Biographie - SOPHIE CARRÉE presse+communication

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Transcript Biographie - SOPHIE CARRÉE presse+communication

Biographie 18 mars 1928 Fin des années ‘50 1962 Fin des années ‘60 Adolphe Pelsener est né sous le signe du poisson, à Molenbeek au cœur de Bruxelles. Il grandit à Pécrot dans la campagne du Brabant wallon. Autodidacte, il se forme à la forge et travaille dans un atelier de tôlerie publicitaire. Il découvre la minéralogie lors d’un voyage en Allemagne. Ouverture d ‘une première galerie avec son épouse, Huguette Schaal, à Bruxelles, rue de Livourne. A ses débuts, il martèle l’argent et crée des bijoux mais surtout les premiers plateaux de table en ciment incrustés de petites marcassites ramassées aux pieds des falaises du nord de la France. C’est aussi à cette époque qu’Adolphe Pelsener devient Ado Chale. Ado Chale part à la recherche de pierres semi-­‐précieuses aux quatre coins du monde. L’Arizona, l’Inde, l’Afghanistan, le Pakistan, Madagascar ou la France... Les pierres découvertes seront incrustées dans une résine époxy, matière nouvelle à l’époque qui va élargir les possibilités esthétiques : plateaux plus grands, entièrement couverts de pierres polies aux diamants. Les bois de séquoia fossilisés, la malachite, l’agate calcédoine, cornaline, la rhodochrosite, le lapis lazuli, le jade, l’hématite, l’œil de tigre, le jaspe, la turquoise ou l’améthyste illumineront un mobilier d’artiste, précieux et novateur. Parallèlement à ses plateaux de mosaïques, Ado Chale réalise des sculptures polychromes cubiques. Première réalisation en bronze et en aluminium, la célèbre «Goutte d’eau» s’appelle alors « Soleil Maya » et témoigne de l'intérêt de l’artiste pour les objets d’art précolombien, entre autres. 1967 -­‐ Exposition universelle de Montréal -­‐ Ado Chale exposera dans le Pavillon de L’Europe une carte sans frontière de l’Union entièrement couverte de marcassites. 1968 – Le nouvel Hôtel Hilton de Bruxelles commande à l’artiste, vingt-­‐cinq tables en mosaïque de marcassites. 1968 -­‐ 1985 Années ‘90 2000 La galerie Chale déménage dans un hôtel particulier de l’avenue Louise entièrement repensé par l’architecte André Jacqmain (1921 -­‐ 2014) et dont la façade, en pointe de diamant, est l’œuvre du céramiste belge Pierre Culot (1938 -­‐ 2011) La galerie Chale aura les faveurs de la Cour de Belgique qui y choisira nombre de cadeaux officiels. Notamment pour les noces du Prince de Galles et Diana Spencer, la première visite du Président Pompidou à Bruxelles, l’anniversaire de la Reine Béatrix des Pays-­‐Bas ou celui du Chancelier allemand, Helmut Kohl. 1978 -­‐ La production augmente et se diversifie, l’artiste fait alors l’acquisition d’un petit atelier tout proche de sa nouvelle galerie situé rue Lens et y tisse un réseau de fidèles collaborateurs. Ado Chale expose en Belgique, notamment au Musée d’Ixelles et aux Archives de l’Architecture Moderne mais aussi en France : 1979 -­‐ Exposition au Musée Galliera à Paris. Il expose chez le célèbre antiquaire parisien Jacques Kugel -­‐ rue Saint Honoré. 1987 -­‐ Exposition au Palais des papes d’Avignon. 1988 -­‐ Musée des Beaux-­‐Arts de Nancy. 1988 -­‐ Ado Chale est invité à exposer son travail au Japon, dans le célèbre magasin de luxe -­‐ Seibu de Tokyo. Il séduira le marché asiatique. 1990 -­‐ La Crise du Golf fait qu’Ado Chale oriente alors sa création vers des matières naturelles moins précieuses, comme les boutons d’os, de nacre ou les grains de poivre. Il dessine et réalise de petits objets décoratifs et parfois fonctionnels, poignées de porte, coffre à cigares, lampes, obélisques, boules de mosaïques, coupes en bronze et aussi, ses premiers tableaux de papiers déchirés ou de cordages. La fin des années 90’ est marquée par un nouvel engouement pour l’esthétique des années septante, on redécouvre ses premières créations. Première apparition de tables en salle de vente, les chiffres s'enflamment et sa notoriété augmente. Rencontre ente Yves Gastou et Ado Chale. 2002 -­‐ Exposition dans la galerie parisienne d’Yves Gastou. Succès qui amplifiera le retour d’une clientèle internationale et qui ouvrira la voie à de nombreuses collaborations avec des architectes d’intérieur belges mais aussi de renommée mondiale à l’exemple d’Alberto Pinto, Peter Marino ou Jacques Grange. A partir de 2005 -­‐ Ado Chale se concentre sur ses créations en bronze et en aluminium, il élabore de nouvelles formes et surfaces tout en séduisant le marché contemporain. Parallèlement, il dessine et réalise des sculptures en fonte d’aluminium Ado Chale exposera ses nouvelles créations cet automne à Paris en exclusivité à la Galerie Yves Gastou. Un modèle symbolique, La Joséphine, sera pour la première fois créée en édition limitée. Actuellement l’artiste âgé de 86 ans travaille toujours dans son atelier bruxellois de la rue Lens et vit dans un hôtel particulier Victor Horta entouré de ses œuvres les plus emblématiques. 2014 Interview Ado Chale Exposition Galerie Yves Gastou -­‐ Automne 2014 Une rencontre, une histoire d’affinités Une intuition dans la matière Comment avez-vous rencontré Yves Gastou? Que représente aujourd’hui cette rencontre ? Que
vous a apporté cette amitié?
