Transcript Techniques d*expression écrite et orale
IUT Info’Com Université Nice Sophia Antipolis Année universitaire 2011/2012
Philippe Bellissent
La production de discours professionnels est au cœur de la formation des étudiants en Info com. La compétence discursive fait partie d’un bagage commun à tout individu. Pour devenir des professionnels de la communication, les diplômés doivent à l’issue de leur cursus universitaire être très au dessus du niveau moyen requis pour communiquer et échanger en société .
L’objectif de ce cours est donc d’apporter les savoirs, les savoirs faire et les savoir être, tant au niveau de la communication écrite qu’orale.
Pour que ce module de formation ne soit pas que la simple transmission de recettes du bien écrire et du bien parler en société, on montrera systématiquement les liens existants entre des techniques présentées dans ce cours et des questions théoriques sur le langage , enseignées par ailleurs dans cette même formation (épistémologie et théories de l’information et de la communication, linguistique, sémiologie) Après une présentation rapide des concepts fondamentaux sur le langage et le discours, seront abordées les techniques de la communication écrite puis orale. On insistera parallèlement sur l’importance de la compréhension des textes sources ainsi que le développement de l’écoute, à partir desquels bâtir son propre discours. Puisque, comme nous le rappelle Bakhtine, tout discours n’est jamais que la reprise d’un autre discours.
1.
2.
3.
1.
2.
3.
1.
4.
5.
6.
1.
2.
3.
4.
5.
Introduction : Concepts fondamentaux Le langage
Linguistique, concepts de base
Les niveaux d’analyse en linguistique
2.
3.
Sémantique textuelle Sémiotique du texte Techniques d’expression écrite 1.
2.
3.
4.
Problématiques du discours Types de plan Recherche de contenus 1.
Les informations 2.
Les arguments Eléments de rhétorique
Mise en discours des arguments et stratégies discursives Les tropes et figures de style
Améliorer son écriture Jouer la créativité Se servir des sens Les différentes formes de textes 1.
Le résumé
Utiliser les figures de style Trucs et astuces de l’écriture journalistique
6.
7.
Correspondance Ecrire pour les TIC (email, Web, réseaux sociaux) Techniques d’expression orale Au commencement était l’écoute… 1.
le mode dialogal 2.
Analyse et repères dans le discours de l’autre 3.
Clés pour une efficacité dans la repartie Questions d’énonciation 1.
Ethos 2.
3.
Logos Pathos 1.
Ecrire pour émouvoir : le story telling Les éléments extra-textuels 1.
Le para-verbal dans le discours 2.
La gestuelle Les situations concrètes d’énonciation 1.
Un à un 2.
3.
Un à plusieurs Discours préparé et improvisation Les aides visuelles supports du discours
Argumenter Michel Dufour Armand Colin 2008 Bien rédiger pour le web Isabelle Canivet Eyrolles 2009 Dire et faire dire L'entretien Armand Colin 1997 Grammaire du sens et de l'expression Patrick Charaudeau Hachette 1992 La conversation Catherine Kerbrat-Orecchioni Memo Seuil 1996 La parole persuasive Bertrand Buffon L'interrogation philosophique PUF 2002 La pensée Power Point Franck Frommer la Découverte 2010 La rhétorique Joëlle Gardes-Tamine Cursus Armand Colin 1996 100 fiches pour comprendre la linguistique Siouffi & Van Raemdonck Bréal 1999 L'argumentation Christian Plantin Mémo Seuil 1996 Les figures clés du discours Marc Bonhomme Memo Seuil 1998 Libérer son écriture et enrichir son Style Pascale Perrat CFPJ 2000 Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin 2008 Savoir improviser Cyril Gely Studyrama 2008 Slide:ologie Nancy Duarte Pearson 2010 Storytelling Christian Salmon la Découverte 2008 Techniques de l'expression écrite et orale Denis Baril Sirey 2008
Argumentation et rhétorique (15-16) coll Hermes 41 CNRS editions 1995 Analyser les textes de communication Dominique Maingueneau Lettres Sup. Nathan Université 2000 Argumentation manipulation persuasion Christian Boix L'Harmattan 2007 Argumenter Michel Dufour Armand Colin 2008 Bien rédiger pour le web Isabelle Canivet Eyrolles 2009 Comment lire un texte à voix haute Jean Luc Vincent Gallimard 2006 Devenez un as de la persuasion en 50 leçons Goldstein Martin Cialdini L'entreprise 2007 Convaincre sans manipuler Philippe Breton La découverte 2008 Dire et faire dire L'entretien Armand Colin 1997 Discours et communication Paul Ricoeur L'Herne 2005 Du discours politique au discours expert coll ENS editions 2008 Elements d'analyse du discours Georges Elia Sarfati Linguistique Nathan Université 2001 Eléments de rhétorique classique Michel Patillon Fac Nathan 2003 Eloge de la Parole Philippe Breton La découverte 2003 Expression communication Francis Vanoye Armand Colin 1990 Grammaire du sens et de l'expression Patrick Charaudeau Hachette 1992 Guide de la communication écrite de l'entreprise Didier Faure Maxima Laurent du Mesnil 2002 Introduction à la linguistique française T1 & T2 Maingueneau Chiss Filliolet Hachette 2001 Introduction à la linguistique contemporaine Jacques Moeschler et Antoine Auchlin Armand Colin 2000 Introduction à la rhétorique Olivier Reboul coll 1° cycle PUF 2001 La conversation Catherine Kerbrat-Orecchioni Memo Seuil 1996 La fonction persuasive Emmanuelle Danblon Armand Colin 2005 La force de persuasion Lionel Bellenger ESF 1998 La parole persuasive Bertrand Buffon L'interrogation philosophique PUF 2002 La pensée Power Point Franck Frommer la Découverte 2010 La rhétorique Joëlle Gardes-Tamine Cursus Armand Colin 1996 La sémantique Christian Touratier Armand Colin 2000 La stylistique Joelle Gardes Tamine Armand Colin 2004 Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002
L'analyse de discours Roslyne Ringoot & Philippe Robert-Demontrond Editions Apogée 2004 L'analyse des récits Jean-Michel Adam-Françoise Revaz Mémo Seuil 1996 L'argumentation Christian Plantin Mémo Seuil 1996 L'argumentation aujourd'hui Marainne Doury et Sophie Moirand Presse Sorbonne Nuvelle 2004 L'argumentation dans la communication Philippe Breton Repères La découverte 1996 L'argumentation dans la langue Jean Claude Anscombre Oswald Ducrot Philosophie et langage Mardaga 1997 L'argumentation dans le discours Ruth Amossy Nathan Université 2000 Olivier Houdart Sylvie Prioul L'art de la ponctuation Points 2006 Le discours d'information médiatique Patrick Charaudeau Médias Recherches Nathan 1997 Le Langage coll. . Coord par Jean François Dortier Editions Sciences Humaines PUF 2001 Le signe Umberto Eco Essais Le livre de poche 1980 L'ecrit web Joel Ronez CFPJ 2009 L'énonciation Catherine Kerbrat-Orecchioni Armand Colin 2002 Les Communications non-verbales Jacques Corraze Le psychologue PUF 2001 Les figures clés du discours Marc Bonhomme Memo Seuil 1998 Les figures de style Patrick Bacry Sujets Belin 2000 Les secrets des présentations de Steve Jobs Carmine Gallo Télémaque 2010 Les textes : types et prototypes Jean Michel Adam Linguistique Nathan Université 2003 Libérer son écriture et enrichir son Style Pascale Perrat CFPJ 2000 Linguistique Olivier Soutet PUF 2005 Mener une réunion efficace René Moulinier Eyrolles 2007 Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin 2008 Mieux utiliser le téléphone Sophie de Menthon Editions d'organisation 2001 Rhétorique et argumentation Jean Jacques Robrieux Nathan Université 2000 Rhétorique générale Groupe Mu Essais Seuil 1982 Savoir argumenter Renée Simonet et Jean Simonet Editions d'organisation 2000 Savoir improviser Cyril Gely Studyrama 2008 Savoir parler en public Charline Lucette Euracom editions 2010 Sémiotique du récit Nicole Everaert Desmedt De Boeck Université 2003 Slide:ologie Nancy Duarte Pearson 2010 Storytelling Christian Salmon la Découverte 2008 Techniques de l'expression ecrite et orale Denis Baril Sirey 2008 Traité de l'argumentation Chaïm Perelman & Lucie Olbrechts-Tyteca Editions de l'Université libre de Bruxelles 2000 100 fiches pour comprendre la linguistique G Siouffi & D Van Raemdonck Bréal 1999
1.
