Composante 4 - VIVEXPO - Biennale du liège et de la Forêt
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Transcript Composante 4 - VIVEXPO - Biennale du liège et de la Forêt
ROYAUME DU MAROC
HAUT COMMISSARIAT AUX EAUX ET FORETS ET
À LA LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION
LA GESTION DURABLE DES SUBERAIES MAROCAINES:
bre
OPTIMISER LA PRODUCTION DES BIENS ET SERVICES PAR LES ÉCOSYSTEMES
BOISÉS MÉDITERRANÉENS DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENTS GLOBAUX
AU NIVEAU DU SITE PILOTE DE LA FORET DE LA MAAMORA (MAROC).
13 Juin 2014
PRÉPARÉ PAR :
NAGGAR MUSTAPHA
Division de l’Aménagement Forestier
PLAN DE L’EXPOSE
I.
PRESENTATION GENERALE DE LA FORET MAROCAINE
II.
PRESENTATION DES ECOSYSTEMES A CHENE LIEGE AU MAROC
III. EFFORTS DE RESTARATION ET DE GESTION DURABLE DE LA SUBERAIE DE LA
MAAMORA
IV. PROJET FFEM: OPTIMISATION DES BIENS ET SERVICES DE LA FORET DE LA
MAAMORA DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENTS GLOBAUX
V. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
LA FORET
Patrimoine riche et
diversifié
Cèdre
:
1 3 3 .0 0 0 ha
Chêne– liège
:
3 7 7 .0 0 0 ha
Thuya
:
5 6 5 .0 0 0 ha
Chêne vert
: 1 .4 1 5 .0 0 0 ha
A rganier
:
8 7 1 .0 0 0 ha
Genévriers
:
2 4 5 .0 0 0 ha
Pins
:
8 2 .0 00 ha
Reboisement
:
6 1 0 .0 0 0 ha
Divers & mat orral :
3 0 0 .0 0 0 ha
N appes alfat ières: 3 .2 0 0 .0 0 0 ha
Taux de boisement actuel : 8 %
Le patrimoine forestier au Maroc
%42
Un espace riche et diversifié mais fragile
%24
%22
Un domaine forestier de 9 millions ha dont 5,8 boisés
%13
%15
Acacia
raddiana
11%
Thuya
7%
Cèdre
1%
%22
%6,6
Alfa
36%
%4
%16
Ch Vert
15%
Ch liège
4%
Autres
16%
Arganier
10%
%3,2
Grande
diversité
variété
bioclimatique
d’écosystèmes:
30
et
zones
biogéographiques et 39 écosystèmes
terrestres
dont
30
écosystèmes
forestiers
La niveau
fragilité
écosystèmes
estla
due
à une aridité
structurelle
(93 % du
territoire
Au
du des
bassin
méditerranéen,
biodiversité
au Maroc
occupe la seconde
place
après la
Turquie avec un
taux
d’endémisme
de 20%
national aride à semi-aride
) et
à une
sécheresse récurrente
longue et aigue
Le patrimoine forestier au Maroc
Un Espace multifonctionnel avec 3 rôles
Le rôle environnemental
Conservation de la biodiversité : 4.000 plantes vasculaires, 550 espèces de vertébrés et un millier
d’invertébrés.
Conservation des eaux et protection des barrages : 20 millions Ha de BV, dont 1,5 millions à traiter d’urgence.
Conservation de la productivité des terres : 75 millions m3 de perte de terres.
Lutte contre la désertification: 95% du territoire est menacé.
Séquestration du carbone : 23 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 3,8 milliards de DH.
Le rôle social
Droit d’usage : bois de feu, pâturage, produits non ligneux,….
Création d’emploi au profit des populations rurales.
Des paysages et un cadre de vie offrant de bonnes conditions de bien être et de santé pour la population.
Le rôle économique
Génère une valeur annuelle directe de plus de 7 milliards de DH.
