Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Transcript Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
Télécommunications
Football
Concurrence entre
opérateurs : l’ARPT
lance une étude
JS Kabylie :
reprise sous
tension
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
p. 3
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5181 - Mercredi 4 mars 2015 - Prix : 10 DA
Education
La grève
maintenue,
les syndicats
chez Benghebrit
samedi
Anis ©New Press
p. 2
L’EDITO DE
HASSEN SI LAKHDAR
Qu’avons-nous tellement fait et plus particulièrement
qu’avaient-ils fait au sommet du pouvoir durant des
décennies pour nous retrouver dans cette situation où il
est à se demander si réellement la cohésion a existé dans
la série des cohabitations et des successions au pouvoir ?
Au vu des hostilités que s’échangeaient ceux qui ont fait
partie, à un moment ou à un autre du pouvoir et
ensemble encore, la question ne devrait plus de se poser
de savoir pourquoi toutes les élections successives,
comme il en est de même également des différentes
phases du dialogue, des différentes démarches dont il a
été souvent fait mention, mais qui n’ont pas empêché
d’autres menaces de survenir avec force, n’ont pas réussi
à mettre fin à la violence, à restaurer la paix, à asseoir la
pratique de la tolérance, à initier sans échec la démocra-
Solder le passé de tout compte
tisation, à moderniser nos comportements, à améliorer la
situation du «droit», à relancer l’économie. Si les causes
ne sont pas précisément identifiées, inventoriées, évaluées, comment parvenir à mettre en œuvre les thérapies
requises, si non à continuer à faire de l’entretien des
crises pendant que les ressources en hydrocarbures
s’épuisent sans que le développement ne soit au rendezvous, ce qui revient à dire que nous approchons de la
situation du «Biafra» comme le disait déjà Ouyahia pour
mettre en garde sur la dépendance du pétrole comme
mono produit à l’exportation.
On a peut-être un peu trop tendance à croire que nos
vulnérabilités sont créées de l’extérieur, la main étrangère, disions-nous, ou disaient-ils, alors qu’en réalité, les
causes sont internes. Les éléments de division de la
société ne sont pas internes à celle-ci. Ils lui sont parvenus d’ailleurs, d’en haut, et même que de l’histoire ne
sont parvenues que les histoires alors que par ses objectifs, elle était censée rassembler et non fracturer. Faudrait-il d’abord solder le passé de tout compte afin de
désintoxiquer le présent et de renforcer les défenses
immunitaires des générations à venir quand on sait que
même pour ce qui concerne l’avenir, pour les décennies à
venir, il y en a qui voudraient encore s’asseoir sur la légitimité historique par filiation, c'est-à-dire encore sur les
mêmes éléments de divisions transmis par filiation. Nous
tenons peut-être là la clé de la sortie de crise et les raisons pour lesquelles nous serions toujours au bord du
précipice.
H. S.-L.
actuel
La NR 5181 - Mercredi 4 mars 2015
Le chiffre du jour
Accidents de la route : 39 morts et 1 035 blessés en une semaine
(Protection civile).
2
commission
santé
archives
aujourd’hui
Préparatifs
Installation de la commission
préparatoire de la conférence nationale
sur la protection de la jeunesse.
Infrastructures
Journée d’information à Tlemcen
sur la création de sites web dans
les établissements de santé.
Colloque
Les manuscrits algériens ont leur
place sur les plans national et
international.
La faculté de médecine d’Oran organise un séminaire sur «Les études du
monde pharmaceutique».
REPÈRE
Benghebrit rencontrera les syndicats samedi
PARTENARIAT ALGÉRO-FRANÇAIS
L’Unpef boycotte le dialogue,
la grève de trois jours maintenue
Amar Ghoul :
«Quatre accords
importants seront signés
en mai prochain»
L’autre rencontre annoncée
avant-hier par Benghebrit
concerne une invitation destinée aux membres de la coordination des syndicats de
l’éducation (CSE), à de nouvelles négociations prévues samedi prochain, soit à la veille
de la grève de trois jours renouvelable et dont le préavis a
été déposé après l’échec des
dernières négociations tutellesyndicats. Bien que les déclarations de la ministre de
l’Education se veulent plutôt
rassurantes quant à l’avenir de
l’école en général et de l’année
scolaire en cours en particulier et son engagement à trouver un terrain d’entente avec
les protestataires, le climat demeure inquiétant.
