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DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :



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


Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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

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

109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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

60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 3

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :






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




Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
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Slide 4

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 5

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 7

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :






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


Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
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Slide 8

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
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Slide 9

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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



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

109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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

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



60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 11

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :

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




Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
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Slide 12

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :



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
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

Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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

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

L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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

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

Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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

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

Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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

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

Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 13

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 15

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 16

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :

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

Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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

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

L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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

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

Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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

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

Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :




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

Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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

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

Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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

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

Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 17

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR









109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 19

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
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Slide 20

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :

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

Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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

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

L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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

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

Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :


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

Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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

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

Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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

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

Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 21

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 22

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 23

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

www.parlons-sida.org

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
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Slide 24

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :



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


Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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

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



L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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

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

Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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

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

Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 25

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 26

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR









60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 27

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
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Slide 28

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :


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


Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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

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

L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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



Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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

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

Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 29

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 30

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 31

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 32

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :


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


Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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



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

Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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

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

Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 33

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 35

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 36

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :



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


Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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

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



L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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



Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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

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

Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
www.parlons –sida.org
Design by Glis Vision


Slide 37

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
www.parlons-sida.org
Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR



PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

www.parlons-sida.org

la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR









109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR









60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 39

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

www.parlons-sida.org

EN TOUT, AIMER ET SERVIR

1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

www.parlons-sida.org

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 40

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :




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

289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :

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

Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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

L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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

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

Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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

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

Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR







Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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EN TOUT, AIMER ET SERVIR

CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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EN TOUT, AIMER ET SERVIR





La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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Slide 41

DANS PREVENTION AU VIH/SIDA ET LA PROMOTION
A LA PAIX ET A LA CITOYENNETE A KISANGANI
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Par
Norbert BOLENZA & Jean-Trésor LITONGA
Formateurs provinciaux de Pairs Educateurs

NOUS AVONS CRU,
C’EST POURQUOI
NOUS PARLONS
(2Cor 4, 13) tel est l’origine du nom PARLONS SIDA.

Le fléau du Sida exige à chacun une manière de se comporter,
qui soit responsable. Personne n’est exclu de cette exigence.
Notre vie chrétienne n’est pas une raison pour nous
désengager de cette lutte. C’est pourquoi nous « Parlons ».
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

PARLONS SIDA est une organisation caritative de la
Compagnie de Jésus/Eglise Catholique qui a pour
mission d’apporter une réponse chrétienne et
pastorale axée sur l’amour du prochain dans la lutte
contre la pandémie du Sida dans Kisangani et la
Province Orientale



Il veut « Eduquer, Informer et Sensibiliser »
la population de Kisangani et ses environs sur
prévention des Infections Sexuellement Transmissible
le VIH/SIDA, les problèmes liés à la santé de
reproduction, ainsi que promouvoir la paix et
citoyenneté.

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la
et
la
la

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Car nous sommes convaincus que la réponse à l’épidémie ne
pourra être déterminante tant que les efforts de prévention ne se
seront pas davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter la propagation du VIH et renverser la
tendance».

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 Il

a à son sein deux volets, dont la prise
en charge et la prévention.

 C’est

dans ce cadre de ses 10 ans
d’apostolat
que nous retraçons
quelques réalisations dans son volet de
prévention, afin de vous donner une
image de notre engagement sur terrain.

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CONTEXTE




Le taux de l’infection est élevé aujourd’hui pour les différentes
raisons politique et socio-économique, la présence de plusieurs
groupes armés, le sous-développement de la population, la
pauvreté ainsi que le manque d’informations juste et vraie dans le
domaine du VIH/SIDA pour ne citer que quelques unes.
Par souci de donner au peuple de Dieu les informations justes et
vraies sur les IST et la pandémie du VIH/SIDA, aussi les
problèmes de la santé de la reproduction, promotion du mariage
responsable, planning familial, éducation à la paix et à la
citoyenneté, pour faciliter la cohabitation pacifique et la gestion
des conflits dans les communautés, que Parlons – Sida dans ce
contexte vous présente son bilan de 10 ans d’apostolat dans son
volet de prévention.

