Les troubles du rythmes cardiaques
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Transcript Les troubles du rythmes cardiaques
Les troubles
du rythme cardiaque
Lecture ECG
L’électrocardiogramme
L ’ECG enregistre à la surface du corps les variations
de potentiel résultant de l’activité électrique de
l ’ensemble des cellules cardiaques.
En rythme sinusal normal, chaque battement
cardiaque se traduit par : une onde P (dépolarisation
des oreillettes)
Les troubles du rythme
Intervalle PR temps de conduction auriculo-ventriculaire
compris entre 0,12 et 0,20s
Complexes QRS dépolarisation des ventricules
Segment ST et onde T repolarisation ventriculaire
La fréquence cardiaque se situe autour de 70-80/min au
repos
Les troubles du rythme cardiaques :
Schéma 1
Les troubles du rythme cardiaques :
Schéma 2
Les troubles du rythme cardiaques :
Schéma 3
ECG normal
L’Electrocardiogramme
L ’ECG est l ’examen le plus simple et le seul
nécessaire pour identifier un trouble du rythme ou de
la conduction
Le tracé doit être de bonne qualité en évitant les
parasites et prolongé dans les dérivations où les QRS
sont plus parlants et les ondes P mieux visibles (D2 et
V1)
Les bradycardies (1)
La bradycardie sinusale fc inférieure à 50/min soit primitive
soit secondaire à certains états pathologiques
(hypothyroïdie…) ou certaines surcharges médicamenteuses
Le bloc sino auriculaire (BSA) se traduit sur l’ECG par un
ralentissement excessif de la fc voir des pauses sinusales
(absence onde P, QRS)
Les bradycardies (2)
Étiologies des BSA : aigus par surcharge thérapeutique,
coronaropathie (angor spastique, idm) chroniques
(valvulopathies, amylose, hypothyroïdie)
Traitement : BSA aigu souvent transitoire répond à
l ’atropine
BSA chronique : indication à un stimulateur cardiaque
Les bradycardies (3)
Maladie rythmique auriculaire : alternance d’épisodes plus
ou moins prolongés de tachycardie auriculaire avec des
phases de rythme sinusal et de BSA
Traitement médical seul très difficile à manier seule
possibilité : stimulateur cardiaque + anti-arythmiques
Les bradycardies (4)
Troubles de la conduction : ralentissement de l’influx
électrique dans le tissu nodal à différents endroits.
À la jonction auriculo ventriculaire = bloc auriculoventriculaire ( BAV)
BAV du premier degré se caractérise par un allongement de
l’intervalle PR supérieur à 0,20s
Bloc Auriculo-Ventriculaire : BAV
BAV du second degré lié à l’interruption temporaire de la
conduction auriculo ventriculaire.
Il faut 2 ou plusieurs impulsions auriculaires pour
déclencher une réponse ventriculaire (mobitz)
Allongement progressif du PR puis pause =LuccianiWenckebach
B.A.V. 2 - Mobitz 1
B.A.V. Complet (1)
BAV du troisième degré ou BAV complet
Aucune des impulsions auriculaires ne stimule le nœud a-v,
il existe une dissociation auriculo-ventriculaire
Les étiologies : réversibles (IDM, surdosage en
médicament)
Irréversibles (dégénérescence chronique chez le sujet âgé)
B.A.V complet (2)
B.A.V. complet (3)
Le traitement du BAV complet
Isuprel pour accélérer la FC
Sonde d ’entraînement électrosystolique par voie fémorale
puis mise en place d ’un stimulateur cardiaque définitif
LES TACHYCARDIES (1)
Se caractérisent par un rythme cardiaque rapide FC sup.à
100/mn régulier ou non
Tachycardie à l ’étage supraventriculaire:
Maladie de Bouveret tachycardie jonctionnelle
Foyer ectopique du nœud a-v
Rythme régulier, QRS fins, conduction rétrograde
LES TACHYCARDIES (2)
Traitement de la tachycardie de type bouveret : injection de
striadyne IV (triphosadénine) sous ECG permanent avec
monitorage et moyens de réa cardio-respiratoires
en cas de récidive fréquente : ablation par application de
radio-fréquence
LES TACHYCARDIES (3)
FLUTTER auriculaire : activité régulière, rapide des
oreillettes donne sur ECG une ligne iso électrique en dents
de scie ( ondes F)
TACHYSYSTOLIE auriculaire : décharge rapide et
soudaine d ’un foyer ectopique auriculaire
Flutter 2/1
Flutter conduction variable
Flutter auriculaire
Le traitement :
Réduction médicamenteuse par Cordarone
Anticoagulation efficace
Stimulation auriculaire soit par voie oesophagienne soit par
voie endo-cavitaire
Ablation par radiofréquence
La Fibrillation auriculaire (1)
Rythme auriculaire chaotique et irrégulier
Absence d’activité mécanique auriculaire favorise la
formation de thrombus et diminue le débit cardiaque
Pas d’onde P visible sur ECG, le rythme ventriculaire est
irrégulier
La Fibrillation auriculaire (2)
Etiologies : valvulopathie mitrale, cardiopathie dilatée,
hyperthyroïdie, hypokaliémie, fièvre, ivresse aiguë…
Traitement : anticoagulation efficace indispensable
Antiarythmiques : Cordarone pour retour en rythme
sinusal, digitalique pour ralentir la fréquence ventriculaire
La Fibrillation auriculaire (3)
Flutter Fibrillation auriculaire
La Fibrillation auriculaire (4)
En cas de persistance d’une FA malgré le traitement
médical, cardioversion électrique sous brève
anesthésie générale.
