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MRHI Manager une équipe à l’international I. Walsh. 2007-2008 1 Bibliographie "Déjouez les pièges des relations interculturelles et devenez un manager de l'international" par Virginia Guitel .2006. Edition Geresco. International Human Resource Management: Dowling. Welch. 2005. "Culture Clash. Managing in a multicultural world". H. Ned Seelye. Alan SeelyeJames.1995 “Strategic Human Resource Management”. Farhad Analoui. Thomson. 2007 "Travailler dans un contexte multiculturel" Bernard Le Clech. Edition Insep consulting. 2006. "MBA management. Synthèse des meilleurs cours des grandes business schools" sous la direction d'Allan R.Cohen. 1995. "Management worldwide". David J.Hickson. Derek S. Pugh. "Experiential activities for intercultural learning". H.Ned Seelye Management d'équipe. Florence Allard-Poesi. 2003 International Human Resource Management: Harzing.Van Ruysseveldt. 2004 International perspectives on organizational behavior and human resource management. Betty Jane Punnet.2004. 2 Plan du séminaire I- L’internationalisation des entreprises II- le management III- Comment constituer une équipe performante IV- La culture V- Le management interculturel VI- Les outils à notre disposition VII- Le management d’équipe à l’international VIII- MRHI 3 I: La mondialisation, l’internationalisation des entreprises "Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d'investir où il veut, le temps qu'il veut, pour produire ce qu'il veut, en s'approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matières de droit du travail et de conventions sociales." Percy Barnevik ancien président Suédois de Asea Brown Boveri 4 l'extension à l'échelle planétaire de tous les échanges: culturels, politiques, économiques un processus historique qui a un caractère inéluctable par lequel des entités (individus, entreprises, états) deviennent de plus en plus interdépendants et leurs échanges ne font que s'accroître pour atteindre une échelle planétaire. En conséquence: L'internationalisation de la quasi-totalité des entreprises est inévitable, par le biais de l'exportation mais aussi des transferts de technologies, des partenariats, des relocalisations de siège social d'entreprise, des délocalisations de production… 5 Mise à part la nécessité incontournable de générer du profit qui reste une constante, les enjeux auxquels sont confrontés l'entreprise, deviennent beaucoup plus complexes à l'international du point de vue de l'orientation culturelle des partenaires, clients et collaborateurs. 6 Les différents stades d’internationalisation d’une entreprise 7 Source: « Financement international d’une entreprise. Jean Paul Lemaire. Jean Klein. 2006 Stages of internationalization Source: IMRH. Dowling and Welch 8 Exemples d’organigrammes à l’international Département export Division internationale Direction Direction Production responsable Responsable Responsable Responsable production financier des ventes RH Ventes au niveau national Marketing Ventes Finance RH Division Division nationale Internationale Département export Département export Filiale Pays X filiale Production Direction Finance Production Finance Ventes Respons. nationales export RH Ventes RH Ventes Filiale export commerciale 9 Filiale Pays Y Reasons for international assignments. Source Dowling.Welch Position filling Eg. Skills gap, launch of new endeavour, technology transfer Management development Training and development purposes, assisting in developing common corporate values Organizational development Need for control, transfer of knowledge, competence, procedures and practices 10 Types of international assignments.Source Dowling and Welch. Short term Up to 3 months Extended Up to 1 year Long term Varies from 1 to 5 years The traditional expatriate assignment 11 Non-standard assignments.Source IMHR.Dowling and Welch.Thomson Commuter assignments Rotational assignments Contractual assignments Virtual assignments Some of these arrangements assist in overcoming the high cost of international assignments but are not always effective substitutes for the traditional expatriate assignment 12 II- Le Management Herbert Simon: « Manager, c’est faire faire quelque chose par un groupe d’individus » Harvard Business School: « le management est un ensemble de processus qui visent l’atteinte d’un objectif de création de valeur grâce à une allocation satisfaisante de ressources disponibles » Jean François Chanlat: « le management est un phénomène social qui vise le bon fonctionnement de l’organisation pour atteindre le but de l’efficacité (souvent économique) » Traditionnellement, manager c’est:fixer les objectifs, organiser, animer et contrôler. 