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BILAN
Le volet prévention a pour mission sur
terrain d’identifier et d’étudier les
problèmes dans lesquels la population
est confrontée par rapport au fléau du
VIH, IST et ceux de la santé de la
reproduction, promotion du mariage
dans la Province Orientale en générale
et de ville de Kisangani en particulier.
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 Pour

apporter une réponse chrétienne et
pastorale dans la lutte contre la pandémie du
Sida, réponse axées sur l’amour du prochain,
réduire le taux de prévalence du VIH,
promouvoir les valeurs culturelles positives :
la famille, le mariage, la virginité, la sexualité
responsable, etc., promouvoir l’éducation à la
paix et à la citoyenneté, réconcilier les PVVS
avec leur famille en cas de rejet, exclusion,
discrimination, afin les orientés à une vie
positive vis-à-vis de leur créateur et de ses
semblables.

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Pendant ce 10 ans déjà, nous avons pu réaliser les activités ci-après :


78 Vidéo forums (38 à Mangobo, 5 à Kabondo, 20 à la Tshopo
et 15 à Makiso).



136 Causerie éducative (72 à Mangobo, 28 à la Tshopo, 31 à
Makiso et le 5 à l’intérieur de la ville).





521 Sensibilisations de mense (279 à Mangobo, 5 à la
commune Kisangani, 7 à Lubunga, 10 à Kabondo, 100 à la
Tshopo, 64 à Makiso et 57 dans le territoire de Buta, Banalia,
Bafwasende, Isangi).

173 Conférence débat (55 à Mangobo, 6 à Kabondo, 31 à la
Tshopo, 41 à Makiso et 40 à l’intérieur de la province
orientale) ;

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Emission à la Radio (168 dans les
chaines locales de la ville entre autres la
RTA, Radio Mwangaza, Radio LIBERTE,
RTNB, RTNC, CANAL ORIENT et 15 à
l’Intérieur dans la Radio RUBBI de BUTA,
Radio Mabele de Tolaw dans le territoire
d’Isangi, RTBI d’Isangi, la Radio
KULOKOKO de YANGAMBI et
RALIBAF de Bafwasende) ;

 183

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







109 Emission à la Télévision (dans des chaines locales
de la ville : RTA, RTNC, CANAL ORIENT) ;
94 Journée de réflexion (52à Mangobo, 6 à Kabondo,
15 à la Tshopo et 21 à Makiso) ;

35 Formation et renforcement de capacité des acteurs
21 à Mangobo et 14 à Makiso ;
111 Echange d’expérience (37 à Mangobo, 19 à la
Tshopo, 55 à Makiso et 7 à l’intérieur de la province) ;

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







60 Concerts musicaux de sensibilisation (41 à
Mangobo, 5 à Makiso, 6 à Lubunga et 8 à
Kabondo) ;

25 productions théâtrales de sensibilisation à
Mangobo ;
Deux albums musicaux produits ;
336.000 Dépliants distribué dans toute la ville et
ses environs ;

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



Pour répondre à la demande des jeunes qui disent que
tout action menée pour eux sans leur implication est
nul, c’est ainsi qu’avec l’appui technique et financier
de l’Unicef, Parlons – Sida a fait ce qui suit :
Créer au moins 40 clubs d’adolescents pour le
développement, en sigle ADODEV, dans les différentes
Ecoles (18 clubs), Eglises (9 clubs) et associations (13
clubs) des jeunes dans les trois commune de la ville
(Mangobo, Makiso et Tshopo) ;

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



100 pairs éducateurs ont bénéficié de la formation de
la part de Parlons Sida dont 40 dans le milieu scolaire
et 60 dans le milieu extra scolaire ;
3 formateurs provinciaux des pairs éducateurs en
matière des IST et du VIH/SIDA ainsi que autres
problèmes lié à la santé de la reproduction puis à
l’éducation à la paix et à la citoyenneté ;

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



20 superviseurs des pairs éducateurs dans le
milieu scolaire et 5 superviseurs dans le milieu
extrascolaire.

