Transcript LE WEB 2

LE WEB 2
Les nouveaux enjeux
informationnels
Introduction
• Web 2 : un terme bien vague.
• Une révolution technologique ou un effet de mode ?
• De quoi est constitué le Web 2 ?
• En quoi est-il différent du Web 1 ?
• Que va t-il changer pour nous ?
La notion de Web 2
L'expression même de "Web 2.0" a été lancée comme un
vague terme générique, destiné à décrire commodément
une nébuleuse de techniques et de services, autour d'une
idée force : placer l’internaute au cœur du réseau en lui
permettant d’être auteur et acteur de l’information. 1
1- D’après : Les-infostratèges - Didier Frochot et Fabrice Molinaro - décembre 2006
La nébuleuse du Web 2
Carte Française du web 2.0 (Wikipédia, originale : Markus Angelmeier)
Le terme Web 2
2003 :
Dale Dougherty - cofondateur de la société
d'édition O'Reilly Media - en préparation d’une
conférence sur le Web, lance le terme Web 2.0 .
2004 : Première conférence Web 2.0.
Rappel historique
INTERNET
L’invention du Web : 1989
•
Le web est né de la norme HTML (HyperText Markup Language), langage de
marquage hypertexte.
•
Inventé par Tim BERNERS-LEE et Robert CAILLIAU du CERN (Centre Européen
de Recherche Nucléaire).
•
Il sert à spécifier la mise en forme des documents dans le WWW (World Wide Web).
Tim BERNERS-LEE
Robert CAILLIAU
L’invention du Web
• Le web est basé sur l’utilisation de liens hypertextes.
L’inventeur des liens hypertextes :
Vanevar BUSH (1890-1974).
- Ingénieur, professeur au MIT (Massachussetts Institute of
Technology).
-En 1945, dans un article, il pose les fondements des liens
hypertextes qui permettent l’organisation d’informations par
association.
Le web 1
Pages HTML statiques rarement mises à jour.
Le web 1
Une immense bibliothèque numérique mises à la
disposition des internautes, facile d’accès et peu cher.
Le web 1
Une bibliothèque à la croissance exponentielle : X 2 tous les 18
mois depuis 1993.
Le web 1 : conclusion
-
Une simple révolution technique comparable à celle de l’imprimerie ?
-
Un rapport aux savoirs identique au livre ? L’internaute simple lecteur ?
Internet n’est-il qu’un autre canal de diffusion de l’information toujours
produite par ceux qui détiennent le savoir (sites institutionnels, universités,
maisons d’éditions etc…) ?
Le web 1 : conclusion
Attention, un web peut en cacher
un autre !
-
La navigation hypertextuelle subvertit la notion d’auteur.
Le lecteur est maître de son parcours de lecture. Il n’est
plus entre les mains d’un livre, d’un auteur. Il créé sa
propre œuvre virtuelle composée de juxtapositions
successives de textes au gré de sa navigation (« Les
mille milliards de poèmes » de Raymond Queneau,
1961).
-
Multiplication des sites personnels .
Le web 1 : conclusion
Le courrier électronique offre aux internautes un moyen de
communication révolutionnaire (1972 - Ray Tomlinson).
L’internaute est déjà au cœur du réseau Internet comme acteur par ses
choix de navigation, ses créations de sites ou ses échanges de couriels.
Le web 1.5 : une transition
Web dynamique avec des systèmes de gestion de
contenu de données en évolution constante conçu
comme des outils de diffusion et de visualisation
d’informations sous des aspects souvent très
esthétiques.
Le Web 2 : caractéristiques
- Il permet à l’internaute, grâce à de nouvelles avancées
technologiques, d’être acteur et un auteur du réseau à part entière.
De client, il devient producteur d’information : blogs, Wikis, plateformes collaboratives…
- Il se caractérise par une plus grande interaction entre les
utilisateurs, la création de micro réseaux sociaux qui vont générer
de l’information : listes de diffusion, forums, sites de partage
d’information…
- Les sites Web 2.0 constituent des portails centrés plus sur
l’utilisateur (en lui offrant des services) que sur la mise en valeur de
contenu informatif.
