Transcript Handicap et troubles des fonctions cognitives
HANDICAP ET TROUBLES DES FONCTIONS COGNITIVES
Dr Isabelle Husson
Handicap et troubles des fonctions cognitives
• Déficience mentale • Troubles du langage:
anomalies du développement du langage oral, dyslexie, aphasie
• Difficultés spécifiques de l’apprentissage scolaire:
dyslexie, dysphasie, dyscalculie, troubles visuo-moteurs, dyspraxie, déficit de l’attention et hyperactivité (ADHD)
Handicap et troubles des fonctions cognitives 1)La déficience mentale
Etat relevant de causes multiples, qui peut se définir comme une insuffisance des capacités intellectuelles rendant difficiles ou impossibles l’autonomie et l’adaptation à l’environnement du sujet qui en est atteint
Les performances intellectuelles sont considérées comme insuffisantes lorsqu’elles sont à (QI‹70) -2DS au dessous de la moyenne aux tests psychométriques Déficience mentale légère 50 ‹ QI< 70 souvent isolée Déficience mentale sévère ou profonde QI< 50 souvent associée à d’autres handicaps Prévalence de la déficience mentale dans la population est de 2-3% (certaines études plus récentes 1-2%), déficience mentale profonde (0,3-0,4%)
Etiologies de la déficience mentale •Causes prénatales, périnatales, postnatales •Déficience mentale cryptogénétique (50-60% des déficiences mentales légères et 30% des déficiences mentales profondes) Capacités intellectuelles innées et rôle des facteurs socio-économiques et culturels
Chez le tout petit (< 2ans1/2) : QD en dehors des situations extrêmes corrélation avec l’état mental futur assez médiocre « Retard psychomoteur »: déficit intellectuel définitif associé à un retard moteur qui le plus souvent se comble…..
2) Troubles du langage
A l’origine de difficultés scolaires, retentissement parfois sur l’intégration sociale et le développement émotionnel •Anomalies du développement du langage oral - Dysphonie - Dysrythmie - Dysarthries - Anomalies du langage secondaires à des troubles neurologiques ou sensoriels (Débilité mentale, surdité, troubles psy) -Dysphasies dévelopmentales •Dyslexie •Aphasie acquise de l’enfant
Anomalies du développement du langage oral a) Dysphonie (raucité de la voix) b) Dysrythmie Principalement le bégaiement Installation fréquente de signes dits « 2ndaires » rendant ce trouble très handicapant: mouvements associés, évitement social Dysrythmie transitoire du langage: 2ans1/2- 4ans puis au début de l’âge scolaire Dysrythmie persistante survient dans 1% de la population
c) Dysarthries = troubles de l’expression du langage dus à des anomalies des organes de la phonation → → Anomalies morphologiques bucco-linguo pharyngées Troubles neurologiques - Dyspraxie bucco-linguo-pharyngée (lenteur, difficulté des mouvements volontaires de la langue, des lèvres, de la mâchoire, déglutition imparfaite avec parfois une sialorrhée, une impossibilité de souffler, siffler, gonfler les joues…) isolée… - Dysarthrie cérebelleuse dans les diplégies cérébrales, les dystonies et parfois
d) Anomalies du langage 2ndaires à des troubles neurologiques ou sensoriels -Débilité mentale: Plus de la ½ des enfants ne prononçant aucun mot à l’âge de 2ans ont un QI inférieur à la normale -Surdité - Troubles psychologiques ou psychiatriques e) Dysphasies développementales Retard de langage: aucun mot à 18mois et aucune phrase à 30 mois
Retard « simple »: développement linguistique est celui d’un enfant normal plus jeune Dysphasie: langage retardé mais aussi incorrect sur la plan phonémique, syntaxique, sémantique etc avec souvent associé des troubles de l’articulation et plus rarement des troubles de la compréhension du langage Association fréquente des troubles du langage oral à des anomalies de l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture
Dyslexie Trouble isolé et durable de l’apprentissage de la lecture, de nature vraisemblablement génétique, survenant de façon « inattendue » chez un enfant par ailleurs normalement ou supérieurement doué, qui ne présente pas de déficit visuel ou auditif, d’anomalies graves du langage parlé, de troubles psychologiques évidents ou de carences socioculturelles.
