Yves Lecomte - Haiti Santé mentale

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Transcript Yves Lecomte - Haiti Santé mentale

• Évolution des politiques et plans
d’action au Québec depuis 1960
• État de la santé mentale en Haïti
• Hypothèse d’un modèle organisationnel
• Approfondir un modèle de système de soins
• Prendre connaissance des axes majeurs qui
l’ont structuré
• Prendre connaissance des enjeux sous-jacents
à son élaboration
• Prendre connaissance de la dynamique de son
évolution
• Réfléchir sur un système de soins possible en
Haïti
• Hospitalo-centrique
• Prédominance de la religion
• Peu de ressources professionnelles
• Conceptions de la maladie mentale
Vidéo Conception de la maladie
• Situation économique différente
• Système politique et social différent
• Traditions et culture différentes
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
Les modalités d’intervention
Les services dans la communauté
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
La maladie mentale est incurable et doit être traitée dans un lieu asilaire.
• Le modèle organisationnel
il repose sur un lieu qui offre tous les services. Le système est
extrêmement centralisé. Il est autoritaire, carcéral, refermé sur luimême mais sans activités ou très peu. Les conditions de vie à l’asile sont
déshumanisantes (aucune vie privée n’est possible), et les procédures
d’hébergement dépersonnalisent les personnes.
• Le financement
Le financement est inadéquat et ne permet pas de dispenser des services
professionnels internes ou externes, et d’offrir des lieux de soins
physiquement adéquats.
• Les modalités d’intervention
Classement selon les comportements et non selon les diagnostics.
L’intervention consiste à héberger les pensionnaires et à leur administrer
diverses modalités thérapeutiques (lobotomie, électrochoc, etc…)
• Les services dans la communauté
Les modalités de soins externes sont inexistantes.
• Les ressources humaines
les intervenants sont en nombre insuffisant (peu de psychiatres et de
psychologues, etc…) et ne sont pas qualifiés. Par exemple, ce sont des
gardiens qui font office d’infirmiers.
• Les droits
les résidents n’ont aucun droit. Ils sont admis en très grande majorité en
curatelle publique et fermée.
Vidéo Critique de l’asile
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
Les modalités d’intervention
Les services dans la communauté
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
J’ai une maladie mentale et j’ai droit « à la même qualité de soins dont
jouit le malade physique ».
• Le modèle organisationnel
Transformation des asiles en hôpitaux psychiatriques dans lesquels les
responsabilités du corps médical sont reconnues; l'affirmation de leur
rôle comme lieu de traitement spécialisé, et leur accessibilité dans toutes
les régions du Québec; leur décentralisation par la création de
départements de psychiatrie dans les hôpitaux généraux, etc.
• Le financement
Le passage d’un financement par per diem fixe à un budget annuel
intégré au budget global de l’assurance-hospitalisation.
• Les modalités d’intervention
Une offre de services professionnels plus diversifiée, des activités
occupationnelles en vue d’un apprentissage, etc.; la création des centres
de traitement de jour, de nuit, etc.
• Les services dans la communauté
L'utilisation des ressources communautaires pour l'hébergement (telles
que les pavillons, les résidences d'accueil, foyers de réhabilitation), et la
réinsertion des patients au travail par des ateliers protégés, des ententes
intersectorielles avec les Centres de main d‘oeuvre. Assurer des services
de prévention et d’éducation du public.
• Les ressources humaines
l’engagement de psychologues, de travailleurs sociaux, d’infirmiers
psychiatriques, etc.
• Les droits
La formation de conseils de patients et le respect de leurs droits dont
celui à la confidentialité. L’admission des patients selon des critères
semblables à ceux de l’hôpital général, rendant exceptionnelles les
admissions obligatoires ou sous curatelle publique.
Vidéo Recommandations de Bédard
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
Les modalités d’intervention
Les services dans la communauté
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
La personne est évaluée et diagnostiquée selon une maladie, sans tenir
compte des autres aspects d’elle-même ou de son contexte.
• Le modèle organisationnel
Il y a une répartition inéquitable des ressources entre les régions et à
l’intérieur des régions. Le rapport Harnois critique le fait que les
ressources communautaires ne sont pas reconnues par le réseau de
soins. On accorde peu de place « aux initiatives issues du milieu, le
faible soutien qui leur est accordée et la reconnaissance toujours
mitigée de leur contribution dans les solutions aux problèmes de santé
mentale ».