Le langage
Linguistique, concepts de base
Les niveaux d’analyse en linguistique
2.
La sémantique
2.
3.
Sémantique textuelle Sémiotique du texte 1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Ensemble de signes (oraux, écrits) regroupés dans un lexique et articulés dans une syntaxe permettant la production d’énoncés pour communiquer
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
les fonctions du langage (Jakobson)
contexte
Réferentielle cognitive dénotative
Identité presse Signalisation Discours scientifique destinateur
émotive
esthétique message
poétique
Poétique, récit,mythe destinataire
conative
publicité propagande contact
phatique
code
métalinguistique
grammaire, sémantique
Fondateur de la linguistique 1857-1913 : Cours de linguistique générale.
Oppose la parole à la langue, pensée comme un code, comme un système de signes Jette les bases du structuralisme : Les signes se définissent pas leur valeur dans le système, par rapport aux autres signes -> caractère oppositif "Cheval" vs "hongre" vs "poulain" vs "âne« Le signe linguistique est une entité à double face: le signifié ( Sé , concept) et le signifiant ( Sa , image acoustique), tous deux abstraits Propriétés du signe linguistique --> abstrait (image de la réalité, image du son) --> linéaire (vs dessin, peinture) --> discret ("tout ou rien") --> arbitraire pas de lien entre le signifiant et le signifié --> conventionnel Syntagmatique (ou axe des combinaisons des mots) v. paradigmatique (ou axe de la sélection des mots).
Cf site de l’Université de Lausanne en linguistique
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
La sémiologie prend le code comme objet de l’étude et l’isole de l’émetteur comme du récepteur Distinction sur la nature volontaire ou non de la communication avec pour critère l’intentionnalité de la communication Signes communicatifs émis avec une intention Signes expressifs porteurs d’une signification qui peut être spontanée : Émission volontaire ou non de l’émetteur (conscience de) Réception d’un message ou non par le destinataire Attribution d’une intention par le destinataire Cf U.Eco Le signe Poche p 58
Objet référent Représentamen signifiant /étoile/ Interprétant signifié Concept d’étoile (ou définition du mot étoile)
Naissance de la sémiotique : deux courants Europe et USA Peirce1839-1914 Le signe comme triade : Representamen (signe matériel) Dénote un objet de pensée ( ce dont on parle) grace un interprétant (représentation mentale de la relation representamen / objet) NB l’interprétant n’est pas figé mais varie suivant le sujet qui le considère
Le signe à la place de quelque chose, tenant lieu de, pour quelque chose d’absent Le signe est quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelque chose sous quelque rapport que ce soit ou à quelque titre.
Notion de coupure sémiotique : différence entre l’objet et sa représentation Mise en oeuvre d’une logique: D’identité : x=x D’équivalence : faucille +marteau = communisme De déduction: si fumée alors il existe un feu D’induction : il a plus de galons c’est le chef Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF
Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192
Classifiction de Peirce: L’icône Être semblable , ressemble à, relation de similarité L’indice Relation de contiguité, feu/fumée, trace / animal Le symbole Relation conventionnelle La métaphore comme figure de l’icône, la métonymie comme figure de l’indice A la classification de Peirce on peut ajouter le : Signal Symptome Nom Schéma (ou organigramme) Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192
Les constituants ou unités linguistiques
Phonème Morphème Mot Syntagme Phrase Texte Dictionnaire de linguistique - Dubois Giacomo Larousse
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Phonème
: la plus petite unité sonore
En nombre limité suivant les langues (20 à 50). Unité phonique distinctive minimale.
NB : peut faire l’objet de variantes phoniques ( ex son /r/ en français
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Morphème : la plus petite unité porteuse de sens Morphèmes grammaticaux : pronoms, conjonctions Morphèmes lexicaux : Nb ce ne sont pas des noms mais des unités de sens Morphèmes dérivationnels : modifient le sens du mot ( rarement seuls) Affixes : devant un mot ( dé, re, par… faire) Suffixes : après (… tion, ment ) Morphèmes flexionnels : Flexions sur les bases nominales (genre, nombre) Flexions sur les bases verbales (temps , nombre)
Chez Martinet on parlera de monèmes ( à peu près analogue au mot, pour éviter la confusion morphèmes lexicaux et grammaticaux)
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Substantifs Adjectifs Verbes Adverbes Embrayeurs
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
comment se manifeste le déroulement du procès défini par le verbe Itératif /unique Sautiller v. sauter Inchoatif /non inchoatif ( entrer dans un état) rougir ( = devenir rouge) ou assouplir ( rendre souple) Ponctuel / duratif Il ferme la porte v. il pleut Conclusif / non conclusif le procès tend vers un achèvement ou non ( ex: acheter, mourir V. habiter) Grille de répartition entre verbes d’accomplissement (écrire une page), d’activités ( nager), achèvement ( pas de durée ex: apercevoir) , d’état (X est grand) Aspects Perfectivité/ imperfectivité Le procès est un tout ( il écrivit v. il écrivait) Accompli / Inaccompli L’énonciation en linguistqiue française Dominique Maingueneau Hachette p64-67
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Aspects
Perfectivité/ imperfectivité Le procès est un tout ( il écrivit v. il écrivait) A relier à l’utilisation des temps du verbe :
Formes perfectives
Passé simple, ( passé du récit) Passé composé ( passé du discours)
Formes imperfectives
Imparfait Aspect accompli et aspect inaccompli Différence entre temps de l’action et temps de l’énonciation Pierre a dormi longtemps ce matin, A midi Pierre aura longtemps dormi L’énonciation en linguistqiue française Dominique Maingueneau Hachette p64-67
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Syntagme : réunion de mots ayant même fonction dans la phrase ( article + nom, auxiliaire + verbe ).
Syntagme nominal SN Pierre, le garçon, le petit garçon, le petit garçon dont je parle Comprend le déterminant (le), le nom ( garçon) le modifieur ( adjectif) ou relatif ( dont je parle) Syntagme verbal SV mangea, a mangé Syntagme adjectival SAdj
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Mot : unité lexicale, réunion de phonèmes et de morphèmes (double articulation) formant une unité linguistique Caractéristique : polysémie Différence mot<> terme ( monosémique) Les linguistes préfèrent el terme de lexème (unité de base du lexique) monème (Martinety)
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Phrase :
réunion de syntagmes (au minimum syntagme verbal ou syntagme nominal +verbal) construisant un prédicat sur un thème donné. Limité par des signes typographiques à l’écrit.
Phrases complexes : se distribuent en propositions ( principale, subordonnées) Différents types : énonciative, exclamative, interrogative, impérative
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Texte :
enchainement de phrases.
Progression de thèmes en rhèmes Le texte s’étudie indépendamment de son énonciation ( Discours = texte + contexte) Jean Michel Adam : les textes types et prototypes Nathan U
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Continuité textuelle : un enchainement logique de propositions sur un thème donné Progression de thème en rhème 3 éléments de la continuité : Cohésion : respect de la progression des thèmes, ordre logique des événements, reprise des éléments déjà énoncés par le biais des anaphores
Napoléon
a perdu à Waterloo ; il a abdiqué après sa défaite). Cf La Princesse de Clèves On s’intéresse aux éléments linguistiques. Obligation d’avoir des syntagmes dans le même champ lexical Pierre dort, la ville dort, le tableau dort Cohérence : vérification de l’appropriation de la phrase au contexte, correspondance avec le monde réel. Prise en compte de l’implicite et de la situation d’énonciation.
Ex : Pourquoi le Professeur Tournesol vient il à la Sorbonne en patins à roulettes Parce qu’il a cours Parce que le métro est en grève Parce qu’il est fou 100 fiches pour comprendre la linguistique Siouffi & Van Raemdonck Bréal 1999 p 113 Connectivité : enchainement des phrases par des connecteurs ( conjonction de coordination ou de subordination. A l’inverse, les points de suspension… ou les listes à puces !!!
