Boulogne-Billancourt-Parcours_1930

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Boulogne-Billancourt
son origine : au Moyen-Âge
 Billancourt est une grande ferme qui appartient à l’Abbaye de St-Victor.
 Boulogne, appelé alors les Menuls-les-Saint-Cloud, est un petit village qui
est donné par le roi Louis VI le Gros (1081-1137) à l’abbesse de
Montmartre qui en devient « le seigneur ». Ce village est entouré de
vignes et de la forêt « de Rouvray ».
 Un pont (qui deviendra le pont de St-Cloud) reliant les deux villages est
construit en 1189.
 En 1250, Isabelle, la sœur de Saint-Louis, fonde au nord du village,
l’abbaye de Longchamp (détruite à la Révolution) qui deviendra plus tard
l’hippodrome de Longchamp.
 En 1308, le roi Philippe IV Le Bel (1268-1314) marie sa fille au roi
d’Angleterre à Boulogne-sur-Mer où se perpétue le culte marial. Il choisit
alors d’édifier aux Menuls une église dédiée à Notre-Dame de Boulogne.
 Le village des Menuls-les-Saint-Cloud devient alors le village de Boulogne.
 La forêt de Rouvray devient le bois de Boulogne.


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Les travaux de l’église commencent en 1320 sous
le règne Philippe V Le Long, fils de Philippe IV le
Bel et à la fin des travaux, la paroisse prend le

nom de Boulogne

la Petite.

Jusqu’à la Révolution, les pèlerins se rendent en procession à l’église Notre-Dame de
Boulogne. Jean le Bon, Du Guesclin et Jeanne d’Arc y seraient venus.
Le village de Boulogne-la-Petite s’accroît et prend alors le nom de Boulogne.


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Boulogne-Billancourt
De la Renaissance à Napoléon III
 L’abbesse de Montmartre possède une ferme de 26 ha qu’elle fait exploiter par un
fermier.
 L’abbesse de Longchamp a, elle aussi, une ferme de 60 ha.
 Des paysans sont aussi propriétaires de petites parcelles et cultivent du seigle, des
légumes et des fruits. Ils ont, également, des vignes.
 En 1500, les vignes cèdent la place à des champs de blé, de luzerne et d’asperges.
 Mais petit à petit, les paysans vendent leurs terrains à des aristocrates qui
désirent construire leur maison de plaisance afin de ne pas être trop loin du roi
François 1er qui a son château de Madrid au nord de la forêt de Boulogne. Les
Gondi, financiers de Catherine de Médicis, font construire un palais florentin sur
les hauteurs du village de St-Cloud.
 Sous Louis XIV, Charles Jean-Baptiste Fleuriau d’Armenonville (1686-1732) est
propriétaire d’un château situé entre l’abbaye de Longchamp et le village de
Boulogne.
 Sous Louis XV, la famille Meulan fait édifier un château (qui deviendra le château
Buchillot et qui abrite aujourd’hui les sculptures de Paul Belmondo).
 Le roi Louis XV permet aux princes de Conti (ses cousins) de chasser dans la forêt
de Boulogne, appelée alors « le parc des Princes ».


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Sous Louis XV, la famille Meulan fait édifier un château ( qui deviendra le château Buchillot)
Acheté par la commune, il abrite aujourd’hui les sculptures de Paul Belmondo.


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Boulogne-Billancourt
Le parc aux Princes est loti dès 1855
et est appelé le quartier des Princes dès 1925.
 En 1840, Adolphe Thiers décide la construction d’une nouvelle enceinte de Paris afin
de protéger la capitale d’éventuelles attaques et prend du terrain à la ville de
Boulogne.
 En 1855, le Parc des Princes est loti mais avec interdiction d’y bâtir des commerces, des
usines et avec l’obligation d’enclore la propriété d’une grille de fer. L’une des premières
propriétaires est la princesse Zénaïde Youssoupoff. Sa demeure est habitée, dès 1906,
par le Grand-Duc Paul (fils du Tsar Alexandre II) et sa famille.
 Les plus fortunés, tel le baron James de Rothschild, viennent jouir du paysage
champêtre boulonnais et achètent des terrains et propriétés. Ce dernier fait édifier en
1856 un château à l’emplacement de celui de Fleuriau d’Armenonville.
 En 1860, Napoléon III prévoit le rattachement du village de Billancourt à Boulogne et
pour ne pas mécontenter les habitants, il joint les deux noms.
 Au lendemain de la Révolution Russe d’octobre 1917, arrivent à Boulogne-Billancourt
des officiers et des civils blancs fuyant le Bolchevisme. Les plus nantis se logent dans le
quartier des Princes et les autres vers les usines Renault, dans le quartier Billancourt
qui prend, par dérision, le nom de Billankoursk.


