Mise en page 1 - La Nouvelle République

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NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
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Sovac-Algérie Match amical
importe
Oman-Algérie : la
de la pacotille victoire ou la honte
p. 4
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5203 - Lundi 30 mars 2015 - Prix : 10 DA
Terrorisme
Des milliers
de Tunisiens
dans la rue
D. R.
p. 3
L’EDITO DE
HASSEN SI LAKHDAR
Etudier le crime organisé, le terrorisme par exemple ou la
corruption à ampleur massive et nocive, remonter ou
tenter de remonter jusqu’aux commanditaires qui doivent être identifiés, à moins de contourner les moyens
judiciaires, serait le premier acte salutaire dans la mesure
où les forces de sécurité agissent sur des instructions. Ce
sont de telles instructions qui doivent leur être données.
C’est du moins ce qui se murmure dans les sociétés fermées. Faudrait-il pour la justice et les forces de sécurité
accepter d’aller jusqu’au bout des enquêtes et déborder
de la liste «élaborée» pour «creuser» dans les rangs des
«témoins» ? Quand il s’agit de l’intérêt suprême du pays,
faudrait-il s’imposer des limites dans les enquêtes pourtant ouvertes sur instruction des autorités ? Pour aborder
Au bout des enquêtes
une analyse suite au recueil de données de l’enquête,
pour que celle-ci ne soit pas frappée du sceau d’un évident parti pris, il faudrait bien sûr tenter de se situer au
dessus de la belligérance, mais le risque existe toujours
d’être considéré de sympathisant d’un clan, ou tout simplement de servir de relais «à l’ennemi extérieur».
Autant dire que des enquêtes sont balisées pour un
aboutissement dirigé. I
l est vrai qu’il est difficile de s’en tenir à une totale neutralité, plus particulièrement quand nous abordons des
thèmes qui sont liés à l’avenir du pays, à la recherche de
la paix, du rétablissement de l’ordre public, des insécurités en général. Cheminer au milieu, en cherchant les
équidistances comme certains affirment tenir la canne
par le milieu ? Compromis ou compromission ? On s’égare
entre ceux qui affirment que la paix est le résultat d’une
victoire écrasante, la seule qui permet au vainqueur
d’imposer ses conditions. C’est bien compréhensible
quand la guerre oppose deux armées soit deux Etats,
mais lorsqu’il s’agit d’une guerre contre le terrorisme qui
arrive encore à recruter des effectifs civils qui fournissent
la logistique, il est difficile de trouver les éléments d’une
telle victoire. C’est quoi une victoire dans ces conditions ?
L’éradication ? Peut-il y avoir une éradication des terroristes sans l’éradication des idées subversives qui permettent au terrorisme de susciter des vocations au métier
de terroriste ?
H. S.-L.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5203 - Lundi 30 mars 2015
2
545 millions de dinars pour renforcer le réseau d’électricité dans
la wilaya de Ghardaïa.
algérie-onu
protection civile
proche-orient
aujourd’hui
Conflit
Messahel reçoit l'envoyé personnel du SG
de l'ONU pour le Sahara Occidental.
Accidents de la route
Sept morts et 19 blessés
durant les dernières 24h.
Occupation
Le SG de la Ligue arabe appelle
à une nouvelle approche pour mettre
fin à l'occupation israélienne.
La secrétaire d'Etat roumaine aux
Affaires étrangères en visite officielle de deux jours en Algérie.
Bensalah au sommet arabe
REPÈRE
«Adapter le système d'action arabe
commune aux exigences de l'heure»
, Le représentant du président de la République au
26e sommet arabe, Abdelkader Bensalah, a souligné, samedi à Charm ElCheikh (Egypte), la nécessité d'adapter le système
d'action arabe commune
aux exigences de l'heure,
prônant à cet effet une
méthodologie qui repose
sur l'efficacité dans la
prise en charge des préoccupations des populations
arabes.
«Le système d'action commune
arabe est tenu aujourd'hui, au regard des responsabilités qui lui incombent, de s'adapter aux exigences
de l'heure à travers une méthodologie qui repose sur l'efficacité dans la
prise en charge des préoccupations
de nos peuples pour concrétiser nos
aspirations pour ce qui est de la promotion de notre organisation panarabe séculaire», a soutenu M. Bensalah dans une allocution prononcée
devant les participants au sommet
arabe.
Il a rappelé que la nation arabe traversait une étape cruciale de son
histoire marquée par des défis et
menaces aussi multiples que complexes. «En tête des menaces qui pèsent sur nos pays, celle que représente les organisations terroristes
qui, sous couvert de la religion et tirant profit de situations de tension
et de protestation sociales, se sont
faufilées dans notre région arabe», a
souligné M. Bensalah.
«Des groupuscules qui se sont développés
au
point
de
s'autoproclamer Etat et armée trouvent leur financement notamment
dans l'argent des rançons, des ressources naturelles accaparées et
dans le trafic d'armes et de drogue»,
a précisé M. Bensalah.
Evoquant l'expérience de l'Algérie,
M. Bensalah a rappelé que «l' Algérie
qui a souffert, une décennie entière,
des affres du terrorisme n'a eu de
cesse de mettre en garde contre ce
fléau», ajoutant que «l'approche algérienne pour éradiquer ce phénomène transnational ne s'est pas limitée à la dimension sécuritaire, elle
a aussi englobé la relance du dialogue et de la réconciliation nationale en proposant des alternatives et
des stratégies globales».
M. Bensalah a émis le souhait que le
centre des Nations unies pour la
lutte antiterroriste accède à la requête du Conseil des ministres
arabes de l'Intérieur, lors de sa dernière réunion à Alger, à programmer
une rencontre internationale consacrée à la lutte antiterroriste en vue
d'examiner ce phénomène et proposer les moyens de le contrer".
Concernant la crise en Libye et les efforts consentis pour son règlement,
il a indiqué que «l'Algérie a consenti
des efforts colossaux dans le cadre
du mécanisme des pays voisins pour
rapprocher les vues des antagonistes libyens et réunir les conditions idoines pour rassembler toutes
les parties à l'exception des groupes
Abdelkader Bensalah. (Photo > New Press)
terroristes, reconnus comme tels».
L'Algérie, a poursuivi M. Bensalah, «a
récemment abrité une réunion dans
le cadre du dialogue interlibyen,
sous l’égide des Nations unies», rappelant que les participants à cette réunion ont retenu un accord de principe sur la formation d'un gouvernement national pour la mise en
place des institutions constitutionnelles dans le cadre d'un règlement
politique loin de toute ingérence
étrangère.
Pour ce qui est de la crise syrienne,
le responsable algérien a regretté
que «le conflit dans ce pays perdure
sans qu'aucune perspective de règlement n'apparaisse» et que «la situation se dégrade de plus en plus
tant sur le plan sécuritaire qu'humanitaire», réitérant l'appel de
l'Algérie à l'intensification des efforts
en vue d'une solution politique au
conflit dans ce pays.
Concernant les développement de la
situation au Yémen, M. Bensalah a
appelé les antagonistes à renoncer à
la violence et aux positions radicales
Yémen : au moins vingt morts dans
des affrontements nocturnes à Aden
Au moins 20 personnes ont péri dans des combats nocturnes à Aden, dans le sud du Yémen, entre des comités
de défense et des groupes rebelles chiites qui ont tiré au canon sur l'aéroport de la ville, provoquant des incendies, ont indiqué hier des sources militaires. Les affrontements pour le contrôle de l'aéroport international se
poursuivaient dans la matinée par intermittence après que des rebelles ont réussi à reprendre une position stratégique perdue la veille au prix de neuf morts dans leurs rangs, selon une source militaire. Cinq membres des comités de défense ont été tués en repoussant de la piste de l'aéroport les rebelles qui, pendant leur fuite, ont tiré
au canon, provoquant des incendies dans la tour de contrôle, le salon d'honneur et un autre bâtiment, ont indiqué un officier de sécurité et une source médicale. En outre, onze rebelles chiites houthis ont été faits prisonniers
dans des affrontements qui ont éclaté dans la nuit sur un axe routier stratégique proche de l'aéroport, selon la
source militaire. A l'entrée nord d'Aden, des affrontements se sont produits aux premières heures de la journée
lorsqu'un convoi de la rébellion chiite, venant de la province voisine de Dhaleh, s'est heurté à des combattants
hostiles, a rapporté une autre source militaire. Six personnes, dont quatre Houthis, ont trouvé la mort et deux
chars de la rébellion ont été endommagés dans ces combats, à la suite desquels les rebelles ont réussi à avancer
et à établir leur QG à la mairie de Dar Saad, a ajouté cette source. Aden, deuxième ville du Yémen, est le théâtre
de violents combats qui ont fait au total 95 morts ces quatre derniers jours.
«La plupart des missiles» aux mains des rebelles «détruits»
La coalition militaire arabe dirigée par l'Arabie Saoudite, qui intervient depuis jeudi au Yémen, a «détruit la plupart» des missiles qui étaient aux mains des miliciens chiites houthis et de leurs alliés, a affirmé samedi le porteparole de cette coalition. «Nous pensons avoir détruit la plupart de ces capacités, mais nous continuerons à viser
ces missiles, où qu'ils soient», a déclaré le général Ahmed Assiri lors d'un point de presse à Riyad.
Il a dit qu'avant l'entrée des miliciens chiites houthis dans la capitale Sanaa en septembre dernier, «l'armée yéménite avait de nombreux missiles ou missiles balistiques», susceptibles d'atteindre des cibles distantes de 500
kilomètres. Plus tôt, un responsable diplomatique du Golfe a dit qu'avant l'intervention de jeudi, l'armée yéménite disposait de 300 missiles Scud, dont 21 ont été détruits lors de raids aériens de la coalition cette semaine.
«Depuis que nous avons commencé les opérations, nous continuons à viser ce genre de missiles et les endroits où
ils sont stockés», a indiqué le général Assiri, sans autre précision.
15 soldats rebelles tués dans un raid de la coalition dans l'ouest
de Sanaa
Quinze soldats rebelles ont été tués lors d'un raid mené dans l'ouest de Sanaa par la coalition de pays arabes qui
a également bombardé dans la nuit la piste de l'aéroport de la capitale yéménite, la mettant hors service, a indiqué hier une source militaire. Des avions de la coalition ont pris pour cible le QG de la Garde républicaine yéménite, alliée à la rébellion chiite des Houthis, à Soubaha, dans l'ouest de Sanaa, tuant quinze soldats, selon cette
source. Une source médicale a indiqué de son côté que l'hôpital militaire de Sanaa a reçu les corps de 12 soldats,
ainsi que 18 blessés. Des avions de la coalition arabe menée par l'Arabie Saoudite ont également bombardé de
nuit la piste de l'aéroport de la capitale yéménite, la mettant hors service. «C'est la première fois qu'ils bombardent la piste» de l'aéroport de Sanaa depuis le début jeudi de l'opération militaire de la coalition arabe au
Yémen, a affirmé une source aéroportuaire. Samedi, plus de 200 employés de l'ONU, d'ambassades et de sociétés
étrangères avaient été évacués de Sanaa par voie aérienne. Le Yémen s'est enfoncé dans la guerre ces derniers
jours avec des avancées de la rébellion chiite et ses alliés vers Aden, deuxième ville du pays, dans le Sud, et une
riposte militaire d'une coalition d'une dizaine de pays arabes venue secourir le président Abd Rabbo Mansour
Hadi.
M. R.
et à reprendre le dialogue sur la base
des règles du processus politique
et des recommandations de la conférence du dialogue national inclusif.
Evoquant la question palestinienne,
M. Bensalah a appelé la communauté
internationale, précisément le
conseil de sécurité de l'ONU, à assumer sa responsabilité pour faire
obligation à Israël de se conformer
à la légalité internationale. Il a fait
part, dans ce contexte, du soutien de
l'Algérie à la demande de l'autorité
palestinienne d'accéder aux conventions et autres mécanismes internationaux notamment la Cour internationale de justice. Pour l'Algérie,
a enchaîné M. Bensalah, le règlement du conflit arabo-israélien passe
par une paix juste et globale sur la
base du retrait israélien des territoires palestiniens et arabes occupés
et l'instauration d'un Etat palestinien avec sa capitale Al-Qods sur
les frontières de 1967 conformément
aux décisions de la légalité internationale et l'initiative de paix arabe.
Après avoir réaffirmé le soutien indéfectible de l'Algérie à la cause palestinienne, il a annoncé que le pays
s'était acquitté de tous ses engagements financiers à l'égard du peuple
palestinien afin de contribuer à alléger ses souffrances. Pour conclure,
il a exprimé la satisfaction de
l'Algérie quant aux avancées concrétisées par l'Egypte dans son processus démocratique rendant hommage au gouvernement égyptien
pour ses efforts visant à conforter
ces acquis par la consolidation du
développement. Il a salué également
les réalisations accomplies par la
Tunisie qui lui permis d'amorcer une
étape nouvelle pour la consolidation de la sécurité, la stabilité et le développement aux mieux des aspirations du peuple tunisien frère. M.
Bensalah a enfin réaffirmé la solidarité totale de l'Algérie avec la Tunisie,
peuple et direction, dans sa lutte
contre le terrorisme.
Appel aux antagonistes
au Yémen à faire prévaloir
la voie de la sagesse
et du dialogue
Abdelkader Bensalah a appelé, samedi à Charm El-Cheikh, les antagonistes au Yémen à faire prévaloir
la voie de la sagesse et du dialogue
pour le règlement de la crise dans ce
pays. Dans son allocution devant les
dirigeants arabes, M. Bensalah a souligné que «l'évolution de la situation
au Yémen nous interpelle quant à la
nécessité de faire prévaloir la voie du
dialogue et de la sagesse pour faire
sortir le Yémen frère de la crise»,
appelant les antagonistes «à renoncer à la violence et aux positions radicales et à reprendre le dialogue
sur la base des règles du processus
politique, à savoir l'initiative du CCG
et les recommandations de la conférence du dialogue national inclusif».
M. Bensalah a, en outre, salué
l'initiative de l'Arabie Saoudite
d'abriter la conférence du dialogue
national yéménite à Riyad ainsi que
les efforts de l'envoyé spécial de
l'ONU.
Il a, par ailleurs, formé le vœu de
voir ces efforts et démarches aboutir à une solution politique consen-
Messahel rappelle
la position constante de
l'Algérie sur
l'autodétermination des
peuples
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a rappelé, samedi
à Alger, la position constante de
l'Algérie de soutien au principe de
l'autodétermination des peuples à
travers l'organisation d'un référendum. M. Messahel a souligné, lors
d'une audience qu'il a accordée au
représentant personnel du secrétaire
général des Nations unies (ONU) pour
le Sahara occidental, Christopher Ross,
dans le cadre de sa tournée dans la
région, «l'impératif d'une sérieuse
prise en charge des problématiques
liées aux droits de l'homme et à
l'exploitation illégale des ressources
naturelles du territoire du Sahara Occidental». L'entretien a porté sur
«l'évolution et les perspectives» du
dossier du Sahara Occidental à la
veille de son examen par le Conseil de
sécurité de l'ONU en avril prochain.
M. Messahel a, en outre, fait part des
dernières déclarations et communiqués de l'Union européenne, du Parlement européen et du Conseil de
paix et de sécurité de l'Union africaine qui mettent en exergue le principe de la mise en œuvre «diligente»
des résolutions pertinentes de l'ONU
et du Conseil de sécurité.
Il a, à cet égard, rappelé le rôle «central» et la responsabilité «première»
de l'ONU dans le parachèvement du
processus de décolonisation de ce territoire inscrit sur la liste des territoires
non autonome de l'ONU. Dans cet esprit, il a souligné que l'Algérie «continuera à apporter son appui» aux efforts de l'ONU et du représentant personnel du secrétaire général.
N. R.
suelle entre toutes les parties yéménites pour réaliser la réconciliation nationale, préserver l'unité,
l'intégrité territoriale et la souveraineté du Yémen et consacrer sa cohésion sociale".
