 milliards de dirhams de produits de la mer dont 74
pc vers l’Europe, un chiffre d’affaires que le Royaume compte doubler à l’horizon 2020.
Pour ce faire, le gouvernement s’emploie à mettre en œuvre une véritable stratégie de prospection de
nouveaux marchés à travers un appui aux entreprises exportatrices, la participation aux foires internationales
et l’organisation de campagnes d’information et de communication qui mettent en valeur la diversité et la
qualité des produits de la pêche du Maroc.
Au “Seafood Expo Global” (6-8 mai), le Maroc a mis, encore une fois cette année, le paquet pour
assurer une meilleure promotion de ses produits de la mer à Bruxelles.
Conscient que cet évènement constitue une interface idéale pour renforcer l’image des produits de la
pêche marocains et de développer de nouvelles niches, le Maroc a tenu à ce que sa participation à ce salon
soit remarquable et surtout très remarquée.
Pour jouir d’une meilleure visibilité, un imposant stand regroupant le gratin des professionnels du secteur
et qui séduit tant par son agencement que par la qualité de l’accueil et des produits exposés est alors érigé.
Et pour s’assurer une bonne affluence, un spot publicitaire qui vante le potentiel halieutique du Maroc
est diffusé depuis le 2 mai sur Euronews, des bannières géantes ont été placées à l’entrée comme à
l’intérieur de l’espace d’exposition, et des tracts promotionnels ont été mis à la disposition des 35.000
visiteurs professionnels attendus.
De ces investissements, le Maroc et les entreprises nationales exportatrices attendent beaucoup surtout
qu’ils se sont révélés très fructueux par le passé. En 2011, par exemple, les données de Maroc Export
indiquaient que les quelques vingtaines d’exposants marocains au salon européen des produits de la mer
ont établi 800 contacts prometteurs et reçu d’importantes commandes de plusieurs millions de dirhams
dont 10 millions pour la seule farine de poisson.
MAROC/Filière Oléicole : L’engagement de Lesieur Cristal et CAM
Par la même occasion, une convention de partenariat a été signée entre le groupe Crédit agricole du
Maroc (CAM) et Lesieur Cristal, visant à accompagner l’amont agricole des projets d’agrégation dans la
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filière oléicole. Cette convention fixe et définit les termes et les conditions de la relation de partenariat
entre le groupe CAM, les agriculteurs et Lesieur Cristal, dans le cadre des projets d’agrégation dans la filière
oléicole, portés par la société Lesieur Cristal en tant qu’”agrégateur”.
Le financement concerne tous les besoins du producteur, à savoir les investissements pour plantation,
les frais d’entretien de plantation, l’équipement en système d’irrigation localisé et le matériel agricole, et
ce avec des conditions préférentielles de taux et frais, et selon une procédure simplifiée, faisant intervenir
Lesieur Cristal, agriculteur et CAM.
La convention prévoit également l’accompagnement des petits agriculteurs, à travers Tamwil El Fellah
et la banque de l’agriculture solidaire. “Le Maroc importe actuellement la totalité de ses huiles, soit une
consommation qui oscille entre 450.000 et 500.000 tonnes par an”, a déclaré à la presse le DG de Lesieur
Cristal, Samir Ouadghiri, à l’issue de la cérémonie de signature, relevant que cette convention permettra de
financer tous les intrants de cette culture. “Nous avons aujourd’hui une ferme de 1.200 ha avec une unité
de trituration, qui a nécessité un investissement de plus de 30 millions de Dhs”, a lancé M. Ouadghiri, faisant
savoir qu’une centaine d’agriculteurs ont été agrégés, alors que l’objectif est d’atteindre 300. Pour ce qui
est du montant d’investissement, il a précisé qu’il peut atteindre 100% des intrants, soit environ 3.500 Dhs
l’hectare pour les agriculteurs oléagineux. Pour sa part, le DG de CAM, Karim Tajmouati, a indiqué que cette
convention vise la production de l’amont agricole oléagineux et olive, tout en apportant un encadrement
technique aux petits agriculteurs et des financements adaptés pour la plantation, la mécanisation et le
développement de la filière de production. “Tout agriculteur agrégé par Lesieur Cristal dans le cadre de
son projet d’agrégation pour la plantation des oliviers pour la production d’huile d’olive, peut bénéficier des
dispositions de cette convention”, a-t-il précisé.
Changements au capital du 1er producteur mondial d’huile d’olive
Trois grands actionnaires de Deoleo – le premier producteur mondial
d’huile d’olive – ont convenu de vendre une participation conjointe de
29,99% au fonds de capital investissement CVC à raison de 0,38 euro
par action, a annoncé le groupe espagnol.
La transaction valorise Deoleo 439 millions d’euros, à comparer à une
capitalisation de 456 millions. L’action a perdu 1,25% vendredi, à 0,395
euro.
Deoleo a précisé que la banque Bankia vendrait sa participation de 16,5%, Banco Mare Nostrum 4,85%
et la coopérative huilière Dcoop – qui avait tenté de bloquer la transaction avec CVC et d’accroître son
influence au sein de Deoleo – 8,64%.
L’acquisition sera suivie d’une réduction du capital et d’un refinancement puis CVC lancera une OPA
sur l’ensemble des actions en circulation au prix de 0,38 euro pièce.
Enfin, Deoleo procèdera à une augmentation de capital à laquelle CVC participera à hauteur de 100
millions d’euros au moins, a précisé Deoleo.
Source: Reuters
Algérie : une nouvelle réglementation relative à l’alimentation Halal
L’Algérie dispose désormais de sa norme relative aux produits alimentaires Halal. Ce texte, d’après les
autorités, devrait «permettre de pallier au vide juridique actuel en la matière et d’organiser un suivi rigoureux
de tout processus de fabrication et de mise à la consommation des denrées alimentaires halal ». Pour Mustapha
Benbada, ministre algérien du commerce : «L’Algérie devait se doter de son propre label halal comme cela est
fait par plusieurs pays qui sont de plus en plus nombreux à développer leurs propres normes.»
Selon le ministre, la norme est le résultat d’une collaboration étroite entre les ministères des affaires
religieuses, de la santé, du commerce, de l’agriculture et de l’industrie. Si elle répond avant tout à l’obligation
de protéger le consommateur, elle permet également au pays de se positionner sur un secteur très
prometteur.
En effet, rappelle l’APS, le halal, « c’est un marché qui concerne 1,6 milliard de consommateurs, représente
un potentiel d’environ 500 milliards de dollars, et enregistre une croissance annuelle de 10% ». Aussi,
même si le ministre précise que « l’introduction du label halal national va imposer un certain nombre de
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règles et de conditions pour s’assurer de l’origine des produits alimentaires importés, notamment la viande,
principal produit du segment halal», nul doute que le pays prendra les dispositions adéquates avant l’entrée
en vigueur de la réglementation, l’année prochaine.
Source : Agence eco.fin
L’Égypte investit dans ses plantes médicinales
Le secteur des plantes médicinales et aromatiques en Égypte va bénéficier d’un financement de 2,9 M$
(2,1 M€) pour s’affirmer sur le plan international.
Cette enveloppe émane du ministère de l’économie helvétique et est géré par l’Organisation des
Nations Unis pour le Développement industriel (ONUDI). Elle vient consolider le projet de renforcement
du secteur des plantes aromatiques et médicinales, lancé en Égypte durant l’année 2011. Mis en œuvre
par les structures du ministère égyptien de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, en Haute
Égypte, et notamment dans les gouvernorats d’Al Fayoum et Beni Souef, ce programme permet à l’Égypte
d’améliorer les variétés et la qualité du secteur des plantes médicinales et aromatiques, diminuer les rejets
des produits (car hors normes), augmenter la productivité et développer les technologies de production
et d’industrialisation.
Plus de 140 000 postes de travail et 1 200 unités opérant dans le séchage, l’extraction, la transformation
et l’emballage bénéficieront de ce nouveau financement.
Secteur Mécanique, électrique et électronique
Le marché algérien des véhicules se tasse, concurrencé par l’immobilier
public
La décrue du marché algérien de l’automobile se confirme : stocks en hausse et baisse des importations
L’âge d’or pour les concessionnaires automobiles en Algérie est révolu. Le marché du neuf, tout comme
celui de l’occasion, enregistrent une chute brutale des ventes, concurrencés par les programmes immobiliers
publics et une réorientation de l’épargne des ménages vers d’autres placements.
Les concessionnaires des différentes marques semblent avoir anticipé la baisse de la demande, en
réduisant le volume de véhicules importés. Selon les dernières statistiques des Douanes algérienne, les
importations de véhicules se sont établies, au 1er trimestre 2014, à 120.219 unités contre 156.015 véhicules
importés à la même période en 2013, soit une baisse de 22,94%. La valeur des importations a, pour sa part,
atteint 125,72 milliards (mds) de DA (environ 1,61 md de dollars) contre 149,93 mds de DA (1,91 md de
dollars) à la même période en 2013, en baisse de 15,7%, selon le Centre national de l’informatique et des
statistiques (Cnis) des Douanes.
