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Conférence Présentation de la loi de Finances animée par Jean-Godefroy Desmazieres Christophe Coutansais Stéphane Mathieu Avocat Associé Directeur de bureau Expert Comptable Directeur Adjoint Vendée Expert Comptable Directeur La Roche Sur Yon Département Droit Fiscal 1 Partie 1 Fiscalité des Particuliers © FIDAL 2 Majoration du taux d’imposition des revenus du capital et des plus-values Taux actuel Taux nouveau Prélèvement libératoire sur dividendes et produits de placement à revenu fixe 18 % 19 % Retenue à la source sur dividendes versés à des non-résidents communautaires 18 % 19 % Plus-value de cession de valeurs mobilières et droits sociaux 18 % 19 % 16 % 19 % Plus-values immobilières © FIDAL Entrée en vigueur : revenus, gains et cessions réalisés à compter de 2011 3 Suppression du seuil de taxation des plus-values de cession de valeurs mobilières Situation actuelle Imposition IR si montant annuel des cessions imposables > 25.830 € pour 2010 (avec imposition aux prélèvements sociaux dès le premier €uro de cession) Moins values : prise en compte si le seuil est franchi Situation nouvelle Imposition dès premier €uro cession Imputation des moinsvalues dès le premier €uro de cession © FIDAL Entrée en vigueur : cessions à compter du 1er janvier 2011 4 le de Cessions de participations supérieures à 25 % au sein du groupe familial Art. 150-OA du CGI LFR 2010 Situation actuelle Situation nouvelle Plus-value exonérée si : - cédant, conjoint, ascendants, descendants, frères et sœurs ont détenu ensemble, directement ou non, plus de 25 % des droits à un moment quelconque au cours des 5 années précédant la cession - cession au profit d’un des membres du groupe familial cidessus - ne pas revendre à un tiers dans le délai de 5 ans Extension du champ d’application aux titres de sociétés ayant leur siège dans l’Union Européenne ou EEE ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative. Assujettissement de la plus-value aux prélèvements sociaux. © FIDAL Entrée en vigueur : cessions à compter du 01/01/2011. 5 Prélèvement social sur les revenus du capital Relèvement du taux du prélèvement social de 2 % à 2,2 % Applicable sur les revenus du patrimoine et sur les produits de placement Entrée en vigueur : revenus du patrimoine perçus à compter du 01/01/2010 produits de placement pour la part acquise à compter du 01/01/2011 © FIDAL 6 ISF © FIDAL 7 ISF : seuil d’imposition et barème pour 2011 Le seuil d’imposition à l’ISF est donc fixé à 800.000 € pour 2011 (au lieu de 790.000 € pour 2009 et 2010) et le barème est le suivant : Tarif applicable (en %) Formule de calcul des droits B = base nette taxable 0 Bx0 Comprise entre 800.000 € et 1.310.000 € 0,55 (B x 0,0055) – 4.400 € Comprise entre 1.310.000 € et 2.570.000 € 0,75 (B X 0,0075) – 7.020 € Comprise entre 2.570.000 € et 4.040.000 € 1 (B X 0,01) – 13.445 € Comprise entre 4.040.000 € et 7.710.000 € 1,3 Comprise entre 7.710.000 € et 16.790.000 € 1,65 (B X 0,0165) – 52.550 € Supérieure à 16.790.000 € 1,8 (B X 0,018) – 77.735 € Fraction de la valeur nette taxable du patrimoine N’excédant pas 800.000 € © FIDAL 8 (B X 0,013) – 25.565 € ISF : réduction pour investissements dans les PME Situation nouvelle : © FIDAL Extension des activités exclues : Gestion d’un patrimoine mobilier L’ensemble des activités immobilières Activités financières Activités procurant des revenus garantis Exclusion des sociétés dont les actifs sont constitués de façon prépondérante : de métaux précieux, œuvres d’art, objets de collection ou d’antiquités de chevaux de course ou de concours de vins ou alcools.. Réduction d’ISF passe de 50.000 € à 45.000 € Souscription parts de FCPI ou FIP : réduction maximum abaissée de 20.000 € à 18.000 € Obligations déclaratives et d’information accrues 9 Partie 2 Fiscalité des Entreprises © FIDAL 10 Régime Mère - Fille © FIDAL 11 Régime Mère - Fille Dès les exercices clos à compter du 31/12/2010 : Suppression de la faculté de plafonnement de la quote-part de frais et charges au montant réel des frais et charges réellement engagés. Réintégration forfaitaire de 5% des dividendes perçus. © FIDAL 12 Opérations successives de distribution et de fusion Régime mère - fille Suppression du cumul d’exonération des dividendes perçus au titre du régime mère fille