Le résultat d`exploitation

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LES SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION
• La marge commerciale
• La marge commerciale n’a de sens que pour les entreprises
qui ont une activité commerciale de distribution de produits
revendus en l’état.
• Cette activité peut être la seule exercée par l’entreprise (cas
des entreprises de négoce pur).
• Elle concerne aussi les entreprises mixtes qui ont à la fois une
activité industrielle et commerciale.
Ventes de marchandises
7 713
- Coût d’achat des marchandises vendues
– 6 690
Marge commerciale
1 023
• Le coût d’achat des marchandises vendues s’obtient lui-même
à partir des achats de marchandises corrigés des variations de
stock de marchandises.
Coût d’achat des marchandises vendues = Achats de
marchandises +/– Variation de stock de marchandises
• La marge commerciale donne une information sur le profit
brut procuré à l’entreprise par ses seules activités
commerciales.
• Dans le commerce et la distribution, la « marge » a une
importance considérable, elle est suivie dans le temps soit en
valeur absolue, soit sous forme d’une grandeur relative : le
ratio ou le taux de marge (sur ventes).
Marge commerciale
Taux de marge =
Ventes de marchandises
• L’évolution dans le temps du taux de marge est suivie, soit
globalement, soit par produit ou par ligne de produits, ou
encore par unité ou secteur de ventes.
• Le taux de marge exprime pour 100 DH de ventes la capacité
qu’a l’entreprise de tirer de sa position commerciale et de sa
clientèle, un profit brut de x DH dans le cadre d’une pure
activité commerciale.
• La production
La production de l’exercice fait référence fait référence à un
processus de création, de fabrication ou de transformation de
biens ou services
– la production vendue, évaluée au prix de marché ;
– la production stockée, évaluée au coût de production ;
– la production immobilisée, évaluée au coût de production
• elle est fondamentalement hétérogène car les modes
d’évaluation utilisés ne sont pas identiques.
• production vendue représente les ventes hors taxes de biens
ayant été transformés et de services créés. Le montant est net
des rabais, ristournes ou remises accordés sur ce type
d’opération
• l’analyste financier prend davantage en considération le chiffre
d’affaires qui rend compte de la capacité de l’entreprise à
matérialiser son potentiel économique sous forme de créances
sur ses clients.
• La valeur ajoutée
La valeur ajoutée produite (VA) exprime la capacité de l’entreprise
à créer des richesses dans ses activités économiques.
Elle est mesurée par la différence entre la production et les
consommations de biens et de services en provenance de tiers.
• Ces consommations sont des destructions de richesses qu’il
faut imputer, dans le cadre d’un processus de transformation,
sur la production de l’exercice et sur la marge commerciale.
Marge commerciale
1 023
+ Production de l’exercice
+ 116 145
– Consommation de matières prem. Et
– 22 056
approv. (= achats +/– variation de stock :
(22 029 + 27)
– Autres achats et charges externes
– 45 532
…………………………………………………….
……………….
= Valeur ajoutée produite
49 580
• Il faut retirer des consommations intermédiaires, les loyers de
crédit-bail, les charges liées au personnel intérimaire et, dans
certains cas, celles de sous-traitance.
• La valeur ajoutée représente la création de richesse économique
qui découle de la mise en oeuvre par l’entreprise de facteurs de
production (capital, main-d’oeuvre, savoir-faire…).
• Cette notion a une grande utilité au niveau macroéconomique
• Agrégation de la valeur ajoutée des entreprises d’une branche
ou d’un secteur, d’en mesurer la contribution à la production
nationale.
La valeur ajoutée représente la richesse créée qui peut ensuite être
redistribuée aux parties prenantes à l’intérieur ou à l’extérieur
de l’entreprise.
Il s’agit donc d’un solde dont le contenu est plus économique que
financier.
• Ratios de productivité
Un ratio de productivité est un rapport entre un flux de richesse
créé (output) sur un flux ou un stock représentant un facteur
de production mis en œuvre dans ce but.
Valeur ajoutée
Valeur ajoutée
Ou
Salaires bruts
Effectif moyen
• La valeur ajoutée par personne employée (ou « par tête ») est
une information très utile pour typer une entreprise selon son
intégration économique (plus ou moins grande dépendance
envers l’extérieur) et son activité industrielle, commerciale ou
de pure prestation de services.
