vie associative theme insertion le 13 mars 2013
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Transcript vie associative theme insertion le 13 mars 2013
Commission vie associative :
Soirée insertion du13 mars 2013
« L’ Insertion, tous
concernés ! »
Définition de L’insertion :
• L'insertion couvre l'ensemble des rapports de la
personne avec son environnement social. Être
inséré signifie avoir une place, être assuré de
positions sociales différenciées et reconnues
• Selon l'IDRIS*, l’insertion sociale est l'« action
visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal
vers une situation caractérisée par des échanges
satisfaisants avec son environnement. C’est aussi le
résultat de cette action, qui s'évalue par la nature et
la densité des échanges entre un individu et son
environnement. »
* IDRIS : Index International et Dictionnaire de la Réadaptation et de l’Intégration Sociale
Durkheim pour définir le concept
d’insertion précise :
• « un groupe ou une société sont intégrés quand
leurs membres se sentent liés les uns aux autres
par des croyances, des valeurs, des objectifs
communs, le sentiment de participer à un même
ensemble sans cesse renforcé par des interactions
régulières ».
• L’insertion sociale revêt donc plusieurs dimensions,
que ce soit au niveau professionnel, du logement,
culturel ou encore de la santé.
La naissance des politiques d’insertion:
le contexte socio économique
Depuis le milieu des années 1970, une montée
spectaculaire du chômage de masse, en lien avec
rupture importante avec la dynamique économique
antérieure de plein-emploi, on constate :
Le chômage des jeunes
Le chômage de longue durée
• l’INSEE enregistre 3,7 % de chômeurs en 1975, plus
de 6 % en 1980 et 10,5 % (plus de 2 500 000
chômeurs) en 1987.
Quelques chiffres à fin 2012 à titre de
comparaison
• En moyenne sur le quatrième trimestre 2012, le taux
de chômage au sens du BIT* s’établit à 10,6 % de la
population active en France (y compris Dom).
• Pour la France métropolitaine, 2,9 millions de
personnes au chômage
*BIT Le Bureau international du Travail
• Corrélativement, on constate à fin 2012 un niveau
record. Selon l'Insee le taux de chômage des
jeunes, en augmentation depuis quatre trimestres,
touche désormais 24,2% des actifs de cette classe
d'âge. Soit 671 000 jeunes entre 16 et 24 ans.
Le rapport de Bertrand Schwartz
• Face à cette dégradation de la situation de l’emploi,
notamment celle des jeunes, les pouvoirs publics
lancent trois pactes annuels successifs pour
l’emploi (à partir de juillet 1977), afin de compléter
le niveau de formation des jeunes sortis du système
scolaire sans formation ou qualification reconnues.
• Mais c’est avec la parution du rapport sur
«l’insertion professionnelle et sociale des jeunes»
dirigé par Bertrand Schwartz, qu’une politique
d’insertion de plus grande envergure a été mise en
place par le gouvernement de gauche en 1981.
Suivant les préconisations du « rapport
Schwartz », cette politique, centrée au
début sur les jeunes en difficulté, intègre :
• d’une part :
des mesures qui relèvent des politiques de
l’emploi
(formation
qualifiante,
puis,
ultérieurement,
contrats
d’insertion
professionnelle en entreprise, etc.),
• et, d’autre part :
des mesures d’action sociale au sens le plus
large (allant du suivi social jusqu’aux domaines
du logement ou de la culture).
Arrivée de nouveaux acteurs sur le champ
de l’insertion
•
Par ailleurs, l’animation du dispositif d’insertion
des jeunes se réalise à l’échelle décentralisée sous
l’impulsion des missions locales « jeunes » - qui
regroupent en leur sein les différents partenaires
publics, privés ou associatifs par ce problème
L’orientation des politiques
• Du côté de l’emploi des jeunes on voit arriver au
début des années 1980 :
Les contrats en alternance, contrats d’insertion
en entreprise, suite à l’accord interprofessionnel
du 22 octobre 1983.
Les contrats aidés du secteur non-marchand,
créés en 1984.
• Du côté de l’insertion sociale, la mise en place :
du Revenu minimum d’insertion en 1988…
• ….