Après une année exceptionnelle où les importations des véhicules avaient dépassé les 600.000 unités
en 2012 pour une valeur de 7,6 milliards de dollars, le ressac est intervenu dès 2013 avec 554.269 unités
importées pour une facture de 7,33 milliards de dollars.
Cette baisse des importations de véhicules s’explique, selon les professionnels, par une chute de la
demande qui s’ajoute à un niveau «important» des stocks et enfin l’orientation des dépenses des ménages
vers l’immobilier public, avec la relance des formules AADL et LPP destinées aux classes moyennes et
moyennes supérieures. Des experts citent également l’épuisement des rappels d’augmentations de salaires
accordées aux fonctionnaires ces dernières années, et qui ont été « consommés » dans des achats massifs
de véhicules. Cette situation avait débouché sur un phénomène rare et paradoxal : l’algérien était soumis
à des délais d’attente de plus de six mois pour l’acquisition d’un véhicule neuf, au moment où les mêmes
concessionnaires éprouvaient les plus grandes difficultés à écouler leurs véhicules en Europe ou ailleurs
dans le monde.
Nouvelles mesures pour brider les importations
Un projet de loi modifiant et complétant le décret exécutif n°07-390 du 12 décembre 2007, fixant les
conditions et les modalités d’exercice de l’activité de commercialisation de véhicules automobiles neufs est
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en cours de préparation, visant à interdire les concessionnaires multimarques.
La loi de finances 2014 a également introduit plusieurs mesures portant notamment sur la limitation de
l’importation des véhicules aux concessionnaires automobiles, l’interdiction à ces derniers d’importer pour
le compte d’autres concessionnaires en dehors de leurs réseaux de distribution et l’obligation d’installer
une activité industrielle ou de service dans un délai de trois ans.
Les concessionnaires automobiles sont en outre sommés d’investir dans un délai de trois ans. Ils seront
obligés, ainsi, durant cette durée de mettre en place une activité industrielle ou de service qui a un lien
direct ou indirect avec l’industrie automobile.
Cette obligation d’investissement pour les concessionnaires, s’ils se lancent dans la production de la
pièce de rechange et la sous-traitance, avantagera d’une autre façon la nouvelle usine Renault Algérie dont
la production est prévue pour novembre de l’année en cours à Oran. La sortie du premier véhicule Renault
Symbol «made un Algéria» est prévue pour fin novembre 2014. L’usine devra produire, dans une première
étape, quelque 25 000 unités/an avant de passer à 75 000 unités/an à l’horizon 2020.
Michelin investit dans l’hydrogène
Si Toyota, Honda et Hyundai sont les figures de proue concernant les voitures à pile à combustible utilisant
l’hydrogène puisque les deux premiers comptent lancer chacun un modèle de ce type en 2015 et le
dernier vend déjà son ix35 Fuel Cell à quelques institutions et sociétés, les acteurs industriels à s’engager
dans cette voie sont de plus en plus nombreux.
Michelin vient notamment d’entrer dans le capital de la jeune société française Symbio FCell spécialisée
dans les prolongateurs d’autonomie à hydrogène pour véhicules électriques.
Des avancées utiles sur plusieurs plans
La part de Michelin au sein de Symbio FCell n’a pas été révélée, mais reste minoritaire. Elle devrait
toutefois permettre à l’entreprise, qui a fait parler d’elle récemment pour avoir équipé certains Renault
Kangoo Z.E. de la Poste, de mettre en place une chaîne de production en série.
Michelin, Symbio FCell et le Commissariat à l’Energie Atomique prévoient en outre de développer
ensemble des piles à hydrogène plus performantes et moins chères. Si la cible de Symbio FCell reste avant
tout les flottes d’utilitaires légers, les progrès dans le domaine de la recherche pourraient accélérer le
développement des véhicules à hydrogène et des infrastructures dédiées en France
Le prix des pièces de rechange en hausse
Le coût des pièces détachées a connu une forte hausse en ce début d’année 2014.
Selon l’association SRA (Sécurité et Réparation Automobiles), le prix des pièces de rechange remplaçant
celles les plus impactées lors de collisions (essentiellement de la carrosserie mais également certains
éléments tels que les radiateurs), qui représentent 47% du coût des réparations automobiles, aurait
nettement augmenté au cours du premier trimestre 2014.
Alors que la hausse de leurs tarifs s’élevait 1.2% sur l’année 2013, elle atteint déjà 1.6% pour les trois
premiers mois de cette année alors que l’indice des prix à la consommation affiche une augmentation de
0.6%. On note toutefois des différences selon les marques.
Des bons et des mauvais élèves
Les constructeurs à avoir le plus augmenté leurs prix sont allemands, à savoir 4.3% chez BMW, 2.2% chez
Mercedes et 1.8% chez Audi. Le Suédois Volvo fait également partie des mauvais élèves avec 2.7%, et a affiché
la plus forte augmentation sur les douze derniers mois avec 5.25%.
La hausse, bien que notable, est plus raisonnable côté français avec 1.7% chez Renault (après une baisse
de 3.4% au troisième trimestre 2013), 1.2% chez Citroën et 0.2% chez Peugeot.
Mazda, Alfa Romeo, Fiat, Opel et Kia sont les seuls à n’avoir pas augmenté leurs tarifs .
Electrolux maintient ses quatre sites en Italie
Un accord permettant le maintien des quatre sites de production implantés en Italie a été signé jeudi 15
mai 2014 dans la nuit entre les syndicats et le constructeur d’électroménagers suédois Electrolux.
Les termes de l’accord, qui devra être approuvé par la masse salariale d’ici la semaine prochaine,
prévoient plusieurs points.
D’abord, la mise en place d’un plan industriel avec à la clef, un investissement de 150 M€. Puis, le maintien
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de la masse salariale grâce à l’introduction des contrats de solidarité dans les quatre sites, l’ouverture de
guichets pour les départs volontaires et le chômage technique. Les salaires ne seront pas revus à la baisse
et les pauses durant le temps de travail seront respectées. Enfin, Electrolux s’engage à absorber les 150
salariés en sureffectif de l’usine de Porcia (Vénétie) grâce à un accord avec un entrepreneur prêt à s’installer
dans les zones inutilisées du site. Les salariés se réuniront en assemblée dès la fin de la semaine pour
examiner les termes de l’accord.
Secteur Technologies de l’information et de la Communication
L’Afrique du Nord ne fait pas bonne figure en matière d’usage des TIC
Globalement, les économies des pays d’Afrique du Nord sont toujours à la traine et souffrent de
faiblesses importantes en termes de condition et de capacité globale d’innovation qui les empêchent
de tirer pleinement profit de la technologie. C’est le constat établi par le Forum économique mondial
(WEF), dans son rapport annuel sur la technologie de l’information 2014 (Global Information Technology
Report 2014). Intitulé «Les récompenses et les risques du Big Data», le rapport a mesuré, avec l’Indice
de préparation en réseau (Networked Readiness Index) la capacité de 148 économies à profiter des
technologies informatiques et des communications pour stimuler la croissance et promouvoir le bienêtre. Le rapport mesure l’environnement général de l’exploitation des TIC, la disponibilité et l’accès aux
d’infrastructures, ainsi que l’usage des TIC par les gouvernements et le milieu des affaires et son impact
économique et social.
Ainsi, en Afrique du Nord, tous les pays à l’exception de l’Algérie (qui a avancé de deux petites places,
mais reste parmi les 20 derniers) ont reculé dans leur classement par rapport à l’année dernière. Toutefois,
tous les pays sont classés au-dessous de la position médiane ; c’est-à-dire positionnées dans la moitié
inférieure du classement. Ce positionnement “illustre les difficultés qu’ils rencontrent pour développer
pleinement leur potentiel des TIC et en tirer parti pour obtenir de grandes répercussions sociales et
économiques”, soulignent les rédacteurs du rapport. A noter que la Tunisie -qui n’a pas figuré dans le
rapport de 2013- est classée la première de la région Afrique du Nord à la 87e place, suivie de l’Egypte
(91e), du Maroc (99e), de l’Algérie (129e) et de la Libye (138e).
Performances par pays
L’Egypte chute de 11 places par rapport à l’année 2013, malgré une légère amélioration dans le critère
de l’adoption individuelle des TIC (71e), «qui a néanmoins été plus faible que l’amélioration connues par
d’autres pays qui ont évolué plus rapidement», souligne le rapport. Dans l’ensemble, l’Egypte reste à la traîne
en termes de développement son infrastructure des TIC (99e), mais avec un accès « assez abordable»
(16e). L’adoption des TIC par le gouvernement est moyenne (42e), mais le taux de pénétration de l’internet
et son usage par les citoyens et les entreprises restent modestes. Les résultats du rapport montrent
des faiblesses dans l’environnement politique et réglementaire (115e), ainsi que dans l’environnement de
l’entreprise et de l’innovation (117e). «Ce qui a entraîné une faible capacité d’innovation des entreprises et
limité son impact économique et social», lit-on.