Aphasie acquise de l’enfant Trouble du langage consécutif à une atteinte organique du cerveau, survenant après l’acquisition du langage Ex: AVC, Syndrome de Landau-Kleffner
3) Difficultés spécifiques de l’apprentissage scolaire: dyslexie, dysphasie, dyscalculie, troubles visuo-moteurs, dyspraxie, déficit de l’attention et hyperactivité (ADHD)
TROUBLE DES APPRENTISSAGES / HYPERACTIVITE ET TROUBLES DE L’ATTENTION
Tout un vocabulaire !
• •
ADHD
: Attention deficit-hyperactivity disorder
ADD
: Attention deficit disorder • • •
DAMP TDA
: : Deficit in attention, motor control and perception Trouble déficitaire de l’attention
TDAH
: Trouble de l’attention avec/sans hyperactivité • •
THADA
: Trouble avec hyperactivité et déficit de l’attention
DAH
: Syndrome de déficit de l’attention avec hyperactivité • Hyperactivité • Hyperkinésie • Instabilité psychomotrice
Paradoxe
INTERNATIONAL FRANCE Trouble parmi les plus étudiés et un des plus connu Cela existe-t-il ?
Docteur….
• Il bouge sans arrêt, c’est une pile • Il n’écoute rien • Il n’obéit jamais • Il est dans la lune, il rêve • C’est terrible à la maison • Cela ne va pas à l’école • « Viens ici ! Arrête ! Touche pas » • Il m’use depuis qu’il est tout petit • Il n’aurait pas la maladie des petits américains ?
Définition
Mise en évidence de 3 types de manifestations
Hyperactivité motrice Trouble de l’attention Impulsivité
(DSM-III/DSM-IIIR/DSM-IV)
Reconnaissance des troubles
• Ensemble minimum de symptômes parmi une liste • Caractère inapproprié à l’âge et au sexe • Caractère envahissant du trouble (école, maison..) • Gêne fonctionnelle significative dans les domaines scolaires et relationnels • Début d’au moins certains symptômes gênants avant l’âge de 7 ans • Persistance du trouble depuis plusieurs mois et dans plusieurs contextes (> 6 mois) • Absence d’autre pathologie clairement identifiée
Absence d’autre pathologie clairement identifiée
• Affections neurologiques pouvant entraîner une ADHD ADHD secondaire et non idiopathique • Ce qui n’est pas une ADHD différentiels Diagnostics
« ADHD » secondaires
• Chromosomopathies (ex: Xfra) • Foetopathies (alcoolisme fœtal) • Encéphalopathies du prématuré, RCIU • Hypothyroïdie ou résistance périphérique aux hormones thyroïdiennes • Phénylcétonurie • Séquelles de méningites, encéphalites • Séquelles de Traumatisme crânien • Hydrocéphalie • Saturnisme • …..
Diagnostics différentiels
• Déficits visuels ou auditifs • Encéphalopathies fixées ou évolutives • Difficultés spécifiques d’apprentissage • Epilepsies • Précocité • Troubles de la personnalité • Troubles oppositionnels • Troubles des conduites autres….
En pratique !
• Ne pas « étiqueter » trop vite • Essayer de « démasquer » une autre pathologie: par l’interrogatoire par l’examen clinique par des examens complémentaires en cas de doute
L’ADHD existe
Cause majeure de troubles de l’apprentissage et d’échec scolaire Motif le plus fréquent de consultation pour trouble du comportement
Epidémiologie
• Prévalence très variable selon les études et les pays: 1,5 à 9% • Incidence dans les troubles de l’apprentissage: 41 à 80%
(Delong R 1995)
• 4 garçons pour 1 fille
( Anderson et al 1987)
• Filles non diagnostiquées ?
