Attractivité socio-économique de Marseille

Download Report

Transcript Attractivité socio-économique de Marseille

L’Attractivité socioéconomique de Marseille
Analyse quantitative comparée
(échantillon de 7 métropoles régionales)
AGAM
Ville de Marseille (D.A.E.)
Observatoire de l’attractivité
Patrick TANGUY
Stéphane BONDON
Une approche de l’attractivité
L’attractivité territoriale est devenue indissociable de
l’évaluation de la performance et de la dynamique des villes
(en témoigne celui-ci…).
est devenue l’une des priorités des politiques
d’aménagement des territoires.
Elle
Mais que signifie le terme « attractivité » ? Quels en sont les
déterminants, les dimensions comme les paramètres permettant
de l’appréhender?
2
Une approche de l’attractivité
L’attractivité est une notion complexe, multi-dimensionnelle qui
relève aussi bien de paramètres:
– objectifs (qui exercent une attraction au sens de l’astronomie) : la
taille du marché du travail, le solde migratoire, …
– que subjectifs (qui exercent un attrait ; faisant référence à une forme
de séduction) : l’image, le décor urbain, la réputation d’évènements
culturels, voire l’organisation sociale du territoire,...
 Attractivité et compétitivité :
– L’une peut être fonction de l’autre et vice-versa (par ex.: l’apport
extérieur de compétences « muscle » la compétitivité de entreprises
locales; comme le dynamisme des entreprises attire des talents,…). Mais,
les 2 notions restent différentes.
– L’attractivité dépasse la seule dimension économique  attractivités.
– Certes, la compétitivité–prix des entreprises (et des territoires) a laissé la
place à une compétitivité globale (pour l’innovation). Mais elle s’inscrit
clairement sur le terrain de la concurrence économique.
3
Une approche de l’attractivité économique
Les leviers d’attractivité
économique (1ère Famille)
Les indicateurs de
résultats (2e et 3e Familles)
1
Rayonnement
(construction
de compétences)
Attractivité économique
2
Compétitivité globale du territoire
4
L’approche retenue
 Seules des données quantifiables ont été retenues, réduisant la portée de
notre approche de l’attractivité.
 Cependant, ceci nous autorise à mener une démarche comparative, dans
l’espace comme dans le temps, en confrontant Marseille aux principales
métropoles françaises (hors Paris) que sont Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes,
Nice et Toulouse.
 Autres critères retenus : une actualisation annuelle (pour l’observation et
l’action) et un « tableau de bord » (avec un nombre limité de variables)
pour une compréhension simple.
Ces indicateurs sont abordés sous deux angles : l’état de l’attractivité
et son évolution.
5
L’approche retenue
 Pour opérer cette comparaison nous avons classé les indicateurs retenus en 3
familles (de 6 variables) :
1) La situation et la dynamique économiques, leviers d’attractivité.
2) L’attractivité auprès des personnes et des compétences.
3) L’attractivité auprès des entreprises et des investissements.
Les deux dernières familles formant les indicateurs de résultat.
La comparaison entre les métropoles, notamment le classement qui
en découle, est basé sur la somme des rangs qu’elles occupent pour
chaque variable.
Avant
le comparatif, examinons rapidement la dynamique
d’attractivité de Marseille grâce aux « voyants » des 3 familles de
critères adoptés : leur évolution est-elle favorable ou non?
6
Intro: la dynamique d’attractivité de Marseille
Dynamique
Economique
r annuelle moyenne de l'emploi
r annuelle du volume des transactions en immobilier de bureaux
r de la part des cadres métropolitains
Evolution du rang au classement européen des villes innovantes
Taux de création net d'entreprises
r du taux de marge d'exploitation médian des entreprises locales
Attractivité des
personnes et
des
compétences
Ecarts de points entre les poids relatifs des soldes migratoires des deux périodes
r de la part des cadres entrants dans la population des cadres
r de la part des retraités entrants dans la population des retraités
r de la part des étudiants dans les 15-64 ans
r du taux d'occupation des hôtels classés
r du nombre de chambres d'hôtels pour 1000 habitants
Attractivité des
entreprises et
des
investissements
r du nombre de conférences labellisées ICCA
r du nombre de transferts d'entreprises extérieures à la région
r part de l'emploi local dans les entreprises à siège social extérieur à la région
r du nombre citations de la ville au classement Cushman & Wakefield
r des promesses d'emplois dues aux investissements directs étrangers
r du nombre de passagers aériens
7
Introduction : l’évolution récente de
l’attractivité marseillaise
 Dans les dernières années, Marseille progresse dans la majorité des
indicateurs retenus, en particulier parmi ceux relevant de l’évolution
économique et de l’attractivité auprès des entreprises et investissements.
 Cependant, la ville connait dans les années récentes une dégradation de
sa situation en termes d’attractivité des personnes et des compétences.
Globalement, la population marseillaise croît aussi par migration, mais cette
croissance ne concerne ni les cadres, ni les retraités ou les étudiants.
 La dynamique est plus favorable pour le tourisme, les capacités d’accueil
de Marseille se développent nettement, au prix d’une légère dégradation du
taux d’occupation des hôtels
 Voyons maintenant son comportement dans une approche comparative.