D’ailleurs, certains syndicalistes refusent les rencontres
locales pour «négocier leurs
problèmes avec des directeurs
sans prérogatives». Plus franc,
l’Union nationale du personnel
de l’éducation et de la formation (Unpef) a déclaré carrément le boycott de ces rencontres. Elle affirme que sa décision
intervient
en
protestation contre le contenu
de la directive 287 du département Benghebrit transmise
aux directeurs de l’éducation
le 25 février dernier. Une directive qui, selon le syndicat,
instruit sur la tenue de rencontres avec les syndicats
«pour la forme» ce qui démontre, souligne l’Unpef «des
intentions de ne pas vouloir régler les problèmes en suspens».
En effet, c’est officiel qu’au
moins un membre de la CSE ne
partagera par la table des négociations et maintiendra son
débrayage de trois jours renouvelables à partir de lundi
prochain.
Mme Nouria Benghebrit avait,
pour sa part, affirmé lundi que
les rencontres locales et celle
avec la tutelle sont le chemin
Mme Nouria Benghebrit. (Photo > New Press)
Lancement d’une campagne nationale pour l’encouragement
à la consommation des produits locaux
Benyounès : «L’exportation du produit
national est notre objectif»
Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a présidé hier à la safex
une réunion avec l’UGTA et le patronat, dans le cadre du suivi des travaux
de concertation. En effet, une campagne nationale pour l’encouragement
à la consommation des produits fabriqués localement va être lancée dans
les prochaines semaines, a indiqué, lundi à Alger, le ministre du Commerce, Amara Benyounès. Cette opération, à laquelle prendront part les
pouvoirs publics, des représentants des commerçants et des consommateurs, a pour objectif de «rassurer le consommateur algérien sur la qualité
des produits locaux et de l’intérêt de leur consommation», a expliqué M.
Benyounès . «Nous voulons convaincre les Algériens qu’en consommant le
produit local, ils contribuent à garder en survie des entreprises nationales
et donc à la création de richesses et de postes d’emploi dans le pays, alors
qu’en achetant des produits d’importation, ils soutiennent des entreprises
à l’étranger», a-t-il poursuivi. A ce propos, le ministre a déploré la publicité excessive en faveur des produits d’importation qui participent, selon
lui, à «discréditer» le produit national, estimant que l’encouragement à la
consommation de la production nationale pourrait contribuer à atténuer le
phénomène de l’informel.
Pour sa part, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a expliqué qu’il est temps d'apprendre à consommer algérien.
Selon lui, les producteurs algériens, secteurs public et privé confondus,
disposent de tous les moyens humains et matériels pour réussir ce pari
tout en précisant qu'il faudrait identifier les contraintes et dysfonctionnements entravant le processus de développement. Le responsable de
l'organisation syndicale pense que l'heure est au recensement des difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises afin d'œuvrer à pallier aux
lacunes et régler les problèmes de fond. Enfin les organisations patronales
ont souligné qu’il n'y a que le blocage des importations des produits fabriqués localement qui puisse fournir des chances d'aboutir à
l'encouragement de la production nationale. Il poursuit en disant que la
création d'emplois et l'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen passent
par la consommation du made in Algeria. Les produits industriels et
l'agroalimentaire ainsi que les articles d'habillement sont candidats à cette
préférence nationale.
