Transcript acidocetose

COMPLICATIONS
AIGUES
DU DIABETE
• Acidocétose
• Hyperosmolarité
• Hypoglycémie
ACIDOCETOSE
Evolution naturelle du DB 1 en l’absence ou insuffisance de traitement
(85% des cas)
Phase inaugurale de maladie
Rupture volontaire ou accidentelle de l’insulinothérapie
Stress, infection, …
Erreurs diététiques, médicaments diabétogènes
Non adaptation des doses d’insuline
Possible survenue lors de la décompensation d’un DB 2
(15% des cas)
Sécrétion d’insuline < besoins insuliniques
ACIDOCETOSE
Cause déclenchante
Hyperglycémie

Carence profonde en insuline

Plus d’entrée du G dans les cellules

Lipolyse de survie
Cétonurie

Corps cétoniques
Acidose métabolique
Glycosurie

Diurèse osmotique

Déshydratation
(+ + SOIF + +)

Collapsus
ACIDOCETOSE
Clinique
Déshydratation intra et extracellulaire
+ + SOIF + +
hypoTA jusqu’au collapsus, vertiges, yeux cernés
muqueuses sèches, pli cutané
Odeur cétonique de l’haleine (« pomme verte »)
Polypnée de Küssmaul
hyperventilation par acidose métabolique
Tableau digestif
douleurs abdominales, vomissements, diarrhées
abdomen pseudo chirurgical
Signes neurologiques
céphalées, obnubilation, coma
ACIDOCETOSE
Examens complémentaires
Hyperglycémie
Glycosurie + cétonurie à la BU
GDS : PH < 7,38 - PO2  - PCO2 
Iono sang :
kaliémie variable
insuffisance rénale fonctionnelle
acidose métabolique (bicar )
ECG de principe
Prélèvements bactério
(recherche d’un facteur déclenchant éventuel)
ACIDOCETOSE
Traitement
REMPLISSAGE
Macromolécules si collapsus
6 à 8 litres /24h sinon
Sérum  (NaCl 9‰) au début
G5% + NaCl ensuite
G10% clampé en Y
APPORT DE K+
4g/l au début
Possible IVSE
INSULINOTHERAPIE
10 UI/h IVSE
Tant que persiste la cétonurie
SURVEILLANCE
Pouls, TA, T°, conscience / h initialement
BU à chaque miction
Iono sang / 4h
Poids, diurèse / j
ACIDOCETOSE
Traitement
Ne pas diminuer l’insuline IVSE tant que persiste la cétonurie
En cas d’hypoglycémie :
maintenir le même débit d’insuline
accélérer le G10%
resucrer le patient oralement
passer du G30%
On adapte l’insuline à la glycémie
SEULEMENT SI
il n’y a plus d’acétone
ACIDOCETOSE
Complications
Cardiovasculaires :
Rénales :
Neurologiques :
Pulmonaires :
IDM, insuffisance cardiaque, troubles du rythme
insuffisance rénale, anurie
coma, convulsions, hémiplégie
pneumopathie d’inhalation si vomissements
HYPEROSMOLARITE
Survenue lors de la décompensation d’un DB 2
Sujets âgés ou débilités = perte de sensation de soif ou impossibilité de boire
Ecart alimentaire ou alimentation entérale/parentérale mal conduite
Erreur dans le traitement
Stress, infection, …
Médicament diabétogène
+ + Déshydratation + +
(régime sans sel trop strict, diurétiques, chaleur, diarrhées, vomissements, …)
HYPEROSMOLARITE
Cause déclenchante
Hyperglycémie

