Transformation d’images et conception par Ginette Villeneuve Mots d’art & scénarios http://ginette-villeneuve.forumactif.com/ Cliquez sur l’Image pour avancer Hommage à nos poètes ASSURANCE A: A.

Download Report

Transcript Transformation d’images et conception par Ginette Villeneuve Mots d’art & scénarios http://ginette-villeneuve.forumactif.com/ Cliquez sur l’Image pour avancer Hommage à nos poètes ASSURANCE A: A.

Transformation d’images et conception par Ginette Villeneuve

Mots d’art & scénarios

http://ginette-villeneuve.forumactif.com/ Cliquez sur l’Image pour avancer Hommage à nos poètes

ASSURANCE A: A. MOUNIA J'assure ma main encore tremblante En lui donnant un peu d'énergie De l'horizontalité les flots des mots S'étendent, s'enlacent, s'embarquent Emergent, se détendent, fléchissent...

Je fouille à chaque fois le fond obscur D'une certaine mémoire alourdie En plongeant dans l'arbre du temps De la mer calme ou houleuse De la brise ou de la bise hivernale...

Les images affluent, se déchaînent Les unes vivent encore dans la sérénité D'autres gardent l'empreinte de la mélancolie De l'horizontalité de l'axe diversifié des jours Je suis le cheminement des lignes fleuries Et je note le suivi des vers et des rimes Je mets de côté tout embrassement De l'enlacement j'enfante d'autres formes A une certaine muse rebelle que je convoite D'autres viennent chérir ma féconde plume Ô muse inspiratrice de mes tumultueux rêves...!

Je cueille de tes belles prunelles ma source Je m'enflamme sous la caresse de tes mains Je m'oublie dans la soie de ta noire chevelure Et je m'en vais chaque fois dans un autre délire Où ta voix omniprésente chuchote à mes oreilles Les premières esquisses, les traits... d'un poème © kacem loubay Mardi 27 Novembre 2001 Khénifra / Maroc [email protected]

Le poète de l’autre rive LE CHÂTEAU DE SABLE Le temps transporte en lui des grains de sable chaud Je ressens trop souvent leur brûlure sur ma peau Les vagues viennent lécher les récifs crénelés Pour en faire une plage de sable doré Et pourtant je m'accroche à eux, les ongles en sang Et la bouche meurtrie à trop serrer les dents Malgré la Terre qui s'ouvre et les flammes brunes Je lève toujours les yeux en priant la Fortune J'ai longtemps cru aux Hommes et à leurs rêves flous De châteaux de cristal et d'espoirs un peu fous Mais Réalisme et Peur sont ennemis de ceux Qui ont toujours cherché à atteindre les cieux La Palais de la Gloire, les insctincts de puissance Erodés par les vagues ont perdu leur essence Et face aux rudes flôts nous sommes seulement capables De bâtir pour un temps de beaux châteaux de sable ~ Quire

Les exilés du Darfour Pourchassés, déplacés, ils marchent dans la nuit, Leurs passés pour bagages, la terreur qui les suit.

La frontière qui approche, c’est au moins assurance, Que la fuite prend fin, et qu’un demain commence.

Puis parqués dans des camps, au confort dérisoire, La survie de l’instant, s’allie au désespoir.

Epuisés, fatigués, ils s’installent en urgence, Accrochés à la vie par un lien d’espérance ; Oublié des médias, ils survivent chichement, Attendant qu’une main, les aide dignement.

Expulser tout un peuple de sa terre natal, Pour couleur non conforme, est pire qu’animal.

Mais pourquoi cette chasse aux accents d’holocauste ?

Est-ce leurs Dieux ou leurs peaux, qui déterminent la cause ?

Et pour plaire à Khartoum et à tous ses vassaux, Faut-il changer de Dieux et reblanchir sa peau ?

BOKAY

Les caresses.