(trouble de l’attention > hyperactivité)
(Cantwell et al 1996)
Facteurs de risque périnataux
• Exposition intra-utérine au tabac et ADHD
(Milberger et al.1996; Weissnen et al. 1999)
Les sujets avec ADHD ont été exposés au tabac in utero 3 fois plus souvent que les témoins • RCIU, prématurité
(Withaker et al. 1997)
Susceptibilité génétique
• Apparenté au 1er degré: 4 x risque/témoin • Etude de Cantwell (1972) et Plomin (1991) 50 enfants hyperactifs + parents biologiques / 39 enfants hyperactifs adoptés + parents adoptifs - facteurs biologiques > facteurs éducatifs - stabilité dans la fréquence d’atteinte des apparentés de malades…
Susceptibilité génétique
• Etudes d’agrégation : incidence plus élevée de l’ADHD chez les parents du 1er et 2nd degré • Etudes de jumeaux : concordance de 66 % (monozygotes) / 28% (dizygotes) • Etudes d’adoption : forte composante génétique pour les pbs attentionnels, pas d’effets significatifs de l’environnement • Gènes candidats : allèle du gène codant pou DAT, allèle (7-repeat) du gène du récepteur D4
Physiopathologie
• Atteinte de régions classiquement impliquées dans l’attention : - Noyaux caudés - Cortex préfrontal - Cortex cingulaire antérieur • Mise en jeu des systèmes dopaminergique, noradrénergique et sérotoninergique
Système Noradrénergique
• Rôle important dans: attention sélective - réaction à la nouveauté - filtrage des stimuli inappropriés • Présent de façon importante dans le cortex préfrontal, rôle fondamental dans: - traitement et hiérarchisation de l’information - processus d’inhibition de réponse à des stimuli « perturbateurs » - mémoire de travail
Système Dopaminergique
• Rôle important dans: motivation - renforcement - régulation de la réponse motrice • Permet: le maintien en état - favorise une aptitude à la réponse - facilite les processus de « renforcement » en permettant la formation d’associations « stimulus réponse »
Systèmes Noradrenergique et Dopaminergique
• Diminution globale de l’activité des 2 systèmes chez les patients avec ADHD
Principales anomalies neuro-anatomiques
• IRM: lobes frontaux vol du cortex préfrontal droit - noyaux gris centraux: perte / inversion de l’asymétrie des noyaux caudés • PET: réduction du métabolisme cérébral du glucose dans le cortex préfrontal, le striatum et le thalamus • SPECT: des débits sanguins régionaux dans le striatum (réversible après traitement par MPH) • IRMf: activation cérébrale les aires frontales (à confirmer) dans les régions pariétales D et dans
Un enfant qui souffre du syndrome
d’inattention
• Ne parvient pas souvent à fixer son attention sur les détails ou fait, dans son travail scolaire ou dans tout autre activité, des erreurs d’inattention • A souvent des difficultés à fixer son attention au cours des tâches ou d’activités de jeu • N’a pas souvent l’air d’écouter quand on lui parle • Ne suit fréquemment pas l’ensemble des consignes
Un enfant qui souffre du syndrome
d’inattention
• A souvent des difficultés à organiser son travail ou d’autres activité • Semble souvent démotivé en matière de travail scolaire ou devant toute tâche nécessitant un effort mental • Perd souvent les affaires nécessaires à son travail ou à ses jeux • Est souvent facilement distrait par les stimuli externes • Est souvent négligent dans ses activités quotidiennes
Un enfant qui souffre
d’hyperactivité et impulsivité
• Remue souvent les mains et les pieds ou bouge sur son siège • Quitte souvent sa place en classe ou dans tout autre situation où l’on demande de rester en place • Court fréquemment ou grimpe partout dans des circonstances inappropriées • Eprouve souvent des difficultés à avoir des des jeux ou des activités de loisirs calmes • Est souvent « sur la brèche » ou agit avant de réflechir
Un enfant qui souffre
d’hyperactivité et impulsivité
• Parle souvent trop • Se précipite souvent pour répondre aux questions avant qu’elles n’aient été totalement formulées • A du mal à attendre son tour • Interrompt souvent autrui
Questionnaires à remplir par l’enseignant et les parents (Conners/Yale / DSM-IV) Cahiers scolaires / dessins / attitudes pendant la consultation
• Histoire familiale: ATCD d’ADHD ?