Bensalah rencontre
le président
égyptien
Le président du Conseil de la nation
a rencontré hier à Charm El-Cheikh
le président égyptien Abdelfattah Al
Sissi. Les entretiens qui se sont déroulés en marge de la 26e session du
sommet arabe ont porté sur des
questions d'intérêt commun notamment arabes et les relations entre
les deux pays. Le représentant du
président de la République s'est entretenu samedi en marge des travaux du sommet avec l'Emir de l'Etat
du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamed
Al-Thani, le président tunisien, Béji
Caïd Essebsi, et l'émir du Koweït,
Sabah al-Ahmed al-Jaber al-Sabah,
ainsi que le secrétaire général des
Nations unies, Ban Ki-moon. M. Bensalah a également évoqué avec le
président mauritanien, Mohamed
Ould Abdelaziz, des questions
d'actualité régionale et les moyens
de consolider les relations entre
l'Algérie et la Mauritanie.
M. R.
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actuel
La NR 5203 - Lundi 30 mars 2015
3
Marche populaire contre le terrorisme à Tunis
Des milliers de Tunisiens dans la rue
Des milliers de Tunisiens
ont participé, hier, sous
haute sécurité à une
marche contre le terrorisme, après l'attaque
armée qui a ciblé, le 18
mars, le musée du Bardo,
faisant 22 morts. Plusieurs
chefs d'Etat et de gouvernement ont participé à ce
rassemblement.
Le Premier ministre Abdelmalek
Sellal est arrivé dans la matinée à
Tunis ; il représente le président
de la République Abdelaziz Bouteflika, à ce rassemblement interTERRORISME
Somalie/
réaction
national contre le terrorisme. Le
ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines
Abdelkader Messahel accompagne le Premier ministre. «Tunisie libre, terrorisme dehors», scandaient notamment les manifestants dont beaucoup agitaient des
drapeaux tunisiens. Un responsable policier a estimé leur
nombre à 12 000. La partie populaire du rassemblement est partie
de la place Bab Saadoun pour
s'achever devant le musée du
Bardo. Les personnalités étrangères accompagneront, eux, le
président tunisien Béji Caïd Essebsi sur une centaine de mètres
le long de l'enceinte du musée,
avant d'y inaugurer une stèle à la
mémoire des victimes
Sellal reçu par le président
tunisien
Le Premier ministre Abdelmalek
Washington condamne
fermement la «lâche»
attaque terroriste
à Mogadiscio
Washington a condamné dans les
termes les «plus forts» la «lâche attaque terroriste» perpétrée vendredi
par les shebab contre un hôtel de
Mogadiscio, a indiqué, samedi, un
communiqué du département d'Etat.
«Les Etats-Unis condamnent fermement la lâche attaque terroriste perpétrée par les Shebab contre l'hôtel
Maka al-Mukarama en plein Mogadiscio» et «saluent le gouvernement
somalien pour sa réponse à cette attaque» lancée vendredi après-midi,
poursuit le communiqué. L'attaque
des insurgés shebab qui a été maîtrisée samedi matin a fait au moins 14
morts, selon un bilan révisé à la
hausse par les autorités somaliennes.
Les Etats-Unis qui se tiennent aux
côtés du peuple somalien et de son
gouvernement qui oeuvre à la «stabilité, la sécurité et à la prospérité de
l'ensemble» des Somaliens, ne se
laisseront pas influencer par des attaques «terroristes lâches», mais
continueront de «travailler ensemble
pour un meilleur futur», a souligné
la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf, dans ce
communiqué.`
N. R.
Sellal a été reçu hier au Palais de
Carthage par le président tunisien
Béji Caid Essebsi auquel il a remis
un message écrit du président Abdelaziz Bouteflika. L'audience s'est
déroulée en présence du ministre
délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader
Messahel. M. Sellal est arrivé hier
matin à Tunis.
Ministère tunisien de
l'Intérieur : «Neuf hommes
armés tués par les forces
de l'ordre»
Neuf hommes armés accusés par
les autorités tunisiennes de
l'attaque du musée du Bardo ont
été tués par les forces de l'ordre,
a indiqué, hier, le ministère tunisien de l'Intérieur. «Neuf terroristes
ont été abattus hier soir (samedi)
dans la zone montagneuse de Sidi
Aïch dans le gouvernorat de
Gafsa», dans le centre-ouest, a in-
diqué le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Aroui. Le ministère de l'Intérieur a accusé jeudi le
groupe «Okba Ibn Nafaa» d'être
derrière l'attaque contre le musée
du Bardo du 18 mars. «On est très
content (...) Les neuf étaient parmi
les plus dangereux terroristes de
Tunisie», a ajouté le porte-parole.
Ce succès revendiqué par les autorités intervient juste avant la
grande marche «contre le terrorisme» qui a réuni dimanche en fin
de matinée, à Tunis, des dizaines
de milliers de personnes et des
hauts responsables étrangers.
L'attaque par deux jeunes Tunisiens armés de kalachnikovs
contre le musée le plus prestigieux de Tunisie a fait 22 morts, 21
touristes étrangers et un policier,
un bilan revu à la hausse samedi
soir après le décès d'une Française grièvement blessée.
Synthèse M. R.
Tunisie : un groupe terroriste éliminé à Gafsa
L’émir Abou Sakhr abattu
avec huit autres terroristes
, A la veille de la grande marche
organisée à Tunis contre le terrorisme, les forces de sécurité tunisienne ont réussi à mettre hors
d’état de nuire un groupe armé islamiste dans la wilaya d’El-Kef.
Selon les premières informations,
au moins neuf criminels islamistes d’origine algérienne ont
été abattus au cours de cette opération.
Des sources sécuritaires, c’est au
cours d’un guet-apens tendu par
les forces de sécurité tunisiennes
que le groupe terroriste a été éliminé. Toujours et selon des informations qui restent à confirmer, l’émir de la phalange criminelle islamiste dite «Okba Ibn
Nafaa», le sanguinaire Khaled
Chaib, alias Lokmane Abou Sakhr,
serait parmi les individus éliminés. Certaines sources indiquent
que les terroristes mis hors d’état
de nuire devraient se rendre chez
une famille avec laquelle ils
avaient pris rendez-vous, pour récupérer des denrées alimentaires.
La famille en question aurait prévenu les forces de sécurité qui
n’ont fait qu’accueillir le groupe
terroriste à la place de la famille
en question. Ces informations qui
n’ont pas été confirmées officiellement sont à prendre avec beaucoup de prudence.
Les sources officielles ont indiqué que la mise hors d’état de
nuire de ce groupe terroriste est
le fruit d'un travail des services de
renseignement du ministère de
l'Intérieur. Le groupe terroriste a
été attiré vers cette région alors
qu'il était retranché au niveau de
Jebel Saloum, a jouté la même
source.
Le ministre de l’Intérieur qui assistait à la marche internationale
contre le terrorisme a confirmé
l’information et l’élimination de
l’émir de la phalange «Okba Ibn
Nafaa» dont le fief se trouve dans
le mont Chaambi. Malgré
l’élimination de ce groupe et de
l’émir de la phalange, le terrorisme est loin d’être vaincu en
Tunisie. Le chef abattu sera immédiatement remplacé par ses acolytes qui seraient déjà heureux
d’apprendre la mort de leur chef
(Martyr) pour eux et qui seraient
déjà au paradis.
Comme nous l’avons déjà donné
dans nos précédentes éditions,
la mort d’un chef ou de plusieurs
terroristes ne veut pas dire la fin
du terrorisme.
C’est la même chose pour la Tunisie où ce fléau reste toujours
présent et en force. Il ne sera mis
fin définitivement à ce «cancer»
qu’après son éradication de ses
origines et malheureusement ce
n’est pas le cas pour l’instant.
Moncef Rédha
BRÈVE
GAZ DE SCHISTE
Marche et sit-in
pacifiques de
protestation à In Salah
et Tamanrasset
Des centaines de personnes ont
marché, hier, à In Salah et observé un
sit-in à Tamanrasset pour protester
pacifiquement contre le projet
d’exploitation du gaz de schiste, a-ton constaté. A In Salah (750 km au
nord de Tamanrasset), près de 600
personnes, de différentes couches
sociales, ont initié une marche
depuis la place jouxtant le siège de la
daïra, et traversé les artères
principales de la ville, à destination
du centre de la ville, via les quartiers
Ksar El-Arab, les cités 80-Logements
et 5-Juillet, avant d’effectuer le trajet
inverse, scandant des slogans
d’opposition au projet de gaz de
schiste. L’on pouvait lire sur certaines
des banderoles brandies, «Non à la
fracturation hydraulique», «Nous
résistons toujours», «Non au gaz de
schiste» et «Ensemble, aux quatre
coins du pays, pour défendre
l’Algérie». Les protestataires, dont des
étudiants notamment, ont, à leur
arrivée à la place jouxtant le siège de
la daïra, monté une exposition
retraçant les précédentes marches de
protestation et arborant des
banderoles rejetant le projet
d’exploitation du gaz de schiste. A
Tamanrasset, une quarantaine de
personnes ont observé un sit-in
devant le siège de la daïra, en signe
de protestation contre le projet
d’exploitation du gaz de schiste dans
la région d’In-Salah, qui, estimentils, est «source de danger sur
l’Environnement et la santé de
l’Homme». «Non à l’exploitation du
gaz de schiste», «Résistons,
Résistons» et «Non à la
marginalisation» constituent certains
des slogans scandés par les
protestataires qui ont, par leur
rassemblement, bloqué la circulation
sur l'axe routier jouxtant le siège de
la wilaya de Tamanrasset.
Mohamed E.
actuel
La NR 5203 - Lundi 30 mars 2015
4
Sovac SPA Algérie
EMPLOI
Le label Volskwagen livré aux Algériens
est de la pacotille
, Les jeunes bénéficiaires des crédits Ansej
ou Angem (Agence nationale de gestion du microcrédit) ayant hérité des
fourgons utilitaires Crafter sont venus extérioriser
leur ras-le-bol devant les
locaux de la maison de la
presse, hier vers 10h.
Selon les informations directement
recueillies auprès des protestataires, il y aurait plus d’une centaine de véhicules venus de toutes
les régions d’Algérie, pour aller devant les locaux de la SPA Sovac Algérie les exposer, non seulement à
l’importateur, mais également à
l’opinion publique, et aux difféMINISTÈRE
DE L'INTÉRIEUR
Etat civil
Les premières cartes
d’identité biométriques
seront délivrées à partir
de juin à Laghouat
L’opération de la délivrance des premières cartes d’identité biométriques
et la généralisation de ce nouveau
type d’identification à l’ensemble des
passeports, à Laghouat seront effectuées à partir de mois de juin.
Le directeur général de la modernisation et des archives au ministère de
l’Intérieur, Abderrezak Henni, a indique que «la numérisation de ces
documents va être suivie de celle des
cartes grises et des permis de
conduire, dont la remise sera, désormais, effectuée par des services du
ministère des Transports». Pour ce qui
a trait, en particulier, au passeport
biométrique, quelque 25 000 exemplaires, signale-t-il, sont délivrés
quotidiennement et environ 465 000
déjà remis à leurs détenteurs; il a
précisé que la généralisation de
celui-ci devrait être terminée au 24
novembre prochain. L’invité de la rédaction de la radio chaîne III a assuré
qu’à partir de la semaine prochaine,
les enfants âgés de moins de 11 ans
n’auront plus à se déplacer auprès
des services de délivrance de ces documents de voyage, une procédure
laissée, dorénavant, à la charge de
leurs proches. Par ailleurs, Abderrezak
Henni, a affirmé que l’ensemble du
registre national d’état civil a été numérisé rendant possible à tout citoyen d’obtenir n’importe quel document à partir des 1 541 communes et
3 000 annexes réparties à travers le
territoire national. Rappelant que
cette numérisation a concerné 61 millions d’actes de naissance et 17 millions d’actes de décès. Toutefois, le
représentant du ministère de
l’Intérieur a souligné qu’un numéro
d’identification sera, désormais, attribué à chaque citoyen pour lui permettre d’obtenir toute pièce administrative dans les plus courts délais.
«Un fichier national des contrevenants au code de la route sur lequel
seront portées toutes les infractions
commises par ces derniers sera créé
prochainement», a-t-il fait savoir.
Nawel Hami
rentes autorités pour dévoiler ce
qu’ils appellent l’arnaque. Sur l’une
des banderoles on pouvait lire :
«Bouteflika nous a donnés, et Sovac
nous a volés».
Les revendications des jeunes portaient essentiellement sur : D’après
les protestataires : «Les tares
concernent l’absence de contrôle
aux frontières, au sujet de la qualité des produits roulants importés
par l’Algérie, car les défauts de fabrication sont légion comme cette
tôle de l’habitacle directement collée aux ridelles, sinon de cette crémaillère qui ne serait d’origine faisant du bruit et agissant négativement sur l’équilibrage des deux
roues. Un des manifestants, nous
dira que l’un d’eux s’est renversé
avec son Craft». L’une des principales anomalies a trait à la rouille
apparente dès la première année
de circulation. Avec ça, il y aurait
«un mauvais tirage dû à une puissance insuffisante du moteur, des
amortisseurs non endurants, ainsi,
qu’une consommation d’huile excessive et inexpliquée pour des
véhicules neufs; autant de défauts
de fabrication qui coûtent cher à
entretenir, auxquels, il faut rajouter
un châssis fragile qui se casse, et
la bizarrerie d’un véhicule tenant
mal la route et qui chasse facilement.»
Les journalistes ont pu vérifier de
visu et photographier le châssis
d’un fourgon qui présente des
marques de soudure de part en
part au niveau de l’habitacle des
roues arrière.
Les jeunes protestataires doutent
que «le produit qu’on leur a vendu,
soit un produit de fabrication allemande. Ils parlent «de montage fait
en Egypte, et probablement «de
pièces autres que celles de la maison mère» mais n’apportent au-
cune preuve à leurs soupçons. Cependant, ils n’ont pas omis d’écrire
à la maison mère pour signaler les
difficultés à se faire entendre, afin
d’obtenir réparation auprès de
l’importateur Sovac Algérie conformément au certificat de garantie résultant du contrat de vente délivré par le concessionnaire. Selon
les bénéficiaires des microcrédits,
«Sovac Algérie, en dépit de multiples promesses, de régler leurs
problèmes tenterait de dégager sa
responsabilité des incuries présentes dans les fourgons, lesquels,
ne seraient vendus qu’aux jeunes
ayant pu les acheter grâce aux subventions étatiques».
Pour les responsables de la maison
mère Volkswagen qui ont bien répondu au courrier des jeunes propriétaires des fourgons en ce mois
de mars 2015 ( Réf :VW-2015 / 03055168) leur signifiant : «qu’il ne
nous était pas possible d’assister
tous les clients de notre siège social, par conséquent, nous avons
transmis votre correspondance à
notre importateur, responsable de
toutes les questions des ventes et
le service de Volkswagen s’agissant
des véhicules commerciaux dans
votre pays, en leur demandant de
se pencher sur le problème, merci,
pour votre compréhension» a été
la réponse réceptionnée de Wolfsburg, et que signe le président du
Conseil de surveillance : Ferdinand
Piëch, dont la rédaction de la Nouvelle République détient une copie.
Sovac Algérie, n’est pas à sa première levée de boucliers, puisque
nous apprenons que même la direction générale de la Sûreté nationale pour des défauts de fabrication constatés sur les véhicules
Skoda aurait diligenté le problème
des malfaçons de production auprès des tribunaux algériens.
Compétences
nationales
à l’étranger
A la suite du départ des protestataires, après avoir exposé leurs doléances aux journalistes de plusieurs quotidiens nationaux face
à la maison de la presse TaharDjaout, nous avons appris dans les
minutes qui suivent que « les insoumis au fait accompli» tels qu’ils se
définissent sont allés vers le siège
de Sovac Algérie pour, disent-ils
«restituer les fourgons camelote
au vendeur, et lui demander de
rembourser directement l’Etat algérien qui a fait verser cash par les
banques l’argent des achats, et qui
s’est porté garant du remboursement des microcrédits empochés
par Sovac Algérie.
Cette affaire dont la SPA Sovac Algérie, ne serait peut-être pas, la
seule responsable de la tromperie, puisque la maison mère Volkwagen dans sa réponse aux jeunes
contestataires ne dément pas que
ces véhicules ne sont pas de sa fabrication, et devrait faire expertiser
ces produits, et dégager pleinement sa responsabilité de simple
concessionnaire, mais auparavant,
Sovac Algérie a pour obligation
d’honorer les termes du contrat
de garantie des produits qu’elle
commercialise, quitte à amputer
toute la responsabilité au fabricant
pour qu’il rapatrie ce que les
jeunes nomment «Camelote». Les
implications des uns et des autres
dans cette malheureuse affaire doivent être mises à jour, pour éviter
que les exportateurs, autrement,
pour que les importateurs soient à
l’avenir plus précautionneux, et
plus vigilants, dans le contrôle de
ce qu’ils vendent à l’Algérie en devises sonnantes et trébuchantes.
