Transcript menopause
Ménopause :
Parlons pratique
Ménopause :
Parlons pratique
MODULE 1 Concepts actuels et perspectives d’avenir
Objectifs
À la suite de ce programme, les participants seront en mesure de :
Identifier les symptômes clés et les systèmes corporels qui sont affectés au cours de la ménopause Discuter, avec les patientes, de la mise en œuvre de stratégies hormonales, non hormonales et associées au mode de vie pour la prise en charge des symptômes ménopausiques Comprendre la raison d’être des recommandations de la directive clinique en ce qui concerne la prise en charge de la ménopause
Vieillissement de la population canadienne « Le tsunami d’argent »
Statistique Canada. Disponible à www12.statcan.ca/français/census06/analysis/agesex/NatlPortrait2.cfm
Années préménopausiques Transition ménopausique *
( durée moyenne : 5 ans) Précoce
Tardive Périménopause
Durée de cycle variable ≥2 cycles sautés et intervalle d’aménorrhée
Ménopause Postménopause
(reconnue 12 mois post-DR)
Précoce
Tardive
DR Aucune Les taux d’œstrogènes fluctuent grandement au cours de la transition ménopausique Années postménopausiques
Santoro N et coll. J Clin Endocrinol Metab, vol. 81, 1996, p. 1495-1501. Kronenberg F. Ann N Y Acad Sci, vol. 592, 1990, p. 52-86.
Études sur les symptômes ménopausiques : % de prévalence dans les études démographiques
Symptôme
Manque d’énergie Dépression Douleurs et douleur articulaire Insomnie Modification affectant la mémoire Vasomoteur Sécheresse vaginale Maîtrise de la vessie Dysfonction sexuelle Sécheresse de la bouche
Préménopause
43 26 41 31 31 10 3 12 18
Périménopause tardive
43
38
53 38-39
44 42-58
21 14 42 23
2 ans postménopause
43 32
57 43
42 41-48
32 26 88 29
1.Dennerstein L et coll. Obstet Gynecol, vol. 96, 2000, p. 351-8. 2.Woods NF et coll. Am J Med, vol. 118, suppl. 12B, 2005, p. 14-S- 24S. 3.Asplund R et coll. Maturitas, vol. 50, 2005, p. 86 –90.
Bouffées de chaleur : Épidémiologie
50 40 30 20 10 0 100
Prévalence des bouffées de chaleur en fonction de l’âge (N=1 400)
90 80 70 Année de l’évaluation
1968-1969 1974-1975 1980-1981 Début : peut débuter dès 38 ans Pic de prévalence : de 52 à 54 ans Peut persister jusqu’à l’âge de 72 ans
60 Les données de ce graphique représentent les renseignements recueillis pendant trois intervalles : 1968-1969, 1974-1975, 1980-1981.
38 44 46 50 52 54 56 Âge (années) 58 60 62 66 72
Rödström K et coll. Menopause, vol. 9, 2002, p.156-61.
Effets des œstrogènes
Cerveau
Contribue au maintien de la température du corps
Cœur et foie
Régularisent la production de cholestérol/abaissent les plaques des artères coronaires
Ovaires
Stimulent la maturation et déclenchent le cycle menstruel
Vagin
Stimule la maturation et contribue au maintien de la lubrification et de l’épaisseur de la muqueuse vaginale
Seins
Stimulent le développement à la puberté et préparent les glandes à la production future de lait maternel
Utérus
Stimule la maturation et aide à préparer l’utérus au développement d’un fœtus
Os
Contribuent au maintien de la densité osseuse
Modifié de : www.healthsystem.virginia.edu/.../estrogen.cfm
Bouffées de chaleur : Options de traitement
Modifications apportées au mode de vie Se vêtir de plusieurs épaisseurs de vêtements Ventilateurs, douches froides Boissons fraîches Exercice Éviter les déclencheurs Phytothérapie Acupuncture Médicaments non hormonaux Hormonothérapie
Ressource Web
www.mamenopause.ca
Soja et phytothérapie
Meilleures données 8 7
*
6 5 4 3 2 1 0
* *
Placebo Actée en grappes Plantes médicinales multiples Plantes médicinales multiples + soja HT
* *
Valeurs de base 3 mois 6 mois 12 mois Nombre moyen corrigé de symptômes vasomoteurs par jour, par groupe d’étude
Newton KM et coll. Ann Intern Med, vol. 145, 2006, p. 869-79. Reproduit avec permission.