Imane Misraoui
uatre accords de partenariat
entre l'Algérie et la France pour
la réalisation de plusieurs
projets de transports en Algérie sont
en cours d'élaboration et seront signés
en mai prochain. Lors d’une rencontre
avec le représentant spécial du
ministre français des Affaires
étrangères, Jean Louis Bianco, le
ministre des Transports Amar Ghoul a
fait savoir que «le premier accord
prévoit la création d'une joint-venture
algéro-française chargée de
l'exploitation, de la gestion et de la
maintenance des téléphériques au
niveau national, une mission
assumée, actuellement, par des
entreprises locales de transport
urbain» ajoutant que la nouvelle
société qui regroupera l'entreprise du
métro d'Alger et l'entreprise de
transport urbain et suburbain d'Alger
ainsi qu'une société française, se
chargera de la réalisation des
téléphériques à travers la création
d'une unité de montage de ces
appareils. Selon Ghoul, ce partenariat
permettra de cerner les problèmes liés
à la réalisation et à la gestion des
téléphériques et d'améliorer les
services d'autant que le secteur a tracé
un grand nombre de projets pour
doter plusieurs wilayas de ce mode de
transport par câbles. En outre, le
deuxième accord prévoit
l'élargissement des activités de l'usine
de montage et de maintenance des
wagons de tramway à Annaba- fruit
d'un partenariat entre le métro
d'Alger, l'entreprise nationale de
réalisation de matériels et
équipements ferroviaires (Ferovial) et
la société française Alstom- à la
fabrication de trains électriques et
locomotives automatiques, a précisé le
ministre, ajoutant que l'usine
permettra dans un premier temps de
répondre aux besoins nationaux avant
de s'orienter vers l'exportation. Par
ailleurs, le troisième accord prévoit la
réalisation de trois gares routières à
Alger, Oran et Sétif dans le cadre d'un
partenariat entre l'entreprise de
transport routier et une société
française. Concernant la formation et
l’échange d’expérience, un accord sera
signé pour la formation de
compétences nationales aptes à
diriger les grands projets. Cette
rencontre a permis aux deux parties
d’évoquer les préoccupations de
certaines entreprises françaises en
Algérie, de son côté, le représentant
spécial du ministre français, a fait part
de la volonté de son pays à établir des
partenariats à long terme avec l’Algérie
à travers la réalisation de projets
structurels qui permettent de répondre
aux besoins de l’Algérie et d’investir le
marché africain. Il est à rappeler que
cette rencontre s'inscrit dans le cadre
des réunions de la commission mixte
économique franco-algérienne
(Comefa) et de la commission
gouvernementale mixte algérofrançaise de haut niveau, tenues en
décembre dernier à Oran et Paris.
H. M.
Q
,L’éducation se
trouve à nouveau dans
le suspens pour ne pas
dire l’impasse. L’appel
au dialogue entre grévistes et directions de
l’éducation par wilaya
prévu demain n’a pas
convaincu les syndicats l’ayant jugé de
«bricolage» au lieu
d’une prise en charge
«sérieuse» de leurs revendications.
pour régler les problèmes indiquant que l’Etat répondra à
certaines revendications et
mettra d’autres en examen. La
ministre a exprimé le souhait
de voir plus de sens de responsabilité dans les prochaines
négociations «à condition que
les syndicats comprennent
réellement ce que sont des négociations».
Elle a, également, tenu à noter
que «plus de 80% des programmes ont été dispensés» et
que l’année scolaire «n’accuse
pas de retard, ni perturbation
dans l’agenda des examens».
Espérant que les rencontres de
jeudi et samedi pourront permettre une issue à la crise, à savoir que toutes les précédentes
négociations ont connu l’échec.
Empêcher la grève prévue la
semaine prochaine est plus
qu’important notamment qu’il
s’agit d’une période d’examens
pour certains établissements
et de corrections et remise de
notes pour d’autres, soit une
période sensible pour les
élèves en fin de deuxième trimestre et sur les portes du dernier trimestre et d’examens officiels.
Radia Zerrouki
Voir sur Internet
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actuel
TRANSPORTS
La NR 5181 - Mercredi 4 mars 2015
3
ARPT
Lancement d’une étude sur la concurrence
nationale dans les télécommunications
Ligne
ferroviaire
Alger-Thenia
1,2 million
de voyageurs
et plus d’un million
de tonnes
de marchandises en
2014
Le ministre des Transports, Amar
Ghoul, a déclaré, hier à Boumerdès, que la ligne ferroviaire AlgerThenia a permis le transport de
1,2 million de voyageurs et de plus
d’un million de tonnes de marchandises, durant l’année 2014.
«Ces chiffres attestent de
l’importance et de l’intensité du
trafic caractérisant le transport ferroviaire des voyageurs et des marchandises dans cette région vitale
du pays», a estimé M. Ghoul dans
une intervention, à l’issue d’un
exposé sur les différents projets en
cours de réalisation dans son secteur, qui lui a été présenté, à
l’entame de sa visite d’inspection
dans la commune de Thenia.