Classé au 99e rang, le Maroc perd 10 places par rapport à 2013. Comme dans le cas de l’Egypte,
l’infrastructure des TIC (93e) s’est lentement améliorée. Tout comme l’adoption individuelle des TIC
qui a enregistré des progrès malgré une évolution lente par rapport à beaucoup de pays, qui dénote un
faible impact économique et social de l’exploitation des TIC au Maroc, en raison de la relative faiblesse de
l’utilisation des technologies de l’information, et des mauvaises conditions et de stimulation de l’innovation
et l’esprit d’entreprenariat. Au Maroc, le rapport note que les individus sont plus avancés en matière
d’utilisation des TIC que le gouvernement et les entreprises, avec plus de la moitié de la population utilisant
Internet.
Après avoir perdu 13 places dans le classement mondial 2013, Algérie parvient à remonter de deux
positions pour atteindre la 129e place sur 148, contre la 131e sur 144 pays en 2013, mais sans incidence
sur l’apport des TIC dans l’économie du pays. Avec des conditions générales très peu favorables pour le
développement des entreprises et de l’innovation (145e), une infrastructure TIC peu développée et une
très faible pénétration de leur usage dans l’économie, «il n’est pas surprenant» que le pays n’a pas atteint
le développement économique souhaité (133e) et les impacts sociaux (140e), souligne le rapport.
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Veille technologique
Industrie Agroalimentaires
Pani Vending invente le distributeur de pain artisanal à toute heure
Acheter du pain artisanal frais et chaud à toute heure, tous les jours,
est désormais à portée de main. Grâce au distributeur de baguettes de
la société Pani Vending, qui vient de valoir à son inventeur, Jean-Louis
Hecht, le fameux prix du président de la République au Concours
Lépine international Paris 2014.
Il s’agit d’un automate de cuisson, de stockage et de distribution
conçu et breveté, dès 2001, par ce boulanger installé à HombourgHaut, en Moselle. « L’artisan précuit des pâtons, qui sont disposés
dans le compartiment réfrigéré de l’appareil où ils peuvent être
conservés quelques jours », explique Jean-Louis Hecht. Ces baguettes
passent, ensuite, dans un four, avant d’être placées dans la zone de
stockage. Dès qu’un client introduit une pièce dans l’appareil, la cuisson s’achève en quelques secondes
pour distribuer une baguette chaude, prête à être consommée.
Développer les ventes
« Cet automate vise, tout en offrant aux consommateurs la possibilité d’avoir du pain artisanal frais en
permanence, à accroître l’activité de l’artisan boulanger qui peut installer des distributeurs à des points
stratégiques », insiste Jean-Louis Hecht. Une vingtaine d’exemplaires sont déjà installés en Lorraine, mais
aussi à l’étranger, notamment en Russie.
Si, pour l’heure, les premiers appareils commercialisés au prix de 55.000 euros l’unité, sont assemblés
au Portugal, Jean-Louis Hecht est en cours de négociation pour trouver des partenaires en Lorraine, qui
l’accompagnent dans la phase d’industrialisation. « Nous espérons vendre plusieurs milliers d’automates en
France et dans le monde », projette le dirigeant de Pani Vending.
Industries Mécaniques Electriques et Electroniques
Des nanoparticules pour augmenter les performances des batteries
Lithum-Ion
Des chercheurs français ont mis au point une méthode de stockage de l’énergie novatrice, reposant
sur la synthétisation de nanoparticules de dioxyde d’étain à l’intérieur des pores d’un matériau carboné.
Ce matériau présente des performances remarquables en tant qu’électrode négative dans des batteries
lithium-ion.
Le développement de nouvelles générations de batteries lithium-ion, notamment pour véhicules
électriques, est plus que jamais au cœur des priorités des recherches. Conscient de ces enjeux stratégiques,
le réseau RS2E (Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie) se mobilise pour répondre aux
besoins énergétiques de demain.
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Des chercheurs de l’institut de science des matériaux de Mulhouse et de l’institut Charles Gerhardt de
Montpellier, deux structures membres du RS2E, ont mis au point, par un procédé simple et respectueux de
l’environnement, un composite carbone-dioxyde d’étain (SnO2) présentant des propriétés électrochimiques
remarquables. Leurs travaux font l’objet d’un brevet et d’une publication dans la revue Advanced Energy
Materials…
Des Eoliennes volantes pour générer plus d’énergie
Une start-up vient de commercialiser la première éolienne
volante. Cette turbine d’un nouveau genre est autonome et
recherche en permanence les vents les plus forts possibles pour
obtenir un rendement optimal.
Altaeros Energies, une start-up émanant du MIT, a mis au
point la première éolienne commerciale flottant dans les airs.
Baptisée BAT (Buoyant Air Turbine), elle est équipée d’une
enveloppe gonflée à l’hélium qui lui permet de flotter à une
altitude allant de 300 à 600 m. Cela lui permet de capter des vents
beaucoup plus forts (de cinq à huit fois plus forts) et plus réguliers qu’une éolienne classique, résultant en
une production énergétique deux fois plus importante.
L’enveloppe circulaire qui lui confère sa portance fait 10 m de diamètre et est fabriquée avec le même
matériau que celui utilisé pour les dirigeables ou les voiles de bateaux. La BAT est arrimée à une station au
sol par trois câbles, et elle ajuste son altitude et son orientation automatiquement pour obtenir les vents
les plus forts possibles, qu’elle détecte à l’aide d’anémomètres. L’électricité générée (sa capacité est de 30
kilowatts) est ensuite transmise à la station par les câbles avant d’être acheminée jusqu’au réseau électrique.
Elle peut de plus embarquer une antenne Wi-Fi, afin de connecter un village isolé, un site industriel ou
une base militaire. Son altitude lui permet de couvrir une surface de six à huit fois plus importante qu’une
antenne classique…
La moto volante d’Aerofex sera commercialisée en 2017
Face à l’engouement suscité lors de la présentation du prototype en 2012, Aerofex commercialisera sa
moto-volante en 2017.
Aussi facile à conduire qu’un quad ou qu’une moto, mais dotée des
rotors carénés d’un aéroglisseur : la version commerciale d’Aerofex
est conçue pour planer au-dessus du sol à une vitesse maximale de 72
kilomètres à l’heure et à des hauteurs de près de 3,7 mètres du sol. Pour
obtenir la stabilité et la facilité de conduite équivalente à une moto, les
ingénieurs ont dû surmonter plusieurs défis techniques, à commencer
par le problème « d’effet de couplage. » L’effet de couplage découle de
l’utilisation combinée de rotors carénés et d’un open rotor, tels qu’on
en voit sur des hélicoptères. C’est-à-dire, quand le pilote fait marche
avant, le rotor peut tourner à gauche en raison de l’aérodynamisme.
Pour résoudre ce problème de stabilité et d’effet de couplage, Aeofex a déposé plusieurs brevets. L’une
des solutions de la société a été d’installer un linceul autour de la base des deux rotors, avant et arrière,
afin d’ajouter un niveau supplémentaire de contrôle sur les mouvements du véhicule.
Les ingénieurs Aerofex devaient également résoudre le problème de fortes rafales de vent. Pour cela,
ils se sont inspirés des drones Quardropter. Ces quadricoptères se basent sur les circuits qu’on trouve
dans les smartphones, et qui intègrent des gyroscopes et des accéléromètres. Ils peuvent ainsi mesurer
la direction et la force du vent, et grâce à ces données, l’ordinateur de bord peut automatiquement
compenser le vent.
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Cuir, Chaussure, Maroquinerie
Machine améliorée et procédé pour teindre le bord de parties de cuir
Brevet Monde WO 2014-045200/Par L. Governi, R. Furferi, Y. Volpe, M.
Toccafondi, M. Nunziati, I. Nikolaev, A. Trovatelli (Officine Maya S.R.L.,
Italie)
Cette invention porte sur une machine qui comprend une surface de travail
pour le cuir à teindre et une tête d’outil, amovible le long de la surface de travail
avec un système d’axe commandé numériquement. La tête d’outil transporte
un outil pour teindre les bords du cuir positionné sur la surface de travail. La
machine comprend également un système de vision pour acquérir des images
du cuir à teindre et un ordinateur qui reçoit les images et traite les trajectoires
de la tête d’outil. Le système de vision est positionné sur la surface de travail,
pendant qu’un système de rétroéclairage est positionné sous la surface de travail. La surface de travail est
au moins partiellement transparente à la lumière émise par le système de rétroéclairage pour acquérir les
images des parties de cuir à teindre.
