RadioAmateur

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REF 44
Les radioamateurs
Très bref historique
Il y a des radioamateurs
depuis que la radio, qui
s’appelait TSF (télégraphie
sans fil), existe, c’est-àdire depuis la fin du
XIXème siècle.
Historiquement,
les
grandes découvertes de
l’homme ont conduit
celui-ci à la recherche de
la communication et donc
de la radio.
Très bref historique
L'histoire des ondes courtes et celle du radioamateur
sont étroitement liées. Quand au début du siècle on
produisit les premières ondes électromagnétiques, ce
phénomène attira aussitôt les esprits scientifiques. Très
vite, on constata que la portée de ces ondes diminuait
rapidement avec la longueur d'onde. Il fut admis qu'en
dessous de 200 m. les ondes courtes étaient
inutilisables. C'est ainsi que les amateurs furent
autorisés à utiliser ces longueurs d'ondes.
Très bref historique
Multipliant les essais, les amateurs constataient que
parfois leurs émissions couvraient des distances
inhabituelles. C'est ainsi qu'en 1921 des émissions
d'amateurs américains furent entendues en Europe. Ce
fut même le médecin français Léon Deloy (8AB) qui
réalisa la première liaison transatlantique en
communiquant avec l’américain Fred H Schnell, le 26
novembre 1923.
Très bref historique
Dès lors les succès se multiplièrent : liaisons établies
entre des points de plus en plus éloignés, utilisation
d'ondes de plus en plus courtes. A partir de 1925, les
stations officielles procèdent à des essais sur des ondes
inférieures à 100 mètres et commencent à y écouler du
trafic commercial.
Le service amateur, c’est quoi ?
Chargée de la réglementation et de la planification des
télécommunications dans le monde, l'Union
internationale des télécommunications (U.I.T.) donne
les définitions concernant la radio d'amateur.
• Service
d'amateur
:
«
Service
de
radiocommunication ayant pour objet l'instruction
individuelle, l'intercommunication et les études
techniques, effectué par des amateurs, c'est-à-dire
par des personnes dûment autorisées, s'intéressant à
la technique de la radioélectricité à titre uniquement
personnel et sans intérêt pécuniaire ».
Le service amateur, c’est quoi ?
• Service d'amateur par satellite : « Service de
radiocommunication faisant usage de stations
spatiales situées sur des satellites de la Terre pour les
mêmes fins que le service d'amateur ».
• Radioamateur : « Opérateur possédant certaines
qualifications
techniques
et
opérationnelles
minimales pour assurer l’exploitation correcte d’une
station d’amateur ou d’amateur par satellite ».
Le service amateur, c’est quoi ?
L’émission d’amateur est devenue une activité
scientifique qui permet, à ceux qui la pratiquent,
d’établir des liaisons hertziennes (radio) avec les
radioamateurs du monde entier.
Elle permet d’acquérir des connaissances techniques
dans les domaines de la radio et de l’électronique et de
développer des liens d’amitié entre amateurs de
différents pays.
Le service amateur, c’est quoi ?
Le radio-amateurisme est une activité dirigée par des
règles et des règlements plus que dans la plupart des
activités non lucratives. Tout d'abord, les radioamateurs
sont encadrés par des règles opératoires établies par
leurs gouvernements à propos des fréquences, de la
puissance et des limites opérationnelles.
Le service amateur, c’est quoi ?
Les radioamateurs disposent de bandes de fréquences
harmonisées au plan international et réservées à leurs
services.
Chaque bande a des caractéristiques bien particulières.
Certaines bandes permettent des liaisons à l’échelle
locale, d’autres, à l’échelle mondiale. D’autres donnent
de magnifiques résultats pendant le jour et d’autres,
encore… pendant la nuit, par réflexion des ondes
courtes sur les couches ionisées de l’atmosphère
(bandes HF).
Le service amateur, c’est quoi ?
Certaines bandes permettent des liaisons régulières,
dans un rayon de 2 à 300 kilomètres (bandes VHF),
d’autres ne permettent les liaisons que si les deux
correspondants, ou plus exactement, si les deux
stations sont pratiquement en vue directe (bandes
SHF), donc à plutôt courte distance.