8
1) Etat et Dynamique Economiques
dimensions retenues
Effet de taille (logique de gravitation) : Dimension du
marché,
Importance des fonctions tertiaires
Qualité des fonctions tertiaires
Caractère innovant de la ville
Esprit entrepreneurial
Rentabilité des firmes (source d’opportunités).
9
1) Etat et Dynamique Economiques
Les Indicateurs d’état et d’évolution
 Nombre d’emplois salariés privés en 2010 (Zone
Evolution annuelle de l’emploi salarié privé (Zone
d’emploi 2010) : moyenne entre 2003 et 2010.
 Volume des transactions en immobilier de
Evolution annuelle du volume des transactions en
immobilier de bureau (« Agglomération ») : moyenne
2006-2010.
d’emploi 2010)
bureau ; moyenne
(« Agglomération »).
entre
2006
et
2010
 Part des cadres des fonctions métropolitaines en
2008 (Zone d’emploi 2010) : Nombre de cadres
métropolitains / Emploi total.
Evolution relative de la part des cadres des fonctions
métropolitaines entre 1999 et 2008 (Zone d’emploi 2010)
 Rang au niveau européen pour l’innovation en
Evolution du rang au classement européen pour
l’innovation entre 2010 et 2011 (« Agglomération »)
2011 (« Agglomération ») : Innovation Cities
Index se basant sur 162 indicateurs.
 Taux de marge d’exploitation médian des
Taux moyen de création nette d’entreprises (Zone
d’emploi 2010) : taux moyen de création d’entreprises sur
la période 2005-2009 associé au taux de survie pour les
entreprises de la génération 2001.
entreprises locales (EPCI) : EBE des entreprises /
Chiffre d’affaires (Moyenne 2008-2010) Base de
données Altares.
Evolution relative du taux de marge d’exploitation
des entreprises locales entre 2008 et 2010 (EPCI)
 Nombre d’établissements pour 100 habitants en
2009 (Zone d’emploi 2010)
10
1.a) La Situation Economique
Les Données statiques
Nombre
d'emplois
salariés
privés
Rang au niveau
Nombre
Volume moyen
Part des cadres européen des d'entreprises
des transactions
métropolitains
villes
pour 100
(en m²)
innovantes
habitants
Taux de marge
d’exploitation
médian des
entreprises
locales
Rang Global
Bordeaux
325 266
95940
9,4%
23
8,7
5,7%
5
Lille
265 831
177420
11,2%
60
6,8
5,6%
7
Lyon
598 848
220760
12,9%
5
8,4
5,8%
1
Marseille 345 544
122200
9,5%
21
8,5
6,1%
3
Nantes
304 325
87460
10,0%
19
7,2
6,0%
4
Nice
158 278
53220
8,4%
54
11,6
6,4%
6
Toulouse
389 263
141340
13,4%
26
8,8
6,2%
1
11
1.a) La Situation Economique
Les Données statiques (Rangs)
Nombre
d'emplois
salariés
privés
Rang au niveau
Nombre
Volume moyen
Part des cadres européen des d'entreprises
des transactions
métropolitains
villes
pour 100
(en m²)
innovantes
habitants
Taux de marge
d’exploitation
médian des
entreprises
locales
Rang Global
Bordeaux
4
5
6
4
3
6
5
Lille
6
2
3
7
7
7
7
Lyon
1
1
2
1
5
5
1
Marseille
3
4
5
3
4
3
3
Nantes
5
6
4
2
6
4
4
Nice
7
7
7
6
1
1
6
Toulouse
2
3
1
5
2
2
1
12
1.a) La Situation Economique
Les Commentaires
 Marseille atteint le 3e rang de cette famille d’indicateurs, grâce au taux de marge
médian de ses entreprises, sa taille et son rang pour l’innovation, malgré une
médiocre proportion de cadres des fonctions métropolitaines.
 Lyon termine à la première place ex-æquo avec Toulouse. Le plus faible taux de
marge d’exploitation de ses entreprises et leur médiocre densité l’obligent à partager
cette 1ère place.
 Toulouse réalise un bon parcours dans l’ensemble de variables sauf pour le
critère des villes « innovantes » où le résultat est dans la moyenne, très près de
Nantes, Marseille et Bordeaux.
 Nice et Lille occupent souvent le dernier rang dans beaucoup de critères, sauf en
ce qui concerne le taux de marge d’exploitation de leurs entreprises et la densité de
ses entreprises (Nice) ou le volume des transactions et la part des cadres des
fonctions métropolitaines (Lille).
