Le traitement des images
Download
Report
Transcript Le traitement des images
Imagerie Médicale
Cours 3 : Modèles et outils fondamentaux
pour le traitement d’image
Formation ISIS
UJFC Castres
Clovis Tauber
[email protected]
05 61 58 80 67
Plan du cours
• Introduction
– Bibliographie
– Intérêt du traitement d’image en imagerie médicale
• Modèles fondamentaux
–
–
–
–
–
–
Modèle linéaire (convolution)
Modèle fréquentiel (fourier ...)
Modèle statistique (histogramme, entropie ...)
Modèle différentiel (gradient, EDP ...)
Modèle ensembliste (morphologie ...)
Modèle discret (maillage, connexité, distance ...)
• Exercices applicatifs
Bibliographie
•
•
•
•
•
•
•
•
J.P. Cocquerez et S. Philipp « Analyse d'images : filtrage et segmentation » Masson
1995
R.C. Gonzalez et Woods « Digital Image Processing 2d edition » Addison Wesley
2002
A. Rosenfeld et A.C. Kak « Digital picture processing » Academic Press London
1982.
H. Maître (ss la direction de) « Le traitement des images » Hermes Lavoisier IC2
2003.
J.R. Parker « Algorithms for Image Processing and Computer Vision » Wiley &
Sons 1997.
S. Bres, J.M. Jolion, F. Lebourgeois « Traitement et analyse des images
numériques» Hermes Lavoisier 2003
I.T. Young, J.J. Gerbrands et L.J. Van Vliet « Fundamentals of Image Processing »
Université de Delft. (sur internet :
http://www.ph.tn.tudelft.nl/~lucas/publications/1995/FIP95TYJGLV/FIP2.2.pdf)
D. Lingrand « Introduction au Traitement d'images » Vuibert 2004
Traiter une image ?
• Image = matrice à n dimensions (2,3,4)
• Information = quantités numériques
• Traiter une image = manipuler l’information pour
– Extraire de l’information
– Transformer l’information
Possible, pas possible ?
En vue des exercices
• Installation de ImageJ
Télécharger sur internet ou depuis le Cdrom du cours
Logiciel prévu pour le traitement d’images : possibilité de
créer des modules spécifiques
• Traitement d’images = modèles mathématiques
traduits en algorithmes
Peut se faire avec tout
langage de programmation
(Matlab, C++ …)
Complexité (et subjectivité) de la
perception visuelle
Lancez ImageJ et comparez
les intensités des cases A
et B
Mécanismes en jeu sur l’exemple:
• Renforcement local des
contraste
• Interprétation de l’ombre
• Reconnaissance d’un échiquier
Enjeux du traitement d’image
en imagerie médicale
• Améliorer la perception de l’information dans les
images
• Détecter des objets
• Extraire des indicateurs quantitatifs et qualitatifs
• Permettre la comparaison d’informations
Aide au diagnostic, Mesure de l’influence de thérapeutiques,
Indexation des données …
Modèles mathématiques
fondamentaux
Modèle linéaire
• Description de l’image : espace vectoriel
• Opérateurs qui préservent la structure d'espace
vectoriel :
les applications linéaires
f (I+J) = f (I) + f(J)
f(I) = f( I)
• En traitement d’image : Convolutions
Modèle linéaire : Convolution
1D (continue,discrète):
f * g ( x)
f ( ) g ( x )d
n
f ( ) g ( x )
n
2D (continue,discrète):
f * g ( x, y )
f ( , ) g ( x , y )dd
n
n
n
n
f ( , ) g ( x , y )
Modèle linéaire : Convolution
• Application au cas d’une matrice (image)
– Soit I une image numérique.
– Soit h une fonction de [x1,x2]×[y1,y2] à valeurs réelles.
x2
y2
(h * I )[x, y] h[i, j ] I [ x i, y j ]
i x1 j y1
h[x,y]
La fonction h est appellée noyau de convolution
Les nouvelles valeurs des pixels de I sont calculées par
produit scalaire entre le noyau et le voisinage
correspondant du pixel.
Importance de la norme du noyau
Conditions aux bords de l’image
Modèle linéaire : Convolution
Modèle linéaire : Convolution
• Gestion des effets de bords:
–
–
–
–
–
Pixels à 0 ou 255;
Pixels identiques;
Miroir;
Image périodique;
Ignorer m/2 pixels sur le bord.