Création de 8 à 10 millions de JT en forêt.
Approvisionnement de 60 unités industrielles et plus de 6.000 artisans (bois d’œuvre et d’industrie, liège,
PAM …).
Parcours offrant en moyenne l’équivalent de 15 millions de Qx d’orge par an.
La forêt à l’épreuve du changement climatique: évolution des bioclimats
1986
1961 --2005
1985
(DMN, 2007)
Extension des zones arides et semi aride au détriment des zones humides et
subhumides
La forêt à l’épreuve du changement climatique: évolution des bioclimats
Simulation du climat futur:
2070 – 2099 (Référence du climat:
1961 - 2000)
(DMN, 2007)
La température moyenne
augmentera de 2 à 5 °C en 2100
Le précipitations moyennes
diminueront de 5 à 50% en 2100
L’évolution du climat aggravera la fragilité des forêts
Stratégie et gestion durable des éosystèmes forestiers
Stratégie
Sécurisation
foncière et
protection des
forêts
Réhabilitation des
écosystèmes
forestiers
Mise à niveau de
l’environnement
socio-économique
Bonne Gouvernance
STRATEGIE DE CONSERVATION ET DE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES FORESTIERES
OBJECTIFS
APPROCHES
• Protection des sols et régularisation des eaux;
• Contribution au développement socio-économique des ZF/ZPF;
• Protection de la biodiversité et de l’environnement;
• Patrimoniale
• Participative
• Production de bois pour l’industrie et l’artisanat;
• Production de services pour les populations urbaines (paysages, détente…).
• Territoriale
Programme Forestier
National
Massif/ B.V
Spatialisation
Capacités
techniques et
d’encadrement
Programme décennal
2005/2014
Hiérarchisation des priorités
Lutte Contre la Désertification
Possibilités
financières
Présentation des écosystèmes à chêne-liège
Subéraies marocaine: Importance et répartition
Subéraies marocaines couvrent 377 000 ha,
(14 % de la superficie mondiale; 6 % de la production mondiale)
7 % de la superficie des formations
forestières du Maroc
Taza – Plateau
Tounate Central
2%
18%
Plaines
atlant.
45%
Rif occid.
35%
Superficie disposant d’un plan d’aménagement valeur : 70 %
11
Espace multifonctionnel
Rôle socio-économique
Rôle socio-économique
• Liège : 12.000 à 15.000 t/an
•Bois de Feu
• Production fourragère: 115 M UF/an
•Liège
• Divers produits : glands , truffes ,
•Production
fourragère
champignons
et miel
produits
: glands
••Divers
Emploi
: 650 000
JT/an , truffes ,
et miel(liège) : 62 M Dh
• champignons
Recettes annuelles
et de revenus
••Source
Valeurd’emploi
des exportations
de liège et
dérivés: 96 M Dh/an (en devises).
Rôles écologique et récréatif
• Conservation des eaux et des sols
• Protection des agglomérations et
infrastructures contre les risques
d’ensablement;
• Réservoir génétique de faune et
de flore
• Espace vert pour la recréation et
les loisirs
12
Dysfonctionnement
Contraintes
• Surpâturage (4 fois la capacité de
charge ) et ébranchage des
peuplements
• Non respect des mises en défens
• Droits d’usage
• Ramassage des glands (15000 T / an en
Maâmora)
• Traitements sylvicoles insuffisants
• Vieillissement des peuplements et
difficultés de régénération
• Attaques parasitaires
• Incendies
• Urbanisation
• Effets du Changement climatique
Conséquences
•
Réduction de la production et
par conséquent du revenu
générée par les forêts
•
Dépérissement des arbres
•
Déclin de la biodiversité
•
Dédensification des forêts de
chêne-Liège
(Sécheresse récurrente , hausse de T°C)
13
Evaluation du stock de carbone dans
les écosystèmes de chêne-liège
Le stock de carbone moyen total pour le chêne-liège
de Montagne (Ain Rami, Tanakoubte, Amlay) : 254 tC/ha
• 130 tC/ha dans le sols (90% emmagasiné dans les
30 premiers centimètres).