Les différents types de bandes de fréquences
BF
Basses fréquences, 150 Hz à 10 kHz
le son
LF
Low frequency, 10 kHz à 300 kHz
l'ultrason
MF
Moyennes fréquences, 300 kHz à 3000 kHz
bandes hectométriques
HF
Hautes fréquences, 3 MHz à 30 MHz
bandes décamétriques
VHF
Very hight frequency, 30 MHz à 300 MHz
bandes métriques
UHF
Ultra hautes fréquences, 300 MHz à 3000 MHz
bandes décimétriques
SHF
Supra hautes fréquences, 3 GHz à 30 GHz
bandes centimétriques
EHF
Extrêmes hautes fréquences, 30 GHz à 300 GHz bandes millimétriques
Enfin, de 300 GHz à 3000 GHz
bandes déci-millimétriques
Combien sont-ils ?
Pays
Japon
Nombre de
radioamateurs
Année des
données
Pays
Nombre de
radioamateurs
Année des
données
1 296 059
1999
Brésil
32 053
1997
États-Unis
700 221
2011
Italie
30 000
1993
Thaïlande
141 241
1999
Indonésie
27 815
1997
Corée du Sud
141 000
2000
Chine
20 000
2008
Allemagne
75 262
2007
Ukraine
17 265
2000
Taïwan
68 692
1999
Argentine
16 889
1999
Canada
63 547
2007
France
14 803
2010
Espagne
58 700
1999
Inde
10 679
2000
Royaume-Uni
71 250
2009
Norvège
5 302
2000
Russie
38 000
1993
Suisse
4 662
2010
Combien sont-ils ?
• À l'opposé, des pays comme la Tunisie,
Vanuatu ou le Laos, ne comptent que deux ou
trois licenciés.
• Seuls la Corée du Nord et le Yémen
n'autorisent pas le radio amateurisme.
Que font-ils ?
Pour communiquer, les radioamateurs ont utilisé et
utilisent encore de nombreux moyens de
communication.
• La télégraphie, grâce au code morse, a longtemps été
le seul moyen qu’ils avaient de se joindre, par radio.
Que font-ils ?
• La téléphonie, ou communication par la parole, est
arrivée ensuite, en AM (Amplitude Modulée) tout
d’abord, puis en BLU (Bande Latérale Unique) et en
FM (Fréquence Modulée) ensuite.
Que font-ils ?
Mais ils ont aussi utilisé des moyens plus évolués, tels
que :
• Le téléimprimeur (appelé encore radio télétype ou
RTTY) : chacun dispose d’un terminal et d’un clavier
qu’il suffit d’activer pour que le destinataire reçoive
le message.
Que font-ils ?
• La télévision : par un procédé analogue à celui utilisé
par notre télévision de tous les jours, le
radioamateur peut transmettre, à distance, des
images d’excellente qualité, même en couleurs.
Dans ce domaine, suivant de très près les progrès
technologiques, La transmission analogique laisse
maintenant largement place à la transmission
numérique.
Que font-ils ?
• Les transmissions numériques : les moyens
puissants de l’informatique permettent la
transmission de données entre radioamateurs. Le
packet-radio des années 80 qui, en utilisant le
protocole TCP/IP, a permis de transmettre des
messages puis des fichiers (images ou programmes) à
des vitesses plutôt lentes (de 300 et 1 200 à 9 600
bauds a ouvert la voie à de très nombreux modes
numériques dont certains ont été créés par des
radioamateurs.
Que font-ils ?
• Le trafic par satellite : Dès 1961, les radioamateurs
ont construit des satellites pour leur usage propre.
Certains permettent de relayer les communications
des radioamateurs. Pour trafiquer à l'aide de ces
satellites, les techniques mises en œuvre sont assez
sophistiquées aussi bien dans la prévision des
passages que dans la poursuite des satellites avec les
antennes. L’informatique y joue un rôle essentiel.
Que font-ils ?
La réalisation de chaque satellite amateur est gérée
par un club généralement issu des universités, écoles
d’ingénieurs ou de l’industrie aérospatiale, et leur
lancement effectué bénévolement par les agences
spatiales. Leur usage en relais est ouvert à tous les
amateurs disposant du matériel adéquat.