Système de tension motorisé à capteurs
Brevet Monde WO 2014-036374/Par T. Beers, A.A. Owings, C.C.
Henderson, J.A. Capra, M.S. Soderberg (Nike International Ltd,
États‑Unis)
L’invention porte sur un système de tension pour des articles de chaussure
et des articles de vêtement. Ce système comprend un élément de tension
qui est serré ou desserré à l’aide d’un dispositif de tension motorisé pour
enrouler et dérouler l’élément de tension sur une bobine. Il peut être utilisé
avec différents capteurs pour déterminer la façon dont le système de tension
motorisé devrait être commandé.
Chaussure articulée à serrage automatique
Brevet Monde WO 2014-033396, (en français), Par N. Jouffroy, M.
Toulemonde, F. Puech, J.L. Miquel (Decathlon SA, France)
L’invention concerne une chaussure articulée comportant une partie
avant, une partie arrière, une semelle reliant les parties avant et arrière, et un
organe de serrage du pied, disposé au moins sur la partie avant. La partie
avant comprend une tige avant et une première de montages solidaires
l’une de l’autre, la partie arrière comprend un emboîtage de talon, et la
semelle comprend une articulation permettant un déplacement de la partie
arrière par rapport à la partie avant, entre une première position ouverte
et une deuxième position fermée. Afin d’assurer un serrage automatique de la chaussure, la première
de montage se prolonge vers l’arrière au-delà de l’articulation de la semelle, et la chaussure comporte au
moins un organe flexible de traction reliant la partie arrière, l’organe de serrage et un point de la première
de montage situé derrière l’articulation de la semelle, de manière à tirer sur l’organe de serrage lorsque la
partie arrière se déplace de la première position à la deuxième position.
Chaussure anatomique rotative
Brevet Monde WO 2014-038937/Par A.A. Flinterman, H.D.W. Van
Groen (Buckney Shoes B.V., Pays-Bas)
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L’invention concerne une chaussure rotative dont la semelle comprend une partie avant
et une partie arrière, reliées de façon pivotante. La partie supérieure arrière de la semelle
comprend un talon, qui s’étend dans la zone d’interaction des parties supérieures avant et
arrière ; le talon peut être un insert.
Les chaussures du futur, sur-mesure et imprimées en 3D
Le californien Feetz, gagnant du concours de start-up
de la conférence Founder Showcase dans la Silicon Valley,
veut révolutionner le marché de la chaussure en créant
des produits personnalisés grâce à l’impression 3D.
La start-up Feetz s’est consacrée à la recherche et
développement durant 6 mois, afin de fabriquer les
matériaux, la technologie et les algorithmes nécessaires à
ses chaussures personnalisées, réalisant les premiers prototypes. Les chaussures, encore en beta test, sont
fabriquées grâce à l’impression 3D afin de permettre une personnalisation maximale. La start-up s’apprête
d’ailleurs à entrer dans un programme d’accélération spécialisé dans l’impression 3D, GiTank, aux Etats-Unis.
Comment ça marche ? Le client envoie à Feetz trois photos de son pied, analysées ensuite grâce à un
logiciel propriétaire SizeMe, qui permet de créer un modèle 3D sur mesure après collecte et analyse des
données. Le logiciel intègre notamment des technologies de reconnaissance de l’image. Feetz imprime
ensuite une paire sur-mesure, adaptée très précisément à la structure du pied de chacun. La chaussure
est livrée en 7 jours. «Au lieu de n’avoir que 17 tailles disponibles pour une chaussure - nous en offrons 7
milliards !» explique Lucy Beard, PDG et co-fondatrice.
La start-up cible avant tout les individus ayant des problèmes orthopédiques, qui ont beaucoup de mal
à trouver des chaussures à la fois adaptées et élégantes, selon Lucy Beard, qui cherche à offrir plus de
choix esthétique. «Le plus difficile est de trouver des designers» admet-elle. Ceux-ci n’ont pas l’habitude de
designer des modèles de chaussures confortables qui soient jolies à porter
LA CHAUSSURE DU FUTUR
Tous les investisseurs dans la salle, certains parmi les plus réputés de la Silicon Valley, se sont extasiés
devant le produit. En effet, «l’impression 3D, c’est le futur», a insisté Frank Chen, partenaire de la firme
Andreessen Horowitz. «Nous avons prévu de fabriquer 1000 paires de chaussures par mois d’ici à la fin de
l’année», et le prix de la chaussure sera d’environ 200 dollars, selon Lucy Beard, soit 146 euros.»Moins cher
que les chaussures orthopédiques sur le marché [américain]», qui valent dans les 500 dollars. Mais la startup
compte bien s’étendre en créant une marketplace ciblant tous les individus qui ont besoin de chaussures
mieux adaptées, pas seulement ceux ayant des problèmes orthopédiques.
Un géant comme Nike pourrait s’y intéresser. «Feetz veut offrir une licence à ces grandes marques et
magasins afin de les aider à innover avec leurs clients. Nous sommes en discussion avec plusieurs grandes
marques de chaussures pour des projets pilotes en 2015, et recherchons d’autres partenariats activement»,
ajoute la PDG.
La chaussure de demain pourrait bien être personnalisée et imprimée en 3D.
Industries Chimiques
Une centrale thermique utilise les pneus comme combustible
La société Pneutech SAS et sa division Pneutech Ingénierie ont mis au point un concept innovant
de centrale thermique utilisant le pneumatique usagé pour principal combustible. Ce type d’installation
constitue le chaînon manquant de l’industrie du pneumatique, en permettant de produire de l’énergie tout
en valorisant l’ensemble des déchets caoutchouteux de la filière pour en extraire les matières premières et
les réintroduire dans le cycle de production.
A l’heure où l’Europe prend conscience de la nécessité de promouvoir l’économie circulaire, la
récupération des matières contenues dans les pneumatiques usagés prend tout son sens.
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Le pneu est en effet un combustible au pouvoir calorifique plus élevé que celui du charbon (35 MJ/kg
contre 25 pour le charbon), il contient plus de carbone et produit moins de cendres, d’où son grand intérêt
sur le plan thermique. Il est par ailleurs riche en métaux, notamment en fer (tringles et armatures en acier)
et en zinc, voire en métaux rares, comme le cobalt.
Aussi, la technologie mise au point par la société Pneutech SAS applique-t-elle le concept de minerai
aux déchets qu’elle utilise comme combustibles. Ceux-ci, constitués de pneus entiers ou broyés, rebuts de
fabrication de pneumatiques et autres déchets de l’industrie du caoutchouc sont en effet transformés en
matériaux de qualité et en énergie thermique et électrique.
Une centrale de ce type est actuellement en projet en France à Strasbourg. D’une puissance de 30
MWe, elle sera capable d’incinérer quotidiennement 300 tonnes de ces déchets.
les nanofibres et la nouvelle génération de pansements
Ces pansements liquides s’inscrivent dans la droite lignée de l’évolution des
bandages et des sutures légères, se positionnant comme d’efficaces compléments
mais ne permettant pas encore de remplacer les points traditionnels, lorsqu’il
est nécessaire de recoudre une plaie plus ou moins profonde, qu’elle soit due
à
une intervention chirurgicale ou en solution d’appoint sur une blessure.
Les chercheurs se sont rapidement orientés vers l’utilisation de nanofibres
de polymère, d’abord sous la forme d’une pâte collante puis sous la forme
d’une couche plus ou moins épaisse et biodégradable, à appliquer localement
sur une incision immédiatement après l’intervention ou sur une blessure, afin de sceller la plaie tout en
favorisant la guérison.
Pour autant, les moyens utilisés jusqu’à présent pour l’application de cette couche sont complexes, et ne
seraient pas ou peu compatibles avec le bon fonctionnement de nos cellules et de nos tissus biologiques.
Matériaux de Construction, Céramique et Verre
Du béton intelligent qui dure plus d’un siècle
Des chercheurs américains ont mis au point un type de béton qui résiste à l’eau et aux fissures. Ces
propriétés devraient lui permettre de résister plus de 120 ans avant d’être remplacé. Mieux, il peut être
équipé de capteurs afin de surveiller son état en permanence.
Un groupe de recherche de l’Université du Wisconsin-Milwaukee mené par le professeur Konstantin
Sobolev travaille à l’élaboration d’un type de béton plus résistant, qui repousse l’eau et dispose même
d’une certaine souplesse. Baptisé SECC (Superhydrophobic Engineered Cementitious Composite), il possède
un tel niveau de résistance aux fissures que les chercheurs estiment sa durée de vie à 120 ans. En
comparaison, la durée de vie moyenne des routes bétonnées du Wisconsin se situe autour de 40 à 50 ans,
et 10 % des tabliers de ponts requièrent un remplacement après 30 ans.