Le Web 2
Web 2 : nouvelles technologies
Les progrès techniques de web on permis de développer
des nouveaux outils de communication au service des
internautes :
-
Les CMS
Les blogs
Les Wikis
Les RSS/Atom
La technologie AJAX
Les services de partages
Les outils de CMS
(content management system – système de gestion de contenus)
CMS : permet de gérer une base de données et de l’interfacer avec des pages
HTML. Deux exemples de CMS :
• SPIP
système de publication pour l’Internet
particulièrement destiné au fonctionnement d’outils collaboratifs. C’est un logiciel
libre. SPIP est développé (programmé, documenté, traduit, etc.) et utilisé par une
communauté de personnes dont chacun peut faire partie. Le programme est né en
2001 d’une initiative du minirézo, un collectif défendant le Web indépendant et la
liberté d’expression sur Internet.
(http://www.spip.net/):
Exemple : Plate-forme collaborative du collège des Deux Canons
Les outils de CMS
• Joomla (http://www.joomla.fr/):
Ce système permet de gérer et de mettre
en ligne du contenu ainsi que des services
(forum, boutique en ligne, galerie photos,
etc...), le tout sans connaissance technique
particulière.
Les blogs
- Le terme vient de la contraction de Web et Log. C’est
une forme de journal en ligne qui permet à son auteur et
animateur d'échanger ses points de vue avec ses
lecteurs. En effet, chaque nouvel article peut faire l'objet
de nombreux commentaires postés par les visiteurs du
site. Le blog offre donc un certain compromis entre le
site personnel et le forum de discussion.
- Facile à créer et à animer, les blogs ont séduits des
millions de personnes qui utilisent cet outil dans des
sphères très variées. Du particulier au journaliste en
passant par les responsables politiques et le monde de
l'entreprise, le blog s'est aujourd'hui imposé comme un
média incontournable => Blogosphère
Les blogs
Prestataires qui proposent de créer et d’héberger des blogs :
- Haut et Fort (http://www.hautetfort.com/)
- Blogger (https://www.blogger.com/start)
Les blogs
• Il est possible d’installer un logiciel de blog
sur son propre serveur :
- Dotclear (http://www.dotclear.net/)
- Worldpress (http://wordpress.org/)
- Drupal (http://www.drupal.org)
Les blogs
Les blogs
• Exemples :
Les Wikis
•
Le premier wiki, le Wiki Wiki Web (wiki-wiki = vite en hawaïen), a été inventé
par Ward Cunningham. C’est un outil de gestion qui permet aux internautes de
publier et de modifier facilement le contenu d’un site web.
•
Outils collaboratif qui permet d’enrichir des contenus de manière bénévole.
•
Exemples :
– l'encyclopédie libre Wikipedia (http://fr.wikipedia.org). Créée en 2001, elle est le wiki le
plus utilisé au monde.
– Jurispedia (http://www.jurispedia.org/ ), encyclopédie du droit.
– Geneawiki (http://www.geneawiki.com/), encyclopédie sur la généalogie.
– Wikitravel (http://wikitravel.org/fr/), guide de voyage.
– Wiktionnaire (http://fr.wiktionary.org/), dictionnaire libre.
Les flux RSS/Atom
•
•
RSS (Really Simple Syndication) est un format de syndication, capable de récupérer le contenu brut d'un site web
sans s'occuper des données liées à sa forme.
Syndication = procédé consistant à rendre disponible une partie du contenu d'un site web afin qu'elle soit utilisée
par d'autres sites).
•
Un flux RSS permet avant tout de lire les nouveautés diffusées sur un site ayant choisi d'établir un fil sur celles-ci,
un peu comme le fil d'actualité d'une agence de presse, d'où le terme de fil RSS.
•
L'utilisateur peut parcourir dans une seule application l'ensemble des nouveautés mises en ligne sur les sites qu'il
veut suivre, sans avoir à se porter sur chaque site.
•
L'utilisateur peut avoir recours à des solutions très variées pour consulter les flux RSS de son choix. De
l'installation d'un logiciel dédié aux flux RSS - sur son poste de travail - à un lecteur intégré dans le navigateur web
ou le logiciel de messagerie, en passant par des agrégateurs de flux RSS disponibles sur des sites web,
l'internaute n'a que l'embarras du choix.
Syndication de contenu
Ce concept recouvre toutes les possibilités techniques données à des sites de relayer les informations issues
d'autres sites, sans pointer vers ceux-ci, mais au contraire en intégrant automatiquement l'information issue de
ceux-ci. Ainsi, des webmasters peuvent récupérer d'autres contenus et enrichir - de manière automatisée - l'offre
d'information sur leurs propres sites web tandis que les sites qui mutualisent leur contenu augmentent leur
audience et donc leur notoriété.