13 Maslow: The hierarchy of needs- La pyramide des besoins 14 Mac Gregor Théorie X Les hommes n’aiment pas travailler. Ils en font le moins possible Il faut les contrôler pour que le travail soit fait= Carotte/bâton Démotivation Peur des responsabilités Aucune initiative Pas d’autonomie Passivité. Aucun épanouissement possible dans le Travail. Théorie Y Les hommes Pas de contrôle ont besoin d’être responsables. Mais « self control ». Liberté d’action Ils sont motivés. Ils font le maximum Prise d’initiative Responsabilités assumées La confiance s’instaure Application au travail 15 III: Constituer une équipe performante. Source David L. Bradford Le pouvoir potentiel d’un groupe: • La qualité des solutions: si un problème est compliqué, une équipe soudée obtiendra des résultats supérieurs à ceux d’un homme seul. • L’exécution: les décisions prises collectivement sont plus faciles à exécuter que celles imposées unilatéralement. • L’apprentissage: le groupe est source d’enseignements multiples. 16 Les trois phases de formation d’une équipe performante: Fédération ou union: il faut sortir de la fédération et former une union au sein de laquelle les responsabilités sont partagées. Le processus de résolution des problèmes: les étapes et les pièges. Voir slide suivante Maîtriser le fonctionnement du groupe: la juxtaposition des différences n’est positive que si elle débouche sur un ensemble cohérent et harmonisé. 17 Source: Constituer des équipes performantes. David Bradford 18 Les phases successives de développement d’un groupe 19 Le chef versus le leader Source: management d’équipe. Florence Allard-Poesi 20 IV: La culture Cultures différentes= différentes façons de voir le monde Les malentendus ne sont pas seulement dus à un problème de langue mais cachent parfois des valeurs fondamentalement différentes résultant de cultures différentes. La culture c’est quoi? « C’est un ensemble d’habitudes acquises par les hommes en société » (Edward B taylor) « C’est tout ce qui est humain » (Herskovitz) « Si l’esprit est le matériel informatique (hardware), la culture est le logiciel (software) » (Geert Hofstede) « C’est un ensemble de filtres cognitifs à travers lesquels nous voyons le monde et les autres » (Edward T. Hall) 21 Les différents types de culture La culture nationale La culture professionnelle ou culture métier La culture organisationnelle ou culture d’entreprise La culture fonctionnelle Interculturel = interaction entre les cultures 22 Caractéristiques de la Culture La culture est apprise/non innée, transmissible et évolutive. La culture à laquelle nous appartenons est un composant de notre personnalité. La culture est en grande partie intériorisée dans notre inconscient. La culture est souvent comparée à un iceberg à un oignon 23 L’iceberg 24 Source: Marketing International. N.Prime et J.C. Usunier Un oignon est formé de plusieurs couches. Connaître une culture est comme éplucher un oignon. 100% inconscient Mélange conscient et inconscient 100% conscient 25 The virtual Onion Model Source:IT and culture. Gallivan and Srite.2005. 26 La culture est évolutive La culture est un ensemble de significations subjectives, valeurs profondes pour la plupart inconscientes qui correspondent à une façon de voir et comprendre le monde Confirment la culture mais en même temps, intègrent de nouveaux comportements qui vont remettre en cause les… Inspire la mise en place de… Systèmes politique, économique, juridique, éducatif,…. Structures qui règlent la vie du groupe et qui émanent de la culture de ce groupe 27 Source: Déjouez les pièges des relations interculturelles. V.Guitel. Une culture est donc dynamique Toute analyse faite sur une culture ne peut être définitive. La culture transforme l’individu mais est aussi constamment transformée par lui. La culture qui a une fonction identitaire sert à communiquer avec les autres. 28 V: Le management interculturel Le management interculturel est intimement lié MRHI Interactions entre des personnes issues de cultures différentes. La démarche interculturelle n’est pas restreinte au niveau international. C’est un outil pour répondre au besoin permanent d’équilibre entre le local et le global. 29 Les 3 dimensions du MRHI Source: International Human Resource Management.Dowling.Welch. 30 Le management interculturel a pour base le facteur humain de la gestion, impossible à rationaliser. En conséquence: Aucun modèle confirmé n’existe mais uniquement des cadres de références Aucune réponse toute faite mais uniquement des outils. 31 Influence des aspects interculturels dans une entreprise Communication externe Stratégie Organisation et RH 32 Aspects d’une culture nationale qui ont une influence dans l’activité professionnelle Religion Langage Education Technologie et arts Systèmes social, économique, politique… 33 Les pièges de l’interculturel Les stéréotypes Baser les échanges sur les différences Créer une homogénéité artificielle pour masquer les différences. 34 Dans une relation interculturelle il est indispensable de savoir à quel type de culture on appartient et d’identifier à quel type de culture appartient notre interlocuteur. 