• Dans quelles circonstances le trouble est-il le plus marqué ?
• Eventuels facteurs aggravants: agitation familiale, type d’éducation • Conséquences de l’ADHD sur: - l’équilibre de la famille - l’insertion sociale - les résultats scolaires
•
Nourrisson:
Evolution
Trouble du sommeil Trouble alimentaire (« valse » des laits) Coliques du NRS Activité motrice importante durant les premiers mois Début de la marche vers 10 mois touchent à tout, casse-cou
•
Petite enfance < 7 ans:
N’écoute pas Ne répond qu’aux cris Troubles de la coordination mais n’a pas peur du danger Retard de langage (2/3 des cas) Ne veut pas dessiner ou peindre Conflit avec les autres
•
Enfance 7-10 ans: LA CRISE !
N’est pas concentré Ne tient pas assis calmement N’écoute pas Difficultés dans l’interaction avec les autres Impulsivité
•
Pré-adolescent, adolescent, adulte:
Diminution des symptômes moteurs Diminution de l’impulsivité Persistance des troubles de l’attention Augmentation des troubles psychiatriques et comportementaux
• Premiers symptômes dès 1 an voire moins • Age moyen des symptômes gênants: 3,5 ans
(Applegate 1991)
• Détection plus précoce pour les formes avec hyperactivité • 50% des enfants ADHD présentent dès 3 ans des troubles comportementaux importants
(Barkley 1994)
• ADHD persisterait dans 85 % des cas à l’adolescence
(Biederman et al 1997)
• Avec l’âge: hyperactivité et l’impulsivité surtout voir disparition plutôt persistance des troubles attentionnels • Population (garçons) suivie pendant 15 ans, jusqu’à l’âge moyen de 25 ans: 1/3 avec ADHD le sont encore à l’âge adulte
( Manuzza et al, 1998)
Comorbidité (~ 50%)
• Troubles oppositionnels/troubles des conduites/troubles émotionnels: 15-90% • Troubles des apprentissages: dyslexie, dysphasie, dyscalculie, troubles visuo-moteurs • Tics: 18%
Comorbidité (~ 50%)
• Soutien scolaire nécessaire 63% • Redoublement 34% • Placement dans des classes spécialisées 20% • Troubles de la lecture 17% • Troubles en arythmétique 20% Etude sur des patients ADHD
( Faraone et al 1993)
Examen clinique
• Pas d’éléments positifs en faveur du Dg • Motricité fine/coordination/perception, intégration sensorielle • Pas d’examens complémentaires particuliers si ce n’est guidés par la clinique …
Rôle du psychologue
• Entretien/questionnaires • Evaluation: Psychométrique WPPSI-R/ WISC III-IV Etude de la mémoire de travail Tests d’attention et de fonction exécutive
Prise en charge et traitement
• Explications • Encourager et soutenir • Prise en charge des troubles ou déficits cognitifs associés • Thérapie cognitivo-comportementale • Traitement médicamenteux
Traitement médicamenteux
• Methylphenidate (Ritaline®) Pas d’emblée mais après évaluation approfondie En fonction du contexte: perturbation marquée des résultats scolaires, de la vie familiale Réévaluation régulière du traitement • Le futur ? Ou en cas d’échec: Atomoxetine HCl
TROUBLE DES APPRENTISSAGES / DYSPRAXIE
Dyspraxie: Définitions
« il s’agit d’enfants d’intelligence normale, ayant une relative facilité dans le domaine du langage, mais présentant par ailleurs des difficultés importantes sur le plan moteur et de l’organisation spatiale » (Stamback et al 1964)
Dyspraxie: Définitions
Praxies : fonctions cognitives élaborées, qui permettent la gestion de tous les gestes volontaires finalisés Ce sont les praxies qui permettent à partir d’une simple évocation du projet du geste, une réalisation gestuelle automatisée harmonieuse et efficace