Les caresses qui bourlinguent en fraude Froissent en passant la solitude Elles affectionnent la maraude Pour mettre à mal la servitude Le destin est un océan Sur lequel elles embarqueront Elles se donnent du bon temps Tant que leurs amours tournent rond Elles possèdent au bout des doigts Un morceau de ciel satin Elles chantent toujours leurs émois A la sixième heure du matin Les caresses qui bourlinguent en fraude Parlent des jours d’avant la pluie Avec le bonheur qui s’érode Des gens qui pleurent, des gens qui rient Elles se souhaitent de perdurer Au moins jusqu’au dernier automne Danser leurs longs et doux ballets Avant que vieillesse ne sonne… Elles possèdent au bout des doigts Un morceau de ciel satin Elles chantent toujours leurs émois A la septième heure du matin Les caresses qui sont clandestines Verront enfin un jour la terre Elles farderont enfin les ruines De calme, de fleurs et de lumière Et qu’elles étendent le lourd manteau De leur chaleur sur nos espoirs Et que prospèrent, ici, bientôt Des enfants d’ébène et d’ivoire Elles possèdent au bout des doigts Un morceau de ciel satin Elles chantent toujours leurs émois A la dernière heure du matin…

Pascal

Je crois avoir véçu En Chine ou en Asie Dans une vie antérieure. Dans ma jeunesse Une des cousines De la deuxième femme De mon père Était mariée avec un chinois Au visage si beau Leur fils se nommait Allan Quand j'allais chez eux À Montréal j'écrivais En cachette Sur de petits papiers Déposés en dessous d'un vase Afin qu'ils me gardent auprès d'eux, Puis plus tard J'ai travaillé Dans un restaurant Chinois... Jamais je n'ai de certitudes Au sujet de ces vies antérieures, Jamais je n'ai rêvé non plus À des vies en Chine où Au contraire de la France J'en connais quelques unes, Pour la Chine De sont des impressions De vies antérieures Plus qu'autre chose. Quand je me suis retrouvée à Paris Par exemple J'étais en pays de connaissance J'étais chez moi... Présentement je relis un livre Amour et lumière, De Shirley Maclaine Qui croit aux vies antérieures, Elle vit en partie au Japon dans ce livre... C'est passionnant. Cette femme M'a beaucoup aidé Dans mon cheminement de croyances Et de forces Que nous avons tous À des degrés divers en nous...

Ginette Villeneuve ~ 8 juin 2005

Au gré du vent, au gré des vagues J'ai voulu découvrir les infiniment grands et les infiniment petits de mon univers Au gré du vent, au gré des vagues J'ai remonté à la source de la lumière pour contempler la splendeur des avant- dernières étoiles.

Au gré du vent au gré des vagues J'ai suivi un filon d'or fuyant au creux de la montagne.

Au gré du vent au gré des vagues J'ai admiré des milliers de perles cachées au fond de la mer dans le plus grand silence.

Au gré du vent au gré des vagues J'ai compris que toutes ces beautés que toutes ces merveilles que toutes ces richesses ne valaient pas un battement de ton coeur quand il me dit : '' Je t'aime '' Constant l’Eternel Amoureux J'aime ton doigt léger quand il effleure ma joue Ce soupir un peu flou Fragile, retenu Presque fébrile lorsque ta voix se brise.

J'aime au creux de tes yeux cette lueur timide La courbe de cette ride Au coin de ta paupière Lorsque tu m'aimes en me frôlant si peu.

Et que ta main se tend et qu'elle devient prière Lorsque ton souffle ressemble à un aveu.

Alors mon coeur prend une pause Balbutie de plaisir D'un bonheur qui s'étire Le temps que dure la rose.

L'espace d'un moment Tendre comme un printemps.

J'aime l'amour que je devine Et tes caresses d'enfant sage J'aime tes flammes, tes ombrages Lorsque tu me domines. Je te conjugue à tous les temps Dans le soleil et dans le vent.

Émilie

Une rue de Namur...

admirez les petits pavés sur ce blue-jean Le coucou me dit bonjour au réveil lançant deux notes, cou cou remords de faire do do quand les oiseaux sont là Fleurs de cimetière sur le dos de mes mains pour honorer quel mort?

Le chant du pinson j'entends ma grand-mère qui l'imitait si bien José Chanly http://chanly.apinc.org/ Haïkus et Tankas vous saluent bien

Mademoiselle Émilie Elle est svelte et belle Ma petite voisine de six ans à peine On l'appelle Mademoiselle Émilie Elle est à ses heures Duchesse des libellules Princesse des papillons Reine des colibris à gorge rubis Elle raffole voler à la dérobée Dans son tablier picoté de guimauve

Des petites lunes dans la nuit

Au petit matin elle se réveille Dans ses draps de flanelle "Aujourd'hui c'est ma fête Et j'irai cueillir pour dîner Des coccinelles et des chanterelles" Se dit-elle d'un pas décidé En sifflant un air rauque de crécerelle À faire frémir de peur toutes les hirondelles (À Émilie Gobeil, ma petite voisine au Bic) Guy Rancourt

