Prévenir le dopage

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PREVENIR LE DOPAGE
« La plus grande sottise de l’homme c’est d’échanger sa santé
contre n’importe quel avantage… »
Schopenhauer philosophe (1788-1860)
L’IMPORTANCE DE LA PRATIQUE SPORTIVE
EXPLIQUE
L’AUGMENTATION DU RISQUE DE DOPAGE
DEFINITION LEGALE DU DOPAGE
Il est interdit à toute personne, au cours des
compétitions et manifestations sportives organisées ou
agréées par des fédérations sportives ou en vue d’y
participer :
• d’utiliser des substances et procédés de nature à
modifier artificiellement les capacités ou à
masquer l’emploi de substances ou procédés
ayant cette propriété,
• de recourir à ceux de ces substances ou
procédés dont l’utilisation est soumise à des
conditions restrictives lorsque ces conditions ne
sont pas remplies.
LISTE DES PRODUITS ET ACTIONS
INTERDITS
METHODES INTERDITES
• Amélioration du transfert d’oxygène
– Le dopage sanguin, la consommation, le transport ou
la libération d’oxygène :
• Transporteurs d’oxygène à base d’hémoglobine
• Les perfluorocarbones
• Le RSR13
– L’usage de produits améliorant L’interleukine-3
• Manipulation chimique et physique
• Dopage génétique
– Ce qu’il faut promouvoir, à condition d’en fixer les limites:
l’usage thérapeutique, à savoir la thérapie cellulaire
– Ce qu’il faut éviter à tout prix : le détournement à visée
sportive
DOPAGE : LES ACTEURS
AFLD
DOPAGE : LE CONTROLE
AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE
OU DE L’APTITUDE AU TRAVAIL
•
•
La ventoline (salbutamol) va permettre une performance
immédiatement supérieure pendant la compétition.
Le salbutamol à fortes doses devient un anabolisant.
Les anabolisants , l’IGF1, l’hormone de croissance vont permettre
de fournir des entraînements plus épuisants et une récupération
plus rapide.
Le gain de puissance s’effectue en compensation de
l’importance de l’agression métabolique. Surtout si les
aptitudes de récupération sont à la hauteur.
– Donc les capacités à réaliser une performance seront d’autant
plus importantes que l’entraînement aura permis de développer
les aptitudes que la récupération favorisée aura autorisées.
•
L’érythropoïétine permet aussi « d’encaisser » des efforts
d’entraînement plus importants qui développent les capacités
cardio-pulmonaires.
Elle permet surtout d’aller plus vite plus longtemps ( VMA) lors
d’une performance de longue durée.
LE DOPAGE : EFFICACE OU PAS ?
VRAI DOPAGE OU FAUX DOPAGE ?
• Classique:
« on ne peut pas devenir Zidane ou Amstrong en se
dopant ».
• Plus accessible de se rapprocher d’Amstrong que de Zidane ,
car moins multifactoriel.
– Certains peuvent être dopés à l’eau sucrée : effet
placebo , méthode Coué…
– Des médicaments comme les corticoïdes (antiinflammatoire et excitant), les excitants peuvent se
discuter.
– L’EPO , la GH sont indiscutablement des produits qui
peuvent faire la différence entre concurrents
sensiblement du même niveau.
LE CANNABIS
– Les effets de la consommation cannabique sont :
• légère euphorie
• envie spontanée de rire
• légère somnolence
– A dose répétée,elle entraîne un désintérêt, une démotivation, une
diminution de l’attention
– C’est un anti-douleur,un myorelaxant.
Certains sportifs l’utilisent aussi pour lutter contre le stress et l’anxiété
avant, pendant et après la compétition, pour augmenter diverses facultés
de perception sensorielle
– Risques liés à l’utilisation :
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Baisse de la vigilance
Troubles de la mémoire
Perte de la capacité d’apprentissage
Accoutumance,voire dépendance
Effets pulmonaires
Accroissement de la sensibilité de l’organisme aux maladies
infectieuses
• Problèmes vasculaires graves
LE HAUT NIVEAU ET LE SPORTIF MOYEN !
• 5% des ado auraient recours au dopage
• Les antalgiques sont déjà des produits dopants. L’alcool
aussi.
• Usagers du cannabis selon milieu sportif ou circonstances
familiales ou scolaires particulières.
• Dans les années 80 , les anabolisants permettaient 2h
d’entraînement supplémentaire par jour et donc d’encaisser
des charges nettement supérieures. Cf records du monde de
lancers.
• AUT : si pas d’ alternative.
• Narcotiques , stimulants : en compétition seulement.