• L’excédent brut d’exploitation
L’excédent brut d’exploitation, ou EBE, est un solde particulier
qui représente le surplus créé par l’exploitation de l’entreprise
après rémunération du facteur de production travail et des
impôts liés à la production.
Valeur ajoutée
49 580
+ Subventions d’exploitation
+ 436
– Charges de personnel
– 34 040
– Impôts et taxes
– 2 953
= EBE
13 023
• L’EBE mesure un surplus dégagé après une première
rémunération de facteurs de production
• L’EBE est mesuré avant les décisions d’amortissement et les
charges financières qui découlent des choix de financement
de l’entreprise.
permet à l’analyste financier de faire une comparaison dans le
temps.
Ratios en %
EBE
EBE
VA
Chiffre d’affaires
Ils permettent de suivre dans le temps la part de la valeur
ajoutée (ou du CA) qui va au facteur de production capital (au
sens large).
le ratio EBE/VA, est appelé marge industrielle.
• Il doit s’apprécier relativement à l’intensité en capital du
processus de production de l’entreprise.
• Dans les industries de services, le taux de marge industriel se
situe autour de 10 %.
• L’industrie lourde met en évidence des marges industrielles
de 40 %
Le ratio EBE/CA est une marge brute sur CA.
Les valeurs mises en évidence sont par définition plus faibles que
celles du précédent.
Les niveaux moyens de ce ratio sont
• de 0,5 à 1 % dans le négoce,
• de 7 à 10 % dans l’industrie
• ou de 4 à 5 % dans les autres activités.
• L’EBE apparaît aussi comme le solde entre, d’une part, des
produits d’exploitation qui se sont traduits ou vont se traduire
par un encaissement, et, d’autre part des charges
d’exploitation décaissées ou qui vont l’être.
• Il mesure donc un surplus monétaire potentiel.
L’EBE est un concept particulièrement riche qui mesure l’efficacité
industrielle et commerciale de l’entreprise indépendamment
des modalités de préservation et de financement du capital
économique.
Il exprime en même temps la capacité de l’entreprise à générer
des ressources de trésorerie à partir de son exploitation.
un EBE négatif, c’est-à-dire une insuffisance brute d’exploitation,
est un sujet d’alarme.
Le résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation mesure l’enrichissement brut de
l’entreprise en tenant compte de l’usure et de la dépréciation
du capital économique.
Ce solde est donc marqué par les choix effectués et les
contraintes liées à l’amortissement comptable.
la rentabilité brute de l’outil économique qu’est l’entreprise dans
le déroulement de son exploitation
• Il mesure de la performance économique de l’entreprise, et
présente l’avantage d’incorporer la nécessité de préserver
l’outil économique.
EBE
13 023
– Dot. aux amort. et prov.
– 8 829
+ Reprise sur prov. et transfert de charges + 375
+ Autres produits d’exploitation
---– Autres charges d’exploitation
–
339
= Résultat d’exploitation
4 230
Le résultat d’exploitation est un pur flux d’exploitation. Ce n’est
pas un flux de fonds
intègre dans son calcul des charges et des produits comptables
calculés,
ne sont pas directement liés à des mouvements monétaires avec
des tiers.
Résultat d’exploitation
Marge d’exploitation (en %)=
CA (hors taxes)
• exprime le pourcentage de bénéfice d’exploitation par rapport
au CA
• Le résultat courant
Le résultat courant prend en compte les aspects financiers, et
tout particulièrement la structure de financement de
l’entreprise.
Les charges et produits financiers sont intégrés dans leur
globalité.
Résultat d’exploitation
4 230
+ Produits financiers
+ 280
– Charges financières
– 2 041
= Résultat courant
2 469
Résultat courant
en % = la marge courante
CA (hors taxes)
• Le résultat courant exprime la performance globale de
l’entreprise censée correspondre à son activité normale. Il
permet d’apprécier le résultat qui sera reparti entre :
– l’État, sous forme d’impôt sur les bénéfices ;
– les salariés, sous forme de participation ;
– les actionnaires, sous forme de dividendes.
• Le résultat exceptionnel
est le solde net des produits et des charges exceptionnelles
Il retrace ce qui sort de l’activité habituelle de l’entreprise.
Les éléments exceptionnels sont donc un ensemble hétérogène
de charges et de produits non reproductibles.