L'AMSAT, dont une section existe dans de nombreux
pays, a pour mission de faciliter l'accès aux
communications par satellite pour les radioamateurs.
Que font-ils ?
Il est à noter, également dans ce domaine, que des
liaisons sont effectuées régulièrement entre les
radioamateurs de la station ≪ ISS ≫ et ceux du
monde entier. Un contact quasi constant est ainsi
maintenu avec les cosmonautes qui sont tous
radioamateurs.
De même, ce sont les radioamateurs qui sont chargés
d’établir les liaisons de la station spatiale avec des
écoles du monde entier.
Que font-ils ?
• L’EME (Earth-Moon-Earth - terre-lune-terre) est une
communication par réflexion des ondes radio, hautes
et très hautes fréquences, sur la Lune et ce, grâce à
l’utilisation de grandes puissances et de
groupements d’antennes.
Que font-ils ?
• Le Meteor Scatter : Toujours à la recherche des
procédés les plus modernes et les plus astucieux,
certains radioamateurs communiquent entre eux en
dirigeant leurs antennes vers des essaims de
météorites qui, agissant comme un miroir,
réfléchissent les ondes vers la Terre.
Que font-ils ?
• Les relais : Pour pallier le manque de propagation, ou
les faibles possibilités de liaisons, les radioamateurs
conçoivent, fabriquent, installent et utilisent des
relais, surtout en VHF et UHF. Ces installations,
construites par les amateurs, couvrent tout le
territoire. Ce moyen est surtout utilisé par les
véhicules en déplacement.
Que font-ils ?
• L’APRS (Automatic Packet Reporting System système de transmission automatique par paquets)
est un système de radiocommunication numérique
qui permet le partage entre stations d'informations
d'intérêt local. L'utilisation la plus connue d'APRS est
la transmission de la position géographique des
stations ou d'autres éléments liés à l'activité des
radioamateurs. APRS est fondé sur le même
protocole que le packet radio, AX.25, la version
amateur de X.25.
Que font-ils ?
• Les expéditions : Un des buts des radioamateurs est
de contacter le plus grand nombre de radioamateurs
possible, dans le plus grand nombre de lieux et de
pays possible. Certains pays, régions ou territoires
n’ayant que très peu de radioamateurs, certains
radioamateurs font des expéditions qui consistent à
aller dans ces endroits du monde où il n’y a pas, en
permanence, de radioamateurs.
Que font-ils ?
Ces endroits peuvent être une île déserte comme
l’île française de Clipperton, dans le Pacifique, à 1300
km du Mexique, ou une région désertique, ou bien
une région montagneuse. Ces radioamateurs
émettent en direction du reste de la Terre, afin de
permettre aux radioamateurs qui sont à l’écoute, de
contacter l’endroit qu’ils n’ont encore jamais
contacté.
Que font-ils ?
• La radiogoniométrie sportive : Des radioamateurs
profitent de leur passion pour assouvir également
leur goût du sport. La radiogoniométrie sportive,
également appelée « chasse au renard » dans sa
version ludique, est une course d'orientation
chronométrée qui combine à la fois les techniques de
la
radiolocalisation,
l'utilisation
de
cartes
topographiques, l'usage d'une boussole et d'un
équipement
de
radiogoniométrie
composé
essentiellement d'un récepteur radio, d'atténuateurs
et d'une antenne directive.
Que font-ils ?
• Les radioamateurs en cas de catastrophes : Les
bandes radioamateurs sont bien adaptées à une
utilisation à bref délai dans les cas d'urgence. C’est
pourquoi
l’Union
Internationale
des
Télécommunications (U.I.T.), en 1979 dans sa
résolution
640
(Règlement
des
radiocommunications), reconnaît l’existence de
vastes réseaux de radioamateurs disponibles dans les
situations d’urgence. L’U.I.T. prie instamment les
Administrations d’utiliser les ressources offertes par
les radioamateurs en cas de catastrophe.
Que font-ils ?
