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Données d’urgence et veille sanitaire :
10 ans d’expérience au sein du réseau OSCOUR®
Dr Céline Caserio-Schönemann
Département de coordination des alertes et des régions, InVS
3ème Journée inter-ORU, 8 octobre 2013, Paris
Historique
• Canicule d’août 2003
• Impossibilité des autorités sanitaires de comprendre la
situation en temps réel
• D’où la nécessité pour l’InVS de développer :
 une veille sanitaire en temps quasi réel
 une coopération avec les professionnels de l’urgence
 un dispositif permettant de s’adapter à des situations variées
(environnementales, infectieuses…)
L’InVS met en œuvre un système de surveillance
syndromique dès 2004
Pour répondre à la demande du ministre de la Santé (saisine du 15
septembre 2003), le Directeur général de l’InVS décide de la création
• d’un système d’information à partir d’une remontée de données
des services d’urgence hospitaliers
• une phase pilote est lancée à partir de 23 établissements hospitaliers
volontaires en juin 2004 (11 en Ile-de-France et 12 hors Ile-deFrance)
=> création du réseau OSCOUR®
(organisation de la surveillance coordonnée des urgences)
Pourquoi s’appuyer sur les urgences ?
• Une répartition nationale
• Une informatisation métier en développement
 possibilité d’obtenir rapidement des données métier structurées
• Une position particulière vis-à-vis de la population
 important recours aux soins : 14 millions de passages par an,
soit 40 000 passages par jour (source : Drees 2006)
 permanence des soins
 Intervenants de premier niveau en cas de problème sanitaire
Observatoire réactif de la santé de la population
La surveillance syndromique : une nouvelle approche
•
Définition
•
•
•
Collecte automatisée en temps proche du réel de données « métiers » déjà
existantes sans a priori sur un évènement de santé ou une exposition
Et analyse en temps proche du réel d’indicateurs construits a posteriori en
fonction des priorités de santé publique (ex. regroupements de diagnostics
codés en CIM-10)
Objectif
Mettre en évidence le plus rapidement possible une menace pour
la santé publique
Le système national de surveillance sanitaire des
urgences et des décès SurSaUD®
• Il intègre progressivement trois autres sources en complément du
réseau OSCOUR® :
– Les données de décès des services d’état civil (2005)
– Les associations SOS Médecins (2006)
– Les données de la certification électronique des décès (2008)
• Objectifs : permettre à l’InVS de répondre à ses missions de veille,
alerte et surveillance épidémiologique
– Détecter un évènement inhabituel ou attendu
– Suivre la dynamique d’un évènement et évaluer son impact
– Communiquer rapidement des éléments objectifs pour l’aide
à la décision / « ré-assurer » les autorités sanitaires
Le dispositif national SurSaUD® de 2004 à 2013
•
Urgences hospitalières (réseau OSCOUR®)
– RPU quotidiens de 457 SU, soit environ 70 % des passages
– Partenaires : SFMU, structures d’urgence et ORU
•
Urgences de ville (réseau SOS médecins / InVS)
– Diagnostics et motifs d’appels quotidiens de 60 associations
(sur 63)
– Partenaires : Fédération SOS Médecins France et associations
•
Mortalité
– Données de 3 000 communes (sur 36 600), soit 80 % des DC
– Données de certification électronique, soit 5 % des DC
– Partenaires : Etat civil, Insee, CépiDc-Inserm
L’architecture du dispositif SurSaUD
8
Un système national décliné en région
•
Des équipes à Saint-Maurice et dans les Cire
•
Une animation de réseau et des analyses
en fonction du contexte et des problématiques régionales
•
De l’information « en continu » pour l’action via les bulletins InVS
régionaux et nationaux
– Points Epidémio de la Cire pour l’ARS et les partenaires
– Bulletins par source (SOS médecins), thème (grippe, rougeole…)
– Bulletin quotidien des alertes (BQA) pour Ministère (+ RSS)
– Souplesse des indicateurs et supports en fonction d’évènements particuliers
9
Le réseau OSCOUR®
Un partenariat de près de 10 ans autour du réseau
OSCOUR®
• La Société française de médecine d’urgence
• Les Observatoires régionaux des urgences (ORU) et apparentés
(plateformes régionales)
• Les structures d’urgence qui transmettent les données
• Les Collèges de médecine d’urgence, les réseaux d’urgentistes
• Les Agences régionales de santé
• Le Centre d’épidémiologie et de santé publique des armées
=> Tous représentés au comité de pilotage du réseau
Organisation régionale des partenariats
Animation du partenariat régional au travers des relations
Cire/ORU
– Autour de la qualité des données
– Autour des analyses, pour fournir aux ARS des données utiles
pour l’aide à la décision
 Complémentarité et articulation des approches
Analyse combinée pour documenter et qualifier les situations de tensions
hospitalières régionales (ex : hiver 2011-2012)
– des données de veille et de surveillance par la Cire (impact des
épidémies saisonnières/conditions climatiques)
– des données d’activité et d’organisation des soins par l’ORU
Organisation nationale des partenariats
• Réunions semestrielles du comité de pilotage du réseau
– Incluant des représentants des urgentistes, de la SFMU, des ORU et
plateformes régionales, des épidémiologistes (St Maurice et Cire), d’ARS, du
service de santé des armées (système analogue dans les armées)
– Les réunions du comité de pilotage sont l’occasion d’échanges et de partage
d’expertise entre épidémiologistes, cliniciens et autres partenaires du réseau.
