Transcript Saorge

27 mai
2014
La chronique du paparazzo
Sur les hauts …
… de Saorge
Aujourd’hui, la balade part du village de Fontan, ancien relai créé en 1616 sur
la route du Col de Tende, le passage des Alpes le plus bas du sud (1871 m).
Photo 2012
Tandis que les trois premiers groupes se dirigent à l’ouest vers le beau plateau de la Ceva,
les groupes 3B et 4 vont gagner le village de Saorge, qui domine la rive gauche de la Roya.
Michèle est la bergère du troupeau 3B, qui compte aujourd’hui 60 têtes, un record.
Elle est secondée dans sa tâche par l’ami Charlie, le patou débonnaire attitré du groupe.
Heureusement que le
parcours est facile, car
une colonne de 60
marcheurs s’étale sur
une grande longueur.
Parking de
Fontan
On va d’abord
descendre la Roya,
puis monter
à Saorge
Chapelle
Sainte-Croix
Monastère
et continuer notre périple sur
les hauteurs de la commune.
Au total, environ
11 kilomètres pour
450 mètres de
dénivelée.
Petite mise en jambes au fil de l’eau, bien
turbulente en cette fin de printemps.
Il n’y a pas de prise d’eau entre Fontan et Breil,
ce qui ici assure au fleuve un débit maximal .
Le sentier passe sous la route reliant les deux
villages, nous privant ainsi des superbes
teintes modèle Sospel / Breil de la gare locale.
Faudra-t-il en raboter les quais ? Pour
l’instant, les usagers se mobilisent
toujours pour la sauvegarde de la ligne.
Photo Internet
On attaque la montée par le sermon du Président,
Au RPM, le mardi,
on est plus cultivé le
soir que le matin !
lequel nous parle entre autres des ruines du château
de Malmort qui verrouillait la vallée au Moyen-Âge.
Photo Internet
Et voici la curiosité locale, l’ancien chemin qui monte à Saorge depuis
la rivière. Les lacets sont encore plus serrés qu’au Col de Tende,
et rappellent fortement ceux du beau sentier
Krupp, sur la falaise nord de l’île de Capri.
Photo 2006
De notre chemin, belle vue sur la Roya, l’ancienne « route du sel »,
et la vallée du Cayros, avec à Maurion sa chapelle Notre-Dame où déjeunent
habituellement les groupes de randonneurs qui ne montent pas à Malemort.
Photo 2010
Au détour d’un gros rocher apparaît Saorge et sa raison d’être,
le contrôle stratégique absolu de l’étroit défilé.
Ici, le train des Merveilles circule au long d’un tracé audacieux
dont l’entretien onéreux est une des sources du conflit actuel.
Nous traversons rapidement la longue rue pavée
du village pour gagner Notre-Dame des Miracles,
ancien couvent franciscain (fermé le mardi),
judicieusement choisi par Michèle pour la pause.
Même si l’heure tourne, personne n’est pressé de quitter ce havre de paix,
Cadrans solaires du cloître
avec sa vue imprenable sur l’incroyable densité des habitations,
et les douces prairies horizontales du fond de la vallée.
Puis, poursuite de la montée sur les hauteurs du canyon de la Bendola,
avant de parvenir au milieu des restanques au lieu du pique-nique, la Chapelle Sainte-Croix.
Pendant que les plus affamés mangent au premier service, les
plus motivés s’aiguisent l’appétit avec une dernière ascension.
Pour tous, les abords de la chapelle se prêtent
alors à un agréable moment de détente.
Photos Internet
Retour à Saorge pour la visite de Saint-Sauveur, belle église
à trois nefs enrichie d’un très bel orgue italien (1847).
Comme le pub du village est trop exigu pour accueillir tout le
monde, certains optent pour le bistrot du Méga-Rhododendron,
et les autres envahissent la miellerie locale.
Et pour finir, procession …
invocation …
prosternation …
méditation…
voire même altercation.
Il ne manque plus que la musique pour les évolutions.
Réalisation
La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)