Saint-Avold et sa région

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Transcript Saint-Avold et sa région

Saint-Avold et sa région
Dimanche 18 Mai 2014
CARNET
mariages
Cynthia et Florian
SAINT-AVOLD
— En mairie de
Saint-Avold, a
été célébré le
mariage de
Florian Dorin,
demeurant
à FreymingMerlebach et
de Cynthia
Dorvaux, aide
cuisinière, domiciliée à SaintAvold.
Nos meilleurs
vœux
de bonheur.
Photo TS
Angélique et François
SAINT-AVOLD
.— En mairie
de Saint-Avold a
été célébré le
mariage de
François
Hermann,
coiffeur et de
Angélique
Henry,
responsable
adjointe de
magasin.
Le couple est
domicilié à
Porcelette.
Nos meilleurs
vœux
de bonheur.
Photo TS
Célina et Eddy
SAINT-AVOLD
.—En mairie de
Saint-Avold
, a été célébré
le mariage de
Eddy Fritsch,
agent de
maintenance de
voies ferrées,
demeurant à
Valmont et de
Célina Ilha,
chargée
de clientèle,
domiciliée à
Saint-Avold.
Nos meilleurs
vœux
de bonheur.
Photo RL
Marine et Lionel
MANY. —
Samedi aprèsmidi, Lionel
Déom, fontionnaire de police
et Marine
Verchiani,
adjoint administratif, se sont dit
"oui" pour la
vie. C’est Martine Festor,
maire de la
commune, qui a
célébré cette
union. Le jeune
couple a élu
domicile, avec
leur fils Jules,
dans la commune, rue des
Lilas. La cérémonie religieuse
a eu lieu en
l’église de Montigny-lès-Metz.
Nos meilleurs
voeux
de bonheur
Complexe nautique de SaintAvold : ouvert de 8 h à 12 h.
Mini golf : fermé.
Sauna de Saint-Avold : fermé.
Centre culturel : tél.
03 87 91 08 09.
Services RL
Agence de Saint-Avold : 29,
rue Hirschauer, tél.
lucas hardt rédige une thèse
Guerre d’Algérie en Moselle
des témoins recherchés
Lucas Hardt rédige une thèse sur les Algériens en Moselle et en Sarre, de 1945 à
1965. Pour cela, l’historien recherche des témoins de cette époque.
L
e Républicain lorrain :
Quel est votre parcours ?
Lucas Hardt : « Je suis
né en 1984 à Essen dans la Ruhr.
J’ai passé mon bac à Friedberg,
suivi d’un magister en histoire et
sciences politiques à l’université
de Trèves. Ces études ont abouti
en 2011 à un mémoire sur la
Guerre d’indépendance algérienne et les Algériens dans le
bassin industriel de Longwy. Par
la suite, j’ai approfondi mes
recherches dans le cadre d’un
doctorat ayant pour thème les
effets de la guerre d’indépendance algérienne sur les Algériens en zone frontalière lorraine. Depuis octobre 2012, je
continue mes recherches en tant
que boursier au centre MarcBloch à Berlin. »
Qu’est ce qui vous intéresse dans l’histoire contemporaine ?
« L’histoire contemporaine est
déjà passionnante en soi.
Ensuite, je trouve ma motivation
dans les liens inespérés qui peuvent se dévoiler entre un sujet
historique et le présent. Il s’agit
d’appréhender comment et par
qui où quoi le monde (du présent et du passé) tel que nous le
percevons a été constitué.
Mon travail ressemble un peu
à la construction d’un puzzle du
passé qui reste toujours en lien
avec le présent. Évidemment
c’est un projet interminable.
Dans tous les cas, du fait de
l’impossibilité du point final,
tout travail en histoire reste toujours ouvert à la discussion et
veut être discuté. »
Qu’est ce qui vous intéresse dans le sujet de votre
thèse ? Quelles sont les problématiques soulevées ?
« Depuis quelques années
l’impact de la guerre d’indépendance algérienne en France
trouve un intérêt croissant
tion nationale (FLN) et Mouvement national algérien (MNA).
Celles-ci ont perduré notamment dans le bassin de Longwy
jusqu’après la fin de la guerre.
J’essaye de retracer et de comprendre l’impact de la guerre sur
les rapports entre Algériens,
l’évolution et l’action des organisations algériennes politiques
et syndicales, les rapports avec
l’administration, les forces de
l’ordre et le reste de la société
lorraine. De plus je m’intéresse
aux effets perceptibles dans le
monde du travail, la situation de
logement sans oublier les conséquences sur le projet migratoire.