– Il a un rôle consultatif sur les actions et scenarii proposés par l’InVS. Il
participe à l’organisation de temps d’échanges entre les partenaires du réseau
(journée annuelle du réseau par exemple). Il peut être sollicité pour son
expertise dans le champ de l’activité de médecine d’urgence, sur les données
d’urgence ou pour relayer aux partenaires du réseau des messages de
vigilance ou d’alerte émis par l’InVS sur des évènements sanitaires (identifiés
ou non).
• Journées d’échange InVS / SFMU
• Session OSCOUR® au congrès national annuel des urgences
organisé par la SFMU
L’ adhésion des structures d’urgence au réseau
• Adhésion basée sur le volontariat jusqu’à aujourd’hui
• Deux conditions nécessaires pour adhérer au réseau :
 être informatisé (transmission automatique)
 utiliser le format Résumé de Passage aux Urgences (RPU)
• La charte du réseau OSCOUR® : définit l’organisation et les
conditions générales du fonctionnement du réseau OSCOUR® et
doit être signée :
– entre la structure régionale qui centralise les données des SU et l’InVS
– entre le service d’urgence et l’InVS
L’évolution liée à la parution de l’arrêté RPU
• L’InVS a été associé à la rédaction du texte de l’arrêté
• Volonté de :
– S’appuyer sur le dispositif existant du réseau OSCOUR® :
• Ne pas risquer de dégrader l’existant
• Conserver le modèle pertinent du concentrateur de RPU au niveau
régional : expertise reconnue des ORU
– Ne pas doublonner les circuits :
• pas de surcharge de travail supplémentaire pour les urgentistes
• meilleure lisibilité du dispositif
• Cohérence des actions, promotion de l’effort d’articulation de
« l’administration » : vision positive du projet
• Plus-value pour l’InVS :
– Tendre vers l’exhaustivité
– Tendre vers l’extension du modèle « régions avec ORU »
Architecture et fonctionnement
du réseau OSCOUR®
Recueil des données – le format RPU
Défini conjointement en 2006 par l’InVS, la SFMU et la DGOS, sur la
base des travaux de l’ORU MIP et de l’InVS
• Données administratives
–
–
–
–
–
•
numéro Finess géographique de l’établissement
date et heure d’entrée
date et heure de sortie
• Données médicales
mode d’entrée / provenance
– diagnostic principal (CIM-10)
mode de transport et prise en charge
– liste des diagnostics associés (CIM-10)
– motif du recours aux urgences
Données démographiques
– gravité : classification CCMU
– date de naissance
– liste des actes réalisés aux urgences
– sexe
(CCAM)
– nom de la commune de résidence
– mode de sortie / destination /
– code postal de résidence du patient
orientation
Architecture du réseau OSCOUR®
InVS
Transmission quotidienne des
fichiers par FTP:
Organisation régionale
Transmission directe du SU
Serveur
régional
Installation d’un
module d’extraction
RPU: données démo,
administratives,
médicales
Signature du bulletin d’adhésion
à la charte du réseau
OSCOUR®
Serveur
InVS
SU
SU
Patients
Patients
SU
Patients
ORU
ARS
SU
Patients
Serveur
régional
SU
Patients
SU
Patients
18
Transmission des données et mise à disposition
• Installation d’un module d’extraction des données
• Transfert des données (J-7 à J-1) par FTP vers l’InVS avec
cryptage
• Envoi automatique et quotidien en fin de nuit
• Intégration dans la base de données nationale
• Mise à disposition des données à l’InVS-St Maurice et aux Cire via
l’application SurSaUD® en début de matinée
Autorisation pour l’utilisation des données et les analyses épidémiologiques par la CNIL (n°1363151 du
17/12/2009).
