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Transcript Voyez un diaporama sur L`Agriculture et l`Alimentation Biologique à
Agriculture et alimentation
biologique
Présentation à l’Association
Détente Santé des 3 Villages
à Lac-du-Cerf le 15 mars 2011
par François Lapierre
de L’Essentielle
Agriculture et
alimentation biologique
Les aliments biologiques sont cultivés sans recours à
des engrais synthétiques,
à des pesticides chimiques,
à des antibiotiques et
à des hormones de croissance.
Les producteurs de produits biologiques utilisent plutôt la
rotation des cultures,
le recyclage des déchets végétaux et animaux,
les paillis
le compagnonnage de plante,
et les pesticides naturels.
L’agriculture biologique au Québec ne date pas d’hier. La première ferme
à se tourner vers ce monde de production l’a fait il y a plus de 30 ans
déjà. On en compte aujourd’hui plus de 1000 au Québec.
Parmi les aliments biologiques produits au
Canada, on trouve:
des produits céréaliers,
des légumes,
des fruits d'arbre,
des raisins et des petits
fruits,
du bœuf,
du porc,
de la volaille,
du lait et
du sirop d'érable
Référence : L’ordre des
diététistes du Québec
Historique de la production et motivation des
consommateurs face au bio.
L’agriculture biologique ou écologique existe en
Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
Elle a été mise au point en réaction à l’agriculture
chimique, aussi appelé l’agrochimie. À l’époque, il
fallait convertir l’industrie pétrochimique de
fabrication de munitions de guerre. On a recyclé
cette industrie dans la fabrication d’engrais et de
pesticides chimiques, en nommant cela la révolution
verte. C’est l’observation de la dégradation du goût
des pommes de terres cultivées grâce aux engrais
chimiques qui a donné naissance à l’agricole
biologique.
Les consommateurs recherchent
de plus en plus le gage de qualité,
d’authenticité et d’intégrité
qu’offre la certification des
produits biologiques. Les
consommateurs sont invités à
acheter des aliments certifiés
biologiques pour leur saveur, pour
participer à la protection de
l’environnement, pour prendre
soin de leur santé et améliorer
leur mieux-être. Du même coup,
ils contribueront au
bien-être des animaux et
favoriseront le développement
d’entreprises novatrices
au Québec»
Les avantages des produits biologiques
« En tant que consommateurs, notre influence compte pour beaucoup à tous
les échelons de la chaîne alimentaire, de la ferme aux supermarchés
locaux en passant par les transformateurs.
Ainsi, chaque fois que nous achetons un produit biologique,
nous votons de ce fait avec nos dollars.
Avec les produits biologiques, les normes élaborées servent à
réduire les risques associés à l’agriculture et aux aliments.
Aujourd’hui les normes biologiques touchent une foule de sujets :
pesticides,
additifs
alimentaires, gras,
antibiotiques,
vitamines et minéraux,
génie génétique,
protection des animaux,
les espèces sauvages et l’environnement.
• Les preuves ne cessent de croître quant aux
risques associés aux résidus de pesticides dans
les aliments.
• Des données scientifiques indiquant que les
aliments biologiques contiennent moins de types
de résidus de pesticides et à plus faible
concentration.
• Les produits biologiques limitent également
l’emploi d’additifs chimiques dans les aliments.
• Par conséquent, les normes pour les produits
biologiques tendent à jouer de prudence et
limitent fortement l’emploi des pesticides et des
additifs.
• Ces normes fonctionnent : il est démontré que le
fait de consommer des produits biologiques
réduit l’ingestion de pesticides chez les enfants.
• Ce qui est une bonne nouvelle pour les producteurs
bio l’est aussi pour le climat et l’environnement en
général.
• En effet, l’agriculture bio ne permet pas l’utilisation
– d’engrais chimique
– non plus que de pesticides qui, tous les deux sont élaborés à
partir de pétrole.