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De plus, afin de s’assurer que ce nouveau matériau est réellement plus résistant qu’un béton traditionnel,
l’équipe a intégré des électrodes à son tronçon de test (de 4,5 m sur 1,2 m), à environ 2,5 cm sous la
surface. Elles sont reliées à un système qui enregistre les données et peuvent détecter si de l’eau pénètre
dans le béton et à quelle profondeur. Elles peuvent également détecter la présence d’ions de chlorure dans
le matériau, et percevoir le poids et la pression exercés par les véhicules lorsqu’ils passent dessus. D’ici la fin
de l’année, après des ajustements logiciels, le système publiera automatiquement les données sur Internet
en temps réel.
Blocs de béton isolants
Ces blocs de béton justifient d’une bonne performance thermique.
En effet, les matériaux qui entrent dans la composition du mélange utilisé
pour la fabrication des blocs et des accessoires Bétotherm105 garantissent
une résistance thermique (R = 1,05 m2.K/W pour le bloc) répondant aux
exigences de la réglementation NF Th. Disponible en deux formats pour
le bloc standard et une version avec about droit (L.500xI.200xH.250 mm
et L.500xI.200xH.200 mm), il offre une bonne résistance mécanique et
affiche des classes de résistance L40 et L50, identiques à celle d’un bloc
creux traditionnel, ainsi qu’une forte absorption acoustique.
Matériau volcanique
et emboîtement vertical
Ils s’avèrent compatibles avec tous les enduits extérieurs (RT3
monocouche traditionnel) et tous les types d’isolation (par l’extérieur et
l’intérieur), que ce soit par doublage collé PSE graphité ou bien, laine minérale et plaque BA 13. Cette
nouvelle solution constructive permet, en outre, d’éliminer efficacement les ponts thermiques. Les blocs
sont rectifiés en usine afin d’assurer une précision dimensionnelle et une fiabilité irréprochables. Leur
emboîtement vertical et la pose collée permettent de gagner sur le temps de pose.
Nouveaux vitrages pour performances améliorées
Les vitrages sont au cœur de toutes les problématiques de la construction durable. En plus de
répondre à des besoins thermiques et acoustiques, jugés désormais banals, ils apportent de nouvelles
fonctions : amélioration du confort visuel, gestion de la lumière naturelle, atténuation des apports solaires,
réchauffement des locaux…
Le verre est très probablement le matériau de construction qui a le plus évolué entre les années 1980 et
2000. Aujourd’hui, les fabricants recherchent toujours la performance thermique en essayant de maîtriser
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au mieux les couches d’oxyde métallique pour obtenir la meilleure émissivité possible. Avec la thermique,
la maîtrise du rayonnement solaire est maintenant au centre de toutes les attentions. Il s’agit de trouver
le bon facteur solaire en fonction du bâtiment, de l’activité qui s’y déroule et, de ce côté, il y a déjà eu
beaucoup de progrès.
De fait, depuis leur apparition, les verres à couches se sont banalisés et apparaissent comme un produit
standard de la construction. Cette technologie se caractérise par une action directe sur le rayonnement
solaire, un paramètre important de déperdition d’énergie. Un double vitrage banal, lui, n’agit que sur les
pertes dues à la conduction et à la convection. Pour obtenir ces caractéristiques, ils sont composés d’une
mince couche d’argent ou d’oxydes métalliques à base de nickel, déposée sur l’une des faces intérieures
d’un double vitrage, le plus souvent la surface externe du vitrage intérieur. Avec les verres à couches de
dernières génération, tout devient possible et, qui plus est, en même temps : transparence, thermique,
mais aussi sécurité, fonctions autonettoyantes, acoustique et – c’est la dernière grande évolution en date
– contrôle solaire.
Industries Diverses
Avec Haptix, le Darpa veut redonner le sens du toucher aux amputés
Les prothèses pour les membres supérieurs sont complexes à mettre au point et n’ont vu que peu de
grosses évolutions au fil des ans. La Darpa veut révolutionner les choses avec un programme nommé Haptix,
pour créer une prothèse que l’utilisateur ressent et qu’il contrôle au travers d’une interface neuronale.
La proprioception est la capacité physique d’une personne à ressentir la position et le tonus de
ses membres. C’est une forme de sensibilité profonde qui est innée et qui nous permet de toujours
savoir exactement comment sont positionnés nos bras et nos jambes, même lorsqu’on ne les voit pas.
Malheureusement, pour une personne équipée d’une prothèse ces sensations sont inaccessibles, car aucun
équipement développé à ce jour ne possède ce niveau de sensibilité tactile.
Le programme Haptix (Hand Proprioception and
Touch Interfaces) de la Darpa, l’agence américaine pour
les projets de recherche avancée de défense, vise à
procurer ce type de sensations naturelles aux amputés,
leur permettant par la même occasion de contrôler des
prothèses plus avancées avec plus de dextérité et de
manière plus intuitive. De plus, le fait de ressentir des
choses dans une prothèse permettrait une meilleure
acclimatation psychologique et pourrait réduire les
douleurs liées au phénomène de membre fantôme
(lorsqu’une personne a la sensation qu’un membre
amputé est toujours relié au corps), qui touche une majorité d’amputés.
Maison imprimée en 3D : une révolution à 3500 euros.
La société chinoise WinSun Decoration Design Engineering a imprimé, en 3D, dix maisons de 200
mètres carré en 24 heures, a rapporté le site Gizmodo. Construites en plusieurs pièces à partir de matériaux
recyclés issus de déchets industriels et du bâtiment, elles ont nécessité une gigantesque imprimante 3D de
30 mètres de long, 10 de large et 6 de haut. Selon Business Insider, chaque maison de ce type coûterait 4
800 dollars (3 473 euros) à construire.
Un nouvel emballage comestible pour la viande fraîche : le Meatcoat
Le projet européen de recherche Meatcoat a dévoilé récemment une partie de ses
résultats. Ce projet qui vise à répondre au gaspillage alimentaire a pour objectif de réduire
ce phénomène, d’autant plus que la viande fraîche fait partie des aliments les plus gaspillés.
Pour atteindre cet objectif, un film protecteur comestible a été mis au point.
19
Ce projet Meatcoat - dont les résultats seront présentés fin mai à Bruxelles, lors de la clôture du projet a développé un nouvel enrobage protecteur, antimicrobien et comestible pour les viandes fraîches. Ce film,
dont la formule n’est pour l’instant pas encore divulguée, répond aux objectifs de réduction de l’utilisation
des matières plastiques, diminuant ainsi les coûts de conditionnement et l’impact environnemental de
l’emballage.
Ce projet de recherche a été conduit dans le cadre du 7ème programme de recherche financé par
la Commission européenne. Il a démarré en décembre 2011 et prend fin ce mois-ci. Il regroupe 10
partenaires (3 associations, 3 centres de recherches et 4 industriels-entreprises) de 7 pays européens
(Espagne, France, Belgique, Suède, Roumanie, Royaume-Uni et Allemagne).
Ce film qui présente des propriétés antimicrobiennes a été développé à partir de composants : protéïnes,
liquides, antioxydant naturel, antimicrobiens naturel et sucres. «Meatcoat améliore les caractéristiques
physiques et la sécurité sanitaire de la viande fraîche sans interactions avec ses propriétés organoleptiques».
La technique d’application est la pulvérisation suivant différentes concentrations avec une épaisseur
d’enrobage comprise entre 7 et 10 microns (à cause de la surface irrégulière de la viande). Cet enrobage
est naturel et reste invisible après gélification (4oC).
Les principales caractéristiques de Meatcoat sont une composition naturelle –peptides et extraits
végétaux ; une protection antimicrobienne puisqu’il limite le développement de la flore d’altération et
garantit une qualité à la viande et un prolongement de sa durée de conservation d’environ 2 à 3 jours de
plus par rapport aux meilleures solutions (MAP) proposées actuellement sur le marché.
Machine pour production de papier froissé
Cet équipement convertit les rouleaux de papier Kraft, ainsi
que de papier 100 % recyclé, en un matelas froissé destiné au
calage et au rembourrage. Elle vise particulièrement la protection
des produits mi-lourds et lourds. La vitesse de sortie du matelas
de papier est modulable en continu et peut atteindre 50 m/min. le
papier se présente en rouleaux de 600 mm de largeur. Grâce à une
commande électrique, la position de sortie des matelas peut être
ajustée en hauteur. L’écran de commande est tactile et l’émission
de bruit a été travaillée. De forme compacte et droite la Paperplus
Classic² peut s’intégrer dans une grande variété de postes d’emballage. Ses dimensions contenues, 1
000x800x2 060 mm (PxLxH), associées à un montage sur roulettes la rendent facile à déplacer sur les
différents postes. Elle peut être placée directement en face de l’opérateur avec la sortie du matelas à la
verticale du carton et des produits à caler. Elle peut convertir des rouleaux avec un ou deux plis de papier
présentant différents types de grammage.