Les patients sont informés par une affiche à apposer dans les services participants
Délais entre enregistrement et analyses
Etape 1: enregistrement des données : Jour J
de 0h00 à 23h59
Etape 2: transmission automatique des données (J-6 à J)
Avant 4h du jour J+1
Etape 3: intégration des données dans l’application SurSaUD® et contrôle qualité
Jour J+1 entre 4h et 9h
Etape 4: analyse des données
Jour J+1 entre 10h et 18h
Etape 5: publication de bulletin
Jour J+1 – possible dès 11h
 Réactivité du système
Le traitement des données à l’InVS
• Enregistrement d’un grand volume de données +++
• Analyse quotidienne des données
– Traitements quantitatifs
• Suivant le nombre de passages
• Suivant l’orientation (hospitalisation)
– Agrégation selon :
• Des regroupements syndromiques : regroupements de codes
constituant des indicateurs utiles pour la veille (pneumopathies,
gastro-entérite, grippe/syndromes grippaux, bronchiolite,
indicateur chaleur…) : ~ 40 sont suivis quotidiennement
• Des classes d’âges
• Des zones géographiques (national, régions, départements…)
Le réseau OSCOUR® de juin 2004 à octobre 2013 (1)
Nombre de passages et d’hospitalisations
Nombre de structures
457
Pandémie grippale
23
~ 30 000 passages/j
21 000 à 23 000 passages adultes / j
7 000 à 8 000passages d’enfants / j
~ 6 000 hospitalisations/j
Avril 2013 : exhaustivité globale ~ 65%
Octobre 2013 : ~ 70%
Le réseau OSCOUR® de juin 2004 à octobre 2013 (2)
Évolution du nombre d’établissements
– Eté 2004 : 11 établissements IdF et 12 hors IdF
– Janvier 2007
– Janvier 2008
– Janvier 2009
Grippe A(H1N1)2009
– Janvier 2010
– Janvier 2011
– Janvier 2012
– Mars 2012
– Novembre 2012
– Avril 2013
– Octobre 2013
= 23
= 42
= 109
= 138
= 241
= 312
= 367
= 373
= 414
= 433
= 457
Evolution du réseau depuis avril 2013
Une montée en charge toujours dynamique
• Intégration depuis avril 2013 de 25 établissements avec
transmission effective
• Répartition parmi les régions:
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Evolution de la couverture du réseau OSCOUR®
• >75% couverture
10 régions de France métropolitaine (Basse Normandie, Poitou
Charentes, PACA, Corse, Champagne Ardennes, Languedoc Roussillon,
Auvergne, Lorraine, Franche Comté et Limousin)
Réunion et Mayotte
• ]50%;75%] couverture
=> 10 régions de France métropolitaine (Centre, Nord Pas de Calais, Pays
de Loire, Aquitaine, Haute Normandie, Alsace, Midi Pyrénées, Ile de France,
Rhône Alpes, Bourgogne)
=> Guyane et Guadeloupe
• ]25%;50%] couverture
=> 2 régions de France métropolitaine (Bretagne et Picardie)
• <25% couverture
=> Martinique
Exhaustivité versus exhaustivité + codage
Le rôle essentiel des ORU +++
Est: Champagne Ardenne, Lorraine, Franche Comté
Sud Ouest: Poitou Charentes, Limousin
Sud: Provence Alpes Côte d’Azur
Qualité des données
Procédures et outils automatiques pour le contrôle
qualité
• Au niveau régional
– Suivi des flux en lien étroit entre Cire et ORU  contact avec les
établissements en tant que de besoin