Selon le ministre, «ces chiffres seront multipliés par trois à
l’avenir», soit à l’issue de la
concrétisation des projets colossaux en chantier, dont ceux de
modernisation des voies ferrées
des wilayas d’Alger, Boumerdès et
Tizi Ouzou. En outre, il a annoncé
la réalisation attendue, dans son
secteur, de trois nouveaux systèmes modernes de prévention et
de sécurité, pour accompagner les
projets de voies ferrées actuellement en réalisation, ou programmées à l’être, parallèlement à la
modernisation des vieilles lignes
ferroviaires de transport des voyageurs et de marchandises, à travers le pays. Ces nouveaux systèmes sont «primordiaux», car les
projets ferroviaires programmés
seront dotés de «gares pour les
voyageurs et les marchandises», a
ajouté M. Ghoul, signalant que ces
«gares seront dans leur majorité
des gares multimodales nécessitant ce genre de systèmes pour
assurer une cohésion entre le
transport ferroviaire et le transport
terrestre». Ces systèmes, en cours
de réalisation, sont représentés
par le système de signalisation
moderne, le nouveau système de
communication adapté aux
normes mondiales, et le système
de régulation, suivi et contrôle du
trafic des voyageurs et des marchandises, a-t-il précisé. Amar
Ghoul a entamé sa visite par la
commune de Thenia, à l’Est de
Boumerdès, où il a inspecté le
chantier d’un tunnel, en réalisation dans le cadre du projet de
modernisation et de dédoublement de la ligne ferroviaire Thenia-Tizi Ouzou. Empruntant cette
voie ferrée en réalisation, la délégation ministérielle s’est ensuite
rendue à Si Mustapha, pour
l’inspection de la réalisation
d’une gare ferroviaire, avant de
gagner la commune des Issers,
toujours par voie ferrée, pour
constater l’évolution du chantier
d’une autre gare ferroviaire. Le
ministre a, par la suite, pris la
route pour se rendre à Bordj Menaïel pour la visite du chantier
d’une gare ferroviaire. Il poursuit
sa visite au port de Zemmouri ElBahri, où il écoutera un exposé sur
le programme d’aménagement et
de développement des ports au
niveau de la wilaya.
Sadek
, L'Autorité de régulation
des postes et télécommunications (ARPT) a lancé
un avis d'appel d'offres en
vue d'analyser le marché
national des services de
télécommunications et
d'identifier les problèmes
de concurrence, a indiqué
le directeur général de
cette institution, Mohamed Amghar.
Cet avis d'appel d'offres national
et international restreint, qui
s'adresse aux cabinets conseil dûment qualifiés, a été lancé pour
cerner les problèmes de concurrence du secteur des télécommunications et asseoir la régulation,
explique-t-il. Il s'agit, essentiellement, «d'anticiper les problèmes
de concurrence entre les opérateurs du secteur en examinant
leur comportement, et de définir
si leur mode opératoire
n'occasionne pas de déséquilibres
dans le marché». Ce qui permettra, selon lui, de préciser les obligations des opérateurs qui détiennent, dans le cas échéant,
«une puissance dominante sur le
marché», ajoutant que cette étude
entre dans le cadre des prérogatives de l'ARPT en tant qu'autorité
de régulation sectorielle qui doit
identifier en amont les problèmes
de concurrence pour les prévenir.
Le secteur des télécommunications regroupe plusieurs segments à étudier à savoir le service
fixe et le service mobile lequel
comporte les segments des terminaisons d'appel, de la voix et de
l'internet. Selon M. Amghar, dans
le cas où un opérateur occupe
une position dominante dans un
segment spécifique du marché,
«il n'aura d'obligations que par
rapport à ce point précis». Questionné sur la qualité des services
de la 3G fournis par les trois opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy), le même
responsable indique que les résultats de l'enquête sur cette évaluation seront communiqués à
l'issue de l'étude qu'entreprendra
le cabinet d'audit dont la sélection
est toujours en cours. «L'enquête
se fera préalablement sur la base
des études effectuées par les opérateurs sur leur propre réseau
sous la supervision de l'ARPT»,
ajoute-t-il. Sur le plan technique,
cette évaluation consiste à mesurer le débit offert par chaque
opérateur et tel que perçu par le
citoyen, et à ce que la moyenne
des débits soit conforme aux disposition du cahier de charges. De
Commémoration du 58e
anniversaire de la mort
du héros de la révolution
algérienne Larbi Ben
M’hidi
Sitel a débuté, il y a plusieurs années, par la digitalisation du réseau fixe. Aujourd’hui, nous voulons transformer cette société
en une compagnie moderne en
terme de technologie», a-t-il assuré, ajoutant que cette démarche prévoit le développement, en Algérie, de certains équipements de la 3G et des solutions
IP (gestion des objets équipés
d’une adresse IP: compteurs
intelligents). Détenue en jointventure à hauteur de 65% entre
partenaires publics algériens et
de 35% par Ericsson, Sitel est spécialisée dans la fabrication
de passerelles GSM, équipements
internet haut débit et compteurs
intelligents, rappelle-t-on. Cette
coopération devra être élargie
dans le domaine de la recherche
et développement, dans les terminaux de gestion d’éclairage, de
sécurité et de consommation
énergétique.