Glycosurie

Diurèse osmotique

Déshydratation

PERTE DE SENSATION DE SOIF

Collapsus
HYPEROSMOLARITE
Clinique
Déshydratation majeure
fréquent collapsus
Signes neurologiques
désorientation
obnubilation
convulsions
déficit neurologique
coma
Signes digestifs
Absence d’haleine cétonique
Absence de polypnée de Küssmaul
+ + MORTALITE + +
HYPEROSMOLARITE
Examens complémentaires
Hyperglycémie
Glycosurie à la BU
Absence de cétonurie
hyperosmolarité plasmatique
2 (Na + K) + urée + glycémie (mM/l) > 350 mOsm/l
Iono sang :
insuffisance rénale
hyperglycémie majeure
hyperuricémie
Recherche de facteur déclenchant
NFS, CRP, bilan hépatique, enzymes cardiaques, ...
prélèvement bactério
ECG, radio de thorax, ...
HYPEROSMOLARITE
Traitement
REMPLISSAGE
APPORT DE K+
6 à 8 litres /24h
précautions si sujets âgés ++
à corréler à la kaliémie
systématique + +
sérum  (NaCl 9‰) si possible
G2,5% + NaCl sinon
G5% + NaCl ensuite
G10 clampé en Y
INSULINOTHERAPIE
début à 10 UI/h IVSE
réglage débit selon glycémie
SURVEILLANCE
Pouls, TA, T°, conscience / h initialement
iono sang, ECG / 4h
Poids, diurèse / j
HYPEROSMOLARITE
Complications
Décès :
> 20% des cas
Neurologiques : AVC, coma, déficit moteur séquellaire
Cardiaques :
IDM, OAP au remplissage, troubles du rythme, …
Rénales :
insuffisance rénale (définitive)
Pulmonaires :
pneumopathie d’inhalation, embolie pulmonaire, …
Décubitus :
escarres, surinfections, …
HYPOGLYCEMIE
Une hypoglycémie est une glycémie  à 0,60 g /l
Hypoglycémie du diabétique
alimentation insuffisante
traitement surdosé
majoration de l’activité physique
Hypoglycémie en dehors du diabète
médicaments
alcool
insuffisance surrénalienne, insuffisance hypophysaire
insuffisance rénale chronique, insuffisance hépatique
tumeurs mésenchymateuses volumineuses
insulinome
hypoglycémie factice
hypoglycémie « fonctionnelle »
HYPOGLYCEMIE
Clinique
Symptômes neurovégétatifs
Seuil de 0,60 g/l
sueurs froides
pâleur
tremblements des extrémités
tachycardie, palpitations, troubles du rythme
nausées, vomissements
(manifestations de l’hypoglycémie fonctionnelle)
HYPOGLYCEMIE
Clinique
Symptômes neuroglycopéniques
Seuil  0,50 g/l
malaise, asthénie importante
troubles de la concentration
dérobement des jambes, paresthésies des extrémités
céphalées, impressions vertigineuses

troubles psychiatriques
troubles neurologiques sévères
(convulsions, déficits moteurs, diplopie…)

coma hypoglycémique
HYPOGLYCEMIE
Clinique
COMA HYPOGLYCEMIQUE
possiblement brutal
coma calme de profondeur variable
tachycardie, respiration calme
sueurs abondantes
contractures musculaires (trismus)
syndrome pyramidal avec signe de Babinski bilatéral
+ + risque de séquelles neurologiques + +
(neurones nécrosés si G = 0,20 g/l pendant 2h)
HYPOGLYCEMIE
Examens complémentaires
NE DOIVENT PAS RETARDER LE TRAITEMENT
Glycémie capillaire  0,60 g/l
En cas de pose de voie veineuse pour traitement :
NFS, ionogramme sanguin, CRP, bilan hépatique, créatinine
HYPOGLYCEMIE
Traitement
+ + Le 1er traitement est la prévention + +
Sujet conscient
resucrage = sucre rapide + sucre lent
2 ou 3 morceaux de sucre + 2 petits Lu ou pain+beurre
contrôle glycémique à distance
effet rebond ++
Sujet avec manifestations psychiatriques ou inconscient
injection IV de G30%
injection IM de GLUCAGEN
resucrage oral ensuite, si besoin
+ + recherche de cause déclenchante + +
TRAITEMENT DU
DIABETE DE TYPE 1
BUT
corriger la carence en insuline

éviter les complications chroniques de l’hyperglycémie
MOYENS
diététique
exercice physique
INSULINOTHERAPIE
OBJECTIF THERAPEUTIQUE
Glycémie à jeûn entre 0,80 et 1,20 g/l
Glycémie post prandiale la moins élevée possible …