Signes typo. Règles
Italiques Majuscules Ponctuation Points S’emploie souvent pour citer , mettre un mot en valeur ; obligatoire pour les titres d‘oeuvres S’emp1oient a l’initiale pour les mots qui commencent une phrase ou une citation, les noms propres, les noms de peuples, les organismes d’Etat, acronymes, pour chaque lettre des sigles. On met l’accent sur les capitales [si possible]. Ne se place jamais en début de ligne. Les adresses s’écrivent sans ponctuation Se Placent a la fin des phrases. A la fin des mots abrégés, sauf ceux dont l’abréviation comprend la dernière lettre
Exemples
Les Fleurs du Mal Victor HugoLe College de France, Les Français, L’Unesco La SNCF 20 bd Victor Hugo Réf. mais Bd BTS communication : les textes types et prototypes Nathan U
Signes typo. Règles
Virgules Séparent les parties d’une proposition ou d’une phrase, a condition qu’elles ne soient pas déjà réunies par les conjonctions et, ou, ni Elles séparent les énumérations. Elles isolent les mots mis en apostrophes _ Remarque : on ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet.
Exemples
« Marcel, apportez—moi la pelle, le seau et le rateau. » Point virgule Deux points Séparent différentes propositions de même nature. Introduisent une explication, une citation, un discours ,une énumération Le chat miaule , le chien aboie Il déclara : « Je ne vous comprends pas. » BTS communication : les textes types et prototypes Nathan U
Signes typo. Règles
Parenthèses Tiret seul Double tiret Espace Guillemets Servent à ajouter une précision Signale chaque terme d`une énumération ou changement d`interlocuteur dans un dialogue.
S‘u1ilisent comme les parenthèses. En fin de phrase le second tiret est supprimé avant le point final Avant et après le point-virgule, les guillemets · ouvrant et fermant. Avant les points d’interrogation et d’exclamation, les parenthèses, les crochets et les tirets ouvrants. Apres toutes les ponctuations. S`utilisent comme l’italique. Avant et après une citation, un mot n’appartenant pas a la langue ou au code utilisé, un mot mis à distance. Avant et après le titre d’une partie d`ouvrage (chapitre, poème...].
Exemples
Il ne faut pas abuser des parentheses [et encore moins des crochets}.
- Que dites-vous ?
- Rien !
Pierre — tu le connais, hein ?
- est professeur de yoga.
Qui a dit : »L’Etat c’est moi « ?
Etude la signification Pas de consensus mot ou un texte Ce que donne à entendre un texte - Intention de donner un contenu à un texte (pt de vue de - Contenu construit /interprété (pt de vue de l’énonciataire) contexte donné Pt de vue du dictionnaire langue.
madame, madame mademoiselle) In La sémantique Chr.Touratier Armand Colin p 12-14 Glossaire de sémiotique Pascal Vaillant in http://www.vaillant.nom.fr/pascal/glossaire.html#signe 100 fiches pour comprendre la linguistique Siuofi Van Raemdonck Bréal p 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
La sémantique se pose du côté de l’énonciateur Pour les textes sacrés : exégèse et herméneutique
3 niveaux
Le mot : problème de la polysémie du mot en fonction du contexte ( bière, cœur - sens figuré et métaphorique), La phrase : la question de l’implicite Le texte 100 fiches pour comprendre la linguistique Siuofi Van Raemdonck Bréal p 48 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Ce que nous faisons avec les mots Théorie des actes de langage d’Austin ( Quand dire c’est faire)
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Acte illocutoire:
L'acte communicatif accompli par l'énoncé - assertion: - question: - ordre: - promesse: Jean est un homme.
Que fais-tu?
Viens ici!
Demain, j'arrêterai de fumer.
→ acte intentionnel et conventionnel
L'acte perlocutoire:
Les effets de l'acte illocutoire sur les actions, les pensées, les croyances, etc. des auditeurs - ordre → amener à faire (ou non) - assertion → convaincre, effrayer, etc.
→ acte non conventionnel et ± intentionnel
Les actes illocutoires explicites et implicites
Un acte illocutoire a une forme et une valeur: Trois formes : affirmative interrogative impérative
Multitude de valeurs:assertion, question, ordre, requête, promesse, avertissement, conseil, etc.
1) Actes explicites:forme = valeur affirmatif → assertion: Jean est un homme interrogatif → question, demande: Que fais-tu?
impératif → ordre, requête: Viens ici!
2) Actes implicites:forme <> valeur<> veut dire "n'est pas égal") exemples: Est-ce que tu peux te taire un moment?
interrogatif → ordre forme <> valeur Rien ne te convient. affirmatif→ reproche forme <>valeur Tu peux m'ouvrir la porte? interrogatif → requête forme <>valeur
Le discours : un texte plus un contexte
Le dispositif Mise en scène Positions interlocutives Statut ( prof, médecin) Rôle ( modèles culturels associés à un statut donné) Place, rapport de place La Situation d’énonciation 1.2. Intro : Notions fondamentales / Le discours
Les visées du discours Factitive : faire faire Informative : faire savoir Persuasive : faire croire Séductrice : faire ressentir
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées
communication Modèle cognitif-affectif-conatif Espace cognitif Espace affectif Espace conatif NB : l’ordre précédent n’est pas systématique 1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées
La matrice de Vaughn
Cognitif => Affectif => Conatif Affectif => Cognitif => Conatif
Persuasion, apprentissage
• Recherche d’informations crédibles • Marque de confiance
Ex. : automobile, machine outils, ordinateur, meubles…
Conatif => Cognitif => Affectif
• Valorisation sociale et personnelle • Modèles de références (stars…)
Ex. : luxe, bijoux, cosmétique, modes…
Affectif => Conatif => Cognitif
• Schéma de l’implication minimale • Faible besoin d’informations • Marque de notoriété
Informations et sentiments après expérience du produit
Ex. : Essence, produits alimentaires courants….
• Autosatisfaction • Faible besoin d’informations • Reconnaissance de la marque et des
produits
Ex : Boissons (colas, alcool,…), confiserie
1.2.1. Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées
Distinction entre discours et récit
Différence sur le mode d’énonciation Présence de l’auditoire dans le discours Absence dans le récit et des marqueurs déictiques
Discours rapporté
Discours direct ( usage des guillemets) Discours indirect ( X. a dit…) 1.2.2. Intro : Notions fondamentales/ Le discours/Les modes
Narratif Descriptif Argumentatif Explicatif Dialogal
Jean Michel Adam : les textes types et prototypes Nathan U 1.2.3. Intro : Notions fondamentales/ Le discours/ Les types de discours
Genre Judiciaire But accuse / défend Temps Norme / valeur Type d’argumentation passé juste / injuste Déduction Auditoire Les juges Activité de l’auditoire Juger Délibératif conseille / déconseille futur utile / nuisible Exemple Les citoyens Décider Épidictique loue / blâme présent Noble /vil Beau / laid Figure d’amplification Les spectateurs Evaluer Buffon La parole persuasive PUF p 83 Ne pas confondre avec les genres littéraires ( roman, poésie, théâtre et leurs sous genres, drame tragédie, comédie, pantomime,etc) 1.2.4. Intro : Notions fondamentales/ Le discours/Les genres de discours
Le schéma canonique de la phrase ( SN-SV-SAdj) peut faire l’objet de variations. C’est l’analyse de ces écarts qui fait l’objet de la stylistique
Analyse des fréquences des mots ( substantifs, adjectifs, verbes) Prépondérance de syntagmes Choix du lexique ( concret, abstrait) Variété lexicale Usage des figures de style ( synecdoques, métaphores) 2.1 Techniques d’expression écrite La stylistique Joelle Gardes Tamine Armand Colin 2004 Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002
Question du rythme
Rythme binaire Près de sa belle maison /demeurait un voisin irascible Rythme ternaire /Près de sa maison /qui était si belle, /demeurait un voisin irascible Rythme ascendant Près de sa maison / qui était vraiment belle/ avec sa large facade équilibrée, /et ses peintures joyeuses dans des tons pastels/ demeurait ce ridicule et irascible voisin ronchon Rythme descendant Près de la si belle maison de Philippe, à la façade bien équilibrée, / et aux volets rutilants,/ demeurait ce voisin, / un irascible 2.1 Techniques d’expression écrite Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002 p56
La période Ascendante Information principale en fin de phrase Descendante Information principale en début de phrase Pyramidale Information principale en milieu de phrase Protase : partie montante de la phrase Acmé : sommet Apodose : partie descendante Ex : « C’est le privilège de l’homme libre (protase) que de préférer la solitude parmi les ruines que sa vertu aura accumulée (acmé) aux cortège triomphaux entre des temples suspects (apodose) » Neropolis Hubert Monteilhet 2.1 Techniques d’expression écrite Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002 p57
La progression dans le texte
de thème en rhème
Le texte comme unité
Cohérence Cohésion Connectivté 100 fiches pour comprendre la linguistique G Siouffi D. Van Raemdonck Bréal 1999 p112 2.1 Techniques d’expression écrite
Analyse du discours
On analyse le sens global d’un texte ( au-delà de la phrase) Analyse des conversations Thèmes : cohésion, cohérence, pertinence Problème du découpage en unités cohérentes (échange en conversation, paragraphe dans le discours) Question de l’isotopie ( de quoi parle t’on ?) question de la progression textuelle de thème en rhème) Question du sens entendu comme signification et comme direction Au-delà, regroupement des textes en corpus ( ensemble des discours produits par une organisation) 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Analyse du discours
On analyse le sens global d’un texte ( au-delà de la phrase) Analyse des conversations Thèmes : cohésion, cohérence, pertinence Problème du découpage en unités cohérentes (échange en conversation, paragraphe dans le discours) Question de l’isotopie ( de quoi parle t’on ?) question de la progression textuelle de thème en rhème) Question du sens entendu comme signification et comme direction Au-delà, regroupement des textes en corpus ( ensemble des discours produits par une organisation) 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Quelle est la signification symbolique du texte
2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
1.