Soja et phytothérapie
19 autres essais de faible envergure :
Puissant effet placebo L’actée en grappes et le soja ont obtenu des résultats variables, une certaine faible efficacité Actée en grappes : De rares cas de toxicité hépatique Sherman S et coll. Am J Med, vol. 118, n ° 12B, 2005, p. 98S-108S.
Médicaments non hormonaux contre les SVM
Gabapentine 1 Clonidine 2
600 mg HS contre les sueurs nocturnes 600 2400 mg/j en 3 doses fractionnées Efficace contre les SVM, aucun effet sur l’humeur Effets indésirables chez 25 % des femmes (céphalée, étourdissement, désorientation) Efficacité modérée à 0,5-0,75 mg bid 12 % des patientes signalent une baisse de >75 % Effets indésirables les plus courants : sécheresse de la bouche, constipation, fatigue, sommeil sans repos
ISRS/IRSN 2-4
Posologie dépend de l’ISRS/IRSN utilisé La plupart des études portaient sur des femmes ayant survécu au cancer du sein Améliorations variables (atténuation des SVM pouvant atteindre jusqu’à 79 %) Baisse de la gravité et de la fréquence 1.Liu JH. Obstet Gynecol, vol. 108, n ° 1, 2006, p. 4-5. 2.Loibl S et coll. Ann Oncol, vol. 18, n° 4, 2007, p. 689-93. 3.Carpenter JS et coll. Oncologist, vol. 12, n ° 1, 2007, p. 124-35. 4.Gordon PR et coll. Menopause, vol. 13, n° 4, 2006, p. 568-75.
Prise en charge hormonale des bouffées de chaleur
L’HT constitue le traitement le plus efficace contre les SVM
Une analyse de la base de données Cochrane a indiqué 1 : Baisse de la fréquence de l’ordre de 75 % attribuable à quelque forme d’HT que ce soit Baisse importante de la gravité des bouffées de chaleur Combinaison O+P légèrement plus efficace que O seulement L’utilisation d’un progestatif seulement s’est également avérée efficace 2 1.MacLennan et coll. Cochrane Database Syst Rev, vol. 18, n ° 4, 2004, CD002978.
2.Directive clinique de la SOGC : Conférence canadienne de consensus sur la ménopause, JOGC, n° 171, février 2006.
Œstrogènes dans la prise en charge des troubles du sommeil
Améliore la qualité du sommeil pendant la ménopause Sont susceptibles d’exercer un effet sur le sommeil, peu importe la présence de SVM ou non Réduit la latence du sommeil Réduit le nombre d’éveils nocturnes Accroît la durée totale du sommeil Réduit le nombre de réveils spontanés cycliques
Produits pharmaceutiques
Produits pharmaceutiques structurellement identiques aux hormones ovariennes
GÉNÉRIQUE NOM DE MARQUE VOIE D’ADMINISTRATION
17 β estradiol Estrace Orale 17 β estradiol (timbre réservoir) 17 β estradiol (timbre matriciel) Estraderm Climera, Estradot, Oesclim Transdermique Transdermique 17 β estradiol (gel) Progestérone (dans de l’huile d’arachide) EstroGel Prometrium Transdermique Orale
Effets de premier passage hépatique
Œstrogènes par voie orale Œstrogènes modifiés Facteurs anticoagulants moindres Facteurs anticoagulants accrus Protéine C-réactive accrue Cholestérol LHD accru Foie Circulation générale Timbre d’estradiol Intestins Ovaire Effets de premier passage hépatique des œstrogènes administrés par voie orale
Progestatifs
Comprennent les progestatifs synthétiques et la « progestérone naturelle » À l’origine, la progestérone orale était dégradée dans le tractus GI Ainsi, les progestatifs étaient tirés de précurseurs de la progestérone ou de la testostérone (19-nortestostérone) À la suite de la découverte de la micronisation, il a été possible d’administrer de la progestérone par voie orale Prescrits, dans le cadre de l’HT afin d’offrir une protection contre le cancer de l’utérus, aux femmes qui comptent toujours un utérus Peuvent conférer des avantages en matière de sommeil et de poids