Ceux-ci reprennent en particulier des produits et des charges qui
sont de purs éléments calculés (dotations, reprises, quotesparts de subventions, valeurs comptables d’actifs cédés…)
sans conséquences monétaires.
Résultat courant
2 469
+ Produits exceptionnels.
+ 841
– Charges exceptionnelles
– 455
– Participation salariés
– 205
– Impôts bénéfices
– 859
= Résultat net
1 791
• le résultat net présente les caractéristiques suivantes:
- il est affiché par l’entreprise
résulte des décisions de l’entreprise au travers de marges de
manœuvre comptables (dotations, évaluation…) et de choix
de gestion (réalisation de plus-values suite à la cession
d’actifs).
La valeur affichée, au-delà de la mesure d’une performance
financière, est aussi un message informationnel à destination
des tiers
- il n’est pas forcément reproductible.
L’étude des opérations exceptionnelles peut mettre en évidence
des plus-values importantes provenant de la vente d’actifs.
On ne peut supposer que celles-ci se renouvellent régulièrement
• L’AUTOFINANCEMENT
L’autofinancement est le flux de fonds correspondant aux
ressources internes dégagées par l’entreprise au cours d’un
exercice.
C’est un flux de fonds qui représente le surplus monétaire
potentiel dégagé par l’entreprise au cours de l’exercice.
• L’autofinancement d’exploitation
L’autofinancement d’exploitation est le flux encaissable issu de
l’exploitation de l’entreprise :
Autofinancement d’exploitation = Produits d’exploitation
encaissables – Charges d’exploitation décaissables
• Les produits encaissables sont l’ensemble des produits
d’exploitation à l’exception des produits calculés.
• les charges décaissables sont formées des charges
d’exploitation hors les charges calculées.
Charges calculées
Elles correspondent:
- d'une part aux dotations aux amortissements qui constatent
une dépréciation des éléments de l'actif mais qui n'a pas
entraînée de dépense de la part de l'entreprise, et
- d'autre part aux dotations aux provisions car la dépense dans
ce cas là n'est pas encore intervenue
Produits calculés
Ils correspondent d'une part aux reprises sur amortissements et
provisions qui ne constituent pas une recette réelle pour
l'entreprise mais annulent simplement un amortissement ou
une provision antérieure
• les charges de dotation ont le caractère de coût calculé, mais
ne sont pas décaissables.
• les dotations aux amortissements et aux provisions, ainsi que
les reprises, interviennent après l’EBE et avant le calcul du
résultat d’exploitation.
l’excédent brut d’exploitation représente bien le solde des
produits encaissables et des charges décaissables
d’exploitation.
L’EBE mesure très en amont le surplus monétaire potentiel
généré par l’exploitation de l’entreprise.
• Ce surplus a toutefois un caractère potentiel et non réel.
• Les flux de produits ne sont pas tous effectivement encaissés
au cours de l’exercice :
- d’une part, l’existence d’un crédit clients introduit un délai
entre la vente et l’encaissement définitif en provenance des
clients ;
- la production stockée est un flux non immédiatement
encaissable car, en fonction de la vitesse d’écoulement des
stocks, les produits finis seront d’abord vendus, puis
encaissés.
Exception: la production immobilisée reprend en comptabilité la
contrevaleur des coûts correspondant aux immobilisations
que l’entreprise a produit pour elle-même
Il ne s’agit donc pas d’un produit encaissable
il faudra en tenir compte en soustrayant la production
immobilisée de l’EBE
Autofinancement d’exploitation = EBE
* Corrigé du montant de la production immobilisée
la capacité d’autofinancement (CAF) :
– définition et modes de calcul :
La CAF représente l’ensemble des ressources générées par
l’entreprise, au cours de l’exercice, du fait de ses opérations
courantes.
La CAF diffère donc du Résultat net de l'entreprise du fait qu'elle
ne tient pas compte des produits et des charges calculés mais
ne comptabilise que les flux financiers réels ayant affectés la
Trésorerie de l'entreprise
deux méthodes de calcul de la CAF :
A partir du résultat net de l’exercice :
A ce dernier :
• on ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles
relatives aux actifs et passifs circulants, il s’agit des dotations
aux provisions et amortissements sur actif immobilisé, des
dotations aux provisions réglementées ;
• on retranche toutes les reprises sur amortissement, sur
provisions (autres que celles relatives aux actifs et passifs
circulants y compris la trésorerie) et les reprises sur
subventions d’investissements ;
• on élimine le résultat engendré par les cessions
d’immobilisations en retranchant le produit des cessions et en
ajoutant la valeur nette d’amortissement des immobilisations
cédées ou retirées de l’actif.