Avec le Web 2.0, la syndication de contenu est souvent facilitée par la création de flux RSS ou Atom associés aux
différents contenus syndiqués.
•
•
Crowdsourcing
•
Après l'outsourcing qui consiste à externaliser certaines tâches dans des pays
lointains pour réduire les coûts, voici venu le temps du Crowdsourcing. Pour Jeff
Howe du magazine Wired, il s'agit - pour les entreprises qui ont recours à cette
pratique - d'utiliser le temps disponible des gens pour créer du contenu, résoudre des
problèmes, voire faire de la R&D. Le crowdsourcing peut être traduit par l'expression
suivante : « l'approvisionnement par la foule ».
C'est ainsi que certaines entreprises décident de s'appuyer sur une communauté
d'internautes chargée de participer au développement d'un projet et/ou d'un produit
(vote, propositions d'amélioration, etc.). Le crowdsourcing est donc orienté vers un
modèle qui associe intelligence collective et modèle participatif avec parfois
redistribution de revenus.
On retrouve cette logique sur des plateformes comme FlickR qui propose aux
internautes d'enrichir le site en publiant leurs photos, ce qui permet d'alimenter la
base de données en continu. Certains parviennent ensuite à vendre des clichés et
FlickR prend au passage sa commission.
Le modèle du crowdsourcing permet ainsi de développer des produits qui pourront
ensuite être commercialisés à des prix relativement bas.
Dans une optique moins commerciale, l'on peut citer le répertoire DMOZ ou encore
l'encyclopédie gratuite Wikipedia qui s'enrichissent - chaque jour - grâce aux
contributions de milliers de bénévoles à travers le monde entier.
Le mRSS
• Dérivé du format de syndication RSS (v2.0), le mRSS
est un format de syndication de contenus vidéos.
Il a été proposé par Yahoo en même temps que la sortie
de son moteur de recherche de vidéos.
Atom
• Face au format RSS qui souffre encore d'une absence de
normalisation, certains développeurs ont travaillé sur un format
alternatif répondant au nom d'Atom (initialement nommé « echo » le
projet est rebaptisé Atom le 30 septembre 2003, pour des raisons
juridiques). L'un des principaux objectifs de ses concepteurs est la
mise en place d'un format universel de syndication de contenu.
Le format Atom reçoit un soutien de taille avec Google. Le choix du
moteur de recherche en faveur d'une solution libre et destinée à
devenir une norme dans le domaine de la syndication de contenu
peut avoir un certain impact pour l'avenir du RSS. Toutefois, ces
deux formats peuvent aussi bien coexister d'autant plus que la
plupart des lecteurs de flux sont compatibles avec ces deux formats.
Et même Google propose les deux types de flux (RSS et Atom) pour
son service d'actualités.
Podcast
• Issu de la contraction de Ipod et Broadcast
(diffusion), le podcasting est un moyen de
diffusion de fichiers sonores sur le Net. Des sites
- tels qu'Odeo.com - permettent à des
utilisateurs de publier leurs fichiers audio et
vidéo et de les mettre à disposition du public. Il
est ensuite possible de s'abonner à des flux
RSS ou Atom pour récupérer automatiquement
de nouveaux fichiers sonores sur son ordinateur
personnel ou son baladeur numérique.
Services du Web
La géo-localisation
• Google Maps (http://maps.google.fr/)
La géo-localisation
La géo-localisation
La géo-localisation
• Le Géoportail (http://www.geoportail.fr) de l'IGN (Institut géographique
national)
La géo-localisation
• Géoportail 3D avec le logiciel gratuit
TerraExplorer.
La géo-localisation
• Google Earth :
Bureautique en ligne
• Le « Web Office » permet de retravailler sur des documents en
ligne et de suivre l'historique des modifications.
•
•
•
Thinkfree (http://www.thinkfree.com) offre un traitement de texte, un tableur et un logiciel de
présentation assistée par ordinateur.
Google Docs & Spreadsheets (http://docs.google.com/) propose un traitement de texte et un
tableur.
Calendar (http://www.google.com/calendar) propose un calendrier en ligne. Les
utilisateurs peuvent accéder à leur agenda personnel via Internet et partager cette
application avec un groupe de travail.
AJAX
• AJAX (Asynchronous JavaScript And XML) est un acronyme qui
caractérise la combinaison d'un certain nombre de technologies
existantes et servant au développement d'applications Web :
HTML/CSS, Javascript/DOM, XML et les requêtes HTTP.