• HN : produits très spécifiques, très chers, volonté de se
cacher, réseau (rarement isolé). Limite dangereux pour lui.
• SM : global, cannabinoïdes, alcool, stimulants, n’importe
comment , sans se cacher ; peut faire du prosélytisme, plus
dangereux pour les autres.
QUAND COMMENCE LE DOPAGE
• Prendre un antalgique dès qu’on a un peu mal , puis on
s’habitue.
• Avoir besoin d’un petit quelque chose avant chaque
match.
• Parents qui cherchent à améliorer leur petit (ou
entraîneur): petite mixture maison , comprimé de vitamine,
• L’habitude d’avoir une petite pommade , un petit massage
préparatoire sans raison.
• Une fatigue par manque de sommeil, qui a besoin d’être
compensée.
• La fatigue d’un entraînement excessif.
• La pression excessive d’un parent ou entraîneur ou
dirigeant.
• La peur de décevoir.
• Les conseils éclairés d’un « ami ».
DEVIATION VERS LE BANDITISME…
• Produits dopants : drogues , médicaments détournés donc
utilisation illicite, donc poursuites judigiaires
• Notion de trafic. Mettre le doigt dans l’engrenage.
Sources d’approvisionnement: pharmaciens , médecins.
Rôle du kiné, du soigneur, du gourou.
Directeurs sportifs, entraîneurs (nationaux particuliers).
• Ordonnances falsifiées (tampon volé).
• Sites internet.
• Comment se procurer le produit : argent, connaissances ,
échanges , vol, racket, devenir dealer.
LISTE DES INTERDITS
EXEMPLE D’UNE PRISE DOPANTE
Sportif vu en consultation
Conseillé par un coach américain via internet
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Décadurabolin
Stanazolol (Winstrol) :
Chlorhydrate de Clenbutérol : 15g/j (1g/20kg chez veau)
Testostérone
IGF1 , colostrum + GH
Aldactone + aldactazine
Diffu K
Fer + Vita C + ATP
Glucophage
• Régime à 4700 Cal dont 345g de protéines.
LES RISQUES DU DOPAGE
A COURT ET LONG TERME
Quelques exemples
•
Les anabolisants ont créé des cancers du foie et de la prostate.
Mais il fallait avoir 20 à 30 ans de recul pour le savoir.
Sans oublier agressivité (Colnard), rupture tendineuse, arrêt
croissance.
•
L’hormone de croissance induira un diabète à long terme , une
déformation osseuse à moyen terme, HTA.
•
Béta2 agonistes: pathologie cardiaque, K foie, troubles du
comportement.
•
Diurétiques: déshydratation, troubles du rythme cardiaque.
•
Glucocorticoïdes: fragilise os et tendons, baisse défenses
immunitaires, arrêt de la fonction surrénalienne.
•
Béta bloquants: troubles du rythme , impuissance.
•
EPO (CERA maintenant): phlébite, embolie, mort subite.
LE « BON » USAGE DU MEDICAMENT
• Le médicament peut être un poison.
– Soit la molécule de base
Un médicament efficace: ce n’est jamais banal.
– Soit la quantité
Les doses importantes ont souvent un effet
pervers.
• Utilisé dans un but précis, autrement peut être dangereux .
• Agit souvent sur l’ensemble du corps
• Fait pour lutter contre une pathologie
Si médicament de confort : efficacité?
• Association de médicaments peut être très dangereuse.
• Ne jamais négliger les effets secondaires.
TOUS RESPONSABLES
Dirigeants qui accompagnent sans mettre la pression.
Valorisent la formation technique
Les entraîneurs sont vigilants , font passer le message (personnage
essentiel de la lutte).
Savent jouer avec les cycles , surveiller la récupération , le
caractère. Sont à l’écoute du médical.
Réciproque valable pour le médical. Participe à la vie du groupe, a
des connaissances techniques, surveille, met en confiance.
Le pratiquant aime ce qu’il fait , s’entraîne régulièrement , a une
bonne hygiène de vie, sait écouter les conseils avisés, est assez
lucide pour discerner les avis pernicieux. Il connaît les substances
interdites et les comportements à risque.
Les parents sont à l’écoute et ne transfèrent pas. Sont en relation
avec l’entraîneur .
FACTEURS DE VULNERABILITE
LUTTE CONTRE LE DOPAGE (1)
LUTTE CONTRE LE DOPAGE (2)
LUTTE CONTRE LE DOPAGE (3)
LUTTE CONTRE LE DOPAGE
La pyramide alimentaire (par Garnier)