Chronologie de la guerre d’Algérie Quelles dates retenir pour un enseignant ? Pour des raisons liées au respect des droits d’auteurs, nous avons,

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Transcript Chronologie de la guerre d’Algérie Quelles dates retenir pour un enseignant ? Pour des raisons liées au respect des droits d’auteurs, nous avons,

Chronologie
de la guerre d’Algérie
Quelles dates retenir pour un enseignant ?
Pour des raisons liées au respect des droits d’auteurs, nous avons, dans ce diaporama
systématiquement remplacé les documents iconographiques ou multimédias par des cadres
indiquant leurs références et permettant de les retrouver facilement.
Merci de votre compréhension.
Par Françoise Tournay et Olivier Fumery
Le 8 mai 1945, émeutes de Sétif et Guelma
Au défilé de la victoire, une délégation de militants du P.P.A. scandent des slogans
nationalistes. Suite à la mort d’un jeune militant, tué par la police, la manifestation
dégénère en émeute et gagne Guelma et toute le petite Kabylie.
Photo représentant le général Henry Martin qui assiste à la reddition des tribus, sur la
plage des Falaises, le 22 mai 1945 extraite de P Vallaud : la guerre d’Algérie, tome
1, édition de l’Acropole, octobre 2005, 159 pages
1947 : Le nouveau statut de l’Algérie
En 1947, le parlement français définit le statut de l’Algérie. L’Algérie est définie
comme un groupe de départements doté de l’autonomie financière. Le pouvoir
exécutif est confié à un gouverneur général et création d’une assemblée algérienne
à double collège.
Assemblée algérienne
120 députés
Premier collège
60 députés
Représentants de 870.000
européens
Deuxième collège
60 députés
Représentants de 7.700.000
Algériens
Le 1er novembre 1954, la Toussaint Rouge
Proclamation du Front de Libération Nationale (F.L.N.) qui fixe les objectifs
de la lutte armée pour l’indépendance nationale par la restauration de l’Etat
algérien souverain. Une vague d’attentats contre les intérêts français marque
le début de la guerre.
Document présentant la une de différents journaux en réaction aux attentats du
1er novembre (Revue encyclopédique des conflits du XXème siècle, Spécial
Guerre d’Algérie, n°37, page 30, février 1995).
Novembre 1954, début des opérations de
pacification dans les Aurès
Document présentant des opérations de remise en ordre dans les Aurès (Revue
encyclopédique des conflits du XXème siècle, Spécial Guerre d’Algérie, n°37,
page 32, février 1995).
Après les attentats du 1er novembre 1954, le gouvernement français procède à une
«remise en ordre» du pays par le biais d'une action militaire de grande ampleur dans les
Aurès (vidéo INA 00037 ).
18-24 avril 1955 : le F.L.N. participe à la conférence de Bandung
Extraits de la Conférence de Bandung tirés du site http://hypo.ge-dip.etatge.ch/www/cliotexte/index.html
Extrait de "Les mémoires de l'Europe", tome VI, l'Europe moderne, sous la
direction de Jean-Pierre Vivet, édition Robert Laffont, Paris, 1973
Vidéo montrant la participation du FLN à Bandung extraite de
http:/www.1novembre54.com/Media/Videos
Eté 1955, soulèvement dans le Constantinois
Document présentant la répression par l’armée du soulèvement à Philippeville
en août 1955 (Revue encyclopédique des conflits du XXème siècle, Spécial
Guerre d’Algérie, n°38, page 47, mars 1995).
Le 20 août, le F.L.N., voulant commémorer le deuxième anniversaire de la déposition
du sultan du Maroc (20 août1953), des milliers de fellahs se ruent à l’assaut des villes
du Constantinois. Les massacres dans le Constantinois ont fait 123 morts. L’armée est
sommée d’agir sévèrement. Plus de 2.000 musulmans sont exécutés.
Le 12 mars 1956, les pouvoirs spéciaux sont
suivis de l’envoi du contingent
Document présentant le
débarquement dans un port
d’Algérie, des premiers renforts de
l’armée française (unité de hussards)
(Revue encyclopédique des conflits
du XXème siècle, Spécial Guerre
d’Algérie, n°37, page 58, février
1995).
Article 5 : « Le gouvernement
disposera en Algérie des
pouvoirs les plus étendus pour
prendre toutes les mesures
exceptionnelles commandées
par les circonstances, en vue du
rétablissement de l'ordre, de la
protection des personnes et des
biens et de la sauvegarde du
territoire ».
Dans l’impossibilité de déclarer l’état de guerre puisqu’il s’agit d’un territoire
national, confrontée à l’approfondissement du conflit, l’Assemblée adopte une loi
restée sous le nom de pouvoirs spéciaux. Cette loi étendait le champs d’action de la
police et des militaires. Les pouvoirs spéciaux suspendaient les libertés publiques.
Des Européens soutenant les nationalistes et des musulmans furent victimes de cette
loi.
Janvier-septembre 1957, la bataille d’Alger
Document présentant la une
du Journal décrivant les
premières victimes de la
bataille d’Alger (Revue
encyclopédique des conflits
du XXème siècle, Spécial
Guerre d’Algérie, n°39, page
65, mars 1995).
