Présentation des techniques sommaires de potablisation

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Transcript Présentation des techniques sommaires de potablisation

Groupe de travail
Eau et Assainissement
Techniques de potabilisation de l’eau
Mardi 12 février – Orléans
Tour de salle
 Présentez-vous rapidement ainsi que
votre structure
 Expliquez en 2 phrases votre projet en
cours ou à venir :
thématique et lieu géographique /
budget / financements déjà obtenus
 Quels sont vos attentes vis-à-vis de ce
groupe de travail
CENTRAIDER : Missions du réseau
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Identifier les acteurs de la coopération et des
projets de développement en région Centre,
Accompagner les acteurs dans le montage de leurs
projets et notamment les collectivités locales,
Organiser des réunions thématiques (eau et
assainissement, tourisme solidaire, coopération
décentralisée ) et géographiques (Burkina Faso,
Afrique…),
Informer sur l’actualité de la coopération
décentralisée et de la solidarité internationale,
Former les acteurs à la méthodologie de projet,
Représenter les acteurs régionaux.
3
818 acteurs en région… présents partout dans le
monde
Europe de l’Est: 25 %
Asie: 15 %
Afrique: 46 %
Amérique latine: 12 %
Répartis comme suit:
 531 associations (locales ou affiliées) : 72 %
 170 collectivités locales ou comités de jumelage : 23 %
 38 établissements publics : 5 %
Formation DAREIC
Mercredi 16 novembre2011
Le groupe de travail Eau et
Assainissement
77 acteurs investis dans l’E&A (soit 9,3%) dont 85%
sont des associations et 15% des collectivités locales
Groupe de travail thématique Eau et Assainissement
Objectifs
↘ Echanges d’expérience
↘ Mettre en réseau – mieux vous connaître
↘ Améliorer qualitativement les projets proposés par
les acteurs
↘ Apporter des informations techniques
↘ Production de livrables : Guide de bonnes
pratiques (2 publications), annuaire
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Groupe de travail thématique
Eau et Assainissement
Quelques thématiques abordées
La loi Oudin, en lien avec l’AELB (JF Talec)
- Equipements techniques dans le domaine de l’accès à
l’eau potable, en lien avec Vergnet Hydro
- Rôle des services déconcentrés de l’Etat et situation
de l’approvisionnement en eau dans la région de
Mopti, en lien avec pS-Eau
- L’assainissement en milieu rural, Association Eau Vive
- Retour sur le Forum Mondial de l’Eau à Marseille, en
lien avec l’AELB
-
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Méthodes simples de
traitement de l’eau dans le
cadre d’un projet de
solidarité internationale
Enjeux de la potabilisation

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
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Enjeux sanitaires : maladies hydriques et
diarrhéiques : hépatite A et E, le choléra, la
typhoïde, la poliomyélite + santé maternelle
Enjeux économiques
Enjeux liés à l’éducation
Réunion qui ne sera pas exhaustive sur les
techniques ni sur le protocole d’utilisation…
Objectifs : utiliser des ressources locales à moindre
coût
Enjeu de la réunion : utilisation des eaux de surface
les plus soumises aux pollutions (vs eaux
souterraines et eaux de pluie)
Techniques de potabilisation
de l’eau
Que traiter? Le risque microbiologique (bactéries,
virus et parasites)
Comment ? Par des méthodes simples :
- Solution sommaire : la filtration, l’ébullition
- Solution chimique (agent désinfectant: la chloration,
l’UV, sels d’argent
Importance de la filtration préalable
 Simple, léger d’utilisation et d’entretien,
minimiser le risque de mauvaise manœuvre ou
d’erreur humaine
Techniques de
potabilisation



Comment choisir la technique la plus
appropriée?
En fonction de la performance
microbiologique (impact sur les bactéries,
virus, protozaires…)?
De la performance de la technique (capacité
d’eau traitée, temps de traitement, impact
sur le goût, durabilité…)?
Acceptabilité de l’utilisateur (utilisation dans
la durée, mode d’emploi intégré…)
Techniques de potabilisation
de l’eau
Des méthodes simples applicables à domicile :
La filtration sur tissu = prétraitement
Obj : améliorer la qualité de l’eau obtenue
Elimine les principales impuretés solides sur l’eau
Ne constitue en aucune façon une technique de
potabilisation (filtrer avant de traiter)
Tissu : en coton, lavage avant utilisation
 Simple, peu coûteux, pas d’attente // sommaire
Techniques de
potabilisation de l’eau
Le traitement par filtration sur sable lent (vs
rapide – chimique)
= méthode écologique
 Méthode traditionnelle
percoler de l’eau à travers une couche de sable
 Plus efficace que la filtration sur tissu
 Plus le diamètre des grains de sable est fin et
l’écoulement lent et plus la méthode est
efficace

Filtre à sable écologique
-Convient pour une eau de source, faible turbidité
-3 semaines pour que le filtre biologique se forme
-Bas du filtre : gravier, couche de sable grossier et sable fin (60 à 120 cm)
-L’eau peut s’écouler doucement/ changer le sable
-Fonctionne mieux sur de l’eau dont la température est sup à 10°C
Techniques de
potabilisation de l’eau
Le filtre à céramique (à compléter…)
↘ installation transportable qui permette de filtrer l’eau où que l’on
soit (population nomade…)
↘ Possibilité de s’approvisionner sur place
↘ Elimine les bactéries mais pas les virus
↘ Nettoyage et maintenance (légère désinfection à l’eau de javel,
remplacer les cartouches: programmes de sensibilisation
pot de fleur /bol et imprégnés de fines particules colloïdales en
argent servant de désinfectant et empêchant la prolifération des
bactéries dans le filtre.
 système complet à cartouche : 10/20 L d’eau/ j – 200 à 250 euros
Techniques de
potabilisation de l’eau