et de la déduction des moins-values dans le cadre d’une fusion ; Si déduction immédiate de la perte résultant de l’échange, suppression de l’exonération des dividendes © FIDAL 13 Opérations successives de distribution et de fusion Exemple Acquisition par M, le 01/06/2011 de 7 % du capital de A, Fin 2011 : A distribue 100 à M : exonération sous réserve quote- part de 5 %. Société M Acquisition de titres de A Distribution de dividendes 100 exonérée Société A © FIDAL 14 Société B Opérations successives de distribution et de fusion 2012 : B absorbe A et devient filiale de M qui constate une moins-value court terme de 100 Société M Société A Constatation d’une moins-value d’échange de titres de 100 Société B Fusion-absorption © FIDAL 15 Opérations successives de distribution et de fusion Régime mère-fille : Si application du sursis (art. 38, 7 bis du CGI) : moins-value court terme pas déductible dividendes perçus en 2011 reste exonérés (sous réserve que M conserve les titres B) Si non application du sursis : moins-value court terme déductible remise en cause de l’exonération sur les dividendes perçus en 2011 © FIDAL 16 Intégration Fiscale © FIDAL 17 Intégration fiscale : répartition de l’IS Méthode préconisée par l’administration Neutralité Charge IS filiale : comme si elle était imposée séparément Réallocation des économies d’impôt imposable Indemnisation des filiales sortantes Charge filiale : au prorata des résultats Méthode acceptée (CAA Lyon 02/04/09) => pas de produit CE 11/12/2009 CE 12/03/2010 Réallocation aux filiales déficitaires Jugement d’un tribunal favorable POURVOI REJETE (CAA 22/09/2009) => liberté contractuelle sous réserve d’une gestion normale © FIDAL Prise en compte par la mère de l’intégralité de l’impôt Position Administration : subvention (pénalité de 5 %) 18 Sous-capitalisation © FIDAL 19 Sous-capitalisation A compter des exercices clos le 31/12/2010, sont soumis aux règles de sous- capitalisation : Tous les prêts bancaires auxquels sont adossés une sûreté consentie par une société appartenant au groupe de l’emprunteuse limitation de la déductibilité des intérêts © FIDAL 20 Sous-capitalisation GARANTIES CONCERNEES Suretés personnelles Cautions Garanties autonomes Lettres de confort avec obligations de remboursement Suretés réelles Gages Hypothèques Fiducies Privilèges Exclusion des emprunts garantis par un nantissement des titres ou des créances de la société débitrice © FIDAL 21 Sous-capitalisation Application aux exercices clos à compter du 31/12/2010 Exception : ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux emprunts contractés avant le 01/01/2011 à l’occasion d’une opération d’acquisition de titres ou de son refinancement. © FIDAL 22 IFA © FIDAL 23 Report de la suppression de l’imposition forfaitaire annuelle en 2014 Barème applicable en 2011 <15.000.000 € 0€ 15.000.000 € ≤ x < 75.000.000 € 20.500 € 75.000.000 € ≤ x < 500.000.000 € 32.750 € x ≥ 500.000.000 € 110.000 € X : CA hors taxes + produits financiers © FIDAL 24 Plus ou Moins-Values sur Cession de Titres de Participation © FIDAL 25 Plus ou moins-values sur cession de titres de participation Pour les exercices clos le 31/12/2010 : Report d’imposition sur les cessions de titres de participation entre entreprises liées et détenus depuis moins de 2 ans. © FIDAL 26 Plus ou moins-values sur cession de titres de participation Report d’imposition ou de déduction jusqu’à la première des dates suivantes : date à laquelle la cédante cesse d’être soumise à l’IS ou est absorbée par une entreprise qui n’est pas liée à la cessionnaire. Déduction immédiate de la moins-value de report à la date du changement de régime fiscal même si application article 221 bis du CGI, Report © FIDAL maintenu en cas de restructuration au sein du même groupe économique. 