1 Le repérage des agents économiques

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Transcript 1 Le repérage des agents économiques

Chapitre II : LE CIRCUIT ET LA
MESURE DE L’ACTIVITE
ECONOMIQUE
Prof:l.l.Alaoui
Section I : Le circuit économique
§ 1 Le repérage des agents économiques :
 Une économie donnée comprend plusieurs
millions d’unités économiques distinctes :
Ménages, entreprises, Administrations….etc.
Leurs décisions déterminent le résultat de
l’activité économique (Revenu National,
Dépense Nationale,…etc.).

§ 1 Le repérage des agents économiques :

L’unité économique élément (agent éco) est
une cellule comprenant un individu ou un
groupe d’individus participant à l’une des
grandes fonctions économiques (Production,
répartition et consommation).
§ 1 Le repérage des agents économiques :

Par commodité, le système de la comptabilité
nationale regroupe les unités économiques
élémentaires, par référence à l’homogénéité de
leur fonction principale, en secteurs
institutionnels.
 C’est ainsi que le système de la comptabilité
nationale (S.C.N) propose six secteurs
institutionnels et le reste du monde.
Les six secteurs institutionnels et le reste du monde.
1 – Les sociétés et quasi-sociétés non
financières
 2 – les institutions de crédit :
 3 – Les entreprises d’assurance :
 4 – Les administrations publiques :
 5 – Les institutions privées sans but lucratif
 6 – les Ménages
 7 – Le reste du Monde

1 – Les sociétés et quasi-sociétés non financières

Ce secteur regroupe les unités dont la fonction
principale est de produire des biens et services
marchands non financiers, abstraction faite de leur
forme juridique, leurs ressources proviennent
essentiellement de la vente de leur production. Ce
secteur comprend des entreprises publiques, des
quasi-sociétés publiques (offices….) des sociétés
privées et des institutions privées sans but lucratif au
service des entreprises.
2 – les institutions de crédit :

Ce sont des unités économiques résidentes
dont la fonction principale est de collecter,
transformer et répartir les disponibilités
financières.
 Leurs ressources principales proviennent des
engagements financiers contractés : dépôts à
vue ou à terme, bons de caisse,
obligations….etc.
3 – Les entreprises d’assurance :

Ce sont des unités dont la fonction principale
est d’assurer, c’est-à-dire transformer des
risques individuels en risques collectifs en
garantissant le paiement d’une indemnité en
cas de réalisation du risque (sinistre).
 Leurs ressources proviennent des primes
contractuelles ou de cotisations sociales
volontaires.
4 – Les administrations publiques :

Ce sont des unités dont la fonction principale
est de produire des services non marchands
destinés à toutes les unités ou/d’effectuer des
opérations de reproduction du Revenu
National (Fiscalité). Leurs ressources
proviennent des prélèvements obligatoires
(impôts et cotisations sociales obligatoires).
5 – Les institutions privées sans but lucratif

Ce sont des unités dont la fonction principale est de
produire des services non marchands destinés à des
groupes particuliers de Ménages et/ou de produire,
sans but lucratif, des services marchands aux
Ménages. Leurs ressources proviennent
essentiellement des contributions des ménages et de
la vente de services marchands. C’est le cas, par
exemple, des associations culturelles et sportives, des
fondations à caractère social, des syndicats de
travailleurs….etc.
6 – les Ménages

Ce groupe regroupe des unités dont la fonction
économique principale est la consommation et
éventuellement la production dans le cadre
d’une entreprise individuelle.
 Le Ménage peut être défini comme un individu
ou un groupe d’individus vivant ensemble sous
un même toit et mettant leurs ressources en
commun.
7 – Le reste du Monde

Ce secteur n’est pas vraiment un secteur
institutionnel regroupant des unités ayant la
même fonction économique. Les flux entre les
unités économique résidence et les unités
économiques non résidentes.
Le commerce internationale :
pays developés et pays en développement

Les entreprises transnationales occupent
une place croissante au sein des échanges de
sorte qu’on estime qu’elles représentent
maintenant de l’ordre de 40% du commerce
international.
Le reste du Monde
Ainsi entre 1720 et 1971, le volume
du commerce international a été
multiplié par 460, soit une croissance
moyenne de 2,7% par an.
 Entre 1948 et 1997, le commerce
international a cru à un taux annuel
de 6% alors que la production
mondiale n’augmentait que de 3,7
%par an.

Le reste du Monde
Entre 1985 et 1997, le rapport entre
les échanges extérieurs
(importations et exportations) et le
PIB est passé de 17% à 24% pour
les pays développés et
 Et de 23% à 38% pour les pays en
développement.

Le reste du Monde
Le commerce international a également
continué à augmenter plus vite que
l’économie mondiale. Cette dernière a
ainsi progressé à un rythme de 3,1% l’an
entre 1980 et 1990 et de 2% l’an entre
1990 et 1995.
Tandis que le commerce international
croissait en temps de 5,3%et 6,8 %par an.

II- LE REPERAGE DES FLUX :

définition
 Le mot flux (du latin fluxus, écoulement)
désigne en général un ensemble
d'éléments (informations / données,
énergie, matière, ...) évoluant dans un
sens commun.
II- LE REPERAGE DES FLUX :
Plus précisément le terme est employé dans les
domaines suivants :
 en mathématiques, le flux mathématique en trois
dimensions d'un champ de vecteur à travers une
surface ;
 en économie, gestion de la production et en
comptabilité :
 le flux de trésorerie ;
 le flux financier ;
 la gestion des flux des matières premières, en-cours et
produits finis (transitique et logistique)

II- LE REPERAGE DES FLUX :
L’idée de flux donne à penser à un fleuve,
à la circulation d’un liquide (Cft. Quesnay
et la circulation du sang).
 Au sens économique, on parle de flux
lorsqu’une variable est mesurée dans le
temps, alors qu’on parle de stock
lorsqu’une variable économique est
mesurée à une date déterminée.