Veille réglementaire et juridique
Règlement d’exécution (UE) no 400/2014 de la Commission du 22 avril 2014 concernant un programme
de contrôle, pluriannuel et coordonné, de l’Union pour 2015, 2016 et 2017, destiné à garantir le respect
des teneurs maximales en résidus de pesticides dans et sur les denrées alimentaires d’origine végétale et
animale et à évaluer l’exposition du consommateur à ces résidus
Règlement d’exécution (UE) no 399/2014 de la Commission du 22 avril 2014 concernant l’autorisation
des préparations de Lactobacillus brevis DSM 23231, de Lactobacillus brevis DSMZ 16680, de Lactobacillus
plantarum CECT 4528 et de Lactobacillus fermentum NCIMB 30169 en tant qu’additifs dans l’alimentation
de toutes les espèces animales
Règlement (UE) no 398/2014 de la Commission du 22 avril 2014 modifiant les annexes II et III du
règlement (CE) no 396/2005 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales
applicables aux résidus de benthiavalicarb, de cyazofamide, de cyhalofop-butyl, de forchlorfénuron, de
pymétrozine et de silthiofam présents dans ou sur certains produits
20
Directive d’exécution 2014/58/UE de la Commission du 16 avril 2014 portant création, en application
de la directive 2007/23/CE du Parlement européen et du Conseil, d’un système de traçabilité des articles
pyrotechniques
Décision de la Commission du 20 mars 2014 fixant la position de l’Union européenne en vue d’une
décision des organes de gestion, en application de l’accord entre le gouvernement des États-Unis d’Amérique
et l’Union européenne concernant la coordination des programmes d’étiquetage relatifs à l’efficacité
énergétique des équipements de bureau, relative à l’ajout, à l’annexe C de l’accord, de spécifications
applicables aux serveurs et aux alimentations sans interruption et à la révision, à l’annexe C de l’accord, des
spécifications applicables aux dispositifs d’affichage et aux appareils de traitement d’images
Décision de la Commission du 2 octobre 2013 relative à la compensation en faveur de Simet SpA pour
des services publics de transport fournis entre 1987 et 2003 [aide d’État SA.33037 (2012/C) — Italie]
[notifiée sous le numéro C(2013) 6251]
Décision de la Commission du 17 juillet 2013 concernant l’aide d’État SA.21233 C/11 (ex NN/11, ex CP
137/06) mise à exécution par l’Espagne Régime fiscal applicable à certains accords de location-financement,
également appelé «régime espagnol de leasing fiscal» [notifiée sous le numéro C(2013) 4426]
Règlement (UE) no 364/2014 de la Commission du 4 avril 2014 modifiant les annexes II et III du
règlement (CE) no 396/2005 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les limites
maximales applicables aux résidus de fenpyroximate, de flubendiamide, d’isopyrazam, de krésoxim-méthyl,
de spirotetramat et de thiaclopride présents dans ou sur certains produits
Règlement délégué (UE) no 382/2014 de la Commission du 7 mars 2014 complétant la directive
2003/71/CE du Parlement européen et du Conseil par des normes techniques de réglementation
concernant la publication de suppléments au prospectus
Règlement (UE) no 372/2014 de la Commission du 9 avril 2014 modifiant le règlement (CE) no 794/2004
en ce qui concerne le calcul de certains délais, le traitement des plaintes, ainsi que l’identification et la
protection des informations confidentielles
Règlement (UE) no 362/2014 de la Commission du 9 avril 2014 rectifiant la version en langue espagnole
du règlement (CE) no 1881/2006 portant fixation de teneurs maximales pour certains contaminants dans
les denrées alimentaires
Règlement (UE) no 358/2014 de la Commission du 9 avril 2014 modifiant les annexes II et V du
règlement (CE) no 1223/2009 du Parlement européen et du Conseil relatif aux produits cosmétiques
Règlement délégué (UE) no 357/2014 de la Commission du 3 février 2014 complétant la directive
2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil et le règlement (CE) no 726/2004 du Parlement européen
et du Conseil en ce qui concerne les situations dans lesquelles des études d’efficacité postautorisation
peuvent être requises
Règlement d’exécution (UE) no 355/2014 de la Commission du 8 avril 2014 modifiant le règlement
(CE) no 1235/2008 portant modalités d’application du règlement (CE) no 834/2007 du Conseil en ce qui
concerne le régime d’importation de produits biologiques en provenance des pays tiers
Règlement d’exécution (UE) no 354/2014 de la Commission du 8 avril 2014 modifiant et rectifiant le
règlement (CE) no 889/2008 portant modalités d’application du règlement (CE) no 834/2007 du Conseil
relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production
biologique, l’étiquetage et les contrôles
Règlement (UE) no 258/2014 du Parlement européen et du Conseil du 3 avril 2014 établissant un
programme de l’Union visant à soutenir des activités spécifiques dans le domaine de l’information financière
et du contrôle des comptes pour la période 2014-2020, et abrogeant la décision no 716/2009/CE
21
Recommandation de la Commission du 4 avril 2014 sur la réduction de la présence de cadmium dans
les denrées alimentaires
Règlement (UE) no 334/2014 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2014 modifiant le
règlement (UE) no 528/2012 concernant la mise à disposition sur le marché et l’utilisation des produits
biocides, en ce qui concerne certaines conditions d’accès au marché
Innovations et brevets
Une nouvelle méthode de raffinage du pétrole issu des sables bitumineux
Une méthode de raffinage du pétrole à partir des sables bitumineux a été mise au point par une équipe
de chercheurs de l’Université de Kyoto au Japon. Elle affirme pouvoir obtenir 40 % de pétrole en
plus, grâce à l’ajout de minerai de fer, un produit bon marché disponible en grande quantité.
Pour exploiter les champs de sables bitumineux, le pétrole brut est séparé du sable par l’injection de
vapeur sous haute pression dans les conduites, laquelle remonte ensuite avec le pétrole brut. Seulement,
ce pétrole est difficile à raffiner. Moins de 50 % de celui-ci peut être converti en produits à valeur ajoutée,
comme de l’essence ou du kérosène. Le reste est un pétrole brut trop lourd pour ces produits et qui trouve
des applications limitées pour les chaudières, les moteurs marins. Les chercheurs ont trouvé le moyen de
mieux raffiner ces résidus pour mieux les valoriser. Pour cela, ils mélangent dans une cuve le pétrole lourd
et du minerai de fer, puis chauffent l’ensemble à 420°C. L’oxyde de fer permet alors de casser les longues
chaînes d’hydrocarbures du pétrole, lesquelles peuvent alors donner des produits valorisables comme le
kérosène ou l’essence. Par ailleurs, le minerai de fer ainsi mélangé avec du carbone est ensuite plus facile
à convertir en acier.
La technique permet de faire monter à 70 % la part de pétrole brut issu des sables bitumineux qui peut
être hautement valorisée. La production d’essence et de kérosène à partir des sables bitumineux fait l’objet
de nombreuses critiques en raison du prix de l’extraction du pétrole brut, mais selon les chercheurs, elle
pourrait devenir abordable grâce à cette technologie, le minerai de fer étant peu cher. Ces recherches
s’inscrivent dans une volonté de la Japan Petroleum Exploration d’exploiter des champs de sables
bitumineux au Canada en 2016.
Rapports et études à consulter
Les points forts de l’industrie tunisienne
Selon un récent rapport, la Tunisie est historiquement bien intégrée dans les chaînes de valeur mondiales
(CVM), notamment dans 3 secteurs phares de son industrie.
Ces secteurs sont le textile habillement, l’agroalimentaire et les industries mécaniques, électriques et
électroniques.
C’est ce qu’indique le rapport sur les ‘‘Perspectives économiques en Afrique 2014’’, élaboré conjointement
par la Banque africaine du développement (BAD), le centre de développement de l’OCDE et le PNUD.
Ce rapport, consacré au ‘‘Chaînes de valeur mondiales et l’industrialisation (CVM) de l’Afrique’’, a été
présenté, à Kigali (capitale rwandaise), à l’occasion de la tenue des assemblées générales de la BAD (19-23
mai 2014).
D’après ce document, «l’intégration de la Tunisie dans les CVM est stimulée par les accords de libreéchange avec l’Union européenne (UE), mais elle est handicapée par divers obstacles en matière de
politiques commerciales et d’investissement, d’environnement des affaires, de logistique, de transports, de
déséquilibres régionaux et de transferts de technologie.»
Tout en mettant l’accent sur ces 3 secteurs clés de l’industrie tunisienne déjà cités, le rapport a précise
qu’ils «représentent 75% des entreprises exportatrices et concentrent plus de 65% des emplois industriels».
Le secteur des industries mécaniques, électriques et électroniques a connu «l’évolution la plus marquée
grâce au développement des branches des composants automobiles et aéronautiques... Ses exportations
ont progressé de 18% en moyenne et par an, entre 2000 et 2012».