Les situations d’urgence sont un événement ou/et un
ensemble de circonstances survenant brutalement,
de manière souvent inattendue et exigeant une ou
des actions immédiates. Dans la plupart des cas,
pour ne pas dire chaque fois, les structures
radioélectriques sont détruites ou inopérantes ; s’ils
existent cependant, les éléments du réseau encore
aptes au fonctionnement sont totalement saturés.
Que font-ils ?
Donner l’alerte, coordonner rapidement les secours,
prévenir les complications… requièrent des moyens
de communication efficaces et de bonne qualité.
Présents dans plus de 300 pays, c’est dans ce
créneau que les radioamateurs interviennent.
Comment devenir radioamateur ?
• Les radioamateurs sont les seuls opérateurs de
service radio ayant le droit de réaliser leur propre
équipement sans homologation technique. Ceci
impose un examen de niveau technique dans la
plupart des pays pour éviter les gênes ou brouillages
aux autres services ainsi que les risques de sécurité.
Comment devenir radioamateur ?
• L'âge moyen des radioamateurs est proche de
60 ans, beaucoup d'amateurs obtenant leur licence
entre 40 et 50 ans ou au début de la retraite. Pour
lutter contre ce vieillissement, un assouplissement
de la licence permettant d'opérer en novice avec un
examen plus simple et des limites de puissance et de
bandes plus réduites a vu le jour dans la plupart des
pays pour encourager et rajeunir le radio
amateurisme. En France moins de 1% des
radioamateurs a moins de 25 ans !
Comment devenir radioamateur ?
• Le radioamateur doit obtenir un certificat
d’opérateur qui traduit sa compétence et un indicatif
qui permet de l’identifier comme un utilisateur de
fréquences autorisé. Trois classes de certificat
d'opérateur des services d'amateurs ouvrant droit à
l'exploitation de différentes bandes de fréquences
peuvent être obtenues en satisfaisant aux épreuves
d'examen précisées dans le tableau de la diapositive
suivante. Après réussite aux épreuves, le candidat
recevra son certificat d’opérateur des services
d’amateurs et, s’il le souhaite, un indicatif.
Quelles épreuves ?
Types de
Notation
certificats
Bandes de fréquences
autorisées
Épreuves
Nombre
de
questions
Durée
en
minutes
Notation
Classe 3
144 à 146 MHz
• Réglementation et conditions
de mise en œuvre des
installations
20
15
30/60
Classe 2
Toutes les bandes de
fréquences (en dehors
des classes d'émissions :
A1A, A2A, F1A et F2A)
• Réglementation et conditions
de mise en œuvre des
installations
• Technique portant sur
l’électricité et la radioélectricité
20
15
30/60
20
30
30/60
Toutes les bandes
de fréquences des
services d’amateur
et d’amateur par
satellites autorisées en
France
• Réglementation et conditions
de mise en œuvre des
installations
• Technique portant sur
l’électricité et la radioélectricité
• Télégraphie à 12 mots/min :
- 36 groupes (lettres, chiffres ou
signes)
- 1 texte en clair
20
15
30/60
20
30
30/60
Classe 1
Maxi
4 fautes
3
4 fautes
Les indicatifs
• L'indicatif, délivré par l'administration, est
l'identifiant de la station d'amateur, une sorte de
numéro d'immatriculation, et l'opérateur certifié,
responsable de l'utilisation qui est faite de sa station,
utilisera cet indicatif pour transmettre. L'indicatif
étant attaché à la station d'amateur, si un opérateur
autre (dit « occasionnel ») souhaite utiliser la station,
il devra obtenir l'autorisation de l'opérateur titulaire,
puis, dans son trafic, utiliser l'indicatif de la station
qu'il opère, suivi de son indicatif propre.
Les indicatifs
• C'est le cas lors de l'utilisation d'une station
d'amateur de radio-club par exemple. Chaque
opérateur doit respecter les prérogatives (bandes de
fréquence, puissance, type de transmission) de son
certificat personnel lorsqu'il opère sur une station
d'amateur. Il utilisera l'indicatif du radio-club suivi de
son propre indicatif lors des transmissions.