Ado Chale: Yves Gastou a découvert mon travail chez un de mes amis pour qui j’avais réalisé une
très belle table en lapis lazuli. Il a souhaité me rencontrer, puis m’a très vite proposé de me
représenter dans sa galerie parisienne. J’ai accepté. Son enthousiasme a permis de faire découvrir
mon travail au plus grand nombre et a bien évidemment contribué à l’essor de ces dernières
années…Nous avons partagé de bons moments ensemble, notamment aux Puces de Bruxelles, tous
deux à la recherche de beaux objets… C’est une passion que nous avons en commun.
Comment votre travail a-t-il évolué au fil des années, depuis vos premières pièces jusqu’à
aujourd’hui?
A.C.: Mes créations se sont succédées les unes aux autres et ont évolué au fil de mes découvertes,
principalement la minéralogie, la fonte de bronze et d’aluminium. Les contraintes techniques
rencontrées m’ont sans cesse poussé vers le perfectionnement.
Le travail de métaux comme l’aluminium et le bronze vous permet une grande liberté…
A.C.: C’est vrai. Je n’ai pas rencontré d’obstacles à la réalisation de mes créations dans ces métaux,
depuis ma première table en bronze, « Le Soleil Maya », une vision que j’ai rendu concrète, à mes
sculptures en fonte d’aluminium, ou encore, pour ce bureau en bronze sur dimensionné et en trois
parties, une commande spéciale réalisée pour l’Union Minière. Aujourd’hui, la problématique serait
plutôt la disparition des fonderies…
Comment envisagez-vous les nouvelles créations qui seront présentées pour la rentrée à Paris à
l’occasion de vos 50 ans de création? Comment décririez-vous cette exposition?
A.C.: Expo plaisir, consécration d’une vie de création. L’idée des planètes a émergé lors d’une
rencontre avec Yves Gastou. La surface de mes tables est souvent brute, irrégulière, parfois en
relief, parfois en creux jusqu’à trouer la matière, et pourtant douce au toucher… Les formes,
naturelles, irrégulières, sont tracées à la main. Les noms de ces nouveaux modèles de tables
« Galaxy, Solune, Vega… » allaient de soi. Comme une déclinaison de planètes… Seul un modèle
y échappe, la « Joséphine », le nom de ma mère. Ce modèle symbolique à quatre pétales sera
présenté en deux versions, bronze et aluminium et fera l’objet d’une édition limitée à 100
exemplaires. ( 50 en aluminium - 50 en bronze )
Pour cette exposition, vous êtes parti de croquis des années 70. Comment avez-vous fait votre
sélection?
A.C.: J’ai toujours énormément dessiné, sur un coin de table, un carnet, un carton abandonné, un
papier de soie… Datent de cette époque de nombreux dessins qui n’ont jamais été utilisés. La
sélection s’est faite d’un commun accord entre Yves Gastou et moi-même.
Comment se passe la création d’un modèle? Quelles sont les étapes de création?
A.C.: C’est un travail intuitif qui se concrétise avec la matière que je travaille. Quand je commence
une mosaïque, après avoir défini la forme et la matière, je ne connais jamais le résultat final. Une
sorte de symbiose s’opère entre les pierres, leurs formes, et mon état d’esprit du moment. Mes
mains, alors, transmettent une émotion, le reflet d’une intuition de la matière. C’est précisément cet
état brut, cet état pur, qui reste la condition d’une mosaïque réussie.
D’où vient votre amour des minéraux? Comment avez-vous eu l’idée des « plateaux mosaïques »?
Quelles étaient, quelles sont vos sources d’inspiration?
A.C. : Ma source d’inspiration reste incontestablement la découverte de la minéralogie. Très jeune,
je scrutais la terre, à la recherche de fossiles. J’en cherchais partout! Parfois dans des endroits aussi
insolites que les remblais de voies de chemin de fer ou le pied des falaises du Pas-de-Calais pour les
marcassites...Dans les carrières de sable de Fontainebleau ou les plaines d’Arizona pour déterrer des
troncs de séquoia fossilisés.
Existe-t-il une pièce dont vous vous sentez particulièrement proche? Qui a marqué votre carrière?
A.C. : En 1967, à l’Exposition Universelle de Montréal, j’ai été invité à réaliser la carte de
l’Europe. Je l’avais entièrement recouverte de marcassites ramassées au bas des falaises de la Côte
d’Opale. Elles étaient sciées puis disposées de manière à remplir toute l’Europe, une Europe sans
frontières… Ont alors suivi mes premières tables et objets en mosaïque de lapis lazuli, agate,
turquoise, jaspe rouge, jaspe vert, œil de tigre, jade… Ainsi que quelques meubles recouverts de
schiste, d’ivoire, d’os, de nacre…
Contact Ado Chale Atelier Ado Chale 36, rue Lens 1050 Bruxelles +32 2 647 82 54 [email protected] Site -­‐ www.adochale.com Galerie Ilona Chale 129, rue Franz Merjay 1050 Bruxelles +32 2 344 18 12 [email protected] Site – www.ilonachale.com Galerie Gastou 12, rue Bonaparte 75006 Paris +33 153 73 00 10 [email protected] Site -­‐ www.galerieyvesgastou.com Contact presse Sophie Carrée 12, rue de l’Autonomie 1070 Bruxelles +32 479 37 19 13 [email protected] Clelia Colombani +32 472 52 56 73 [email protected]