Exemple sur le
bord haut
• La dimension du masque définit la localité de l’effet de la
convolution.
Modèle linéaire : Convolution
• A vous de jouer !
Modèle linéaire : Convolution
• La convolution dans le traitement d’images :
– Filtrage linéaire des bruits
– Détection de contours
– Rehaussement de contraste
Modèle fréquentiel
• Le modèle fréquentiel tend à décrire l'image en termes de structures
périodiques, en la décomposant dans une base de fonctions périodiques
simples, comme des sinusoïdes
= f(x)
sin(x)
3 sin(x)
A
+ 1 sin(3x)
B
+ 0.8 sin(5x)
C
+ 0.4 sin(7x)
D
A+B
A+B+C
A+B+C+D
Modèle fréquentiel pour le traitement
d’images
• Principe : Toute fonction, même non périodique, mais dont l'aire sous la
courbe est finie, peut être représentée pas l'intégrale de fonctions sinus et
cosinus, chacune multipliée par un coefficient différent
• Application :
– Convertir du domaine spatial vers le domaine fréquentiel
– Effectuer des manipulations
– Transformé inverse de la solution du domaine fréquentiel au domaine
spatial
Sans perte d’information !
Modèle fréquentiel : rappel sur les nombres
complexes
Z Re(Z ) i Im(Z )
Partie Imaginaire
Z=(a,b)
b
Partie Réelle
a
i 1
a ib
Z ei
(i 2 1)
e i cos i sin
(vecteur ournant
t
unité)
Z a2 b2
(Norme;Amplitudede Fourier)
tg 1 (b / a )
(phase)
Z Z * a ib Z e i (complexeconjugé)
Modèle fréquentiel : rappel sur les nombres
complexes
e
2iux
= fonctions de bases 1D
Re(e 2iux ) cos(2ux)
Im(e 2iux ) sin(2ux)
cos2ux
1
x
– La longueur d’onde est 1/u.
– La fréquence est u.
1/u
Modèle fréquentiel : transformée de Fourier
• La transformée de Fourier permet la décomposition d'un signal
f en combinaison linéaire de sinusoïdes complexes
• Les coefficients F[u,v] dit coefficients de Fourier, fournissent
des informations sur les fréquences (u,v) et permettent des
manipulations dans le domaine fréquentiel
f ( x, y )
2i ( ux vy)
F(u,
v)e
dudv
u v
F (u , v)
2i ( ux vy)
f(x,
y)e
dxdy
x y
Modèle fréquentiel : transformée de Fourier
• Transformation de Fourier discrète
• On appelle la fonction F(u,v) le spectre
2i (
N 1 M 1
1 1
F (u, v)
f ( x, y )e
N M x 0 y 0 (u = 0,..., N-1;
N 1 M 1
f ( x, y ) F (u, v)e
u 0 v 0
ux vy
)
N M
v = 0,…,M-1)
2i (
ux vy
)
N M
(x = 0,..., N-1; y = 0,…,M-1)
Modèle fréquentiel : transformée de fourier
V
• Fonctions de base :
2i ( ux vy )
e
Tableau de correspondance
entre les paramètres (u,v)
et le signal modélisé
La fréquence est
u 2 v 2.
u=-2, v=2
u=-1, v=2
u=0, v=2
u=1, v=2
u=2, v=2
u=-2, v=1
u=-1, v=1
u=0, v=1
u=1, v=1
u=2, v=1
U
u=-2, v=0
u=-1, v=0
u=0, v=0
u=1, v=0
u=2, v=0
u=-2, v=-1
u=-1, v=-1
u=0, v=-1
u=1, v=-1
u=2, v=-1
u=-2, v=-2
u=-1, v=-2
u=0, v=-2
u=1, v=-2
u=2, v=-2
La direction est u/v.