Hémoglobine glyquée = glycosylée
HbA1c  7%



DIETETIQUE
Interrogatoire alimentaire par une diététicienne
Déterminer une ration calorique adaptée au patient
Entre 1600 et 2500 kCal/j
3 repas +/- 3 collations
Répartition
55% glucides
30% lipides
15% protides
« Coût » calorique
1g de glucide = 4 kCal
1g de protide = 4 kCal
1g de lipide = 9 kCal
1g d’alcool = 7 kCal
DIETETIQUE – Le sucre
Aliments « interdits »
Sucre, bonbons, gâteaux, glaces, confiture, …
Aliments à quantifier
Féculents
(pâtes, riz, pomme de terre, semoule, blé, maïs, lentilles, pois chiches, haricots secs, …)
Fruits
Quelques exemples de teneur en G
Biscottes, cracottes, … = 80%
Fruits secs = 70%
Pain = 50%
Pomme de terre = 20%
Fruits = 12 à 15%
Légumes verts, laitages = 5%
DIETETIQUE – Les graisses
Favoriser les graisses végétales
(margarine, huiles,…)
Limiter les graisses animales
(beurre, crème fraîche, fromage,…)
Favoriser le poisson à la viande
Consommer des viandes maigres
(volaille, veau, …)
EXERCICE PHYSIQUE
Activité physique minimale (escaliers, marche, …)

Pratique régulière et la plus soutenue possible.

Eviter les sports extrêmes.
INSULINOTHERAPIE
4 grandes classes d’insuline
Analogues ultra rapides
de l’insuline
lispro = HUMALOG°
aspart = NOVORAPID°
5
min
3h
Insulines humaines
rapides
ACTRAPID°
INSUMAN RAPIDE
UMULINE RAPIDE°
20
min
6h
Insulines humaines
intermédiaires
INSULATARD NPH°
INSUMAN BASAL NPH°
UMULINE NPH°
60
min
12h
ULTRATARD° / UMULINE ZINC° :
Insulines lentes
humaines
glargine = LANTUS°
detemir = LEVEMIR°
analogues synthétiques
60
min
24h
INS
physiologie
t
2 injections de NPH
1 injection de lente
Pdéj
Déj
Dîner
INS
physiologie
t
2 injections de NPH
3 injections de rapide
2 injections de NPH
3 injections d’ultrarapide
Pdéj
Déj
Dîner
INSULINES PRE MELANGEES
Chiffre = % de rapide au sein du mélange
Intermédiaire + rapide humaine
Mixtard (10 - 20 - 30 - 40 - 50)
Insuman Comb (15/85 - 25/75 - 50/50)
Umuline Profil (10 – 20 – 30 – 40 – 50)
Intermédiaire + analogue rapide
Humalog Mix
NovoMix (30)
Ex :
(25 – 50)
(50? 70?)
10 ui de Mixtard 40 = 4 ui de rapide + 6 ui de NPH
SCHEMAS à
3 INJECTIONS
INS
t
Mixtard 30
Actrapid
Mixtard 30
Humalog Mix 50
Humalog
Humalog Mix 25
Pdéj
Déj
Dîner
SCHEMAS à
3 INJECTIONS
INS
t
Mixtard 30
Actrapid
Mixtard 30
Humalog Mix 50
Humalog Mix 50
Humalog Mix 25
Pdéj
Déj
Dîner
SCHEMAS à
4 INJECTIONS
basal / bolus
INS
t
Lantus
3 Novorapid
Pdéj
Déj
Dîner
SCHEMAS à
5 INJECTIONS
basal / bolus
INS
t
2 Insulatard
3 Novorapid
Pdéj
Déj
Dîner
POMPE A INSULINE
Remboursement depuis peu
Délivrance d’insuline humaine rapide ou d’analogue rapide en continu
Déclenchement semi automatique de bolus au moment des repas
=
Schéma basal / bolus optimal
INDICATIONS
Diabète de type 1 instable
Hypoglycémies sévères
Grossesse diabétique
SURVEILLANCE
Autosurveillance glycémique
3 à 8 glycémies capillaires par jour
Bandelette urinaire au réveil et dès que G > 2,50 g/l
HbA1c / 3 mois
EDUCATION DU PATIENT
Généralités sur la diabète
Alerte sur les pieds
Principes diététiques
Technique d’injection d’insuline
Conduite à tenir en cas d’hypoglycémie, d’hyperglycémie, d’acétonurie
Autosurveillance glycémique et tenue d’un carnet de traitement
Bandelettes urinaires
Adaptation des doses d’insuline
Que faire avant/pendant/après le sport ?
Que faire lors de vomissements ?
Que faire lors des voyages ?
Comment faire avec les décalages horaires ?
ALLIANCE THERAPEUTIQUE
Rester disponible
“Il est interdit d’interdire”
Accompagner les patients dans toutes les étapes de leur vie
DISCUTER
/
NEGOCIER
Aide aux Jeunes Diabétiques (AJD) : 17 rue Gazan - 75014 - PARIS
01 44 16 89 89 - www.ajd-educ.org
TRAITEMENT DU
DIABETE DE TYPE 2
BUT
lutter contre l ’insulinorésistance