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Avenue Robert Schuman : l’état de l’hôtel
Youssopoff
La princesse Zénaïde Youssoupoff demeura
dans ce bel hôtel particulier du Second
Empire, puis le Grand-Duc Paul, fils du tsar
Alexandre II, exilé de Russie suite à son
mariage morganatique et ses idées trop
libérales. Mais après la Révolution Russe
d’octobre 1917, l’Etat Français réquisitionne
l’hôtel et le revend à l’Institution religieuse
Dupanloup.


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Rue Rochereau, au carrefour Denfert Rochereau : maisons locatives du XIXe siècle
Le baron Haussmann fait donc lotir petit à petit le Parc des Princes (de Conti).


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Rue Max Blondat
Nom d’un sculpteur 1930

Style normand ou style Napoléon III
Le duc de Morny, demi-frère de
Napoléon III, est un redoutable homme
d’affaires. Il vient de créer Deauville
avec ses maisons de villégiature où
aristocrates et riches bourgeois se
rassemblent.
Le style normand est né : toit en
ardoise, lucarnes, pierres meulières et
colombages peints.
Ce style se propage dans la région
parisienne qui garde aussi le style
Napoléon III : maison cube au toit
également en ardoise.
Toutes les maisons, de style normand ou
Napoléon III, sont protégées par de hautes
grilles.
Dans cette rue, il y avait la maison et
l’atelier du sculpteur Paul Landowski,
grand prix de Rome.
Sa maison a été détruite pour faire place à
son musée en sous-sol.


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Qui est
Paul Landowski ?

Paul Landowski (1875-1961) s’intalla en 1906, à Boulogne-Billancourt dans le
« Parc des Princes des Conti », rue Moisson-Desroches (rue qui deviendra la rue
Max Blondat). Il y vécut et y travailla jusqu’à sa mort en 1961. Sa villa fut
détruite pour y construire un immeuble locatif et à l’emplacement des sous-sols
de la maison, un musée présente les œuvres de ce sculpteur talentueux.
Le sculpteur Paul Landowski (1875-1961), mascotte de la ville de Boulogne-Billancourt.
Le centre culturel porte son nom.


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Rue Gutenberg
Un riche Boulonnais se fait construire, en 1924, une propriété constituée de deux corps de
bâtiments identiques, séparés par un jardin.


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Style régionaliste, empruntant la
briquette réalisée industriellement.
Guirlandes de fleurs et cornes
d’abondance Art Déco
A l’intérieur, fontaine transformée
aujourd’hui en jardinière.
Rue Gutenberg
La maison du riche Boulonnais pour abriter toute sa famille, y compris la belle-mère


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1930
Les paquebots
« le France II »
et
« le Paris »
font la une des
journaux
et certains français aux
rentes assurées
s’offrent déjà des
croisières pour se
rendre en Amérique.

La France se
reconstruit après
l’effroyable
guerre 14-18.
Certains notables vont
faire appel aux
architectes de renom
pour édifier à
Boulogne, dans le
quartier des Princes,
leur villa extrêmement
moderne, utilisant le
béton armé plutôt que
la pierre et la
briquette, avec des
grandes baies vitrées
pour y faire entrer la
lumière

Rue Gutenberg
Maison 1930 Art Déco : construction en béton armé, grande baie vitrée à ossature
métallique, hublot, garde-fou moderne, le tout rappelant un paquebot.


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Rue Gutenberg
Même si les villas ont un aspect moderne, elles gardent parfois un décor du XIXe siècle


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Le phalanstère des sculpteurs-graveurs
de l’allée des Arts
En 1924, Les sculpteurs Oscar Miestchaninoff et Jacques Lipchitz
et le graveur Victor Canal
font appel à l’architecte Le Corbusier (associé à son cousin Pierre Jeanneret) .
Il construit de grands ateliers aux grandes baies vitrées exposées au Nord et un
espace d’habitation, le tout donnant sur un beau jardin commun.
Un pont suspendu, tel un bastingage de bateau relie les deux bâtiments, celui de
Lipchitz (en blanc) et celui de Miestchaninoff (en jaune).
Mais Lipchitz ne s’entendra pas avec Le Corbusier et préfèrera vendre la villa
avant qu’elle ne soit finie. Le pont, en définitive, ne relie pas les deux villas.
Allée des Arts
De nombreux artistes, très en vogue, décident de se regrouper en phalanstère.