Tu t'endors sous mes plus beaux sourires Il faut pour vivre près de ton soleil tout construire Parfois je verse des larmes de crocodiles Quand je me sens en péril Je n'ai pas peur de notre bonheur Nous vivons à la même heure Je suis comme un gardian Je te surveille sur mon cheval blanc Qu'il faudrait être fou de ne pas t'aimer Moi dans tes bras j'ai sombré Sous cette nuit étoilée j'admire ton corps A sa vision je me sens si fort Sous cette nuit qu'il fait joli temps Je suis là avec mes yeux d'enfants Le soleil d'été te réveille doucement Je t'embrasse tendrement Il est si simple de t'aimer Tu as la douceur et la lègéreté d'une fée Tu serais une peinture Je te nommerais vision nocturne Je dois lâcher ta main Pour partir prendre un train Je serais de retour dans la soirée Pour te retrouver près du lit enchanté J'entends au loin tes murmures Ils transpercent tous les murs Je te sais dans mon coeur Tu viens discrètement me faire sentir la saveur du bon vin Entre nous il n'y a pas de frontières Toi seule a fait disparaître toutes ses barrières N'oublies pas tu as la douceur d'une fée et aussi sa force Mais jamais tu n'es féroce Délicate fleur planante Parfois tu es entreprenante.

zorgx La mer n'est plus à prendre Elle est à se donner Un soir de lit trop large Au glissant des couleurs Du soleil…à la mer La mer n'est plus à boire Elle est à se verser Un reflet disparu Au troublant de la lune Des miroirs…à la mer La mer n'est plus à rire Elle est à se pleurer Un mal qui vient du coeur Au gonflant des marées Du chagrin…à la mer La mer n'est plus à plaindre Elle est à s'emporter Un vent sur la colère Au frappant de la vague Des retours…à la mer La mer n'est plus à vivre Elle est à se noyer Un vide en profondeur Au tournant des amours De la nuit…à la mer Joa

L’ AMOUR AVEC UN GRAND A C’ est toujours le même dilemme Le sombre problème éternel La souffrance de n’ avoir quelqu'un à qui ses peines, Et ses joies conter.

Aimer et se savoir aimé Une chose à qui dire je t’ aime Cette chose qui fait chaud au cœur Ce havre de paix et de bonheur Et qu’ on ne sait nommer, O il y a bien les rêves Mais ils partent en fumées Même s'ils sont provoqués.

Pourtant de songer on a de trêve.

La réalité est autre N’ émane qu’ une fade tiédeur De notre entourage de faux apôtres Qui siègent à la périphérie de notre cœur.

Qu’ ils soient d’ une chaleureuse amitié Ou d’ une étroite familiarité Ils sont sourds aux cris Qui émanent des abîmes de l’ âme Croyant que la vie ne nous souris Du fait d’ être on se blâme.

Ils ne savent de quelle force On est capable d’ aimer Comme le bonheur pourrait nous métamorphoser Mais nul ne vient briser l’ écorce Qui emprisonne la puissance de nos sentiments On a beau implorer le firmament L’ Amour avec un grand A ?

On finit par croire qu’il n’ existe pas.

Il y a les aventures d’un soir Mais elles sont encore plus riches de désespoirs La froideur d’une maison vide La monotonie d’un lit glacé Des mets chauffés à même le sous vide Ne savoir comment le temps tuer Tel est l’ apport de la solitude Cette compagne dont on ne se fera jamais habitude.

Tous ces gestes fait avec répétitivité Qui avec le temps deviennent lascivité.

Plus rien ne suscite l’émoi On se replie en soi.

Tout devient noir L’ esprit est cannibalisé par le cafard Jusqu'à perdre le goût de vivre Ce que l’on est ne fait que survivre.

Mais il y a toujours cette petite lueur d’espoir Un jour ou une nuit, un matin comme un soir En tout lieu et à toute heure Il y a bien pour nous aussi… un peu de bonheur Roberto Casanova

Présenté sur Planète Québec

http://planete.qc.ca/invitation/

Forum de Gi

http://ginette-villeneuve.forumactif.com/

Visitez mon site : L’art tisse Ginette Villeneuve et l’anime.

http://www.liensutiles.org/gvilleneuve.htm

Merci à Chantal Coté pour la musique.