•
•
•
90 tC/ha dans la biomasse aérienne
22 tC/ha dans la biomasse racinaire;
12 tC/ha dans la litière
Dans la subéraie de plaine, le stock de carbone total
moyen passe de 12,5 t/ha au niveau de la clairière
(sans végétation) à 145.4 t/ha au niveau des
peuplements de chêne-liège denses
(D>200tiges/ha) .
Comparée à l'écosystème chêne vert dont les sols
contiennent un SCO moyen de 80 tC.ha-1, la
subéraie de montagne constitue un réservoir
important de carbone.
14
PRESENTATION DE LA FORET DE MAAMORA
La Maâmora: La plus vaste subéraie de plaine au Monde
TF n° 69394 du 24/04/2008
Superficie totale : 131.758 ha
B
A
D
C
E
A
15
Superficie du chêne liège
: 70.383 ha,
Superficie d’Eucalyptus
: 40.938 ha
Superficie des Pins
:
9.442 ha
Superficie d’Acacia
:
2.523 ha
Autres
:
8.472 ha
PROJET DE RÉHABILITATION DE LA MAÂMORA (2005-2014):
Montant global: 280 MDH
Objectifs du projet:
1
Conservation et reconstitution de la
subéraie
Régénération du CL
20.000 ha
16
Valorisation de l’espace
réservé au Reboisement
69.000 ha
Protection et conservation:
(Infrastructures
et surveillance)
2 Contribution au développement
socio-économique des riverains
Organisation des usagers:
GIE
associations pastorales
Conventions de partenariat
C.R.: Gardiennage
GIE: Gardiennage et mise en valeur
Bilan de la régénération du chêne liège en Maâmora
Itinéraire technique de régénération du chêne liège
Préparation du sol (Septembre-Octobre):
Labour en plein (terrain nu),
Labour en bandes et/ou à l’ouverture de pôtets (sous couvert), qui seront suivi du rebouchage
Plantation : Densité de plantation: 1100 potêts/ha en terrain nu, de 625 à 825 pôtets/ha pour
le cas du labour en bandes et 400 à 625 pôtets/ha sous couvert.
La plantation: par plants élevés en pépinière ou de semis de glands (2 à 3 glands/pôtet).
La période de plantation : Novembre à Janvier.
Traitements phytosanitaires : Les traitements contre le ver blanc doivent être appliqués au
moment du rebouchage de l’ouvrage. Les produits phytosanitaires à base de carbosulfan ou le
carbofuran (dose : 10 g/ouvrage).
Arrosages : 1er arrosage est associé à la plantation (10 L/pôtet),
le 2ème arrosage avant le mois de juin ;
Entretiens : Désherbage, binage et éventuellement un
cover cropage croisé sur terrain nu- Avant le mois de mai.
Bilan des réalisations de régénération de chêne liège : 16.300 ha.
17
Mode de préparation du sol
Labour profond en plein + cover crop
Labour profond + cover crop en
bandes sous subéraie.
18
Mise au point d’un itinéraire technique de conduite des plantations de
chêne-liège
Nécessité d’une évaluation et réajustement continu
19
Organisation des usagers
1- Associations pastorales : Compensation des mises en défens forestières
Cadre législatif: Arrêté n° 1855.01 du 06 Moharam 1423 (21/03/2002) fixant les limites,
conditions et modalités de demande et d’octroi de la Compensation pour mises en défens du
domaine forestier à exploiter ou à régénérer (250 dh/ha mis en défens/an)
Organisations des éleveurs en 19 associations pastorales regroupant 1.500 usagers ;
Compensation d’une superficie mise en défens : 16.000 ha ;
Montant de la compensation : 20 millions dh (2005/2013).
