Le prophète ELIE « Elie le Tishbite, de Tishbé en Galaad, dit à Achab : “Par Yahvé vivant, le Dieu d’Israël que je sers, il.

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Transcript Le prophète ELIE « Elie le Tishbite, de Tishbé en Galaad, dit à Achab : “Par Yahvé vivant, le Dieu d’Israël que je sers, il.

Le
prophète
ELIE
« Elie le Tishbite, de Tishbé
en Galaad, dit à Achab : “Par
Yahvé vivant, le Dieu d’Israël
que je sers, il n’y aura ces
années-ci ni rosée ni pluie
sauf à mon commandement.”
La parole de Yahvé lui fut
adressée en ces termes : “Vat’en d’ici, dirige-toi vers l’orient
et cache-toi au torrent de
Kerit, qui est à l’est du
Jourdain. Tu boiras au torrent
et j’ordonne aux corbeaux de
te donner à manger là-bas.” Il
partit donc et il fit comme
Yahvé avait dit et alla s’établir
au torrent de Kerit, à l’est du
Jourdain. Les corbeaux lui
apportaient du pain le matin et
de la viande le soir, et il buvait
au torrent. » (1 R 17, 1-6)
« Mais il arriva au bout d’un certain temps que le torrent sécha, car il n’y avait
pas eu de pluie dans le pays. Alors la parole de Yahvé lui fut adressée en ces
termes : “Lève-toi et va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et tu y demeureras.
Voici que j’ordonne là-bas à une veuve de te donner à manger.” Il se leva et alla
à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la ville, il y avait là une veuve qui
ramassait du bois ; il l’interpella et lui dit : “Apporte-moi donc un peu d’eau
dans la cruche, que je boive !” Comme elle allait la chercher, il lui cria :
“Apporte-moi donc un morceau de pain dans ta main !”
Elle répondit : “Par Yahvé vivant, ton Dieu ! je n’ai pas de pain cuit ; je n’ai
qu’une poignée de farine dans une jarre et un peu d’huile dans une cruche, je
suis à ramasser deux bouts de bois, je vais préparer cela pour moi et mon fils,
nous mangerons et nous mourrons.” Mais Elie lui dit : “Ne crains rien, va faire
comme tu dis ; seulement, prépare-m’en d’abord une petite galette, que tu
m’apporteras : tu en feras ensuite pour toi et ton fils. Car ainsi parle Yahvé,
Dieu d’Israël : Jarre de farine ne s’épuisera, cruche d’huile ne se videra,
jusqu’au jour où Yahvé enverra la pluie sur la face de la terre.”
Elle alla et fit comme avait dit Elie, et ils mangèrent, elle, lui et son fils. La jarre
de farine ne s’épuisa pas et la cruche d’huile ne se vida pas, selon la parole que
Yahvé avait dite par le ministère d’Elie. » (1 R 17, 7-16)
« Après ces événements, il arriva que le fils de la maîtresse de
maison tomba malade, et sa maladie fut si violente qu’enfin il
expira. Alors elle dit à Elie : “Qu’ai-je à faire avec toi, homme de
Dieu ? Tu es donc venu chez moi pour rappeler mes fautes et
faire mourir mon fils !”
Il lui dit : “Donne-moi ton fils” ; il l’enleva de son sein, le monta
dans la chambre haute où il habitait et le coucha sur son lit. Puis
il invoqua Yahvé et dit : “Yahvé, mon Dieu, veux-tu donc aussi du
mal à la veuve qui m’héberge, pour que tu fasses mourir son
fils ?” Il s’étendit trois fois sur l’enfant et il invoqua Yahvé :
“Yahvé, mon Dieu, je t’en prie, fais revenir en lui l’âme de cet
enfant !” Yahvé exauça l’appel d’Elie, l’âme de l’enfant revint en
lui et il reprit vie. Elie le prit, le descendit de la chambre haute
dans la maison et le remit à sa mère ; et Elie dit : “Voici, ton fils
est vivant.” La femme lui répondit : “Maintenant je sais que tu es
un homme de Dieu et que la parole de Yahvé dans ta bouche est
« Il se passa longtemps et la parole de Yahvé fut adressée à Elie, la
troisième année, en ces termes : “Va te montrer à Achab, je vais
envoyer la pluie sur la face de la terre.” Et Elie partit pour se montrer
à Achab.
