Transcript ppt
LA RPE AU COIN DU FEU
DEUXIEME EPISODE :
A QUOI SERT LA RPE ?
P. Bertrand
RAPPEL : INTERACTION ELECTRONS NON APPARIES
D’ UN CENTRE PARAMAGNETIQUE
B:
AVEC CHAMP MAGNETIQUE
ECLATEMENT DES NIVEAUX D’ENERGIE
E
S = 1/2
h
E
Raie de résonance
B=0
B0
0
Br
B
SPECTRE D’UNE SOLUTION GELEE
6 molécules
29585 molécules
158 molécules
1015 molécules
Le spectromètre effectue une dérivation par rapport à B
328
346 357
Br = h / g
= 9,4
109
B
Hz
B
Mesure
de gz
Mesure
de gy
328
346 357
Mesure
de gx
LES ELECTRONS NON APPARIES DES CENTRES PARAMAGNETIQUES
INTERAGISSENT AVEC LES AUTRES ENTITES PARAMAGNETIQUES
Autre interaction
Nouveaux éclatements des niveaux d’énergie
Eclatement de la raie de résonance
Apparition de nouvelles structures sur le spectre
INTERACTION AVEC UN NOYAU PARAMAGNETIQUE
Noyau paramagnétique, caractérisé par son spin I
I = ½ : proton, noyau atome P, mais aussi isotopes 15N, 13C
I = 1 : noyau atome N (99,6%)
I = 3/2 : noyau atome Cu
I = 5/2 : noyau atome Mn
2 I + 1 = 2 niveaux
A/2
Interaction d’un centre
paramagnétique S = 1/2
avec un noyau I = ½
gβB
A = constante hyperfine
(force de l’interaction)
ΔE1
ΔE2
2 valeurs de E
2 raies de
résonance
A/2
B0
2 I + 1 = 2 niveaux
INTERACTION AVEC UN NOYAU DE SPIN I = 1/2
A /2
A /2
E
h
E1
E2
A / g
Raie de résonance
0
B
h
B0
B
B0 = h / g
B
EN GENERAL : 3 nombres Ax, Ay, Az
EXEMPLE : RADICAL NITROXYDE, noyau 15N ( I = ½)
Solution à température ambiante: mouvements de rotation rapides
Effet de moyenne spectre caractérisé par gmoyen, Amoyen
Amoy / gmoy
?
« densité de spin »
Mesure de gmoy
noyau 15N
Radical TMIO
343
344
345
B(mT)
346
INTERACTION AVEC UN NOYAU DE SPIN I = 1
2 I + 1 = 3 niveaux
A /2
A /2
gβB
E1
E2 E3
3 valeurs de E
3 raies de résonance
A /2
A /2
2 I + 1 = 3 niveaux
EXEMPLE : RADICAL NITROXYDE , 1 noyau 14N (I = 1)
Si mouvements rapides
nitroxyde
MTSL
Amoy/gmoy
noyau 14N
1,5 mT
en solution
B0
B
greffé sur lipase
B
mesure
gmoy
Mesure de gx, gy, gz
Ax, Ay, Az
Solution gelée
100 K
QUEL EST CE RADICAL ?
0,8 mT
347
348
349
350
B (mT)
351
352
REPONSE : molécule à 2 noyaux 14N équivalents
0,8 mT
gmoyB
Amoy
Amoy
347
348
349
350
351
352
B (mT)
radical nitronyl-nitroxyde
PLUS DIFFICILE !
9 raies
Intensités relatives:
0,4 mT
1 :4 :10 :16 :19 :16 :10 :4 :1
333,7 334,5 335,3
336,1 336,9
B(mT)
337,7
SOLUTION : molécule à 4 noyaux 14N équivalents
0,4 mT
333,7 334,5 335,3
336,1 336,9
B(mT)
337,7
Biradical S = 1
bis-nitronyle-nitroxyde
SPECTRES DE COMPLEXES EN SOLUTION GELEE
1,960
1,982
1,997
Noyau I = ½ :
Mo5+ couplé à 1 proton
(NAR, bas pH)
Noyau I = 5/2 :
H2O
D2O
Mn2+
complexe Mn2+ (H2O)6
T ambiante
idem en solution gelée
280
300
320
340
B (mT)
360
380
COMPLEXES DE Cu2+ (noyau I = 3/2) EN SOLUTION GELEE
Az/gz
gx = 2,02
COMPLEXE 1
« Motifs hyperfins »
dus au noyau Cu
!
gz = 2,25
gy = 2,16
1050
1100
1150
1200
1250
Champ magnétique (mT)
1300
gz = 2,20
Az/gz
COMPLEXE 2
gx = gy = 2,05 (simulation)
« Motif hyperfin »
dû au noyau Cu
« Motif super-hyperfin »
dû à 4 noyaux d’azote
260
280
300
320
B (mT)
340
360
QUELLES INFORMATIONS CONTIENT LE SPECTRE RPE ?