Modèle fréquentiel : transformée de Fourier
• Représentation transformée 2D : image à valeurs complexes
• Décomposition du spectre en images visibles :
– Spectre d’amplitude
– Spectre de phase
• Pour l’affichage on peut utiliser log(1 + |F(u,v)|)
Importance des deux composantes
Image reconstruite à l’aide
de l’amplitude uniquement
Image reconstruite à l’aide
de la phase uniquement
Modèle fréquentiel : transformée de Fourier
Phase d’une image plus amplitude de l’autre
Modèle fréquentiel : transformée de Fourier
Modèle fréquentiel : transformée de Fourier
a
a
b
b
c
c
Quizz : associez à chaque image son spectre
Modèle statistique
• On s'intéresse dans ce modèle aux propriétés statistiques des
images : la distribution des valeurs prises par les pixels, la
corrélation existant entre des pixels spatialement proches, la
fréquence d'occurrence de certaines structures spatiales...
• Les mesures statistiques fournissent des grandeurs et fonctions
empiriques sur lesquelles peuvent s'appuyer des modèles
probabilistes utilisés par les algorithmes d'analyse d'images.
– Champs de Markov : chaque pixel correspondant à une variable
aléatoire dont la valeur ne dépend que de celle de ses voisins
– Matrices de cooccurrence : texture
– …
Modèle statistique : l’histogramme
• L'histogramme représente la répartition des pixels en fonction
de leur niveau de gris. Il fournit diverses informations comme
les statistiques d'ordre, l'entropie, et peut permettre d'isoler des
objets.
Occurrence
(nb de pixels)
0
255
Niveaux de gris
Modèle statistique : l’histogramme
PI(k)
1
k
PI(k)
1
0.5
k
PI(k)
0.1
k
Deux images différentes
peuvent avoir le même
histogramme
Modèle statistique : l’histogramme
• Nous citons ici trois traitements d’image classiques à partir de
l’histogramme :
– La normalisation d’histogramme :
Exploitation de toute la dynamique de codage
– L’égalisation d’histogramme :
Équilibrer la dynamique du codage et augmenter le contraste
– La segmentation d’histogramme, dont le célèbre seuillage :
Simplifier l’image en regroupant les pixels selon leur valeur
Modèle statistique :
normalisation d’histogramme
• La normalisation d'histogramme, ou expansion de
dynamique, est une transformation affine du niveau de gris
des pixels de telle sorte que l'image utilise toute la dynamique
de représentation.
Modèle statistique :
égalisation d’histogramme
• L’égalisation d’histogramme consiste à harmoniser la répartition des
niveaux de luminosité de l'image de telle manière à tendre vers un même
nombre de pixel pour chacun des niveaux de l'histogramme.
• Cette opération vise à augmenter les nuances dans l'image
Original
Egalisé
Modèle statistique :
égalisation d’histogramme
• La technique classique consiste à rendre « le plus linéaire
possible » l'histogramme cumulé de l'image
Histogrammes
Histogrammes cumulés
Modèle statistique :
seuillage d’histogramme
• Le seuillage binaire consiste à attribuer à chaque pixel la
valeur 0 ou 1 en fonction de son intensité :
0 si I ( x, y) T
I s ( x, y)
1 si I ( x, y) T
• On appelle T le seuil, d’où le terme de seuillage
Modèle statistique :
seuillage d’histogramme
• Problème : trouver le bon seuil (si il existe)
Modèle statistique :
seuillage d’histogramme
• Utilisation de l’histogramme pour trouver le seuil
Modèle statistique :
seuillage d’histogramme
• Seuillage adaptatif : la valeur du seuil varie avec un critère
c(x,y) calculé dans le voisinage du pixel en question T T c( x, y), I ( x, y)
• Seuillage dynamique : la valeur du seuil varie avec la
localisation du pixel
Dans cet exemple le seuil est la valeur moyenne d’une fenêtre 5x5 centrée en (x,y)
Modèle différentiel
• Dans le modèle différentiel, on considère l'image comme une
fonction continue f(x,y), dont on étudie le comportement local
à l'aide de ses dérivées.
• Une telle étude, fondée sur la formule de Taylor, n'a de sens
que si la fonction f a une certaine régularité, ce qui constitue le
problème clef des méthodes différentielles
Modèle différentiel : gradient de l’image
• Au premier ordre, on peut ainsi associer à chaque point (x,y)
un repère propre (t,g), où le vecteur t donne la direction de
l'isophote (ligne de variation minimale) et g la direction
orthogonale, celle du gradient.