Extrasystoles Ventriculaires (1)
Elles naissent d’un foyer ectopique ventriculaire, avec des
QRS larges (témoin d ’une conduction lente)
Peuvent se coupler à un ou plusieurs battements normaux
donnant un bi,tri ou quadrigéminisme
ESV monomorphes naissant d’un même foyer ectopique
(même aspect sur ECG)
Extrasystoles Ventriculaires (2)
Extrasystoles Ventriculaires (3)
ESV polymorphes, multifocales, nécessitent un traitement
rapide car risque de tachycardie ventriculaire soutenue
ESV précoce, tombant sur l onde T, dans la période
vulnérable entraîne un risque de trouble du rythme grave
Les Tachycardies Ventriculaires (1)
Elles sont déclenchées par un foyer ectopique ventriculaire
Tachycardie régulière à complexes larges
Etiologies : IDM phase aiguë, anomalie congénitale
(dysplasie du VD)
Le risque évolutif est la transformation en fibrillation
ventriculaire
Les Tachycardies Ventriculaires (2)
Traitement :
Bonne tolérance clinique et hémodynamique : antiarythmique (cordarone, xylocaïne) réduction par voie endocavitaire
Mauvaise tolérance ou échec du traitement médical :
choc électrique externe
Les Tachycardies Ventriculaires (3)
Fibrillation Ventriculaire (1)
Désorganisation complète des courants électriques
intracardiaques
S’accompagne toujours d’un arrêt cardio-circulatoire,
irréversible en l ’absence de choc électrique externe
Fibrillation Ventriculaire (2)
Artéfacts
Courant électrique
Tremblements
TORSADES DE POINTE (1)
Il s’agit d ’une forme particulière de TV
La tolérance clinique est souvent mauvaise avec
lipothymies ou syncopes à répétition
Tachycardie à complexes larges dont les pointes sont
alternativement en haut et en bas
TORSADES DE POINTE (2)
Etiologies : métabolique (hypokaliémie…), médicament
anti-arythmique allongeant l’intervalle QT
Traitement : accélérer la FC par isuprel ou mise en place
d ’une sonde d ’entraînement
Recharge ionique (potassium, magnésium)
TORSADES DE POINTE (3)
BLOC DE BRANCHE (1)
Blocage de l’impulsion dans les branches du faisceau
de His (droite ou gauche)
Se traduit sur l’ECG par un élargissement des QRS
avec des aspects différents selon la localisation à
droite ou à gauche
BLOC DE BRANCHE (2)
BLOC DE BRANCHE (3)
Syndrome de
Wolff-Parkinson-White (wpw)
(1)
Anomalie congénitale des voies de conduction caractérisée
par l’existence, en parallèle des voies normales, d’un
faisceau de conduction supplémentaire, réunissant
directement l’oreillette au ventricule soit à droite soit à
gauche (pré-excitation)
Dans sa forme typique le diagnostic est aisé sur l ’ECG en
rythme sinusal
Syndrome de
Wolff-Parkinson-White (wpw)
(2)
Espace PR court, complexe QRS élargi, présence d ’une
onde delta
Les crises de tachycardie sont une complication majeure du
syndrome de WPW
Tachycardies réciproques :régulières comportant autant
d ’oreillettes que de ventricules
Syndrome de
Wolff-Parkinson-White (wpw)
(3)
Flutter et fibrillation auriculaire rare, pouvant être grave
Rythme ventriculaire rapide, QRS larges, entraînant un
collapsus avec risque de dégénérescence en fibrillation
ventriculaire mortelle
Syndrome de
Wolff-Parkinson-White (wpw)
(4)
LES ANTI-ARYTHMIQUES
Classification de vaughan-williams
Classe I :
A quinidine/ sérécor
B xylocaïne
C flécaïne, cipralan
Classe II : tous les bêta-bloquants
Classe III : cordarone, sotalex
Classe IV : inhibiteurs calciques(isoptine, tildiem)