Les normes de fabrication européenne sont pourtant notoires et
universellement reconnues.
Amar Khelifi
Passeport biométrique
Les délais de livraison bientôt réduits à une semaine
, Les délais de livraison du passeport biométrique seront bientôt réduits
à une semaine, ou à 10 jours au plus
tard, a affirmé hier à Alger, le directeur
général de la modernisation et des archives au ministère de l'Intérieur et des
Collectivités locales, Abderrazak Henni.
M. Henni a expliqué que le retard accusé dans la délivrance du passeport
biométrique est dû au «rush» enregistré
en novembre et décembre derniers
dans les daïras, assurant que cette situation sera bientôt «réglée». Il est rélevé
qu'à ce jour, le passeport est remis dans
des délais allant de 15 à 20 jours. M.
Henni, qui intervenait sur les ondes de
la Chaîne III de la Radio algérienne, a
souligné qu'entre 22 000 et 25 000 passeports biométriques sont confectionnés par jour et que 4 500 000 ont déjà
été livrés.
Il a indiqué, en outre, que les passeports seront renouvelables même au
delà du 24 novembre 2015, date à laquelle les anciens passeports ne seront
plus valables. Il a, par ailleurs, fait remarquer qu'une nouvelle disposition a été
prise en vertu de laquelle, les parents
ne seront plus obligés de présenter
leurs enfants de moins de 12 ans à la
daïra. Une photo classique qui sera
scannée suffira pour leur demande de
passeport biométrique, a-t-il expliqué.
Interrogé sur les difficultés rencontrées
par la communauté algérienne vivant à
l'étranger quant à l'établissement du
passeport biométrique, M. Henni a affirmé que «les retards enregistrés sont
souvent dus à la prise d'empreinte ou
de la photo». Le responsable a annoncé
que dans une semaine, un site web sera
lancé pour permettre aux citoyens de
suivre l'acheminement de leur dossier
de passeport biométrique. Concernant
la carte d'identité nationale biométrique, le représentant du ministère de
l'Intérieur a indiqué que «tout est fait
pour être dans les délais». Pour le permis de conduire, M. Henni a relevé que
«le travail a commencé» mais, que «le
premier permis de conduire biométrique ne sera pas délivré avant l'année
2016», ajoutant que le fichier national du
permis de conduire «sera finalisé dans
un mois» et qu'un fichier national existait déjà pour la carte grise. Revenant
sur l'état civil, il a assuré
qu'«aujourd’hui, ce fichier est entièrement numérisé», relevant que 61 millions d'actes de naissance sont numé-
risés, et que 47 millions ont déjà été
retirés dont 2 600 000 en dehors de la
commune de naissance de la personne.
M. Henni a encore expliqué que les documents d'état civil peuvent être retirés
dans toutes les 1 548 communes du
pays et leurs 3 000 annexes qui sont
toutes reliées à la fibre optique. Pour les
daïras éloignées, notamment au niveau
du sud et des Hauts-Plateaux, M. Henni
a indiqué que les communes «font office
de daïras» pour la réception des dossiers de passeport, rappelant que cette
procédure est déjà en vigueur à Adrar
et Illizi et qu'elle le sera bientôt à Djelfa,
Tindouf et Tamanrasset. Interrogé sur
les mariages qui ne sont pas notifiés
sur les actes de naissance 12, M. Henni
a rassuré qu'une instruction a été donnée aux communes pour régler ce problème.
«C'est à la commune de faire les démarches nécessaires à ce sujet et non
pas au citoyen», a-t-il insisté. Le même
responsable a rappelé, pour la circonstance, que le numéro vert, «1100» est
mis à la disposition des citoyens pour
toutes leurs doléances portant sur les
problèmes d'ordre administratif.
N. H.
Forum ITN Emploi
«Spécial Algérie»
les 11 et 12 avril 2015
à Paris
a troisième édition du Forum ITN Emploi,
visant à faciliter le retour des compétences nationales de l’étranger, se
tiendra les 11 et 12 avril à l’espace Charenton
à Paris. «La fuite des cerveaux ne doit plus
être considérée comme une fatalité et un
phénomène exclusivement négatif. Il
convient aujourd’hui de raisonner en termes
de mobilités et circulation des compétences
au niveau international. Dans ces termes, la
diaspora algérienne représente une force inestimable pour notre pays et les conditions
sont favorables au retour de ceux qui le souhaitent», a indiqué un communiqué du
cabinet de conseil en recrutement et formation à l’international, «international talents
network». En effet, il existe pour bon nombre
d’Algériens résidant à l’étranger une volonté
de s’investir dans le développement économique du pays qui est le leur, amenant ainsi
un transfert de technologie et de savoir-faire.
Le Forum ITN Emploi «spécial Algérie»,
organisé par ITN, le cabinet spécialisé
dans les profils d’Algériens établis à
l’étranger, est aujourd’hui une réelle
passerelle entre entreprises d’Algérie et
candidats souhaitant décrocher un emploi. Le même communiqué a souligné
que «les premières éditions ont réuni
en 2014 à Paris et à Lyon une vingtaine
d’entreprises venues spécialement
d’Algérie pour l’occasion». Ajoutant
que presque 1 000 candidats sont
venus rencontrer les recruteurs présents
et que ces rencontres ont permis des
recrutements dans de grandes entreprises nationales et internationales en
Algérie. Fort du succès des premières
éditions et de l’accueil positif du projet
par les membres de la diaspora, ITN renouvelle l’expérience en proposant une
nouvelle édition à Paris, où une vingtaine de grandes entreprises sont attendues. «Un espace création
d’entreprise sera proposé pour la première fois, afin de répondre aux interrogations des porteurs de projets souhaitant investir en Algérie, avec la présence d’experts et des témoignages
d’entrepreneurs ayant tenté
l’aventure», a fait savoir le communiqué. Il est à noter que de grands noms
soutiennent ce projet. L’opérateur téléphonique Djezzy en est le partenaire
officiel et les entreprises Cévital et NCA
Rouiba sponsorisent également
l’évènement. Il est à noter qu’ITN
Forum bénéficie d’un important soutien médiatique aussi bien en Algérie
qu’en France avec des partenariats avec
Beur TV, El Watan, et Beur FM. La même
source a signalé que «le cabinet ITN est
par ailleurs partenaire en France d’Ecaf,
l’Association des étudiants et cadres algériens de France, et de la Fnaaf, Fédération nationale des associations algériennes de France (qui regroupe plus de
300 associations). Afin de préparer ce
forum, ITN a organisé en faveur des entreprises une formation sur le thème de
l’acquisition et de la fidélisation des
talents –internationaux- à Alger, les 25
et 26 mars.
De l’autre côté de la Méditerranée, ce
sont des rencontres Networking qui se
sont tenues les 19 et 20 mars à Paris et
Toulouse, afin de réunir les candidats
au retour en Algérie autour d’une thématique commune : le contexte et les
opportunités d’emploi dans notre pays.
Djezzy était l’invité spécial de ces rencontres.
Nawel Hami
L
échos
INFOS
EXPRESS
La NR 5203 - Lundi 30 mars 2015
5
Adrar : examen de partenariat
avec le mouvement associatif local
Maghnia (Tlemcen)
Le village des loisirs
pour les jeunes ouvre
ses portes au public
Un espace de détente
du 28 mars au 29 juin
2015
Organisé par le ministère
de la Jeunesse, en partenariat avec Ooredoo, le village
des loisirs pour les jeunes a
ouvert ses portes, hier,
au niveau de l’Esplanade
d’El-Hamma à Alger, et qui
durera jusqu’au 29 juin
2015.
En marge de la cérémonie
d’ouverture, le ministre de
la Jeunesse, Abdelkader
Khomri, a indiqué que le
jeune souffre aujourd’hui
d'un certain nombre de
pressions, tel le chômage,
qui est une obsession. Il est
souligné que son secteur
travaille afin d’atténuer ces
pressions, en travaillant à
améliorer l'environnement,
et à doter ces espaces de
détente et de loisirs comme
un moyen de relever le
moral du jeune. «Le ministère travaille pour accomplir de grandes stratégies
dans le secteur de la jeunesse», a-t-il fait savoir. Le
premier responsable du
secteur de la jeunesse a indiqué que cet espace de
détente et de loisirs familial, organisé sous l'égide
de l'opérateur de téléphonie mobile Ooredoo, et avec
l’aide et les facilitations du
wali d’Alger, Abdelkader
Zoukh, est une belle occasion pour les jeunes ainsi
que pour leurs familles.
«Les familles qui ont visité
le village ont exprimé leur
satisfaction de l’initiative,
car le loisir fait partie de la
vie de l’individu, il est nécessaire et complémentaire
à l'éducation et la formation comme un moyen de
protection contre les dangers de la rue», a noté le
ministre. Le village des loisirs qui a connu dès le premier jour de son ouverture
une grande affluence,
compte plusieurs espaces
répartis au niveau de
l’Esplanade d’El-Hamma,
et proposant des activités
scientifiques, artistiques,
musicales, sportives et de
divertissement.
Par ailleurs, le ministre
a tenu à souligner que ce
programme de loisirs a été
initié dans le souci de satisfaire les besoins de modernité et de diversité exprimés par la société algérienne en matière
d’activités de distraction et
de détente, précisant que
ce village représente une
action structurante et
transversale, appelée à être
améliorée et généralisée à
l’ensemble du territoire
national.
Nawel Hami
Deux morts et quatre blessés
dans deux accidents
, Un accident
s'est produit sur
l'axe MaghniaAkid Lotfi, qui a
causé le décès du
conducteur.
Pour des raisons que
seule l'enquête déterminera, le véhicule, du
malheureux, de type
505, a foncé sur un
arbre causant la destruction intégrale du
véhicule et la mort sur
le coup du conducteur.
Par ailleurs, sur la
route qui mène de
Maghnia au village de
M'Samda, un autre ac-
cident est survenu et
ayant provoqué un
décès et 4 blessés.
Mohamed Hichem
Béjaïa
Le chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, Marek
Skolil, a effectué une visite dans la wilaya d’Adrar afin d’examiner, at-il affirmé, les opportunités de partenariat avec le mouvement
associatif local.
(Photo > D. R.)
Accidents de la route : 5 morts et 40
blessés durant les deux derniers jours
Importante récolte d’olives
,Selon les services agricoles de la
wilaya, la récolte annuelle effectuée en
saison 2015 qui vient de prendre fin est
bien au delà des précédentes avoisinant
les 20 millions de litres.
Un record et un dépassement d’objectif
avec 19 331 litres d’huile. Un chiffre qui
ne comprend pas ce qui reste à triturer
au niveau des différentes huileries. La
récolte, nous assure le DSA, s’est
améliorée dès le mois de décembre avec
les grandes chutes de pluie qui ont porté
le taux de rendement à 22 litres au
quintal.
Le parc olivier de Béjaïa est de l’ordre de
4,5 millions d’unités et couvre une
superficie de 49 581 ha et qui ira en
grandissant avec la plantation de 285
000 oliviers sur une surface de 2 850 ha.
B. M.-O.
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Après le génocide, le trafic d’organes (III)
sraël a un grand besoin d'organes, il
existe un vaste commerce illégal
d'organes qui a lieu depuis de
nombreuses années maintenant, que
les autorités sont conscientes de cela et
que les médecins à des postes de
direction dans les grands hôpitaux y
participent, ainsi que des
fonctionnaires à différents niveaux.
On sait notamment que des jeunes
palestiniens ont disparu, qu’ils ont été
ramenés au bout de cinq jours, de
nuit, dans un secret absolu, recousus
après avoir été ouverts du menton à
l'abdomen, charcutés et recousus.
Il est temps d'apporter de la clarté sur
ce commerce macabre, de faire la
lumière sur ce qui se passe et ce qui
s’est passé dans les territoires occupés
par Israël depuis le début de
l'Intifadha.
Le Dr A. Clare Brandabur, qui enseigne
à la faculté de culture et de littérature
américaines de l’université Fatih
d’Istanbul, en Turquie, a vécu
longtemps en Palestine, qu’il a
parcourue en long et en large.
Ayant pris connaissance de l’affaire, le
Dr Brandabur l’a commentée en ces
termes : «Cette information correspond
à des témoignages de Palestiniens, à
Ghaza, que j’ai entendus durant la
première Intifadha. Quand j’ai
questionné le Dr Haïdar Abdul Shafi, le
président du Croissant Rouge à Ghaza,
je lui ai fait mention d’informations
concernant des enfants palestiniens
abattus dans des contextes où aucun
affrontement n’était en cours – ainsi,
un garçonnet de six ans, seul, avait été
abattu dans la cour de son école, à son
arrivée, le matin : il avait encore son
cartable sur son dos. Les militaires
I
israéliens enlevèrent l’enfant blessé en
se couvrant avec leurs flingues, puis
son corps fut rendu à sa famille,
quelques jours après, après avoir subi
une «autopsie, à l’hôpital d’Abu
Kabir».
Selon la journaliste palestinienne
Kawthar Salam, qui vit en exil à
Vienne, «La question du vol des
organes des Palestiniens est connue de
tous, en Palestine». Ayant travaillé en
tant que journaliste sous l’occupation
israélienne durant vingt-deux ans, elle
a vu beaucoup de choses. Kawthar
Salam poursuit : «J’ai personnellement
vu des soldats et des véhicules
militaires israéliens enlever les corps de
Palestiniens tués et des salles de soins
intensifs d’hôpitaux. Dans d’autres cas,
j’ai vu des soldats suivre les
Palestiniens au cimetière, et voler le
corps à ses proches avant la mise en
terre.
Cette pratique méprisable est
désormais tellement répandue que
beaucoup de personnes se sont mises à
emmener les corps des tués afin de les
enterrer chez eux, dans le jardin, sous
la maison ou sous des arbres, au lieu
d’attendre qu’une ambulance emmène
ces corps à l’hôpital». Pour conclure,
le professeur Israel Shahak apporte un
éclairage on ne peut plus clair sur la
question.
Dans son ouvrage «Histoire juive,
Religion juive», il précise : «il est
interdit de prélever des organes d’un
juif afin de sauver un juif, mais il est
permis de prendre les organes de nonjuifs, dès lors qu’il s’agit de sauver des
vies de juifs.
(Suite et fin)
C. A.
Cinq personnes sont mortes et quarante autres ont été blessées
dans plusieurs accidents de la circulation routière, dont 8 mortels,
survenus à travers le pays.
(Photo > D. R.)
Lire en fête : des livres en braille et des
CD remis aux non-voyants à Tizi Ouzou
Des livres en braille et des supports audio, sont remis gracieusement aux nonvoyants, durant le festival local «Lire en fête», qui se tient du 21 mars au 2
avril à la maison de la culture de Tizi Ouzou…
(Photo > D. R.)
Le rythme d'inflation annuel
établi à 3,7% en février 2015
Le rythme d'inflation annuel s'est établi à 3,7% sur la période allant entre
mars 2014 et février 2015, comparativement à la période mars 2013-février
2014, a indiqué l'Office national des statiques (ONS).
(Photo > D. R.)
La NR 5203 – Lundi 30 mars 2015
7
économie
INFOS
EXPRESS
Grèce
Tsipras mise sur une solution
avec l'UE, pas sur «la rupture»
,Le Premier ministre
grec, Alexis Tsipras, s'est
dit confiant dimanche
en «une fin heureuse»
des négociations
cruciales en cours avec
les créanciers du pays,
l'UE et le FMI,
concernant les réformes
que son gouvernement
doit réaliser pour
bénéficier des prêts
internationaux.
«Il y a des puissances (en Europe) qui représentent des intérêts précis et qui souhaitent la
rupture mais il y a aussi des puissances - qui vont prévaloir - visant à un compromis sincère et
honnête», a estimé le Premier
ministre de la gauche radicale
Syriza, dans un entretien publié
par l'hebdomadaire dominical
grec Realnews.
