Dr Biston Patrick Service des Soins Intensifs CHU Charleroi Avertissement Exercice de style Réflexions et non solutions! Pragmatique/ vie réelle Remplacement Prof JL.
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Slide 1
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 2
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 3
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 4
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 5
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 6
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 7
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 8
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 9
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 10
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 11
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 12
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 13
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 14
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 15
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 16
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 17
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 18
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 19
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 20
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 21
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 22
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 23
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 24
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 25
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 26
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 27
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 28
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 29
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 30
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 31
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 32
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 33
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 34
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 35
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 36
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 37
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 38
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 39
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 40
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 41
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 42
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 43
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 44
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 45
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 46
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 47
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 48
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 49
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 50
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 2
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 3
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 4
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 5
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 6
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 7
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 8
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 9
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 10
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 11
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 12
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 13
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 14
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 15
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 16
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 17
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 18
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 19
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 20
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 21
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 22
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 23
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 24
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 25
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 26
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 27
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 28
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 29
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 30
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 31
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 32
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 33
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 34
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 35
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 36
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 37
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 38
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 39
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 40
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 41
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 42
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 43
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 44
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 45
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 46
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 47
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 48
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 49
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI
Slide 50
Dr Biston Patrick
Service des Soins Intensifs
CHU Charleroi
Avertissement
Exercice de style
Réflexions et non solutions!
Pragmatique/ vie réelle
Remplacement Prof JL Vincent
Influence réseau ULB/ Belgique
Histoire des Soins intensifs
Evolution Soins intensifs
Pathologie
Age
Comorbidités
Techniques plus lourdes
Chirurgie
Support d’organe
immunosuppression
Population Soins Intensifs
CHU Charleroi
> 75 ans: 33%
>80 ans: 17%
600
492
500
N 2140 admissions en 2008
Moyenne: 61 +/- 18 ans
414
400
371
323
300
216
Médiane : 64 ans
Chirurgie: 47 %
200
93
100
17
0
80 ans: 16 %
148
44
21
Réflexion Ethique
Mortalité
En Belgique: 5-20%
CHU Charleroi: 15 %
Survie à tout prix?
Qualité de vie
Différences culturelles!
COUT
Comment meurent les patients aux SI??
Novembre 2008
16 décès
Age moyen 64 ans
53 % Hommes
Durée moyenne de séjour 7.8 (1-36)
APACHE II : 29 (mortalité prédite > 45%)
Comment meurent les patients aux SI??
6 patients Full traitement
Age
NTBR
diagnostic
principal
thérapeutique
1965
43
choc septique
full traitement
1969
39
pneumocoque
full traitement
1955
53
ARCA
full traitement
1976
32
polytraumatisme
full traitement
1958
50
HIC
mort cérebrale
1958
50
HSA
mort cérebrale
facteur
aggravant
arrivée tardive
ARCA
Comment meurent les patients aux SI??
2 patients: abstention thérapeutique
Age
NTBR
86
95
oui
diagnostic principal
infarctus
mésentérique
thérapeutique
choc
abstention
facteur aggravant
abstention
âge
Comment meurent les patients aux SI??
Age
diagnostic principal
thérapeutique
facteurs aggravants
81
ischémie MI
désescalade
défaillance cardiaque
36
LMA
désescalade
AVC massif
67
ARCA
insuffisance
respiratoire
désescalade
Coma persistant
désescalade
alération conscience
65
Wegener
désescalade
choc hémorragique
79
HSD engagement
désescalade
dialyse, âge
85
polytraumatisme
désescalade
âge
AVC massif
désescalade
âge
69
83
NTBR
oui
oui
Comment meurent les patients aux
SI??
67 % des décès dans notre service sont associés à une
forme ou l’autre de limitation thérapeutique
37 % de ces patients sont en âge G
Comment meurent les patients aux
SI??
Concept de limitation thérapeutique
« NTBR »
Insuffisant
Notion de PME
Withholding : non escalade
Withdrawal: descalade
Assurer le confort
Concept de futility
Futility
when physicians conclude (either through personal
experience, experiences shared with colleagues or
consideration of reported empiric data) that in the last 100
cases, a medical treatment has been useless, they should
regard that treatment as futile”
Schneiderman LJ, Jecker NS, Jonsen AR. Medical futility: its meaning
and ethical implications. Ann Intern Med. 1990;112(12):949–54.
Futility
The statistical basis for this determination is that given 100
successive treatment failures “the clinician can be 95%
confident that no more than three successes would occur in
every 100 comparable trials”
Futility?