• CAF = résultat net
+ DAP
– reprises sur amortissements et provisions
– produits des cessions des éléments actif cédés
+ la valeur nette d’amortissement des immobilisations
cédées ou retirées de l’actif
- subvention d’investissement.
Calcul à partir de l’EBE :
Excédent brut d’exploitation (EBE)
+ transferts de charges d’exploitation (non affectables)( frais d’émission)
+ autres produits d’exploitation
– autres charges d’exploitation
+/– quote-part d’opération en commun
+ produits financiers (sauf reprises de provision)
– charges financiers (sauf dotations aux amortissements et aux
provisions financières)
+ produits exceptionnels (sauf produits de cessions d’immobilisations,
subventions d’investissement virée au compte de résultat et reprises
sur provisions)
– charges exceptionnelles (sauf valeur nette comptable des
immobilisations cédées et dotations exceptionnelles)
– participation des salariés
– impôt sur les bénéfices
= Capacité d’autofinancement (CAF)
Autofinancement = Capacité d'Autofinancement - dividendes
La part de la Valeur Ajoutée consacrée à l'Autofinancement :
Ce ratio permet de voir quelle est la part de la Valeur Ajoutée
que l'entreprise va consacrer à la satisfaction de ses besoins
de financement. Il se calcule de la manière suivante :
Ratio de répartition de la VA = (Autofinancement * 100) /
Valeur Ajoutée
Ce ratio, déterminé à partir de l'Autofinancement permet de
tenir compte de la politique de dividende menée par
l'entreprise.
préfère à celui prenant en compte non pas l'Autofinancement
mais la Capacité d'Autofinancement.
La capacité d'endettement :
Ce ratio montre dans quelle mesure la Capacité
d'Autofinancement de l'entreprise est suffisante pour couvrir
le montant des remboursements des dettes financières.
Il se mesure de la manière suivante :
capacité d'endettement = dettes financières / CAF
Plus le montant de ce ratio est élevé et moins l'entreprise
dispose d'une marge de manœuvre lui permettant de faire
face à ses remboursements d'emprunts
Si ce ratio est égal à 2 par exemple, cela signifie que
l'endettement de l'entreprise représente l'équivalent de deux
années de CAF.
La CAF est un indicateur très important qui permet de mieux
juger de l'équilibre financier d'une entreprise.
Plus cette CAF est importante, et plus l'entreprise est en mesure
de faire face à ses besoins de financement
Ratio d’autofinancement =
Autofinancement
Capitaux propres
Indique quelle fraction des capitaux propres représente l’AF ;
son montant peut être relativement élevé alors que le résultat
net est faible (cas d’amortissements importants)
Répartition de la VA =
Autofinancement
Valeur ajoutée
Indique la fraction de la VA consacrée à l’AF
Utilisation de l’AF =
Autofinancement
Investissements exercice
Montre dans quelle mesure l’AF a pu contribuer à l’investissement.
Actif
Actif immobilisé :
(valeurs brutes)
dont :
- immobilisations corporelles
- immobilisations incorporelles
- immobilisations financières
Actif circulant :
dont :
- stocks
- créances clients
Trésorerie active
dont :
- disponibilité
- soldes bancaires débiteurs
Passif
Capitaux permanents
dont :
- capitaux propres
- amortissements et provisions
- dettes financières à long terme
Passif circulant :
dont :
- dettes fournisseurs
- dettes fiscales et sociales
- autres dettes d'exploitation
Trésorerie passive
dont :
- concours bancaires
- soldes bancaires créditeurs
Besoin en fonds de roulement
Causes
- l’existence de stocks: la mise en place d’un stock implique un
achat( marchandises, matières premières…..) ou une
fabrication( en cours de production ou produits finis)
Nécessité d’une sortie de trésorerie
- Décalage entre l’encaissement des sommes dues par les
clients et le décaissement des différentes charges
L’entreprise doit réaliser une avance de trésorerie si les clients
règlent leurs créances après que les charges aient été payées
détermination
Actif circulant
- stocks.
- créances clients.
- Passif circulant :
- dettes fournisseurs.