Comme la famine s’était aggravée à Samarie, Achab fit appeler
Obadyahu, le maître du palais – cet Obadyahu craignait beaucoup
Yahvé : Lorsque Jézabel massacra les prophètes de Yahvé, il prit cent
prophètes et les cacha cinquante à la fois dans une grotte, où il les
ravitaillait de pain et d’eau – et Achab dit à Obadyahu : “Viens ! Nous
allons parcourir le pays, vers toutes les sources et tous les torrents ;
peut-être trouverons-nous de l’herbe pour maintenir en vie chevaux
et mulets et ne pas abattre de bétail.”
Ils se partagèrent le pays pour le parcourir : Achab partit seul par un
chemin et Obadyahu partit seul par un autre chemin. » (1 R 18, 1-6)
« Comme celui-ci était en route, voici qu’il rencontra Elie ; il le
reconnut et se prosterna face contre terre en disant : “Te voilà donc,
Monseigneur Elie !” Il lui répondit : “Me voilà ! Va dire à ton maître :
Voici Elie.” Mais l’autre dit : “Quel péché ai-je commis, que tu livres
ton serviteur aux mains d’Achab, pour me faire mourir ? Par Yahvé
vivant, ton Dieu ! il n’y a pas de nation ni de royaume où mon maître
n’ait envoyé te chercher, et quand on eut répondu : Il n’est pas là, il a
fait jurer le royaume et la nation qu’on ne t’avait pas trouvé. Et
maintenant tu ordonnes : Va dire à ton maître : voici Elie, mais quand
je t’aurai quitté, l’Esprit de Yahvé t’emportera je ne sais où, je
viendrai informer Achab, il ne te trouvera pas et il me tuera !
Pourtant ton serviteur craint Yahvé depuis sa jeunesse. N’a-t-on pas
appris à Monseigneur ce que j’ai fait quand Jézabel a massacré les
prophètes de Yahvé ? J’ai caché cent des prophètes de Yahvé,
cinquante à la fois, dans une grotte, et je les ai ravitaillés de pain et
d’eau. Et maintenant, tu ordonnes : Va dire à ton maître : voici Elie.
Mais il me tuera !” Elie lui répondit : “Aussi vrai que vit Yahvé Sabaot
que je sers, aujourd’hui même je me montrerai à lui.” » (1 R 18, 7-15)
« Obadyahu partit à la rencontre d’Achab et lui annonça la chose ; et Achab
alla au-devant d’Elie. Dès qu’il vit Elie, Achab lui dit : “Te voilà, toi, le fléau
d’Israël !” Elie répondit : “Ce n’est pas moi qui suis le fléau d’Israël, mais
c’est toi et ta famille, parce que vous avez abandonné Yahvé et que tu as
suivi les Baals. Maintenant, envoie rassembler tout Israël près de moi sur le
mont Carmel, avec les quatre cent cinquante prophètes de Baal, qui
mangent à la table de Jézabel.”
Achab convoqua tout Israël et rassembla les prophètes sur le mont Carmel.
Elie s’approcha de tout le peuple et dit : “Jusqu’à quand clocherez-vous des
deux jarrets ? Si Yahvé est Dieu, suivez-le ; si c’est Baal, suivez-le.” Et le
peuple ne put rien lui répondre. Elie poursuivit : “Moi, je reste seul comme
prophète de Yahvé, et les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante.