13
1.b) La Dynamique Economique
Les Données d’évolution
Evolution
Evolution du
Variation annuelle
annuelle
Evolution
rang au
moyenne de
moyenne des relative de la
classement
l'emploi salarié transactions en part des cadres européen des
privé
immobilier de métropolitains
villes
bureaux
innovantes
Evolution relative
du taux de marge
Taux moyen de
d’exploitation
création nette
médian des
d'entreprises
entreprises
locales
Rang
Global
Bordeaux
1,3%
-2,7%
33,0%
-4
7,0%
-3,4%
5
Lille
0,8%
-1,2%
36,1%
0
7,1%
-10,0%
5
Lyon
1,0%
2,4%
31,0%
-1
7,6%
-15,4%
4
Marseille
1,0%
3,7%
24,7%
-1
7,7%
-4,8%
2
Nantes
1,6%
-0,2%
44,5%
-1
7,2%
-9,2%
1
Nice
0,2%
-12,0%
20,7%
1
6,5%
-4,5%
7
Toulouse
2,0%
-4,9%
32,0%
1
7,1%
-6,2%
3
14
1.b) La Dynamique Economique
Les Données d’évolution (Rangs)
Evolution
Variation annuelle
Evolution
annuelle des
moyenne de
relative de la
transactions en
l'emploi salarié
part des cadres
immobilier de
privé
métropolitains
bureaux
Evolution du
rang au
classement
européen des
villes
innovantes
Evolution relative
Taux moyen de du taux de marge
création nette
d’exploitation Rang
d'entreprises
médian des
entreprises locales
Global
Bordeaux
3
5
3
7
6
1
5
Lille
6
4
2
3
4
6
5
Lyon
4
2
5
4
2
7
4
Marseille
4
1
6
4
1
3
2
Nantes
2
3
1
4
3
5
1
Nice
7
7
7
1
7
2
7
Toulouse
1
6
4
1
5
4
3
15
1.b) La Dynamique Economique
Les Commentaires
 La position de Marseille s’améliore car la ville prend la 2nde place. Ce bon
résultat est dû à l’évolution du taux de création net et aux nombreuses transactions
en immobilier de bureau. A noter toutefois une faiblesse qui continue de s’accentuer,
à savoir la part des cadres des fonctions métropolitaines dans l’emploi.
 Lyon et Toulouse connaissent une performance moyenne, avec un recul du taux
de marge d’exploitation de leurs entreprises pour les deux, mais aussi une baisse du
volume des transactions en immobilier de bureau (Toulouse) ou la médiocre
augmentation de la part des cadres des fonctions métropolitaines (Lyon) .
 Nantes progresse en revanche rapidement, notamment grâce à l’augmentation
sensible de la proportion de cadres des fonctions métropolitaines et au dynamisme
de l’emploi local.
16
2) L’Attractivité des personnes et des compétences
Dimensions retenues
Attractivité globale auprès des personnes : Dynamique résidentielle
Attirer/retenir des retraités : Indicateur de qualité de vie.
Attirer/retenir des cadres : Apport de compétences.
Attirer/retenir des étudiants: Disposer d’un gisement de compéten-
ces à moyen terme.
Fréquentation de l’hébergement touristique : autre composante
essentielle de la « base » résidentielle (versant « demande »).
Dimension de l’hébergement touristique : idem (versant « offre »).
17
2) L’Attractivité des personnes et des compétences
Les Indicateurs d’état et d’évolution
 Poids relatif du solde migratoire 1999-
2008 dans la population totale (Zone
d’emploi 2010)
 Importance
relative
du
solde
migratoire des cadres et des retraités
dans leurs populations respectives en
2008 (Département)
 Part des étudiants dans les 15-64 ans en
2008 (Zone d’emploi 2010)
 Taux d’occupation des hôtels classés:
moyenne 2007-2010
Agglomération)
(Commune
ou
 Nombre de chambres d’hôtel pour 1000
habitants: nombre de chambres 2011,
population 2008 (Commune)
Ecart (en points) entre les poids relatifs du
solde migratoire des périodes 1990-1999 et
1999-2008 (Zone d’emploi 2010)
Evolution relative de la part des cadres et
des retraités entrants dans leurs populations
respectives. Périodes 2003-08 / 1990-99 (Zones
d’emploi 1990 et 2010)
Evolution relative de la part des étudiants
dans les 15-64 ans entre 1999 et 2008 (Zone
d’emploi 2010)
Evolution relative du taux d’occupation des
hôtels classés entre 2007 et 2010 (Commune ou
Agglomération)
Evolution du nombre de chambres d’hôtel
pour 1000 habitants entre 2007 et 2011
(Commune)
18
2.a) L’Attractivité des personnes et des compétences
Les Données statiques
Importance
Importance
Poids relatif du
relative du
Part des
relative du
étudiants dans
solde
solde
solde
migratoire dans migratoire des
la population
migratoire des
la population cadres et prof.
des 15-64 ans
retraités
intell. sup.
Taux
d'occupation
des hôtels
classés
Nombre de
chambres
d'hôtel pour
1000 habitants
Rang
Global
Bordeaux
6,4%
5,8%
1,0%
12,8%
60,6%
15,7
1
Lille
-4,7%
-9,7%
-2,0%
16,0%
66,5%
13,1
5
Lyon
0,0%
-4,5%
-3,5%
13,3%
66,6%
12,5
5
Marseille
3,1%
0,2%
-1,9%
12,2%
69,0%
4,7
7
Nantes
4,8%
3,8%
1,0%
12,1%
62,9%
8,2
4
Nice
4,4%
4,3%
1,7%
10,9%
63,4%
27,3
2
Toulouse
12,3%
3,7%
-0,4%
13,3%
61,8%
10,6
3
19
2.a) L’Attractivité des personnes et des compétences
Les Données statiques
Importance
Importance
Poids relatif du
Part des
relative du
relative du
étudiants dans
solde
solde migratoire
solde
migratoire dans
la population
des cadres et migratoire des
la population
des 15-64 ans
prof. intell. sup.