Les indicatifs
• Les indicatifs sont constitués de trois éléments :
 le premier est représentatif du lieu déclaré pour
l’utilisation de la station, (F pour France
Métropolitaine - FG pour Guadeloupe - FM pour
Martinique - FR pour Réunion…) ;
 le second codifie la classe détenue par l’opérateur,
(2 - 3 - 5 - 6 - 8 ou 9 pour la classe 1, 1 ou 4 pour la
classe 2 et 0 pour la classe 3) ;
 le troisième est composé de deux ou de trois
lettres qui permettent d'identifier la station. (XY
ou XYZ).
Les fréquence utilisées
• Les radioamateurs peuvent émettre sur une
vingtaine de bandes réparties régulièrement sur tout
le spectre radioélectrique. Ces bandes sont
globalement les mêmes dans le monde entier.
Cependant, certaines ne sont allouées aux
radioamateurs que dans certaines régions UIT,
d'autres voient leurs limites modifiées selon la
région. De plus, les législations nationales peuvent
induire quelques différences entre pays.
Les fréquence utilisées
• Les règlements de l'UIT définissent trois régions :
 Europe, Afrique, l'ouest du Moyen-Orient, le nord
de l'Asie (UIT région 1).
 Amérique et Groenland, (UIT région 2).
 Océanie et Asie, (UIT région 3).
Les fréquence utilisées
Bande
Limite
inférieure
Limite
supérieure
Notes
Bandes BF MF (ondes longues et moyennes)
2 km
600 mètres
135,7 kHz
495 kHz
137,8 kHz
510 kHz
Bande limitée aux modes numériques (Morse inclus) avec 1 W
PIRE, autorisée depuis la CAMR de 2007.
Utilisée en : Allemagne • Belgique • Canada • Danemark • ÉtatsUnis • Irlande • Islande • Norvège • Pays-Bas • République
tchèque • Royaume-Uni • Suède. Les limites de la bande sont
variable selon les pays.
Les fréquence utilisées
Bande
Limite
inférieure
Limite
supérieure
Notes
Bandes HF (ondes courtes)
160 mètres
1 800 kHz
2 000 kHz
Limite supérieure variable selon les pays.
80 mètres
3 500 kHz
4 000 kHz
Bande partagée avec d'autres services, limites variables selon les
pays.
60 mètres
5 200 kHz
5 405 kHz
Utilisée avec des canaux dans la bande aux États-Unis, au
Royaume-Uni, en Norvège, en Finlande et en Islande.
40 mètres
7 000 kHz
7 300 kHz
Limite supérieure variable selon les pays. 7 100 kHz à 7 200 kHz en
région 1 et 3.
30 mètres
10 100 kHz
10 150 kHz
20 mètres
14 000 kHz
14 350 kHz
17 mètres
18 068 kHz
18 168 kHz
15 mètres
21 000 kHz
21 450 kHz
12 mètres
24 890 kHz
24 990 kHz
10 mètres
28 000 kHz
29 700 kHz
Les fréquence utilisées
Bande
Limite
inférieure
Limite
supérieure
Notes
Bandes VHF/UHF
6 mètres
50 MHz
54 MHz
Limites et restrictions variables selon les pays.
4 mètres
70 MHz
70,5 MHz
Dans certains pays uniquement.
2 mètres
144 MHz
148 MHz
Limitée à 146 MHz en région 1.
1,25 mètre
219 MHz
225 MHz
Uniquement en région 2.
70 cm
420 MHz
450 MHz
Restreinte de 430 MHz à 440 MHz en région 1 et de 430 MHz à
450 MHz en région 2. Sur la fréquence 433 MHz les radioamateurs
sont prioritaires et ont des puissances d'émission notables si bien
que les installations domestiques sans licence et de très petites
puissances risquent d'être perturbées.
33 cm
902 MHz
928 MHz
Uniquement en région 2.
23 cm
1 240 MHz
1 325 MHz
Limite supérieure variable selon les pays.
2 450 MHz
Limites variables selon les pays. Sur la fréquence 2 400 MHz les
radioamateurs sont prioritaires et ont des puissances d'émission
notables si bien que les installations domestiques Wi-Fi sans
licence et de très petites puissances risquent d'être perturbées.
