L’ENERGIE : • cours • proposition d’évaluation • TP de physique appliquée Géneratrice asynchrone • Application en essais de système : Panneau solaire de la couveuse.

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L’ENERGIE :
• cours
• proposition d’évaluation
• TP de physique appliquée
Géneratrice asynchrone
• Application en essais de système :
Panneau solaire de la couveuse
1
référentiel BTS
Electrotechnique
}
2 semaines de cours
(2 x 3h) + 1TP / élève
2
I. LES DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE:
1°/ Introduction :
Qu’est ce que l’énergie ?
2°/ Transformation d’énergie :
3°/ Conservation de l’énergie :
II. ENERGIES RENOUVELABLES ?
1°/ Energie solaire :
2°/ Energie hydraulique :
3°/ Energie éolienne :
4°/ Energie de la biomasse :
5°/ Energie géothermique :
III. PRODUCTION D’ENERGIE ELECTRIQUE :
1°/ Energie électrique produite en France
2°/ Centrales électriques : thermique hydraulique nucléaire
3°/ Energie éolienne :
4°/ Energie photovoltaïque et centrales photovoltaïques :
5°/ Cogénération :
6°/ Sources d’énergie autonomes :
3
I. LES DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE:
1°/ Introduction :
Qu’est ce que l’énergie ?
L'énergie est difficile à définir simplement autrement qu'à travers
ses effets et ses variations : pour le transport, pour le chauffage des
habitations, pour l'industrie, pour l'éclairage et autres appareils
électriques... Un système possède donc de l'énergie s'il est capable
de fournir du travail mécanique ou son équivalent...
thermique
mécanique
électrique
lumineuse
chimique
Rem : L'unité du SI pour l’énergie est le joule (J). Mais en électricité
on utilise aussi le wattheure (Wh), les économistes utilisent plutôt la
tonne d'équivalent pétrole (tep avec 1tep=42GJ), les médecins
nutritionnistes la calorie (cal avec 1cal=4,18J)
4
2°/ Transformation d’énergie :
Exemple :
Énergie utile fournie
Énergie consommée
Radiateur électrique
ÉNERGIE
ELECTRIQUE
THERMIQUE (chaleur)
Lampe électrique
RAYONNANTE (lumière)
Moteur électrique
MECANIQUE (travail)
Accumulateur en charge
Transformateur
CHIMIQUE
ELECTRIQUE
5
3°/ Conservation de l’énergie :
a) Enoncé du principe : l’énergie totale d’un système isolé reste
constante.
b) Exemple d’application : moteur électrique
Wa
Wmu
Moteur
électrique
ÉNERGIE
ELECTRIQUE
ABSORBEE
Wj
Wf
ENERGIE
MECANIQUE
(frottements)
ENERGIE DUE
AUX PERTES
FER
ENERGIE
THERMIQUE
(effet joule)
Wfer
ENERGIE
MECANIQUE
UTILE
Wa = Wj +Wfer + Wf + Wum
6
c) Rendement  : c’est le rapport entre l’énergie utile en sortie du
convertisseur et l’énergie reçue par celui-ci.
 = Wutile / Wabsorbée
Rem : Cette grandeur est sans unité, et peut s’exprimer en %.
Exemple :
38% pour une centrale électrique thermique
40% pour un moteur à essence
5% pour une ampoule classique
7
II.ENERGIES RENOUVELABLES ?
Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle
assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à
l’échelle de l’homme. Les énergies renouvelables sont issues de
phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les
astres, principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune
(marée) et la Terre (énergie géothermique).
Aujourd'hui, on assimile souvent par abus de langage les énergies
renouvelables aux énergies propres.
8
1°/ Energie solaire :
Chauffe eau solaire
9
Centrales électriques thermiques solaires (miroirs paraboliques
ou cylindroparaboliques)
Déjà dans l’antiquité, les Grecs allumaient la flamme
des Jeux olympiques à l’aide d’un miroir parabolique
(skafia)
10
Centrales électriques thermiques solaires (miroirs plans)
Puissance qui peut atteindre 150MW
(californie « solar two »)
Fours solaires (ici four d’Odeillo dans les Pyrénées-Orientales)
Température qui peut atteindre 3800°C  traitement thermique de
11
certains matériaux – puissance 1000kW
2°/ Energie hydraulique :
L'énergie hydraulique est l’énergie mise en jeu lors du déplacement
ou de l'accumulation d'un fluide incompressible telle que l'eau
douce ou l'eau de mer. Ce déplacement va produire un travail
mécanique qui est utilisé directement ou converti sous forme
d'électricité.