Caractérisation générale du public
• Un public rencontrant des difficultés d’insertion
sociale et professionnelle particulières dans un
contexte économique contraint mais qui se distingue
pour certains d’entre eux par :
Des ruptures familiales
Des difficultés de comportement
L’absence de ressources qui entraine une
impossibilité à se loger
L’absence d’expérience professionnelle en lien
avec un niveau scolaire très faible
Et comme le souligne le plan Santé Mentale et
Psychiatrie 2011-2015 des difficultés psychiques
majeures pour un tiers des personnes sans abri
L’insertion au sein de l’ASEA
• C’est en souhaitant affirmer son engagement dans
la recherche des réponses aux besoins et
exigences d’une société en pleine mutation, que
l’ASEA modifie en 1987, ses statuts en intégrant la
dimension de l’insertion
• L’article 2 des statuts expose le but de l’ASEA , elle
précise au-delà de ses missions de protection de
l’enfance et du médico social
• « …Son action pourra être étendue au bénéfice des
adultes dont les difficultés d’insertion sociale et
professionnelle le justifient »
La prise en compte de l’insertion par
l’ASEA et son évolution dans l’association
• L’arrivée du CAVA (Centre d’Aide à la Vie Active)
en 1985 au sein de la Sauvegarde a confirmé la
volonté d’ouverture de l’association vers le secteur
de l’insertion. Cette direction va impliquer l’accueil
d’un public nouveau avec des modes d’intervention
spécifiques.
Historique et développement du CAVA
de 1982 à aujourd’hui du côté des CHRS
• 1982-1985 : une première expérimentation du CAVA
est initiée par l’Impro le Coteau afin de développer
l’insertion professionnelle de jeunes femmes issues
de cet établissement.
• 1985-1989 : le CAVA se définit par l’ouverture d’un
CHRS de 15 places jeunes 18-25 ans ouvert à un
public plus large avec des missions d’hébergement,
d’accompagnement vers l’activité professionnelle.
Le CAVA est géré par le Coteau.
• 1989-1991 : l’établissement devient autonome.
L’hébergement, précédemment installé sur un seul
site, éclate sur plusieurs lieux dans la ville de
Saumur avec une diversification des bailleurs.
• En 2001 : Autorisation et financement par la DDASS
de 5 nouvelles places à l’hébergement (CHRS).
L’accueil passe de 15 à 20 places.
• En 2002 : Autorisation et financement par la DDASS
de 5 nouvelles places à l’atelier (CHRS) sans
hébergement et sans limite d’âge.
• En 2009 : à l’initiative de la DDASS, l’ASEA se
rapproche de l’Association des 4 saisons pour
étudier un rapprochement des deux CHRS du
Saumurois
• 2010- 01/01/2011 : le directeur du CAVA prend la
direction de l’association des 4 saisons en vue de
préparer l’absorption du foyer d’urgence et de
stabilisation qu’elle gère. Cette fusion devient
effective au 1er janvier 2011.
Historique et développement du CAVA
du côté des actions d’insertion
• 1995 : Démarrage de l’accompagnement social
logement dans le cadre du PDALPD (Plan
Départemental d’Action pour le Logement des
Personnes Défavorisées). Ce dispositif permet de
favoriser l’accès au logement
• 1996 : Démarrage d’un chantier d’insertion qui
accueille des personnes sortant de l’atelier CHRS et
d’autres publics dans le cadre d’une mise au travail
par le biais de contrats aidés.
• 2002 : Création d’un parc hébergement en ALT
(Allocation Logement Temporaire). Ce parc permet un
accès progressif en logement personnel
• En 2010 : le CAVA sous l’impulsion du Conseil
d’administration de l’ASEA reprend la gestion du
chantier d’insertion PCV et du chantier éducatif 20H
chrono.
• En 2011 : le CAVA reprend la gestion des actions
d’insertion de l’Association des 4 saisons à savoir:
Le CAO Centre d’accueil et d’orientation
L’accueil de jour
Le bas seuil
L’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile
L’accompagnement social lié au logement avec son
parc d’appartement en ALT
L’accompagnement RSA
l
Le CAVA se définit en tant
que
• pôle insertion de l’ASEA 49.
• Il se décline sur 3 sites :
deux à Saumur et un autre à
Angers, auxquels s’ajoutent
40 appartements répartis
sur le saumurois
Le CAVA aujourd’hui, comme hier et encore
demain se doit de favoriser l’insertion sociale
et professionnelle de chaque personne et a la
volonté de développer l’autonomie de chacun
dans un projet global…
Environ 400 personnes par an sont suivies par
le CAVA, au titre d’un accompagnement social
ou professionnel
37 situations de mises au travail salariées en
chantier (25 à Angers, 12 à Saumur)
25 places AVA en atelier CHRS (Saumur)
101 places d’hébergement :
20 places en hébergement d’insertion en
appartement
21 à 28 places en foyer d’urgence collectif
48 places en hébergement de demandeurs d’asile
5 places bas seuil
15 suivis RSA
14 mesures annuelles d’accompagnement
logement
Le CAVA fonctionne sur la base de multi
financements : ETAT, CG, Agglo, FSE, ville, …
à hauteur de 2 millions d’€ dont 300 K€
d’autofinancement à l’appui de supports de
production (15%).
Nous comptons une dotation globale CHRSCAO Etat (45%) et une trentaine de
conventions de subventions (40%) pour faire
fonctionner ce pôle
25 professionnels composent l’équipe
pluridisciplinaire au service du projet
d’établissement