Le Pavillon des Amours Fugaces - Club de Paris des directeurs de l

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Transcript Le Pavillon des Amours Fugaces - Club de Paris des directeurs de l

Le Pavillon
des Amours Fugaces
L’inspiration place et lieu de séminaire
de L’Institut Européen de Stratégies
Créatives et d’Innovation
2, sente des demoiselles
60350 Pierrefonds
Le Pavillon des Amours Fugaces
est accessible aux séminaires des partenaires
de l’Institut Européen de Stratégies Créatives et d’Innovation
et des membres du Club de Paris des Directeurs de l’Innovation
Informations :
Institut Européen de Stratégies Créatives & d’Innovation
-75, boulevard Richard Lenoir – 75011 Paris –
[email protected]
tel 01 49 23 75 11
Tableau de Gabriel Lépaulle « Rendez-vous de chasse de Napoléon III à Pierrefonds »
Pavillon de chasse
ou pavillon de rencontre ?
Le pavillon « des amours fugaces » se situe sur « le
Mont Moyen », qui domine le château de Pierrefonds,
au lieu dit « Pavillon de chasse de Napoléon III ».
S’il ne fait pas de doutes que l’Empereur soit venu
chasser à Pierrefonds, comme le montre le tableau de
Gabriel Lépaulle, dont la scène se passe à cet endroit,
face au Château alors encore non restauré, la rumeur
voudrait que le lieu ait plutôt accueilli ses rencontres
galantes. Le surnom de « Pavillon des amours
fugaces » donné au pavillon à cette époque, ainsi que
le nom du chemin qui y mène : la « sente des demoiselles » accréditeraient plutôt cette seconde thèse.
Le « point de vue » du Château
de Pierrefonds
A l’emplacement du pavillon, se trouvait à l’origine
une tour de guet directement reliée au château par un
souterrain, aujourd’hui effondré, mais dont l’entrée
est encore visible dans la cave, seule partie
contemporaine du château.
C’était aussi le « point de vue » du Château, c’est-àdire le lieu d’où on en a la vue la plus agréable.
Le bâtiment actuel date de la fin du 18ème siècle. Il est
similaire au pavillon de chasse dit “pavillon du
carré”, bâti en 1756 pour Louis Charles de Bourbon
en forêt de Dreux. Le jardin d’hiver date quant à lui
de 1889 (année de construction de la tour Eiffel).
Les structures métalliques ont été fournies par Emile
Follereau (père du médecin Raoul Follereau),
partenaire d’Eiffel, industriel de Nevers, spécialiste
des structures métalliques à la Belle Epoque. Il
mourra dans les tranchées de Verdun en 1916.
La vogue des Jardins d’hiver est née au milieu du
19ème siècle, notamment sous l’impulsion de Maria
Francisca de Sales, sœur de l’Impératrice Eugénie. Il
en existait beaucoup à Pierrefonds, mais la plupart
n’ont pas survécu à la première guerre mondiale.
Celui du Pavillon des amours fugaces a été
entièrement restauré au tournant du 21ème siècle, en
même temps que le pavillon dont le toit était en partie
effondré.
L’ensemble représente parfaitement l’architecture
française de villégiature du Second Empire et de la
belle Epoque.
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1) Bonne d'Armagnac et Charles Ier d'Orléans à Pierrefonds en 1410, dans
« Les riches heures du Duc de Berry ». 2) Dessin de Viollet-le-Duc
représentant le Château au 17ème siècle. 3) Le château démantelé au 19ème
siècle, avant sa restauration. 4) Le château dans l’imagerie populaire du
début du 20ème siècle. 5) Le château, icône de la série Merlin l’Enchanteur au
21ème siècle.
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Vue de la terrasse du pavillon,
sur le « Mont Moyen »
Lors de ses chasses en forêt royale de Compiègne,
François 1er aimait venir faire une sieste
sur le Mont Moyen dont il appréciait
la vue apaisante sur le château de son ancêtre
qu’il trouvait « moultement bien construit »
Une vue spectaculaire sur le château de Louis
d’Orléans, et un lieu d’inspiration unique
La terrasse du pavillon se situe en vis-à-vis du Château de
Louis d’Orléans, construit en 1393 et terminé en 1407.
C’est le plus grand château moyenâgeux d’Europe. Il a été
construit par l’architecte Jean Lenoir, pour le compte de
Louis d’Orléans, frère du roi Charles V, qui voulait
protéger le Nord de Paris avec cette forteresse. Valentine
Visconti, duchesse de Milan et épouse de Louis d’Orléans,
y a apporté l’influence de la Renaissance italienne.
Ce Château en a inspiré beaucoup d’autres, dont deux
particulièrement célèbres.
C’est lors de sa visite en 1867, à l’occasion de l’exposition
universelle, que Louis II de Bavière est venu au pavillon à
l’invitation de Napoléon III. Devant la beauté de ce
château alors en cours de restauration, il a décidé d’en
construire un plus fantastique encore à Neuschwanstein,
en mélangeant les styles néo-gothique et médiévaux des
châteaux de Pierrefonds et de Wartburg. Il en a commencé
les travaux deux années plus tard, en 1869. C'est, depuis
plus d’un siècle, le château le plus visité d'Allemagne.
C’est aussi à partir de cette vue que Walt Disney a eu le
flash créatif de son château de la Belle au Bois Dormant,
dont la base est constituée de l’enceinte du château de
Pierrefonds avec des tours et un donjon étirés vers le ciel
pour lui donner un aspect féérique.
Pierrefonds est l'archétype du château médiéval.
Tableau de Thomas Kinkade
« Sleeping Beauty Castle »
peint pour le 50ième anniversaire
de Disneyland
2,5 hectares de forêt
et de prairie entourent le pavillon
La terrasse
Le jardin d’hiver
Des étudiants de l’Université
de Pennsylvanie en séminaire
au pavillon
Formation pour les responsables de la mairie de Pékin
Réunion du Club de Paris des Directeurs de l’Innovation
L’écoulement des saisons
Chaleur
intérieure
Une décoration
Belle Epoque,
Art Nouveau,
Art Déco
Interior
Aucun endroit au monde ne peut avoir le charme
de Pierrefonds. C'est un lieu de conte de fées.
Ni ville, ni village. Une cité cernée, dissimulée, protégée,
par une forêt enchanteresse. Une cité désuète, envoûtante,
une cité dans la quatrième dimension, fière de son château
anachronique et de son étang languissant que les pédalos
disputent aux nénuphars.
Pierrefonds, chère à mon cœur…
anonyme
Institut Européen de Stratégies Créatives & d’Innovation
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