Progestatifs
Comprennent les progestatifs synthétiques et la « progestérone naturelle » À l’origine, la progestérone orale était dégradée dans le tractus GI Ainsi, les progestatifs étaient tirés de précurseurs de la progestérone ou de la testostérone (19-nortestostérone) À la suite de la découverte de la micronisation, il a été possible d’administrer de la progestérone par voie orale Prescrits, dans le cadre de l’HT afin d’offrir une protection contre le cancer de l’utérus, aux femmes qui comptent toujours un utérus Peuvent conférer des avantages en matière de sommeil et de poids
Métabolisme de la progestérone
Métabolisée principalement par le foie Les métabolites agissent à des sites récepteurs n’accueillant pas de stéroïdes sexuels Effets bénéfiques des métabolites Sédation engendrée par les doses accrues de progestérone administrée par voie orale – utilisés de façon thérapeutique pour favoriser le sommeil Effets indésirables des métabolites La 11 désoxycorticostérone comptent des propriétés aldostéroniques Peut causer une rétention aqueuse – certaines patientes présentent un œdème, une sensibilité mammaire et des modifications de l’humeur D’autres métabolites peuvent causer une dysphorie et de la confusion
Le vagin : Le temps n’arrange pas les choses
Sécheresse vaginale
Souvent un des premiers signes de ménopause Évolution progressive Connue par > 50 % des femmes Inconfort Dyspareunie (rapports sexuels douloureux) Saignement Saignement / écoulement post-coïtal Miction impérieuse / fréquence urinaire Incontinence urinaire
Atrophie urogénitale : préoccupation passant inaperçue
Près de 4 millions de Canadiennes postménopausées 1 1,6 million (40 %) présentent une atrophie urogénitale 2 Seulement 1 sur 5 en discuteront avec leur médecin 3
Contrairement aux SVM, l’atrophie urogénitale s’aggrave de façon progressive avec le temps
1. Congrès du consensus canadien de la SOGC sur la ménopause et l’ostéoporose, mise à jour de 2002.
2.
Johnston S et coll. Faits saillants de l’ACM de la SOGC, juin 2003.
3.Pandit L et coll. Am J Med Sci, vol. 314, n ° 4, 1997, p. 228-31.
Utilisation ou dégénérescence?
La fréquence des relations sexuelles baisse avec l’âge La réaction sexuelle évolue avec l’âge Santé et condition physique Fatigue Questions associées au partenaire La pratique régulière du coït contribue au maintien de la santé vaginale
Soins de santé sexuelle
Sans traitement, l’atrophie vaginale peut entraîner la fin non souhaitée des activités coïtales / intimes
Recommandations issues de la directive clinique 2006 de la SOGC
Évaluer systématiquement les femmes postménopausées afin de dépister l’AUG Le traitement efficace est disponible et devrait être offert
Sécheresse vaginale : Soulagement des symptômes
Huile douce ou vitamine E
Massée dans les tissus
Lubrifiants
Pendant le coït
Hydratants vaginaux
Adhèrent au vagin
Œstrogènes et vagin
Soulagent les symptômes
Accroissent l’épaisseur, la force du vagin
Accroissent la lubrification naturelle
Accroissent l’élasticité
Améliorent la réaction sexuelle
Œstrogènes par voie vaginale : Nombreuses formes
Traitement efficace recommandé contre l’atrophie vulvovaginale (Résultats de catégorie A)
Crème OCE
Applicateur Doigt Utilisation au besoin
Anneau
Libération prolongée intravaginale Changer 3 fois par mois
Comprimé
Comprimés vaginaux d’estradiol Insérer deux fois par semaines Directive clinique de la SOGC : Conférence canadienne de consensus sur la ménopause, JOGC, n° 171, février 2006 .