A. K.
A. Remache
ce fait, aucun des trois opérateurs
ne peut, d'ores et déjà, se prononcer sur la qualité de son réseau avant les résultats définitifs
de l'analyse qui sera menée par le
cabinet d'audit. A une question
sur la portabilité qui consiste à
permettre au client de garder son
numéro
et
de
changer
d'opérateur, M. Amghar dira que
le contexte actuel du marché ne
favorise pas le recours à cette
technique du fait qu'un bon
nombre d'usagers demeurent
abonnés auprès de deux opérateurs à la fois afin de bénéficier
des promotions offertes par chacun d'eux. En outre, la portabilité nécessite des efforts financiers consentis par les opérateurs
qui devront investir dans les
bases de données nécessaires et
les solutions de portabilité.
Amar K.
Le déploiement de la 3G en Algérie
a été le plus rapide au niveau maghrébin
ment de la 3G dans le pays. Commercialisée en Algérie depuis décembre 2013, la 3G compte 8,231
millions d'abonnés partagés par
l'opérateur public Mobilis avec
3,639 millions, suivi d'Ooredoo
avec 3,607 millions et de Djezzy
avec 985 000 abonnés, selon les
récents chiffres de l'Autorité de
régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). En
termes de parts de marché de la
3G, répartis entre les trois opérateurs, Mobilis détient 44,2%, Ooredoo 43,8% tandis que Djezzy,
qui avait commencé à commercialiser ses services en juillet
2014, détient 12% des parts de
marché de cette technologie.
S’agissant du partenariat
d’Ericsson avec la société industrielle publique de télécommunications (Sitel), M. Chihani a
avancé que l’objectif de
l’équipementier suédois est de
moderniser cette entreprise algérienne. «Notre relation avec
AÏN M’LILA (OUM EL-BOUAGHI)
Accompagné du wali, du
secrétaire national de
l’Organisation des
moudjahidine, de la sœur du
chahid Larbi Ben M’hidi, Drifa,
des députés des deux chambres,
des autorités civiles et militaires
et des représentants de la
famille révolutionnaire, le
ministre des Moudjahidine,
Tayeb Zitouni, a présidé, hier à
Aïn M’lila, la cérémonie de 58e
anniversaire de la mort du héros
de la révolution algérienne Larbi
Ben M’hidi. La cérémonie a été
aux traditionnelles retrouvailles
devant la stèle commémorative
érigée il y a 8 ans à la mémoire
du chahid au douar Kouahi,
situé à 4 km au nord de la ville
d’Aïn M’lila (lieu de naissance
du chahid). Après la levée des
couleurs nationales, le dépôt de
gerbe de fleurs et la lecture de
Fatiha, la délégation s’est
rendue ensuite au domicile du
chahid où des explications leurs
ont été données par des proches
de la famille de Larbi Ben M’hidi
sur la vie et le parcours
honorable du chahid. Pour la
circonstance, diverses activités
ont été organisées au profit du
public. Le programme a
comporté également des
expositions photos et
documents historiques sur la vie
du martyr au sein de l’enceinte
de l’université d’Oum ElBouaghi qui porte le nom de ce
martyr. Pour que nul n’oublie et
en hommage à l’une des figures
les plus prestigieuses de la
révolution algérienne de
Novembre 1954 qui mourut sous
la torture après avoir donné une
leçon d’héroïsme et
d’endurance à ses bourreaux, le
wali, le recteur de l’université et
le secrétaire national de
l’organisation des moudjahidine
ont tour à tour retracé et
expliqué le parcours d’un grand
combattant de la première
heure qui a défié l’armée
française et ses tortionnaires. Le
ministre des Moudjahidine, qui
a donné le coup d’envoi officiel
du colloque national sur
l’itinéraire de Larbi Ben M’hidi
placé sous le signe «Fidélité des
générations à l’histoire des
hommes» lesquels ont pris part
plusieurs professeurs des
différentes universités du pays,
a rendu un vibrant hommage à
l’un des pères de la révolution
de novembre 1954. Le ministre
des Moudjahidine a rappelé à
cette occasion à l’assistance la
célèbre phrase du chahid
«Mettez la révolution dans la rue
et le peuple saura s’en saisir». A
noter qu’une conférence riche et
passionnante a été animée par
le docteur Menasria Youcef de
l’université de Batna ayant pour
thème «Larbi Ben M’hidi entre la
stratégie et le plan du
déclenchement de la glorieuse
révolution algérienne».