13 cm
2 300 MHz
Les fréquence utilisées
Bande
Limite
inférieure
Limite
supérieure
Notes
Bandes hyperfréquences
9 cm
3,4 GHz
3,5 GHz
6 cm
5,65 GHz
5,925 GHz
3 cm
10 GHz
10,50 GHz
12 mm
24 GHz
24,25 GHz
6 mm
47 GHz
47,2 GHz
4 mm
75,5 GHz
81 GHz
122,25 GHz
123 GHz
Dans certains pays uniquement.
2 mm
134 GHz
149 GHz
Limites variables selon les pays.
1 mm
241 GHz
250 GHz
2,5 mm
Dans certains pays uniquement, limites variables.
Limites variables selon les pays.
L’utilisation des fréquences
• Les ondes décamétriques (HF entre 1,8 MHz et
29,7 MHz) en particulier les bandes historiques des
80 m, 40 m, 20 m, 15 m et 10 m, permettent des
liaisons lointaines par réflexion ionosphérique, selon
la densité des couches réflectrices, liée elle-même au
cycle solaire d'environ 11 ans. Il y a donc des pics de
propagation et des creux, tous les onze ans, plus ou
moins prévisibles.
L’utilisation des fréquences
• Les bandes au-dessus de 30 MHz permettent surtout
des liaisons à vue optique, avec cependant de
nombreuses propagations exceptionnelles, par
exemple sur la couche E sporadique, ou sur les
essaims de météorites. La plus utilisée est la bande
144 MHz–148 MHz (bande des deux mètres), où de
nombreux répéteurs (relais) amateurs permettent
d'effectuer des liaisons lointaines avec un matériel
économique.
L’utilisation des fréquences
• Les bandes situées au-dessus de 2 300 MHz sont très
favorables à l'expérimentation, tant pour la
réalisation du matériel que pour les communications
entre points hauts à –relativement–
grandes
distances.
Le matériel
L'équipement d'une station est très variable, selon le
budget, la passion, et les possibilités du terrain ou de
l'environnement. Un débutant peut démarrer avec une
antenne dipôle et un émetteur-récepteur d'occasion,
alors qu'une grosse station de club peut représenter un
capital et un volume considérables.
Le matériel
Les premiers amateurs devaient construire leur
équipement entièrement, mais leur nombre croissant a
amené des constructeurs à proposer les matériels de
base pour HF et VHF. De plus l'évolution vers des
modes de transmissions plus complexes, bande latérale
unique (BLU), RTTY, Packet, où les précisions de
fréquence et les filtrages demandent des techniques
complexes, a fait que la majorité des amateurs utilisent
du matériel commercial.
Le matériel
Les mordus des fréquences hautes, au-dessus de
2 300 MHz, doivent au contraire réaliser en grande
partie leur équipement, parfois à partir de
récupération.
Le matériel de base est aujourd'hui un transceiver
combinant émetteur et récepteur, en bandes HF ou
VHF, avec une puissance de 100 W environ. En HF, il est
parfois complété par un amplificateur linéaire de
500 W ou 1 000 W.
Le matériel
Malgré la prolifération de matériel commercial, certains
radioamateurs tiennent à fabriquer des appareils de
leurs mains. On trouve également des kits bien réalisés
qui permettent de « faire chauffer le fer à souder ».
L’association nationale : le REF-Union
L’association Réseau des Émetteurs Français a été
fondée à Paris en avril 1925. L'objet de l'association est
de créer un lien amical entre les radioamateurs, les
écouteurs des bandes radioamateurs ou toutes
personnes s’intéressant aux activités radioamateurs et
s’engageant à en respecter les règles. C’est la section
française de l'Union internationale des radioamateurs,
IARU, conformément aux décisions du premier congrès
de l'Union internationale des amateurs de TSF tenu à
Paris du 14 au 19 avril 1925.
L’association nationale : le REF-Union
Elle a été agréée par le ministère de la défense sous le
n° SAG 12 744 en décembre 1927 et reconnue d'utilité
publique par le décret du 29 novembre 1952, en
mémoire des services rendus pendant la guerre par des
radioamateurs. Elle a été agréée par le ministère de
l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports le 6
juillet 1964.
Elle regroupe, actuellement, environ 6 000
radioamateurs français.
Et la suite ?
• Vous la connaîtrez en nous rejoignant !