27 Entreprises Nouvelles © FIDAL 28 Entreprises nouvelles 1. Prorogation du dispositif à l’identique pour les entreprises implantées en zone AFR : Exonération prévue à l’article 44 sexies du CGI est : - Prorogée jusqu’au 31 décembre 2013 pour les seules entreprises créées dans les zones AFR, Ne s’applique plus aux entreprises créées dans les ZRU après le 31 décembre 2010, Reste acquise pour la durée restant à courir pour les entreprises implantées avant 2011. © FIDAL 29 Entreprises nouvelles 2. Création d’une exonération spécifique pour les entreprises créées ou reprises entre le 01/01/2011 et le 31/12/2013 dans les ZRR Nouvel article 44 quindecies du CGI: proche du régime de l’article 44 sexies à l’exception des points suivants : - © FIDAL Il s’applique aussi aux opérations de reprise d’entreprises Le bénéfice de l’exonération est limité aux entreprises de moins de dix salariés La durée de la période de sortie progressive d’exonération est ramenée à trois ans 30 Entreprises nouvelles Entreprises implantées en ZRR : champ d’application © FIDAL - Sont visées les activités industrielles, artisanales et non commerciales - Sont concernées les entreprises relevant du régime réel normal ou simplifié sous la forme : • Entreprises individuelles relevant des BIC ou BNC • Sociétés ou groupements relevant du régime des sociétés de personnes • Sociétés ou organismes soumis à l’IS - L’entreprise doit employer moins de 10 salariés à la clôture de chaque exercice de la période d’application - L’entreprise créée ou reprise ne doit pas être détenue, directement ou indirectement, pour plus de 50 % par d’autres sociétés 31 commerciales, Entreprises nouvelles PORTEE ET CALCUL DE L’EXONERATION : Exonération totale d’impôt sur les bénéfices pendant 60 mois Allégement dégressif pendant 36 mois (75 %, 50 %, 25 %) Application du règlement CE (1998/2006) du 15 décembre 2006 relatif aux aides minimis (plafond global de 200.000 € apprécié de manière glissante sur trois exercices fiscaux) © FIDAL 32 Crédits d’Impôt © FIDAL 33 Crédit d’impôt recherche Modification de l’évaluation des dépenses de fonctionnement : A compter du 1er janvier 2011 : Montant des dépenses = 50 % des dépenses de personnel + 75 % de la dotation aux amortissements des immobilisations affectés aux activités de recherche Exemple : Les dépenses engagées pour les activités de recherche sont les suivantes : Dotation aux amortissements des immobilisations : 50.000 € Dépenses de personnel : 3 M € Dépense de fonctionnement = (50.000 x 75 %) + (3 M x 50 %) = 1.537.500 € © FIDAL 34 Crédit d’impôt recherche © FIDAL Plafonnement des dépenses confiées à des organismes de recherche privés : A compter du 1er janvier 2011 : • Les dépenses de recherche confiées à des organismes de recherche privés ou à des experts scientifiques ou techniques agréés sont retenues dans la limite de 3 fois le montant des autres dépenses de recherche ; • Limite calculée avant l’application de la mesure de plafonnement des dépenses externes de recherche à 10 M ou 2 M d’€. 35 Crédit d’impôt recherche Détermination du crédit d’impôt recherche : A compter du 1er janvier 2011 : Déduction de l’assiette du crédit d’impôt : – des success fees versés à des intermédiaires – des rémunérations forfaitaires qui excèdent le plus élevé des deux montants suivants : 15.000 € 5 % du total des dépenses de recherche minoré des subventions publiques reçues © FIDAL 36 éligibles Crédit d’impôt recherche • • Taux majorés applicables au cours des deux premières années : A compter du 1er janvier 2011 : Abaissement des taux majorés : 1ère année : taux majoré du crédit d’impôt : 40 % (au lieu de 50 %) 2ème année : taux majoré du crédit d’impôt : 35 % (au lieu de 40 %) Renforcement des conditions d’application du taux majoré : Si l’entreprise n’a pas, au titre des cinq années précédentes, bénéficié du crédit d’impôt S’il n’existe aucun lien de dépendance entre l’entreprise et une autre entreprise ayant bénéficié du crédit d’impôt durant les cinq années précédentes © FIDAL Le capital de l’entreprise ne doit pas être détenu à 25 % au moins par un associé détenant ou ayant détenu au cours des cinq dernières années au moins 25 % du capital d’une autre entreprise n’ayant plus d’activité et ayant bénéficié du crédit d’impôt au cours de la même période de cinq années 37 Crédit d’impôt recherche Utilisation du crédit d’impôt : A compter du 1er janvier 2011 : □ Situation des entreprises autres que les PME : fin du remboursement immédiat de la créance, imputation sur l’impôt dû au titre des trois années suivant et remboursement à l’expiration de cette période □ Situation des PME qui répondent à la définition communautaire : créance immédiatement remboursable et ce de façon © FIDAL définitive après imputation du crédit d’impôt sur l’impôt dû 38 Crédit d’impôt recherche Impact sur la valeur ajoutée