– De plus, les engrais azotés issus du pétrole sont
responsables de l’émission d’un puissant gaz à effet de
serre : l’oxyde nitreux. Ce dernier est un GES qui est 310
fois plus puissant que le CO2 dans sa contribution au
réchauffement climatique!
• L’agriculture biologique n’autorise pas non plus
l’épandage d’engrais phosphaté d’origine minérale.
• On sait que le phosphore est responsable, en bonne
partie de la détérioration de nos cours d’eau.(ABV)
• De façon générale, l’agriculture biologique
protège davantage les espèces sauvages que
sa contrepartie non biologique.
• Mis à part une baisse des risques, les
aliments biologiques sont-ils nutritifs?
• « Aucun aliment ne contient plus de
minéraux, d’acides aminés essentiels et de
vitamines bénéfiques pour la santé que les
aliments biologiques. » Les recherches
effectuées partout dans le monde appuient
cet énoncé. »
• Pourquoi manger des aliments
biologiques plutôt que ceux issus de
l’agriculture conventionnelle?
• Pour notre santé et celle de
l’environnement.
• Jamais dans l’histoire de l’humanité la
population occidentale n’a autant été
touchée par les maladies dégénératives
comme le cancer.
Le film et le livre
« Notre poison quotidien,
comment l’industrie chimique empoisonne
notre assiette » de Marie-Monique Robin,
auteur du film « Le monde selon Monsento »,
nous mettent en garde contre
les pesticides, les additifs comme l’aspartame
et les résidus tel que le bisphénol A, issus de la
dégradation des plastiques en contacts avec les
aliments
• L'OMS le dit : les épidémies de cancers, de maladies
neurodégénératives, de diabète, d'obésité sont liées à
l'environnement et au style de vie.
• La malbouffe, ce n'est pas seulement les colorants et
les produits chimiques mais aussi une nourriture qui
s'appuie sur un apport excessif de graisses, de sucre et
de protéines animales.
• Le consommateur n'a souvent pas le choix, mais ça
commence à changer. Si vous réduisez votre
consommation de viande, vous pouvez avec ce que
vous économisez acheter du pain, des fruits et des
légumes bio
Seuls les aliments
certifiés biologiques
sont garantis sans
OGM, sans
Organismes
Génétiquement
Modifiés, et n’ayant
pas subis de
traitements de
stérilisation par
irradiation des
aliments.
Les OGM
• Organismes dont le patrimoine génétique (l’ADN) a été
transformé d’une manière qui ne survient pas spontanément
dans la nature
• Depuis 1995 au Canada
• Présents dans l’alimentation humaine:
– Maïs, Canola, Soja,
(produit dérivés comme fécule de maïs)
•Les agriculteurs peuvent devenir dépendants à vie des
semences GM, elles-même liées à des pesticides dont le
dosage finit par augmenter
•Les OGM résistants à l’herbicide pourraient transmettre leur
avantage acquis à de mauvaises herbes, ce qui obligerait les
agriculteurs à utiliser plus de désherbants toxiques
• Non seulement nous ne connaissons pas les effets des
OGM sur les animaux, mais nous ignorons ceux qu’ils
pourraient avoir sur les êtres humains qui les mangeront
• Greenpeace estime que le consommateur n’a pas assez
d’information pour faire un choix éclairé
• Greenpeace a conçu le Guide des produits avec ou sans
OGM, disponible en ligne: guideogm.greenpeace.ca
Qu’est ce que la certification biologique?
Pour qu’un producteur agricole puisse
étiqueter ses produits biologiques, il doit se
conformer aux normes prescrites dans un
cahier des charges d’un office de certification
biologique qui contrôle les méthodes
culturales. Au Québec l’appellation
« biologique » est une appellation contrôlée. Il
existe 6 organismes de certification accrédités
par le Conseil d’accréditation du Québec
(CAQ).