Applications : Celle-ci est donc utilisée dans les barrages pour
permettrent de produire de l’électricité, mais aussi dans la mer
avec l’énergie marémotrice, l’énergie des vagues et l’énergie
hydrolienne qui utilisent la puissance due aux déplacements de l'eau
de mer pour faire tourner des turbines et entraîner ainsi des
alternateurs.
12
Usine marémotrice (de la Rance
en Bretagne) : qui utilise
l’énergie due aux marées
Hydroliennes : qui utilisent
la force des courants marins
La + grande au monde
Puissance
240MW
Barrage hydraulique
13
3°/ Energie éolienne :
Elle utilise la force du vent. Celui-ci est
dû à des différences de pressions
atmosphériques locales qui proviennent
de différences d'échauffement de l'air
par le soleil.
14
4°/ Energie de la biomasse :
La biomasse (ensemble de la matière végétale) est une véritable
réserve
d’énergie,
captée
à
partir
du
soleil
grâce
à
la
photosynthèse. (processus biologique au cours duquel les végétaux
utilisent, grâce à l'énergie lumineuse, le gaz carbonique et l'eau pour
produire des sucres (amidons notamment) et rejeter de l'oxygène).
Combustion de résidus
forestiers dans chaudière
Production
d’énergie par
Fermentation
(méthanisation) :
production de biogaz
ou biocarburants
2 grandes tours de biométhanisation,
production du biogaz à partir de 15
la partie
organique des déchets
5°/ Energie géothermique :
La géothermie consiste à capter la
chaleur contenue dans la croûte
terrestre pour produire du chauffage ou
de l’électricité.
Centrale géothermique en Islande
Applications suivant la profondeur :
• Production
d’électricité
(en
France centrale géothermique de
Bouillante en Guadeloupe qui permet
l’alimentation de 9% de besoins de
l’île)
• Réseaux de chauffage urbain
• Chauffage
et
climatisation
16
individuelle
III.
PRODUCTION D’ENERGIE ELECTRIQUE :
1°/ Energie électrique produite en France :
énergie électrique produite en France en 2006
 Calculer la part de production en % pour les
différents modes de production dans le tableau.
17
2°/ Centrales électriques : thermique, hydraulique nucléaire
Elles transforment des sources d’énergie naturelle en énergie électrique.
a) Centrale thermique :
Une centrale thermique classique produit de l'énergie électrique à
partir de l'énergie thermique de combustion de plusieurs milliers de
tonnes par jour d'un fossile (charbon, pétrole, gaz), préalablement
convertie en énergie mécanique par une turbine à vapeur.
18
b) Centrale hydraulique :
Une centrale hydraulique produit de l'énergie électrique en utilisant
l’énergie hydraulique de l’eau accumulée dans les barrages. Cette
énergie entraîne les turbines d’un alternateur.
19
c) Centrale nucléaire :
Une centrale nucléaire produit de l'énergie électrique en utilisant la
fission nucléaire pour produire la chaleur nécessaire à la production de
l’électricité. Elle utilise pour cela la chaleur libérée par l'uranium qui
constitue le "combustible nucléaire". L'objectif est de faire chauffer de
l'eau afin d'obtenir de la vapeur. La pression de la vapeur permet de faire
tourner à grande vitesse une turbine, laquelle entraîne un alternateur qui
produit de l'électricité. (principe similaire à celui d’une centrale
thermique)
20
Exemple 1 : Centrale nucléaire de ST Alban du Rhône (Isère - 50km
de Lyon)
Mise en service : 1985
2 réacteurs
de 1300MW
Produit en moyenne par an 16 milliard de kWh soit par an l’énergie
consommée par 11 villes comme Lyon.
21
Exemple 2 : Centrale nucléaire du Bugey à Saint-Vulbas (Ain –30km
de Lyon)
Mise en service : 1972
4 réacteurs
de 925MW
Produit en moyenne par an 25 milliard de kWh soit 40% de la
consommation de la région Rhône-alpes.