retraités
Taux
d'occupation
des hôtels
classés
Nombre de
chambres
d'hôtel pour
1000 habitants
Rang
Global
Bordeaux
2
1
2
4
7
2
1
Lille
7
7
6
1
3
3
5
Lyon
6
6
7
2
2
4
5
Marseille
5
5
5
5
1
7
7
Nantes
3
3
2
6
5
6
4
Nice
4
2
1
7
4
1
2
Toulouse
1
4
4
2
6
5
3
20
2.a) L’Attractivité des personnes et des compétences
Les Commentaires
Marseille se classe au 7e rang dans cette famille d’indicateurs
(version état). Elle possède un bon taux d’occupation des
chambres d’hôtels, mais celles-ci sont peu nombreuses. Contreperformance relative en revanche pour ce qui concerne
l’attractivité des personnes pour y résider (tout comme Lille et
Lyon, villes toutefois plus étudiantes).
Nice
et Bordeaux dominent le classement de façon
appréciable, malgré la faible part d’étudiants dans la population
(Nice) et un faible taux d’occupation des hôtels (Bordeaux).
Toulouse réalise de bonnes performances, sauf en ce qui
concerne l’activité touristique.
21
2.b) L’Attractivité des personnes et des compétences
Les Données d’évolution
Ecarts de points
entre les
importances
relatives des
soldes
migratoires des
deux périodes
Evolution de la
Evolution
Evolution de la
Evolution de la
part des
Evolution
relative du
part des cadres
part des étudiants
retraités
relative du taux
nombre de
entrants dans la
dans la
entrants dans la
d'occupation des
chambres
population des
population des
population des
hôtels classés
d'hôtel pour
cadres
15-64 ans
retraités
1000 habitants
Rang
Global
Bordeaux
2,6
15,8%
24,0%
-14,9%
-4,4%
4,3%
1
Lille
-1,4
22,5%
16,6%
-13,6%
-6,3%
11,0%
3
Lyon
1,6
22,9%
-2,1%
-11,5%
2,1%
1,9%
2
Marseille
2,3
-11,9%
-40,5%
-9,2%
-9,6%
19,7%
4
Nantes
0,5
27,3%
15,9%
-19,8%
-5,8%
2,4%
6
Nice
0,7
14,1%
-4,5%
-12,6%
-5,2%
-2,3%
7
Toulouse
2,7
20,0%
16,2%
-15,9%
-12,1%
3,8%
4
22
2.b) L’Attractivité des personnes et des compétences
Les Données d’évolution (Rangs)
Ecarts de points
entre les
importances
relatives des
soldes
migratoires des
deux périodes
Evolution de la
Evolution de la
Evolution de la
Evolution relative
part des
Evolution relative
part des cadres
part des étudiants
du nombre de
retraités
du taux
entrants dans la
dans la
chambres
entrants dans la
d'occupation des
population des
population des
d'hôtel pour
population des
hôtels classés
cadres
15-64 ans
1000 habitants
retraités
Rang
Global
Bordeaux
2
5
1
5
2
3
1
Lille
7
3
2
4
5
2
3
Lyon
4
2
5
2
1
6
2
Marseille
3
7
7
1
6
1
4
Nantes
6
1
4
7
4
5
6
Nice
5
6
6
3
3
7
7
Toulouse
1
4
3
6
7
4
4
23
2.b) L’Attractivité des personnes et des compétences
Les Commentaires
 En évolution, Marseille est au 4e rang. La cité phocéenne a tendance à voir partir les
populations de cadres et de retraités plutôt que de les attirer (à la différence de la plupart des
autres métropoles).
 Il faut toutefois souligner que Marseille est moins affectée que les autres métropoles par la
baisse de la part d’étudiants dans sa population.
 Le nombre de chambres d’hôtels de Marseille augmente sensiblement (mais reste toutefois
encore faible). Cette progression s’accompagne d’un tassement du taux d’occupation de ses
hôtels.
 Pour les autres métropoles, on constate que Bordeaux occupe toujours le premier rang
global en évolution, n’étant médiocre que dans l’attraction des cadres. A noter que Lyon et
Lille occupent respectivement la 2nde et la 3e place, traduisant une amélioration récente (plus
nette qu’à Marseille) d’une situation encore peu enviable concernant l’attractivité des
personnes.
 Nantes obtient des résultats plutôt moyens. A noter, toutefois, une évolution du solde des
cadres, plus favorable que la variation du solde migratoire global : dénote un mouvement de
métropolisation indéniable.
24
3) L’Attractivité auprès des entreprises
Dimensions retenues
 Tourisme d’affaires : localisation des colloques liée à l’excellence des
compétences locales; accélérateur d’insertion dans réseaux plus larges
(élargissement et intensification de collaborations).
 Opportunités d’environnement (éco-système local favorable) : transferts
d’entreprise.
 Opportunités de marché : ouvertures d’établissement ou rachats de firmes
locales
 Projets d’investissements d’origine extérieure.