J’étudie une période qui dépasse
la seule guerre d’Algérie à savoir
les années de 1945 à 1965. »
Lucas Hardt recherche des
témoins de l’époque. Photo DR.
parmi les historiens. C’est un
sujet qui anime de nombreux
débats médiatiques et politiques. Pour ma part, je me concentre sur les effets de la guerre
sur les Algériens en Lorraine et
en Sarre, une région à peine
étudiée sous cet angle. Dès
l’entre-deux-guerres la Lorraine
et notamment la Moselle était
une des principales destinations
de migrants algériens qu’on
appelait alors "Français musulmans d’Algérie".
Pendant la guerre d’indépendance, ici comme ailleurs en
métropole, le contexte de la
guerre a poussé les Algériens
dans une situation difficile.
Ainsi, les contrôles et les répressions policières se sont multipliés, la stigmatisation des Algériens par la presse atteignait une
ampleur jamais connue et il y
eut des affrontements violents
entre les organisations algériennes clandestines Front de libéra-
Photo RL
03 87 29 68 78. E-mail :
[email protected] ; fax
03 87 29 68 79. Annonces,
publicité : fermées. Agence
de voyages : fermée
Portage à domicile : Secteur
de Saint-Avold : tél.
03 87 92 35 35. Secteur de
Creutzwald : tél.
03 87 34 19 21
La Sarre, un terrain
de repli pour le FLN
et le MLNA
Pourquoi se concentrer sur
les Algériens et la Moselle et
la Sarre ?
« Avec la hausse des contrôles
et des répressions policières
contre les Algériens, la Sarre et
d’autres régions d’Allemagne
devenaient un véritable terrain
de repli autant pour les membres
du FLN et du MNA que pour des
Algériens ne voulant prendre
aucun parti dans cette guerre.
D’autre part, la perméabilité
de la frontière sarroise et les
activités transfrontalières des
"Français musulmans d’Algérie"
amenaient l’État français à faire
pression sur son allié allemand
pour un engagement dans la
lutte contre les séparatistes. Il
est intéressant d’étudier à ce
sujet la réaction de l’État fédéral.
Si celle-ci était ambiguë, c’est au
moins en partie parce qu’elle fut
marquée autant par des aspects
de politique interne que par certains principes de politique
étrangère. »
Y a-t-il des différences
entre le ressenti, et le vécu,
des Algériens en Moselle et
Sarre ?
« En ce qui concerne les contrôles, la stigmatisation et la violence qui ciblait des Algériens
pendant la guerre, la frontière
franco-sarroise remplissait la
fonction d’une véritable ligne de
partage. Il ne faut pas nier la
collaboration partielle de la
police sarroise, voire allemande
avec leurs homologues français,
ni les préjugés qu’avait la presse
allemande vis-à-vis des NordAfricains en particulier. Cependant, l’ampleur de ces formes de
rejet était décidément moindre
en Allemagne qu’en France alors
qu’en même temps les possibilités d’embauche pour les Algériens étaient plus importantes
sur le territoire français. »
Quel type de témoignages
recherchez-vous ?
« Je voudrais surtout questionner des Algériens et des
Algériennes qui ont vécu en
Moselle ou en Sarre pendant les
années 1945 à 1965. Qu’ils aient
été engagés politiquement ou
pas, je m’intéresse à tout genre
de récit donnant une impression
du trajet, du quotidien où
d’expériences singulières qu’un
homme ou une femme algérienne a pu avoir dans la région
pendant cette époque.
Comme je n’ai malheureusement pu enregistrer pour l’instant que très peu de témoignages de femmes algériennes, tout
récit sur la perspective féminine
me serait particulièrement précieux. »
Propos recueillis
par Bertrand BAUD.
Contact :
[email protected]
FOLSCHVILLER
Les élèves de 4e européenne
au lac de Constance
Quoi de mieux que de se
rendre dans le pays dont où
on étudie la langue, pour en
connaître les coutumes et rencontrer des gens merveilleux ?
C’est ce qu’ont fait les quatrièmes de la section européenne
allemand du collège Alexandre-Dreux de Folschviller,
accompagnés de leurs professeurs d’allemand, Mme Schnapper et M. Oswald.