22
3°/ Energie éolienne :
Elle peut être utilisée de 2 manières :
• conservation de l’énergie mécanique :
navire à voile, pour pomper l’eau, pour
faire tourner la meule d’un moulin.
• transformation en énergie électrique :
l’éolienne ou aérogénérateur directement
relié au réseau ou de manière indépendante
23
Eolienne à vitesse variable connectée au réseau
Voir TP physique appliquée : génératrice asynchrone
24
4°/ Energie photovoltaïque et centrale photovoltaïque:
Fonctionnement d’une cellule photovoltaïque
absorption des photons
contact sur zone N
zone dopée N
semi-conducteur
zone dopée P
I
collecte des
porteurs
génération des porteurs
contact sur zone P 25
Panneau solaire : Fabrication des modules
Le silicium est placé
dans un creuset
Il est fondu (temp : 1430°C)
en lingot
Le lingot est
découpé en briques
L’énergie nécessaire à la fabrication d’un module représente
10% de l’énergie que ce module produira pendant sa vie
Les cellules sont assemblées
pour constituer un module et
encapsulées dans du plastique
Les plaques sont transformées
en cellules (dopage bore +
phosphore,couche antireflets,
contact métalliques)
Les briques sont
découpées en plaques
26
Applications :
1 m² de cellules photovoltaïques délivre
une puissance d'environ 100 à 200 W.
27
Centrales électriques photovoltaïques
En France à la Réunion :
10 000 m² / 1,35MW
En Allemagne :
« la bavaria solar park »
Au Portugal à Serpa
En Allemagne, on trouvait la plus grande centrale solaire photovoltaïque
au monde (production de 10 MW (un réacteur nucléaire standard produit
environ 1500 MW). Sa superficie est équivalente à 56 terrains de
football.
En mars 2007, au Portugal, une autre centrale a été inaugurée encore
plus grande et pourra produire 11MW (consommation de 8000 foyers),
avec 52000 panneaux solaires.
Mais d’autres projet sont en cours d’ici 2010 au Portugal à « Moura »
28
(62MW) mais aussi en Allemagne (40MW).
Évolution :
Le marché du photovoltaïque est en plein essor avec +de
30% de croissance par an au niveau mondial.
Le Japon n°1 mondial et l ’Allemagne pour l ’Europe qui est
très dynamique.
(90% des installations actuelles sont implantées au Japon,
en Allemagne et aux États-unis).
La production de Silicium destiné au photovoltaïque n ’étant
pas suffisante par rapport à la demande
 développement de nouvelles cellules à base de Cuivre
Indium Sélénium (CIS) (couche déposée + fine et
possibilité d ’utiliser des supports flexibles).
29
5°/ Cogénération :
La cogénération consiste à produire en même temps et dans la même
installation de l’énergie thermique (chaleur) et de l’énergie mécanique.
• énergie thermique :  chauffage
 production d’eau chaude par échangeur.
• L’énergie mécanique transformée en énergie électrique (alternateur).
Elle est ensuite revendue à EDF ou consommée par l’installation.
énergie de départ utilisée : gaz naturel, fioul ou toute forme d’énergie
locale (géothermie, biomasse) ou liée à la valorisation des déchets
(incinération des ordures ménagères…).
30
Exemple de centrale de cogénération
(installation Rosen en Italie) :
Cette centrale est implantée dans une usine
chimique (production de chlore, soude
caustique, eau oxygénée). En 1997 la centrale
de cogénération a été implantée sur le même
site. Elle apporte à l’usine :
* Une puissance électrique de 356MW pour
permettre la continuité de la fourniture
électrique en cas de problème sur le réseau
électrique national
* Une puissance thermique grâce à la
production de vapeur surchauffée.
Avantages :
rendement très bon (>90%)
 30% à 40% de l’énergie primaire sont transformés en
énergie électrique, tandis que 50 à 60% se retrouvent sous forme de chaleur
moins d’émission de polluants dans l’atmosphère et limitation
d’émission de gaz à effet de serre.
Les limites : problème de proximité entre la centrale de cogénération et les
différents lieux où on veut récupérer l’énergie thermique.
31
6°/ Sources d’énergie autonomes :
a) Piles électriques :
Elles transforment l’énergie chimique en énergie électrique et ceci grâce à
des réactions d’oxydoréduction.
La pile électrique a été inventé en 1800 par Alessandro Volta.