Redressement Qualification de recette ordinaire : Il s’agit d’une recette régulière quelle que soit l’imputation comptable (699 « Impôt société » ou 75 « produits de gestion courante ») Position du contribuable Analyse de l’administration contraire à la doctrine comptable (comptabilisation prévue au compte 699 par le PCG) Position orale de Bercy et du Conseil d’Etat © FIDAL Le CIR est un remboursement d’impôt et n’est jamais une recette 39 Crédit d’impôt recherche Impact sur la participation des salariés Calcul de la réserve de participation => R=1/2 (B – 5%C) * S / VA B : bénéfice imposable diminué de l’impôt correspondant L’impôt sur les sociétés (IS) s’entend après imputation de tous crédits ou avoirs fiscaux (Doc Adm. 4N-1121) Exemple Bénéfice imposable IS (33.33%) CIR 100 33 50 B = 100 – (33 – 50) B = 117 © FIDAL Rescrit n° 2010/23 40 Crédit d’impôt recherche Dépenses de personnel Dépenses prises en compte : Rémunérations et accessoires ainsi que les cotisations sociales obligatoires (Art 49 septies I Ann III CGI) Remise en cause systématique de certaines dépenses : Versement transport (taxe) Taxe prévoyance Cotisation à des mutuelles complémentaires © FIDAL 41 Crédit d’impôt en faveur de l’intéressement Aménagement du régime à compter du 01/01/2011: Dispositif réservé aux entreprises de moins de 50 salariés Taux relevé de 20 % à 30 % Modification de l’assiette de calcul : 30 % de la différence entre: – Les primes d’intéressement dues au titre de l’exercice – La moyenne des primes dues au titre de l'accord précédent ou, si leur montant est plus élevé, des primes d’intéressement dues au titre de l’exercice précédent Soumis au respect de le réglementation communautaire relative aux aides minimis © FIDAL 42 Lease-back d’immeuble © FIDAL 43 Lease back d’immeubles Le régime optionnel d’étalement applicable aux plus-values réalisées à l’occasion d’opérations de lease-back d’immeubles est reconduit jusqu’au 31/12/2012. © FIDAL 44 Plus-Values © FIDAL 45 Plus-values : cessions ou apports à des sociétés immobilières Situation LFR actuelle - Cession immeubles, droits Immobiliers, titres de sociétés à prépondérance immobilière, droits afférents à des contrats de crédit bail immobilier - PLUS-VALUE TAXÉE À 19% - Si la cession est consentie à : - SIIC, SCPI, (parts offertes au public) - Filiales à 95% de SIIC ou SPPICAV - à la condition que la société cessionnaire souscrive un engagement de conservation © FIDAL 46 2010 - Extension du régime aux cessions réalisées en 2011 à des sociétés de crédit- bail ayant conclu un contrat avec SIIC, SCPI, filiale SIIC ou SPICAV - Nouveaux cas où la cession des immeubles par les sociétés éligibles n’entraînent pas de rupture de l’engagement de conservation pendant 5 ans. TVA © FIDAL 47 Consolidation du paiement de la TVA dans les Groupes A compter du 01/01/2012, régime optionnel de consolidation du paiement de la TVA au sein des groupes Conditions d’application Fonctionnement du régime : maintien des déclarations mensuelles déposées par chaque société (sans paiement correspondant) dépôt par la société mère d’une déclaration récapitulative et paiement du solde ou demande de remboursement du crédit de TVA ou report sur la déclaration récapitulative suivante Modalités et durée de l’option © FIDAL filiales détenues pour plus de 50 % par la mère de manière continue les membres du groupe doivent relever de la DGE exercices comptables identiques option formulée par la mère à la DGE (accord des filles) l’option couvrira obligatoirement une période initiale de deux exercices comptables avec effet à compter du 1er jour du 1er exercice comptable suivant celui au cours duquel elle aura été exprimée 48 Transmission de créances A compter du 01/01/2011 : Exigibilité de la taxe en cas de cession définitive de créance à la date du paiement de la dette transmise entre les mains du bénéficiaire de la cession. Régime identique pour : – – – – L’affacturage, La cession par bordereau « Dailly », La titrisation, L’apport d’une créance dans le cadre d’une opération de fusion ou assimilée. © FIDAL 49 CET © FIDAL 50 CFE Activités de location et sous-location immobilière autres que celles portant sur des immeubles nus à usage d’habitation – Assujetties si recettes brutes ramenées sur 12 mois HT ≥ 100.000 € ; Valeur locative plancher : en