Le traitement par ébullition
Obj : éliminer la totalité des germes et microorganismes présents dans l’eau
1- Filtrer
2- Faire bouillir à gros bouillons (1 minutes en dessous
de 2000 m, 3 à plus de 2000 m)
3- Secouer pour reoxygéner/ ajout de sel

Simple, eau potable// récipient, bois (1 kg pour 1 L)
Techniques de
potabilisation de l’eau

La chloration
Obj : introduire des produits chlorés (pastilles de
chlore, eau de javel,….) dans de l’eau pour tuer les
micro-organismes qu’elle contient.
Après un temps d’action de 30 minutes, l’eau est
potable. Elle le reste pendant quelques jours (en
fonction des conditions de stockage) grâce à l’effet
rémanent du chlore.
 Peut fonctionner sur de l’eau boueuse
 Produits amenés de l’étranger, coût, goût,
interventions repétées requises
Techniques de
potabilisation de l’eau
La méthode SODIS
(SOlar water DISinfection)
↘ Moyen le plus simple et économique
↘ Méthode ancestrale (Inde)
↘ Utilisé dans plus de 20 pays et 2 million d’usagers
Méthode : Désinfection de l’eau par irradiation solaire
Exposer des bouteilles d’eau transparentes en
plastique en plein soleil pendant au moins 6 heures
: l’effet combiné des rayons solaires ultraviolets UVA et de l’élévation de température au-delà de 45°
détruit les agents pathogène : actions des rayons
UV

La méthode SODIS
1- Utilisez des bouteilles en plastique PET
(pénétrables par les rayons, pas de verre)
2- Remplir au ¾, secouer, remplir
3- Placer sur un toit ou support avec recouvert d’un
papier aluminium
4- Exposition, attendre qu’elles refroidissent pour
consommer
Les + : simplicité de la mise en œuvre, coût nul ou
faible (remplacement de la bouteille), efficacité,
fiabilité.
Les - : durée du traitement, faible volume traité (sac
ou bouteille), utilisable que sur les eaux claires (faible
turbidité)
La méthode SODIS
Précautions à prendre :
↘ La bouteille doit être en bonne état : pas de rayure
la changer tous les 4/6mois
-L’eau ne doit pas être trouble (inf à 30) sinon filtrer
 tester avec un journal
↘ Inutilisable si temps couvert
↘ Penser aux méthodes de sensibilisation : hygiène
et santé
Cette méthode peut être amplifiée par la technique
du traitement par désinfection UV. Jusqu’à 2500 L/j
(secteur privé : achat lampe UV, panneau solaire)
Les graines de Moringa
↘ Plante originaire d’Asie : Le Moringa Oleifera
↘ Protéine contenue dans la graine permettant la floculation
↘ Pilier les graines pour les réduire en poudre et utiliser de
préférence de tourteau (après extraction de l’huile de graines)
↘ Etape obligatoire de filtration sur tissu derrière si eau
contaminée. Si juste pb couleur : ok
↘ Bénéficiaire : population tropicales et subsaharienne
Les + : pas d’import de graine – moins coûteux que de faire bouillir
de l’eau – 100% biodégradables (vs Sulfate d’Aluminium) – bon
ration : 20L/ 2 cuillères à soupe – coût de production : 1euro/kg
Les - : petite capacité de traitement – complexité dans le dosage et
l’agitation
NB : le Figuier de Barbarie
Dessalement d’eau
de mer
↘ Salinité moyenne Océan Pacifique et Océan Atlantique : 35 à
36g/L . Golfe Persique : 42 g/L vs Eau potable : 0,1 à 0,5 g/L
↘ Enjeux : 42 villes de plus d’un million d’habitants sont
situées sur une côte et qu’une majorité de la population
mondiale vit à moins de 50 km des côtes maritimes
↘ Deux procédés :
1/ la technique membranaire
2/ Procédés « thermiques » basés sur la distillation de
l’eau de mer. Cette technique est souvent associée à une
centrale de production d’électricité, les vapeurs d’échappement
des turbines étant utilisées pour alimenter les unités de
dessalement.
-3 phases principales : prétraitement (pour éviter le
colmatage des membranes), le pompage à haute pression
(pour alimenter les membranes) et le posttraitement pour
ajuster la salinité aux normes de l’eau potable.
Dessalement d’eau
de mer
↘ Technique nouvelle et bien moins onéreuse : l’Aquastill »,
unité mobile d’une seule pièce et tous terrains pour sites
isolés dont le principe est basé, ni sur l’osmose inverse, ni
sur la distillation, mais sur la condensation de la vapeur
d’eau


Entreprise : Water and Heat Technologies, Paris
Les - : Coût prod : 1500 à 3000 Euros par m3/jour de
production (pour les installations moyennes) : variable selon
le coût de l’énergie locale, la main d’œuvre, les matières
chimiques… coût environnemental
Aller plus loin que la
technique
↘ Penser le traitement de l’eau de surface comme
une activité et non une finalité
↘ Intégrer un schéma économique (cf 1001 Fontaines)
même si les coûts de production sont faibles
↘ Responsabiliser les acteurs
↘ Bonne gestion et exploitation des installations
(comité eau, formation maintenance et réparation,
création d’un réseau de vente de pièces détachées,
épargne collective)
Aller plus loin que la
technique
↘ Question du coût, tarification sociale (ex
: moins de 0,1 cts par litre)
↘ Sensibiliser les bénéficiaires : risques au
niveau de la santé, aménagement du
point d’eau, hygiène lors du
transport/stockage
Pour aller plus loin …

Source : Wikiwater, pS-Eau, CREPA,
GTZ, AgroParisTech