Donnez-nous deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un pour eux, qu’ils
le dépècent et le placent sur le bois, mais qu’ils n’y mettent pas le feu. Moi,
je préparerai l’autre taureau et je n’y mettrai pas le feu. Vous invoquerez le
nom de votre dieu et moi, j’invoquerai le nom de Yahvé : le dieu qui
répondra par le feu, c’est lui qui est Dieu.” Tout le peuple répondit : “C’est
bien.” Elie dit alors aux prophètes de Baal : “Choisissez-vous un taureau et
commencez, car vous êtes les plus nombreux. Invoquez le nom de votre
dieu, mais ne mettez pas le feu.” » (1 R 18, 16-25)
« Ils prirent le taureau et le préparèrent, et ils invoquèrent
le nom de Baal, depuis le matin jusqu’à midi, en disant : “O
Baal, réponds-nous !” Mais il n’y eut ni voix ni réponse ; et
ils dansaient en pliant le genou devant l’autel qu’ils avaient
fait.
A midi, Elie se moqua d’eux et dit : “Criez plus fort, car c’est
un dieu : il a des soucis ou des affaires, ou bien il est en
voyage ; peut-être il dort et il se réveillera !”
Ils crièrent plus fort et ils se tailladèrent, selon leur
coutume, avec des épées et des lances jusqu’à l’effusion du
sang. Quand midi fut passé, ils se mirent à vaticiner jusqu’à
l’heure de la présentation de l’offrande, mais il n’y eut
aucune voix, ni réponse, ni signe d’attention. » (1 R 18, 26-29)
« Alors Elie dit à tout le peuple : “Approchez-vous de moi” ; et tout le
peuple s’approcha de lui. Il répara l’autel de Yahvé qui avait été
démoli. Elie prit douze pierres, selon le nombre des tribus des fils de
Jacob, à qui Dieu s’était adressé en disant : “Ton nom sera Israël”, et il
construisit un autel au nom de Yahvé. Il fit un canal d’une contenance
de deux boisseaux de semence autour de l’autel. Il disposa le bois,
dépeça le taureau et le plaça sur le bois. Puis il dit : “Emplissez quatre
jarres d’eau et versez-les sur l’holocauste et sur le bois”, et il firent
ainsi ; il dit : “Doublez”, et ils doublèrent ; il dit : “Triplez”, et ils
triplèrent. L’eau se répandit autour de l’autel et même le canal fut
rempli d’eau. A l’heure où l’on présente l’offrande, Elie le prophète
s’approcha et dit : “Yahvé, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, qu’on
sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur et
que c’est par ton ordre que j’ai accompli toutes ces choses. Répondsmoi, Yahvé, réponds-moi, pour que ce peuple sache que c’est toi,
Yahvé, qui es Dieu et qui convertis leur cœur !” Et le feu de Yahvé
tomba et dévora l’holocauste et le bois, et il absorba l’eau qui était
dans le canal. » (1R 18, 30-38)
« Tout le peuple le vit ; les gens tombèrent la face
contre terre et dirent : “C’est Yahvé qui est Dieu !
C’est Yahvé qui est Dieu !” Elie leur dit : “Saisissez
les prophètes de Baal, que pas un d’eux
n’échappe” , et ils les saisirent. Elie les fit
descendre près du torrent du Qishôn, et là il les
égorgea. » (1 R 18, 39-40)
« Elie dit à Achab : “Monte, mange et bois, car j’entends le
grondement de la pluie.” Pendant qu’Achab montait pour
manger et boire, Elie monta vers le sommet du Carmel, il se
courba vers la terre et mit son visage entre ses genoux. Il
dit à son serviteur : “Monte donc, et regarde du côté de la
mer.” Il monta, regarda et dit : “Il n’y a rien du tout.” Elie
reprit : “Retourne sept fois.” A la septième fois, le serviteur
dit : “Voici un nuage, petit comme une main d’homme, qui
monte de la mer.”