cas d’opérations de restructurations - cessions d’établissements – TUP ou cessions de biens isolés : – valeur locative = 100% de celle précédemment taxée – si, directement ou indirectement, l’entreprise cessionnaire ou bénéficiaire de l’apport contrôle l’entreprise cédante, apportée ou scindée ou est contrôlée par elle ou que ces deux entreprises sont contrôlées par la même entreprise – Doute sur entrée en vigueur : 2010 ou 2011 Paiement de la CFE : Suppression de l’envoi d’un avis d’acompte de CFE © FIDAL 51 CVAE Barème et appréciation du chiffre d’affaires : – à compter de 2011 : application automatique du dégrèvement en fonction du CA – Taux effectif de CVAE apprécié au niveau du groupe fiscal : pour apprécier le seuil et le barème de la CVAE de chaque société membre du groupe : prise en compte de la ∑ CA de l’ensemble des sociétés membres du groupe fiscalement intégré sauf si CA< 7.630.000 €, Période de référence : – à compter du 01/01/2010 modification de la période de référence pour le calcul de la VA pour éviter des doubles impositions de VA dans des périodes successives. Etablissement et paiement de la CVAE – à compter du 01/01/2010 : en cas de restructuration : CVAE due par le redevable qui n’exerce aucune activité au 01/01 et auquel l’activité est transmise Contentieux : le délai de réclamation = celui de la CFE : un an. © FIDAL 52 CVAE – Déduction et étalement – Exercice décalé Etalement de la charge ? Au 31/03/2010 comptabilisation de la totalité de la CVAE 2010 ou prorata de 3/12è? CVAE – Existence de l’obligation (fait générateur 01/01/2010) – Sortie de ressources probable – Absence de contrepartie => Selon les règles sur les passifs, la totalité devrait être comptabilisée au 31/03/10 ATTENTE POSITION ANC © FIDAL CFE – L’entreprise n’est plus redevable dès la cessation d’activité => A priori, application du prorata 53 CVAE – Valeur ajoutée Cessions d’immobilisations Cession d’immobilisation Arrêt ? Produit exceptionnel Conseil d’Etat (CE) SA Algeco (2006) Activité de location, vente directe et vente après location de constructions mobiles Biens à destination polyvalente Décision : Caractère habituel Production de l’exercice Idem pour les entreprises de location de véhicules © FIDAL 54 CVAE – Valeur ajoutée Cessions d’immobilisations Cession d’immobilisation Arrêt ? Produit exceptionnel Conseil d’Etat (CE) SA Gaubert (2009) Activité de transport routier de voyageurs Autocars acquis dans le but d’être exploités dans le cadre de son activité de transport de voyageurs Décision : Les cessions ne relèvent pas de l’activité habituelle et ordinaire Résultat exceptionnel © FIDAL 55 CVAE – Valeur ajoutée Cessions d’immobilisations Instruction 6E-1-10 (25 mai 2010) Les cessions entrent dans le cycle de production oui non Caractère normal et courant Pas de caractère normal et courant Chiffre d’affaires Résultat exceptionnel Ex :Entreprises de locations de véhicules Ex : Cession de matériel informatique utilisé pour l’exercice de la profession © FIDAL Le caractère normal et courant s’apprécie au cas par cas L’importance des plus-values en valeur n’est pas déterminant 56 Valeur Locative Foncière © FIDAL 57 Révision valeurs locatives foncières Locaux professionnels Champ d’application : locaux professionnels : – art. 1498 du CGI – Art. 92 du CGI Modalités de révision : Méthode tarifaire : – calcul de la surface pondérée, – rattachement du local à une catégorie de local selon sa destination ou son utilisation, – application du tarif au m² pour sa catégorie dans un secteur géographique à sa surface pondérée. © FIDAL 58 Révision valeurs locatives foncières Locaux professionnels Méthode alternative : – Appréciation de la valeur locative par voie directe en appliquant 8% à la valeur vénale du local. Coefficient de localisation : – Application possible d’un coefficient de localisation (+ ou -) destiné à tenir compte de la situation de la propriété dans le secteur d’évaluation. © FIDAL 59 Révision valeurs locatives foncières Locaux professionnels Etapes de la révision : Phase d’expérimentation en 2011 dans l’Hérault, le Bas Rhin, le Pas de Calais, Paris et la Haute Vienne, Phase de généralisation en 2012 et 2013, Une phase d’intégration des résultats de la révision dans les bases de l’année 2014, Une mise à jour permanente des bases à compter de 2015 