I
g
x
t
y
Modèle différentiel : gradient de l’image
• Grâce au plongement dans le continu, le modèle différentiel
permet en outre d'exprimer un grand nombre d'opérations
d'analyse en termes d'équations aux dérivées partielles (EDP),
ce qui permet de donner un fondement mathématique
satisfaisant aux traitements et aussi de fournir des méthodes
pour les calculer, par des schémas numériques de résolutions
–
–
–
–
Diffusion anisotrope
Contours actifs
Ensembles de niveau
….
Modèle ensembliste
• En morphologie mathématique, l'image est considérée comme un
ensemble, dont on étudie les propriétés en fonction de relations locales
avec un ensemble de référence (élément structurant) en termes
d'intersection et d'inclusion (relations en tout-ou-rien).
• Les opérateurs morphologiques élémentaires sont
– L’érosion
– La dilatation
• D’autres opérateurs plus complexes
peuvent être obtenus en combinant
l’érosion et la dilatation :
– L’ouverture
– La fermeture
• La squelettisation fait aussi partie
des opérateurs morphologiques
Modèle ensembliste : l’érosion
• Sur une image binaire l'érosion diminue la taille des
structures, et élimine les objets de taille inférieure à l'élément
structurant. Elle permet de séparer les objets reliés.
• Sur une image en niveaux de gris l'érosion diminue les niveaux
de gris et augmente la taille des trous dans les objets.
B ( X ) x 2 ; Bx X
Points x tels que l’élément
structurant centré en x est
inclus dans X
Bx élément structurant
Modèle ensembliste : l’érosion
Elément
Structurant
Pablo Picasso
Modèle ensembliste : la dilatation
• La dilatation est l’inverse de l'erosion. Elle grossit tous les objets en
fonction de la taille de l'élément structurant.
• Les trous plus petits que l’élément structurant sont comblés
• Les objets situés à une distance inférieure à la taille de l'élément sont
fusionnés
B ( X ) x 2 ; Bx X
Points x tels que l’élément
structurant centré a une
intersection non nulle avec X
Bx élément structurant
Modèle ensembliste : la dilatation
Elément
Structurant
Pablo Picasso
Modèle ensembliste : dilatation et érosion
fonctionnelles : niveaux de gris
• Sur une image en niveaux de gris l'érosion consiste à donner à tout pixel la
valeur minimale de l'image dans la fenêtre d'observation définie par
l’élément structurant.
• L'érosion tend à homogénéiser l'image (réduction des pics de niveaux de
gris), à l'assombrir et à étaler le bord des objets les plus sombres.
Bf (I )( p) infI (s), s Bp
• Sur une image en niveaux de gris la dilatation consiste à donner à tout
pixel la valeur maximale de l'image dans la fenêtre d'observation définie
par l’élément structurant.
• La dilatation tend à homogénéiser l'image (épaississement des pics), à
l'éclaircir et à faire disparaître les objets sombres.
Bf (I )( p) supI (s), s Bp
Modèle ensembliste : l’ouverture
• Une érosion suivie d'une dilatation s’appelle une ouverture.
• Comme le montre l’exemple, l’ouverture a pour propriété
d'éliminer toutes les parties des objets qui ne peuvent pas
contenir l’élément structurant.
Modèle ensembliste : la fermeture
• Une dilatation suivie d'une érosion s’appelle une fermeture.
• Comme le montre l’exemple, la fermeture a pour propriété de
combler tout ce qui est de taille inférieure à l’élément
structurant.
Modèle ensembliste : la squelettisation
• Le squelette d’une région est l’union des centres des boules
maximales incluses dans cette région
Quizz : trouvez l’enchaînement
d’opérations :
A vous de jouer !
Modèle discret
• La géométrie discrète est une discipline au moins aussi ancienne que le
traitement d'images. Alors que le modèle différentiel considère les
structures géométriques (courbes, surfaces, droites, ...) comme des
approximations numériques de leurs homologues continues, ou que le
modèle fréquentiel traduit la discrétisation en termes de perte d'information,
le modèle discret, lui, intègre l'espace échantillonné comme cadre
mathématique, et s'efforce de donner un cadre formel aux structures
géométriques discrètes : définition, propriétés, théorèmes,...
Qu’est ce que la distance
entre 2 points ?