Le rapport a aussi noté que «de nouvelles activités, comme les technologies d’information et de
22
communication (TIC) et l’externalisation, se sont récemment développées, mais leur intégration dans les
CVM se limite à des maillons de sous-traitance, à faible valeur ajoutée, et elles restent géographiquement
concentrées sur les zones littorales».
Selon ce rapport, la chaîne de valeur représente «l’ensemble des activités menées par les entreprises
pour amener un produit ou un service depuis sa conception à son utilisation, par le consommateur final
(...). Chaque étape offre, à des degrés divers, des opportunités de création au niveau local, d’activités,
d’emplois et de bénéfices pour les entreprises, lesquelles induisent des compétences, des technologies et
des recettes publiques, sous formes de taxes».
KOF Index of Globalization : la Tunisie est classée deuxième à l’échelle
maghrébine
La ETH Zurich à publié récemment l’édition 2014 de son indice sur la globalisation « KOF Index of
globalization ». Cet indice à pour but de mesurer les dimensions économique, sociale et politique de la
globalisation en se basant sur 23 variables.
Cet indice couvre 207 pays du monde sur la période allant de 1970 à 2011, une année dominée par le
printemps arabe, la catastrophe nucléaire de Fukushima et la crise de la zone euro.
La dimension économique mesure les flux de biens, de services et de capital, tout comme l’information
et les perceptions qui sont liées aux échanges marchands. Elle mesure également les entraves aux flux de
capitaux et aux échanges commerciaux. La dimension sociale mesure la diffusion d’idées et d’informations,
d’images et de personnes, etc. La dimension politique reflète la diffusion des politiques gouvernementales,
comme par exemple le nombre d’ambassades dans le pays, l’importance de l’affiliation dans des organisations
internationales etc. Sur base de ces trois sous-catégories, l’indice KOF mesure la globalisation sur une
échelle de 1 (le moins globalisé) à 100 (le plus globalisé). Les données de base utilisées dans le cadre de
cette nouvelle édition datent de 2011.
Le classement général est mené par l’Irlande (92,17), la Belgique (91,61) et les Pays-Bas (91,33). Le
Luxembourg occupe le 15ème rang avec un score de 84,57 sur 100. La France occupe la 21ème position
(82,76) et l’Allemagne la 26ème position (79,47).
Pour la Tunisie, elle est classée 78ème (avec un score de 59,20) après le Maroc (61e et un score de
64,56) et avant l’Egypte (85e), l’Algérie (117e), la Mauritanie (133e) et la Libye (144e).
En ce qui concerne la dimension économique, la Tunisie se situe à la 82ème place avec un score de 60.56.
Du coté Social, la Tunisie affiche un résultat mitigé 130ème et un score de 40.40. Le classement de la Tunisie,
en matière de dimension politique, est assez intéressant (47ème place avec un score de 84,68).
Analyse du système productif tunisien
Une nouvelle publication conjointe de l’ITCEQ (Institut tunisien de la compétitivité et des études
quantitatives), du DEFI (Centre de recherche sur le développement économique et la finance internationale)
et de la BAD (Banque africaine de développement) a paru.
Elle passe au crible les principaux obstacles qui entravent l’amélioration de la compétitivité de l’économie
tunisienne. Cette analyse a permis d’identifier plusieurs enjeux de taille en la matière, afin que la Tunisie tire
au maximum profit de sa stratégie de développement, fondée sur le renforcement de son intégration dans
l’économie mondiale.
Dans tous les secteurs, le travail d’une main d’œuvre non qualifiée et celui des diplômés sont substituables,
ce qui ne devrait pas être le cas. Cela traduit bien les tensions existantes sur le marché du travail, où se
confrontent des offres d’emplois insuffisantes pour les jeunes qualifiés et des prétentions salariales trop
élevées de la part des jeunes diplômés, au vu de la structure économique actuelle. Dans les secteurs à forte
intensité de main d’œuvre (textile, hôtellerie) en particulier, l’inadéquation entre la formation et les besoins
du secteur explique que la demande en diplômés soit faible aux salaires désirés. Le secteur industriel n’est
pas assez flexible pour s’adapter aux chocs. Les simulations effectuées montrent que les secteurs industriels
tunisiens se caractérisent par une rigidité assez forte dans l’ajustement des facteurs de production que
sont le travail et le capital. Quand surviennent des chocs sur la demande ou des chocs sur les coûts, il faut
généralement trois à quatre ans pour que se produise un ajustement significatif de la valeur du travail et du
capital, qui permette de répondre à la nouvelle donne économique.
Toutefois, l’étude révèle aussi que la productivité agrégée des entreprises tunisiennes s’est fortement
23
accrue. Celle-ci a gagné 25 % entre 1997 et 2006. Au l’échelle sectorielle, la productivité du travail agrégée
a augmenté dans 7 industries (agro-alimentaire, cuir et chaussures, bois, papier et imprimerie, matériaux
non métalliques, matériaux métalliques, équipements électriques et meubles). En revanche, 5 autres
secteurs (textile, habillement, chimie et pharmacie, caoutchouc et plastique et automobile) ont vu leur
productivité agrégée baisser. Autre évolution d’importance : la productivité s’est davantage améliorée
dans les entreprises de moyenne taille que dans les grandes entreprises, et dans les entreprises à capitaux
tunisiens que dans celles à capitaux étrangers.
Enfin, plusieurs secteurs d’exportation ont été identifiés comme très sensibles à la demande étrangère.
En termes quantitatifs, l’analyse a permis de reconnaître les secteurs les plus sensibles aux variations en
prix relatifs. Sur ce point, l’orientation qui est donnée actuellement à la spécialisation, dorénavant tournée
vers des biens moins standardisés et plus spécifiques en termes de qualité, devrait permettre de réduire
la sensibilité de certaines exportations à l’égard des prix relatifs (ce qui se vérifie surtout dans les secteurs
textile, habillement et cuirs, et des industries chimiques). A court terme, ces secteurs se révèlent en effet
très vulnérables à une détérioration de la compétitivité des prix. Cela devrait orienter la réflexion menée
actuellement sur les politiques qui visent à améliorer la compétitivité de ces domaines.
Veille logiciel
Website watcher
Ce logiciel de veille informationnelle sera d’un grand secours pour les internautes qui ont besoin de
suivre au quotidien l’actualité de nombreux sites web et ne peuvent se permettre de naviguer durant des
heures, souvent d’ailleurs pour rien, faute d’actualisation des sites. Il vous épargnera l’irritation de découvrir,
après de longues secondes de chargement d’une page d’actus que son contenu n’a pas bougé d’un pouce
depuis votre dernière visite.
Website Watcher est un agent intelligent qui scrute à intervalles réguliers le contenu des documents qu’on
lui indique et avertit aussitôt qu’il constate des changements. Certes, ce n’est pas le premier logiciel capable
de procéder à de telles vérifications, mais Website Watcher dispose de sérieux atouts face à la concurrence.
La vraie force de Website Watcher tient au fait qu’il ne se laisse pas leurrer par des fausses actualisations du
contenu. En effet, bon nombre des logiciels équivalents considèrent qu’une nouvelle bannière publicitaire
constitue une mise à jour suffisamment significative pour être signalée ! WebSite Watcher ne tombe pas
dans ce piège, mieux, une option permet d’ignorer l’ensemble des images pour mieux se concentrer sur le
contenu textuel. De la même façon, WebSite Watcher peut laisser de côté les balises HTML, les nombres
ou des chaînes de caractères définies manuellement. A l’inverse, on pourra restreindre sa recherche à
certaines expressions. Le suivi de chaque site peut faire l’objet d’une personnalisation poussée à l’aide de
l’impressionnante quantité de paramètres qui accompagne chaque bookmark. L’examen de tout ou partie
des signets peut être lancé manuellement, ou automatisé grâce à la fonction «autowatch».
Pour télécharger le logiciel : http://website-watcher.fr/telechargement.htm
Forum
Dans le cadre de la promotion des échanges et du développement des relations triangulaires entre
la Tunisie-Malte et la Libye , l’UTICA et l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur « FIPA
Tunisia » organisent, en partenariat avec la CCI de Malte, la chambre de Commerce Malto-Libyenne, Malta
entreprise et en étroite collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Lavalette, le 2éme Forum d’Affaires
Tunisie-Malte avec la participation d’hommes d’affaires libyens et ce du 7 au 10 mai 2014 à Lavalette, Malte.
Ce forum constituera, une occasion pour informer la communauté d’affaires maltaise et libyenne sur les
différents aspects de l’environnement d’investissement en Tunisie et favoriser la concrétisation de nouveaux
partenariats bilatéraux et triangulaires entre partenaires Tunisiens, Maltais et libyens. Des rendez-vous
professionnels, dans les secteurs agricole, ICT, aéronautique, plastique, composants automobiles, électriques
et électroniques , textile, tourisme et produits bio ainsi que des visites de sites sont au programme de cette
rencontre.