Étude WHI O+P : Résultats exprimés sous forme de risques et d’avantages absolus 60 OCE/AMP Placebo Aucune différence significative en matière de n bre de cas 50 40 Plus de cas dans le groupe O+P Moins de cas dans le groupe O+P N bre /an /10 000 30 20 10 Risque attribuable /10 000/an 0 Coronaropathie* AVC 6 Cancer du sein 8 8 TEV 18 EP Cancer de l’endomètre Total des décès Cancer Fractures colorectal de la hanche -6 -5
Writing Group for the WHI Investigators. JAMA, vol. 208, 2002, p. 321-33.
Cœur : Conjoncture favorable
De plus en plus de données indiquent la présence d’une conjoncture favorable au début de la cinquantaine Analyse de sous-groupe issue de l’étude WHI S’inscrivant dans la suite logique des études observationnelles Reconnu dans les médias : « Nous sommes-nous trompés? »
Hypothèse émergente
Le stade reproducteur se veut un déterminant majeur de l’effet des œstrogènes sur la progression athéroscléreuse, les complications et la vulnérabilité des plages.
Clarkson, T., NAMS Annual Meeting Oct 2006
OT/HT entamée durant la phase de la périménopause/postménopause précoce
Il existe une preuve accrue que l’OT/HT entamée durant la phase de la périménopause/postménopause précoce, ET NON durant la dernière phase de la ménopause, inhibe la progression de l’athérosclérose
Préménopause Périménopause Post ménopause 15-25 yrs 25-35 yrs 35 à 45 ans 45 à 55 ans Bienfaits des œstrogènes endogènes et exogènes Principaux bienfaits de l’OT/HT 55 et + yrs 65 yrs Aucun bienfait de l’OT/HT
Clarkson, T., Assemblée générale annuelle de la
NAMS
, octobre 2006.
Résultats sur la santé selon l’étude WHI
Résultats sur la santé de toutes les femmes :
Women’s Health Initiative
L ’œstrogénothérapie en association avec la progestine
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes et progestine Placebo
L’œstrogénothérapie seulement
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes seulement Placebo Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
39 33 31 24 17 35 9 18 33 41 11 16 52 53
Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
32 44 53 56 28 21 17 16 11 17 26 33 81 78
Adapté de Manson JE, 2007 Adapté de Manson JE, 2007
L’hormonothérapie à court terme peut être appropriée pour réduire les symptômes.
Résultats sur la santé des femmes entre 50 et 59 ans :
Women’s Health Initiative
L ’œstrogénothérapie en association avec la progestine
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes et progestine Placebo
L’œstrogénothérapie seulement
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes seulement Placebo Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
22 17 14 10 18 8 4 5 1 16 26 31 20 31
Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
16 16 17 27 15 13 4 1 7 12 21 29 29 39
Adapté de Manson JE, 2007 Adapté de Manson JE, 2007
L’hormonothérapie à court terme peut être appropriée pour réduire les symptômes.
Résultats sur la santé des femmes entre 60 et 69 ans :
Women’s Health Initiative
L ’œstrogénothérapie en association avec la progestine
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes et progestine Placebo
L’œstrogénothérapie seulement
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes seulement Placebo Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
35 34 32 23 19 35 10 19 36 44 9 11 52 47
Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
30 49 57 61 31 23 16 19 4 11 26 36 79 79
Adapté de Manson JE, 2007 Adapté de Manson JE, 2007
L’hormonothérapie devrait être prescrite selon la plus faible dose efficace et la plus courte durée possible.
Résultats sur la santé des femmes entre 70 et 79 ans :
Women’s Health Initiative
L ’œstrogénothérapie en association avec la progestine
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes et progestine Placebo
L’œstrogénothérapie seulement
Nombre de cas par 10 000 femmes par année
Œstrogènes seulement Placebo Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
78 55 61 48 27 62 14 28 41 54 33 48 105 101
Coronaropathie Accident vasculaire cérébral Thrombœmbolie veineuse Cancer du sein Cancer colorectal Fracture de la hanche Total des décès
57 71 96 89 40 28 32 15 32 52 32 34 154 130
Adapté de Manson JE, 2007 Adapté de Manson JE, 2007
L’hormonothérapie devrait être prescrite selon la plus faible dose efficace et la plus courte durée possible.
