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Les plantes comestibles ont-elles leur place au sein des espaces verts ?
Centre d’Initiation à l’Environnement Urbain
OUI
Comment?
Un peu d’histoire
Les villes ont progressivement perdu contact avec la nature
-La nature était autrefois présentes au cœur des villes et à son
pourtour:
-L’étalement urbain et spéculation immobilière ont fait
disparaitre beaucoup
-Le paysage urbain banalisé, artificialisé et une insécurité
alimentaire accrue.
Au 18ème siècle
- Séparation entre ce qui est biologique non humain (plantes
animaux), confinée à l’espace « jardin » et « parc », aux fermes hors murs et
l’habitat humain : Développement contre la nature (biodiversité)
-Les jardins particuliers et les terrains non construits étaient encore
présents.
Au 19ème siècle
-Grand travaux urbains à la Haussmann: Bâtiment alignés et
surfaces imperméables (trottoir, cour bétonnée, goudronnée)
Intégration ville-campagne
Fin du 19ème siècle: concept de cité jardin: La ville doit se naturaliser
-Maison familiale entourée d’un jardin privatif avec centre
urbain abritant les services et commerces
-Habitat destiné aux ouvriers
-Permet la culture d’un petit lopin de terre et détente
Problèmes: -Les terrains sont chers et rares , Développement horizontal pose des
problèmes de transport
Après seconde guerre mondiale:
-Tendance à la verticalité (Le Corbusier:
séparation des espaces de travail (zone industrielles), d’habitat et de loisirs (parcs)
-Le biologique est très souvent absent
A quoi çà sert la biodiversité?
-régulateur du climat: rafraichissement des villes de 2 ou 3 degrés
-Humidification de l’air (en général trop sec en ville)
-Absorption et recyclage du CO2
-Régulation de nombreuses espèces inter-reliées
-Facteur esthétique de la nature
-Facteur ludique
C’est la crise!!!!!
Réinventer de nouveaux rapports de proximité
Quel enjeu?
Renouer avec l’idée d’une ville comestible
Espace vert = utilité ; appropriation collective
Délaissés = Valorisation « comestible »
-L’agriculture urbaine:
« c’est l’idée d’une agriculture tournée vers la ville qui utilise des ressources,
des déchets et une main d’œuvre de la ville » J.Pourrias doctorante AgroParisTech
-Développement à l’aide des jardins partagés, d’association type AMAP, actions
collectives citoyennes, système de culture sur les toits, friches exploitées…
Premiers recensement :
-En Ile de France, la surface totale des jardins associatifs
pourrait atteindre celle de la surface de maraichage professionnel
-A Marseille, environ 1000 parcelles représentent une
trentaine d’hectares.
Les expériences de jardins productifs urbains ne répondent pas à la même
dynamique:
Simple loisirs
Activité commerciale
Restauration du lien social.
Développement de ces jardins potagers urbains à un rythme accéléré:
Préoccupations changement climatique et la succession de
scandale alimentaire
Remise en question des formes de production alimentaire ainsi que
leur localisation
L’agriculture urbaine serait le signe le plus récent de cette remise en question.
Evolution du rapport des citadins à la ville et à la nature:
-Culture du développement durable
-Prise de conscience des limites de l’environnement
-Nécessité de pratique plus respectueuse
Le jardins est un vecteur concret du changement de rapport des habitants à la ville et à l’urbain.
Demande de nature ne se limite plus à une nature paysagère et esthétique mais
aussi nourricière.
Ces espaces modifient réellement les comportements alimentaires de leurs
usagers, recherche d’une plus grande qualité y compris dans les milieux très
« populaires »
Vecteur
d’amélioration
Gestion des
déchets
Sociabilité
Solidarité
Création
d’emplois
Jardins
potagers
urbains
Education à
l’environnement
Lien au vivant
Vecteur
d’appropriation
Garantie d’une
certaine équité
écologique
Sauvegarde de
la biodiversité
Production commune
du cadre de vie par le
mélange des publics
Lutte contre
l’obésité
Rendre la ville plus durable?