Tout au long de ces activités, nous avons réussit
à atteindre au moins 6.274.865personnes dont
4.159.142 femmes et 2.115.723hommes. Toutes
ces activités sont réalisées dans la ville, les
villages et carrières d’exploitation des matière
premières.

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Les zones minières où les activités se sont déroulées
sont les suivantes :
Dans le territoire de Banalia :

Banalia

centre,

Panga

;
PK 83 route Panga ;
PK 58 route Panga ;
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Lolima A ;
 Lolima B ;
 Zambeke ;
 Nkolé.
 Dans le territoire de Bafwasende :
 PK 147 route Ituri ;
 PK 164 route Ituri ;
 Bafwasende centre ;
 Beach Lobilo ;
 Rivière Masalia ;


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Carrière Masalia Molende ;
 Carrière Masalia Israël ;
 Carrière Maroc ;
 Carrière Bon samaritain 4 ;
 Carrère Mabanga ;
 Carrière Angengia libérateur ;
 Carrière dernier coût de sifflet ;
 Carrière tout va bien 11 ;
 Carrière chute ;
 Carrière Jérusalem ;
 Carrière Masalia Losongo ;
 Carrière 3 bavabu ;
 Carrière Don de Dieu.


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Les couches de la population cibles qui ont bénéficié de
ses activités sont :
Les couples ;
 Les jeunes en âge de procréer ;
 Les agents pastoraux et les congrégations religieuses ;
 Les leaders communautaires ;
 Les associations des jeunes et adolescents ;
 Les enseignants de la ville de Kisangani.


« Faire le test de dépistage est un bon départ pour
les couples »
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POINTS FORTS
Dans ce 10 ans, nous avons a soulevé quelques
avancés dont nous avions parvenu à réaliser :


Orienter 2260 personnes de différents sexes au
Conseil de Dépistage Volontaire en sigle CDV, dans
les structures de santé de la place de la manière
suivante :

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Pour la ville de Kisangani un nombre de 1500 personnes :


870 sont venues de la commune Mangobo, dont 433 ont
amené le résultat, sur ceux 102 cas positifs ;



357 de la commune Tshopo, 219 personnes ont amené le
résultat et 30 personnes sont sortie positives ;



103 commune Makiso, 87 personnes ont amené le résultat
dont 20 cas positifs ;



170 Commune Kabondo, 151 ont amené le résultat et 32
cas détecté positifs.

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Pour les villages et territoire environnant 760 personnes :








289 dans le territoire de Bafwasende, dont le résultat voir
l’Hôpital Général de Référence de Bafwasende et le centre de
santé de référence de BAEGO ;
192 dans le territoire d’Isangi, le résultat voir l’HGR Isangi et
Yabaondo ;
138 dans le territoire de Banalia, le résultat voir l’HGR Banalia ;
141 dans le territoire de BUTA, le résultat voir l’HGR BUTA et le
C.S MOBENGE.

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



Décourager et arrêter le système de jeton
favorisant les prostituée à œuvrer dans des
carrières de Diamant et d’Or ;

Décourager certaines pratiques traditionnelles à
haut risque dans des villages (circoncision à
domicile et dans la forêt, phénomène
MANGEMBO où l’enfant prend sa maman
comme sa femme, la tante paternelle offre les
filles de son frère comme les marchandises
auprès des trafiquants dans son propre
domicile) ;

 Aider

les jeunes à analyser et apprécier leurs
propres valeurs et celles de leur culture, en
particulier celles relatives à la sexualité (ex :
virginité, mariage…) ;

 La

diminution des actes de vandalisme dans
certaines associations de jeunes de la
commune Mangobo ;

 Parlons

Sida a été sollicité en ville et dans les
villages sur demande de la communauté pour
des campagnes de prévention contre le VIH ;

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1080 jeunes ont pus visité notre bureau pour des
raisons ci-après :
 360 pour la prise en charge des IST ;
 77 pour la lecture des documents ;
 243 pour les problèmes de santé de la reproduction ;
 17 pour les recherches scientifiques dans le cadre des
travaux de fin de cycle ;
 61 pour la recherche de résolution des conflits ;
 183 pour le conseil de dépistage volontaire ;
 139 pour les problèmes de la sexualité.