Les 25 élèves ont eu la
chance de découvrir, du 7 au
11 avril dernier, la magnifique
région du lac de Constance, et
de ses environs. Pour beaucoup, il s’agissait de leur tout
premier voyage scolaire. Ce
séjour, mêlant culture et pratique de la langue, a été l’aboutissement agréable et instructif du travail initié en classe.
La visite de la ville de Lindau, et du musée Zeppelin à
Friedrichshafen, la découverte
avec une guide de la ville de
Constance, des maisons sur
pilotis, à Unteruhldingen, ou
la visite de Freiburg, ont ravi le
groupe.
En outre, les élèves, hébergés en familles d’accueil dans
les environs de Ravensburg,
En coupe de Lorraine, l’équipe
dames s’est qualifiée pour le 3e
tour en battant Farébersviller
2-1. Mélanie Glatt (15/5) a battu
une 30 par 3/6 6/4 6/1 et MarieJosé Etienne (30) a perdu à classement égal 6/2 4/6 6/1. La paire
Glatt-Etienne a remporté le double 6/7 6/1 10/8 au super tiebreak.
En phase finale du championnat garçons, les 13-14 ans ont
perdu 5-0 à Argancy. Seul
Alexis Jesionowski (30/5) s’est
montré à la hauteur, et n’est pas
passé loin de la perf, contre un
30/3, mais il a perdu 0/6 6/3 7/6.
En championnat de Lorraine,
les Messieurs 1 ont gagné 4-0 à
Falck 3. Michael Casa, Grégory
D
STA
6
EMAIN
Animations
Marches du lundi organisée par l’office de tourisme : à 14 h.
Rendez-vous devant le parking de la MJC.
Après-midi pétanque : organisé par l’ALV Wenheck Carrière
section pétanque à partir de 16 h au boulodrome du Wenheck.
NÉCROLOGIE
Mme Yvette Schaaf
SAINT-AVOLD. — Mme
Yvette Schaaff née Zingraff est
décédée à Saint-Avold le 17 mai
à l’âge de 84 ans. Veuve de
Joseph Schaaff depuis 2005, elle
avait trois filles : Carmen,
Evelyne et Martine, six petitsenfants et six arrière-petits-enfants. Commerçante à la retraite,
la défunte résidait rue Hirschauer à Saint-Avold. Mme
Schaaff était membre de la maison du 3e âge et du club de
Scrabble à Saint-Avold. La bénédiction aura lieu au crématorium
de Saint-Avold le mercredi
21 mai à 14 h suivie de la crémation.Nos condoléances à la
famille.
M. Ali Aced
SAINT-AVOLD. — M. Ali
Aced est décédé à Sarreguemines le 16 mai. Il avait cinq
enfants ainsi qu’un petit-enfant
et était soudeur à la retraite. Le
défunt vivait avec sa compagne,
Nidja Chabane rue Saint-Exupéry à Saint-Avold. Les prières
seront dites le lundi 19 mai à
14 h en la mosquée de Farébersviller suivies de l’inhumation au
cimetière de Saint-Avold.
Nos condoléances à la famille.
M. Victor Buggin
LAUDREFANG. — C’est
après un courageux combat
contre la maladie que M. Victor
Buggin est décédé à Saint-Avold
le 15 mai, à l’âge de 76 ans. Né le
9 mars 1938 à Padova (Italie), il
avait épousé Mme née Lucienne
Philippe le 3 décembre 1993 à
Laudrefang et avait deux enfants
Laurence et Fabrice ainsi qu’une
petite-fille, Charlène. Restaurateur à la retraite, il résidait 92 rue
des Vergers à Laudrefang. La
messe d’enterrement sera célébrée le lundi 19 mai à 15 h en
l’église de Laudrefang. Son
corps sera incinéré. Nos condoléances à la famille.
M. Sylvain Ahr
CREUTZWALD. — M. Sylvain Ahr est décédé à Mercy le
16 mai, à l’âge de 65 ans. Né le
27 décembre 1948 à
Creutzwald, il avait épousé
Mme née Evelyne Gabriel le
2 juillet 1971 et avait une fille,
Laurence. Soudeur à la retraite, il
était domicilié 12 impasse des
Bergeronnettes à Creutzwald.
Ses obsèques seront célébrées
ce mardi 20 mai à 14 h 30 en
l’église de Creutzwald centre
suivies de l’inhumation au cimetière communal. Nos condoléances à la famille.
LELLING
Le sénateur rencontre les élus
Les collégiens d’Alexandre-Dreux à Folschviller sont partis à la découverte de l’Allemagne
et surtout du lac Constance. Photo DR
ont eu la possibilité de
s’immerger dans le quotidien
de nos voisins, et ainsi de
renforcer leur connaissance de
la langue allemande.