 Investissements réalisés : les Investissements Directs Etrangers (IDE).
 Accessibilité du territoire.
25
3) L’Attractivité auprès des entreprises
Les Indicateurs d’état et d’évolution
 Rang moyen de la ville pour le tourisme
d’affaires entre 2001 et 2010 (« Agglomération »)
Evolution relative du nombre de congrès labellisés
ICCA
entre
2001-2005
et
2006-2010
(« Agglomération »)
 Part des transferts d’entreprises extérieures à la
région dans le parc d’entreprises locales en 2009
(Zone d’emploi)
 Part de l’emploi salarié privé local dans des
entreprises à siège social extérieur à la région
moyenne 2005-2008 (Zone d’emploi).
Evolution relative du nombre de transferts
d’entreprises extérieures à la région entre 2004 et
2008 (Zone d’emploi)
Evolution relative de la part de l’emploi salarié
privé dans des entreprises à siège social extérieur à la
région entre 2005 et 2008 (Zone d’emploi).
 Nombre
moyen de citations au classement
Cushman & Wakefield moyenne 2010-2011
(« Agglomération »)
Evolution du nombre de citations au classement
Cushman & Wakefield entre 2010 et 2011
(« Agglomération »)
 Poids des promesses d’emplois locaux dus à des
Evolution relative du nombre des emplois salariés
crées ou maintenus grâce à des investissements
directs étrangers entre 2007-2008 et 2009-2010
(Département)
investissements directs étrangers dans l’emploi
salarié entre 2007 et 2010 (Département)
 Nombre
de connexions aériennes
Automne-Hiver 2011-2012 (Aéroport)
directes
Evolution relative du nombre de passagers
aériens: Moyennes 2001-2003 et 2009-2011 (Aéroport)
26
3.a) L’Attractivité auprès des entreprises
Les Données statiques
Rang moyen de
Part des
Part de
Nombre
Poids des
la ville pour le
transferts l'emploi salarié citations de la
promesses
Nombre de
nombre de
d’entreprises privé dans les
ville au
d'emplois dues connexions
conférences
entreprises
extérieures
classement
aux
aériennes
labellisées
dans le parc extérieures à la Cushman & investissements régulières
ICCA
d'entreprises
Région
Wakefield
directs étrangers
Rang
Section
Bordeaux
133
4,1%
27,6%
1,5
0,25%
31
4
Lille
196
5,1%
21,6%
1
0,25%
32
6
Lyon
57
6,4%
22,7%
7
0,13%
81
1
Marseille
146
5,9%
19,7%
4
0,20%
71
3
Nantes
256
5,6%
24,0%
0
0,07%
30
7
Nice
67
6,2%
17,3%
0
0,11%
67
5
Toulouse
95
5,5%
24,5%
0
0,47%
32
2
27
3.a) L’Attractivité auprès des entreprises
Les Données statiques (Rangs)
Part des
Part de l'emploi
Nombre
Poids des
Rang moyen de
transferts
salarié privé
citations de la
promesses
la ville pour le
d’entreprises
dans les
ville au
d'emplois dues
nombre de
extérieures dans entreprises
classement
aux
conférences
le parc
extérieures à la Cushman & investissements
labélisées ICCA
d'entreprises
Région
Wakefield directs étrangers
Nombre de
connexions
aériennes
régulières
Rang Global
Bordeaux
4
7
1
3
2
6
4
Lille
6
6
5
4
2
4
6
Lyon
1
1
4
1
5
1
1
Marseille
5
3
6
2
4
2
3
Nantes
7
4
3
5
7
7
7
Nice
2
2
7
5
6
3
5
Toulouse
3
5
2
5
1
4
2
28
3.a) L’Attractivité auprès des entreprises
Les Commentaires
 Marseille obtient la 3e position surtout grâce à son nombre de citations par les
entreprises souhaitant s’y installer et au nombre des connexions aériennes. Ceci
n’empêche pas qu’il existe finalement peu d’emplois dans les entreprises à capitaux
extérieurs à la région.
 Lyon renoue ici avec ses excellentes performances économiques de la 1ère famille
d’indicateurs, n’étant médiocre que par le poids tout juste moyen des promesses
d’emplois crées grâce aux IDE.
 Toulouse connait de bons résultats d’ensemble, de même que Bordeaux, à un degré
moindre (notamment en raison du faible flux d’arrivées d’entreprises extérieures et le
faible nombre de connexions aériennes de son aéroport)
 Nantes et Lille sont cependant assez peu performantes dans les indicateurs retenus.
Nantes apparait assez peu visible à l’international (rang le plus faible pour le nombre de
conférences labélisées ICCA, idem pour les emplois crées grâce aux IDE). Lille a
également un faible nombre de conférences et peine à attirer des entreprises extérieures.