en fonction de l’évolution des loyers. © FIDAL 60 Provisions pour licenciement © FIDAL 61 Déductibilité des provisions pour licenciement Nouvelle instruction administrative (BOI 4E-1-10 du 15/02/2010): Non déductible Déductible Indemnités de licenciement économique Légale Conventionnelle Contractuelle Résultant d’un usage + Indemnités de licenciement PSE © FIDAL Autres dépenses Indemnités de préavis Indemnités de congés payés Indemnités de rupture abusive Indemnités de non concurrence Indemnités transactionnelles Dès lors qu’elles ne sont pas directement liées au licenciement pour motif économique Ne sont déductibles qu’à compter de leur décaissement 62 Prix de Transfert © FIDAL 63 Prix de transfert Méthode du coût de revient majoré et risque de change Redressement France Hors France Société Mère A Filiales du groupe Facture USD Coût de revient majoré + 8% © FIDAL Services intragroupe de type quartier général (direction générale, finances, administration,…) Traitement du contribuable : Marge de 8 % déterminée après prise en compte des éléments financiers et notamment pertes et gains de change => résultat courant avant impôts L’Administration : le taux de marge de 8 % devait s’apprécier au niveau du résultat d’exploitation 64 Prix de transfert Méthode du coût de revient majoré et risque de change Position du contribuable Notion « d’éléments financiers d’exploitation » Les opérations de change sont inhérentes au fonctionnement opérationnel de la société (comptes consolidés en US Gaap, le dollar est la devise de référence dans le groupe) Se pose la question de savoir qui doit supporter les aléas de change ? © FIDAL 65 Prix de transfert Méthode du coût de revient majoré et risque de change Position de l’Administration Position strictement comptable (PCG) : la rentabilité opérationnelle courante ne peut s’apprécier qu’au niveau du résultat d’exploitation => Approche juridique Normes anglo-saxonnes => Approche économique Résultats financiers en lien avec activité = résultat d’exploitation © FIDAL L’Administration localise les risques et les gains de change chez le prestataire quelles que soient la nature économique des éléments financiers et les conclusions de l’analyse fonctionnelle, clé de voûte de toute approche en prix de transfert 66 Prix de transfert Méthode du coût de revient majoré et risque de change Avis oral DGI Le risque de change ne doit pas être dans la marge Solution : refacturer les coûts en euros ( © FIDAL 67 Risque transféré) Nouvelles obligations en matière de prix de transfert Impact de la politique des prix de transfert des groupes sur le budget des Etats Pour faciliter les contrôles de l’Administration fiscale : => Nouvelle documentation exigible depuis 2010 Sociétés concernées : Chiffre d’affaires ou actif brut > 400 millions d’€ Sociétés qui détiennent ou sont détenues, directement ou indirectement par une société atteignant le seuil de 400 millions d’€ © FIDAL Les PME qui appartiennent à des groupes, français ou étrangers sont concernées 68 Nouvelles obligations en matière de prix de transfert Sanctions Mise en demeure Absence de documentation ou incomplète 30 jours Absence ou réponse incomplète Renversement de la charge de la preuve (taxation forfaitaire) art 57 CGI Sanction 5 % des bénéfices transférés avec minimum de 10 000 € / exercice © FIDAL 69 Nouvelles obligations en matière de prix de transfert Principe : Les prix de transfert doivent être conformes au principe de pleine concurrence (Art. L13AA LPF) Analyse fonctionnelle (Fonctions, risques, moyens utilisés) Analyse de conformité - Choix d’une méthode de tarification - Recherche de comparables © FIDAL 70 Nouvelles obligations en matière de prix de transfert Documentation • Informations générales Activités du groupe, transactions entre sociétés, politique générale de prix de transfert • Information spécifique sur la société justifiant de la méthode appliquée Documentation à adapter en fonction de la taille de l’entreprise et des transactions Documentation à préparer en amont (ne pas attendre une mise en demeure) © FIDAL 71 Nouvelles obligations en matière de prix de transfert ! Impact de la nouvelle obligation documentaire La documentation constitue un outil qui facilite la répression fiscale Nécessité de bien la maitriser © FIDAL 72 Nouvelles obligations en matière