Alors Elie dit : “Monte dire à Achab : Attelle et descends,
pour que la pluie ne t’arrête pas.” Sur le coup, le ciel
s’obscurcit de nuages et de tempête et il y eut une grosse
pluie. Achab monta en char et partit pour Yizréel. La main
de Yahvé fut sur Elie, il ceignit ses reins et courut devant
Achab jusqu’à l’arrivée à Yizréel. » (1 R 18, 41-46)
« Achab apprit à Jézabel tout ce qu’Elie avait fait et comment il avait
massacré tous les prophètes par l’épée. Alors Jézabel envoya un
messager à Elie avec ces paroles : “Que les dieux me fassent tel mal
et y ajoutent tel autre, si demain à cette heure je ne fais pas de ta vie
comme de la vie de l’un d’entre eux !” Il eut peur ; il se leva et partit
pour sauver sa vie. Il arriva à Bersabée qui est à Juda, et il laissa là son
serviteur. Pour lui, il marcha dans le désert un jour de chemin et il alla
s’asseoir sous un genêt.
Il souhaita de mourir et dit : “C’en est assez maintenant, Yahvé !
Prends ma vie, car je suis pas meilleur que mes pères.” Il se coucha et
s’endormit. Mais voici qu’un ange le toucha et lui dit : “Lève-toi et
mange.” Il regarda et voici qu’il y avait à son chevet une galette cuite
sur les pierres chauffées et une gourde d’eau. Il mangea et but, puis il
se recoucha. Mais l’ange de Yahvé revint une seconde fois, le toucha
et dit : “Lève-toi et mange, autrement le chemin sera trop long pour
toi.” Il se leva, mangea et but, puis soutenu par cette nourriture il
marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de
Dieu, l’Horeb. » (1 R 19, 1-8)
« Là, il entra dans la grotte et il y resta pour la nuit. Voici que la parole
de Yahvé lui fut adressée, lui disant : “Que fais-tu ici, Elie ?” Il
répondit : “Je suis rempli d’un zèle jaloux pour Yahvé Sabaot, parce
que les Israélites ont abandonné ton alliance, qu’ils ont abattu tes
autels et tué tes prophètes par l’épée. Je suis resté moi seul et ils
cherchent à m’enlever la vie.” Il lui fut dit : “Sors et tiens-toi dans la
montagne devant Yahvé.” Et voici que Yahvé passa. Il y eut un grand
ouragan, si fort qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, en
avant de Yahvé, mais Yahvé n’était pas dans l’ouragan ; et après
l’ouragan un tremblement de terre, mais Yahvé n’était pas dans le
tremblement de terre ; et après le tremblement de terre un feu, mais
Yahvé n’était pas dans le feu ; et après le feu, le bruit d’une brise
légère. Dès qu’Elie l’entendit, il se voila le visage avec son manteau, il
sortit et se tint à l’entrée de la grotte. Alors une voix lui parvint, qui
dit : “Que fais-tu ici, Elie ?” Il répondit : “Je suis rempli d’un zèle
jaloux pour Yahvé Sabaot, parce que les Israélites ont abandonné ton
alliance, qu’ils ont abattu tes autels et tué tes prophètes par l’épée.
Je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’enlever la vie.” » (1 R 19, 9-14)
« Yahvé lui dit : “Va, retourne par le même chemin, vers le désert
de Damas. Tu iras oindre Hazaël comme roi d’Aram. Tu oindras
Jéhu fils de Nimshi comme roi d’Israël, et tu oindras Elisée fils de
Shaphat, d’Abel-Mehola, comme prophète à ta place. Celui qui
échappera à l’épée de Hazaël, Jéhu le fera mourir, et celui qui
échappera à l’épée de Jéhu, Elisée le fera mourir. Mais j’épargnerai
en Israël sept milliers, tous les genoux qui n’ont pas plié devant
Baal et toutes les bouches qui ne l’ont pas baisé.”