• Au niveau national
– Hotline suivie par un gestionnaire de base de données +
l’épidémiologiste de permanence
– Plate-forme de validation des RPU avant intégration (contrôle de
validité des fichiers xml : identification des erreurs / identification de
nouveaux établissements / reprise de données historiques)
– Contrôles qualité à l’intégration dans l’application nationale
Qualité des données
Variable
% de valeurs manquantes
% de codes erronés
Age
0,08%
≈ 0%
Sexe
0,17%
0,47 %
Mode de sortie
7,8 %
0,63 %
Diagnostic
20,8 %
1,03 %
Tableau de contrôle de la qualité des données
Développement de travaux spécifiques sur la qualité
• Exemple : les travaux sur la qualité du codage de la variable CCMU
dans le cadre de la surveillance des cas graves de grippe à l’InVS
• Travaux à conduire sur la qualité du codage des diagnostics
=> Stabilité dans le temps, reproductibilité, standardisation : promotion
des thésaurus métier
Exemples de résultats produits à
partir des données OSCOUR®
Dix années d’existence au travers d’exemples
Situations
Inhabituelles
Attendues
33
Infectieuses
Climatiques
Diverses
Chikungunya (OI 2006)
Pandémie (2009)
Dengue (Antilles 2010)
Rougeole (2008-13)
Canicule (2006)
Pics d’asthme (IdF 2006)
Tempêtes (2009-10, OI 13)
Froid (2009-12)
Inondations (Var 2010)
Verglas (Sens 2011)
Lait mélaminé (2008)
Overdoses (IdF 2009)
Accident industriel
(Dunkerque 2009, Rouen
2013)
Volcan islandais (2010)
Mortalité (2006-09-12)
Grippe
Gastro-entérite
Bronchiolite
Méningites virales
Pathologies liées à la
chaleur
Pathologies liées au froid
Asthme
Allergies
Intox champignons
Rassemblements (Rubgy
2007, G8 2011, JO 2012)
Tentatives de suicide
Détection d’événement inattendu
Détection de pics d’asthme, région IDF, 2006
Sources : InVS –DCAR / OSCOUR®
Contexte :
Conjonction de plusieurs facteurs environnementaux : forte chaleur,
pollution, pluies orageuses, pollinisation  choc osmotique
Détection d’un épisode épidémique de méningites
virales en Ile-de-France débutant fin mai 2005
Confirmation par le CNR le 10/06/2005
« Le CNR nous recontacte le 10/06 pour signaler une augmentation des cas en Rhône-Alpes,
ainsi qu’en Ile-de-France. » (source : InVS – DCAR / bulletin quotidien des alertes)
Détection d’un cas groupé d’allergie, IDF, juillet
2013
La surveillance des indicateurs a mis en évidence hier, mardi 2 juillet, une brusque
augmentation du nombre de passages aux urgences d'enfants de moins de 15 ans pour
des allergies (n=54 contre n=17 du 1er juin au 1er juillet).
Parmi ces cas, 30 ont eu recours au service d'urgence de l'hôpital de Lagny/Marne-la Vallée
(77).
Ces cas étaient sans gravité. Le diagnostic clinique était de l'urticaire. Le service d'urgence contacté par le Centre de veille et d'actions sur les urgences (Cerveau) - précise qu'il s'agit d'un
groupe d'enfants en sortie scolaire ayant été en contact avec des chenilles urticantes et venu
aux urgences par précaution. Les conseils de prévention sont rappelés dans le document joint.