de prix de transfert Ce qu’il faut préparer avant de rédiger la documentation – – – – Liasses fiscales des exercices concernés Organigrammes juridiques et fonctionnels Rapport annuel Tableau de marge par ligne de produits sur la base d’une segmentation pertinente – Cartographie des flux intragroupe renseignant sur la nature et les montants des flux © FIDAL 73 Taxes Diverses © FIDAL 74 Fiscalité des véhicules N1 A compter du 01/10/2010, les véhicules N1 supportent les mêmes taxes et limites que les véhicules de tourismes : - - Taxe sur les véhicules de sociétés ; Limite de déductibilité des amortissements ou des loyers ; Ecopastille ; Malus automobile annuel ; Taxe additionnelle à la taxe sur les certificats d’immatriculation ; Obligations déclaratives : On attendra la prise de position de l’administration pour la période du 01/05/2009 au 30/09/2010. © FIDAL 75 Paiement des Impôts © FIDAL 76 Paiement des impôts Impôts dus par les particuliers Obligation de paiement par prélèvement ou, sur option, par télérèglement s’applique, à partir du 01/01/2011, aux montants supérieurs à 30.000 € (IR et acomptes, TH, TF,…) [au lieu de 50.000 € jusqu’à présent] © FIDAL 77 Paiement des impôts Impôts dus par les professionnels Obligation de paiement par prélèvement ou, sur option, par télérèglement s’applique, à partir du 01/01/2011, à la taxe foncière et impositions recouvrées selon les mêmes règles si le montant est supérieur à 30.000 € A partir du 01/10/2011, la CFE (et son) acompte et l’IFER, doivent obligatoirement être payés par prélèvement lorsque le chiffre d’affaires HT de l’exercice précédant est supérieur à 230.000€ © FIDAL 78 Encadrement Temporaire © FIDAL 79 Encadrement temporaire des aides d’Etat Sortie du régime d’encadrement temporaire des aides permettant aux entreprises de bénéficier jusqu'à 500 000 € d'aides sur la période 2008-2010, notamment sous forme d'allégements fiscaux © FIDAL Dès le 1er janvier 2011 : retour à l’application du plafond des aides de minimis de 200.000 € pour les allègements concernés Il appartient aux entreprises bénéficiaires de vérifier si elles satisfont aux conditions d'éligibilité des aides de minimis et notamment qu'elles ne dépassent pas le plafond de 200 000 € en faisant le total des aides dont elles ont bénéficié. 80 Actualités en Matière Sociale © FIDAL 81 © FIDAL Loi de financement de la sécurité sociale Modification concernant la RUF à/c 01/01/2011 Exemples chiffrés Loi de financement de la sécurité sociale Taux de cotisations / contributions sociales - Modifications Loi de financement de la sécurité sociale Mesures diverses Loi de Finances Dispositif JEI Loi portant réforme des retraites Impacts sur les conditions de mise à la retraite Loi portant réforme des retraites Mesures en faveur de l’emploi des seniors Loi portant réforme des retraites Nouvelles obligations pour l’entreprise 82 Loi de financement de la sécurité sociale Modification concernant la RUF à/c 01/01/2011 Réduction Fillon © FIDAL Prise en compte de la rémunération annuelle pour le calcul du coefficient Diminution non négligeable du montant annuel de la réduction de cotisations dans certains cas Quel principe de calcul peut – on en retirer ? – En règle générale : tant que le versement d’éléments de rémunérations exceptionnels ne fait pas dépasser le plafond de 1.6 Smic sur le mois, le montant annuel de la réduction Fillon est assez proche de la somme des montants mensuels – Si le versement d’éléments de rémunérations exceptionnels entraine le dépassement du plafond sur le mois, le calcul annuel est moins favorable que le calcul mensuel 83 Exemples chiffrés Salaire annuel Type de mensualité 12 mensualités de 1567.76 € 18 813.20 € pour un salarié à 35h - 10 mensualités de 1343.80 € - 2 mensualités de 2687.60 € Réduction Réduction Fillon sur Fillon sur l’année 2010 l’année 2011 3273.49 € 3273.49 € 3776 € 3273.49 € Soit un manque à gagner de 502.50 € Attention : Smic au 01/01/2010 (1343.80) © FIDAL 84 Salaire annuel Type de mensualité Salarié à 35h : 12 mensualités de 1800 € 21 600 € Salarié à 35h : 9 mensualités de 1510 € 2 mensualités de 3020 € 1 mensualité de 1970 € Salarié à 39h : 12 mensualités de 2057,13 € 24 685.56 € © FIDAL Salarié à 39h : 9 mensualités de 1725,67 € 2 mensualités de 3451,34 € 1 mensualité de 2251.85 € Réduction Fillon