● Principe de fonctionnement de la pile Daniel :
A l’électrode négative on observe une oxydation du zinc :
Zn (métal) 
Zn2+ (solution) + 2 edu zinc passe en solution, transformé en ions Zn2+ et des
électrons sont libérés vont pouvoir quitter l’électrode et
traverser le circuit extérieur.
A l’électrode positive on observe une réduction des ions
cuivre :
Cu2+(solution) + 2 e-  Cu (métal)
Les ions Cu2+ de la solution se déposent à l'état de cuivre
sur l’électrode en cuivre. Les électrons nécessaires à
cette réduction arrivent à l’électrode positive par le
circuit extérieur, en provenance de la lame de zinc.
Au bilan on a la réaction d’oxydo réduction suivante :
Zn + Cu2+

Zn2+ + Cu
Rem : le pont salin (KCl) rétablit la neutralité électrique
des solutions)
Anode
Solution de
sulfate de zinc
(Zn2+ + SO42-)
cathode
Solution de
sulfate de cuivre
(Cu2+ + SO42-)
32
● Grandeurs caractéristiques :
- fém E, résistance interne r :
Sa caractéristique tension-courant est UPN=E-rI
- Quantité d’électricité débitée : Q = I.t avec Q en
Coulomb (C)
On appelle capacité d’une pile la quantité maximale
d’électricité fournie par la pile.
● piles électrochimiques usuelles :
La pile zinc/carbone ou pile Leclanché (pile saline) (bâton) :
capacité de stockage limitée /ne peut être utilisée que dans des
appareils qui ne consomment pas beaucoup d’énergie (radio,
calculette, télécommande, réveil,...) /il arrive qu’elle coule / deux
fois moins cher que les piles alcalines / durent deux à trois fois
moins longtemps.
La pile alcaline (bâton, bouton):
très performante /grande capacité de stockage /longue durée
de vie / type de pile très répandu.
La pile à oxyde d’argent (bouton) :
Pour : montres, calculettes, gadgets
La pile au lithium (bouton) grande pile bouton / très plate
/utilisée dans les montres, les calculettes /mais beaucoup + cher
33
b) Accumulateur :
Il transforme aussi l’énergie chimique en énergie électrique et ceci grâce à
des réactions d’oxydoréduction mais est réversible. Il est rechargeable par
opposition à une pile qui ne l'est pas. (Le terme batterie est alors utilisé pour
caractériser un assemblage de cellules élémentaires, en général rechargeables
mais attention en anglais on ne fait pas la distinction).
● Principe de fonctionnement de l’accumulateur au
plomb : (inventé en 1860 par Planté)
Il est constitué de deux plaques de plomb
(électrodes) plongée dans une solution d'acide
sulfurique (2H+ ; SO42-). Lorsqu'il a été chargé au
préalable par un générateur entre ces deux
électrodes il existe comme pour une pile une fém.
Pendant la décharge : on a une oxydation du plomb à
l'anode libérant ainsi des électrons (l'électrode diminue de
volume). Ceux-ci arrivent à la cathode où il y a une
réduction de l'oxyde de plomb qui se transforme en ions
Pb2+ (diminution de la couche d'oxyde de Plomb).
Pendant la charge :
Un générateur est branché aux bornes de l'accumulateur.
On observe là aussi une oxydation à l'anode (qui permet
de reformer une couche d'oxyde de plomb, et une
réduction à la cathode qui permet de reformer l'électrode
de plomb.
R
CATHODE
2ePbO2
Pb2+
Pb
Pb2+
Réduction
PbO2 + 4 H+ + 2 e- = Pb2+ + 2 H2O
+
ANODE
2e-
ANODE
2e-
e2e-
Pb2+
PbO2
Oxydation
Pb = Pb2+ + 2 e-
Pb2+
CATHODE
Pb
Oxydation
Pb2+ + 2 H2O = PbO2 + 4 H+ + 2 e-
Réduction
Pb2+ + 2 e- = Pb
34
● Grandeurs caractéristiques :
Suivant la technologie utilisée on aura des tensions plus ou moins grandes. Mais
un accumulateur est pour l'essentiel défini par trois grandeurs :
•Sa densité d'énergie massique (ou volumique), en watt-heure par kilogramme,
Wh/kg (ou en watt-heure par litre, Wh/l), correspond à la quantité d'énergie
stockée par unité de masse (ou de volume) d'accumulateur.