Le Cancer Du Sein
HT et risque de cancer du sein
Cancer du sein et HT
Collaborative Reanalysis 1997 Durée d’utilisation de l’HT Jamais 0 - 4 ans 5 ans 10 ans 15 ans Nombre total de cancers
45 45 47 51 57
Cancers additionnels
0 0 2 6 12
% de hausse chez les utilisatrices d’HT
0 0 0,2 0,6 1,2
Baseline risk of breast cancer for no HRT users = 45/1000
Reid RL, Blake J, Khan A, Abramson B, Fortier M, Senikas V. Menopause and Osteoporosis Update 2009.
J Obstet Gynaecol Can
2009 Jan;31(1)(Suppl 1).
Étude WHI : HT et risque de cancer du sein
OCE+AMP cont.
CANCER DU SEIN INVASIF Risque accru dans le cas des OCE+AMP DI, 1,26 lCn à 95 %, 1,00-1,59 ICa à 95 %, 0,83-1,92 | | | Nbre courant des risques 8506 8378 8277 8102 8001 7891 | 8150 7772
OCE+AMP cont.
OCE chez les femmes ayant subi une hyst.
CANCER DU SEIN INVASIF Risque accru dans le cas des OCE seuls 0,05 – 0,04 – DI, 0,77 (IC à 95 %, 0,59-1,01) 0,03 – 0,02 – | 7000 6619 | 4234 3922 | 2064 1740 | 801 523
OCE Placebo
0,01 – 0 – | 0 Nbre courant des risques OCE 5310 3957 2271 Placebo 4007 5429 2332 | 1 | 2 5225 1011 5348 1110 | 3 | 4 Temps, a | 5 5160 5077 5265 5183 | 6 | 7 | 8 4986 5077 4896 4958
1.WHI Writing Group. JAMA, vol. 208, 2002, p. 321-33.
2.WHI Steering Committee. JAMA, vol. 291, 2004, p. 1701-12.
Recommandations du consensus 2009
La ménopause constitue une transition majeure de la vie qui offre l’occasion de mettre en œuvre des interventions visant la santé Les préoccupations de patientes peuvent être liées au vieillissement, ainsi qu’être propres à la ménopause Principale indication de l’HT : Prise en charge des symptômes ménopausiques allant de modérés à graves (catégorie A) L’HT ne devrait pas être prescrite pour la prévention primaire ou secondaire : des maladies cardiovasculaires pour la prévention primaire de la démence ( catégorie A ) Reid RL, Blake J, Khan A, Abramson B, Fortier M, Senikas V. Menopause and Osteoporosis Update 2009.
J Obstet Gynaecol Can
2009 Jan;31(1)(Suppl 1).
Consensus 2009 : Posologie et durée de l’HT
Voie d’administration et posologie appropriées, en fonction des symptômes : Orale : appropriée contre les symptômes généraux Vaginale : privilégiée contre les symptômes vaginaux L’HT devrait être prescrite selon la posologie et la durée appropriées pour permettre l’atteinte des objectifs de traitement Un traitement prolongé peut être offert, moyennant la mise en œuvre d’une évaluation et de services de counseling appropriés Reid RL, Blake J, Khan A, Abramson B, Fortier M, Senikas V. Menopause and Osteoporosis Update 2009.
J Obstet Gynaecol Can
2009 Jan;31(1)(Suppl 1).
NAMS 2007
« Les données actuelles soutiennent l’utilisation de l’OT ou de l’OPT contre les symptômes associés à la ménopause et à des fins de prévention chez les populations appropriées de femmes postménopausées » Bouffées de chaleur : La prise en charge des SVM graves demeure la principale indication de l’HT Symptômes urogénitaux : L’OT par voie vaginale est généralement recommandée Ostéoporose : titre d’options L’OT/OPT peuvent être envisagées à Dépression : L’OT peut s’avérer utile pendant la périménopause The North American Menopause Society. Menopause, vol. 14, n ° 2, 2007, p. 168-82.
Perles cliniques
La symptomatologie de la ménopause est multifactorielle Ne se résume pas aux bouffées de chaleur De nombreux systèmes sont affectés par les œstrogènes Plusieurs options de traitement sont disponibles contre les symptômes ménopausiques Accent sur ceux dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée L’atrophie urogénitale est courante et couvre une gamme de pathologies