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Qui est Lipchitz ?
Il arrive à Paris en 1909 , prend des cours
aux Beaux-Arts puis à l’Académie Julian.
En 1913, il crée la femme au serpent.
Il prend la nationalité française et vit à
Boulogne, dans le quartier des Princes.
Comme il est juif, il émigre à New-York en
1941 et devient citoyen américain en 1958.
Il décède en Italie mais est inhumé à
Jérusalem.

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Jacques et Berthe Lipchitz par A. Modigliani

Allée des Arts
La villa blanche qui aurait dû appartenir à Chaim Jacob (ou Jacques) Lipchitz (1891-1973).


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Qui est
Oscar Mietschninoff ?
C’est un peintre et surtout un sculpteur
français d’origine biélorusse.
Après un passage à l’école des Beaux Arts
d’Odessa, il quitte la Russie en 1906 pour
se rendre à Paris où il s’inscrit à l’école des
Arts Décoratifs et à l’école des Beaux Arts.
De nombreux artistes russes se retrouvent
dès 1913 à Montparnasse.
Mietschininoff a son atelier cité Falguière
et il y reçoit Zadkine, Chagall, Lipschitz et
bien d’autres puis Modigliani qu’il
protège.
Beaucoup d’artistes russes occupent
« la Ruche ».
Puis il se rend en 1919 en Asie (Vietnam,
Birmanie, Cambodge, Siam) et à son retour
il expose ses œuvres à Paris mais aussi
dans toutes les capitales de l’Europe. C’est
la notoriété.

Allée des Pins
A l’angle de la maison de Mietschaninoff, un escalier cylindrique.


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Qui est Canal ?

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Victor Suret-Canale
(1883-1958) est
originaire de
Neuilly.
Il fut élève au
Collège Ste-Croix
où il rencontra
Sacha Guitry avec
qui il se lia. Il
fréquenta l’atelier
de décoration de
l’Ecole Bernard
Palissy.
Il fut surtout un
spécialiste des
médailles et des
épées pour
L’un des premiers garages.
Académiciens

Sa femme Thérèse
(1886-1937),
artiste peintre
issue de
l’Académie Julian,
le seconda au sein
de leur entreprise
de gravure.

A l’époque, rares ceux qui
possèdent une voiture. Allée des Pins

A côté de la maison jaune d’Oscar Mietschaninoff, la maison rouge de Victor Suret-Canale


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Charles-Edouard Jeanneret-Gris (né en Suisse en 1887- décédé en France en 1965)
est plus connu sous le pseudonyme de « Le Corbusier ».
Il est architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur et homme de lettres.
Il sera l’architecte le plus sollicité de Boulogne-Billancourt.
Il prend la nationalité française en 1930.


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http://christianbenilan.wifeo.com/hauts-de-seine-centre.php

Aquarelle de Christian Bénilan

15, allée des Pins
En 1927, Le Corbusier construit une villa pour le musicien Paul Ternisien et son épouse,
artiste peintre mais en 1932, les propriétaires engagent une procédure pour malfaçons


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Qui sont
Alfred Lombard
et Pierre Patout ?
Alfred Lombard, peintre
marseillais et Pierre Patout
se connaissent bien.
Ils ont travaillé ensemble
pour l’aménagement et les
décors des grands paquebots
(Ile de France et le
Normandie).
Alfred Lombard commande à
son ami sa villa ultra
moderne en béton lisse, avec
de multiples décrochements
et surtout une baie vitrée de
20 m² (son atelier) donnant
sur le bois de Boulogne.
Femmes au balcon d’A. Lombard

Carrefour des anciens combattants :
la maison du peintre Alfred Lombard (1884-1973) édifiée par Pierre Patout (1879-1965)


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Le nouvel architecte,
Georges Henri Pingusson (1894-1978),

dut faire face à la difficulté de bâtir un
immeuble en forme de triangle.
Il décide néanmoins de conserver la
forme de proue de la maison précédente
de Le Corbusier.
Ce bâtiment évoque l’architecture des
paquebots, notamment
« le Normandie » avec ses hublots.
Pingusson reprend le principe de l’angle
en verre pour avoir un éclairage
maximum.
Toutefois, l’étroitesse de l’immeuble ne
permettra pas d’y inclure un ascenseur et
il faudra prendre l’escalier central.