•Sa densité de puissance massique, en watt par kilogramme (W/kg),
représente la puissance (énergie électrique fournie par unité de temps) que
peut délivrer l'unité de masse d'accumulateur.
* Sa cyclabilité, exprimée en nombre de cycles, caractérise la durée de vie de
l'accumulateur, c'est-à-dire le nombre de fois où il peut restituer le même
niveau d'énergie après chaque nouvelle recharge.
35
● Différents types d'accumulateurs – Evolution :
Jusqu'à la fin des années 80, les deux principales technologies répandues
sur le marché étaient les accumulateurs au plomb (pour le démarrage de
véhicules, l'alimentation de secours de centraux téléphoniques...) et les
accumulateurs nickel-cadmium (outillage portable, jouets, éclairage de
secours...). Les inconvénients relevés sur la technologie au plomb (poids,
fragilité, utilisation d'un liquide corrosif) ont conduit au développement
d‘accumulateur alcalins, de plus grande capacité (quantité d'électricité
restituée à la décharge) mais développant une fém plus faible. Les
technologies au plomb, comme les accumulateurs alcalins, se caractérisent
par une grande fiabilité, mais leurs densités d'énergie massiques restent
relativement faibles (30 Wh/kg pour le plomb, 50 Wh/kg pour le nickelcadmium).
Au début des années 90, avec la croissance du marché des équipements
portables, deux filières technologiques nouvelles ont émergées : les
accumulateurs nickel-métal hydrure et les accumulateurs au lithium.
Durée de vie
(nombre de
recharges)
Type
Énergie massique
Tension d'un
élément
Temps de
charge
auto-décharge
par mois
Plomb
30-50 Wh/kg
2 V
200-300
8-16 h
5 %
Ni-Cd
48-80 Wh/kg
1,25 V
1 500
1 h
20 %
Ni-Mh
60-120 Wh/kg
1,25 V
300-500
2-4 h
30 %
Li-ion
110-160 Wh/kg
3,7 V
500-1 000
2-4 h
10 %
Li-Po
100-130 Wh/kg
3,7 V
300-500
2-4 h
10 %
36
c) Pile à combustible :
Elles transforment aussi l’énergie chimique en énergie électrique et ceci
grâce à des réactions d’oxydoréduction.
● Principe de fonctionnement d’une pile à hydrogène
:
Elle possède une cathode et une anode séparées par un
électrolyte qui assure entre autre le passage du
courant par transfert ionique des charges.
Comme une pile classique, elle consomme son oxydant
(ici l'oxygène O2) et son réducteur (ici l'hydrogène
H2). Elle continue de fonctionner tant qu'elle est
approvisionnée en hydrogène et oxygène. Le réducteur
peut aussi être du méthanol ou du gaz naturel.
À l'anode : H2 → 2H+ + 2e– (oxydation)
 production de 2 électrons par molécule de dihydrogène.
L'ion H+ passe de l'anode à la cathode et provoque un courant électrique par
transfert des électrons dans le circuit électrique.
À la cathode : O2 + 4H+ + 4e– → 2H2O (réduction)
Les réactions sont rendues possibles par la présence d'un catalyseur de
dissociation de la molécule de dihydrogène qui peut être une fine couche de
platine divisé sur un support poreux qui constitue l'électrode à hydrogène. 37
● Intérêts :
Fonctionnement propre car elle ne produit que de l’eau et consomme
uniquement des gaz.
● Difficultés :
Une des difficultés majeure réside dans la synthèse et
l'approvisionnement en dihydrogène. Dans la nature, l'hydrogène
n'existe en grande quantité que combiné à l'oxygène (H2O), au
soufre (H2S) et au carbone (combustibles fossiles de types gaz ou
pétroles). La production de dihydrogène nécessite donc soit de
consommer des combustibles fossiles, soit de disposer d'énormes
quantités d'énergie à faible coût, pour l'obtenir à partir de la
décomposition de l'eau, par voie thermique ou électrochimique.
Ensuite, le dihydrogène peut être comprimé dans des bouteilles à
gaz (pression en général de 350 ou 700 bar), ou liquéfié ou combiné
chimiquement sous forme de méthanol ou de méthane qui seront
ensuite transformés pour libérer du dihydrogène. Les rendements
énergétiques cumulés des synthèses du dihydrogène, de compression
ou liquéfaction, sont généralement assez faibles.