1.
2.
3.
4.
5.
Techniques d’expression écrite Problématiques du discours Types de plan Recherche de contenus 1.
Les informations 2.
Les arguments Eléments de rhétorique
Mise en discours des arguments et stratégies discursives 2.
Les tropes et figures de style
Les différentes formes de textes 1.
Le résumé
6.
7.
Correspondance Ecrire pour les TIC (email, Web, réseaux sociaux) 2.1 Techniques d’expression écrite
Quel discours ?
De quelle place ?
Pour quel public?
Dans quel contexte ?
Dans quelle situation d’énonciation ?
Dans quel but ?
Suivant quelles modalités ?
Dans quel registre de langue ?
Quel degré de consensus dissensus
2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Plan à caractère analytique ( décomposition en sous ensembles Sur opposition ou alternatives ( avantages/ inconvénients, aspects positifs/aspects négatifs, sol A /sol B Fondé sur raisonnement
Raisonnement causal et chaines explicatives Raisonnement déductif ou inductif Raisonnement comparatif Raisonnement par l’absurde Raisonnement diaclectique ( thèse antithèse synthèse Linéaire (partition chronologique spatiale etc)
2.2. Techniques d’expression écrite / Types de plan
Principes :
Économie de la recherche de documents De l’interne vers l’externe Vérification des sources Vérifier l’actualité du document
Gérer dans le temps
Création de dossiers Poser des marques pages Utiliser un logiciel adapté pearltrees 2.3. Techniques d’expression écrite / Recherche de contenus
Tout texte est la reprise d’un autre texte (Bakthine) Supports de l’argumentation ( exemples, justifications) Collecte des informations appuyant le discours: Factuelles Événements Données quantitatives témoignages Théoriques (reprise d’idées ou de prises de positions antérieures Classement et structuration des données Question de la pertinence du juste niveau des informations comme étayage du discours 2.3.1. Techniques d’expression écrite / Recherche de contenus / Les informations
Principe :Tout discours est argumenté Faire la différence entre le raisonnement ( syllogisme) et l’argumentation Convaincre au-delà de l’enchainement des propositions logiques La place de l’enthymème Existence d’un monde au-delà de la proposition énoncée Validité du ‘toutes choses égales par ailleurs’ 2.3.2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Donnée
Il a gelé
Conclusion
les framboises sont rares
Loi de passage
Le gel détruit les framboises
Données des travaux ont été effectués dans votre immeuble Loi de passage Le locataire doit prendre sa part des frais Donc, à moins que Réserve d’augmentation Conclusion votre loyer est augmenté le propriétaire décide de ne pas demander Garantie : en vertu du décret de loi
Assertion de départ A1 … … donc par conséquent Assertion d’arrivée A2 … … Assertion A1 d’arrivée … … étant donné que par ce que Assertion de départ A2 … … Mais aussi… Assertion de départ A1
… , …
Assertion d’arrivée A2
Présupposés et sous entendus Quelles connaissances partagées ?
Pertinence du discours
L’induction L’explication La déduction Le raisonnement causal L’analogie et la métaphore L’hypothèse L’alternative et le dilemme La dialectique Le paradoxe
L’accumulation des oui et accords partiels Techniques de reformulation N’est ce pas, OK ?, oui, d’accord La vente d’avantages ( bénéfice consommateur) Avantage unique ou non Reférences et arguments d’autorité Statutaire, technique, moral Contre modèle: (Hitler pensait ça) Cf expérience de Milgram Appel aux émotions Valorisation, mauvaise conscience, besoin de sécurité, humour Risque de voir la manipulation dans le processus de persuasion Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p124
La synchronisation : rechercher le même mode d’appréhension du monde
Visuel Auditif Kinesthésique verbes adjectifs substantifs Voir, regarder, montrer, observer Clair, évident, obscur, brillant,vague, flou, net Vue, perspective, scènes,horizon, cible Entendre, écouter, dialoguer, taire Harmonieux, discordant,, sonore, bruyant Brit, son accord, désaccord, rythme Sentir, toucher, venir, tomber,jeter Concret, ferme, solide, tendre, froid, mou Pression, tension, mouvement, évolution Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p124-125
Réfutation frontale ou directe Le contournement La défense active La défense passive La prévention ou anticipation La contre attaque Le compromis
Le faux syllogisme Argument ad hominem L’équivoque : Tout ce qui est rare est cher L’argument circulaire C’est vrai parce que c’est la parole de Dieu, la parole de
Dieu c’est ce que dit la Bible, la Bible dit la vérité
Fausse alternative la peste ou le choléra Causalité abusive
les enseignants ne valent rien car mon fils n’ a pas eu le bac
Faux argument d’autorité
show biz sur la politique
preuves non valides stats dépassées Evaluation non justifiée tous les jeunes sont dangereux Pétition de principe :
on tient pour admise la proposition qu’on doit démontrer je vous conseille cette voiture car c’est celle qui vous faut
L’argument hors sujet : Epouvantail
critique sur un autre point que celui dont on parle
L’accumulation des argument (le chaudron)
Présupposés et sous entendus Quelles connaissances partagées ?