2- Coopératives forestières
La création de 46 coopératives qui sont organisés en 10 groupements d’intérêt économique
(GIE), regroupant 1540 adhérents.
Durant la période 2005/2014, la valeur des produits cédés aux coopératives s’élève à 42 millions
dh, dont 25 millions dhs sous formes de prestations réalisées par lesdites coopératives
(gardiennage, sylviculture, entretien des plantations, des clôtures de régénération et de pistes et
points d’eau….).
20
PROJET FFEM
Optimiser la production des biens et services
par les écosystèmes boisés méditerranéens
dans un contexte de changements globaux
Rappel du contexte:
Diversité des biens et services;
Faible intégration de la diversité dans les stratégies;
Manque des connaissance en matière de biens
et services et d’adaptation au changement climatique.
Préparation du projet:
Secrétariat de Silva Méditerranéens;
Plan bleu;
Ministère Français de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.
Synergie avec les projets:
Le projet régional de la GIZ « Adaptation des conditions de politique forestière au changement climatique dans
la région MENA »;
Les projets MED de coopération QUALIGOV « Amélioration de la qualité et de gouvernance de la gestion
forestière dans les espaces protégés méditerranéens » et FORCLIMADAPT « Adaptation des espaces forestiers
méditerranéens aux effets des changements climatiques;
Les projets européens COST FP 2012 « Renforcement de la conservation: une question clé pour l’adaptation
au changement climatique des peuplements forestiers marginaux et périphériques en Europe » et FORESTERRA
« Amélioration de la recherche forestière en Méditerranée grâce à une meilleure coordination et intégration ».
COMPOSANTES DU PROJET FFEM
Composante 1: L’intégration des impacts du changement climatique dans
les politiques de gestion forestière;
Composante 2: L’estimation de la valeur économique et sociale des biens et services
rendus par les écosystèmes forestiers méditerranéens;
Composante 3: L’amélioration des modes de gouvernances des écosystèmes boisés;
Composante 4: L’optimisation et la valorisation du rôle d’atténuation des forêts
méditerranéennes (puits de carbone);
Composante 5: Le renforcement de la coordination et des échanges d’expériences
entre acteurs de la sous région (composante transversale).
Au Maroc, la forêt de la Maâmora est retenue comme site pilote.
Composante 1
L’intégration des impacts du changement climatique dans les politiques
de gestion forestière (Analyse de la vulnérabilité)
METHODOLOGIE ADOPTEE
I- Collecte des données nécessaires à la caractérisation de la situation passée et actuelle
Données climatiques et géomorphologiques:
- Données géomorphologiques et pédologiques pertinentes pour caractériser le site pilote et sa vulnérabilité au CC (sols/données
hydriques);
- Evolution des précipitations et des températures moyennes depuis 1975 (indice stress hydrique, événements climatiques
majeurs);
- Evolution du coefficient d’Emberger pour identifier d’éventuel
changement d’aire bioclimatique selon la classification méditerranéenne;
Données sur l’historique de la gestion forestière en se référant aux dispositions des plans
d’aménagement appliqués au niveau de la forêt de la Maâmora;
Données socio-économiques permettant d’identifier les principaux agents et facteurs de déforestation
et de dégradation de l’écosystème forestier;
Evolution des usages de l’espace (1990-2013);
- Cartes d’évolution des usages des terres;
- Cartes d’évolution du couvert forestier;
- Cartes des évolutions dynamiques pour les principales essences caractéristiques du site pilote.
METHODOLOGIE ADOPTEE
II- Modélisation des impacts futurs du changement climatique
S’inspirer de la méthodologie GIZ multifactorielle avec deux scénario A2 et
B2 (optimiste et pessimiste):
- L’analyse approfondie de la vulnérabilité de l’écosystème subéraie
(modélisation spatiale multifactorielle).
Logiciels utilisés (open source):
- MAXENT, permettant de modéliser la distribution géographique des
espèces en fonction de facteurs environnementaux et climatiques;
- Esri-ArcGis, permettant d’assurer le prétraitement des données et de
production des cartes.