- dettes fiscales et sociales.
- Autres dettes d'exploitation.
= Besoin en fonds de roulement
• le besoin en fond de roulement est positif :
• Dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont
supérieures aux ressources d'exploitation.
L'entreprise doit donc financer ces besoins à court terme soit à
l'aide :
- de son excédent de ressources à long terme (Fond de
roulement).
- de ressources financières complémentaires à court terme
(concours bancaires...).
le besoin en fonds de roulement est nul :
Dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont égaux
aux ressources d'exploitation,
L'entreprise n'a donc pas de besoin d'exploitation à financer
puisque le passif circulant suffit à financer l'actif circulant.
• le fond de roulement est négatif :
• Dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont
supérieurs aux ressources d'exploitation,
L'entreprise n'a donc pas de besoin d'exploitation à financer
puisque le passif circulant excède les besoins de financement
de son actif d'exploitation.
L'entreprise n'a donc pas besoin d'utiliser ses excédents de
ressources à long terme (Fond de roulement) pour financer
d'éventuels besoins à court terme
les besoins éventuels de financement du cycle d'exploitation
pour une entreprise dépendront en grande partie de son
pouvoir de négociation
agir sur le montant de ses créances clients ou de ses dettes
fournisseurs
• Plus le cycle d’exploitation est long, plus les stocks nécessaires
pour tourner sont importants ;
• Plus le cycle financier est long, autrement dit plus le décalage
est important entre le moment où l’on paie les créanciers de
l’exploitation et le moment ou l’on encaisse le produit des
ventes, plus les capitaux nécessaires pour tourner sont
importants
calculer la durée d’écoulement des différents postes des Actifs et
Passifs circulants
Taux de rotation des stocks (r)
Marchandises (ou matières consommées) :
r = coût d’achat des marchandises vendues (ou des mat conso)
Stock moyen (au coût d’achat
Produits finis :
r
=
coût de production des ventes
Stock moyen (au coût de production)
Durée d’écoulement
C’est le délai moyen de séjour des marchandises ou produits
dans l’entreprise ; on le calcule en jours ou en mois.
d (en jours) = 360 x 1
r
Matières
premières
Produits finis
Fin
février
116 950
Fin
avril
89 740
Fin
juin
98 800
Fin
août
72 400
Fin
Fin
octobre décembre
109 300 131 500
49 700
57 800
56 000
36 500
52 200
63 400
Pour cet exercice, les consommations de matières premières se
sont élevées à 637 500 DH, le coût de production des articles
vendus à 1 479 300 DH. Par ailleurs, on a utilisé, pour la
production immobilisée des produits finis pour un montant de
231 000 DH.
Calcul des vitesses de rotation et d’écoulement :
Matières premières
 Stock moyen :
618 690
= 103 115
6
 r = 637 500
= 6.18 (il a fallu renouveler 6.18 fois le
103 115
stock pour satisfaire la consommation)
 d = 12 x 1 / 6.17 = 1.94 mois (les matières premières restent
en moyenne 1.95 mois en stock avant d’être utilisées.
• Produits finis
 Stock moyen : 315 600 = 52 600
6
 r = 1 479 300 + 231 000 = 32.5
52 600
 d = 12 x 1 / 32.5 = 0.37 mois soit 11 jours
• Application aux comptes clients et fournisseurs
Crédits clients
Il convient d’utiliser le calcul statistique, chaque fois que cela est
possible, pour déterminer la durée d’écoulement des crédits
clients.
Exemple : dans une firme, la répartition des ventes en fonction des
délais de règlement est la suivante :
30% au comptant
10% avec 1 mois de crédit
20% avec 2 mois de crédit
40% avec 3 mois de crédit
durée moyenne : (0.3 x 0) + (0.1 x 1) + (0.2 x 2) + (0.4 x 3 ) = 1.7 mois
Taux de rotation des créances clients dans le trimestre :
r = CA du dernier trimestre
Clients et comptes rattachés
 Durée d’écoulement ou durée moyenne des crédits clients :
d = 90 jours x 1 / r = 90jours x Clients et comptes rattachés
CA du dernier trimestre
Exemple : solde du compte « Clients et comptes rattachés » : 1
037 000
CA des 3 derniers mois TTC : 2 792 000
d = 90 j x 1 037 000 / 2 792 000 = 33.4 jours
Interprétation des résultats : la durée moyenne est très variable
selon les branches professionnelles. Dans une branche
donnée, une durée supérieure à la normale traduit :
 Une moins grande solvabilité d’ensemble de la clientèle, et
ou ;
 Un contrôle insuffisant des règlements à recevoir, et ou ;
 Une politique commerciale de facilité, au détriment de
l’équilibre financier
Crédits fournisseurs
Mêmes principes et modalités que pour les crédits clients :
d = 90 jours x Fournisseurs et comptes rattachés =
Achats des 3 derniers mois TTC
= 90 x 360 800 = 43.6 jours
744 000
Plus cette durée moyenne est longue, plus l’entreprise
travaille avec des capitaux étrangers. Il y’a lieu toutefois
d’éviter tout excès qui rendrait l’entreprise dépendante de
ses fournisseurs.