éviter les complications chroniques de l’hyperglycémie
MOYENS
DIETETIQUE
ACTIVITE PHYSIQUE
antidiabétiques oraux
insulinothérapie
DIETETIQUE
amélioration du
bilan lipidique
amélioration du
profil tensionnel
Régime + alimentation équilibrée
perte de poids

insulinorésistance

amélioration glycémique
ACTIVITE PHYSIQUE


AUX VOITURES
AUX ASCENSEURS
AUX ESCALATORS
AUX GAME BOYS
A LA TELE


ACTIVITE PHYSIQUE
30 à 45 min d’activité physique par jour
Marche rapide, vélo, natation, boxe thaï, ...
ménage
courses
repassage
lessives
train électrique
...
ANTIDIABETIQUES ORAUX
aliments
défaut de sécrétion d’INS
sulfamides
glinides
HYPERGLYCEMIE
 production hépatique
de glucose
metformine
glitazones
 de captation
musculaire
de glucose
ANTIDIABETIQUES ORAUX
Metformine :
STAGID° 700
GLUCOPHAGE° 850 / 1000
Glitazones :
(thiazolidinediones)
ACTOS° 15 / 30
AVANDIA° 2 /4 /8
Sulfamides :
DIAMICRON° 80 / 30 LM
DAONIL° 1,25 / 2,5 / 5
AMAREL° 1 / 2 / 3 / 4
Glinides :
FOIE
MUSCLE
PANCREAS
NOVONORM° 0,5 / 1 / 2
Inhibiteurs 1 glucosidase :
GLUCOR° 50 / 100
DIASTABOL°
STRATEGIE DE TRAITEMENT
Sujet mince
Sujet obèse
sulfamides
glinides
metformine
glitazones
association des 2 ttt
INSULINOTHERAPIE
INSULINOTHERAPIE DANS DB2
En association avec les antidiabétiques oraux
améliorer le contrôle glycémique sur la journée
lutter contre l’hyperglycémie à jeûn
1 injection de LEVEMIR le soir vers 22h
1 injection de LANTUS à heure fixe, mais libre
En remplacement des antidiabétiques oraux
en cas de contre indication à la poursuite des traitements
en cas d’insulinopénie prédominante
en cas de phénomène intercurrent aigu (transitoirement)
Schéma à 2 injections
Schéma à 3 injections
SCHEMAS
poursuite des ADO : ttt mixte
INS
1 injection de LEVEMIR
t
1 injection de LANTUS
Pdéj
Déj
Dîner
SCHEMAS
remplacement des ADO : 2 injections
INS
2 injections prémix
NPH + rapide
t
2 injections prémix
NPH + ultrarapide
Pdéj
Déj
Dîner
SCHEMAS
remplacement des ADO : 3 injections
INS
t
Pdéj
Déj
Dîner
SURVEILLANCE
Sans insuline
glycémie avant et après chacun des 3 repas sur 1 semaine
traitement non adaptable par le patient
Avec insuline
contrôle de l’efficacité de l’injection
le matin au réveil
+/- en fin de journée
EDUCATION
ALLIANCE THERAPEUTIQUE
changer les comportements