15, allée des Pins
La villa des Ternisien est démolie et remplacée par un immeuble de rapport en 1936


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Le Corbusier (1887-1965) a construit la maison suivante pour un
journaliste américain, M. Cook.
Cette maison est sur pilotis libérant alors le sol.
Fenêtres en longueur. Toit-terrasse accessible.
Le Corbusier est l’initiateur du « Mouvement moderne architectural »
mais il est aussi sculpteur, urbaniste, peintre et écrivain.

La maison suivante est de Raymond Fischer (1898-1988).
Celui-ci s’est formé auprès du Viennois Adolf Loos.
Résolument moderne, la façade est en béton lisse, fenêtres en longueur
et toit-terrasse comme celle de Le Corbusier.
L’intérieur est décoré par Leleu.

Rue Denfert Rochereau : villas différentes construites par des architectes différents :
Robert Mallet-Stevens, Le Corbusier et Raymond Fischer.


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La première des trois maisons mitoyennes
est l’œuvre de Robert Mallet-Stevens
(1886-1945)
pour Mme Collinet.
L’escalier est situé sur le côté et est éclairé
par une étroite fente vitrée.
La façade est entièrement en béton blanc
et ne comporte aucune décoration.

Mallet Stevens est un architecte de renom
à l’époque où il construit cette villa. Il a
déjà édifié pour Laure de NoaIlles une
villa luxueuse à Hyères entre 1924 et
1933.
Le casino de St-Jean-de Luz (1928)
et les pavillons pour les expositions de
1925 et 1937 sont également ses œuvres.

Rue Gambetta
La Villa Collinet


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Rue Gambetta
Toutes les villas possèdent un jardin privatif derrière les hautes grilles.


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Carrefour des anciens combattants
L’entrée du Bois de Boulogne avec ses petits pavillons


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Rue Gambetta
La villa Niermans (n°3) et l’hôtel particulier de Gilbert Crances (n°5)


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Jean (1897-1989) et
Edouard (19041984) Niermans
sont déjà des
architectes de
renom. Ils ont déjà

Jean Niermans réalise
cette maison pour luimême où il va
demeurer avec son
épouse mais aussi sa
mère.

construit les hôtels
de ville de Puteaux et
d’Alger et feront plus
tard les salles de
concert de la Maison
de la Radio.

Chacun a son étage.
Au rez-de-chaussée et
au premier étage :
les pièces de service.

3 Rue Gambetta
La villa Niermans


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Emilio Terry (1897-1969) est issu de la
riche société Cubaine.
Il fait partie du cercle mondain
boulonnais et montre ses talents de
dessinateur, passionné d’architecture.
L’un de ses amis, Gilbert des Crances, lui
demande la construction d’un hôtel de
réception, à la fois moderne et néoclassique.
Petit chef d’œuvre.
Cet hôtel fut acheté par la suite par
E. Piaf pour abriter ses amours
avec M. Cerdan

5 Rue Gambetta
L’hôtel des amours d’Edith Piaf et de Marcel Cerdan


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Rue Gambetta
Des villas style Deauvillois


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Paul Marmottan (1856-1932) , collectionneur d’art, écrivain historien et critique d’art,
Spécialisé dans la période du Premier Empire.


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Qui est Paul Marmottan ?
Avant tout un passionné.
Comme son grand-père et son père, il
collectionne les œuvres d’art du
Premier Empire.
Petit fils d’un riche industriel du Nord,
il passe sa vie à s’instruire mais
acceptera un poste de conseiller de
Préfecture, poste qu’il quittera bien
vite. Il voyage alors beaucoup, surtout
en Europe et visite les lieux des
campagnes napoléoniennes et les
résidences de la famille Bonaparte.
Il achète un terrain dans le parc des
Princes à Boulogne pour y construire
son hôtel où il entrepose ses trésors.
A sa mort, en 1932, il lègue son hôtel
particulier parisien (le musée
Marmottan) et son hôtel boulonnais
devenue la Bibliothèque Marmottan.
Paul Marmottan (1856-1932) , collectionneur d’art, écrivain historien et critique d’art,
Spécialisé dans la période du Premier Empire.