Pertinence du discours
Formulation claire de la thèse Reformulation de l’argumentation adverse Langage accessible au public de la réception Un discours clair (refus du jargon)
Analyse de la situation Définir ses objectifs Tenir compte du public Doser l’argumentation raisonnement et argumentation relation Préparer un plan d’argumentation Prévoir les objections préparer les réfutations Tester son argumentation 2.3.2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Maitriser les différentes dimensions de l’influence, discours, comportement actes Rencontrer l’autre dans son modèle du monde Gérer la dynamique de la relation La pragmadialectique ( Van Eemeren, Grootendorst) l’argumentation comme processsus dialogique de résolution des conflits 2.3.2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Argumentaire standard La langue de bois Argumentation hors cible Argumentation surabondante Argumentation incohérente Argumentation non crédible Argumentation forcing 2.3.2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Techniques de raisonnement Techniques de persuasion Procédés de réfutation et de réponse aux objections Repérage des arguments fallacieux Le Langage de l’argumentation 2.3.2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique
Naissance en Sicile au IV siècle avec les Sophistes ( Corax) Aristote La rhétorique Cicéron, Quintilien L’argumentation est un des piliers de la rhétorique
2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique
Objectif de communication : l’intention de persuasion
Indissociable de la pragmatique avec la notion d’acte perlocutoire (faire faire )
Un mode de fonctionnement qui n’est plus celui de la logique mais qui vise à obtenir un effet sur le destinataire par création de signification
2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique
Genre oratoire But temps Norme / valeur Type d’argumentation Judiciaire accuse / défend passé juste / injuste Déduction Délibératif conseille / déconseille futur Épidictique loue / blâme utile / nuisible Exemple présent Noble /vil Beau / laid Figure d’amplification Auditoire Les juges Activité de l’auditoire Juger Les citoyens Décider Les spectateurs Evaluer 2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique Buffon La parole persuasive PUF p 83
Préparer sa stratégie d’argumentation Développer sa stratégie d’argumentation Eviter les pièges de l’argumentation inefficace
Dès Aristote : Argumentation<> Logique
Logique : le syllogisme
Tous les hommes sont mortels (majeure) Socrate est un homme (mineure) Donc Socrate est mortel ( conclusion)
Argumentation : l’enthymème et l’exemple
L’Exemple : raisonnement par analogie
Enthymème : syllogisme incomplet si une proposition est connue de tous inutile de la rappeler Ex / d’un incompétent on dit :
le ministre est un homme
, sous entendu tout homme est faillible, comme le ministre est un homme, donc… Prop Rep
: Tu viens au cinéma : Non j’ai du travail
Rép non formulée
du travail, donc… : Les divertissements nuisent au travail, or j’ai 2e Prop: Viens quand m^me ça te détendra
Prop non formulée
: les gens qui travaillent ont besoin de détente
Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40-41
Doxa : l’opinion commune partagée par l’auditoire Création d’un imaginaire commun pour l’auditoire Représentation ou stéréotype fait l’objet d’un consensus tacite, renvoie de façon implicite aux choix collectifs dans un processus démocratique.
Le français est un fin gourmet, cultivé et expert en amour…mais râleur et individualiste
!!! L’auditoire est une construction de l’orateur (Perelman) opinion orateur Argument Auditoire Contexte de réception Philippe Breton -
l’argumentation dans la communication
repères, La Découverte 2001 p 18
Topoi : le lieu commun les lieux de la quantité (quelque chose vaut mieux qu’autre chose pour des raisons quantitatives).
C’est principalement le discours sur des résultats d’activité qui, en communication d’entreprise, sera significatif de ce lieu.
(ex : Nos résultats de chiffres d’affaires sont en hausse, notre part de marché a augmenté, donc nous somme meilleurs que l’année précédente. Plus de consommateurs ont acheté nos produits, ils sont donc meilleurs).
les lieux de la qualité (quand on conteste la vertu du nombre). ( ex : notre région a reçu moins de visiteurs touristiques, mais de catégorie socio professionnelle supérieure) les lieux de l’ordre (les lieux de l’ordre affirment la supériorité de l’antérieur sur
le postérieur, tantôt de la cause, des principes, tantôt de la fin ou du but)
(ex : cet aéroport, était là avant les constructions d’habitations, donc nous pouvons exercer notre activité même en provoquant des nuisances) les lieux de l’existant (les lieux de l’existant affirment la supériorité de ce qui
existe, de ce qui est actuel, de ce qui est réel, sur le possible, l’éventuel, l’impossible).
(ex: voici nos réalisations, nous ne nous sommes pas contentés de promesses)
ÉTHIQUE : IF être reconnu et respecté par la Communauté EFFORT : INFP reculer devant l'effort DISCIPLINE : IF respecter plus haut que soi dans une hiérarchie donnée RESPONSABILITE : IF penser aux conséquences de ses actes JUSTICE : IF qu'à chacun revienne sa part HONNETETE : IF reconnaître ce que l'on doit SOLIDARITE : IF penser à la Communauté FANTAISIE : IF savoir s'affranchir des lois de la logique PRAGMATIQUE IF préférer ce qui réussit à ce qui échoue SINGULARITE : IF être soi-même et pas comme les autres EXEMPLE : IF suivre ou fuir cet exemple QUANTITE : IF suivre l'exemple de la majorité RATIONALITE : IF suivre les lois de la logique AUTHENTIQUE : IF préférer ce qui est vrai (prouvé) à ce qui est faux ESTHÉTIQUE : IF préférer ce qui est beau à ce qui est laid HÉDONIQUE : IF préférer ce qui est agréable à ce qui est désagréable
2.4.2. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique / Les tropes et figures de style
Figures à base morphologique Figures à base syntaxique Figures à base sémantique Figures à base référentielle
Marc Bonhomme les figures clés du discours Seuil Mémo
Figures par permutation
Dominante graphique Anagramme : Aimer Marie, Avida Dollars Palindrome : L’ami naturel, le rut animal, snob bons Dominante phonétique Verlan Contrepèterie Allitération ( répétition de mots) ; la rogne, la grogne
Figures par suppression
Aphérèse : les ricains Syncope : Ma’ame Apocope: ‘Pitaine Siglaison: recherche du jargon
Figures par adjonction
Prosthèse : Rrose, sa floflotante voix ( Ronsard) Épenthèse :Tudez les ! Ainsi pensotais je (Quéneau) Voir aussi les mises en relief graphique : Gaaaarde à vous !
Mots valises : Ahurifié, ou mot-sandwich ridicoculiser
Variantes de sens
synonymie :prostitipute opposition pleurire Simplification de la communication :alcooltest, pétrodollars
Figures syntaxiques par déplacement
Hypallage :
un vieillard en or avec une montre en deuil Un vol noir de corbeaux
(Prévert),
Chiasme:
tous pour un, un pour tous, faites ce que je dis ne dite spas ce que je fais
Antimétabole (croisement autour d’un pivot central) : l’amour
fait passer le temps,le temps fait passer l’amour
Chiasme grammatical : Les noirs colbacks et les casques polis (
Hugo)
Hyperbate (déplacement en fin de phrase): il n’est rien
de si largement fautier que les lois , et si lourdement (Montaigne) – inversion expressive :Trois enfants , j’ai eu
Figures par rupture
Syllepse : Rupture dans les accords : Jamais il n’eut
tourmenté un chat inutilement, il les respectait (Troyat)
Zeugma liaison discordante : Dans sa cave il enserre
l’argent et sa joie à la fois ( La Fontaine)
Anacoluthe : rupture de construction ou dislocation
syntaxique : Skiez les Arcs ( aux Arcs) En lisant, tous les
inconvénients m’apparurent au lieu de je m’aperçus des
inconvénients ( gérondif + sujet)
Ellipse rupture par effacement : Alors, si l’été , mon père
prenait le divertissement de la pêche (Chateaubriand), je t’aimais inconstant, qu’aurais je fait fidèle ( Racine)
Figures par amplification Pléonasme: le sang rouge, monter en haut Périphrase la déesse aux yeux pers
Périssologie : j’ai agi pour les enfants, les adultes, les vieux
Anaphore rhétorique : "Paris brisé ! Paris martyrisé ! Paris libéré ! De Gaulle Epiphore Dreyfus sait plusieurs langues, crime, on n’a trouvé chez lui aucun papier
compromettant, crime (Zola)
Antépiphore reprise d’un même thème au début et à la fin d’un texte Anadiplose c’était presque une envie de de mourir, une envie de mourir dans la guerre du Japon
P Roze
Gradation : va, cours, vole et nous venge Corneille
NB : on peut avoir une gradation descendante: c’était un vent léger, une brise, un souffle
Figures par opposition Antithèse :contraste et rapprochement d’antonymes: l’homme n’est ni ange ni bête
J’embrasse mon rival mais c’est pour l’étouffer Racine
Oxymore: obscure clarté , silence assourdissant Figures par permutation Calembour homonymie ; maux d’esprit mots de tête Antanaclase (polysémie) ; Plus on vote moins on vote
c a d r e Figure par contiguité Métonymie lieu instrument temps matière Composante dynamique source procès effet but agent action produit
Acheter des Gauguin le Chinon est un bon vin, elle n’a d’yeux que pour moi
Synecdoque Particularisante : la partie pour le tout : cent voiles Généralisante : le tout pour la partie : l’empeigne est en chevreau, la
police était venue
Métalepse métonymie chronologique la vache se remplit de beurre
frais, ton cadavre qui mange et qui boit sera noyé dans la boue (Hugo)
La métaphore
Les capitaux sont en panne ; la Bourse stagne Tes yeux sont des lys bleus sans tige
Changement d’isotopie - capitaux : thème - panne : mot métaphorique ou phore Mécanisme : - neutralisation du sens littéral - activation d’une analogie : le blocage, l’arret Métaphore argumentative : le cœur de Vars est à prendre
METONYMIE A D D Transfert par contiguïté dans même domaine notionnel A Figure isotopique Avec un même univers sémantique du langage METAPHORE A D B D Transfert par analogie entre domaines notionnels A & B Figure allotopique transgressant les univers du langage
La comparaison
Elle est rouge comme une écrevisse Isotopies différentes
synesthésie
Ca sent beau- des parfums verts comme des prairies (Baudelaire)
Péret
Symbole :Vienne la nuit , sonne l’heure (nuit =mort) Allégorie ( et parabole) : développement textuel concret pour mettre en scène un thème abstrait:
J’aime mieux un tilleul que la simple nature élève sur les bords d’une onde toujours pure qu’un arbuste servile qui surmonte en rampant le chêne fastueux (de Bernis) tilleul= homme simple nature= honnête arbuste= petit homme servile = intrigant
Figures par sur/sous détermination
Hyperbole : c’est un roc, c’est un pic, c’est un cap que dis je c’est un cap, C’est une péninsule Euphémisme
Une longue maladie
Litote fausse atténuation pour donner plus de poids : les curieux événements …sortent un peu de l’ordinaire Camus La Peste NB attention au pléonasme
Figures par discordance
Déconnexion entre langage et réalité Paradoxe : affirmation déroutante Ironie
Figures de pensée Prétérition :
je ne vous dirait pas que
… Dilemme ( faux choix)
vouloir ou ne pouvoir comprendre
Figures de construction
Sophisme : Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. ...
