Mme Marquet Mme Grégoire STAGE DANSE FPC ARDENNES 2008-2009 Diaporama réalisé par V. Marquet Les fondamentaux du mouvement (ou paramètres du mouvement ) Selon les théoriciens de.

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Transcript Mme Marquet Mme Grégoire STAGE DANSE FPC ARDENNES 2008-2009 Diaporama réalisé par V. Marquet Les fondamentaux du mouvement (ou paramètres du mouvement ) Selon les théoriciens de.

Mme Marquet
Mme Grégoire
STAGE DANSE FPC
ARDENNES
2008-2009
Diaporama réalisé par V. Marquet
Les fondamentaux du mouvement (ou paramètres du mouvement )
Selon les théoriciens de la danse, un mouvement présente 4 caractéristiques :

qu'est ce qui bouge ?.................................................................................corps

dans quelle direction ?.............................................................................espace

avec quelle énergie ?...............................................................................énergie

pendant combien de temps ?......................................................................durée
ENERGIE
TEMPS / DUREE
CORPS
ESPACE
En danse, ces 4 paramètres du mouvement sont en constante interaction.
La danse :
une définition personnelle pour dédramatiser le concept
« Activité physique et artistique où le corps en
mouvement dans un espace signifiant, un temps
donné et une énergie particulière traduit une
intériorité, transmet un message. (sous entendu à
un récepteur) »
 « Danser c’est s’exprimer autrement qu’avec
des mots, communiquer avec sa gestuelle
propre, danser c’est « dire ». C’est le sens qui
prend corps dans une écriture particulière. C’est
une façon d’aborder le temps et l'espace
autrement. Le danseur s’exprime, il est
signifiant pour ceux qui regardent ; lorsque
l’enfant regarde danser, il reçoit cette danse et
l’interprète à son tour. Sa sensibilité se
développe. Il s’enrichit. Ainsi parle-t-on d’un
langage corporel, véritable poésie du
mouvement qui fait la spécificité de la danse. »
La problématique de la création en danse
Recherches de GUILFORD JP (1967) sur la créativité.
ATTITUDE DIVERGENTE ATTITUDE CONVERGENTE
processus créatif
S
Sollicitation
Créativité
Multiplicité de
réponses originales
processus créateur
Création
R
Réponse
Production
Selon GUILFORD JP.(1967), le processus de création s'actualise dans le passage d'une pensée
divergente à une pensée convergente.
Il faut donc solliciter chez l'élève la pensée divergente c'est-à-dire la créativité à partir d'un
inducteur (un thème, une improvisation, la puissance évocatrice de la musique…) qui selon les
sujets vont donner lieu à une diversité de réponses. L'élève est alors dans une phase de recherche
des possibles ("phase de foisonnement").
Parmi les différentes réponses qui vont émerger, l’élève (ou le groupe) va effectuer des choix et les
organiser afin d'aboutir à une production. A partir du moment où le sujet réalise des choix,
sélectionne les possibles, il entre dans le processus de création, puisqu'il fait appel à une pensée
convergente.
Ce processus place la personne au centre, car l'inducteur permet la mise en jeu de réponses
spontanées qui seront ensuite enrichies. Si l'inducteur est une phrase de mouvement construite
par l'enseignant, l'essentiel se situe dans le travail d'intégration et de réinterprétation du danseur.
Ainsi, le processus de création permet à l'élève de créer sa propre danse.
La logique de l'activité :
 « Elle consiste en l'élaboration d'un projet
expressif (ce qui sous-entend la présence d'une
intention), sa mise en forme pour aboutir à une
création chorégraphique et sa présentation à
un public dans une perspective de
communication. »
Les 3 rôles en danse :
 Chorégraphe
Le rôle de chorégraphe est de mettre en adéquation l'intention et les moyens disponibles
afin d'offrir une lisibilité à un spectateur visé et attendu.
 Danseur
Le danseur est l'interprète d'une intention chorégraphique qu'il doit donner à voir à un
public.
Danseur exécutant : il réalise de façon exacte les formes corporelles et leur combinaison,
choisies par le chorégraphe (celui-ci pouvant être lui-même ou un autre).
Danseur interprète : il joue de façon juste le personnage, l'idée, le sentiment, la sensation ...
que le chorégraphe souhaite représenter devant le spectateur.
 Spectateur
Le spectateur est la raison d’être de la danse.
La relation entre danseurs n'a de signification que par la relation danseur-spectateur.
Au cours de notre cycle, nous essayerons de souligner cette notion de relation (danseur
spectateur) en donnant au spectateur un rôle actif, celui de lecteur et d'analyseur critique des
productions d'autrui.
Les procédés chorégraphiques

L’EXAGERATION : …. jusqu’à l’outrance (rendre plus grand, plus lent…) Ce procédé donne
davantage d’affirmation à la phrase initiale.