sur l’année 2010 Réduction Fillon sur l’année 2011 1965.60 € 1965.60 € 2789.12 € 1965.60 € Soit un manque à gagner de 853.52 € 2246.39 € 2246.38 € 3187.50 € 2246.38 € Soit un manque à gagner de 941.12 € Attention : Smic au 01/01/2010 (1343.80) 85 Loi de financement de la sécurité sociale Taux de cotisations / contributions sociales Modifications Relèvement du forfait social A compter du 1er janvier 2011 Taux porté à 6 % au lieu de 4 % Stock-options et actions gratuites Relèvement des contributions salariales et patronales Taux de la contribution patronale porté à 14 % au lieu de 10 % Taux de la contribution salariale porté à 8 % au lieu de 2.5 % Sauf pour les attributions d’actions gratuites dont la valeur annuelle par salarié est inférieure à la moitié du plafond annuel de SS © FIDAL 86 Loi de financement de la sécurité sociale Mesures diverses Sommes et avantages alloués par des 1/3 à l’employeur Considérés comme du salaire Soumis aux cotisations de droit commun Cas particulier : Contribution forfaitaire pour les activités commerciales – = à 20 % de la part de ces rémunérations > à un montant égal à 15 % de la valeur du Smic calculée pour un mois sur la base de la durée légale du travail © FIDAL La personne tierce remplit les obligations relatives aux déclarations et aux versements de la contribution libératoire ou des cotisations et contributions sociales relatifs à ces rémunérations selon les règles et sous les garanties et sanctions applicables au recouvrement des cotisations du régime général assises sur les salaires. Elle informe l'employeur des sommes ou avantages versés à son salarié. 87 Loi de Finances Dispositif JEI Modification du dispositif d’exonération de cotisations patronales des JEI Institution d’un double plafonnement – Plafond de rémunération mensuelle brute par salarié = 4,5 Smic / mois en 2011 – Plafond annuel de cotisations éligibles par année civile et par établissement employeur = 3 PASS – Attente de la parution du décret pour les établissements crées ou supprimés en cours d’année Institution d’une dégressivité de l’exonération – Diminution progressive des exonérations entre la 4e et la 7e année suivant la création de l’établissement © FIDAL – Régime antérieur : exonération à taux plein pendant 7 ans 88 Loi portant réforme des retraites Impacts sur les conditions de mise à la retraite Age butoir auquel l’employeur peut mettre à la retraite d’office - Accord nécessaire du salarié Age du taux plein 70 ans Si réponse négative : la procédure ne peut être relancée avant 1 an 67, 68,69 ans © FIDAL - Obligation de l’employeur d’interroger le salarié sur son intention de départ à la retraite Age du taux plein + 1 an La même procédure peut se répéter jusqu’au 69e anniversaire en cas de refus systématique du salarié Nouvelle proposition de l’employeur que le salarié a le droit de refuser 89 Loi portant réforme des retraites Mesures en faveur de l’emploi des seniors Faciliter l’insertion professionnelle des seniors Instauration d’une aide à l’embauche des seniors sur le modèle de l’aide TPE ayant pris fin au 30/06/10 Conditions d’attribution : – Entrer dans le champ d’application de la réduction Fillon – Embaucher un demandeur d’emploi de 55 ans et + inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi – Recruter en CDI ou CDD d’au moins 6 moins – Ne pas avoir procédé à un lic éco dans les 6 mois précédents – Etre à jour de ses déclarations sociales Attente parution du décret d’application © FIDAL 90 Loi portant réforme des retraites Nouvelles obligations pour l’entreprise Renforcement de l’obligation de négocier sur l’égalité hommes-femmes Ce n’est pas une obligation nouvelle – Loi du 23 mars 2006 © FIDAL Création d’une pénalité Pour les entreprises de 50 salariés et + non couvertes par un accord ou un plan d’action sur l’égalité professionnelle Dispositif applicable à compter du 01/01/2012 ! Pénalité fixée par décret dans la limite de 1 % de la MS 91 Coordonnées Jean-Godefroy Desmazieres Avocat Associé Directeur du bureau ( Tél.: 02.51.09.83.18 Fax.: 02.51.44.82.29 *: [email protected] Christophe Coutansais Stéphane Mathieu Associé Directeur Adjoint Kpmg Entreprises Expert Comptable ( Tél.: 02.51.09.83.00 Fax.: 02.51.62.72.37 ( Tél.: 02.51.09.83. 00 Fax.: 02.51.62.72.37 * :[email protected] * :[email protected] © FIDAL 92