«Je suis optimiste sur une fin
heureuse très prochainement de
cette première phase de négociations et sur la normalisation
de la situation», a ajouté Alexis
Tsipras, au pouvoir depuis deux
mois et qui prône la fin de
l'austérité, un argument qui irrite certains de ses partenaires
européens.
Samedi, des experts de la Grèce,
de l'UE, de la BCE, du FMI et du
Mécanisme européen de stabilité (MES) ont commencé à passer au crible à Bruxelles la liste
des réformes, qui selon Athènes,
devraient rapporter à l'Etat grec
trois milliards d'euros, et ramener un taux de croissance de
1,4% en Grèce en 2015.
«Ces discussions-marathon» et
«difficiles», selon la presse
grecque, vont se poursuivre dimanche.
«Il y a encore beaucoup de travail
à faire» pour aboutir à un accord,
a indiqué samedi l'Agence de
presse ANA.
Selon la chaîne de télévision
Mega, les créanciers insistent
«sur des mesures plus dures»
alors que le gouvernement de
Syriza, «s'est engagé auprès du
peuple grec de à ne pas prendre
de mesures récessives».
«Je ne peux pas croire que
l'Europe démocratique va choisir
la voie» de rupture, relève Alexis
Tsipras.
«On veut une rupture avec la corruption et une solution avec
l'Europe», souligne-t-il.
«La question de la Grèce est principalement un sujet européen,
qui concerne l'unité de la zone
euro et qui ne peut être uniquement géré par des économistes
et des technocrates mais par des
dirigeants des pays européens»,
ajoute-t-il. La liste des réformes
proposée par Athènes comprend
l'augmentation de l'imposition
des hauts revenus, des mesures
Tsipras pour un compromis sincère. (Photo > D. R.)
contre l'évasion fiscale et contre
le trafic des carburants et des
cigarette, des privatisations avec
la participation du secteur public.
Le vice-Premier ministre grec,
Ioannis Dragasakis, qui s'est
rendu ces derniers jours avec le
ministre des Affaires étrangères,
Nikos Kotzias, à Pékin pour des
entretiens avec les dirigeants
chinois, indique qu'il a «des possibilités réelles et illimitées de
coopération économique» avec
la Chine.
Après la concession en 2008 de
deux terminaux du grand port
grec du Pirée au groupe chinois
Cosco, ce dernier est actuellement l'un des candidats pour le
rachat des 67% des parts que
l'Etat grec possède dans la société du port du Pirée (OLP).
Athènes doit absolument
conclure un accord la semaine
prochaine avec ses créanciers
pour obtenir une partie de la
dernière tranche de prêts qui
s'élève à 7,2 milliards d'euros,
faute de quoi elle risque de ne
plus pouvoir rembourser ses
dettes. Jusqu'ici, Athènes a bénéficié de deux prêts successifs de
l'UE et du FMI depuis le début
de la crise en 2010, soit 240 milliards d'euros en échange d'un
plan de rigueur draconien.
Pour Alexis Tsipras, la conclusion de l'accord sur les réformes
serait une première étape avant
«un nouvel accord sur la croissance d'ici à juin, qui comprendra aussi la réduction de la dette,
le changement des termes de
son remboursement».
La réduction de la dette grecque,
à 176% en 2014, figure parmi les
priorités du programme économique du Syriza.
R. E.
Nigeria
Un géant économique
aux pieds d'argile
, Une pénurie d’essence au Nigeria... Un comble pour le premier producteur de pétrole
d’Afrique qui n'est pas à un paradoxe près.
C'est sur fond de contradictions
économiques, sociales et politiques que se déroulent ce weekend les élections présidentielle
et législative au Nigeria. Cela
pourrait pénaliser le sortant,
Goodluck Jonathan, candidat du
Parti démocratique populaire
(PDP), mais il n'est pas sûr qu'il
favorisera son adversaire
l’ancien général Muhammadu
Buhari, candidat du Congrès
progressiste (APC).
Une série de mauvais résultats...
Alors qu'il a connu au cours de
ces sept dernières années un
taux de croissance régulièrement à plus de 6 %, le géant africain qu'est le Nigeria, pays de
plus de 170 millions d’habitants,
a ralenti ces derniers mois. Explication : la chute des cours du
pétrole. À environ 55 dollars le
baril, le brut nigérian a perdu
la moitié de sa valeur en moins
d’un an. Aussi les répercussions
sur le budget de l’État et sur la
monnaie nigériane n’ont-elles
pas tardé : les revenus du pays
ont diminué de 30 % en 6 mois
et le Naira a dévissé de 20 % depuis novembre. Dans les secteurs qui dépendent des fonds
publics, on se serre la ceinture.
De grands groupes du bâtiment
ou de l’énergie ont dû interrompre leurs activités, faute de
paiement.
«Goodluck Jonathan a bénéficié
des prix élevés du pétrole quand
il est arrivé au pouvoir», analyse Rita Ambrahamsen, professeur titulaire à l'École supérieure
d'affaires publiques et internationales d’Ottawa.
«Toutefois, on se rend compte
aujourd’hui qu’il n’a pas suffisamment diversifié l’économie
ni développé de stratégie attractive pour les investisseurs»,
poursuit-elle. Autre élément à
charge contre le candidat du
PDP : son impuissance face au
groupe islamiste radical Boko
Haram, lequel n’a cessé de multiplier ses attaques dans le nordest du pays durant son mandat.
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
La Banque
centrale
chinoise
vigilante sur le
risque de
déflation
La Chine doit rester
vigilante quant aux
risques de
déflation, a prévenu
dimanche le
gouverneur de la
Banque populaire
de Chine (PBoC),
Zhou Xiaochuan.
«L'inflation en
Chine aussi est en
baisse. Nous devons
rester vigilants pour
voir si cela va ou ne
va pas se renforcer
et aboutir à une
sorte de déflation»,
a déclaré Zhou lors
d'une conférence
sur l'île de Hainan,
dans le sud du pays.
La PBoC a réduit ses
taux d'intérêt à
deux reprises depuis
novembre et pris
d'autres mesures
pour soutenir
l'économie, sans
parvenir à enrayer
le ralentissement de
la croissance.
Le gouvernement
table pour cette
année sur une
croissance de l'ordre
de 7%, en recul par
rapport aux 7,5%
visés l'an dernier et
au plus bas depuis
un quart de siècle.
Fin février, le
journal de la
Banque centrale
chinoise avait averti
que la Chine se
rapprochait
dangereusement
d'un risque de
basculement dans la
déflation.
La hausse des prix à
la consommation en
Chine s'est accélérée
à 1,4% en février,
contre 0,8% en
janvier, ce qui
constituait un plus
bas de cinq ans.
Mais Qian Yingyi,
membre du comité
de politique
monétaire de la
PBoC, a déclaré à
Reuters que cette
accélération des
prix ne pourrait être
qu'un effet
conjoncturel lié aux
congés du Nouvel An
chinois.
Les prix à la
production ont
chuté de 4,8% en
février, leur baisse
la plus prononcée
depuis octobre
2009. La NR 5203 —Lundi 30 mars 2015
8
régions
INFO
EXPRESS
Oran
Tissemsilt
Les habitants
du douar
«Mekachiche»
revendiquent la
réhabilitation de
leur piste
La population du douar
« Mekachiche » relevant
de la commune de
Lardjem, interpellent les
plus hautes autorités de
la wilaya pour la prise
en charge de leur
problème de
réhabilitation de la piste
reliant leur douar au
douar Bab El Bakouche
sur 2 km. Par ailleurs,
cette piste a été réalisée
pendant les années
1980. Les
« Mekachiches »
soulignent que cette
piste en dégradation
avancée est
impraticable, reste la
seule pour relier leur
terre agricole. Par
ailleurs un retour des
citoyens a été concrétisé,
où la population de la
zone rurale a pris
l’initiative et le courage
de se consacrer au
travail de la terre à la
plantation d'arbres
fruitières et l’apiculture.
Ils précisent aussi qu'ils
ont sollicités, à maintes
reprises, les autorités
locales mais,
malheureusement,
aucune suite n'a été
donnée à leurs
doléances. La route est
devenue impraticable
même pour les tracteurs
agricoles; beaucoup
d'automobilistes ne
risquent même pas de
prendre cette route, ce
qui a plongé le douar
dans un isolement total,
soulignent les habitants.
Abdenour
Affectation de 2 400 médecins dans les HautsPlateaux et le Sud
, Au total 2 400 médecins
spécialistes seront affectés,
mars courant, dans les wilayas des Hauts-Plateaux et
du Sud du pays, a-t-on appris, samedi à Oran, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Abdelmalek
Boudiaf.
«Le problème de postes budgétaires ne se pose pas au niveau du
ministère et nous sommes en train
de recruter 2 400 spécialistes pour
les Hauts-Plateaux et le Sud au
mois de mars courant», a annoncé
le ministre, dans une déclaration à
la presse en marge d’une rencontre
nationale d’évaluation des urgences et de l’hygiène hospitalière.
«Il n’existe aucun problème concernant les médecins généralistes en
plus de 4 000 hospitalo-universitaires en formation. Cependant,
nous relevons un déficit en matière
de personnel paramédical», a-t-il
déclaré.
Pour pallier ce déficit, M. Boudiaf
a annoncé que son secteur sera
renforcé par plus de 10 000 agents
paramédicaux sans compter la promotion de sages-femmes.
Concernant la formation, le ministre a indiqué que son département accorde une importance à
ce volet avec la formation continue qui cible tous les généralistes
et les agents d’accueil, signalant
que la formation pédagogique et
universitaire n’est pas posée.
A une question concernant le renforcement du secteur de la santé au
sud du pays, il a fait savoir qu'en
raison de l’étendue de cette région,
une étude a été élaborée et sera exposée lors d'un colloque national,
qui sera consacré à établir une
feuille de route ou un plan d’action
en présence de gestionnaires et de
professionnels.
M. Boudiaf avait présidé auparavant la cérémonie d’ouverture d’un
colloque national d’évaluation des
urgences médicales et de l’hygiène
hospitalière, où il a affirmé que la
santé au sud du pays constitue l’un
des dossiers au menu du programme d’action du ministère pour
l’exercice 2015.
Les travaux de cette rencontre, à laquelle ont pris part des responsables du secteur de la santé de différentes wilayas du pays, se poursuivent en ateliers traitant de sujets
abordant, entre autres, les urgences médico-chirurgicales
Tissemsilt
Trois personnes écrouées pour possession
de psychotropes
,Dans le cadre de la lutte
contre le trafic de stupéfiants notamment au milieu des jeunes, et agissant
suite à des informations,
les éléments de la brigade
de recherche et
d’investigation relevant
de la police judiciaire de
la sûreté de wilaya de Tissemsilt sont parvenus à
arrêter un individu âgé de
20 ans, qui se trouve à
bord d’un bus de transport des voyageurs reliant
Tiaret- issemsilt.
À l’issue de la fouille du mis en
cause, les policiers ont découvert pas moins de 200 comprimés de psychotropes destinés à
la commercialisation dans la ville
de Tissemsilt, en peu de temps,
(UMC), la réanimation, l’hygiène
hospitalière et le Service
d’assistance médicale d’urgence
(SAMU). Cette rencontre de deux
nisseur dans lequel ils ont trouvé
99 comprimés de psychotropes.
Ces trois mis en cause, sur la
base de ces preuves matérielles,
ont été immédiatement arrêtés
et présentés devant le procureur
de la République près le tribunal
de Tissemsilt, qui les a placés
sous mandat de dépôt.
Abdenour
R. R./Agence
Relizane
Les habitants de la cité rue des
Fleurs en quête de réhabilitation
, Les habitants de la cité rue des
fleurs, sise au chef-lieu de Relizane,
réclament des autorités locales la
prise de mesures immédiates afin
de les soulager des préjudices
d’une situation fortement dégradée de leur cité susmentionnée.
Ces citoyens sont en quête d’une
incontournable réhabilitation de
leur cadre de vie.
Tout plaide en faveur d’une prise
en charge énergique de leurs préoccupations. A commencer par
l’état des routes extrêmement délabrées. En effet, il est difficile à la
fois pour les piétons et les automobilistes de se déplacer au milieu de trous béants. De même que
le problème de l’hygiène se pose
avec acuité.
Les ordures traînent partout et rien
n’est fait pour leur ramassage de
façon régulière.
Les façades des habitations sont
quasiment en ruine. C’est un danger qui menace les habitants et les
BRÈVE
sont arrivés à appréhender son
complice. Pour complément
d’enquête et investigation, la sûreté de wilaya de Tissemsilt a demandé l’extension de ses compétences territoriales vers la
communes de Tiaret, les policiers
munis d’un mandat de perquisition ont procédé à la fouille d’un
domicile appartenant au four-
jours sera ponctuée par des recommandations qui seront soulevées au ministère de tutelle.
La bande dessinée s’invite
à Béjaïa
La maison de la culture Taous
Amrouche invite et en première du
genre un festival de la bande
dessinée. Une rencontre parrainée
par le caricaturiste Slim qui
s’adressera tant aux professionnels,
qu’avec amateurs de cet art.
Deux expositions orneront le grand
hall où celle réservée aux amateurs
passants. Ces habitations qui datent de l’époque coloniale ne tiennent plus la route. La cité en question n’en est pas à son seul handicap.
Il n’y a pas de structures de détente et de loisirs. Les jeunes n’ont
rien à se mettre sous la dent pour
espérer meubler leur temps sérieusement et échapper à une oisiveté à couper au couteau.
Pour les plus décidés à rompre
avec leur monotonie, il n’existe que
la possibilité de se déplacer ailleurs
pour tirer profit de son temps libre.
Quand on pense que ces habitants
n’ont même pas de station de
transport, à part un arrêt d’autobus
déliquescent, on comprend pourquoi la colère ne cesse de gagner
les esprits de la dite cité susmentionnée.
N.-Malik
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
est concernée par le concours qui
primera les meilleures œuvres dont
les récompenses riment avec contrats
d’éditions. Autre action inscrite à
l’indicatif du festival et selon M.
Kada Dahmane, c’est
l’embellissement du tunnel Sidi
Abdelkader à travers des réalisations
de dessins. Belle initiative de ce
haut lieu qui porte le nom du saint
Sidi Abdelkader gardien de la mer
qui est resté en son état depuis des
lustres et dont les couleurs devraient
le métamorphoser.
B. M.-O.
La NR 5203 – Lundi 30 mars 2015
9
régions
Tamanrasset : la station thermale de
Tamezguida rouverte en mai prochain
Sidi Bel-Abbès
Benachiba Chilia une commune
qui défit l’isolement
,Située à l’écart de
la vue, jouxtant une
rue qui longe son cou
en direction de la
daïra de Tenira, La
commune de Benachiba Chilia au sud de
la wilaya ne semble
même pas attirer la
curiosité des passants. L’habitude en
est certainement la
cause.
Les communes se ressemblent par conviction lointaine, nourrie par des gestions prévaricatrices qui ont
trop durées.
La commune est typiquement
à vocation agricole. Elle est située au beau milieu des terres
concédées dans le cadre de
l’exploitation agricole collective (EAC), gérées par des
agriculteurs natifs. Elle n’a
rien d’attrayant qui provoque le désire de la visité,
d’en conclure dans son périmètre à des transactions
commerciales ou autres
d’intérêts, qui font que les
foules qui en trouvent leurs
comptes la rendent plus vivante. L’hospitalisé est repoussée par automatisme
provoqué par sa position géographique dégagée de la trajectoire de la seule rue qui
mène vers elle la pénalisant
de convolution. S’il arrive
qu’on la visite c’est par pur
hasard quel qu’en soit la
cause. Sur place, tous les ouïdire, les convictions colportées fâcheuses s’avèrent telle
une braise trempée dans
l’eau, plus de chaleur arrogante qui lui donne l’envie de
persister dans son pessimisme. Le contraste devient
La station thermale de Tamezguida, dans la commune de Foggaret
Ezzoua (40 km au Nord d’In-Salah), sera rouverte au public en mai
prochain, a-t-on appris des services de cette Commune.
(Photo > D. R. )
M’sila : commémoration de la mort des
colonels Amirouche et Si El-Haouès
surprenant. Il guérit de ses
idées inculquées par le temps
d’un mauvais temps.