35 VI: Les outils à notre disposition Edward Hall: la gestion du temps (1950’s) Hofstede: La classification des cultures (1970’s) Philippe d’Iribarne: analyse des cultures américaine et française. (1980’s) Trompenaars: les 7 dimensions (1990’s) 36 Hall: la gestion du temps Cultures à tendance monochrone (Exemples: les Allemands, les AngloSaxons) Cultures à tendance polychrone (Exemples: les Italiens, les Brésiliens) 37 Hofstede Distance hiérarchique Degré de masculinité Degré d’individualisme Attitude face à l’incertitude 38 D’IRIBARNE: le rapport entre la gestion des entreprises et les cultures nationales L’histoire de chaque pays donne des explications sur les pratiques de gestion et les comportements au sein des entreprises En France fonctionne la « logique de l’honneur » Montesquieu: L’honneur est fondé sur la tradition, lié à la fierté que l’on a de son rang et la crainte d’en déchoir. Tocqueville: opposition entre ce qui est vil et noble, pur et impur très forte dans la mentalité française. 39 Trompenaars: les 7 dimensions Universalisme - particularisme Individualisme - collectivisme Objectivité - subjectivité Spécifique - diffus Statut attribué - acquis Séquentiel - synchrone Contrôler - suivre 40 VII: Le management d’équipe à l’international Pour un MI, il convient de: Admettre que toutes les méthodes de management ne s’exportent pas toujours. Reconnaître que son propre modèle culturel n’est pas plus efficace qu’un autre. Adapter ses comportements en fonctions du contexte culturel auquel on est confronté. 41 Les aptitudes comportementales nécessaires à un MI Être disposé à apprendre continuellement Être capable de prendre des décisions dans des contextes incertains. Savoir analyser des situations complexes Être diplomate Être souple Être bon négociateur Être résistant au stress et à l’isolement 42 Les outils de communication du Ml La langue: permet d’optimiser l’aspect opérationnel du management et la convivialité des échanges. Le management interculturel: permet d’adapter la communication au contexte culturel du pays cible. L’utilisation des TIC: permet un partage de l’information facilité et plus rapide. 43 L’équipe multiculturelle Dans une équipe, les personnes ont en commun: Un travail Un objectif Une obligation de résultats Dans une équipe multiculturelle, les personnes doivent impérativement: Se construire une identité en temps que membre du groupe. Avoir une base de valeurs et de significations communes. Identifier et s’appuyer sur leurs similitudes et utiliser leurs différences pour créer des options. 44 Comportements à promouvoir au sein d’une équipe multiculturelle Reconnaissance Solidarité Confrontation Loyauté 45 VIII- MRHI Source: International Human resource management. Harzing- Van Ruysseveldt HRM in Europe HRM in the US HRM in East Asia 46 HRM in Europe Regional clusters within Europe Nordic countries: Finland, Norway, Denmark, Sweden Germanic countries: Austria, Germany, Switzerland Anglosaxon countries: UK, Scotland, Ireland. Latin countries: France, Italy, Spain, Portugal, Belgium. 47 HRM in the US America wants to be seen as the land of opportunity in which any individual can be a success through hard work and self improvement. This is reflected through: The private enterprise culture Low inference from the state with low levels of support, subsidy and control. Antagonism of management towards trade unions. 48 HRM in East Asia Since 1960’s , region with most rapid economic development. Traditional thinking influenced by Confucianism, Daoism and War Strategies Different types of economies: Capitalist industrialised economies: Japan, Taiwan Socialist market economies: China, Vietnam 49 Japan, Taiwan, China,Vietnam share similar traditional philosophical foundations but they represent different stages of: Economic development Ideological orientation Maturity of managerial knowledge Maturity of market knowledge 50 Japan 3 pillars identified as the foundations of Japanese HRM model: Long term (life time) employment Seniority based system Enterprise labor unions Economic downturn induced slow changes Seniority replaced by performance and skill / knowledge. Unions trying to get stronger 51 Taiwan Small size family business with strong family control and extensive subcontracting business. Large size enterprises are state owned. Management system rooted in traditional Chinese culture and characteristics rooted in Confucianism. - Obvious hierarchies (superiority of leaders) -Paternalist beliefs -Emphasis on loyalty and commitment -Importance of personal connections and contacts 52 Vietnam No homogenous model of HRM Pushing for micro economic efficiency, flexibility and competitiveness. Individual firms gained autonomy over recruitment and employment. Life time employment changed in SOEs into three types of contracts: Unlimited term contract Fixed term contract Temporary contract 53 China Pre-reform: 1949-1979 Employment security Senority based wage system Social Welfare Party/Management leadership Trade unions have a window dressing role Narrow wage differentials Political interest instead of economic interest. Motivation is lost 54 Post reform:1979-now reform of wages,employment, welfare and management. Break the 3 « irons » (labour contract systems, floating wage systems, cadre and management engagement systems were established) Greater efficiency in factor allocation, with labour flexibility. Rewards based on productivity 55