29
3.b) L’Attractivité auprès des entreprises
Les Données d’évolution
Evolution relative
Evolution relative de la part de
Evolution relative
du nombre de l'emploi salarié
du nombre de
transferts
privé local dans
congrès
d‘entreprises
les entreprises à
labellisées par
extérieurs à la
capitaux
l’ICCA
région
extérieurs à la
Région
Evolution
Evolution du
relative du
nombre de
nombre de
citations de la
promesses
ville au
d'emplois dues
classement
aux
Cushman &
investissements
Wakefield
directs étrangers
Evolution
relative du
nombre de
passagers
aériens
Rang Global
Bordeaux
42%
35,0%
4,0%
-1
257,7%
24,7%
2
Lille
16%
27,8%
6,2%
2
4,4%
24,7%
4
Lyon
19%
35,7%
4,3%
-6
22,1%
34,3%
2
Marseille
55%
13,2%
3,3%
2
-9,6%
31,9%
5
Nantes
94%
30,6%
7,3%
0
57,7%
54,5%
1
Nice
44%
11,6%
-1,1%
0
-0,5%
9,3%
7
Toulouse
-10%
27,5%
6,8%
0
12,4%
23,6%
6
30
3.b) L’Attractivité auprès des entreprises
Les Données d’évolution (Rangs)
Evolution relative
Evolution
Evolution du
Evolution relative de la part de
relative du
Evolution relative
nombre de
du nombre de l'emploi salarié
nombre de
du nombre de
citations de la
transferts
privé local dans
promesses
congrès
ville au
d‘entreprises
les entreprises à
d'emplois dues
labellisées par
classement
extérieurs à la
capitaux
aux
l’ICCA
Cushman &
région
extérieurs à la
investissements
Wakefield
Région
directs étrangers
Evolution
relative du
nombre de
passagers
aériens
Rang Global
Bordeaux
4
2
5
6
1
4
2
Lille
6
4
3
1
5
4
4
Lyon
5
1
4
7
3
2
2
Marseille
2
6
6
1
7
3
5
Nantes
1
3
1
3
2
1
1
Nice
3
7
7
3
6
7
7
Toulouse
7
5
2
3
4
6
6
31
3.b) L’Attractivité auprès des entreprises
Les Commentaires
 En évolution, Marseille se classe ici à la 5e position, mêlant des résultats très
disparates : accessible, soulevant un intérêt de la part des investisseurs, la ville
continue à peu concrétiser les projets d’origine exogène.
 Si le bilan de Nantes était assez faible dans l’état de l’attractivité, la ville
connait, une fois encore, une amélioration sensible de son attractivité en
décrochant la 1ère place du classement, en phase avec son dynamisme
économique (cf partie 1).
 Lyon occupe également le haut du classement : en cumulé (« état » et
évolution), ses performances sont les meilleures de l’échantillon retenu dans
cette famille.
 A noter que si Toulouse connait une attractivité économique indéniable, elle a,
comme pour la première famille d’indicateurs, une moins bonne trajectoire
d’évolution.
32
Rang et écarts entre les métropoles pour les
3 familles d’indicateurs
Les Chiffres
Etat et évolution
économiques
Bordeaux
Lille
Lyon
MARSEILLE
Nantes
Nice
Toulouse
Données statiques
5
7
1
3
4
6
1
Données dynamiques
5
5
4
2
1
7
3
Attractivité auprès
des personnes
Bordeaux
Lille
Lyon
MARSEILLE
Nantes
Nice
Toulouse
Données statiques
1
5
5
7
4
2
3
Données dynamiques
1
3
2
4
6
7
4
Attractivité auprès
des entreprises
Bordeaux
Lille
Lyon
MARSEILLE
Nantes
Nice
Toulouse
Données statiques
4
6
1
3
7
5
2
Données dynamiques
2
4
2
5
1
7
6
Total
Bordeaux
Lille
Lyon
Marseille
Nantes
Nice
Toulouse
Données
statiques
3
7
1
4
6
5
2
Données
dynamiques
2
5
3
4
1
7
6
33
EVOLUTION RECENTE
56
Nantes
57
58
59
60
Position et écarts
entre les
métropoles
(en nombre de
points).
SITUATION ACTUELLE
55
Lyon
56
57
Toulouse
58
59
60
61
62
61
63
62
63
64
65
Bordeaux
66
Lyon
Totalité des
3 familles
d’indicateurs.
64
65
66
67
68
69
Bordeaux
70
67
71
68
72
Marseille
73
Nice
69
Marseille
75
70
71
Lille
78
Toulouse
81
82
75
………………
83
84
85
93
94
79
80
74
………....
76
77
72
73
74
Nice
86
Nantes
Lille
34
Conclusion : Les 3 familles d’indicateurs
d’attractivité
 Lyon, en tête pour les indicateurs d’état, est donc la métropole française (hors
Paris) la plus attractive. Mais elle ne connait qu’une évolution moyenne (au même
niveau que Marseille).
 Toulouse connaît une situation voisine de celle de Lyon : une attractivité forte,
notamment dans les paramètres les plus économiques, mais une trajectoire
quelconque et plus en retrait que celle de Lyon.
 Derrière ces 2 métropoles, Bordeaux se situe dans une position favorable aussi bien
pour les indicateurs d’état qu’en termes d’évolution.
 Au-delà de résultats inégaux, Marseille se situe dans la moyenne lorsqu’on somme
les positions obtenues par la ville pour les différents indicateurs, que ce soit en
évolution ou en « état ».