Qu’est ce qu’un trou ?
Qu’est ce qu’une droite ?
Modèle discret : pavage
• Un pavage du plan est une partition du plan en cellules élémentaires
(pixels). Il existe trois pavages réguliers :
– Triangulaire
– Rectangulaire
– Hexagonal
• …et beaucoup d’irréguliers
Pavage apériodique de Penrose
Pavage périodique d’Escher
Modèle discret : maillage
• A tout pavage du plan on peut associer un graphe où les
sommets (noeuds) représentent les cellules élémentaires, et où
les arêtes représentent la relation d'adjacence entre les cellules
(2 cellules sont adjacentes si elles ont un côté en commun). Un
tel graphe est un maillage du plan.
• Les pavages et les maillages réguliers sont duaux
Modèle discret : connexité
• Les relations topologiques dans les images discrètes sont
définies à partir de la relation de connexité induite par le
graphe du maillage
Maille carrée :
4-connexité et 8-connexité
Maille triangle :
6-connexité
Combien de régions
connexes ?
• en 4-connexité
• en 8-connexité
Modèle discret : distance
• Comment calculer la distance entre deux pixels
P(xp,yp) et Q(xq,yq) ?
– distance de Manathan :
d1(P,Q)=|xp - xq| + |yp - yq|
– distance euclidienne :
d2(P,Q)=[(xp - xq)2 + (yp - yq)2]1/2
– distance de l'échiquier :
dinf(P,Q)=Max(|xp - xq| , |yp - yq|)
dinf(P,Q) d2(P,Q) d1(P,Q)
Conclusion
• A retenir de ce cours :
–
–
–
–
–
–
Objectifs et limites du traitement d’image
Convolution
Représentation fréquentielle
Opérateurs morphologiques
Histogramme
Connexité et distance discrètes
Exercice 1 : segmentation en contours
minces
• Une image I de taille 10x10 est représentée par un tableau de
valeurs. On se propose de mettre en place un algorithme
permettant d'extraire les points contour d'une image en
utilisant uniquement des opérateurs morphologiques et le
seuillage.
• Les pixels concernés par l'effet de bord seront calculés sans
considérer les valeurs extérieures au domaine de l’image.
Exercice 1 : segmentation en contours
minces
•
Effectuer les opérations suivantes (en utilisant les grilles
prévues à cet effet sur la feuille n° 1)
1.
2.
3.
4.
Id= Dilatation(I)
Ie = Erosion(I)
I1 = Id - I
I2 = I - Ie
Bx élément structurant
Exercice 1 : segmentation en contours
minces
•
•
On opère maintenant un seuillage sur les images I1 et I2 pour
former respectivement IS1 et IS2 .
Représenter sur les grilles de la feuille fournie le résultat des
procédures décrites ci-dessous en noircissant les pixels à 1,
les autres étant laissés en blanc :
1. seuillage I1 : pour tout x,y : IS1(x,y) = 1 si I1(x,y) >= 2 ; sinon
IS1(x,y) = 0
2. seuillage I2 : pour tout x,y : IS2(x,y) = 1 si I2(x,y) >= 2 ; sinon
IS2(x,y) = 0
•
•
Les opérations permettant d’obtenir I1 et I2 sont deux
opérateurs appelés "Gradient morphologique"
Quelles différences y a-t-il entre GD et GE ?
Exercice 2 :
•
•
Objectif : comprendre l’utilisation du seuillage et ses
limitations
Trouver le ou les seuils appropriés pour les images suivantes
et tirez à chaque fois une conclusion sur le seuillage
Exercice 2b :
•
•
•
Trouvez un seuil approprié pour détecter les vis dans les
images suivantes
Imaginez une méthode pour améliorer le résultat
Quel est le défaut de la méthode ?
Exercice 3 :
•
•
•
Affichez l’histogramme de l’image « bear.png »
Analysez le problème
Appliquez une solution et vérifiez l’histogramme du résultat
Pour le prochain cours
• Comment peut-on utiliser la convolution pour
le filtrage et la segmentation ?
• Qu’est ce que la DCT ? Différence avec la
DFT ?
• A quoi sert le recalage d’image dans le
domaine de la santé ?
Répondre à chaque question en 3 à 5 lignes