1- Mesure de g, A : nature et structure des centres paramagnétiques
2- Intensité du spectre (surface obtenue par double intégration) :
proportionnelle au nombre de centres
1
2
B
B
Titrage potentiométrique suivi par RPE: la nitrate réductase de E.coli
(3Fe-4S)ox
Intensité
1 centre/molécule
(4Fe-4S)red
Intensité
1 centre/molécule
-100
T = 16 K
-100
CONCLUSION : 1 centre [3Fe-4S]
3 centres [4Fe-4S]
Guigliarelli et al.
Eur. J. Biochem.1992
Datation par dosimétrie : minéralogie, archéologie
Détermination de l’âge de kaolinites d’Amazonie
(minéral argileux Al2Si2O5(OH)4, altération des feldspaths alcalins)
Intensité relative
kaolinite contient défauts paramagnétiques
dus irradiation naturelle (238U, 232Th, rayons
cosmiques)
Nombre de défauts : lié à la dose reçue
Méthode
- mesure intensité actuelle I0
- calibration: I = f(dose)
- Fit avec exponentielle
paléodose : dose reçue depuis formation
kaolinite jusqu’à aujourd’hui
1 Gy = 1 J/kg = 100 rads
I0
I0’
2 échantillons prélevés
à 2 endroits différents
Evaluation débit de dose (mGy /ka)
âge des échantillons : resp 8 et 30 106 ans
paléodose
E. Balan et al. 2005
Geochimica et Cosmochimica Acta
DATATION PAR RPE DES TERRASSES ALLUVIALES
DE LA VALLEE DE LA CREUSE
RPE : défauts dans le quartz
générés par irradiation naturelle
Les résultats couvrent la totalité
du quaternaire ( 2 millions d’années)
Découverte de sites préhistoriques
(Despriée et al. C.R. Palevol , 2006)
MESURE DE LA DOSE DE RAYONNEMENT IONISANT
RECUE LORS D’UN ACCIDENT RADIOLOGIQUE
400
Trés stable (radicaux carbonatés)
300
Signal résiduel
200
Signal radio-induit
dy/dB, (u.a.)
100
0
-200
Spectre mesuré
Signal natif
-300
-400
346
348
B, mT
350
352
354
Émail dentaire (hydroxyapatite), dose 500 mGy (François Trompier, IRSN)
(dose annuelle normale: quelques mGy)
TRACAGE DE LA
MATIERE ORGANIQUE
NATURELLE (MON)
A L’ECHELLE
DE BASSINS VERSANTS
Brigitte Pépin-Donat et al.
POUR SUIVRE LA MON : LA RPE
Processus d’humification
matière organique naturelle
Le plus grand réservoir de carbone sur terre (1500 109 tonnes)
Joue un rôle majeur dans l’évolution des écosystèmes
- Composition de la MON : très complexe et très variable
- Mais contient des radicaux de type « semiquinone »
caractéristiques de l’origine de la MON
- La RPE permet d’effectuer un «traçage» de la MON
Lac
Léman
Bassin versant
du Mercube
3 km
Genève
Représentation des résultats :
Codes barres
A LA RECHERCHE DES ORIGINES
DE LA VIE
LA MATIERE CARBONEE PRIMITIVE
Didier Gourier et Laurent Binet UMR CNRS
7574, Chimie Paris Tech
Matière carbonée
Silex de Warrawoona (3,5 Ga)
Skrypczak-Bonduelle et al.(2008)
Appl. Magn. Reson. 33, 371
Matière carbonée des météorites
a) comparaison :
poils de gerboise
et de hamster
vs mélanine synthétique
b) mélanome
de hamster (bande S)
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
ET …
BON VENT
A LA NOUVELLE UMR CNRS 7281 !