• Le financement
Les commissaires estiment que le financement du système est insuffisant.
• Les modalités d’intervention
Il y a dépersonnalisation du patient du à l’usage du diagnostic
psychiatrique. Le traitement est centré sur les symptômes, non sur le
potentiel des usagers et de son entourage. On ne tient pas compte de la
globalité de la personne dans l’évaluation de ses besoins, de son contexte
de vie, de son cheminement, etc. Les modalités d’intervention favorisent
sa dépendance envers les services de soins. Les programmes de
promotion et de prévention en santé mentale sont quasi inexistants. Il y a
cloisonnement et fragmentation des services sans continuité.
• Les services dans la communauté
La réintégration des personnes dans la communauté n’est pas planifiée.
L’accès aux services communautaires et hospitaliers est inadéquat, et les
ressources dans la communauté sont peu nombreuses. Il y a un fréquent
recours aux familles sans leur fournir les informations et le soutien qui les
impliqueraient dans le traitement. La concertation entre les ressources est
inadéquate de même que la continuité des services.
• Les ressources humaines
Il y a démobilisation des intervenants à cause des caractéristiques de la
clientèle et de l’organisation inadéquate du travail. Il y a lutte entre les
groupes professionnels pour s’approprier l’exclusivité dans les champs
d’intervention.
Les droits
Les personnes ne sont pas informées sur leurs droits et sur les choix de
traitement.
Vidéo Critique de la situation
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
La gamme de services
Les services dans la communauté
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
La primauté de la personne (« Je suis une personne, pas une maladie »)
assurée par un Plan de services individualisés et un système de
promotion et de respect et protection des droits confiés à des groupes de
défense des droits.
• Le modèle organisationnel
Il vise à accroître la qualité des services et
la décentralisation des services via l’élaboration des plans d’organisation
de services (PROS).
• Le financement
il favorise l’équité et la complémentarité entre les services par une
meilleure répartition des ressources financières, entre les régions et
entre les services d’une région par un système de péréquation. Il permet
le fonctionnement des comités de bénéficiaires dans les institutions.
• La gamme de services
Accès à une réponse adaptée à la situation, maintien et développement
optimal de la santé mentale. Il y a cinq modalités: l’information, la
promotion et la prévention, des services de base , un traitement
spécialisé, un support aux familles et des services de réadaptation et de
réintégration sociale.
• Les services à la communauté
La recherche de solutions dans le milieu de vie des personnes grâce à la
reconnaissance des organismes communautaires, et à des plans de
désinstitutionalisation des hôpitaux psychiatriques.
• Les ressources humaines
Aux ressources humaines classiques, la politique ajoute les groupes de
défense des droits, les organismes communautaires et les familles et
proches.
• Les droits
La réaffirmation des droits prévus dans les chartes, des droits
fondamentaux, d’obtenir des services de qualité. Un système à trois
paliers est prévu : a) un système de défense et de promotion des droits
sera sous la responsabilité d’organismes communautaires, auquel
s’ajoutent les comités de bénéficiaires dans les hôpitaux psychiatriques;
b) recours aux conseils régionaux et c) recours ultime au Protecteur du
citoyen.
Vidéo 1 Création du comité
Vidéo 2 Position envers les familles
Vidéo 3 Stigmatisation
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
La gamme de services
Les services dans la communauté
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
La personne n’est pas consultée pour les décisions qui la concernent et
qui ont une influence sur son devenir. Le Plan de services individualisé
est critiqué pour son manque de respect de la confidentialité et du libre
choix de la personne.
• Le modèle organisationnel
Le nombre de lits hospitaliers est trop élevé et les séjours dans les soins
de courte durée sont trop longs. Cette politique diminue la possibilité de
développer des services dans la communauté.
• Le financement
Les centres hospitaliers, psychiatriques et généraux, accaparent la plus
grosse partie du budget en santé mentale. Il s’en suit un financement
inadéquat pour les services dans la communauté. Il y a également une
très grande variabilité dans la distribution interrégionale des ressources
financières.
• La gamme de services
Les patients ne reçoivent pas les services requis à cause des déficiences
dans la continuité, dans la coordination et l’intégration des services.
Dans plusieurs régions, seule l’hospitalisation est offerte. Le plan de
services individualisés n’a pas atteint les objectifs visés. Il n’y a pas eu
de diversification et d’intensification des services dans la communauté.