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Les documents sollicités par les jeunes pour la lecture sont
les suivants :












Ado bâtisseur de la paix ;
Module de formation des adolescents ;
Les maladies sexuellement transmissibles ;
Les fiançailles ;
Les garçons nous trope, les filles nous provoque ;
Je deviens femme ;
L’alcoolisme ;
Le SIDA chez les jeunes ;
Combattre efficacement le VIH ;
Sida en Afrique.

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Nos activités avaient plus de l’impact dans les
associations et coins ci-après :
CCJAD du Bloc Météo commune Makiso ;
 AJAR du bloc Walengola dans la commune de
Mangobo ;
 Avenir dans l’Orphelinat national commune
Mangobo ;
 AJDR sur la 6ème AV commune da la Tshopo.


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POINTS FAIBLES
Comme toute activité humaine ne manque pas de
faiblesse, certains points négatifs sont à soulever pour
nous aider dans l’avenir :




L’insuffisance des moyens financiers limités, qui ne
nous a pas donné la chance d’atteindre le milieu le
plus reculé ;
certains clubs et associations des jeunes accompagnés
par Parlons-Sida n’ont pas bénéficié des appuis des
différents partenaires de lutte contre le SIDA pour
élargir les activités à leur niveau.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés rencontrées sont énormes. Sur ce, voici
quelques unes soulignées tout au long de ces 10 ans
d’existence qu’on n’était pas à mesure de palier:


Le phénomène « Point Sexuellement Transmissible »
dans les écoles et universités « kishoko shini mbele
yakupata mosomo » qui place les filles
jusqu’aujourd’hui devant un dilemme : abstinence =
échec ; sexe = réussite ;

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







L’éducation diffuse, le mauvais usage de moyens de
communication: téléphone, internet et films pornographique ;
Absence des centres d’encadrement et d’occupation des jeunes :
Exemple : espace culturel, Centre d’Ecoute et d’Information
Conviviaux pour les Adolescent (C.E.I.C.A en sigle) ;
Les contre-campagnes par les pasteurs, prophètes des églises de
réveil qui prêchent la sorcellerie comme cause du VIH et
proposent à tout moment la guérison miracles comme solution à
la place des ARV ;
La présence de tradi-praticiens qui rassure la population de la
guérison à travers les produits pharmaceutique non dosés, ni
certifiés par un service médical compétent ;

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





Les PVVIH acceptent de vivre en clandestinité pour
tenter la chance de se marier ;
La plupart de nos partenaires locaux, une fois le
financement reçu ont tendance à exclure Parlons-Sida
dans leurs actions ;
Faible formation de Pairs Educateurs dans la ville et
ses environs ;

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







Parler de la sexualité reste jusqu’à ce jour un sujet tabou
dans la culture africaine et dans notre société ;
Hésitation de la population ou des jeunes au processus de
CDV suite à la discrimination, rejet, exclusion des PVVIH
dans notre société ;
Pas de visibilité des partenaires de lutte tout au long de
l’année, sauf le 1er décembre de chaque année;

La population de l’intérieur n’a pas suffisamment accès aux
informations sur le VIH/SIDA et d’autres problèmes de
santé.