● Applications et perspectives :
Dans le domaine spatial tout d’abord (années 1960) puis grâce à la
baisse des prix, son utilisation croît dans de nouveaux domaines
(notamment pour alimenter des prototypes d'ordinateurs portables,
de téléphone portable ou d'appareil photos ou encore de véhicules
propres).
38
Travail de recherche
documentaire proposé aux
élèves :
• Recherche en amont du cours du
principe de fonctionnement d’une pile,
d’un
accumulateur,
d’une
pile
à
combustible ….
• Recherche des dangers des métaux
lourds utilisés dans les piles ou
accumulateurs : cadmium, plomb ….
39
Cours en lien avec :
• Proposition d’évaluation à partir d’un
bilan
• 1 TP de physique appliquée
• En essais de systèmes : application au
panneau solaire du système
« couveuse »
40
Propositions
d’évaluations
41
1.Evaluation à partir de la production
renouvelable en 2005 et en 2006.
Exploitations :
1°/ Que peut-on dire de
l’évolution de la production
globale d’électricité d’origine
renouvelable sur les deux
années ?
2°/ Calculer en % la part
de chacun des domaines
dans
la
production
électrique.
3°/ Quel domaine est en
plein essor ? Evaluer cette
progression.
électrique
d’origine
Production électrique et thermique d’origine
renouvelable
(source : Observatoire de l’énergie)
Hydraulique
Eolien
Solaire
Géothermie
Pompes à chaleur
Déchets urbains solides
Bois énergie
Biogaz
Biocarburants
Total
2005
2006
électrique GWh thermique ktep électrique GWh thermique ktep
52 285
56 350
964
2 150
15
21
22
27
130
130
371
437
1 593
339
1 530
322
1 412
8 874
1 433
8 670
485
54
503
54
476
56 754
10 354
61 987
10 398
2.Evaluation sur le principe de fonctionnement des centrales :
Questions :
1°/ Expliquer le principe de fonctionnement d’une centrale nucléaire. Faire un
schéma pour illustrer.
2°/ Expliquer pourquoi les centrales nucléaires sont construites au bord de l’eau.
3°/ Que s’échappe-t-il des réacteur des centrales nucléaires ?
4°/ Quelle(s) différence(s) y a-t-il avec une centrale thermique ?
42
3.Faire travailler les élèves à partir de bilans :
à poursuivre …..
43
Compétences évaluées :
1.Analyser un bilan :
 extraire des informations
 analyser ces informations
 retranscrire cette analyse
à l’écrit …. (pourquoi pas à
l’oral)
 calculer des pourcentages
(moyen de vérifier)
2.Expliquer le principe de
fonctionnement d’un
système:
 illustrer par un schéma
simple
 restituer à l’écrit ou oral
le principe
}
44
TP de physique
appliquée
GENERATRICE
ASYNCHRONE
45
Enoncé du TP
46
Mesures
TP génératrice asynchrone
Tableau de mesures :
2,27
I MAS (A)
332
P1 (W)
-572
P2 (W)
240
P (W)
1564
Q (var)
1491
n (tr/min)
0
I induit MCC (A)
2,28
520
-419
-101
1624
1518
1,52
2,34
580
-353
-227
1614
1522
2
2,45
670
-292
-378
1664
1530
2,6
2,6
760
-219
-541
1694
1540
3,45
2,83
912
-129
-783
1801
1550
4,46
3,15
1100
-16
-1084
1931
1567
5,87
3,47
1260
67
-1327
2064
1580
7,05
Caractéristiques : P=f(n) et Q=f(n)
1480
400
200
0
-200
-400
-600
-800
-1000
-1200
-1400
-1600
1500
1520
1540
1560
1580
1600
1560
1580
1600
n(tr/min)
Q en fonction de n
2500
2000
Q(var)
Caractéristiques
P (W)
P en fonction de n
1500
1000
500
0
1480
1500
1520
1540
n(tr/min)
47
Essais de
systèmes
Panneau solaire de
la couveuse
48
Enoncé
49
Difficultés rencontrées
• Définir l’énergie ….
• Difficultés pour calculer le rendement
d’un panneau solaire …. Pour passer de
grandeurs photométrique (éclairement)
aux grandeurs énergétiques ….
50