Identification et sélection des facteurs de
vulnérabilité de la Maamora ;
Facteurs climatiques (commande engagée: série 1980-2013)
La topographie
Caractéristiques physiques du sol : profondeur et nature du sable,
Facteurs socio économiques (unité de référence : terroirs ou
commune puis rapporté à l’échelle du groupe)
Associations pastorales
Filières
Parcours : effectifs, répartition dans l’espace
Degré de surpâturage
Les délits
Les incendies
Santé de la forêt
États de développement des peuplements
Composition des peuplement
Diagramme organisationnel de l’approche spatiale multifactorielle
Identification les facteurs de vulnérabilité de la Maamora ;
Choix des facteurs
de vulnérabilité
Sélection des facteurs spatialisables ;
Agrégation thématique des facteurs ;
Évaluation des facteurs
de vulnérabilité
Élaboration les processus de seuillage et de spatialisation des facteurs ;
Production des cartes factorielles thématiques ;
Application de la méthode d’analyse multicritères AHP
pour le calcule des coefficients de pondération ;
Agrégation des facteurs
de vulnérabilité
Élaboration de la carte de la vulnérabilité synthétique
pour l année de référence
Analyse de la vulnérabilité de la forêts de la Maâmora aux CC pour les scénarios futures 2030-2040
Composante 2
L’estimation de la valeur économique et sociale des biens et services
rendus par les écosystèmes forestiers méditerranéens
LES OBJECTIFS
2- Les objectifs de l’évaluation
Développer dans la forêt de la Maâmora les liens
entre économie et environnement dans un
contexte de conservation et de développement
durable,
Fournir aux acteurs locaux, notamment les
populations, des moyens d’action sur la gestion
durable des écosystèmes en vue de lutter
efficacement
contre
la
dégradation
de
l’écosystème forestier de la Maâmora,
Servir de plaidoyer pour une meilleure prise
compte des bénéfices non marchands
l’environnement dans les processus
planification
et
de
budgétisation
développement de la forêt de la Maâmora,
en
de
de
du
Valider du point de vue
scientifique
et
technique
l’applicabilité
du
cadre
conceptuel
de
l’évaluation
économique
des
services
écosystémiques au niveau local
en vue d’en tirer profit à un
niveau sub-national ou national.
Les scénarios préconisés pour l’analyse
Périmètre
problèmes
Action envisagée
Risques d’échec et Facteurs
limitants
Relation avec les SE
Aménagement de la série du chêne-liège
Régénération
Amélioration
Préparation
Récréation
Protection intégrale
Régénération artificielle assistée :
25.766 ha (19,56% de la Maâmora)
Vieux arbres à remplacer par
régénération (833 potées avec
écartement de 3x4m)
Clôture des périmètres à régénérer
perte continuelle de
viabilité et de biodiversité
+ production de liège
médiocre en qualité et en
quantité + mortalités
d’arbres sur pied.
Amélioration au niveau de 61 parcelles
(18.531 ha ~14,07%)
Les coupes d’améliorations consistent à
éliminer des brins sans avenir, dépérissant
et morts.
Arbres
blessés
et
souffrants (28% des arbres Préparation de 121 parcelles (34.160
de ce périmètre) suite aux ha~25,93%) par des éclaircies touchant les
opérations d’exploitation sujets chétifs, dépérissants, secs sur pieds
et coupés en délits.
du liège et aux délits de
coupe.
Absence d’aménagements
développer l’infrastructure d’accueil du
préventifs des effets de la
public au niveau des sites récréatifs
fréquentation
/
pop
(8 parcelles : 1.898 ha ~1,44%).
Urbaines.
Difficulté de mise en
la mise en défens d’un SIBE (5000 ha)
œuvre
des
avec interdiction de l'exploitation pour au
recommandations
de
moins 50 ans.
gestion du SIBE (canton A)
Amélioration de tous les SE
prioritaires à moyen et à long
terme (la durée maximale
retenue dans le PAG est de 20
ans).