détermination de coefficients de structure(coefficients de
pondération)
Rapport entre :
- l’unité qui a servi à calculer le délai
- L’unité commune qui est le chiffre d’affaire hors taxe
exemple: pour les stocks de marchandises CAMV/CAHT
Pour les clients CATTC/CAHT
Permettent de convertir toutes les durées hétérogènes(jours
d’achat, jours de production….) en une unité de mesure
commune: le jour du CAHT
Exemple
Dans une entreprise, le cout d’achat des matières premières
consommées est de 3600000DH par an et son stock est de
200000 DH.
Les produits finis fabriqués ont un cout de production de
10800000 DH par an. Le stock moyen des produits finis est de
900000 DH.
L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaire TTC de 26049600 DH sur
l’exercice. La moyenne du poste créances clients est de
4341600 DH.
- Calculer les délais d’écoulement
- Exprimer en jours de CA
- Durée d’écoulement d’un stock de matières premières
Stock MP x 360/CAMPC=200000 x360/3600000
= 20 jours de consommation de MP
Chaque jour l’entreprise consomme 10000 DH de MP
- Durée d’écoulement d’un stock de produits finis
Stock moyen x 360/CPPV=900000 x 360/10800000
= 30 jours de production de PF
Chaque jour l’entreprise vend des produits finis qui lui ont couté
30000DH.
- Durée d’écoulement des créances clients
Créances clients x 360/CATTC= 4341800 X 360/26049600
= 60 jours de ventes TTC
Les
• L’entreprise doit faire une avance de trésorerie pendant 110
jours, depuis l’achat de la MP jusqu’à l’encaissement du prix
payé par le client.
Le besoin de financement n’est pas constant pendant toute la
durée du cycle d’exploitation
Pendant 20 jours on ne finance que la MP, les 30 jours qui
suivent le cout de production………
Exprimer en jours du CA
La journée du CA représente 60000 DH .
Le rapport entre achat de MP et CA(3600000/21600000)= 1/6
On aura : 20 jours d’achat de MP x 1/6= 3,33 jours de CAHT.
200000 DH de stock de MP = 3,33 jours de CAHT
Donc 200000 DH de stock de MP est équivalent à 3,33 j CAHT
- Coefficient de pondération du stock de PF
10800000/21600000= ½
Donc 30 jours de cout de production x ½ = 15 jours de CAHT
900000 DH = 15 J CAHT
- Coefficient de pondération des créances clients
CATT/CAHT=26049600/21600000 = 1,206
On aura donc: 60 jours de CATT x 1,206 = 72, 36 jours de CAHT
4341600 DH de créances clients = 72,36 de CAHT
BFDR = 90J de CAHT(3,33+15+72,36)
Si l’entreprise fait 10000 DH de CAHT chaque jour, les capitaux à
mobiliser pour financer le BFDR est :
10000 x 90,60= 906900 DH.
Clients :
créances clients et comptes rattachés (effets à recevoir)
+ effets escomptés non échus (EENE) et cessions de créances
d’exploitation (titrisation, affacturage)
– avances clients (au passif)
+ personnel (avances et acomptes)
+ TVA sur achats (compte État – taxe sur CA)
+ charges constatées d’avance (hypothèse par défaut, hors
éléments financiers)
• Fournisseurs :
dettes fournisseurs et comptes rattachés (hors fournisseurs
d’immobilisations)
– avances fournisseurs (à l’actif)
+ personnel (congés payés)
+ sécurité sociale (charges sociales dues)
+ TVA due sur ventes (compte État – taxe sur CA)
+ produits constatés d’avance (hypothèse par défaut, hors
éléments financiers).