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Place Denfert Rochereau
La villa Marmottan devenue aujourd’hui la Bibliothèque Marmottan


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Au croisement de la rue Salomon Reinach et de l’avenue Robert Schuman (n°16)
Villa de M. Dujarric de la Rivière, biologiste et de sa femme, organiste.


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Au croisement de la rue Salomon Reinach et de l’avenue Robert Schuman
Jean-Léon Courrèges (1885-1948) est un spécialiste du style régionaliste


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Au 32 bis, rue de la Tourelle
La maison d’Albert Préjean construite par Marcel-Victor Guilgot


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L’architecte Jean Hillard (1898 - ?)
a déjà réalisé de nombreux hôtels
particuliers dans le 16e
arrondissement et à Auteuil
quand il commence cette
construction.
Il est influencé par l’architecture
anglaise et hollandaise avec ces
bow-windows en saillie.
Il joue également au niveau du
revêtement, tantôt enduit, tantôt
en pierres ou briquettes.
Il aménage les combles et les
rend habitables (ce qui est
exceptionnel à cette époque) par
la mise en place de chiens-assis
couverts d’ardoises ou de tuiles
plates.
rue du Parc
Hôtel construit par Jean Hillard.


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Constant Lefranc (1885-1972),
connu pour avoir réaménagé
« la Tour d’Argent »
et le restaurant de l’hôtel George V,
réalise en 1931 un groupe de 5 immeubles
construits en arcs de cercle.
Le traitement des façades est
extrêmement soigné, fait de béton enduit
et d’un revêtement de pierre classique.
La ferronnerie d’art des balcons est de E.
Brandt (1880-1960).

Au 60 et 62 , rue de la Tourelle
Groupe d’immeubles collectifs inspirés des HBM de la ville de Paris


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Rue Belvédère
Les bâtiments épousent harmonieusement la courbe de la rue


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5, Rue Belvédère
Bâtiment conçu par R. Bornay, ingénieur-conseil. La façade a une allure néo-classique épurée


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9, rue du Belvédère
Villa pour l’artiste Froriep de Salis d’André Lurçat (1894-1970)


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21, rue du Belvédère
Villa de la sculptrice russe Dora Gordine (1895-1991), construite par Auguste Perret (1874-1954)


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Rue Belvédère
Les bâtiments en béton armé épousent harmonieusement la courbe de la rue


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Rue M. Loyau
Bâtiment futuriste


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Le Parc des Princes
de la chasse royale au football populaire

Cet endroit fut utilisé dès le 18e siècle comme un lieu de détente, de chasse et de
promenade prisé par le roi et les princes de sang. Louis XV l’abandonna néanmoins au
profit de ses cousins, les princes de Conti qui y chassèrent pendant plus d’un siècle.
Petit à petit, la riche bourgeoisie adopte ces bois, d’autant que Napoléon III lance, en
1856, un projet d’aménagement en faisant lotir toute une grande partie de ce parc.
Au temps de la 3e République, sous l’influence de Coubertin, il fut décidé d’aménager
un lieu qui rassemblerait plusieurs sports athlétiques et collectifs (le cyclisme, le rugby
et le football). Un stade ovale et des tribunes, comme les arènes, sont édifiés.
Le premier « Parc des Princes » fut inauguré en juillet 1897.
Devenu beaucoup trop petit et obsolète, alors de grands travaux de réaménagement
sont entrepris en 1930 et se terminent en 1932.

En 1972, à la demande de la ville de Paris, l’architecte Roger Taillebert prévoit une
nouvelle enceinte et de nouvelles tribunes. 50 000 spectateurs de toutes conditions
sociales y sont admis à condition qu’ils achètent – un bon prix – leur place.


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Un second stade (stade Jean Bouin) est créé à côté en 1925 et
comporte 20 000 places. Il est rénové en 1970 puis une seconde fois
en 2013.
Il dispose aussi d’un terrain de hockey sur gazon et de 15 courts de
tennis.
En 2015, il est recouvert d’une toiture métallique futuriste à clairevoie.

Rue du Cdt Guillebaud
Le stade Jean Bouin (résolument futuriste) et le stade du Parc des Princes (1972)


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Oiseau de Feu – Léo

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Mais à présent, elle possède un site, encore peu étoffé, mais cela viendra……..
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