Photo montrant l’explosion du Casino
de la Corniche , un dimanche après-midi,
alors que la salle de danse est pleine. 11
morts, 85 blessés. Une jeune femme,
Claude Vignal tient la main de son fiancé
qui vient de lui poser un garrot. En
représailles, les Européens incendient les
toitures des musulmans . Source :
http://masterweb.free.fr/htm/alg57a.htm
Photo montrant la patrouille des
paras dans l'inextricable
labyrinthe de la Casbah d'Alger.
Ici, se fabrique l'arsenal rebelle.
Source :
http://masterweb.free.fr/htm/alg
57a.htm
Le 8 février 1958, le bombardement de
Sakhiet Sidi Youssef.
Photographie présentant l’escadre de bombardement qui a participer au
bombardement de Sakhiet Sidi Youssef (Revue encyclopédique des conflits du
XXème siècle, Spécial Guerre d’Algérie, n°40, page 89, avril 1995).
En fin de matinée, l’aviation française bombarde le village tunisien de Sakhiet Sidi
Youssef à la frontière algéro-tunisienne. Il abrite des camps d’entraînement du
F.L.N. Le village est détruit, 69 civils sont tués et 130 personnes blessées. Au
même moment, un convoi de la Croix-Rouge arrivait à Sakhiet pour y livrer des
vivres. Plusieurs véhicules sont touchés. La communauté internationale est
indignée. Le président tunisien Habib Bourguiba exige le retrait des troupes
françaises de son pays.
Le 13 mai 1958
constitution d'un comité de salut public
Photographie de la
foule à Alger le 13 mai
1958 (Revue
encyclopédique des
conflits du XXème
siècle, Spécial Guerre
d’Algérie, n°40, page
92, avril 1995).
« Moi, général
Massu, je viens de
former un comité de
salut public pour
qu’en France soit
formé un
gouvernement de
salut public présidé
par le général de
Gaulle ».
Le 13 mai 1958, en début
d’après-midi, une foule
silencieuse salue la mémoire
de trois soldats du contingent
qui viennent d’être fusillés
par le F.L.N.
Photographie du
général Massu et de
Léon Delbecque
(Revue encyclopédique
des conflits du XXème
siècle, Spécial Guerre
d’Algérie, n°40, page
92, avril 1995).
Le général Massu et Léon
Delbecque font acclamer le nom
du général de Gaulle par la foule
(vidéo INA 00068).
Le 14 mai 1958
investiture du gouvernement Pflimlin
Après la mise en minorité du gouvernement de Félix Gaillard, le 15 avril 1958,
Pierre Pflimlin est pressenti, le 9 mai 1958, par le président Coty pour former un
nouveau cabinet. Il obtient l’investiture dans la nuit du 13 au 14 mai 1958, après la
formation à Alger d’un comité de salut public présidé par le général Massu. La
guerre d’Algérie fait agoniser la IVème République.
Portrait de Pierre Pflimlin extraite de
http://www.charles-degaulle.org/article.php3?id_article=845
Le 1er juin 1958
investiture du gouvernement De Gaulle
Le 29 mai 1958, le président de la République René Coty informe le parlement qu’il a
choisi De Gaulle pour succéder à Pflimlin à la présidence du conseil. Le 1 er juin, le débat
d’investiture voit la victoire de De Gaulle (329 voix contre 224).
Le 4 juin 1958 : «Je vous ai compris » à Alger
•
Texte « Je vous ai compris « de De Gaulle , extrait http://hypo.ge-dip.etatge.ch/www/cliotexte/index.html
Vidéo présentant ce discours extraite de
http:/www.1novembre54.com/Media/Videos
Le 16 septembre 59, De Gaulle propose
l'autodétermination aux Algériens
Pour la première fois depuis son accession à la Présidence de la République,
le général De Gaulle esquisse sa volonté de soumettre la question de
l'autodétermination pour les Algériens au référendum. Cela constituera un
tournant dans le conflit et créera chez les Pieds Noirs un séisme, contribuant
à la radicalisation des activistes de l'Algérie Française dans l'O.A.S. et au
soutien à ce mouvement du petit peuple européen d'Alger et d'ailleurs.
( Vidéo Ina 00088)
24 janvier 1960: la semaine des barricades
Alger est encore le lieu de la violente
semaine d’affrontements, du 24 au 31
janvier 1960, entre les forces de
l’ordre et les Européens d’Algérie.
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Photo d’Alger en janvier 1960 de
l’AFP montrant des femmes
algériennes voilées au premier plan, à
l’arrière plan des barricades et une
banderole sur un bâtiment indiquant
l’Algérie française
http://www.ldhtoulon.net/spip.php?article753
Photos des barricades avec banderole
Vive MASSU
http://www.ldhtoulon.net/spip.php?article753
Mars 1960 : « Algérie algérienne »
Photographie de De Gaulle à
Catinat se faisant présenter
les officiers du 29ème
régiment de parachutistes
(Revue encyclopédique des
conflits du XXème siècle,
Spécial Guerre d’Algérie,
n°42, page 130, mai 1995).