Téléphonie mobile
Le rythme de déploiement de la
téléphonie de 3e génération (3G)
en Algérie s'est réalisé plus rapidement par rapport aux autres
pays maghrébins, a affirmé, mardi
à Barcelone, le président de la
région
Maghreb
de
l’équipementier suédois Ericsson,
Rachid Chihani. «En un temps très
court, l'Algérie a rattrapé le retard, et ce, notamment après
avoir réussi le challenge de déployer la technologie de la 3G en
moins de deux ans seulement
contre sept ans au Maroc et cinq
ans en Tunisie», a souligné M. Chihani lors d’une rencontre avec la
presse maghrébine tenue en
marge du Congrès mondial de la
téléphonie mobile (MWC) qui se
déroule du 2 au 5 mars à Barcelone (Espagne). Il a indiqué, par
ailleurs, que dans la région du
Maghreb, l’Algérie est devenue le
premier marché des télécommunications de cet équipementier
suédois, et ce, depuis le lance-
BRÈVE
actuel
La NR 5181 - Mercredi 4 mars 2015
4
Diplomatie
C O O P É R AT I O N
Les Etats-Unis appuient l'approche de l'Algérie
dans la résolution pacifique des conflits
, Les Etats-Unis appuient l'approche de
l'Algérie dans la résolution pacifique des conflits
notamment au Mali et en
Libye, ont affirmé hier à
Alger deux hauts responsables américains, soulignant la disposition de
leur pays à renforcer la
coopération algéro-américaine dans la lutte
contre le terrorisme et la
radicalisation.
Les Etats-Unis sont
aux côtés de l'Algérie
dans la lutte contre
la radicalisation
es Etats-Unis sont aux côtés de
l'Algérie dans ses efforts pour la lutte
contre le terrorisme et la radicalisation,
a affirmé hier, à Alger, l'assistante au secrétaire d'Etat américain aux Affaires du
Proche-Orient, Mme Anne W. Patterson,
annonçant la venue en Algérie, la semaine
prochaine, d'une délégation sécuritaire
américaine. Mme Patterson s'exprimait lors
d'une conférence de presse animée à
l'ambassade des Etats-Unis à Alger, avec le
secrétaire d'Etat américain adjoint chargé
des Affaires économiques et commerciales,
Charles Rivkin. Les deux hauts responsables
américains ont qualifié leur présence, au
même moment en Algérie, de «significative» quant à «l'intérêt» qu'accordent leur
pays à l'Algérie. «Les relations entre les
deux pays sont très fortes. Nous allons
continuer à les renforcer, notamment dans
le domaine sécuritaire qui est notre principale préoccupation», a ajouté Mme Patterson. Tout en félicitant l'Algérie pour le succès «chèrement» remporté sur le terrorisme, elle a relevé le «partage» de cette
expérience avec d'autres pays et qualifié le
pays de «très actif» dans la lutte antiterroriste à l'échelle régionale, notamment.
Saluant la politique de la réconciliation
nationale, elle a, par ailleurs, insisté sur la
«recherche de la transparence» s'agissant
de tous les domaines de coopération liant
les deux pays.
L
«Je salue les efforts de l'Algérie
pour la résolution des conflits au
BRÈVE
LUTTE ANTITERRORISTE
Jean-Paul Laborde :
«L'expérience
algérienne peut servir
d'exemple»
L'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme
«peut servir d'exemple» aux
autres pays qui souffrent de ce
phénomène, a indiqué hier, à
Alger le directeur exécutif du comité des Nations unies contre le
terrorisme, Jean Paul Laborde.