II- LE REPERAGE DES FLUX :

Dans l’activité économique, on parle de flux
physique ou réel lorsqu’il s’agit de biens et de
services et de flux monétaires et financier
lorsqu’il s’agit de transaction d’argent ou de
titres matérialisant des créances .
II- LE REPERAGE DES FLUX :

En contrepartie de Biens et Services transférés
d’un agent à un autre, on trouve un flux
monétaire ou financier qui constitue une
dépense pour l’acheteur et une recette pour le
vendeur.
II- LE REPERAGE DES FLUX :

Les flux monétaires et financiers existent en
parallèle avec les flux réels sauf lorsqu’il s’agit
d’une opération purement financière (crédit ou
achat de titres) ou de versements d’impôts.
En résumé
Il faut identifier :
- les flux réels ou de richesses (avec des B
& S) et
- les flux monétaires
… qui circulent entre les agents.
Ces flux se font au sein d'un marché.
A chaque flux réel correspond
forcément un flux monétaire.


Marché : = lieu de rencontre, réel ou fictif,
entre des offres (vendeurs) et des demandes
(acheteurs) où se déterminent les prix des
produits échangés. ('fictif' car la rencontre ne se
fait pas toujours dans un lieu déterminé : vente
par correspondance, petites annonces)

Le circuit offre une représentation de l'équilibre
macro-économique global, c'est-à-dire le
fonctionnement du système économique pris
dans son ensemble.
III- LE CIRCUIT ECONOMIQUE

Le circuit économique (C.E) retrace dans un
espace économique donné, l’ensemble des flux
réels et monétaire qui existent entre les
différents Agents économiques.
 Nous allons présenter ici le cas d’un schéma
simplifié comprenant uniquement les
Ménages, les sociétés et quasi-société non
financière, les administration publiques et les
Institutions de crédit.
Le circuit économique
Ménage
Marchè
 De
 Travail

Marché
De
B et S
Le circuit économique

Ainsi, par exemple les ménages vendent leur
force de travail (flux de services) sur le marché
du travail et reçoivent en contrepartie des
salaire (flux monétaire) ils Epargnent et de ce
fait prêtent aux institutions de crédit (flux
financier) de même qu’ils empruntent auprès
des mêmes organismes.

Ies ménages payent des impôts (F .F) et
bénéficient de services de la part de
l’administration.
 Les ménages achètent sur le marché des B & S
ce dont ils ont besoin. Cela donne lieu à des
flux réels et monétaires.
Section II / la mesure de l’activité
économique

Nous appelons « agrégats », les synthétiques
qui mesurent le résultat de l’activité
économique de l’ensemble des secteurs
résidents, pendant une période donnée.
En résumé

Toutefois, le circuit économique réel est
beaucoup plus complexe puisqu’il retrace non
seulement les opération effectuées entre tous
les agents économiques mais aussi celles
effectuées avec le reste du Monde.





Ainsi, on distingue les agrégats du produit, du Revenu et
de la dépense. Il s’agit en fait du même flux mais
considéré sous des angles différents.
-Au moment de la formation, la production est un
ensemble de biens et de services produits qu’on cherche
à évaluer. C’est l’optique produit .
- Cette production a été réalisée par ces Agents
qui ont reçu des revenus en contrepartie de leur
contribution à la production. C’est l’optique revenu.
- les revenus ainsi dégagés seront dépensés pour
acquérir la production réalisée. C’est
l’optique dépense.
§I- les agrégats du produit

la mesure du Produit Intérieur Brut (P. I .B)

Le P. I .B mesure la production fabriquée
par les facteurs de production situés
dans l’économie nationale quelque soient
les personnes qui possèdent ces
facteurs.

Le P. I .B est lié à la notion de valeur
ajoutée. Celle-ci correspond à
l’augmentation de la valeur des Biens qui
résulte du processus de production. Elle
est calculée en retranchant de la valeur de
la production le coût des consommations
intermédiaires qui ont été utilisées dans
l’acte de fabrication
Valeur ajoutée = Production-Consommation
intermédiare

La somme de toutes
les V. A, augmentée
du montant des droit
et taxes à
l’importation fournit la
valeur du P. I. B au
prix du marché.
P .I. B=Ʃ V.A
P. I. B +M=C. F +F .B .C. F +∆S +X
 C. F= consommation final
 F. B .C .F . =Formation Brut de Capital
Fixe
 ∆S= variation de Stocks
 X= exportations

B)- Le P.I.B et le Produit National Brut
(P.N.B)

Le P.N.B constitue l’agrégat de production
le plus utilisé, tant pour les études sur la
croissance économique que pour les
comparaisons Internationales. Il est
obtenu en ajoutant le montant net des
revenus extérieurs. Il s’agit des revenus
du travail, de la propriété versés et reçus
du Reste du Monde
P. I .B =∑ VA + D. T. I
Le PIB
Le P. I. B, ainsi obtenu, ajouté aux
importations (M) constituent le montant
des Ressources disponibles pour les
différents emplois.
 Ainsi, nous aurons, conformément à
l’égalité Ressources/ Emploi
 :Ressources=Emplois

LE PNB
P.N.B = P.I.B + revenus des facteurs reçus
Du R.M- revenus des facteurs versés
Au R.M.