LA DIMINUTION est le procédé inverse.

LA TRANSPOSITION : d'une partie du corps à l'autre ; du haut vers le bas.

L'ACCUMULATION : trouver dans la dynamique et dans la logique de circulation une suite
au mouvement. (je fais le mouvement n°1, puis le n°1+ n°2, puis le 1+ 2+ 3, puis 1+2 +3 +4).

LA REPETITION (1,2,3 fois le même geste et parfois à différents endroits dans
l'enchaînement, sur différents niveaux.). procédé qui consiste à répéter un geste ou un phrasé.
Elle accentue le propos. Employée avec trop d’insistance elle peut générer un sentiment de
monotonie.

LE LEITMOTIV est aussi une répétition mais uniquement d’un élément ou d’un geste pouvant
être modifié dans son déroulement spatio-temporel.

LE CONTRASTE consiste à opposer des extrêmes : vertical/horizontal, continu/saccadé,
lent/rapide. Il fait ainsi ressortir l’opposition, la différence.

L’UNISSON consiste à faire la même chose en même temps.

L’INVERSION est un procédé qui renverse la chronologie gestuelle : la
phrase est reprise à l’envers, de la fin vers le début. Symboliquement elle peut
évoquer le retour, les regrets ou l’attirance. Avec les élèves on peut parler
d’AUTOREVERSE.

LE CANON se définit à l’identique du canon musical et correspond au
décalage régulier du temps d’une gestuelle. Ce procédé installe une forme
d’écho au phrasé et provoque des résonances intéressantes.= quand le
mouvement est fini, l'autre commence).

LA CASCADE le mouvement commence avant que l'autre ne soit fini.

LE HASARD : souvent utilisé par MERCE CUNNINGHAM, qui numérote
des parties du corps ou des espaces, les tire au sort pour un nouvel
agencement ; qui ouvre au hasard une page de dictionnaire pour investir le
premier mot de la liste au plan imaginaire.

La contrainte qu’on se donne : travailler par deux sans se lâcher des yeux,
marcher tout le temps en demi-pointes…
 De ce que je vois à ce que je ressens …et pourquoi….
La scénographie :
Costume
Accessoires,
Décors
Musique
Eclairage/ jeu de lumière
Est capable de repérer
les différents éléments
et leur cohérence avec
le propos
Les relations entre danseurs :
Organisée par rapport à l’espace :
Mode de déplacements / Formes de
regroupement / espace scénique / Duo/trio
Par rapport au temps et à l’énergie
Jeu de contrastes (saccadé/coulé,
rapide/lent), exploitation des silences..
SPECTATEUR
AVERTI
Les procédés
chorégraphiques
(voir liste)
L’interprétation
Qualité gestuelle ( dissociations, isolations,
souplesse, .. formes corporelles originales et
complexes
Prise de risque
Images fortes
Théatralité du corps (regard, expression,
présence, engagement..)
Bibliographie :

BONNERY A, CADOPI M (1990). Danse. in Education physique et didactique des APS. ChatenayMalabry ; AEEPS.

Dossier EPS n°26 (96) Ce qu'on ne peut ignorer ! APS (article de BEZOMBES M)

DELGA M et coll (1990). Enseigner la danse en EPS. EPS ; 226 (déc) ; 54-55.

PEREZ T, THOMAS A, (1994). EPS danse ; danser en milieu scolaire. Nantes ; CRDP. (O1)

PEREZ T, THOMAS A (2000) Danser les arts. Nantes ; CRDP. (02)

LEPELLEC A, NOE N (1990). "Le train sifflera trois fois" ou des contenus d'enseignement en
danse. in Echanges et controverses n°2. p 26-34.

GUILFORD JP.(1973c). La créativité : rétrospective et prospective. in BEAUDOT A. (1973). La
créativité. Paris Bruxelles Montréal ; Dunod.