Fiche de participation : http://www.utica.org.tn/website/documents/MalteparticipationForum.doc
24
Opportunités d’affaires
Groupo Maquinar
Groupo Maquinar
Tel. : +54 3564 422226
FAX. : +54 3564 424437
Email. : [email protected]
WEB : www.axionlift.com
Spécialisé dans la fabrication de
machines et équipements destinés pour
le secteur bâtiment et travaux publics le
groupe de 6 societés souhaite établir des
liens de coopération avec des opérateurs
tunisiens
Entreprise Boudia
BOUDIAMOHAMED
Tel. : 046901166
FAX. : 046901166
Email: [email protected]
Spécialisée dans les travaux publics
(Infrastructure routière), l’Entreprise
BOUDIA souhaite entrer en contact avec
les opérateurs économiques Tunisiens
spécialisés dans les Travaux Publics et
Bâtiments.
Égypte
MODERN FACTORY FOR
CHANDELIER ART ****
Tel. : +202 23900282 -23900334
FAX. : +202 23953794-23937860
Email.:[email protected]
WEB : www.chandelierart-eg.com
Spécialisée dans la production des
lustres et appliques lumineuses, société de
renommée dans l’industrie électronique en
Egypte et dans le moyen orient, souhaite
établir des relations de coopération avec
des entreprises tunisiennes
Ukraine
STE KVAZAR
Tel. : +380 44205 34 71
FAX. : +38 44 434 86 96
Email. : [email protected]
WEB : www.kvazar.com
Opérant dans le domaine de
l’energie KVAZAR est spécialisée dans la
fabrication de cellules photovoltaique,des
modules solaires et des systèmes solaires
en Ukraine souhaite établir des relations
de coopération avec leur homologues
tunisiens opérant dans le secteur
Ukraine
Entreprise Ukraine
Shkurii A.D. Shkurii A.D.
Tel. : +097 27 69 162 /+216 71 849
861
FAX. : 71 840 866
AD. :
Email. : [email protected]
WEB : www.mfa.gov.ua
Projet de reconstruction d’une ancienne
carrière de pierres et d’extraction de granite
dans la région de Kirovograd en Ukraine
Une entreprise Ukrainienne souhaite
établir des liens de coopération avec
des hommes d’affaires tunisiens pour la
reconstruction d’une ancienne carrière de
pierres et d’extraction de granite dans la
région de Kirovograd en Ukraine.
Argentine
Algérie
Agenda
Salon international de
l’habillement de Shenzhen
Du 10 au 12.07 2014
Shenzhen - Chine
http://www.fashionszshow.com/en/
[email protected]
25
Salon chinois international
de l’éclairage - Salon chinois
international des technologies
industrielle des LEDs
Du 03 au 06.07 2014
Shanghai - Chine
http://www.apppexpo.comindex/3en
[email protected]
Salon international
et conférence sur les
ingrédients pharmaceutiques
Du 02 au 04.07 2014
Tokyo - Japon
http://www.pijapan.jp/en/
[email protected]
MYANMAR INTERNATIONAL
FOOD & BEVERAGE
Rangoun - Birmanie
http://www.myanmarfoodbev.com/
[email protected]
Salon international des
matériaux et machines pour
l’emballage dans l’industrie
pharmaceutique
Du 02 au 04.07 2014
Salon international de la soustraitance, et co-traitance en
confection pour le textile,
habillement et maison
Du 03 au 05.07 2014
Tokyo - Japon
http://pack.interphex.jp/en/
[email protected]
Paris - France
http://www.fatex.fr/
[email protected]
Salon de la chaussure
et du cuir
Du 03 au 05.07 2014
Salon international de la mode
enfantine
Du 04 au 06.07 2014
New Delhi - Inde
http://www.iilfleatherfair.com/
[email protected]
Madrid - Espagne
http://www.fimi.es/fimi-verano-2/
[email protected]
Matières et composantes
de la mode lingerie
Du 05 au 07.07 2014
Salon professionnel de la
lingerie et du maillot de bain
Du 05 au 07.07 2014
Paris - France
http://www.interfiliere.com/juillet/
[email protected]
Paris - France
http://www.lingerie-swimwear-paris.com/
[email protected]
Salon international dédié à
l’univers de l’enfant et des
vêtements de maternité
Du 05 au 07.07 2014
AD:TECH est un salon et une
conférence sur les technologies
de la publicité numérique
Du 07 au 08.07 2014
Paris - France
http://www.playtimeparis.com/
[email protected]
Fukuoka - Japon
http://ad-tech.com/
[email protected]
AD:TECH est un salon
et une conférence sur les
technologies de la publicité
numérique
Du 07 au 08.07 2014
Salon international de la
plasturgie
Du 10 au 13.07 2014
Kuala Lumpur - Malaisie
Singapour
http://ad-tech.com/singapore
[email protected]
Salon international de
l’automobile et des services
à l’automobile
Du 10 au 13.07 2014
Séoul - Corée du Sud
http://www.seoulautosalon.com/
[email protected]
26
Salon professionnel
international pour l’alimentation
et la boisson
Du 02 au 04.07 2014
http://malaysiaplas.com.my/
[email protected]
Symposium international de
biotechnologie
Du 13 au 16.07 2014
Edinbourg - Royaume-Uni
http://www.ecb16.com/
[email protected]
Salon international
des fibres, fils,
tricots & tissus tricotés
Du 15 au 17.07 2014
New York - NY USA
http://www.spinexpo.com/
http://www.garmentfabric-vietnam.com/
templates/gnf/index.php
[email protected]
Salon international de la
chaussure et des produits
en cuir
Du 16 au 18.07 2014
Ho chi Minh - Vietnam
Salon professionnel
international de l’ingénierie
automobile, du service aprèsvente et de la reconception
Du 16 au 18.07 2014
http://www.ifle-vietnam.com/
templates/ifle-vietnam/index.php
[email protected]
SHOES & LEATHER VIETNAM
Salon international des
chaussures et du cuir
Du 16 au 18.07 2014
Ho chi Minh Vietnam
http://www.shoeleather-vietnam.
com/templates/slvn/index.php
[email protected]
STONE QD - QINGDAO
INTERNATIONAL STONE FAIR
Foire de l’olivier et de l’huile
d’olive
Du 19 au 20.07 2014
Montegrosso
Mexico - Mexique
http://www.eventseye.com/fairs/f-paaceautomechanika-mexico-5255-0.html
[email protected]
Salon international de la pierre
dans le Nord de la Chine
Du 18 au 21.07 2014
Qingdao - Chine
http://www.stonefairchina.com/
[email protected]
Salon international du bâtiment
et de la construction
Du 19 au 21.07 2014
France
http://www.foiresdecorse.com/fieradi-l-alivu
[email protected]
Qingdao Chine
http://www.cbe-qd.com/#
[email protected]
PROJECT NEW YORK
Salon international de la
mode
Du 20 au 22.07 2014
Salon international des textiles
pour l’habillement
Du 22 au 24.07 2014
New York - NY USA
http://www.magiconline.com/projectlas-vegas
[email protected]
New York - NY USA
http://texworldusa-us.messefrankfurt.
com/newyork/en/for-attendees/
welcome.html
[email protected]
Salon international
de la mode
Du 25 au 28.07 2014
Salon international de
l’industrie du meuble
Du 29.07 au 01.08 2014
Düsseldorf Allemagne
http://www.the-gallery-duesseldorf.
de/
[email protected]
São Paulo Brésil
http://www.informagroup.com.br/site/
hotsite.asp?IdEvento=311
[email protected]
Salon international
des produits en cuir
et apparentés
Du 29.07 au 01.08 2014
Salon international
de la chaussure
30.07 - 01.08 2014
Düsseldorf - Allemagne
http://www.globalshoes-online.com/
[email protected]
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Salon vietnamien international
des machines et tissus pour
l’industrie de l’habillement
Du 16 au 18.07 2014
Ho chi Minh - Vietnam
Düsseldorf Allemagne
http://www.gds-online.com/
[email protected]
TICA - TAIPEI COMPUTER
APPLICATIONS SHOW
Salon de l’informatique de Taipei
Du 31.07 au 04.08 2014 Taipei - Taiwan
http://www.tica.tw/zh_TW/index.html
[email protected]
Sagesse
« Se
donner du mal
pour les petites
choses, c’est parvenir
aux grandes, avec le
temps ... »
Samuel Beckett
Contact : Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation
63rue de Syrie-1002 Tunis Belvédère-Tunisie
Site web: www.tunisieindustrie.nat.tn
E-mail: [email protected]
Tél: +216 71 79 21 44
Fax: +216 71 78 24 82
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