Il partit de là et il trouva Elisée fils de Shaphat, tandis qu’il
labourait avec douze paires de bœufs, lui-même étant à la
douzième. Elie passa près de lui et jeta sur lui son manteau. Elisée
abandonna ses bœufs, courut derrière Elie et dit : “Laisse-moi
embrasser mon père et ma mère, puis j’irai à ta suite.” Elie lui
répondit : “Va, retourne, que t’ai-je donc fait ?” Elisée le quitta,
prit la paire de bœufs et l’immola. Il se servit du harnais des bœufs
pour les faire cuire, et donna à ses gens, qui mangèrent. Puis il se
leva et suivit Elie comme son serviteur. » (1 R 19, 15-21)
« Voici ce qui arriva lorsque Yahvé enleva Elie au ciel dans le
tourbillon : Elie et Elisée partirent de Gilgal, et Elie dit à Elisée : “Reste
donc ici, car Yahvé ne m’envoie qu’à Béthel” ; mais Elisée répondit :
“Aussi vrai que Yahvé est vivant et que tu vis toi-même, je ne te
quitterai pas !” et ils descendirent à Béthel. Les frères prophètes, qui
résident à Béthel, sortirent à la rencontre d’Elisée et lui dirent : “Saistu qu’aujourd’hui Yahvé va emporter ton maître par-dessus ta tête ?”
Il dit : “Moi aussi je sais ; silence !” Elie lui dit : “Elisée ! Reste donc ici,
car Yahvé ne m’envoie qu’à Jéricho” ; mais il répondit : “Aussi vrai que
Yahvé est vivant et que tu vis toi-même, je ne te quitterai pas !” et ils
allèrent à Jéricho. Les frères prophètes qui résident à Jéricho
s’approchèrent d’Elisée et lui dirent : “Sais-tu qu’aujourd’hui Yahvé va
emporter ton maître par-dessus ta tête ?” Il dit : “Moi aussi je sais ;
silence !” Elie lui dit : “Reste donc ici, car Yahvé ne m’envoie qu’au
Jourdain” ; mais il répondit : “Aussi vrai que Yahvé est vivant et que tu
vis toi-même, je ne te quitterai pas !” et ils s’en allèrent tous deux. 50
frères prophètes vinrent et s’arrêtèrent à distance, au loin, pendant
que tous deux se tenaient au bord du Jourdain.» (2 R 2, 1-7)
« Alors Elie prit son manteau, le roula et frappa les eaux, qui se
divisèrent d’un côté et de l’autre, et tous deux traversèrent à pied sec.
Dès qu’ils eurent passé, Elie dit à Elisée : “Demande : Que puis-je faire
pour toi avant d’être enlevé d’auprès de toi ?” Et Elisée répondit : “Que
me revienne une double part de ton esprit !” Elie reprit : “Tu demandes
une chose difficile : si tu me vois pendant que je serai enlevé d’auprès
de toi, cela t’arrivera ; sinon, cela n’arrivera pas.”
Or, comme ils marchaient en conversant, voici qu’un char de feu et des
chevaux de feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans le
tourbillon. Elisée voyait et il criait : “Mon père ! Mon père ! Char d’Israël
et son attelage !” puis il ne le vit plus et, saisissant ses vêtements, il les
déchira en deux. Il ramassa le manteau d’Elie, qui avait glissé, et revint
se tenir sur la rive du Jourdain. Il prit le manteau d’Elie et il frappa les
eaux en disant : “Où est Yahvé, le Dieu d’Elie ?” Il frappa les eaux, qui se
divisèrent d’un côté et de l’autre, et Elisée traversa.
Les frères prophètes le virent à distance et dirent : “L’esprit d’Elie s’est
reposé sur Elisée ! ;” ils vinrent à sa rencontre et se prosternèrent à
terre devant lui. » (2 R 2, 8-15)