Pour la Cire,
Elsa Baffert et Annie-Claude Paty
Signalement et alerte rougeole à la Réunion, 2011
 Détection des deux premiers cas autochtones de rougeole (confirmés
biologiquement par la suite) au cours de la semaine 32 (du 8 au 14 août
2011)
 Mise en en place rapide d’une collaboration avec le personnel médical et de
mesures de contrôle autour de chaque cas
Courbe épidémique du nombre de cas déclarés de rougeole en fonction de la date de début des signes, La Réunion
Epidémie majeure de gastroentérites à la Réunion, 2012
 Alarmes consécutives dès la semaine 33 (13 au 19 août 2012) à partir des
données du réseau OSCOUR®
• Caractérisation de la population touchée : enfants âgés de 5 ans et moins
Epidémie majeure de gastroentérites à la Réunion, 2012
 Confirmation de la tendance par les données du réseau de médecins
sentinelles
 Confirmation biologique d’une circulation de rotavirus en semaine 36 (3 au 9
septembre)
Evénements infectieux
Suivi d’épidémies saisonnières
Suivi des épidémies de bronchiolite chez les enfants de
moins de 2 ans, données OSCOUR®
Nombres hebdomadaires
de passages aux
urgences pour bronchiolite
chez des enfants de moins
de 2 ans, France
métropolitaine
Comparaison de la dynamique et de l’intensité de l’épidémie par
rapport aux années précédentes (hôpitaux constants)
Passages aux urgences pour grippe et syndromes grippaux
44
(moy mob 7j) sur 3 saisons, France métropolitaine
Tous âges
2012 : épidémie plus
tardive, plus courte,
amplitude similaire au pic
à 2011
75 ans et plus
2012 : plus forte
proportion de patients
> 75 ans qu’en 2011
218 passages /j
13 passages /j
Evénements infectieux
Suivi et mesures d’impact de phénomènes
inattendus
Suivi de la pandémie A(H1N1)2009 par les données
OSCOUR® en France métropolitaine, 2009
Suivi de la pandémie A(H1N1)2009 par les données
OSCOUR® en région, 2009
Rougeole 2008-2013, France, 3e vague en 2011,
données OSCOUR® en complément de la DO
Nb de passages aux urgences pour rougeole
Rappel du bilan des DO depuis 1998 : 23 000 cas déclarés en 4 ans (dont 15 000 en 2011),
1 000 pneumopathies graves, 30 complications neurologiques, 10 décès
Suivi quotidien et
hebdomadaire de
la dynamique
48
Sources : InVS – DCAR / Oscour®, 100 SU (20 % des passages)
Evénements environnementaux
Evaluation d’impact des conditions
climatiques (effets de la chaleur et du
froid)
Suivi de l’indicateur « chaleur », réseau OSCOUR®,
août 2012
Proportion de passages liés à la chaleur par rapport à l’activité globale
18/08
25/08
75 ans ou +
< 2 ans
2 – 6 ans
15 – 74 ans
75 ans et +
Sources : InVS-DCAR / OSCOUR®
Pathologies de l’indicateur chaleur
51
Juillet-Août 2012 / Tous âges
Déshydratation
Hyperthermie/ coup de chaleur
Tous âges
14/08
15/08
16/08
17/08
18/08
19/08
1
1
1
1
DESHYDRATATION
1
1
HYPONATREMIES
1
INDICATEUR CHALEUR
HYPERTHERMIES ET COUPS DE
CHALEUR
1
Hyponatrémie
20/08
21/08
22/08
1
1
1
Alarme statistique (21j) du 14 au 25 août
23/08
24/08
25/08
Evaluation d’impact d’autres
phénomènes environnementaux sur le
recours aux soins d’urgence
Lait chinois mélaminé et lithiases urinaires (< 3 ans)
en 2008, France, données OSCOUR®
Contexte Chine en mai-sept. 2008 : plus de 50 000 cas
d’intox à des produits laitiers contaminés, 4 décès
Nb de passages de moins 3 ans
12
10
8
6
4
2
0
Juin Juil
Août Sept Oct
2007
53
Nov Déc Janv Fév Mars Avr
Pas d’augmentation
particulière en France
entre mai et sept. 2008
Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov déc
2008
Source : InVS - DCAR / Oscour®
Suivi des intoxications par ingestions de champignons,
été 2011
Passages aux urgences
pour intoxication suite à
une ingestion de
champignons (T62.0)
France métropolitaine
Passages aux urgences
pour intoxication suite à
une ingestion de
champignons (T62.0)
Aquitaine
Sources : InVS-Dcar / OSCOUR®
Incendie survenu dans la zone industrielle de Dunkerque,
le 21 mars 2009, 5h46
 Violent feu d’entrepôt contenant 250 tonnes de soufre solide
 Important nuage gazeux : dégagement de dioxyde de soufre, gaz suffocant
et très irritant
 Zone industrielle de Petite-Synthe dans la région de Dunkerque