+ provisions pour risques et charges d’exploitation (par exemple
litiges d’exploitation, garanties à la clientele)
mesures prises par l'entreprise pour limiter l'importance des
besoins de financement de son cycle d'exploitation consiste :
- réduction des stocks
- politique d'accroissement des délais de paiement fournisseurs
- politique de réduction des délais de paiement clients :
- une diminution du besoin en fonds de roulement;
– une diminution des besoins en trésorerie;
– une réduction du financement à court terme;
– une réduction des frais financiers (intérêts, agios, commissions);
– une amélioration du résultat de l’entreprise;
– et, enfin, une meilleure relation avec les banquiers.
Pour chaque vente se pose un double problème:
• Le risque client: le client est-il solvable? Y a-t-il un risque de
non paiement?
• Le client va-t-il payer rapidement? Quel impact aura sur la
trésorerie la date ou le client effectuera son règlement ? Dans
le cas d’un paiement différé, le règlement sera-t-il rapide ou
non? Les délais de paiement négocies avec le client seront-ils
ou non respectés?
La connaissance de sa clientèle est essentielle pour le dirigeant.
Pour ce faire,
il est assez facile de calculer:
– le montant moyen d’une facture;
– le nombre de clients qui n’ont pas encore règlé leurs factures;
– la nature de la clientèle: sociétés (PME ou grandes sociétés,
sociétés industrielles ou de distribution), particuliers;
– la répartition de la clientèle (gros ou petits clients);
– l’importance des clients douteux par rapport à l’ensemble des
créances clients;
– les délais de règlement moyens par type de clients;
– les moyens de règlement utilisés (chèques, virements, traites).
La relance clients: comment faire régler les clients plus rapidement?
Plusieurs actions sont possibles pour obliger les clients à régler plus
rapidement.
Vous pouvez:
• Bien négocier avec chaque client les conditions de règlement:
paiement comptant, acompte à la commande, paiement à une
échéance donnée par traite (1 mois, 30 jours fin de mois, 60 jours le
10…).
• Bien vérifier la qualité du produit avant son expédition pour éviter le
mécontentement du client.
• Adresser les factures aux clients dés la livraison de la marchandise.
• Prévoir un programme informatique de relance systématique des
clients : par exemple, 15 jours après la facturation, puis 30 jours
après…
Ne pas hésiter à procéder à une relance téléphonique
Diagnostic financier du BFDR
Croissance de l’entreprise
La croissance de l’entreprise
augmentation du BFDR
Une entreprise en forte croissance
BFDR augmente plus vite que le CA:
- l’entreprise oublie les impératifs d’une bonne gestion du BFDR
et se préoccupe de sa stratégie de croissance.
- Intégration en amont et en aval dans le cadre d’une
dynamique de croissance
Alourdissement du bilan et modification structurelle du BFDR
La croissance devient plus rapide que la progression du CA
La réussite d’une entreprise est conditionnée par les deux
conditions suivantes:
- Assurer une croissance parallèle de l’activité et du BFDR
- Déterminer un BFDR limité
un besoin élevé
Problèmes financiers graves
risque de dépendance
Avec croissance ralentie du CA
Nécessité de baisser le BFDR
- Appel à la sous traittance
- Réorganisation des circuits internes de traitement des factures
- Incitations financières aux clients
Le BFDR progresse en période d’inflation
Situation de récession
L’entreprise réagit en plusieurs étapes:
1- pas de réajustement immédiat de la production
Récession
contrôle difficile de l’encours clients
- Augmentation du délai règlement des clients
- Dégradation de sa situation de trésorerie
Difficulté à honorer ses engagements
Avoir des délais fournisseurs supplémentaires
Augmentation du BFDR
2- ajustement de l’activité aux ventes
- Réduction de la production
- Ajustement du stock de la matière première
- Ramener les délais client à des conditions normales
- Limitation des achats
diminution des encours fournisseurs
Résultat: augmentation du BFDR à cause de :
- Chute de l’encours fournisseurs
- L’inertie de certains postes
- Surcapacité de production par rapport aux ventes
Augmentation du cout unitaire de production
• Ratio de fonds de roulement
Capitaux propres
Immobilisations nettes
PIB
nombre d'habitants
• n'indique pas un niveau de bonheur ou de satisfaction
(absolument impossible à chiffrer) mais un niveau de vie, de
richesse
PIB (N+ I) - PIB (N) x I O0
PIB (N)
indice de satisfaction ... ou de déprime. Il est possible que ce
ratio soit proche de zéro ou, même, négatif
consommations
revenu disponible (après épargne)
montre dans quelle mesure la population a confiance en l'avenir
C'est presque
un indice de confiance. Cet indice est en décroissance quand le
chômage et l'épargne sont en hausse. La variation de ce ratio
est en corrélation avec l'évolution des investissements et de la
variation des stocks (avec décalages de temps).