Syllogisme Réticence
: inutile de vous le préciser vous savez de quoi je veux parler
figures inventives figures conventionnelles figures lexicalisées éteintes (encore repérables) non repérables (mortes)
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Le résumé La note de synthèse Le rapport PV & Compte rendus Correspondance Ecrire pour les TIC (email, Web, réseaux sociaux) 2.5. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes
A partir d’un document unique élaborer un texte reprenant sous forme synthétique les informations les plus pertinentes contenues dans le texte initial.
Rappel du contexte Identification du problème posé Dégagement d’une thématique Appréciation des solutions et critiques Pistes pour développements éventuels 2.5.1. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ Le résumé
A partir de documents multiples élaborer un texte unique reprenant sous forme synthétique les informations les plus pertinentes contenues dans les sources.
Identification du problème posé Choix d’une thématique Collecte des informations Recherche des différentes solutions Appréciation critique des solutions proposées Organisation des idées Présentation matérielle Méthodes et techniques d’expression écrite et orale p 83 Gilles Ferréol et Noël Flageur Cursus Armand Colin 2.5.2. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes / La note de synthèse
A partir de documents multiples élaborer un texte permettant au destinataire de se faire une opinion sur un sujet donné et de prendre une décision .
Pb : le point de vue personnel de l’auteur du rapport. Doit on conclure ? Nécessité d’une prise de position mais en présentant aussi les alternatives possibles. Toute prise de position doit être motivée suivant des critères précis ( fiabilité d’une solution, coût, possibilité d’évolution, etc) Usage de tableaux comparatifs pour la prise de décision . ( analyse cout avantages ) ex: compte rendu d’une représentation de devis fournisseurs, rapport de consultation sur appel d’offres, choix de la meilleure solution parmi un éventail de solutions techniques).
Plan éventuel :
R appel du problème posé A ppréciation des enjeux et des conséquences suivant les décisions prises P résentation de différentes solutions P réconisation d’une solution O rganisation des idées R édaction du rapport et présentation matérielle Ti ming de la mise en oeuvre
Forme du récit Pertinence Exhaustivité Organisé par son plan Concision
Enchainement d’actions
Qui a fait quoi avec quels moyens quelles raisons , quand et où dans quel buts
Dimension temporelle
Actions à entreprendre, étapes suivantes pour 2.5.3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV & Compte rendus
Forme du compte rendu il retrace le déroulé d’une réunion Composition Nom de l’entité (entreprise, association, groupe de travail, réunion d’organisation différentes) ayant tenu une séance sur un thème particulier Date Liste des membres (présents, excusés, absents,) Objet de la réunion Thèmes abordés Interventions des participants Décisions prises Actions à réaliser Date de la prochaine réunion 2.5.3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV
Caractéristiques
Doit être exhaustif Prend en compte l’ensemble des prises de positions des participants Ne doit pas faire apparaître de subjectivité du rédacteur ni de position personnelle Donne lieu à une approbation envoyée aux membres dès la transcription et mise en forme effectuée Distinguer le compte rendu de séance du PV réglementaire 2.5.3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV
Place du destinataire A qui écrit on ?
Dans quel contexte ?
Problème du formalisme
2.5.4 . Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes / Correspondance
La révolution de l’hyper texte
Parcourir un document du papyrus à l’hyper texte Concept de l’écriture en 3 D
Omniprésence de l’image
Papyrus, volumen La page de journal hypertexte
Une écriture polyphonique
Contenus en syndication Hyperliens externes Commentaires des visiteurs 2.5.5. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes / Ecrire pour les TIC (email, Web, réseaux sociaux)
De la lisibilité à la visibilité vers l’utilisabilité Que vient il chercher Quand vient il le chercher Comment accède t’il à l’info Importance du rubricage dans l’écriture web Comprendre comment est organisé le site Où se trouve l’information pertinente Organiser le contenu : Alphabetique Géographique Thématique Typologique Chronologique Orienté action Orienté audience L’écrit Web Joël Ronez CFPJ editions 2007
L’organisation du texte
Abandon du plan classique en entonnoir (mise en contexte, interrogation rhétorique, présentation du sujet) Plan en pyramide inversée reprise des techniques de l’écriture journalistique) Who What When Where Why How How much
Lois de motivation pour la lecture
notoriété proximité sociale proximité psycho affective proximité temporelle proximité spatiale spectacularisation dramatisation
Mise en forme
La mise en forme doit se faire en même temps que l’édition.
Utiliser les listes à puce Utiliser les graisses des caractères Insérer des images Penser charte typo ( titres, chapos, textes) Restreindre la largeur Ecrire en sombre sur fond clair Choisir une typo adaptée Aligner le texte à gauche
Réussir son site web en 60 fiches Jean marc Hardy Gaetano Palermo Dunod
Le style
Concision impérative Maximum 1200 signes pour les articles.
Diviser par 2 par rapport au papier Une idée par phrase Privilégier le concret à l’abstrait Donner des infos de promotion en euros plutôt qu’ en % Eviter le grandiloquent, le promotionnel Soigner les titres
Techniques de wording ( les petits mots qui font du bien) Pensez à la réassurance ( fiabilité du paiement, conditions de livraison, fiabilité du montage pour IKEA, FLY) nous ne divulguerons pas votre adresse à des tiers" mais "Nous le jurons solennellement : pas de spam, jamais." Question du ton rédactionnel ( pédagogique, publicitaire, engagé) Se conformer aux standards du web Ne pas faire trop bouger sa maquette Blog de : Plume interactive Eve Demange
Qui Sommes nous: Notre mission :
Améliorer la qualité de vie des européens de plus de 60 ans en leur proposant un accompagnement médical personnalisé, afin de les aider à vivre selon leur volonté tout en prenant en compte leurs ressources physiques, familiales, et sociales.
Les fondateurs :
Cette entreprise est le fruit d'une réflexion menée par le docteur Delestang médecin français, qui s’est entouré d’une équipe lui permettant de garantir des normes « a la française ».