Les familles sont peu informées par les équipes de traitement, et le
soutien est insuffisant.
• Les services dans la communauté
Le développement des services est insuffisant dans certaines régions,
comme les services de traitement spécialisés. Il y a concentration des
ressources dans les institutions. Il manque des organismes
communautaires dans certaines régions et essoufflement de certains
d’entre eux. La désinstitutionnalisation est devenue une
transinstitutionnalisation. Il y a peu de plans formels de
désinstitutionnalisation , et le groupe d’experts prévu n’a pas été
implanté.
• Les ressources humaines
La situation des ressources psychosociales est précaire. Il y a encore
concentration des effectifs dans les centres urbains et les établissements
psychiatriques. «Les mesures de redéploiement du personnel du milieu
institutionnel vers la communauté sont presque inexistantes».
• Les droits
Les comités d’usagers dans les établissements se voient souvent
confinés à un rôle d’organisation de loisirs. Le service des plaintes prévu
est incomplet.
Vidéo Critique de la politique
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
La gamme de services
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
Je m’approprie le pouvoir.
• Le modèle organisationnel
« Organiser des réseaux locaux de services » par la mise en place de
réseaux locaux de services pour la première clientèle ciblée. Instaurer
des instituts universitaires dans certains hôpitaux psychiatriques. Pour
suivre et soutenir la transformation, créer un groupe d’appui aux
changements.
• Le financement
L’affectation de 60% des dépenses publiques du secteur de la santé
mentale à des services offerts dans la communauté et 40% à
l’hospitalisation. Et garantir le financement de cette transition.
• La gamme de services
Cibler deux clientèles prioritaires : les adultes souffrant de troubles
mentaux graves et les enfants et les jeunes souffrant de troubles mentaux.
Pour les adultes souffrant de troubles mentaux graves, prévoir huit types
différents: a) le suivi dans la communauté; b) l’intervention en situation de
crise disponible en tout temps; c) le soutien pour la réponse aux besoins
de subsistance; d) le traitement dans la communauté; e) l’hospitalisation
(atteindre une norme de 0,4 lit par 1000 personnes pour les services
psychiatriques de courte et de longue durée); f) l’entraide; g) le soutien
aux familles et aux proches et h) les loisirs, l’éducation, le
développement des habiletés personnelles et l’intégration au travail.
• Les ressources humaines
Assurer la formation des ressources humaines et adapter les modes de
rémunération des médecins. Il faut s’appuyer sur la recherche et
l’évaluation.
• Les droits
Réaffirmation de la nécessité de la défense des droits des usagers
comme fondement de l’appropriation du pouvoir.
Vidéo 1 Appropriation du pouvoir
Vidéo 2 Les usagers
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
La gamme de services
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
S’approprier le pouvoir n’est pas suffisant
• Le modèle organisationnel
Il y a absence de données suffisantes pour permettre un suivi adéquat
des mesures de qualité et des services, incluant les organismes
communautaires. Il y a répartition inégale des organismes
communautaires. L’accès aux services médicaux est déficient. Le soutien
à la première ligne est déficient à cause du développement de services
spécialisés. L’accès aux services et leur continuité posent problème
partout. Dans une optique de hiérarchisation des services, il y a
surdéveloppement des ressources surspécialisées au détriment de la
première ligne. La priorisation des personnes aux troubles mentaux
graves a pour effet de négliger les personnes avec des troubles
dépressifs et anxieux, malgré leur importance économique. L’atteinte de
standards n’est réalisée dans aucune région.
• Le financement
• La gamme de services
Le nombre de suicides est trop élevé. Il y a négligence des services aux
patients dépressifs et anxieux.
Les services dans la communauté sont insuffisants. Il y a peu de
promotion et de prévention. L’apport des ressources communautaires est
reconnu comme essentiel. Il y a insuffisance de services d’hébergement
et de retour aux études et travail.
• Les ressources humaines
Il y a insuffisance du nombre de médecins
• Les droits
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Les valeurs
Le modèle organisationnel
Le financement
La gamme de services
Les ressources humaines
Les droits
• Les valeurs
J’ai le pouvoir d’agir pour me rétablir.
• Le modèle organisationnel
Adaptation du système de santé mentale au développement des réseaux
intégrés de services et aux CSSS.
Création de réseaux intégrés de services
Approche populationnelle (sectorisation) et hiérarchisation des services.
• Le financement
Il y a trois modalités : injection de nouveaux fonds, péréquation
interrégionale et redistribution infrarégionale.