Réduit les distances de
transport des denrées agricoles
qui son produite et
consommées sur place
Localisés dans un environnement
urbain
Récupération, recyclage et
écosystèmes: compost, récupérateur
d’eau pluviale
Rendre la ville autosuffisante?
Les céréales échappent à l’agriculture
urbaine
Complément pour les besoins de la
ville: exemple des circuits court
Surface végétalisable des villes assez
importantes: exemples 320 hectares à
Paris (32000 tonnes par an soit la
possibilité d’alimenter 230000 parisiens
L’élevage et ses pâturages est
compliqués (hors gallinacées…..)
Nous faire consommer des produits frais?
Principal intérêt de l’agriculture urbaine
Toute les espèces n’ont pas à être
cultiver en ville: exemple Pommes de
terres et carottes (conservation longue)
Avantage pour les produits fragiles qui
risquent par exemple de perdre leurs
qualité nutritives dans le transport
Proposer des légumes moins chers?
Principal intérêt de l’agriculture urbaine
Pas forcement, tout dépend
des projets (ferme verticale,
projet associatif).
Garantie l’accès à une alimentation de qualité pour tous les
citadins: les fruits et légumes sont les premiers aliments à
disparaitre du régime alimentaire en cas de crise et les
disponibilités alimentaires moyennes à l’échelle d’un pays ne
présage pas de la bonne répartition de ces aliments, ni de la bonne
santé des habitants.
Créer du lien social?
Projet pouvant s’intégrer dans un véritable projet de
société: jardin partagé
-Réunion autour d’un projet commun
-Partage des savoir-faire et connaissance
-Fonction pédagogique
-Fonction thérapeutique
Où les implanter ?
Espaces publics
Espaces privatifs
Espaces délaissés:
-Espaces verts (complément ou remplacement
des espèces purement horticoles
-La rue et ses recoins
-Les espaces boisés
-Les cours intérieures
-Les pieds d’immeubles
-Les balcons
-Les terrasses
-Les toits
-Les périphériques
-Les bords de voie ferrée
Le long des murs (kiwi, culture en
espaliers, ronciers….)
Les friches (vergers sauvages)
Les limites (murs, clôtures….)
Exemple du développement des vergers urbains et des jardins partagés:
Accessibilité à tous !!!!
Apport et fonction des arbres fruitiers en ville?
-Sensibiliser aux saisons
-Développement d’un rapport à la nature, à ses ressources
-Développer les rencontres, échanges
-Favoriser la conservation de variétés anciennes et de la biodiversité
-Produire localement de la nourriture
-Apporter le végétal au cœur de la ville
-Améliorer le climat urbain
Les incroyables comestibles: né en 2008
-Nouveau rayonnement de la ville (tourisme)
-Changement de regard et de comportement
des habitants
-83% des achats de nourriture concernent des
produits locaux
-Baisse importante des actes d’incivilité et de
délinquance.
En France: Fréland (Alsace) : né en 2012
Initiative qui peut être individuelle
MAIS création d’un espace de
partage, de diffusions auprès des
voisins et l’occasion de créer du lien
Pourquoi troquer les aménagements floraux contre des plantes comestibles?
Dépenses énergétiques en eau, énergie et argent sont conséquentes avec des plantes
annuelles
Réduction possible des gaz à effet de serre en retirant les surfaces engazonnées par
des végétaux comestibles
Entretien moins important que pour des plantes annuelles
Les craintes:
-Le temps consacré à l’entretien
-Les dégradations et les vols
-Les récoltes
L’importance de planifier les récoltes:
Ne rien tenir pour acquis
Organiser la distribution
Comment faire?
La commune peut engager la démarche, les habitants doivent s’approprier le projet
Les habitants doivent être acteurs du projet : participation citoyenne
L’effet démultiplicateur de l’agriculture urbaine
En Région!
Et plein d’autres
structures…..
Merci pour votre attention…
Nous sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos
demandes d’informations
et merci à nos partenaires