 Lille, Nantes se situent à un niveau médiocre, si l’on se fie aux paramètres
d’« état ». Mais, on assiste à une dynamique indéniable pour ces 2 métropoles
(Nantes en particulier), leur permettant d’espérer à terme un niveau plus voisin de
ceux de Bordeaux, Marseille ou Nice (dont la trajectoire est clairement défavorable
dans la phase récente).
35
Conclusion générale pour Marseille
____________

Etat & évolution de l’attractivité économique :
• Rappel des principaux résultats (pour les 3 familles
d’indicateurs) .
 Commentaires :
• Par rapport aux critères.
• Développement endogène / développement exogène.
36
L’état comparé de l'attractivité socio-économique de Marseille :
sa place pour chaque critère sur 7 métropoles régionales
1) Situation économique
Effet de taille :
Nombre d'emplois
salariés privés
Importance des
fonctions tertiaires :
Volume moyen des
transactions (en m²)
3
4
Attractivité
globale auprès
des personnes :
Apport de
compétences :
Importance
relative du solde
migratoire
5
Caractère innovant de la
Esprit
Rentabilité des firmes :
Qualité des fonctions
ville : Rang au classement entrepreneurial : Taux de marge d’exploitation
tertiaires : Part des
cadres métropolitains
européen des villes
innovantes
médian des entreprises
locales
Nombre d'entreprises
pour 100 habitants
5
3
4
2) L'attractivité auprès des personnes et des compétences
Importance relative du
solde migratoire des
cadres et prof. intell. sup.
5
Gisement de
Importance relative du compétences à moyen
solde migratoire des terme : Part des étudiants
Qualité de vie :
Rang
Global
3
3
Fréquentation de
l'hébergement
touristique : Taux
Dimension de
l'hébergement
touristique : Nombre de
Rang
Global
retraités
dans la population
d'occupation des
hôtels classés
chambres d'hôtel pour
1000 habitants
5
5
1
7
7
3) L'attractivité auprès des entreprises et des investissements
Tourisme
d'affaires : Rang
Opportunités
d'environnement :
moyen de la ville
pour le nombre de
conférences
labéllisées ICCA
Transferts d'entreprises
extérieures dans le parc
d'entreprises local
5
3
Opportunités de
marché : Part de
Projets
d'investissements
d'origine extérieure :
l'emploi salarié privé
Nombre citations de la ville
dans les entreprises
au classement Cushman &
extérieures à la Région
Wakefield
6
2
Investissements
étrangers réalisés : Accessibilité du territoire
Poids des promesses
: Nombre de connexions
d'emplois dues aux
investissements
directs étrangers
4
aériennes régulières directes
2
Rang
Global
3
37
L'Evolution comparée de l'attractivité socio-économique de Marseille :
sa place pour chaque critère sur 7 métropoles régionales
1) Dynamique économique
Effet de taille :
Importance des
fonctions tertiaires :
Variation annuelle
Taux d’évolution annuelle
moyenne de l'emploi salarié
des transactions en
privé
immobilier de bureaux
4
Attractivité globale
auprès des personnes :
Caractère innovant
Qualité des fonctions
de la ville : Gain de
tertiaires : Evolution de
la part des cadres
métropolitains
places au classement
européen des villes
innovantes
Esprit
entrepreneurial :
Taux moyen de
création nette
d'entreprises
Rentabilité des firmes
: Evolution Taux de marge
d’exploitation médian
des entreprises locales
1
6
4
1
2) L'évolution de l'attractivité auprès des personnes et des compétences
Apport de
compétences :
Ecarts de points entre les
importances relatives des
soldes migratoires des
deux périodes
Evolution de la part des
cadres entrants dans la
population des cadres
5
7
Qualité de vie :
Gisement de
compétences à
moyen terme :
Evolution de la part des
retraités entrants dans la Evolution de la part
population des retraités des étudiants dans la
population des 15-64
ans
7
1
Fréquentation de
l'hébergement
touristique :
3
Dimension de
l'hébergement
touristique : Evolution
Evolution annuelle du du nombre de chambres
taux d'occupation
d'hôtels pour 1000
des hôtels classés
habitants
6
1
Rang
Global
2
Rang
Global
5
3) L'évolution de l'attractivité auprès des entreprises et des investissements
Tourisme d'affaires :
Evolution annuelle du
nombre de congrès
labellisées par l’ICCA
2
Opportunités
d'environnement :
Evolution du nombre de
transferts d‘entreprises
extérieures à la région
6
Investissements
Projets
étrangers
réalisés :
d'investissements
Accessibilité du
Evolution annuelle
d'origine extérieure
la part de l'emploi
relative du nombre de territoire : Evolution du Rang
: Evolution du nombre promesses d'emplois
Global
nombre de passagers
salarié privé local dans
Opportunités de
marché : Evolution de
les entreprises à capitaux de citations de la ville
au classement
extérieurs à la Région
Cushman & Wakefield
6
1
dues aux
investissements
directs étrangers
aériens
7
3
5
38
Conclusion générale pour Marseille
 Globalement, Marseille apparait comme une métropole aux résultats moyens :
–
quelques points forts, dans le domaine du tourisme ou la création d’entreprise
notamment,
– mais, un certain nombre d’indicateurs défavorables (sa faible capacité à attirer
et à conserver cadres et retraités, par exemple).