• La gamme de services
• On la différencie selon la clientèle
• Population en général:
• Services généraux de première ligne (médicaux
et psychosociaux
• Services de crise
• Diffusion d’information
• Promotion et prévention
• Les jeunes en général
- diffusion d'information
- promotion et prévention
- services généraux de première
ligne
- services de crise
1
Santé mentale optimale
2
Fonctionnement
Trouble mental grave
Absence de maladie mentale
4
3
Mauvaise santé mentale
Handicap
• Les adultes ayant un trouble mental
- évaluation et traitement
- hospitalisation
- suivi intensif et variable
- intégration sociale
résidentiels
- travail et soutien aux études
- soutien aux familles et proches
- promotion et défense des droits
• Les enfants et jeunes ayant un trouble
mental
- évaluation et traitement
- hospitalisation
- services d'intégration sociale résidentiels
- travail et soutien aux études
- loisirs
- soutien, services d'entraide et formation aux
parents
- répit-dépannage
• Les acteurs
Usagers, familles et proches, organismes communautaires, psychologues
en cabinet privé, médecins généralistes et pédiatres, GMF, CSSS, CH
généraux, universitaires, psychiatriques, instituts universitaires,
partenaires intersectoriels
• Les droits
Réaffirmation de la nécessité des groupes de défense des droits.
Vidéo 1 Objectifs du plan d’action
Vidéo 2 Le financement
Vidéo 3 Résistance sociale
Vidéo 4 Traitement de la psychose
• Définition de la santé mentale
• Les acteurs
• La stigmatisation et Responsabilité
collective
• Valeurs
• La santé mentale est envisagée comme un concept
multiaxial composé de trois axes majeurs: la santé
mentale positive, les troubles mentaux et le
fonctionnement social. Quoique indépendants les
uns des autres, ces concepts peuvent être aussi reliés
entre eux et permettre une nouvelle vision de la
santé mentale et du fonctionnement social.
• Communautés religieuses, Psychiatres et
usagers
• Professionnels, usagers, familles et proches,
communautés, ministère.
• Usagers, familles et proches, organismes
communautaires, psychologues en cabinet
privé, médecins généralistes et pédiatres, GMF,
CSSS, CH généraux, universitaires,
psychiatriques, instituts universitaires,
partenaires intersectoriels
• « La psychiatrie est une discipline traitée en parent pauvre par l'État
haïtien » (Dr. Malary).
• « à l'instar des malades mentaux, les médecins psychiatres font l'objet
de préjugés même au niveau de leurs confrères… de là, un effet
dissuasif sur les diplômés en médecine qui hésitent à s'orienter vers la
psychiatrie » (Dr. Philippe).
• « Les malades sont nombreux et le manque de moyens logistiques
paralyse la bonne marche de cette institution étatique (centre Mars et
Kline). Il dénonce, par ailleurs, l’existence de médecins charlatans qui
cherchent à « zombifier » les malades mentaux en se faisant passer
pour des psychiatres. Ils s’enrichissent au détriment de ceux-là en
déclarant qu’ils sont frappés par des esprits diaboliques. Ces faux
psychiatres sont souvent des « faux prêtres et faux pasteurs qui
prétendent chasser les esprits déclarés mauvais » (Dr. Bastien).