• AJAX permet d'exécuter des applications à l'intérieur du navigateur
en apportant un affichage plus rapide car l'actualisation de certaines
données d'une page peut se faire sans un rechargement total de
cette page.
Services de partage
De nombreux sites proposent des outils de
partage en ligne :
- Flickr
Le web sémantique
• Rendre sémantique le web, c'est compléter les balises HTML par
des balises porteuses de sens (XML) ; c'est multiplier et organiser
les mots-clés dans le document même (sans que le lecteur ne voit
de différence) ; c'est substituer à certaines animations Flash des
animations SVG dont le texte est lisible pour les moteurs de
recherche, etc.
A un niveau plus élevé, c'est travailler à l'indexation de toutes les
ressources du web, documents et services (norme Resource
Description Framework), pour une exploitation optimale.
•
Au niveau global, rendre sémantique le web, c'est parier sur la
séquence : transparence >> clairvoyance >> intelligence. C'est pour
cela que si le premier gros mot de l'histoire est "sémantique", le
dernier est actuellement "ontologie" et montre la voie d'un savoir et
de compétences réunifiées.
Tags
• Les tags (étiquettes en français) représentent l'un des éléments les
plus caractéristiques des sites rentrant dans la sphère du Web 2.0.
En effet, la plupart des contenus postés sont repérés et identifiés
par ces fameux tags qui sont proposés par le producteur de
contenu. Ces tags (ou mots-clés) sont ensuite sensés faciliter
l'identification et la recherche de contenu dans la base de données.
Nous retrouvons ainsi une logique de classement qui n'est pas sans
rappeler le travail d'indexation effectué par les professionnels de
l'information et de la documentation. Finalement, le Web 2.0
transforme les producteurs de contenu de ces sites en armée de
documentalistes qui s'ignorent.
Les sites Web 2.0 affichent souvent un « tag cloud » (autrement dit,
un nuage de tags) qui permet de visualiser du premier coup d'œil
les tags les plus utilisés récemment. Plus la taille du mot-clé est
grande, plus il y a d'articles indexés avec celui-ci. Cela permet
notamment de repérer plus facilement les sujets les plus traités par
les utilisateurs à un instant T.
Le web sémantique
• Folksonomy
• Inventé par Thomas Vander Wal, le terme de folksonomy provient
de la contraction des mots folks (« les gens ») et taxonomy («
taxinomie » ou « taxonomie » pour évoquer la notion de
classification). Certains proposent - en guise de traduction en
français - le terme « Personomie ». La folksonomy décrit donc une
pratique qui consiste à classer du contenu - de manière
collaborative - à partir de tags (ou mots-clés) proposés par les
internautes eux-mêmes.
L'intérêt de la folksonomy réside dans la souplesse offerte aux
utilisateurs qui peuvent « taguer » le contenu posté sur le site web.
Remarque : Bien évidemment, l'indexation réalisée par les
utilisateurs introduit une certaine part de subjectivité dans la
classification du contenu. M ais n'est-ce pas le lot de toute
indexation humaine quand bien même celle-ci serait réalisée par
des professionnels ?
XML
• Le développement de la syndication de contenu
constitue l'un des phénomènes de l'Internet de ces
dernières années. Ce succès repose en grande partie
sur le format XML (eXtended Markup Language) qui
s'est imposé comme la norme pour la syndication de
contenu web. La structuration rigoureuse de l'information
- permise par XML - autorise la récupération du contenu
brut d'un site web sans s'occuper des données liées à sa
forme. Un webmaster peut ainsi facilement exploiter le
contenu syndiqué issu d'un autre site tout en
personnalisant la présentation afin que celle-ci soit en
accord avec la charte graphique de son propre site web.
Parmi les protocoles de syndication de contenu qui
utilisent la norme XML, il y a le fameux RSS.
Services web : Flickr
Service de partage de photo en
ligne (http://www.flickr.com/)
Services web : Picasa
Social Bookmarking
• Social Bookmarking
• Le concept de Social Bookmarking désigne une pratique
qui consiste à enregistrer ses favoris (ou signets) sur un
site web public puis de les repérer par des mots-clés
(appelés tags). L'objectif est surtout de pouvoir
mutualiser ses favoris. Un site comme Del.icio.us
(http://del.icio.us/) permet ainsi d'identifier les sites les
plus populaires sur un sujet donné.