La volonté et l’amour en sont
certainement la clé. Elles sont
la cause qui produit cette différence entre les personnes et
leurs gestions, et s’avèrent
tributaires d’un vouloir
vaincre, arriver, réussir, surpasser, et rien de tout cela ne
peut se réaliser si l’on est dépourvu d’amour envers la nature, « l’homme protège ce
qu’il aime », disait Cousteau.
BENACHIBA a de la chance
d’abriter des gens qui aime
la beauté de la nature !
La commune est peut être
victime de sa position géographique, mais pas de ses
élus qui s’adonnent à plein
temps pour lui donner la vie.
La propreté en est le premier
indice qui vous absorbe la
vue. Les espaces verts sont
légions, bien entreposés et
savamment entretenus offrant une image éblouissante
aux regards. Le branchement
au gaz et assuré à 100 pc. Les
rues et les artères sont toutes
remises en état initial à
l’exception de quelques unes
dont les travaux de réfection
commenceront très récemment, fait-on savoir, mais ne
laissent apparaitre un quelconque déséquilibre.
Le président de l’APC, Mr
BOUCHIKHI Med cumule 03
mandats, signe de stabilité et
confiance que lui confèrent
les citoyens, a-ton su sur
place par des témoins, nous
a reçu dans cette visite inat-
tendue avec ses membres de
toutes obédiences. Par vertu,
M. Bouchikhi Med a attribué
cette réussite à la solidarité
de l’ensemble des élus.
L’objectif est de travailler la
commune et satisfaire les attentes des citoyens, fait-il savoir. Beaucoup d’aides ont
aussi été octroyées aux citoyens nécessiteux pour réaménager ou construire des
logements ruraux.
Il a tenu à salué par l’occasion
l’assistance de Mr le wali
ainsi que Mr le chef de daïra
de TENIRA qui ont à chaque
fois manifesté leur soutien
dans des différents projets
concernant le développement
des différents secteurs dans
la commune.
Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, s’est rendu samedi dans la
commune de Sidi-M’hamed pour présider une cérémonie marquant le
56ème anniversaire du martyre des colonels Amirouche et Si El Haouès.
(Photo > D. R.)
Adrar : ferveur et tristesse à l'inhumation
de Moulay Touhami Ghitaoui
Djillali T.
Mostaganem
Des dizaines de citoyens, à leur tête les ministres des Affaires
religieuses, Mohamed Aissa et de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, ainsi
que de hauts cadres de l'Etat et nombre de cheikhs de zaouïas.
Démantèlement d'un réseau de trafic
de kif composé de trois malfaiteurs
Les investigations approfondies menées par les services de la police de Mostaganem dans l’affaire du trafic de kif traité saisis au
niveau de la cité 5 juillet,
non loin de la cimetière de
Sidi Benhaoua ont abouti
au démantèlement d'un réseau de trafic de drogue,
composé de individus, répondants aux initiales de
TS, Ch.M. et S.N., âgés respectivement de 44,41 et 34
ans, tous résidants à Mostaganem, poursuivis pour le
délit de constitution de
bande de malfaiteurs, détention et commercialisation de drogue selon un
communiqué de presse
rendu par la sureté de wi-
laya de Mostaganem. C’est
à la suite d’une ronde de
routine que les policiers ont
arrêtés un individu au lieudit susmentionné, en sa
possession une plaquette
(Photo > D. R. )
de kif destiné à la vente et à
la commercialisation. Une
fois fut récupérée, le malfrat jette la quantité en sa
possession.
Grace à la perspicacité des
policiers, la quantité fut récuperée. Aprés son interrogatoire, le mis en cause,
n’a pas nié les faits reprochés à son encontre et n’a
pas tardé de dénoncer ses
détracteurs.
Les acolytes font tout de
suite neutralisés et une
quantité de 8,32 grammes
de kif, une lame à raser qui
leur servait à la découpe
du kif, et une somme de
31200 dinars selon la même
source indique-t-on.
N.-Malik
Agroalimentaire : Nouri appelle les
entreprise suisses à investir en Algérie
Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural
Abdelouahab Nouri, a appelé samedi les entreprises suisses
opérant dans l'agroalimentaire notamment dans la filière lait à
investir davantage en Algérie pour contribuer au
développement de cette filière. (Photo > D. R. )
La NR 5203 — Lundi 30 mars 2015
10
histoire
De l’historien batnéen Mostéfa Haddad
«L’émergence de l’Algérie moderne»
,Ferhat Abbas, adjoint du Dr
Bendjelloul : «Ce fut un combat
pathétique mettant aux prises un
peuple qui ne veut pas mourir de
faim et un régime qui se refuse à
tout changement.»
l nous a laissé un excellent ouvrage
de recherches en histoire :
«L’émergence de l’Algérie moderne». Mostefa Haddad nous a
quittés le premier novembre 2013, au
60e anniversaire du déclenchement de
la lutte armée pour l’indépendance, des
suites d’une tumeur aiguë au cerveau.
Elle l’a foudroyé dans un temps record.
Mostefa Haddad, un descendant des Ouleds Soltane de N’gaous, avait peiné durant un quart de siècle pour se
construire une personnalité savante,
universitaire et de rang magistral. Ce
docteur en histoire, ancien enseignant à
l’université Mentouri de Constantine
avant de se faire muter à l’université
Hadj-Lakhdar de Batna, a donc été pris
de court par la maladie pernicieuse et fatale.
En fait, il avait trop d’ambitions pour
une vie aussi courte, donc beaucoup de
projets de recherche et de publications.
Son rêve le plus cher qu’il n’a cessé de
caresser depuis son adolescence, fut de
doter la région des Aurès – orpheline
d’une élite depuis la nuit des temps –
d’un musée digne de la grandeur du terroir de la Kahina et de Mostefa Benboulaid. Un musée d’histoire et
d’anthropologie comparable au moins
au Centre de recherches en sciences sociales d’Oran pour lequel le mérite revient à ses créateurs et à ses animateurs méthodologiques et rigoureux.
Une telle réalisation, si elle venait à se
réaliser à titre posthume, c’est-à-dire
après sa disparition, aura le mérite de
produire des éclairages à même de
mieux cerner et appréhender pas mal de
réalités historiques et de nombreuse
zones d’ombre de l’histoire des Aurés légendaires et partant de l’Algérie.
Une histoire qui n’aura pas encore livré
tous ses secrets. Ceci d’autant que Batna
a pu bénéficier en 2012-2013 de
l’implantation de l’Institut universitaire
national d’histoire qui fut auparavant
pressenti pour M’Sila. Mostefa Haddad
tient sa passion pour l’histoire sans
doute de ses origines n’gaoussi, là où la
population avait laissé ses empreintes
indélébiles dans la résistance contre le
colonialisme français. La région de
N’gaous n’avait-elle pas été le fief où
s’était réfugié – avant ou après Arris et
Menâa – le Bey Ahmed suite à la prise de
Constantine l’ottomane par les troupes
militaires françaises.
Mostefa Haddad a publié de nombreux
travaux de recherche dont un ouvrage
sur De Gaulle et sa politique envers
l’Algérie occupée et deux tomes sur
«L’émergence de l’Algérie moderne», attribuée par l’auteur à Bendjelloul et ses
partisans ainsi qu’aux gens de l’est algérien.
Ces deux tomes traitent du réveil patriotique et politique ainsi que des combats menés par les modernistes algériens du Docteur Bendjelloul et des traditionnalistes «Oulémas» de Benbadis
dans le Constantinois entre les deux
guerres mondiales (1919-1939).
I
Les méfaits de la colonisation, prélude
à l’insurrection ?
Les ouvrages de Mostefa Haddad ont
été conçus, dans leur fond et leur méthodologie, comme un essai économique
et social. Ils sont basés sur la reconstitution des faits historiques dont l’action
coloniale d’appauvrissement de la paysannerie algérienne. Ces faits engendrèrent, selon l’auteur des émeutes et
des soulèvements dont les massacres
du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata, et menèrent le peuple algérien à
terme au déclenchement de la lutte de
libération nationale. Le mérite du défunt Mostefa Haddad aura été sans doute
d’avoir traité des autres formes de combat des Algériens – autre que l’option militaire – qui auront finalement conduit à
«l’émergence de l’Algérie moderne». Une
histoire culturelle et mentale, dans l’est
algérien, depuis les années 1930, date de
la célébration du centenaire de la colonisation (1830-1930). D’après Mostefa
Haddad, les manuels scolaires «officiels»
de l’Algérie indépendante ont occulté
le rôle joué par le Docteur Bendjelloul et
son parti politique d’envergure nationale.
A l’opposé et d’après nos diverses lectures, le penseur algérien Malek Bennabi – disciple de son gourou batnéen
feu Hamouda Bensai – avait qualifié le
Docteur Bendjelloul dans le livre de
«pourritures» d’agent créé de toutes
pièces par les renseignements coloniaux. Une telle thèse restant encore à
confirmer ou à infirmer, historiquement
parlant. Pour Mostefa Haddad, le parti
politique du Docteur Bendjelloul
(d’origine turque mais natif de Constantine) et l’association des «Oulémas» de
Benbadis ont œuvré tantôt séparément
tantôt de concert pour un même objectif. Leurs actions respectives auront
marqué l’éveil de la conscience patriotique des Algériens, poussant par la
Feu Mostefa Haddad, disparu avant d’avoir doté les Aurès d’un musée.
la création des «Ouléma» d’Algérie fut
créé dans le sillage du mouvement réformiste égyptien de Mohamed Abdou.
Bendjelloul et Benbadis furent donc
deux projets de société pour l’Algérie en
combat contre le colonialisme, le laïque
et le religieux. Et l’histoire se répète de
nos jours. Les nadis et les cercles ou
Médersa, implantés un peu partout dans
les villes et les campagnes de l’est algérien dont les Aurès, auront constitué
des outils et vecteurs appropriés pour
la réappropriation de l’identité algérienne et de ses valeurs fondamentales
dont l’islam. Sauf que, précise l’auteur
de «L’émergence de l’Algérie moderne»,
les «Oulémas» de Badis ont su élargir
leur influence, cinq années après la création du mouvement, à travers l’ensemble
de l’Algérie. Mostefa Haddad estime que
le postulat culturaliste des réformateurs
religieux triompha surtout dans
l’enseignement surtout dans les régions
déshéritées, celles délaissées par l’Ecole
publique française. L’auteur signale à
Les ouvrages de Mostéfa Haddad
ont été conçus, dans leur fond
et leur méthodologie, comme
un essai économique et social.
suite à la radicalisation des revendications indigènes. Bendjelloul aurait surtout excellé dans sa tactique de conciliation du statut personnel musulman
avec le code de Napoléon. Dans ses actions politiques, il se serait bien servi
des moyens modernes de communication tel le recours à la presse, aux associations et aux syndicats.
Bendjelloul – Benbadis : le laïque
et le religieux
Le mouvement de Bendjelloul pesa
semble-t-il de tout son poids sur les électeurs, voire même sur le cours des premières grèves (certaines plus ou moins
violentes) menées dans le Constantinois. Quant à l’association de Benbadis, mouvement politico-religieux né en
1931, il fut plus radical dans ses positions
politiques
vis-à-vis
de
l’administration coloniale. Pour rappel,
juste titre que ces réformateurs contrèrent les confréries religieuses, les
zaouias, prétendant que l’association
de Benbadis représente les vrais «Oulémas» de l’islam. Ils se dressèrent frontalement à la religion telle que pratiquée depuis des siècles par le peuple algérien, qualifiée d’ailleurs de croyances
et pratiques païennes, voire de charlatanisme. Plusieurs facteurs ont contribué à l’apparition du mouvement revendicatif algérien allant du tableau de
revendications établi par l’émir Khaled
aux actions du Docteur Bendjelloul.
Combats politiques pour l’affirmation
des «indigènes»
Les revendications politiques, sociales
et économiques portèrent sans relâche
sur les inégalités de salaires et de statuts
entre indigènes et Européens, inaccessibilité des fellahs autochtones aux cré-
dits agricoles, l’exigence d’augmenter
la proportion de représentativité des
indigènes dans les assemblées électives
tels les conseils municipaux, les conseils
régionaux, les délégations financières, la
révision du statut de l’indigénat par
abrogation du décret Régnier, la défense
de l’enseignement libre. Le docteur
Bendjelloun fut secondé au sein de son
parti par ses camarades de même formation que lui, les médecins Sâadane
(Biskra), Lakhdari (Guelma), Benkhélil
(Batna, le premier président du Club
athlétique batnéen, actuel CAB né en
1932) et le pharmacien de Sétif Ferhat
Abbès. «Ce fut un combat pathétique,
écrira ce dernier, mettant aux prises un
peuple qui ne veut pas mourir de faim et
(…) un régime qui se refuse à tout changement». La lenteur des réformes au niveau de l’administration coloniale et le
refus de Paris de recevoir Le Dr Bendjelloul et sa délégation, provoquèrent
une vive réaction des indigènes (1933).
Il y eut démissions collectives des «élus»
dans différentes localités. Des émeutes
s’étant produites de surcroît dans le
Constantinois. Le préfet Leban aurait
alerté ses supérieurs par écrit en ces
termes : «L’état d’esprit des indigènes a
évolué dans un sens très fâcheux susceptible de nous amener bien des surprises dans l’avenir». La récession généralisée, le climat défavorable pour la
production agricole, les harcèlements
des
paysans
autochtones
par
l’administration notamment les services du fisc, ont généré davantage de
prise de conscience des Algériens. Bendjelloul et son parti jouèrent le rôle
d’éveilleurs et de locomotive politique
de la conscientisation populaire. Les
«Oulémas» faisant le reste mais avec
moins d’efficacité, semble-t-il. C’est assurément la célébration avec un faste
provocateur (1930) du centenaire de la
colonisation et par la suite les massacres
de mai 1945, qui auront accéléré le processus ayant abouti à l’insurrection de
1954 pour la libération de l’Algérie du
joug colonial. Les armes ayant pris le
relai des discours et des revendications :
parce que l’administration coloniale n’a
pas jugé utile de donner suite aux réformes annoncées par Bendjelloul en
1939 (plateforme des revendications)
par intransigeance dominatrice et exploiteuse. D’où finalement le cheminement vers l’action armée pour la décolonisation.
Ali Benbelgacem
culture
JOURNÉE MONDIALE DU
THÉÂTRE
Spectacles et
hommages au menu
Une représentation de la pièce
théâtrale «Nissaâ El Madina»
(Les femmes de la ville),
adaptation de l'œuvre de
William Shakespeare «Les
joyeuses épouses de Windsor»
produite par le Théâtre régional
de Constantine, a été proposée
vendredi au public algérois à
l'occasion de la Journée
mondiale du théâtre.
Pièce comique jouée dans un
registre burlesque, « Nissaâ El
Madina», mise en scène par
Shahinez Neghouache a séduit
le public très peu nombreux du
Théâtre national algérien
Mahieddine Bachtarzi (TNA) par
la légèreté de l'intrigue et le
jeu des comédiens.
A cette occasion le TNA a
également rendu hommage au
comédien Abou Djamel, Azerki
Rabah de son vrai nom, âgé de
77 ans, qui a marqué les
planches du quatrième art
algérien depuis la fin des
années 1940.
Né en 1938 à la Casbah d'Alger,
Abou Djamel avait fait ses
premiers pas sur les planches
du théâtre avec Hassen Hassani
puis Keltoum et Noria avant de
devenir en 1950 le comédien
fétiche de Rouiched qui l'a
distribué dans la plupart de ses
œuvres.
Emprisonné à plusieurs reprises
pendant la guerre de libération
nationale, le comédien rejoint
le Tna au lendemain de
l'indépendance avant de
marquer les esprits par ses
rôles au cinéma notamment
dans «Taxi el makhfi» (Taxi
clandestin), de Benamar Bakhti
(1989) aux côtés de Ouardia,
Othmane Ariouat et Yahia Ben
Mabrouk, ou encore dans
«Hassen Taxi» (1982) de
Mohamed Salim Riad avec
Rouiched.
A l'occasion de la Journée
mondiale du théâtre,
coïncidant avec le 27 mars de
chaque année, le comédien
Ibrahim Chergui a lu le
traditionnel message de
célébration rédigé chaque
année par un homme de
théâtre de renommée
mondiale et diffusé dans le
monde entier.