consommations (N+ I ) - consommations (N)
consommation (N)
a les mêmes caractéristiques que le précédent
autofinancement des entreprises
investissement des entreprises
qui existe au niveau de chaque entreprise explique l'évolution des
investissements et des trésoreries. Lorsque ce ratio monte, c'est que les
entreprises engrangent des réserves et qu'elles investissent moins. Par
contre, ce ratio démontre une qualité du financement (pas toujours la
meilleure surtout quand les taux d'emprunt sont très faibles).
production (PIB)
main-d'œuvre (salariés du secteur marchand)
est un indice de productivité nationale qui peut expliquer ~ pour une petite
partie ~ l'évolution du chômage (en globalité).
PIB
masse monétaire
est un ratio technique et très simplifié parmi une bonne dizaine du même
type. II montre le niveau de nervosité des affaires et une progression soit de
l'inflation, soit de la déflation.
exportation x I O0
Importations
• :
est l'expression en valeurs relatives d'un écart en valeurs absolues. II est à
noter que la balance commerciale peut être excédentaire et la balance des
• paiements, déficitaire (la trésorerie au niveau du bilan d'une entreprise
peut être négative et le profit en évolution satisfaisante tout au moins sur
courte période).
nombre de chômeurs x I O0
population active
• existe sous au moins 20 formes différentes. Ce ratio est à analyser par
catégorie socio-professionnelle, par métier ou secteur d'activité, par âge,
par région, etc.
• Un ratio très révélateur n'est jamais publié pour ne pas affoler les
populations
Choix de financements
Contraintes préalables
1- règles financières
Plusieurs règles doivent être vérifiées
a- respect de l’équilibre financier
Les emplois doivent être financés par des ressources durables
b- règle de l’endettement maximum
On parle de l’autonomie financière. Elle s’exprime dans les
formes suivantes:
Capitaux propres/dettes financières ≥ 1
Dettes financières/capitaux propres ≤ 1
Capitaux propres/ressources durables ≥ 1/2
c- règle de la capacité de remboursement
Dettes financières/CAF≤ 3 ou 4
d- poids des charges financières
Il faut vérifier la capacité de l’entreprise à supporter sa dette
Résultat d’exploitation/frais financiers ≥ 3
Critères de choix financiers
a-Maximisation du bénéfice par action(BPA)
C’est un indicateur de performance.
Maximiser la rentabilité financière de l’entreprise
Si l’effet de levier financier est favorable, la rentabilité financière
du projet sera meilleure
BPA élevé en cas de recours à l’endettement.
Or, la rentabilité est fonction de la structure des ressources durables
La proportion existante entre les dettes financières(D) et les capitaux
propres K
te la rentabilité économique après impôt
i le cout moyen des dettes financières
La relation entre te et D/K s’écrit:
D
t f  te  (te  i )
K
si te
D
i, t f est d'autant plus élévé que
K
L’effet de levier joue positivement, l’entreprise qui souhaite
maximiser sa rentabilité financière devra choisir de s’endetter
plutôt que d’augmenter ses fonds propres.
si te
D
i, t f est d'autant plus faible que
est grand
K
L’effet de levier joue négativement
L’entreprise devra s’abstenir de s’endetter.
b- Le cout de financement
c- autres critères de choix
1- la dilution du pouvoir
2- le risque technologique
Risque que la technologie soit dépassée
Si l’entreprise souhaite conserver une grande capacité
d’adaptation,
Financer les investissements les plus exposés au risque
d’obsolescence par le crédit-bail(remplacement avant la
période irrévocable)
4- adaptation des modalités de remboursement
Existence ou non de différés
5- procédures d’obtention
Saisi des opportunités
6- garanties demandées