40%
85 ans
n-=84
30%
20%
10%
0%
ICU
Hospital
6 mois
12 mois
Comparison of Dopamine and Norepinephrine in the Treatment of Shock
Daniel De Backer, M.D., Ph.D., Patrick Biston, M.D., Jacques Devriendt, M.D., Christian Madl, M.D., Didier
Chochrad, M.D., Cesar Aldecoa, M.D., Alexandre Brasseur, M.D., Pierre Defrance, M.D., Philippe Gottignies,
M.D., and Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D. for the SOAP II Investigators
N Engl J Med 2010; 362:779-789March 4, 2010
Outils ?
Ordre des médecins
Loi
philosophie/ religion
Ethique médicale
Consensus professionnel
Loi
Loi
Art. 6. Le patient a droit au libre choix du praticien professionnel et il a le droit de modifier
son choix, sauf limites imposées dans ces deux cas en vertu de la loi.
Art. 7. § 1er. Le patient a droit, de la part du praticien professionnel, à toutes les
informations qui le concernent et peuvent lui être nécessaires pour comprendre son état de
santé et son évolution probable.
§ 2. La communication avec le patient se déroule dans une langue claire.
Le patient peut demander que les informations soient confirmées par écrit.
(Le patient a le droit de se faire assisterAUTONOMIE
par une personne de confiance ou d'exercer son droit
sur les informations visées au § 1er par l'entremise de celle-ci. Le cas échéant, le praticien
fait savoir par écrit qu'il refuse son consentement à une intervention déterminée du praticien
professionnel, ce refus doit être respecté aussi longtemps que le patient ne l'a pas révoqué à un
moment où il est lui-même en mesure d'exercer ses droits lui-même.
§ 5. Lorsque, dans un cas d'urgence, il y a incertitude quant à l'existence ou non d'une
volonté exprimée au préalable par le patient ou son représentant visé au chapitre IV, toute
intervention nécessaire est pratiquée immédiatement par le praticien professionnel dans
l'intérêt du patient. Le praticien professionnel en fait mention dans le dossier du patient visé à
l'article 9 et agit, dès que possible, conformément aux dispositions des paragraphes
précédents.
Art. 9. § 1er. Le patient a droit, de la part de son praticien professionnel, à un dossier de
PATERNALISME
patient soigneusement tenu à jour et conservé en lieu sûr.
A la demande du patient, le praticien professionnel ajoute les documents fournis par le
Loi
Personne de confiance?
Conjoint? Enfant? Fils….
Hôpitaux ou une déclaration est signée à l’admission ?
Déclaration anticipée?
Carte blanche du Soir 16 mars 2011 JLV
Euthanasie: pas un problème de SI
Cas clinique 1
F 55
LED, séquelle AVC
Insuffisance multiorganique post péritonite fécale
Fistules persistantes
Cachexie, insuffisance respiratoire, hépatique..
Refus clairement exprimé « pas d’acharnement »
Proposition désescalade thérapeutique
Refus de la famille « agressivité », Plainte…
Cas clinique 1
Quid?
A. Respect patiente: LOI
B. Respect famille: ?
C. Autre proposition?
Ordre des médecins
Art. 95
Dans le prolongement de l'article 33, le médecin traitant informe le
patient en temps opportun de sa vie finissante et du soutien qui peut lui
être apporté. Dans ce cadre, le médecin tient compte de la situation
clinique du patient, de sa capacité à supporter l'information, de ses
convictions philosophiques et religieuses ainsi que de l'étendue de
l'information que celui-ci souhaite.
Lors de toute demande à propos de la fin de vie, le médecin explique les
initiatives qui peuvent être prises, telles que la désignation d'un
mandataire, la consignation du refus de consentement à une intervention
déterminée et la rédaction d'une déclaration anticipée concernant
l'euthanasie.
Le médecin attire l'attention de son patient sur le fait que celui-ci a
toujours droit aux soins palliatifs.
Ordre des médecins
Art. 96
Le médecin informe le patient, en temps opportun et de
manière claire, du soutien médical qu’il est disposé à lui
apporter lors de la vie finissante. Le patient doit avoir le
temps nécessaire pour recueillir un deuxième avis
médical.
Pour toute intervention lors de la vie finissante, le médecin
doit obtenir le consentement du patient. Il doit veiller à ce
que ce consentement soit éclairé, libre et indépendant.
AUTONOMIE
La Loi et le Code de Déontologie médicale ont une approche
favorisant l’autonomie.