Tennis : des résultats
encourageants
NUMÉROS
Loisirs
HISTOIRE
1
Jésionowski et Eric Garito ont
battu facilement des joueurs,
nettement moins bien classés.
La jeune équipe Messieurs 2 a
manqué d’expérience, et s’est
incliné de justesse, contre
Pouilly 2. Guillaume Posson
(30/5) a réussi une belle perf à
30/3 par 6/4 5/7 6/2, alors que
Jean-Luc Drager (30/4) a du
s’incliner 6/7 6/4 6/3 contre un
30/3. Lilian Biélitz (NC) a perdu
6/1 2/6 6/0 contre un 40. La
paire Posson-Biélitz a également perdu le double 6/1 1/6
10/7 dans le super tie-break.
Ce dimanche, les Messieurs 1
recevront Saint-Avold 5 à 9 h, et
les Messieurs 2 se rendront à
Peltre 3.
SACHEZ-LE
Exposition Handi’Art
Une exposition d’œuvres, réalisées par des personnes porteuses d’un handicap, se tiendra au centre Marcel-Martin du 19 au
22 mai, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h. Elle est organisée par
la mairie et le syndicat d’Initiative.
De nombreuses structures de la région participent à cette
manifestation (IME Le Wenheck, Sessad Oiseau Bleu SaintAvold, IME Saint-Avold, Ulis Faulquemont, Mas Petite-Rosselle, CHS Sarreguemines Les Tilleuls, Mas Les Floralies
Freyming, Esat Clairvil Valmont, IME Vic-sur-Seille, Fam/Fas Les
Serins Saint-Avold, La Maisonnée Créhange). Le vernissage
aura lieu le lundi 19 mai à 18 h.
Marche le 29 mai
L’Amicale du personnel communal de Folschviller organise sa
marche le jeudi 29 mai, à la Ferme du Vieux Berfang. Départ
9 h 45 pour une dizaine de kilomètres. Réserver le repas (9 €)
en mairie, avant le 23 mai.
FLÉTRANGE
Marche populaire IVV
Dimanche 1er juin, Flétrange Sport Animation organisera sa 30e
Marche Populaire Internationale IVV sous l’égide de la Fédération
Française des Sports Populaires, avec des parcours de 10, 20 km et un
parcours adapté au départ du complexesportif à Flétrange.
Le sénateur, Jean-Louis Masson est venu rencontrer les élus de
Lelling. Ce sont les représentants des deux conseils municipaux
qui ont accueilli le sénateur. Octave Matz, maire et Charline
Olexa, maire du conseil municipal des jeunes (CMJ). Cette
dernière se renseigne sur le devenir de la demande de subvention
pour améliorer les accessoires de l’aire de jeux. La subvention est
accordée. Les jeunes pourront installer une balançoire supplémentaire, une table et une rampe de skate. Divers sujets ont été
abordés : budgets, l’intercommunalité, l’école, le conseil de
fabrique, les taxes, les horaires scolaires et périscolaires.
GUENVILLER
Les instruments se racontent
Pour sa troisième manifestation « C’est kan le pestacle ? ! ? »
pose ses valises à la salle des sports de Guenviller ce lundi 19 mai à
17 h.
Et c’est la compagnie Philodart qui va embarquer le public dans
son univers… instrumental ! L’histoire commence avec un homme
(Guillaume Louis) sur un tabouret. Il veut parler, mais rien ne sort
de sa bouche, juste des soupirs, des grognements. Tous ces bruits
trouvent un rythme, et le corps de l’homme s’emballe : les mains
claquent entre elles, puis sur son corps. Il s’agite dans ce rythme, il
découvre pour la première fois l’émotion musicale. Il finit par
danser, et au bout de ses gestes, enfante enfin un premier mot : un
mot à la signification perdue mais rempli d’énergie et de joie. Il est
cinq heures du matin dans l’existence de l’homme, et celui-ci vient
de trouver son premier instrument pour participer à la grande
symphonie du monde : son propre corps. Et dans la même
excitation, l’homme inventa la musique, la danse, et le mot.
Ensuite, la journée de l’homme se poursuit, et il découvre dans son
environnement des matières qui lui permettent d’inventer de
nouveaux sons, de nouvelles musiques. Il crée des instruments,
propres à son environnement, à son identité, et son rapport au
monde.Entrée libre.