 On décèle dans la situation marseillaise une vitalité endogène (esprit entrepre-
neurial, « ville innovante˝, existence « d’effets d’agglomérations˝,…).
 Mais, elle ne permet pas de déboucher de façon substantielle sur des apports
exogènes de compétences et d’acteurs économiques : le solde migratoire des cadres
reste peu favorable, la qualité de l’environnement économique séduit moins les
entreprises mobiles (malgré le développement de fonctions tertiaires supérieures sur le
périmètre d’Euroméditerranée et le succès des zones franches urbaines).
 D’autre part, la taille de son marché et son dynamisme engendrent comparativement
peu d’implantations d’établissements : les promesses d’investissement de l’extérieur
existent mais les concrétisations (IDE,…) sont en retrait…
39
Conclusion générale pour Marseille
 Les indicateurs d’évolution traduisent une situation de transition : le
dynamisme économique est au rendez-vous, mais il ne se traduit pas encore
suffisamment dans les critères de résultat, que ce soit dans l’attractivité des
personnes et des compétences ou dans celle constatée auprès des entreprises.
 Ceci illustre l’importance de la période actuelle où le dynamisme
économique indéniable doit pouvoir être épaulé par un développement
exogène, qui ne se concrétise pas assez par rapport aux autres métropoles.
 Si une première étape a été réalisée, la consolidation du dynamisme
économique par le biais du développement exogène reste en partie à
réaliser… dans un contexte économique global qui restera difficile.
40
EN AVANT-PREMIERE….
41
Approche la + proche, compte tenu des données disponibles
Classement européen (échantillon 26 villes)
LEVIERS
D’ATTRACTIVITE
Anvers
Hambourg
Munich
Essen
Düsseldorf
BARCELONE
Valence
Bilbao
Lyon
Toulouse
Bordeaux
MARSEILLE
MILAN
Turin
Gênes
Riga
Vilnius
Budapest
AMSTERDAM
Cracovie
Bratislava
Helsinki
Göteborg
Glasgow
Liverpool
Manchester
60
56
95
76
40
67
36
54
56
53
52
74
89
58
82
38
29
49
75
49
63
78
99
89
ATTRACTIVITE ATTRACTIVITE
RANG FINAL
auprès des
auprès des
PERSONNES
ENTREPRISES
TOTAL POINTS (sur 21 villes)
77
67
52
179
8
44
45
145
4
96
93
284
19
49
67
192
9
26
19
85
1
54
87
208
14
75
88
52
176
7
52
92
198
11
59
98
213
15
92
93
238
16
22
26
100
2
61
63
198
11
75
122
286
21
91
112
261
18
83
119
284
19
66
70
174
6
69
44
142
3
57
83
87
245
17
61
56
166
5
58
74
195
10
96
111
54
57
200
13
42
ANNEXES
43
44
Etat de l’attractivité globale et son évolution
(conclusion plus détaillée)
 Marseille : une métropole aux résultats moyens. Peu de coups d’éclats, mais
quelques indicateurs défavorables (sa faible capacité à attirer et conserver cadres et
retraités, par exemple).
 Les indicateurs d’évolution traduisent une situation de transition : le dynamisme
économique est au rendez-vous, mais il ne se traduit pas encore suffisamment
dans l’attractivité des personnes, compétences et entreprises.
 Lyon et Toulouse surclassent de façon nette les métropoles avec lesquelles elles
sont comparées dans les indicateurs les plus économiques. Cependant, au final, le
bilan est plus contrasté en matière d’évolution, surtout pour Toulouse en ce qui
concerne l’attractivité auprès des entreprises : essoufflement conjugué du
rayonnement et du développement exogène ? difficulté de progresser en matière
touristique (3 à 4 indicateurs défavorables).
A noter toutefois que, si Toulouse dispose d’une meilleure attractivité des personnes
que Lyon, la cité rhodanienne tend en revanche à rattraper son retard en ce domaine.
45
Etat de l’attractivité globale et son évolution
(conclusion plus détaillée)
 Nantes est dans une position inverse à celle de Lyon, étant avant-dernière dans les
indicateurs d’état mais première en évolution : elle est la ville la plus dynamique en en
matière d’attractivité parmi celles retenues, l’évolution de l’attractivité des personnes
restant toutefois en léger retrait.
 Les progrès de Lille sont certes moins sensibles : elle connaît des difficultés à attirer les
personnes et les compétences, cependant, elle arrive à mieux redresser sa situation que
Nantes dans ce domaine. Elle souffre toutefois de la comparaison avec Nantes pour la
dynamique économique et l’attractivité auprès des entreprises.
 Bordeaux est une ville plutôt bien placée tant dans la mesure de l’attractivité que dans
son évolution. Sa dynamique la conforte dans une position plutôt avantageuse.
 Le bilan de Nice est assez quelconque au final, malgré quelques performances
intéressantes. Présente dans le panel de métropoles pour comparer Marseille à une ville
méditerranéenne, si Nice fait jeu égal avec Marseille dans une approche statique de
l’attractivité, la confrontation tourne en faveur de la cité phocéenne en termes de
dynamique.
46