Profil de l'entreprise :
Partant du constat que les maisons de retraite traditionnelles européennes présentent 3 inconvénients majeurs à savoir : -l'exclusion de la personne de la société "dite normale" puisque les personnes âgées vivent entre elles, -le manque de convivialité pour l'accueil des familles et notamment des petits enfants, -le manque de transparence qui est source de maltraitance.. Nous sommes convaincus qu'un hôtel pourrait mieux convenir à un retraité autonome ou dépendant à condition de compléter le service hôtelier des soins paramédicaux adaptés.
De ce constat est né le concept de Resort* médicalisé et de retraite sans exclusion parce que nos ainés ont droit à tous les égards et au "respect dû aux anciens" comme le veut la tradition du pays dans lequel nos Resort* sont établis: La Tunisie. Ici le respect des anciens est plus qu’une tradition, c’est une culture.
Le choix de la Tunisie s'est naturellement imposé de part sa proximité culturelle et géographique de l'Europe, le niveau international de ses prestations médicales et son infrastructure touristique de qualité.
En nous confiant vos ainés vous aurez fait le bon choix de leur offrir le bonheur qui leur est dû, et le respect.
Les fondateurs.
Retraite Tunisie (carte tunisie)
La Tunisie, nouveau pays démocratique, est le pays du respect des "Anciens". Le Resort de
retraite en Tunisie est dans cette tradition.
Dans la culture arabo-musulmane plus la personne prend de l'âge, plus elle acquière la sagesse et plus elle est digne de considération. Dès son enfance, le Tunisien est éduqué à respecter celui qui est plus âgé que lui. A l'âge adulte, il témoignera toujours considération et respect pour les personnes âgées . La maltraitance d'une personne âgée n’existe pas en Tunisie.
La solidarité intergénérationnelle et le respect des Anciens constituent les fondements de la société Tunisienne. Si vous avez fait partie des millions de touristes français qui ont visité la Tunisie, vous savez qu’on peut reprocher beaucoup sur la qualité du service mais pratiquement jamais sur la gentillesse et l’accueil.
Nos deux années d’exercice dans ce pays nous confortent dans cette idée : il nous faut une vigilance de tous les jours pour imposer une qualité de service « à la française », notamment sur la propreté. Loin de la grisaille et du froid de l'Europe, laTunisie, destination privilégiée des séniors Européens, vous tend les bras... Pour un mois ou plusieurs années, Hammamet, chaleureuse et accueillante, vous invite à partager détente et bien-être sous son climat doux et bienfaisant.
Aucun souci pour les formalités administratives diverses que vous aurez à effectuer (fiscalité, protection sociale, prévention médicale etc.) nous nous chargeons de toutes les formalités et vous épargnerons le parcours du combattant.
Le site www.lesfrancaisdetunisie.com fait par Madame Gloria GIOL, membre élu de l’Assemblée des Français de l’Etranger juriste, est a consulter.
Dirigée par un médecin Français, une équipe dévouée et de qualité pour redonner ou garder l'estime de soi au résident. La présence humaine est indispensable pour créer un lien avec le résident, nous avons en moyenne une employée pour deux ou trois résidents.
Une vigilance de tous les instants pour votre sécurité
L'accueil de personnes âgées dépendantes au sein de ses maisons de retraite médicalisées demande en effet une présence et une vigilance de tous les instants.
Son objectif essentiel est la meilleure qualité de vie possible et le bien-être permanent des résidents et des patients, assurés par la mise en œuvre de moyens spécifiques essentiellement dans les domaines humains, hôteliers et de la santé. Sa stratégie réside dans l'articulation intime de ces trois secteurs.
Une équipe médicale complète au service du bien être des résidents
Le Resort Médical permet aux personnes âgées en perte d'autonomie de bénéficier de l'attention et des soins d'un personnel permanent comprenant des médecins, des infirmier(e)s, des aides soignants, des auxiliaires de vie. Si besoin des kinésithérapeutes, des orthophonistes peuvent intervenir.
Il faut donner beaucoup de temps et de présence humaine aux personnes seules et dépendantes, et notre concept n’est pas de les mettre devant la télévision, à peine la douche terminée…………..
ÉQUIPES Infirmière coordonnatrice Infirmier(e)s diplômé(e)s d’Etat Maîtres(ses) de maison Aides-soignant(e)s et aides médico-psychologiques formé(e)s à la gérontologie Auxiliaires de vie Équipe médicale et paramédicale Un coordinateur de projets d’animation
1.
2.
3.
4.
Questions d’énonciation 1.
Ethos 2.
Logos 3.
Pathos 1. Ecrire pour émouvoir : le story telling Les éléments extra-textuels 1.
Le para-verbal dans le discours 2.
La gestuelle Les situations concrètes d’énonciation 1.
Un à un 2.
3.
Un à plusieurs Discours préparé et improvisation Les aides visuelles supports du discours 3 Techniques d’expression orale
Ethos
Logos
Pathos
3.1. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation
Phronesis Arete Eunoia
3.1.1. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Ethos
La stratégie d’argumentation est primordiale . L’adhésion est emportée par la qualité de l’argumentation en recourant à la logique du raisonnement.
3.1.2. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Logos
La place centrale est accordée à l’auditoire qu’il s’agit plus d’émouvoir que de convaincre
Source des techniques de manipulation de l’auditoire
Le viol des foules par la propagande politique Serge Tchakhotine TEL Gallimard 1952 3.1.3. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Pathos
"Shalimar est un parfum qui suscite et exprime le désir. Il évoque un royaume où tout invite à la découverte des sens et à leur éveil, où tout n'est que sensualité et célébration du corps féminin. La femme Shalimar ose. Tout en elle est séduction. Ultra féminine et ensorceleuse, elle nous fait voyager au limite de l'interdit. Porter Shalimar, c'est laisser ses sens prendre le pouvoir".
Recherche d’une signification secondaire au-delà de la simple compréhension du discours (signification primaire) Approche rationnelle Approche socio dynamique Psychanalyse Psychologie Analyse transactionnelle Approche psychosociale Michèle Jouve Communication Bréal
Approche rationnelle (I)
Convocation de l’instinct comme moteur de la décision Flagrant désir : flagrant délit…mais aussi fragant désir
Accomplissement de soi Estime des autres Relations Sécurité Besoins physiologiques Pyramide de Maslow
Storytelling : raconter une histoire plutôt que mettre en place un raisonnement argumenté. Version moderne de la parabole dans les Evangiles ?
Participe à un réenchantement du monde ( gaucher obsolète)
Fait appel au désir de récit de l’auditoire.
Reprend le schéma canonique du récit chez Greimas Ex: http://blog.pierremorsa.com/category/presenter-comme-un-pro/ On retrouve dans la présentation du MacBook Air tous les personnages classiques d’un film de Hollywood : Le héros est Apple, la société qui va faire progresser le récit vers l’objectif final. Steve Jobs prend grand soin de ne pas dire « je », mais bien « nous », car c’est Apple et non lui le héros qui a créé le MacBook Air.
Le méchant est symbolisé par les autres machines, lourdes et pénibles à transporter. Nous verrons dans un autre article que ce méchant a toujours un objectif incompatible avec celui du héros. La victime est l’utilisateur, qui doit porter sur son dos les ordinateurs lourds et encombrants. Elle symbolise la souffrance que fait endurer le méchant. L’allié est Intel, qui a fourni un processeur conçu sur mesure pour le MacBook Air. Sans allié, Apple apparaîtrait comme une société isolée dans sa tour d’ivoire, incapable de travailler et de collaborer avec d’autres.