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CONSTAT DE NOTRE EXPERIENCE
Pendant ces 10 ans passés, nous avons constaté ce qui suit :







Une forte concentration de sensibilisation au VIH dans les
centre villes, pendant que la population de l’intérieur est
abandonné à son triste sort ;
L’absence totale des ONG ou Associations de lutte contre le
VIH/SIDA dans les sites des mines
Les soins de santé étaient insuffisants
Un manque criant d’informations et des idées erronées sur
la pandémie et sur les comportements sexuels à risque ;

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





Accéder dans des zones rouges, d’où les sensibilisations se
faisaient en pied dans de longue distance de 30 à 50km
dans la forêt, suite aux routes impraticables, meme pour
les vélos, motos, etc.;
Dans certains HGR et centres de santé des zones rurales le
traitement du VIH se fait sans le dosage de CD4 par
manque des matériels appropriés ;
La présence d’un petit nombre de femmes libres dans des
carrières d’exploitation de diamant et or. Elles sont à la
merci de ce grand nombre d’hommes qui passe à tour de
rôle pour se satisfaire de leur désir sexuel.

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PERSPECTIVE D’AVENIR
 Vu

l’expérience de ces 10 ans passés et que
nous avons réussi à descendre dans les trois
territoires de District de la Tshopo et le
territoire de BUTA dans le district de BASUELE, nous comptons intensifier le champ de
lutte dans le reste des territoires de district de
la Tshopo en particulier et de tout autres
territoires et villes de la province orientale en
général, car l’infection en VIH se ruralise et
attaque souvent les plus pauvres et démunis.

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





Former les pairs éducateurs dans les milieux de mine et
villages
environnant
pour
la
pérennisation
des
informations sur le VIH dans leurs communautés.
Orienter la lutte aussi contre l’utilisation des produits
nocifs, pour combattre la toxicomanie dans le milieu des
jeunes.

Renforcer l’équipe et les matériels de prévention, pour
faciliter les tâches et faire face aux différents problèmes qui
se posent dans notre société et combattre efficacement le
VIH afin d’atteindre nos objectifs de faire un Congo sans
Sida et une jeunesse sans VIH.

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CONCLUSION
Le Sida est aujourd’hui un problème de toute la société
et non seulement pour les personnels médical.
 Le temps n’est plus au discours politiques, mains aux
actions concrètes. Chaque personne est censée se
protéger et protéger les autres avec les moyens
connus.
 La population a besoin des informations importantes
telles que les différents modes de transmission et de
prévention pour réduire la propagation du VIH/SIDA
(Ezekiel 33, 7-10).


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



La réponse à l’épidémie ne pourra être déterminante
tant que les efforts de prévention ne se seront pas
davantage intensifiés pour en ralentir la croissance.
D’où, il faut coute que coute créer un environnement
favorable à la prévention, car, quant elle est efficace,
la prévention reste le « remède » le plus sûr pour
arrêter et inverser la propagation du VIH». Avec
les efforts de tout un chacun et toute la communauté
africaine, nous serons capables d’arriver à « zéro
infection, zéro discrimination et zéro décès lié au
Sida ».

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

Aux termes de ce bilan qui présente ce que le volet
prévention à réaliser dans ces 10 ans d’apostolat déjà, nous
tenons à remercier nos différents partenaires entre autres :
Unicef Kisangani, PNMLS, PNLS, la coordination
diocésaine de lutte contre le VIH/SIDA en sigle C.D.L.S, la
Division provinciale de la Jeunesse, l’Equipe d’urgence et
de la biodiversité en sigle EUB, le Réseau des associations
Congolaise des jeunes de lutte contre le Sida en sigle
RACOJ/SIDA, les structures sanitaires d’orientation des
jeunes choisies par Parlons – Sida (HGR de Mangobo, HGR
Kisangani, C.S Matete, C.S Sotexki, C.S Anualite), les
associations et clubs des jeunes partenaires de lutte contre
le VIH/SIDA pour les différentes formations et
renforcement de capacité, les différents appuis techniques,
matériels, personnels. Merci pour la franche collaboration
dans la lutte contre ce fléau mortel pendant ces 10 ans
d’existence que nous commérons à ce jour.

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MERCI
THANKS
AKSANTE SANA
KELEKELE
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