• Absence d’une politique de santé mentale
• Aucun programme de santé mentale ni de
planification de services
• Aucune législation en santé mentale
• Pas de contrôle du respect des droits des
patients
• 1% des dépenses de santé sont consacrées à
la santé mentale
• Services de santé mentale non couverts par
la sécurité sociale
• Présence d’une autorité de santé mentale nationale au
MSPP mais pas d’évaluation de la qualité des services
• Répartition inégale des ressources entre les
départements
• 67 structures ambulatoires sous le contrôle des ONG
• 14 équipes mobiles
• Absence de centre de jour, de structures
résidentielles et d’unités d’hospitalisation dans
hôpitaux généraux
• 2 hôpitaux psychiatriques pour un total de 180 places
mais dans un état de délabrement avancé
• Offre d’un médicament par classe (antipsychotique,
antidépresseur, antiépileptiques) disponible
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Médecins psychiatres : 27
Médecins généralistes : 14
Infirmières : 36
Psychologues : 194
Travailleurs sociaux : 82
Ergothérapeute : 1
Neurologue : 1
Consacrés dans la ville
• Séminaires de formation après le séisme
du 12 janvier
• Campagnes de sensibilisation
• Absence de campagne destinée aux
corps policiers, officiers judiciaires
• Aucune donnée recueillie par les intervenants
• Pas de collecte standardisée dans les hôpitaux
psychiatriques
• Seulement 2% des publications en recherche portent
sur la santé mentale
• Insuffisance du financement de la recherche
• Formation insuffisante dont en santé mentale (3% des
cours concernent la santé mentale)
• Dévalorisation des métiers de psychiatrie et de
psychologie
• Manque de documentation et de stages pratiques
• Surpopulation, promiscuité et violence
entre autres sexuelle
• Mixité des populations dont patients
psychiatriques
• Absence d’évaluation et de traitement
des patients
• Maltraitance des prisonniers avec des
troubles mentaux
• Absence de dialogue entre la médecine
classique et les tradipraticiens
• Consultation des tradipraticiens au lieu
du psychiatre
• Méconnaissance des interactions
médicamenteuses entre les remèdes
naturels et les psychotropes
• Prise en compte des aspects culturels de
la maladie dans le traitement
• Les postulats
L'être humain est un être biologique, et psychologique,
imbriqué dans un réseau social. Il se construit à l'aide de
ce réseau
• Définition
Le réseau de soutien est constitué par l'ensemble des
éléments du réseau social plus ou moins formalisés qui
répondent aux besoins d'une personne selon son stade
de développement.
Un réseau de soutien communautaire
Le réseau
social
Les lieux
des services
Formel
Le réseau
protecteur
Le réseau de soutien
institutionnel
Le réseau
de soutien
communautaire
Le réseau
de soutien naturel
La description
des lieux des
services
hôpital
psychiatrique;
les diverses
structures
intermédiaires;
unité de soins
d’un hôpital;
foyer
de groupe ;
appartement
supervisé, etc.
Public: clinique
externe de psychiatrie;
équipe de; suivi
ambulatoire; urgence
psychiatrique; Centre de
crise, suivi communautaire;
programme des premiers
épisodes psychotiques, etc.
Privé: clinique médicale;
clinique de psychothérapie,
Les ressources
communautair
es
OSBL
ONG
La famille, l'ami,
le milieu de
travail,
etc.
Les
caractéristique
s
1. Lieu très
structuré
2. Professionnels
3. Intervention
de dernier recours
1. Lieu plus
structuré
2.
Profession
nels ou
non
1. Lieu peu
structuré
2. Nonprofessionnels
3. Intervention de
premier recours
Les types de
problèmes. 1
Graves et
persistants
HAÏTI: Les
réseaux
1.
2.
3.
Académique
Informel
universitaire
hospitalier
Légers et
temporaires
Soins primaires
tradipraticiens
communautaire
À mesure qu'on suit la flèche, les problèmes deviennent plus graves et nécessitent une intervention plus spécialisée.
Le gras indique que ce service existe en Haïti.
Le docteur Jeanne Philippe a créé deux familles d’accueil .
naturel
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La promotion
La prévention
Identification des personnes en difficulté
Intervention de crise
Intervention spécialisée
Sustentation
• Réseau social formel
• Ensemble d’éléments de même nature
relié les uns aux autres
• Structuré
• Rôle complémentaire
• Réseau social informel
• Ensemble de personnes qui sont en
contact les unes avec les autres
• Peu structuré
• Responsabilité d’aider ses membres et
de les soutenir
• Familles, voisins, collègues de travail
• Rapports intimes, entraide
• Ensemble des ressources
communautaires qui ont émergé des
actions des individus, collectivités, etc.
• Diversification des intervenants
• Créer ou améliorer les réseaux
• Institutionnel
• Protecteur
• Universitaire
• Implanté dans la communauté, voué à la santé
mentale communautaire, cet organisme offre des
services directs et les coordonne avec les services
sociaux et de santé déjà présents sur un territoire.
Les 15 services offerts dans un réseau de soutien communautaire en santé mentale
Suivi dans la
communauté
Accompagnement
Écoute et
références
téléphoniques
téléphoniques
Intégration au
travail et aux
études
Entraide
Répit et
dépannage
Services de
crise
GROSAME
Soutien aux
familles et
aux proches
Promotion
Prévention
Services
résidentiels
Loisirs
Formation
d’agents de
changement de
milieu
Besoins de
subsistance
Promotion
et défense
des droits