Dyspraxique : être dans l’incapacité (totale ou partielle) d’inscrire cérébralement certains “programmes gestuels”, en dépit d’une exposition et / ou d’un apprentissage normal des gestes considérés
Dyspraxie: Définitions
Diagnostic exclut que les incapacités constatées soient en lien avec: - une méconnaissance du geste ou de l’outil - des troubles moteurs (francs ou de la motricité fine pouvant retentir sur la qualité de la réalisation gestuelle
Dyspraxie: signes d’alerte
Cubes : 2 cubes (1an), 3 cubes (18m), 6 cubes (2 ans), pont de 3 cubes (3ans), pyramide (5ans)
Graphisme: traits circulaires (2ans), rond et croix (3 ans), carré (4 ans), triangle, écrire son prénom (5ans), losange (6ans), cube (8ans)
Vie quotidienne: mange seul sa purée (18 mois), met ses chaussettes (2-3 ans), met son pantalon, sa culotte et ses chaussons (3,5 ans), se boutonne, coupe entre 2 lignes (4ans), s’habille seul (5ans), lacet (6-8ans)
Dyspraxie: signes d’alerte
n’arrive jamais à automatiser ses gestes et doit alors exécuter une succession de mouvements séquentiels tout en exerçant un contrôle volontaire extrêmement côuteux sur le plan attentionnel
écart entre ses productions et celles d’un enfant de son âge
n’est pas aidé par le modèle
Dyspraxie: plaintes scolaires
Moyenne et grande section de maternelle: au tracé de lettres, à l’écriture retard graphique, grande pauvreté des dessins spontanés, non réalisation des figures attendues / âge, difficultés
CP/ CE1: dysgraphie, dysorthographie
CM: dyscalculie spatiale
Enfant sociable, bavard, performant à l’oral
Echec scolaire global + induction de difficultés comportementales
Pas de bénéfice au redoublement
Dyspraxie: plusieurs types
constructive: concerne les activités où l’on assemble différents éléments
Constructive visuo-spatiale: - trouble dans l’organisation du geste - trouble du regard = difficultés dans l’organisation de la motricité des globes oculaires - trouble de la construction de certains composants de la spatialisation
Construcive non visuo-spatiale,
Non constructive
Dyspraxie: plusieurs types
idéatoire: difficultés d’utilisation et de manipulations d’objets et d’outils
idéomotrice: - trouble dans l’organisation du geste - trouble du regard = difficultés dans l’organisation de la motricité des globes oculaires - trouble de la construction de certains composants de la spatialisation
Orofaciale: ex siffler, souffler des bougies, déglutir
De l’habillage
Dysgraphie dyspraxique
Dyspraxie: importance des tests
Reconnaître l’intelligence par les tests QI p < QIv
Bilan neuropsychologique révéler des dissociations - investiguer avec autant de soin les fonctions atteintes et les fonctions préservées
Dyspraxie: prise en charge
Reconnaître l’intelligence par les tests QI p < QIv et le faire savoir
Bilan neuropédiatrique
Suivi ophtalmologique et orthoptique
Rééducation de la dyspraxie et aménagements pédagogiques (psychomotricité, ergothérapeute)
Soutien psychologique et orthophonique éventuel
Orientation scolaire adaptée
Suivi par un médecin de rééducation fonctionnelle
Prise en charge sociale
Conclusion
Importance de la détection des troubles d’apprentissage spécifiques = véritables handicaps
Eviter des erreurs grossières d’orientation
Importance d’un démarche diagnostique rigoureuse et précise: évaluations psychométriques et/ou orthophoniques souvent indispensables
Organisation d’une prise en charge adaptée
Pronostic social et scolaire futur en jeu