GARANTIE BIO-Ecocert
OCIA QUÉBEC
OCPP/Pro-Cert Canada
Quality, Assurance International
Québec Vrai
International Certification Services
La filière alimentaire de
production, distribution des
produits biologiques doit être
certifiées tout au long de la chaîne.
Des intrants à la ferme jusqu’à
l’emballage des produits en
magasin, la certification permet la
tracabilitée et le contrôle de
l’intégrité biologique.
• Depuis le 9 mai 2005, L'Essentielle, Coopérative
d'Aliments Naturels a obtenue son Certificat de
Conformité Biologique à ISO-65 par l'office de
certification Écocert Canada, organisme
approuvé par le CAQ, le Conseil d'accréditation
du Québec.
• Au Québec, les détaillants spécialisés qui
vendent des produits biologiques doivent veiller à
se conformer aux exigences de la Loi sur les
appellations réservées. L'usage du terme
« biologique », au même titre que les mots
« organique », « écologique », « biodynamique »
et leurs diminutifs (ex.: éco, bio), est régi, depuis
le 1er février 2000, par la Loi sur les
appellations réservées.
• L'Essentielle est le premier détaillant de la région,
un des vingt premiers du Québec, à se conformer à
la nouvelle réglementation du CAQ, Cette
certification permet au public de s'assurer que les
produits biologiques qui sont emballés par
L'Essentielle le sont vraiment et que leurs
manipulations sont conformes aux mesures
d'hygiène prescrites.
• En fait quand le détaillant brise l'intégrité de
l'emballage d'un produit alimentaire pour le ré
emballer en plus petit format, celui-ci doit obtenir,
d'un organisme de certification accrédité par le
CAQ, une certification biologique pour présenter
ce produit comme étant issu d'un mode de
production biologique.
La certification des produits biologiques est
une assurance pour le consommateur que le
produit ainsi identifié est conforme aux
normes de l'agriculture biologique. Les
organismes de certification vérifient que les
entreprises qui désirent être certifiées
utilisent des techniques de production
respectueuses de l'environnement et qu'elles
n'utilisent aucun produit provenant de
l'industrie chimique. Quant aux produits
transformés, les certificateurs s'assurent que
les produits de base sont issus de
l'agriculture biologique
Les Hautes-Laurentides, une région privilégiée
pour la production biologique.
La production biologique offre un potentiel très prometteur pour
l’ensemble des régions rurales du Québec et plus particulièrement pour
les Hautes-Laurentides.
Le G.R.A.IN. (Groupe de relance en agriculture par l’innovation) a
été mis en place afin d’accompagner les producteurs agricoles
dans leurs démarches de diversification de leur potentiel agricole
vers la production de grandes cultures de consommation
humaine certifiées biologiques.
• Depuis le démarrage du projet, des essais à la
ferme ont donc été réalisés chez une douzaine
de participants afin de valider et d’adapter
les techniques culturales aux réalités de la
région.
• Des équipements de culture et de
manutention des grains ont aussi été achetés
en groupe pour assurer une production
optimale de grain de haute qualité
respectant les exigences des acheteurs.
• À cette étape du projet, en parallèle avec la
poursuite des essais agronomiques, le groupe
travaille maintenant à la consolidation de la
mise en marché de leur grain.
• En garantissant la rentabilité et la viabilité à
long terme des fermes participantes, ce
laboratoire aura des répercussions directes sur
les retombées économiques du secteur agricole
de la MRC. Au terme du projet, l’expérience
acquise permettra également d’établir un
programme d’accompagnement sur mesure et
en fonction des réalités de chacun qui pourra
servir de modèle à tous les producteurs
agricoles qui empruntent le virage de
l’agriculture biologique. Ce projet regroupe 7
producteurs biologiques qui cultivent depuis 3
ans 500 hectares et visent le double de surfaces
cultivées d’ici 3 ans.