 Appel de la préfecture aux habitants de 5 communes limitrophes (80 000
personnes) : demande de confinement
 En fin de matinée, après extinction de l’incendie et dissipation du nuage
toxique : les mesures prises ont toutes été levées
Source : bulletin quotidien de protection civile n°80 COGIC
Indicateurs étudiés
 Nombres de passages et d’hospitalisations toutes causes au CH de
Dunkerque
 Nombre de passages pour intoxications pour fumées et gaz
• En motif de recours (champ non structuré / analyse possible au
niveau d’un établissement)
• En codage diagnostique T59.9 (effets toxiques d’émanations, gaz et
fumées)
 Nombres de passages pour pathologies respiratoires
 Nombre de passages pour problèmes oculaires
 Nombre de passages pour problèmes dermato
Nombres de passages et d'hospitalisations au CH de Dunkerque, mars 2009
156 passages le
21/03, dont 30
hospitalisations
180
160
140
120
100
passages
hospitalisations
80
60
40
20
0
09
09
09
09
09
09
09
09
09
09
09
09
/20
/20
/20
/20
/20
/20
/20
/20
/20
/20
/20
/20
03
03
03
03
03
03
03
03
03
03
03
03
12/
13/
14/
15/
16/
17/
18/
19/
20/
21/
22/
23/
dates
sources : InVS-DCAR / OSCOUR
Nombres de passages pour effets toxiques d'émanations, gaz et fumées (diagnostic
T59.9), CH de Dunkerque, mars 2009
8
6
5
4
3
2
1
0
12
/0
3/
20
09
13
/0
3/
20
09
14
/0
3/
20
09
15
/0
3/
20
09
16
/0
3/
20
09
17
/0
3/
20
09
18
/0
3/
20
09
19
/0
3/
20
09
20
/0
3/
20
09
21
/0
3/
20
09
22
/0
3/
20
09
nb de passages
7
Fréquentation le
lundi 21/03 en
légère
augmentation par
rapport à la
fréquentation
habituelle pour ce
jour de la semaine
(+20%)
A permis de faire
un état de
lieux…
dates
sources: InVS-DCAR / OSCOUR
et d’éviter une
spéculation sur
un impact de cet
accident
Surveillance d’évènement exceptionnel - Sommet du
G8, Deauville, 2011
• Analyse quotidienne des données OSCOUR® et SOS Médecins
• 3 types d’indicateurs :
description sanitaire de la population / pathologies à potentiel
épidémique / effets liés à une possible exposition à des agents
NRBC-E
• Publication d’un bulletin epidemiologique quotidien
– Préparé par le Cire Normandie
– adressé
• Au département de coordination des alertes et des régions
• Aux professionnels des réseaux
• Aux Agences régionales de santé
Surveillance sanitaire G8, Deauville, 2011
Sommet du G8 – signal !
Augmentation des
brûlures dans le
bulletin du 25 mai
(données
OSCOUR®
Sommet du G8 - Investigation
• Extraction des données individuelles de la base SurSaUD®
– 9 visites pour brûlure entre le 20 et le 25 mai au CHU de Caen
– 5 brûlures localisées au niveau du bassin et/ou des membres
inférieurs (codes CIM10 T241, T242, T251 et T252)
• Appel du médecin urgentiste du CHU de Caen :
– Temps exceptionnellement beau et chaud à Caen
– Pas de présentation atypique/inhabituelle des brûlures
– À mettre en relation avec une augmentation des activités de plein
air…
Perspectives
Conclusion / perspectives
• Un système réactif, flexible et pertinent pour les missions
de veille et d’alerte de l’InVS
• Un historique permettant l’application de méthodes
automatiques de détection d’évènements inhabituels
• Une forte dimension régionale : animation, qualité,
analyses et rétro-information régionales
Conclusion / perspectives
• Un partenariat riche avec les professionnels de l’urgence,
aux niveaux national et régional
– Un réseau qui fonctionne : confiance et transparence
– Une mutualisation d’expertise indispensable : meilleure
connaissance des données, appui à l’interprétation des résultats
– Un développement de la culture de signalement chez les
professionnels
• Des travaux scientifiques à développer avec les partenaires
• De nouvelles sources à l’étude : données SAMU
Perspectives
• La publication de l’arrêté du 23 juillet constitue une réelle
opportunité pour élargir la couverture du réseau
OSCOUR®
• Importance de la reconnaissance de la plus-value du travail
régional et de l’implication des ARS
• Volonté forte de mettre à disposition l’expertise sur le
traitement des RPU acquise par l’Institut
Merci de votre attention
Pour aller plus loin : www.invs.sante.fr,
dossier surveillance syndromique