Pour cette 53e célébration, le
message a été rédigé par le
metteur en scène polonais
Krysztof Warlikowski qui
souhaite voir se généraliser un
théâtre «basé sur la vérité et
finissant par l'inexplicable»
dans un monde «marqué par
les crimes et les conflits»
devant lesquels les hommes
«se sentent impuissants
horrifiés et dépassés».
Initiée par l'Institut
international du théâtre (Iti) en
1961, elle est célébrée chaque
27 mars par la communauté
théâtrale du monde entier qui
organise des événements
nationaux et internationaux
pour cette occasion.
R. C.
La NR 5203 - Lundi 30 mars 2015
13
Grève aux Beaux-arts
Une grève dominée par des... activités
artistiques
,Rassemblés dans une salle de cours qui leur sert
également de dortoir, studieux en pleines vacances, des
étudiants grévistes de l'Ecole des Beaux-arts d'Alger,
innovent dans le domaine des débrayages en
«agrémentant» leur grève de rencontres avec des
créateurs, autant d'échanges dont ils contestent
l'absence dans leur programme scolaire.
Une cinquantaine d'étudiants, sur
les trois cents que compte l'Ecole
supérieure des Beaux-arts d'Alger
(Esba), occupe jour et nuit l'école,
et y reçoivent des bédéistes et
des réalisateurs de films
d'animation pour des ateliers
qu'ils estiment essentiels pour
parfaire leur formation. Cette
question des ateliers est justement une des principales revendications pédagogiques et sociales,
à l'origine de leur mouvement de
protestation, qui se poursuit depuis deux semaines. «Nous avons
décidé d'organiser ces Workshop
(ateliers) pour encourager les étudiants à rester à l'école durant
les vacances, c'est aussi une occasion de rencontrer des artistes
engagés dans la vie active», explique Chentir Abd El Mounîim, interne à l'Esba. Ce dernier déplore
le manque d'échanges entre étudiants et professionnels, surtout,
dit-il, dans des domaines artistiques qui ne sont pas enseignés
à l'école. Transportant les
planches originales de sa BD
«Fatma N'parapli», primée au dernier Fibda, le bédéiste et ancien
étudiant des Beaux-arts, Mah-
moud Benameur, qualifie l'atelier
qu'il vient d'animer de «modeste
partage» avec ces anciens camarades qu'il est venu soutenir.
Cette solidarité est également affichée par le duo Chafik Rouag et
Kamel Zakour, créateurs du film
d'animation «Khamsa» (toujours
en post-production) venus expliquer leur travail aux étudiants.
En plus de ces rencontres, les grévistes, âgés entre 20 et 30 ans, organisent diverses activités artistiques (conceptions d'affiches,
débats sur l'art, etc) en pleine
grève. Ils s'organisent également
en «cellules» pour accomplir diverses tâches destinées à assurer la logistique, les repas, la gestion du budget, l'entretien des
lieux et autres. La touche artistique reste très présente, y compris dans ces activités, comme
en témoignent les différents dessins et affiches appelant à veiller
à la propreté des lieux, ou à
l'extinction des feux à minuit pour
tous les étudiants.
Revoir la formation, condition
pour l'arrêt de la grève
Baptisé «InfidjArt», (un jeu de
mots entre explosion en arabe,
et art) ce mouvement de protestation qui a débuté le 15 mars a
abouti à la démission du directeur de l'Esba puis à une rencontre entre la ministre de la Culture, Nadia Labidi, et des représentants des étudiants. Parmi les
points abordés lors de cette rencontre «la désignation d'un directeur par intérim (Kaddour Athmane, directeur de l'Ecole régionale des Beaux-arts de Tipaza) et
la proposition d'adoption du système LMD» pour l'Esba, a indiqué
la chargée de communication du
mouvement, Marwa Fakir. Cette
dernière proposition du ministère a été diversement accueillie
par les grévistes, certains
l'estimant «difficile à mettre en
place au regard du manque
d'enseignants qualifiés», alors que
d'autres réclament «un LMD spécifique qui inclurait plus
d'activités pratiques» en dehors
des cours théoriques et des ateliers académiques dans les six
spécialités de l'école. «Nous voulons une feuille de route avec des
délais précis quant à la réforme
du programme d'enseignement
et du diplôme de l'Esba avant
d'arrêter la grève», explique Arbid
Mohamed Nabil, un membre très
actif dans l'organisation du mouvement. Outre ces revendications
pédagogiques, les étudiants réclament, entre autres, une «actualisation du règlement intérieur de
l'établissement, l'ouverture
d'espaces de travail et de nouveaux ateliers et d'un campus rattaché à l'école», selon la plateforme de revendication adoptée
après la rencontre avec la ministre de la Culture. Plus généralement, ces artistes-grévistes revendiquent d'élever l'Ecole des
Beaux-arts au «rang d'élite» par
une formation académique et des
conditions de vie et de travail
aptes à «faciliter l'insertion professionnelle
et
construire
l'autonomie» de l'étudiant.
Fodhil Belloul
Parmi les personnages mythiques les plus connus
Tarzan ou le roi de la jungle
,Rares sont ceux qui ont acquis, très tôt, une
notoriété mondiale par leur force physique ou
leurs talents dans divers domaines. Tarzan
en fait partie en sa qualité de champion de natation ou de personnage romanesque puis cinématographique. Pour des jeunes, amoureux de fantastique et passionnés de champions sportifs, Tarzan a été une figure de proue
dans le roman et le cinéma. Edgar Rice de
Chicago (Californie), romancier américain a été
appelé créateur de Tarzan en choisissant ce
champion comme personnage principal de
ses livres qui se sont vendus aussitôt qu’ils
avaient été imprimés. Mais c’est surtout par
de nombreux films muets, du début du cinéma qu’il réussit à se faire connaître.
Peu connu de ses origines, un champion en
natation
Il serait né en 1904, mais n’est pas sûr de son
pays natal. Pour les uns, il aurait vu le jour en
Pennsylvanie, pour d’autres, c’est en Autriche
ou en Roumanie, sinon en Hongrie. Ceci reste
encore une énigme que nul n’a pu éclaircir,
même de nos jours. Tout ce que nous savons,
c’est qu’il a été favorisé par sa force physique
qui a fait de lui un champion en natation. Il aurait obtenu plus fois la médaille d’or. Les journaux des années vingt et trente parlaient beaucoup de lui comme champion de haut niveau
sportif. Il fit donc une belle carrière marquée
par cinq médailles d’or obtenues sans discussion.
Très jeune et à la faveur de conditions excellentes de vie, il s’adonne pleinement à la nage.
Il avait acquis la conviction que ce sport développait considérablement la cage thoracique et tous les os, impliquant aussi une élévation des capacités respiratoires et de la
plongée en apnée. Et celui qu’on avait surnommé Jone ou Jonny, avait acquis une
grande corpulence physique. Ce qui faisait
de lui un objet d’admiration auprès des jeunes
de tous les pays et de tous les temps. Ce
champion olympique de natation est resté vivant au delà de sa mort à 80 ans. Même s’il
n’avait jamais touché un livre, il a réussi à se
lisser parmi les plus grands de ce monde et à
immortaliser son nom. On l’a cité comme
sportif de référence par sa médaille obtenue
à Paris en 1924, puis par celle acquise après
une belle performance à Amsterdam.
D’autres activités qui ont fait sa renommée
Il a d’abord été un personnage malgré lui de
cinéma. Les réalisateurs de films qui avaient
été séduits par cet homme costaud, souple à
l’extrême, très performant par son physique
de sportif niveau, l’ont vite sollicité pour faciliter la vente de leurs productions cinématographiques. Tarzan a joué admirablement
dans onze films. C’est ce qui fait sa popularité
et il a fait rêver des jeunes de toutes les générations, pour lesquels il a servi de référence.
Que de comportements d’imitation, il a dû
susciter. On peut dire que Tarzan a révolu-
tionné le cinéma par ses acrobaties périlleuses,
ses voltiges et sauts entre les arbres de la
jungle qui lui ont valu le nom de roi ou enfant
sauvage de la jungle. Ses qualités physiques
et son brillant palmarès n’ont pas tardé à attirer l’attention des producteurs de bandes
dessinées dont il deviendra un grand héros. Ce
fut le cas des spécialistes de BD come H. Foster et B. Hogarth qui ont connu la renommée
en associant Tarzan à leurs œuvres qui se
vendaient comme des petits pains. Le champion olympique de natation a été aussi un
héros de prédilection du roman d’aventures.
Que d’œuvres du genre ont été élaborées pour
être vendues sans difficultés à des lecteurs intéressés par les exploits de l’idole qui de sa ,
n’a jamais jugé utile de prendre un livre. Popularisé à l’extrême, il finit par se mettre au service des plus démunis. Il devint ensuite gestionnaire d’une piscine destinée à des entraînements pour les adeptes du sport. Après
avoir révolutionné le cinéma, la bande dessinée et le roman, Tarzan commença à prendre
de la corpulence et fit de la publicité pour les
maillots de bain. C’est là qu’il commença à arpenter la descente. Une dépression nerveuse
l’obligea à aller dans un hôpital psychiatrique.
Carrière malheureusement terminée alors
qu’il avait tous les atouts pour s’enrichir au
soin de sa vie. Il mourut à 80 ans peut être dans
l’isolement. Dans le malheur on n’a point
d’amis.
Boumediene Abed
contribution
La NR 5203 – Lundi 30 mars 2015
17
Situation économique et financière de l’Algérie en 2014
Impacts de la baisse du cours des
hydrocarbures, perspectives 2015/2020
,Avec un territoire de 2,5 millions de
er
km², 39 millions d'habitants au 1 janvier 2015, une prévision de 50 millions
en 2030, une dette publique par rapport au PIB selon la Coface en 2014 de
9,9% et des réserves de change appréciables, certes en baisse, selon la
banque d’Algérie de 179 milliards de
dollars fin 2014 non compris les 173
tonnes d’or, l’Algérie peut éviter le
scénario dramatique de l'impact de
la chute du cours du pétrole des années 1986 (crise économique, sociale,
politique, cessation de paiement et
rééchelonnement en 1994). Mais cela
suppose qu’existe une volonté politique de profondes réformes structurelles permises par une mobilisation
sans faille de tous les acteurs économiques, politiques et sociaux.
L’objectif stratégique, tenant compte
de nos différentes sensibilités, en ces
moments de grands bouleversements
géostratégiques, est de rassembler
toutes les forces sociales et non de diviser. Le langage de la vérité, sera
l’exigence fondamentale pour surmonter les ajustements économiques
et sociaux inévitables entre
2015/2020 objet de cette contribution, analysant la période 2007/2014
et les perspectives 2015/2016.
1.-Produit intérieur brut (PIB) 2007/2014 à
prix courants
Le taux de croissance se calcule par rapport
à la période précédente. Un fort taux en T2 par
rapport à un taux faible la période précédente T1 donne cumulé un faible taux.
L’évolution du PIB à prix courants entre 20072014 est le suivant selon le FMI : 134,3 en 2007,
- 170,2 en 2008, -137,2 en 2009 , 161,8 en 2010,
199,2 en 2011 , 208 en 2012 , 209 en 2013 , 211
en 2014 , avec une baisse en 2015 d’environ
208 milliards de dollars. La structure en
moyenne du PIB donne pour l’agriculture
10%, les hydrocarbures 31%, les industries
hors hydrocarbures 5%, le BTP constructions 10%, les services marchands 22% et les
servies des administrations publiques 18%. En
réalité le BTPH, les services marchands et des
administrations sont tirées par la dépense publique donnant plus de 80% du PIB tiré par
les hydrocarbures directement et indirectement. L’enquête de l’ONS montre la dominance des micros unités peu initiées au management stratégique, 95% ce que représente
le secteur industriel (moins de 5% du PIB)
étant dominé par les petites PMI-PME peu
initiées et aux nouvelles technologies, environ 83% du tissu économique par le petit
commerce services , et la sphère informelle,
notamment marchande pesant plus de 50%
de la superficie économique et contrôlant
autant la masse monétaire en circulation où
tout se traite en cash. Cela montre les vulnérabilités croissantes dans un contexte de
baisse des prix du pétrole. Alors que le FMI
qui tablait sur une croissance de 4,3% en
2014 et de 4,1% en 2015, le PIB nominal (en
valeur) devrait tomber à 208 milliards de dollars en 2015 , après avoir atteint 211 milliards
en 2014 et la croissance du PIB devrait atteindre 3,9% en 2015 (contre 4% en 2014).
Hors -hydrocarbures, elle est attendue à 5%
(contre 5,5% en 2014) et ce dans un contexte
où les prévisions de croissance mondiale ont
été revues à la baisse en raison de risques de
stagnation dans les pays développés et des
tensions internationales. Ce faible taux de
croissance impacte le marché de l’emploi.
En effet, malgré que selon la Banque mondiale,
les entrées de devises de Sonatrach ont été
d’environ 760 milliards de dollars entre 2000
et 2014 et les importations de quelque 575 milliards de dollars, la différence étant les réserves de change actuelles, le taux de croissance de 3% en moyenne entre 2000/2014
n’est pas proportionnel à l’importance de la
dépense publique ; il aurait dû dépasser les
10% influant sur la création d’emplois productifs. C’est que le taux de chômage officiel inclut les sureffectifs dans les administrations,
les entreprises publiques, les emplois temporaires à productivités très faibles pour ne
pas dire nulle (faire et refaire les trottoirs,
désherber les rues), 50% de l’emploi étant
concentré dans la sphère informelle. Malgré
cela, en référence aux statistiques officielles,
selon le FMI, le taux de chômage va encore
augmenter en Algérie en 2015 en passant à
11,3%, contre 10,8% en 2014 et 9,8% en 2013,
avec des tensions au niveau du marché de
l’emploi. Selon l’ONS, la population active en
2014 a atteint 11 500 000 personnes, dont la
population active féminine estimée à 2 078
000 constituants 18,% de l’ensemble.
L’enquête relève que le secteur des services
absorbe 60,8% de la main-d’œuvre totale,
suivi des BTP (17,8%), de l’industrie (12,6%)
et de l’agriculture (8,8%). Cela donne un flux
de demande annuelle d’emplois d’environ 250
000 sous estimant la demande féminine dont
le taux d’activité (de la population féminine
âgée de 15 ans et plus -estimation modélisée
OIT) pour l’Algérie serait seulement de
15/17% entre 2000/2014, contre 57% pour la
fédération de Russie, 51% pour la France,
56/58% pour les USA, 64% pour la Chine,
26/27% pour le Maroc et 25% pour la Tunisie. En redressant ce taux à une moyenne
modeste de 25%, la demande annuelle varierait entre 300 000 et 350 000 demandes
d’emplois qui s’ajouteront au taux de chômage actuel. Il sera difficile de créer des emplois rentes à l’infini avec la chute du cours
des hydrocarbures ou de donner des taux
d’intérêts bonifiés pour les différents programmes de l’emploi des jeunes , souvent
peu initiés au management stratégique
(faillites trop importantes environ 50% après
les avantages octroyés) , ou de l’habitat, pour
ce dernier cas, au risque de créer à l’avenir
une bulle immobilière. L’Algérie étant une économie rentière après plus de 50 années
d’indépendance politique, la situation est
préoccupante avec la décroissance de la production en volume physique des hydrocarbures notamment du gaz depuis 2007, la
hausse des prix entre 2007/ premier semestre
2014 , encore que les produits raffinés qui représentent environ 15/20% des exportations
ont une forte valeur ajoutée internationale.
Cette tendance baissière s’est accentuée entre
janvier et février 2015. Selon les statistiques
douanières du 21 mars 2015, les ventes de pétrole ont chuté 30,31%, passant de 10,39 milliards de dollars sur les 2 premiers mois de
2014 à 7,24 milliards sur la même période
(3,15 milliards de dollars). Or, selon le ministre de l’Energie, la consommation intérieure entre 2013/2014 a été de l’ordre de 35
milliards de mètres cubes, allant au rythme
de la consommation et des prix actuels (prix
plafonnées de l’électricité depuis 2005), vers
75/80 milliards horizon 2030 et un quadruplement horizon 2040 soit 140 milliards de mètres
cubes gazeux. En appliquant uniquement un
taux de 30% de réinjection l’on devra produire
environ 200 milliards de mètres cubes ga-
zeux uniquement pour la production intérieure, rendant l’extrapolation d’exportation
de 85/100 milliards de mètres cubes gazeux
incertaine. Selon les rapports de Sonatrach,
entre le GNL et le GN, les exportations en volume physique ont été 59,7 milliards de
mètres cubes gazeux en 2009 et 57,3 en 2010.