3.1.3. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Pathos
Courant essentiellement littéraire Modèle binaire fonctionnant sur des oppositions, cadre structuraliste strict sémiotique textuelle Greimas Sémantique structurale Larousse 1966
Reprise de l’analyse de Propp sur le conte russe Concept d’actant : catégorie définie par une fonction ( le héros, le faux héros) Modèle actanciel : Sujet / objet catégorie de la quête Destinateur / destinataire Adjuvant / opposant catégorie de la communication catégorie polémico contractuelle
Destinateur
Dieu
Adjuvant
Ami (Perceval) Foi
Objet
Graal Axe du désir
Sujet
Héros(Galahad)
destinataire
l’Humanité
opposant
Ennemi (?) lassitude, doute
Simplification des fonctions à l’intérieur du schéma narratif : Epreuve qualifiante Epreuve décisive Epreuve glorifiante Contrat compétence performance sanction
Analyse structurale pour le conte La Belle au bois dormant, Une série de motifs, de séquences essentielles s'enchaînent ainsi :
1 2
équilibre initial perturbation
3
déséquilibre action réparatrice bonheur d'une princesse et de sa famille jalousie d'une fée maléfice sommeil de 100 ans
4
arrivée du prince charmant
5
rétablissement de l'équilibre levée du sortilège etc. http://emile.simonnet.free.fr/sitfen/narrat/narr0001.htm
7 modes de typologies
Dimanche : Eclairer et partager les connaissances
Orange ( pub sur planète bleue, Le Monde foin info
Lundi : vaincre les préjugés et être apprécié à sa juste valeur
Bière Hoetegaarden, problématique Total ( pas si pollueur que ça)
Mardi : Conquérir et s’adapter avec agilité
Pepsi Cola
Mercredi : Inspire la confiance et être proche de ses clients (Mercure )
(MAIF MAAF
Jeudi : Etre puissant et le rester
Coca Cola LVMH IBM
Vendredi : Devenir plus beau et susciter le désir
L’Oréal, H&M, Zara Samedi: Libérer les sens et ne plus se fixer de limites Dior sous Galliano, Play Station et jeux vidéos Sebastien Durand Story telling chapitre 7 Dunod 2011
Il était une fois ( typologie narrative ) une marque ( protagoniste ) qui voulait obtenir un grand succès ( quête ) Malgré les pièges ( crise ) de ses concurrents ( antagonistes ) Elle est parvenue à atteindre ses objectifs ( résolution de la crise ) Grâce à la qualité de ses produits ( adjuvants et retour à la raison ( ) elle va pouvoir se développer sur de nouveaux marchés continuation )
1.
Coco Chanel et la coupe à la garçonne 2.
Evian ( de mode mercredi rassurer le consommateur à mode vendredi devenir plus beau avec pubs sur les bébés) 3.
IBM des solutions pour une petite planète ( plus des ordinateurs mais des services)
C’était- un petit garage bien à l’écart de la vile aux premiers jours du printemps. L’air était gonflé de sensations épidermiques. Tout bougeait différemment : le vent, les arbres, les parfums de femmes et leurs pensées aussi. Ce jour là justement mademoiselle Rose revêtit une petite robe de mousseline légère, qui laissait paraître bien plus de peau dorée, que n’on avait pu en voir pendant l’hiver, chez la population féminine tout entière. Et c’est ainsi, parée de mille promesses, qu’elle décida de partir sillonner la campagne au volant de sa Corolla. En passant devant le petit garage, elle ne put s’empêcher de ralentir. L’homme qui se tenait devant elle était sans doute le garagiste. Mais un garagiste si beau, qu’il aurait pu poser pour une photo de magazine. Il y avait le printemps, le vent tiède et tout ça, et lui qui la regardait avec insistance. Alors mademoiselle Rose pensa à sa voiture. Une Toyota Corolla hatchback, 1,3 l , 16 soupapes à injection électronique multipoints. Un équipement de série complet (4 vitres électriques, direction assistée, condamnation centralisée). Une voiture recyclable à 80%. De la fiabilité , rien que de la fiabilité, pas moyen de trouver une panne, un truc à réparer. De la technologie, du solide. Une dernière fois mademoiselle Rose laissa glisser son regard sur la silhouette du garagiste, comme pour emporter un souvenir, et remonta sa vitre. C’était une petite route, bien à l’écart de la ville, aux premiers jours du printemps
1.
2.
Le para-verbal dans le discours La gestuelle 3.2. Techniques d’expression orale / Les éléments extra-textuels
Respiration Position déplacements Gestes Voix
Intensité Silences Articulation Modulation Débit
Regard
3.2.1. Techniques d’expression orale / Les éléments extra-textuels / Le para-verbal dans le discours
Postures du corps Gestes ducorps Typologie gestuelle
3.2.2. Techniques d’expression orale / Les éléments extra-textuels / La gestuelle
Soumission
:
Tête rentrée, épaules basses, coudes au corps bras resserrés, jambes croisées, mains en supination paumes vers le ciel
Dominance
: Menton et tête haute épaules ouvertes thorax développé, bras ouverts jambes écartées, mains en pronation paumes vers le bas
Rejet
:
Tête en recul ou détournée, bras en barrière, buste en profil, appuis arrière regard pas dans l’axe de la tête
Partage
:
tête avancée cou allongé buste en avant bras vers l’autre mains ouvertes un pied en avant
Dissonances ou congruences :
quand un élément est en désaccord avec le reste 3.2.2. Techniques d’expression orale / Les éléments extra-textuels / La gestuelle
Mains : Paumes ouvertes partage bienveillance Paume vers le bas apaisement et autorité Paumes perpendiculaires au sol (tranchant) : autorité Paumes cachées (poings fermés) : menace Paumes face à l’interlocuteur : arrêt et défense Paumes vers l’avant bras baissés :impuissance Gestes à éviter vers l’intérieur ( dits autistes sont à éviter) vers le bas à éviter Gestes parasites ( auto contacts , grattage, tirages de manche, savonnage des mains, etc) Privilégier gestes hauts, vers l’extérieur et …ronds Trouver gestes d’ancrage 3.2.2. Techniques d’expression orale / Les éléments extra-textuels / La gestuelle
Les deictiques ( gestes des doigts)
Pointeurs Compteurs Pinces
Les pictographes
Peint dans l’espace personnes pointilleuses, décrit la situation en détail
Les idéographes
Par les mains qui volent; gestes de l’abstraction, brasseurs de vent ?
Les quantitatifs
gestes qui cadrent l’espace,canalisent la pensée, faits de gens ordonnés précis
Les kinétographes
miment une situation, vit les situations, émotif ?
Un à un Un à plusieurs
3.3. Techniques d’expression orale / Les situations concrètes d’énonciation
Priorité à l’écoute de l’autre
Reformuler mais pas trop
Préparer et construire l’entretien
Définir des objectifs à l’entretien Comprendre les attentes de l’interlocuteur Se mettre en empathie Evaluer le contexte Choisir son dispositif
Maitriser le paraverbal
3.3.1. Techniques d’expression orale / Les situations concrètes d’énonciation / Un à un
La question de l’auditoire
3.3.2. Techniques d’expression orale / Les situations concrètes d’énonciation / Un à plusieurs
Quid novi post Ciceronem atque Quintilianum ?
Inventio
recherche des idées
Dispositio
le plan
Elocutio
les figures de style
Memoria
apprentissage
Pronunciatio
gestuelle, paraverbal
Trouver un plan Situation - Contexte Conséquences – Problématiques Résolutions - Recommandations Gagner du temps !
Deux cerveaux, deux phrases Reformuler Ralentir le débit Marquer des pauses et des silences Amplifiez la gestuelle synchronisée au discours Les trucs : Simplifier Grossir Répéter Les à cotés Utiliser l’humour Jouez avec le public Etre enthousiaste Savoir improviser Cyril Gely Studyrama 2008
3.4. Techniques d’expression orale / Les aides visuelles supports du discours
On parle pour convaincre le public jamais l’adversaire On gère ses temps de parole ( parler en dernier si possible) On vise la déstabilisation de l’adversaire On conduit le débat ( poser la question préalable et enfermer l’adversaire dans une obligation de répondre) On mène l’adversaire sur son terrain favori (meilleure connaissance du dossier) On se positionne sur le registre de l’indignation On fait appel au pathos pour émouvoir le public On donne des accords partiels pour mieux refuser des propositions importantes, pour montrer sa « bonne » foi On ne répond pas aux questions posées On valorise le conducteur ou l’animateur du débat On se plaint d’être interrompu et on interrompt systématiquement On refuse de reconnaitre ses erreurs et on explique que l’adversaire n’a rien compris On n’insulte pas l’adversaire mais on le dévalorise dans un rôle d’enfant On dénigre les données chiffrées de l’adversaire en les considérant comme non significatives