C’est la deuxième « tournée » de De
Gaulle en Algérie, du 4 au 7 mars. C’est
dans la région de Temclen, au poste de
Azziz, qu’il prononce :
« Ce sont les Algériens qui décideront … je
crois qu’ils choisiront une Algérie
algérienne liée à la France ».
8 janvier 1961
référendum sur la politique algérienne
« Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de
la République et concernant l'autodétermination des populations algériennes et
l'organisation des pouvoirs publics en Algérie avant l'autodétermination ? »
Tableau présentant les résultats de ce référendum en Métropole et en Algérie
http://mjp.univ-perp.fr/france/ref1961.htm
Février 1961: constitution de l’OAS
L’Organisation Armée Secrète (O.A.S.) naît dans
un premier temps à Madrid, fin janvier 1961, dans
le cercle des exilés l’Algérie française. Le général
Salan et les meneurs des Barricades (janvier 1960)
en fuite, Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini,
en sont les fondateurs. Puis, elle est refondue sur
le sol algérien par ceux qui, passés de Madrid à
Alger à l’occasion du putsch, sont entrés dans la
clandestinité après son échec.
L’O.A.S. se manifeste en métropole par des lettres
de menaces, par des plasticages et par un racket
destiné à remplir des caisses qu’alimentent aussi
les hold-up. En Algérie, elle opère par une
gradation allant de la menace à l’exécution par un
commando, en passant par un avis de
condamnation à mort et un plasticage
d’avertissement.
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Affiche de l’OAS
indiquant L’OAS
« frappe qui elle veut »
« où elle veut » « quand
elle veut »
http://www.ldhtoulon.net/spip.php?articl
e458
21-25 avril 1961:
Putsch des généraux et son échec
Quatre généraux à la retraite (Challe,
Zeller, Jouhaud et Salan) et quelques
colonels prennent le pouvoir à Alger
afin de s'opposer à l'émancipation de
l'Algérie. Mais, les putschistes ne
parviennent pas à rallier l’armée
d'Algérie et De Gaulle interdit à tous
Français d'exécuter leurs ordres. Les
généraux seront arrêtés et les
partisans acharnés de l’Algérie
française entreront dans l’O.A.S.
•
•
Photographie de Zeller, Jouhaud,
Salan, Challe
http://www.ldhtoulon.net/spip.php?article103
17 octobre 1961 : violentes répressions de
manifestations d’algériens
Les Algériens défilent à Paris pour protester
contre le couvre-feu qui leur est imposé.
Dirigée par Maurice Papon, préfet de police,
l’intervention des forces de l’ordre fait plus de
100 morts parmi les manifestants
Photographie de manifestants du
F.L.N. au métro Madeleine
(Revue encyclopédique des
conflits du XXème siècle, Spécial
Guerre d’Algérie, n°43, page 155,
mai 1995).
Arrestation au métro Madeleine.
18 mars 1962 : accords d’Evian
Texte présentant les accords d’Evian
Extrait de Jacques Dalloz, "Textes sur la décolonisation", PUF, Paris, 1989
http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/cliotexte/index.html
Juillet 1962, l’indépendance de l’Algérie
1er juillet 1962 - référendum en
Algérie sur l’autodétermination
3 juillet 1962 - proclamation de
l’indépendance de l’Algérie
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Une du journal « l’ouvrier algérien »
indiquant
5 juillet 1830 : prise d’Alger
5 juillet 1962 : l’Algérie redevient
indépendante
Le 22 août 1962, l’attentat du Petit-Clamart
Le cortège présidentiel qui vient de quitter l'Elysée pour se rendre à Colombey-les-deux-Eglises, est
pris à partie par trois hommes armés de pistolets-mitrailleurs, alors qu'il traverse le Petit-Clamart. Cet
attentat est l’œuvre de l’O.A.S. qui s'oppose à l’indépendance de l'Algérie.
Photographie présentant les impacts de balle sur la DS présidentielle
Image Google
Le général De gaulle qui en réchappe, profitera de l'émotion
causée par l’attentat pour proposer l'élection du président de la
République au suffrage universel direct. (Vidéo Ina 00085)
Sites et documents utilisés
Sitographie :
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http://www.Idh-toulon.net/
http://mjp.univ-perp.fr/france/ref1961.htm
http://masterweb.free.fr/htm/alg57a.htm
http:/www.1novembre54.com/Media/Videos/
http://cessenon.centerblog.net/1512628-Sur-le-putsch-de-1961
http:/www.l’internaute.com/histoire/motcle/48/a/1/1/putsch.shtml
http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/cliotexte/index.html
www.ina.fr
Bibliographie :
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P Vallaud : la guerre d’Algérie, tome 1, édition de l’Acropole, octobre 2005, 159 pages.
M Harbi, B Stora : La guerre d’Algérie, hachette littérature, janvier 2006, 1035 pages.
Revue encyclopédique : Conflits du XXème siècle, Spécial guerre d’Algérie, série n°3,
1995.