En 2011, l’Algérie a exporté 35,7 en GN et 16,4
milliards de mètres cubes gazeux en GNL
soit 52,1 ; en 2012 environ 37,3 de GN et 14,5
milliards de mètres cubes gazeux en GNL,
soit au total 51,8 milliards de mètres cubes gazeux ; en 2013 environ 32,7 en GN et 16,5 milliards de mètres cubes gazeux en GNL soit 49,2
milliards de mètres cubes gazeux. Pour 2014,
nous avons 16,8 milliards mètres cubes gazeux de GNL et 27 milliards de mètres cubes
gazeux de GN, donc 43,8 milliards de mètres
cubes gazeux soit une baisse de 16,75% par
rapport à 2009. Ainsi s’impose à l’avenir
l’urgence de définir le futur modèle de
consommation énergétique, l’énergie étant
au cœur de la sécurité nationale de tout pays,
devant s’orienter vers un bouquet énergétique(MIX énergétique) devant privilégier
toujours le dialogue contradictoire productif avec la société, personne n'ayant le monopole du nationalisme et de la vérité .
2.- Baisse des recettes de Sonatrach et tensions
au niveau de la balance des paiements
Les exportations hydrocarbures (97/98% du
total y compris les dérivées, l’Algérie représentant 4% du quota OPEP pour lé pétrole)
ont évolué ainsi : en 2005, 43,937 milliards de
dollars, en 2006 53,456, en 2007, 58,831, en
2008, 77,361, en 2009, 44,128, en 2010, 55,527,
en 2011, 71,427, en 2012 69,804, en 2013 63,752
et en 2014, 58,8 milliards de dollars. Les exportations hors hydrocarbures constituées à
plus de 50% de dérivées d’hydrocarbures et
de déchets ferreux et semi ferreux fluctuent
entre 1 et 2 milliards de dollars annuellement
entre 2005/2014. Le FMI note que la tendance
décroissante
de
la
production
d’hydrocarbures se poursuit en 2013 avec
un recul de 2,3%, la tendance baissière se répétant pour la huitième année consécutive.
Cette baisse de production influe directement sur les quantités exportées. Il s’ensuit
que les recettes liées aux hydrocarbures
sont ainsi impactées. Selon le FMI, les exportations algériennes en hydrocarbures (gaz
et pétrole) ont atteint 58,8 milliards de dollars en 2014 en baisse de 7,2% par rapport à
l’année 2013. En 2015, la baisse devrait
s’accentuer : les exportations sont attendues
à 49,8 milliards de dollars, en baisse de 15,4%
par rapport à 2014. Mais le FMI a réalisé ces
projections sur la base d’un prix moyen du
baril optimiste, à 89 dollars en 2015. Or force
est de constater que depuis le second semestre 2014 et de janvier à mars 2015, le
cours du Brent fluctue entre 54/58 dollars et
celui du WIT entre 45/50 dollars, le prix de cession du gaz étant indexé sur celui du pétrole.
Comme la baisse d’un dollar par baril en
moyenne annuelle donne un manque à gagner
d’environ 600 millions de dollars, un cours
moyen de 60 dollars donnera une recette de
Sonatrach d’environ 35 milliards de dollars,
et pour un cours moyen de 55 dollars le Brent
32 milliards de dollars de recettes. Encore
qu’il faille ne pas confondre recettes avec le
profit net de Sonatrach devant déduire les
charges d’environ 25% ce qui donnerait un
profit net entre 24 et 27 milliards de dollars
selon que le cours moyen serait de 55 ou 60
dollars. Or Sonatrach a programmé plus de
100 milliards de dollars d’investissement
entre 2015/2020 et comment financer le reste
de l’économie? En rappelant que l’on peu dé-
couvrir des milliers de gisements mais non
rentables économiquement au vu des coûts
du vecteur prix international et de la concurrence des énergies substituables dont les
nouvelles technologies réduisent les coûts.
Quant aux importations, elles ont été de
20,048 milliards de dollars en 2005, de 21,456
en 2006, de 27, 631 en 2007, de 39,479 en 2008,
de 39,294 en 2009, de 40,473 en 2010, de 47,247
en 2011, de 47,490 en 2012, de 55,028 en 2013
58,330 en 2014 et la loi de Finances prévisionnelle 2015 table sur 65 milliards de dollars
d’importation de biens et ce malgré la règle
des 49/51% et le passage du Remdoc au Credoc instauré par la loi de finances complémentaire de 2009 qui devait limiter les importations. Il s’ensuit que selon le CNIS (Centre
National sur l’Information Statistiques des
Douanes) que le solde de la balance commerciale a évolué comme suit (y compris les exportations hors hydrocarbures) : 24,989 milliards de dollars en 2005, 33,157 en 2006,
32,532 en 2007, 39,819 en 2008, 5,9 en 2009
(moment de la crise d’octobre 2008), 16,580
en 2010, 26,242 en 2011, 24,376 en 2012, 9,946
en 2013 et seulement 4,626 en 2014.
L’excédent commercial important entre 2005
et 2008 a permis le remboursement de la majorité de la dette extérieure par anticipation.
Selon les chiffres des Douanes algériennes rapportés en date du 21 mars, la balance commerciale de l’Algérie a enregistré un déficit de
341 millions de dollars entre janvier et février
2015 (deux mois) alors que durant la même
période 2014 elle était excédentaire de 1,71
milliards de dollars. Encore que selon les
statistiques douanières, comme conséquence
de la chute des cours du Brent, nous avons
une baisse des importations qui se sont élevées à 8,06 milliards dollars en janvier-février
2015 contre 9,11 milliards sur la même période
en 2014, soit 11,44% pouvant remettre en
cause les programmes d’investissement
puisque la majorité des équipements et matières premières sont importées. Mais la balance commerciale a peu de signification devant toujours prendre en compte la balance
des paiements incluant les mouvements de
capitaux y compris le mouvement des services, l’Algérie étant importateur net. Ainsi le
solde de la balance courante se détériore notamment entre 2012/2014. Il a été en milliards de dollars US de 30,6 en 2007, 34,5 en
2008, 0,4 en 2009 (coïncidant toujours avec la
crise de 2008) , 12,1 en 2010, 19,7 en 2011, un
solde négatif de 8,3 en 2012, un solde négatif de 16 en 2013 et un solde négatif 17,9 en
2014 et devant certainement s’accentuer en
2015. Il en est de même du solde de la balance
de paiement qui s’établit comme suit : 29,6 milliards de dollars en 2007, 35,7 en 2008, 3,9 en
2009, 15,3 en 2010, 20,1 en 2011, négatif 7,2 en
2012, négatif 14,2 en 2013 et négatif de 15,9 en
2014. En effet, à ce montant des achats de
biens à l’étranger, il faut ajouter les importations de services dont le montant clôturé en
2013 selon la banque d’Algérie a été de plus
de 10,739 milliards de dollars contre pour
2006 4,78 milliards de dollars et en - 2010
11,90 milliards de dollars, 12 milliards de dollars en 2012 et 11,7 entre 2013/2014. Si l’on
prend en moyenne 11 milliards de dollars
entre 2012/2014 de services, les sorties de devises y compris les transferts légaux de capitaux des compagnies étrangères (une
moyenne de 7 milliards de dollars par an) ont
été de 65 milliards de dollars en 2012, 73 en
2013, 76 en 2014 et selon la loi de finances
prévisionnelle 2015 à 83 milliards de dollars.
Dr Abderrahmane Mebtoul
(Suivra)
La NR 5203 – Lundi 30 mars 2015
22
sport
Eliminatoires de l’Euro
L’Italie et les Pays-Bas s’en sortent très bien, les
débuts du rêve de Batshuayi avec la Belgique !
,Suite de la cinquième journée des
éliminatoires de l'Euro 2016 samedi
soir. Et si la Belgique d'Eden Hazard
et de Michy Batshuayi était à la fête,
l'Italie et les Pays-Bas ont eu très
chaud.
Après une première série de matches
plus tôt dans la journée, les éliminatoires
de l’Euro-2016 se poursuivaient samedi
soir avec quatre rencontres. Et parmi
elles, une belle affiche entre la Bulgarie et
l’Italie dans le groupe H pour le compte
de la cinquième journée. Deuxième du
groupe après la victoire de la Croatie sur
la Norvège (5-1), la Squadra Azzura devant l’emporter pour revenir à la hauteur de la bande à Modric et Rakitic. Mais
malgré un départ canon et un premier
but très rapide de Milnev contre son
camp (3e), l’Italie, qui se présentait avec
Sirigu et Verratti titulaires, s’est fait peur
durant toute la rencontre.
Bousculés par des Bulgares joueurs et
décomplexés, les Italiens se font d’abord
rejoindre après un superbe but signé
Popov (11e) avant de se faire doubler
suite à un nouveau but de Micanski (17e).
Peu inspirés dans le jeu et en manque
de réussite, les hommes d’Antonio Conte
devront attendre la fin de rencontre pour
revenir au score. Entré en jeu, Eder, qui
Les Belges en démonstration. (Photo > D. R.)
fêtait sa première sélection, s’est mué en
sauveur de la nation d’un tir enroulé
(84e). Score final (2-2), les Transalpins
s’en sortent bien mais ne se rassurent
pas alors qu’Antonio Conte n’est actuellement déjà pas épargné par les critiques
sur le niveau de jeu produit par les siens.
Les Italiens ne sont d’ailleurs plus qu’à
deux longueurs devant la Norvège au
classement du groupe H.
Les Pays-Bas déçoivent encore, Michy
brille pour ses débuts avec les Diables
Rouges !
Dans le groupe A, les Pays-Bas, troisième
de leur poule et déjà défaits deux fois en
quatre matches, n’avaient pas le droit à
l’erreur face à la Turquie, quatrième du
Groupe. Et pourtant, les Oranjes ont une
nouvelle fois déçu à Amsterdam. Dangereux sur contre attaque, notamment
grâce aux percées tranchantes de Depay,
les Néerlandais n’ont pas su se défaire
d’une sélection turque particulièrement
efficace. Très longtemps menés au score
après un but de Yilmaz (37e), les Hollandais parviendront tout de même à arracher le point de l’égalisation grâce à un tir
surpuissant de Sneijder dans les dernières secondes (90+2e).
Un moindre mal pour les Pays-Bas, qui
tiennent à distance leur adversaire du
jour au classement.
Enfin, dans le Groupe B, la Belgique a repris sa marche en avant lors de la réception de Chypre (5-0). Après une victoire
et deux matches nuls en trois matches,
les Diables Rouges se sont fait plaisir.
Menés par un Fellaini excellent, et auteur d’un doublé (21e, 66e), les Belges
n’ont jamais tremblé devant leur public.
Benteke (35e) et Hazard (67e) ont également marqué avant que le Marseillais
Michy Batshuayi ne cloue le spectacle,
quatre minutes seulement après son entrée en jeu (81e). Une première sélection
dignement fêtée par un superbe but de la
part du joueur de l’OM. Enfin, la Bosnie
n’a connu aucun souci pour se défaire
d’Andorre (0-3). Edin Dzeko s’est offert les
trois buts de la rencontre pour permettre
à la Bosnie de glaner sa première victoire
en éliminatoires en 5 matches.
R. S.
Il a raccroché les crampons il y a 11 ans
Des nouvelles de... Roberto Baggio
,Ancienne star du ballon rond, Roberto Baggio restera
comme l'un des footballeurs les plus doués de sa génération. Mais au contraire de bon nombre d'anciens collègues, l'homme aujourd'hui âgé de 48 ans a complètement délaissé ce milieu.
Une carrière de footballeur est faite de hauts et de bas.
Pour Roberto Baggio, des hauts tels qu’un début de
carrière professionnelle précoce à seulement 15 ans, un
Ballon d’or remporté en 1993, une saison à 23 buts sous
le maillot de Bologne, un championnat d’Italie remporté
en 1995 puis un autre en 1996, une Coupe de l’UEFA soulevée en 1993, ou bien encore une Coupe d’Italie remportée en 1995… Des bas, comme ce fameux tir au but
manqué en finale de la Coupe du Monde 1994, laissant
TURF
le sacre final au Brésil et toute une Italie en larmes.
Mais résumer la carrière de l’homme au catogan a ce fait,
aussi malheureux soit-il, serait faire fausse route, tant il
a marqué le football du début et du milieu des années
90 de son empreinte. Une vista, une classe, un sens de
la dernière passe et du but : le jeune bambin de Caldogno est rapidement passé du statut de petit espoir à celui
de talent de la planète ballon rond. Mais alors que certaines anciennes gloires font tout leur possible pour rester sous les feux des projecteurs, celui qui a terminé sa
carrière en 2004 avec Brescia n’en a lui cure.
Loin des strass et des paillettes, celui qui a fait les
beaux jours de la Squadra Azzurra entre 1988 et 2004 préfère rester à l’écart, pour se concentrer sur ce qu’il
Hippodrome de Zemmouri
6 Pavot de cebe : C’est un bel engagement
7 Roi de Jade : C’est une chance secondaire
8 Une de la potel : Elle est barrée
9 Telma de Touchyvon : Ce sera difficile
PROPRIETAIRE
CHEVAUX
JOCKEYS
11 Toundra Perrine : C’est une belle chance
1 Vague d’or : En forme
2 Vortel d’ange : C’est une belle chance
3 Vanita du lupin : Avec un parcours heureux elle peut figurer dans
la bonne combinaison
4 Tamalou vert : Ses chances sont à prendre en considération
12 Uma : Ce sera difficile
13 Volcan royal : C’est une belle chance
14 Paul : C’est une belle chance
PDS
R Saad
2 Vortel d’ange
S Fouzer
A Achour
3 Vanita du lupin
S Meziani
A Bendjekidel
4 Tamalou vert
APM Boulesbaa
5 Quart de soupir
Y Meziani
2525
6 Pavot de cebe
A Chellal
2525
7 Roi de Jade
Boubakri
2525
8 Une de la potel
S Fouzer
2525
9 Telma de Touchyvon
S Tiar
2525
Propriétaire
L Aloui
10 Toscane de Buliere
M Bendjekidel
2525
Propriétaire
K Meziani
11 Toundra Perrine
Rouane
2550
S Meziani
F Zemmour
12 Uma
MT Aggad
2550
Propriétaire
F Meziane
13 volcan royal
AP AB Boulesbaa
AB Ghenai
14 Paul
A Chaabi
1 Vague d’or
K Bendjekidel
A Ghennai
AEK Merimi
AEK Merimi
10 Toscane de Buliere : C’est une belle chance
R. S.
Quinté-quinté
Pronostic : 5.13.4.6.11.14.2
Prix «Lily De Runsis» - Dotation : 350 000 DA - 2 500 m - 16h
5 Quart de soupir : Il est en forme
juge essentiel, son engagement humanitaire. C’est ainsi
que la star transalpine a participé à des matches à but
caritatif (match pour la Paix, match pour le Cœur pour
la fondation Emergency). Attentif aux autres, Baggio en
a également profité pour se concentrer sur sa vie de famille : «Je suis désormais complètement déconnecté
du football. Tout ce que je veux, c’est me consacrer à ma
famille, rester tranquillement à la maison, et passer le
plus de temps possible avec mes amis un peu partout
en Italie», a-t-il ainsi affirmé récemment dans la presse
italienne. S’il a manqué son tir au but en finale de la
Coupe du monde, Roberto Baggio ne compte pas louper
le plus important, ses proches.
B Bazine
A Azzouz
CDS ENTRAINEURS
2550
S Fouzer
2525
S Merimi
2525
Propriétaire
Propriétaire
H Lechehab
M Chaabane
2550
2550
FB Chaabane
R Feghouli
F Chellal
Propriétaire
La NR 5203 – Lundi 30 mars 2015
23
sport
EN
DEUX MOTS
JSK 1 – MCA 2
Les Canaris ne méritaient
pas mieux
,Stade du 1er-Novembre de TiziOuzou, temps printanier, influence nombreuse, terrain en
bon état, bonne organisation. Arbitrage de M. Abid-Charef, assisté
de MM. Boulfelfel et Tamen.