Amélioration de la production de
liège de qualité
collecte de bois d’énergie
Faiblesse de la régénération
naturelle ;
Conditions climatiques
défavorables ;
Non respect de la mise en défens
par les populations locales ;
Disponibilité des ressources
humaines et financières
suffisantes.
Les résultats restent tributaires de la
conjoncture climatique et de la
capacité de mobilisation des
ressources financières.
Amélioration de la production
des glands et du liège de
reproduction.
Amélioration jointe de la
production de truffes et fourrage
Réduction de la séquestration.
Amélioration de la récréation
Diminution des effets négatifs de
la fréquentation humaine de la
forêt.
la production écologiquement
équilibrée de l’ensemble des SE.
idem
idem
usages illicites ;
Faiblesse du contrôle.
Les biens & services choisis
B&S
Niveau de priorité
Bois
Liège
Fourrage
Récréation
Glands
Quantité et Qualité de l’eau
1
1
2
3
4
Truffes
6
6
Tanins
Séquestration CO2
Nectar
5
6
7
Méthodes et démarches
V Qi *( P Ci )
2- Le liège
i
V : valeur du service liège.
Qi : quantité du liège produite au niveau de l’unité
d’aménagement « i »
P : le prix moyen unitaire estimé à partir des séries des
prix des adjudications.
Ci : les coûts intermédiaires moyens liés à l’exploitation au
niveau de l’unité d’aménagement « i ».
Méthodes et démarches
Vg (Qi * Di * Pg )
5- Les Glands
i
Avec:
Qi :
la quantité de glands produite par un arbre de chêne-liège au
niveau de l’unité d’aménagement « i » exprimée en (Kg/arbre) ;
Di :
la densité des arbres au niveau de l’unité d’aménagement « i » ;
Pg :
le prix moyen de vente des glands exprimée en (Dh/Kg).
Seule la fraction utilisée doit être considérée ??
.
Composante 3
Développement de modes de gouvernance territoriale participative
pour la gestion des écosystèmes forestiers méditerranéens
Objectifs:
Inciter les acteurs concernés à gérer et/ou restaurer les espaces boisés méditerranéens avec une perspective
de fourniture durable de biens et services issus des écosystèmes forestiers;
Améliorer la gouvernance de la gestion des espaces boisés à travers
territoriales participatives.
le développement d’approches
Développement de démarches participatives: Le projet vise à développer et diffuser
des démarches participatives, en encourageant des approches systémiques, en vue de:
- Faciliter la concertation et la participation de l’ensemble des acteurs des territoires boisés (propriétaires,
gestionnaires, décideurs locaux, usagers des biens et services…) aux décisions de gestion de ces territoires;
- Impliquer les multiples usagers d’un territoire dans sa gestion et son aménagement, permettra à la fois
de prendre en compte les besoins de ces usagers en termes de services fournis par les écosystèmes, et
de sensibiliser les usagers à la vulnérabilité de l’écosystème dont ils peuvent dépendre.
-Renforcer le dialogue et la collaboration entre le secteur forestier et les autres secteurs concernés par la
gestion des espaces boisés (eau, agriculture, énergie, tourisme, environnement, aménagement du territoire, etc.).
Composante 3
Développement de modes de gouvernance territoriale participative
pour la gestion des écosystèmes forestiers méditerranéens
Activités de la composante
Phase I: Capitalisation sur les initiatives/outils existants, et mise au point
d’une approche méthodologique à tester pour le cas de la Maâmora
(Phase achevée);
Phase II: Mise en œuvre de l’approche proposée sur les sites pilotes
Phase III: Partage d’expériences et capitalisation des enseignements acquis:
atelier(s) d’échanges entre pays, institutions et acteurs en Méditerranée.