• Depuis janvier 2011 ces producteurs se sont
associés au sein de la Coop Biograin. Déjà depuis
décembre 2010, 4 tonnes de sarrasins ont été
transformées en farine par le
Moulin Saint-Eustache.
• Dans notre région la demande des
consommateurs excède l’offre locale.
On peut trouver:
• Légumes, fruits : Joseph Lambert (NC), Serres
Suzanne Piché, Paulette Dupuis (fleur d’ail)
• Miel et Hydromels : Les Miels d’Anicet
• Sirop d’érable: Yolland Bilodeau
(Biodynamique), Rademaker, plusieurs autres.
Le miel d’Anicet de Ferme-Neuve et
l’effondrement des colonies d’abeilles
Anicet Desrochers est devenu en moins de dix
ans l’un des chantres vedettes de
l’apiculture québécoise et une référence
internationale en matière d’agriculture
durable. Mais depuis qu’il a repris les
ruchers de ses parents dans les HautesLaurentides en 1998, la colonie abeillère
subit une hécatombe à l’échelle de la
planète, victime de l’industrialisation des
terroirs.
Au fil des saisons, le
cinéaste Pascal
Sanchez, dans son
film « La reine
malade » a capté la
créativité et la
passion déployées
par le clan
Desrochers pour
démystifier un
métier millénaire.
Il présente leur lutte pour préserver leurs reines
des prédateurs et des intempéries par la génétique
et les méthodes ancestrales, et leur inquiétude
face aux conséquences qu’une pollinisation
déclinante pourrait avoir sur plus de 40 % de la
production alimentaire actuelle
«L'abeille est un bio-indicateur: une fois qu'elle est
touchée, ça démontre qu'il y a une fragilisation
de l'ordre naturel des choses», a dit à La Presse
Anicet Desrochers, producteur des Miels
d'Anicet. »
• À Sainte-Martine, en Montérégie, un apiculteur a trouvé plus de
200 colonies mortes en mai 2009, juste après que du maïs
eut été semé sur un terrain avoisinant.
• On a trouvé dans les abeilles des résidus de pesticides
utilisés pour traiter les semences, qui ont fort probablement causé
leur mort, selon un rapport d'incident publié par Santé Canada.
• On a détecté les mêmes pesticides dans des abeilles mortes
à Coteau-du-Lac et à Saint-Dominique, en mai 2010. Des abeilles
témoins, recueillies ailleurs dans la production de Coteau-du-Lac, ne
contenaient aucun pesticide.
•Malgré tout, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire
(ARLA) a conclu qu'«aucune autre mesure réglementaire n'est
requise de Santé Canada en ce moment».
• Ces incidents seront toutefois considérés au moment d'accorder
une homologation complète aux pesticides en question, la
clothianidine et le thiaméthoxame. Leur homologation est
actuellement conditionnelle.
• Un autre pesticide tueur d'abeilles, le
diazinon, est en voie d'être éliminé. C'est
en raison de «risques pour la santé
humaine, pour l'environnement», ou
«parce que les titulaires de son
homologation n'appuient pas le maintien de
son homologation» que ce pesticide a été
réévalué par l'ARLA.
• Du diazinon avait été trouvé dans des
abeilles mortes à Notre-Dame-de-Lourdes,
en août 2010.
• http://www.tou.tv/la-semaine-verte
• Épisode 21
• Un maraîcher, un éleveur laitier et un
céréalier décrivent leur « aventure » bio.
Que signifie une certification biologique?
Comment les Suisses sont-ils devenus les
plus grands consommateurs, au monde,
d’aliments issus de cette culture biologique?
En France, dans la région de la Drôme,
celle-ci est entrée dans les mœurs. L’avenir
du bio au Québec.
• Date de diffusion : 29 janvier 2011
La filière bio suisse est l'une des plus développées au monde
L’Essentielle Coop d’Aliments Naturels et Biologiques
"Un choix
d'aujourd'hui
pour demain"
www.essentielle-coop.qc.ca