Avertissements : Raïah (90’) et
Ferguène (92’) JSK. Benbraham
(26’), Hendou (40’), Karaoui (63 et
78’) MCA.
Expulsion : Karaoui (78’) MCA.
Buts : Ziti (9’) JSK et Benbraham
(25’) et Djalit (36’) MCA.
Composition des deux équipes :
JSK : Mazari, Ziti, Mekkaoui, Rial,
Khiat (Benamara 60’), Yesli, Raïah,
Ferahi, Ferguène, Ihadjadène (Si
Amar 65’), Youcef-Khoudja (Karrar 54’).
Entraîneur : Jean Guy Walemme.
MCA : Chaeouchi, Zeghdane, Hachoud, Bachiri (Ngoula 75’), Berchiche, Karaoui, Hendou, Benbraham (Khiter 86’), Aouedj, Gourmi
(Gherbi 79’), Djalit.
Entraîneur : Arthur Jorge.
Le Mouloudia a réussi une excellente opération à Tizi-Ouzou, en
empochant trois précieux points,
qui l’éloigne de la zone des relégables, pour la première fois de la
saison, alors que la JSK continue à
gâcher des points à domicile, avec
désormais un seul objectif à atteindre, celui de sauver sa peau
parmi l’élite.
Dans un clasico qui n’a pas été à la
Les trois points de la survie pour le Mouloudia. (Photo > La NR)
hauteur des attentes, avec un niveau de jeu très médiocre, c’est le
Mouloudia d’Alger qui fera
l’essentiel du jeu, même si c’est la
JSK qui ouvre la marque. Les Canaris, et après s’être vu refusé un
but (8’) inscrit par Ziti, alors que le
cuir avait bien franchi la ligne de but
avant d’être repoussé par Hendou,
réussissent à ouvrir la marque, une
minute plus tard par ce même Ziti,
d’un splendide coup-franc des 30 m.
La rencontre ne s’enflamme pas
Mondial-2015 de cross country
6e place pour la sélection
algérienne «seniors dames»
,La sélection algérienne, seniors
dames, de cross country a décroché la 6e place aux Mondiaux 2015,
disputés samedi à Guiyang
(Chine), au moment où son homologue masculine s'est contentée
de la 10e place, et les juniors du
14e rang.
Les dames avaient totalisé 139
points, grâce notamment à la 26e
place d'Amina Bettiche et la 28e de
Nawal Yahi, au moment où Drici
Berkahoum s'est contentée de la
41e place, Souad Aït Salem de la
44e, Nabila Sifi de la 66e et Malika
Benderbal de la 72e. De leur côté,
les messieurs ont récolté 189
points, grâce notamment à Rabah
Abboud (31e), Mounir Miout (44e),
Rabah Khaouas (47e), Abdelkader
Dali (67e), Mohamed Merbouhi
(73e) et Ahmed Dali (81e).
La sélection «junior garçons» a obtenu un total de 249 pts. Le
meilleur classement a été réussi
par Takieddine Hedeili, qui a terminé à la 48e place, tandis que
Bilel Tarebhat s'est contenté de la
60e place, Amazigh Amrouni de la
66e place, Youcef Boulekdam de la
75e place et Tawfik Bouziane de la
91e place, alors que Menad Lamrani, le dernier représentant algérien dans cette catégorie a déclaré
forfait. Chez les juniors filles, la
participation algérienne s'est limitée à Rima Chenah, qui s'est
classée à la 41e position. Ces 41e
mondiaux de cross-country ont
été dominés par le Kenya, devant
son rival habituel, l'Ethiopie, avec
la victoire de Geoffrey Kipsang
Kamworor (22 ans) chez les messieurs, et Agnes Jebet Tirop, (19
ans) chez les dames.
Kamworor, champion du monde
du semi-marathon en 2014 à Copenhague, a couvert les 12 km en
34 minutes 52 secondes, légèrement détaché devant son compatriote Bedan Karoki, 24 ans, le
champion national et 5e du 10 000
mètres aux Jeux olympiques de
2012, à Londres.
Chez les dames, Tirop a offert au
Kenya son 5e titre mondial successif, devant trois Ethiopiennes,
dans une course où les deux pays
ont trusté les 10 premières places.
Elle succède à Emily Chebet (29
ans), couronnée l'an dernier et 6e
samedi.
Tirop, la plus jeune championne
du monde depuis Zola Budd, qui
l'avait emporté en 1985 à 18 ans,
s'est imposée de 5 secondes à
l'issue d'un long tête-à-tête avec
Senbere Teferi.
pour autant, et c’est les Algérois,
menés au score, qui prennent
l’initiative du jeu et égalisent logiquement à la 25’ par Benbraham
qui profite de la passivité de la défense kabyle. Devant une JSK incapable de réagir, Djalit et après une
nouvelle erreur de Khiat dans l’axe
de la défense, s’en va battre Mazari
par un lob, donnant l’avantage au
MCA à neuf à la première mi-temps,
où il ne faudra retenir que les trois
buts inscrits sur les quatre occasions enregistrées durant ce half.
Au retour des vestiaires, le clasico
démarre en rythme avec pas moins
ES Sétif 0 – Aso Chlef 1
de trois occasions dans les cinq
premières minutes. D’abord par
Youcef-Khoudja à la 46’, qui seul au
point de penalty après un coup
franc de Yesli, rate complètement sa
frappe. Djalit réplique trois minutes
plus tard. Nez à nez avec Mazai,
l’attaquant mouloudéen rate son
duel. Le cuir revient dans les pieds
d’Aouedj qui tente un lob, mais le
cuir rate le cadre.
C’est ensuite le tour d’Ihadadjène
de rater l’égalisation, avec une tête
décroisée qui rate de peu le poteau
gauche de Chaouchi. C’était là, les
seules occasions de ce second half,
marqué par un jeu anarchique des
Canaris, qui profitera aux Algérois
qui géreront à leur guise le match,
opérant par des contre-attaques
qui ne donneront rien. Les Canaris, qui évolueront en supériorité
numérique après l’expulsion de Karaoui (78’), ne profiteront pas de
cet avantage, et les trois changements opérés par Wallemme, ne
changeront rien ni au score, ni au
jeu de la JSK, qui méritait pas de
prendre le moindre point après sa
piètre prestation dans ce clasico,
qui revient logiquement au Mouloudia, qui enregistre là, son premier succès en déplacement, et
prend ainsi sa revanche après sa défaite lors du clasico de l’aller (2-4),
et quitte pour la première fois de la
saison, la zone des relégables. La
JSK pour sa part, peut dire adieu à
ses ambitions de jouer le podium,
et devra plutôt se concentrer sur
son maintien parmi l’élite.
T. M.
L’Aigle noir piégé
Le détenteur de la Supercoupe
a raté une aubaine de
s'emparer du fauteuil de
leader en concédant cette
défaite devant l'ASO Chlef un
but à zéro. Cette confrontation
qui s'est jouée à huis clos n'a
pas permis aux coéquipiers de
Dahar de récolter un résultat
positif malgré les nettes
occasions de scorer surtout en
deuxième mi-temps par excès
de précipitations. Les
coéquipiers de Zaoui, bien
regroupés en défense et
opérant par des contres, ont
réussi contre toute attente à
ouvrir le score dans les vingt
dernières minutes par
l'intermédiaire de Naâmani.
Malgré l'incorporation de
Djahnit et Younes, les Noir et
Blanc ont buté sur une
charnière centrale bien solide
et un portier à la hauteur. Un
résultat qui vaut son pesant
d'or pour la survie des
Chélifiens.
Medouar obligé de quitter
le terrain
Le referre de la rencontre ESS ASO a appliqué la
règlementation à l'encontre du
président de l'ASO Karim
Medouar en lui ordonnant de
quitter le terrain. Le boss
chélifien, arrivé en retard du
coup d'envoi de la rencontre, a
pénétré dans l'enceinte de la
pelouse mais comme son nom
ne figurait pas sur la feuille de
match, il était obligé de quitter
le terrain sur décision de
l'arbitre.
H. Mustapha
Mustapha Berraf
«Les athlètes doivent travailler
davantage s’ils veulent progresser»
,Le président du Comité olympique et sportif algérien (COA)
Mustapha Berraf, a appelé, hier,
les athlètes et techniciens algériens à redoubler d'efforts pour
hisser le sport national à un plus
haut niveau, estimant que les
moyens financiers, à eux seuls, ne
sauraient suffire pour atteindre cet
objectif.
A l'orée des grands rendez-vous
sportifs prévus en 2015 dont les
Jeux sportifs arabes et les Jeux africains, ainsi que les Jeux olympiques en 2016, le président du
COA a insisté, dans un entretien à
l'APS, sur la nécessité pour les athlètes algériens de «travailler davantage et augmenter leur volume
horaire d’entraînement s’ils veulent progresser, car ce n’est que
par l’effort et la volonté que l’on
peut réussir».
«Les moyens colossaux investis
dans le sport par les pouvoirs publics ne suffisent pas, à eux seuls,
pour que l'Algérie retrouve la place
qui lui sied dans les compétitions
régionales continentales et mondiales», a estimé Mustapha Berraf.
De grandes compétitions sont dans
l'agenda du sport algérien durant
la deuxième partie du mandat
olympique (2013-2016). «Il est
grand temps de retrousser les
manches pour relever les défis qui
se présentent devant nous. Je demande à tous les sportifs et techniciens de se mobiliser à la veille
des importantes échéances qui
nous attendent», insiste le patron
de l'instance olympique. Le COA
organise son assemblée générale
ordinaire (AGO) samedi prochain
(9h) au siège de l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis. «Le COA
a retrouvé sa sérénité et se
consacre pleinement à ses missions en parfaite communion avec
le ministère des Sports et les différentes fédérations. La prochaine
AGO sera propice pour dégager
des solutions à même de booster le
sport algérien et envisager une vision stratégique plus ambitieuse»,
a-t-il souhaité.
Le COA a été chargé par le ministre
des Sports, Mohamed Tahmi, de
la préparation et du suivi technique et médical de la participation algérienne aux prochains Jeux
africains, prévus à Brazzaville
(Congo) du 4 au 19 septembre
2015.
Quotidien
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NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
La NR 5203 – Lundi 30 mars 2015
sport
en direct
le match à suivre football
Mondial-2015 de cross country JSK 1 – MCA 2
6e place pour la sélection
Les Canaris ne
algérienne «seniors dames» méritaient pas mieux
ES Sétif 0 – ASO Chlef 1
L’Aigle noir piégé
Oman - Algérie
La victoire ou la honte
,La sélection algérienne de football bouclera, cet après-midi, sa
tournée au Qatar en livrant son
second match face à Oman au
stade Sahim-Ben Hamad de Doha
à 17h.
Arrivée dans l’habit de Mondialiste à Doha,
la sélection algérienne de football est tombée plus bas que terre en se faisant humilier comme jamais par la sélection du Qatar,
classée 109 au niveau mondial et qui était
en plus amoindrie de cinq titulaire pour la
circonstance. Le revers concédé sur le
score d’un but à zéro a mis à nu la faiblesse
du onze de Christian Gourcuff complètement dépassé. Et la défaite aurait pu être
plus lourde sans que personne ne crie au
scandale, tellement la production des Brahimi et consorts était médiocre ce jour-là.
Christian Gourcuff a voulu lors de la première sortie voir certains remplaçants et
des joueurs à l’œuvre. Finalement c’est
toute l’équipe qui s’est plantée. L’entraîneur
breton a reconnu que son équipe était complètement passée à côté de son sujet. «Aujourd’hui, nous n’avons pas fait un grand
match. Je dirais que nous avons manqué
d’accélération et de percussion dans le
jeu. Comme je vous l’ai déjà dit, il faudra
tirer les enseignements de ce revers et
corriger les lacunes avant les prochaines
échéances.» Du coup, la confrontation face
à Oman va donc se jouer dans un climat
particulier. Les Verts seront plus que jamais sous pression. Ils doivent impérativement se ressaisir. Le staff technique algérien
va ainsi revoir sa copie et aligner d’autres
éléments. L’obligation de résultat va peutêtre obliger Christian Gourcuff à faire appel
aux expérimentés. C’est ainsi qu’on annonce le retour de Halliche dans l’axe de la
défense. Lacen sera vraisemblablement
out pour ce match en raison de blessure.
L’attaquent algérien Ishak Belfodil promet
tout de même : «On a une petite revanche
sur nous-mêmes à prendre face à Oman,
parce que ce n’est pas la vraie équipe
d’Algérie qui a joué contre le Qatar. On a
montré beaucoup de choses avant et on n’a
pas le droit de livrer une prestation comme
ça.»
Oman se met à rêver
Classé 96 au niveau de la FIFA, la sélection
Les Verts doivent sauver l’honneur. ( Photo > D. R.)
d’Oman s’est qualifiée que deux fois en
phase finale de la Coupe d’Asie, où elle a
quitté la compétition dès le premier tour en
2004 et 2007. Cette équipe, drivée par Paul
Le Guen depuis 2011, rêve de s’illustrer au
plus haut niveau. Pour l’entraîneur français, le match face à l’Algérie sera important. Le technicien français l’a bien déclaré
à la presse locale, en affirmant : «Le match
face à l'Algérie sera un vrai test pour nous,
les débats seront certainement très disputés. Je m'attends à une bonne production
de mes joueurs.» L’équipe d’Oman a disputé
La Der
La saison tire à sa fin dans un scénario hitchcockien.
On se serait cru au cinéma dans la longue scène de
l’épilogue où rien n'est encore joué, et où aucun club
ne dévoile son jeu. Bref, un suspense haletant, tenant
en haleine les férus de la balle ronde. Ces derniers ne
savent plus qui survolera le championnat ni qui prendra l’autre sens de l’ascenseur.
Tellement les choses sont confuses, qu’émettre le
moindre pronostic relèverait purement et simplement
de la pure fantaisie. D’autant que les clubs menacés
par la relégation trouvent un second souffle en allant
ramener des victoires chez les prétendants au titre.
C’est le cas de l’ASO vainqueur de l’ESS, à Sétif, et du
jeudi dernier un match amical à Mascate
devant la Malaisie, où elle s’est imposée sur
le score de 6 buts à 0. Elle espère rester sur
cette lancée en se payant l’Algérie. Il faut
dire qu’avec la pale copie rendue par les coéquipiers de Taïder jeudi dernier, a mis les
joueurs omanais en confiance et ils se mettent rêver à présent. On parle même dans
la presse locale, qu’une victoire aux dépens de Verts permettrait à l’équipe de gagner des places au classement FIFA. Ce qui
placerait Oman en tête de série en vue des
prochaines échéances. Oman espère, d’un
autre côté, signer sa première victoire face
à l’Algérie pour cette troisième confrontation entre les deux sélections. Les deux
premiers matches ont été remportés par
l’Algérie à Mascate sur le même score (10) et la même année en 1996.
Khaled M.
A voir
ENTV : Algérie – Oman à 15h
BeIN Sports 1 HD : Angleterre – Allemagne
à 19h45
Scénario hitchcockien
MCA victorieux de la JSK, à Tizi-Ouzou. Le bas du tableau se révolte contre le haut du classement dans un
sauve-qui-peut similaire aux précédentes saisons,
pour ne pas dire identique où les clubs menacés par le
purgatoire se rebiffent dans un dernier sursaut
d’orgueil pour sauver leur peau.
Ce qui donne d’ailleurs un peu plus de piment à notre
championnat au grand bonheur du puriste. Bien évidemment, c’est le côté jardin de la chose, car c’est
dans le côté cour, obscur et sombre, que se «monnayeraient» ces résultats. Le football est relégué au second plan quand les coulisses font leur entrée en
scène. Une entrée aussi fracassante que ces victoires
acquises chez les adversaires. Sans être pour autant
catégorique, il est impensable qu’à quelques matchs
du tomber de rideau, des équipes jouant le titre se
fassent surprendre chez elles. Mais comme ce scénario
se répète à chaque fin de saison, on serait tenté
d’affirmer qu’il y a anguille sous roche et que la
«chkara» est certainement passée par là. De toute manière, il est notoirement connu que cette «chkara» fait
des ravages dans un championnat où les moins nantis
sont à l’avance condamnés à la descente aux enfers.
Même si le verdict n’est pas encore tombé, on peut facilement imaginer la suite.
Assem Madjid