Composante 4
Optimisation et la valorisation du rôle d’atténuation
des forêts méditerranéennes (puits de carbone);
Causes directes de déforestation et dégradation
Surpâturage; ébranchage et écimage , ramassage des glands et gaulage
Expansion des terres agricoles sur les terrains collectifs;
Collecte de bois de feu;
Extension des infrastructures / urbanisation
Récréation;
Sécheresses récurrentes ;
Vieillissement des souches;
Attaques parasitaires;
Incendies des forêts
Causes indirectes de déforestation et dégradation
Grand nombre de ménages sans terre (17%) ou à exploitation de taille réduite (<1 ha);
Pauvreté et manqu d’infrastructures socio-économiques;
Dispersion des habitations;
Elevage extensif , troupeaux en association avec des non usagers.
Composante 4
Optimisation et la valorisation du rôle d’atténuation
des forêts méditerranéennes (puits de carbone);
Informations prioritaires à collecter sur les pressions
• Etats des terres collectives
• Propriété des troupeaux, surpâturage, écimage et ébranchage de la
subéraie,
• Etat de la régénération de la subéraie,
• Attaques parasitaires de la subéraie,
• Ramassage illicite des glands,
• Coupe délictueuse de bois vif et Charbonnage
• Etat des exploitations de lièges (nombre et intensité)
• Extension de l’urbanisation et statut de ces terres ,
• Localisation de l’habitat illicite en forêt;
• Fréquentation de la forêt par la population et degré de pollution
générée.
Composante 4
Optimisation et la valorisation du rôle d’atténuation
des forêts méditerranéennes (puits de carbone);
Activités à mettre en œuvre pour réduire les pressions
• Promouvoir la compensation de mise en défens et encourage davantage
les usagers à s’organiser en associations pastorales;
• Innover en matière d’organisation des utilisateurs de l’espace forestier
même en dehors des usagers légaux;
• Promouvoir les coopératives forestières et les groupements d’intérêt
économique
• Encadrement des éleveurs pour s’investir en élevage intensif;
• Initier des formes de cogestion de l’espace forestier par l’implication des
partenaires concernés;
• Promouvoir des activités génératrices des revenus valorisant les PFNL;
Conclusion et recommandations
Principales Préoccupations des gestionnaires
Conservation des glands
Production de plants normalisés
Maitrise des itinéraires techniques de régénération
Développement de modèles de sylviculture appropriés
Valorisation des biens et services des subéraies
Mise au point de stratégie de lutte intégrée contre les ennemis des
subéraies
Contraintes sociales
37
Conclusion et recommandations
• Mieux comprendre les impacts des changements globaux sur la
dynamique des écosystèmes à chêne-liège
• Mieux comprendre le rôle multifonctionnel des écosystèmes à
chêne-liège pour le maintien des biens et services
• Mieux comprendre la vulnérabilité des écosystèmes à chêneliège aux risques d’incendies, aux ravageurs et maladies
existants et émergents dans le contexte du changement
climatique.
• Mieux comprendre la résilience et la réponse adaptative des
écosystèmes à chêne-liège face aux changements
environnementaux
38
La gestion durable de la suberaie de la Maâmora est
tributaire de l’adoption d’une approche écosystémique qui prend en
compte les deux dimensions suivantes :
La dimension territoriale :
en partant des spécificités de l’écosystème forestier de
la Maâmora, et l’impératif de concilier entre gestion
durable des ressources forestières et les besoins
prioritaires des populations rurales usagères, les défis à
relever résident dans :
- La maitrise des techniques de restauration de la
suberaie (développement de la recherche);
- Le développement humain et l’amélioration
des relations avec les populations rurales riveraines
des forêts;
- Le renforcement de compétences des usagers.
La dimension d’intégration et de
participation :
- Adoption d’une approche participative
- Gestion partenariale impliquant les acteurs
concernés et qui tiendra compte des
caractéristiques et des priorités de chaque
zone homogène au niveau du territoire
rural.
40