Ce concept en accord avec l’éthique médicale est
malheureusement souvent difficile à utiliser aux SI
lourdes responsabilités sur le médecin intensiviste
Ethique médicale: grands principes
AUTONOMIE
Chacun a le droit de prendre en charge
sa propre personne (le droit à
l'autodétermination, principe du
consentement éclairé)
BIENFAISANCE
L’intervention est supposée apporter
un bien au patient.
NON MALFAISANCE
L'intervention est supposée ne pas
causer de tort au patient.
JUSTICE DISTRIBUTIVE
Les ressources disponibles doivent
être distribuées de manière juste
envers les citoyens.
Bienfaisance ?
Naturellement!
Limites???
Bienfaisance ?
BIENFAISANCE
NON MALFAISANCE
Limitations thérapeutiques
Obligatoire oui mais !
Autonomie patient
Famille
Loi
Religion/ philosophie
Réponses extrèmes
End-of-Life Communication in the ICU: A global perspective
D Crippen Springer 2009
Cas clinique 2: WELPICUS
After the documentation of brain death, all « life-sustaining »
treatments should be discontinued: (en dehors de la
problématique du Don d’Organe)
a. 100%
b. 75%
c. 50%
d. 25%
Limitations thérapeutiques
Ex: ISRAEL
Loi évite le sujet de la fin de vie
Opinion religieuse « forte »
Mort cérébrale niée ( arrêt de la respiration)
Pas d’intervention extérieure
Withdrawal= euthanasie= Nazisme!
TUESDAY, MAY 19, 2009
8:00 - 10:00 a.m. Time Period 7
PLENARY SESSION
Presiding: Eric C. Rackow, M.D.
CELEBRITY BALLROOM
MAX HARRY WEIL INTERNATIONAL LECTURES
8:00 - 8:30 ETHICS AND PRACTICE
† Forgoing Life Support: The European Perspective
Jean-Louis Vincent, M.D., Ph.D.
8:30 - 9:00 ETHICS AND PRACTICE
† Limiting Duration Rather Than Withdrawing Mechanical
Ventilation in the Terminally Ill: The Israeli Experience
Charles L. Sprung, M.D.
Rôle de la religion
JAMA. 2003;290:790-797.
Justice Distributive
« la justice distributive s’applique d’autant plus facilement
que l’on est loin du lit du patient »
Politique de Santé publique
Nombre et définition d’un lit de SI
Ressources médicales et infirmières
Ressources matérielles
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Cas clinique 3: TAVI
Oui mais:
Conflit d’intérêt évident ( Edwards)
Pas d’analyse de la qualité de vie
« test de marche 6 minutes » non réalisé
Utilisation ressources
Quartier opératoire
Lits SI
Complications
Avis – KCE !
financement sur « fond propre »20 000 euro!
Course à l’agrément pour l’implantation…
Déclaration de la société Belge de Soins
Intensifs (2000)
Prof. Berré J. ULB
Prof. Installé E. UCL
Prof. Colardyn F. RUG
Prof. Lamy M. ULG
Prof. Damas P. ULG
Dr. Laurent M. Hôpital Tivoli, Haine St.-Paul
Mme. De Marré F. ULB
Prof. Lauwers P. KUL
Prof. Devlieger H. KUL
Mr. Lothaire Th.
Prof. Ferdinande P KUL
Prof. Reynaert M. UCL
Prof. Goenen M. UCL
Mme Roelandt L. Centre Hosp. du Grand
Hornu
Mr. Grosjean P.
Mr. Slingeneyger de Goeswin
Prof. Vincent JL. ULB
WWW.SIZ.be
Ethique aux Soins Intensifs
La médecine intensive cherche essentiellement à maintenir la vie
des malades critiques et à leur offrir la meilleure qualité de vie
possible. Les progrès considérables de la science médicale en
général et de la médecine intensive en particulier ont repoussé les
limites de la vie.
Cette évolution a pour conséquence que le médecin est souvent
amené de nos jours :
à influencer le moment du décès.
mais plus des trois quarts de ces décès sont
associés à une décision thérapeutique, soit de
non-escalade, soit de désescalade.
Ethique aux Soins Intensifs
Est un reflet de la qualité des soins
Sélection des patients admission
Plans thérapeutiques clairs
Evolution au cours du temps
HIV, oncologie, gériatrie
Evolution d’un patient
Procédures de fin de vie: feuille de limitation thérapeutique
Doit respecter les principes fondamentaux de l’Ethique médicale
Ethique aux Soins Intensifs
La prise en charge de la fin de vie aux SI
Doit être multidisciplinaire
Staff médical: discussions journalières
Patient/ famille
Personnel infirmier
Médecin traitant
Spécialiste référant (pas le technicien de sa spécialité)
Mais la décision finale appartient au staff des SI