L'intérêt réside toujours dans la possibilité d'obtenir les
favoris d'autres utilisateurs en fonction de ses propres
pages. Il est possible de s'abonner aux signets d'un
utilisateur et donc d'être alerté dès que ce dernier a
intégré de nouveaux sites.
Social Networking
• Social Networking
• Le concept de Social Networking (Réseau social en français) définit
des communautés d'utilisateurs qui se sont regroupés en fonction
de centres d'intérêts communs. Cela touche bien évidemment les
domaines les plus divers : loisirs, passions, musique, voyages, vie
professionnelle...
La plupart des sites qui servent de support à ces réseaux sociaux
proposent un certain nombre de fonctionnalités permettant
échanges et réactivité entre membres inscrits.
MySpace ou FlickR demeurent des sites emblématiques du Social
Networking. Toutefois, d'autres sites tels que Viaduc (réseau
d'entraide professionnel) - qui fonctionne sous forme de réseau
social -existaient bien avant l'explosion du Web 2.0.
Portail Web
• Un portail Web est un site Web qui offre
une porte d'entrée unique sur un large
panel de ressources et de services
(messagerie électronique, forum de
discussion, espaces de publication,
moteur de recherche) centrés sur un
domaine ou une communauté particulière.
Mashup
• Mashup
• Derrière ce concept se profile la possibilité de bâtir un site web ou
un service en ligne à partir de diverses applications disponibles sur
le Net. Ainsi, certains services proposent leurs applications
notamment sous forme d'API, ce qui facilite l'extraction et le
traitement des informations. L'utilisateur peut alors faire son marché
parmi les nombreuses applications et construire - briques par
briques - un site web personnalisé. Le grand intérêt de ce système
réside dans la possibilité de combiner des applications développées
par des prestataires différents et de les exploiter sur une même
interface.
Si l'API de Google Maps est l'un des plus utilisés, nous pouvons
également citer Housingmaps (http://www.housingmaps.com) pour
la recherche de biens immobiliers. Ce dernier réunit - sur un même
site - les petites annonces CraigsList avec l'API Google Maps ce qui
permet d'associer données géographiques et commerciales.
Réseau social
Un réseau social exprime le fait que les gens se lient entre
eux par leurs relations et que cette réalité observable
tend à s'organiser, à former une structure. Plus
précisément, un réseau social représente une structure
sociale dynamique faite de nœuds ou de pôles
désignant généralement des gens et/ou des
organisations, reliées entre elles par des canaux, des
relations sociales. Il indique les façons dont les gens
et/ou les organisations sont reliées entre elles par de
diverses connaissances sociales ; que ce soient des
connaissances occasionnelles ou des membres de la
famille proche.
Réseau social
• fdsgfd
Le Web 2 : les problèmes
• Connaissance ou égo magnifié ?
• Des informations erronées (Wikipedia).
• Une explosion informationnelle : les sources sérieuses
sont noyées dans les sources douteuses.
=>"Le nouveau royaume des idiots ?" Norbert Bolz,
philosophe allemand, spécialiste des médias (Courrier
International - n°826 du 31 août 2006). On retombe de la
vraie connaissance, du savoir fondé scientifiquement,
prônée par les philosophes de l'antiquité grecque, à la
doxa, l'opinion commune, qui prévalait en Grèce avant les
philosophes.
Le Web 2 : les problèmes
• De la connaissance à la guerre de
l’information : guerre d’édition sur
Wikipedia.
• Toujours plus de problème pour retrouver
une information.
=> Solutions pour améliorer les résultats de
recherches : métatags, taxonomies,
ontologies.
Web 2 :
• Un web qui n’est que le reflet de notre
société.
• Un outils informationnel comme un autre
Web et documentalistes
- « Une fois de plus, nous découvrons qu'après
avoir prophétisé - voire préconisé - la fin des
métiers de l'information-documentation dont
l'existence serait rendue caduque par
l'émergence du Web, celui-ci ne tient que par les
techniques documentaires à tous les étages. »
Didier Frochot — Les-infostratèges , décembre 2006.
- Les répertoires : classifications inavouées
Le documentaliste
A quoi ressemblera le documentaliste
de demain ?
Au maître Jedi
« Détient le pouvoir de la Force celui qui contrôle l’information »
Le documentaliste
• « La nécessaire organisation en
réseau », Rapport Durpaire – mai 2004.
Placer le CDI au cœur d’un réseau
informationnel.
- La nécessité d’évaluer l’information