«Nous pouvons bâtir de bonnes
pratiques sur l'expérience algérienne de lutte contre le terrorisme», a déclaré M. Laborde à la
presse à l'issue de sa rencontre
avec le ministre délégué chargé
des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. M.
Laborde a qualifié sa rencontre
avec M. Messahel de «très importante», précisant être venu en Algérie à l'invitation du gouvernement algérien dans le cadre de ses
fonctions au Conseil de sécurité.
«Nous nous occupons de
l'évolution des capacités antiterroristes des Etats. Dans cette mesure, nous avons parlé avec Messahel de l'aspect multidimensionnel du combat contre le terrorisme
qui ne se limite pas aux actions
répressives», a-t-il dit. Le responsable onusien a expliqué que
dans la lutte antiterroriste «on
doit effectivement prendre en
compte tous les acteurs de la société, y compris les medias qui ont
un rôle à jouer dans cette lutte».
M. Laborde a ajouté que sa présence à Alger a aussi pour objectif
de «manifester le soutien, au niveau régional, du Conseil de sécurité et de son comité contre le terrorisme, à la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel».
Interrogé sur la situation en Libye,
M. Laborde a souligné avoir
abordé la question avec M. Messahel, relevant que «c'est un problème que les Libyens doivent résoudre en prenant leur question
de souveraineté à bras le corps,
comme l'avait dit le Conseil de sécurité, il y a quelques jours».
M. R.
Terrorisme
La secrétaire d'Etat aux affaires du Proche-Orient, Mme Anne W. Patterson. (Photo > D. R.)
Mali et en Libye. Nous saluons ce
que fait l'Algérie pour y apporter
une solution pacifique», a déclaré
l'assistante au secrétaire d'Etat
américain aux affaires du ProcheOrient, Mme Anne W. Patterson
lors d'une conférence de presse
conjointe avec le secrétaire d'Etat
américain adjoint chargé des Affaires économiques et commerciales, Charles Rivkin, au siège de
l'ambassade des Etats-Unis.
Interrogée sur l'ampleur du soutien américain pour une résolution pacifique de la crise en Libye,
Mme Patterson a indiqué qu'elle
avait discuté de la question avec
les autorités algériennes, lors de
sa visite (en cours à Alger, Ndlr)
tout en soulignant que les deux
pays partagent la même approche. «Nous soutenons également les efforts de l'énvoyé spé-
cial du secrétaire général de l'ONU
pour la Libye, Bernardino Léon,
qui a effectué plusieurs visites
dans la région et rencontré les
responsables algériens», a-t-elle
ajouté. Evoquant la coopération
sécuritaire algéro-américaine,
Mme Patterson s'est réjouie du
niveau de coopération «atteint
ces derniers temps» entre les
deux pays, tout en soulignant
l'«importance du partenaire algérien». «Les Etats-Unis sont fiers
d'être aux côtés de l'Algérie dans
la lutte contre l'extrémisme, le
fait qu'elle prend les mesures nécessaires pour s'attaquer aux
causes profondes du terrorisme»,
a-t-elle indiqué. «Nous remercions
les autorités algériennes, notamment les ministères de la Justice
et des Affaires religieuses qui
nous ont fait part de leurs efforts
contre l'extrémisme. Nous devons
travailler ensemble dans la lutte
contre la radicalisation», a-t-elle
poursuivi. Elle a annoncé «une visite la semaine prochaine à Alger
d'une mission américaine sur la
sécurité et la sûreté». Mme Patterson, a, par ailleurs, souligné, lors
de la conférence, «le caractère
positif de la réconciliation nationale en Algérie visant la réintégration des extrémistes».
L'assistante du secrétaire d'Etat
chargée des Affaires du ProcheOrient, Anne Patterson, et
l'assistant du secrétaire d'Etat
chargé des Affaires économiques
et commerciales, Charles Rivkin,
effectuent une visite à Alger dans
le cadre des consultations politiques régulières entre l'Algérie
et les Etats-Unis.
entre elles avec le soutien d'une
institution qui deviendra un mécanisme permanent, à savoir un
comité de suivi qui sera présidé
par l'Algérie et comprendra toute
l'équipe de médiation». «Donc,
nous pouvons nous réjouir de
cette réalisation et nous féliciter
de ce que l'Algérie, bien connue
comme étant exportatrice de
paix, de stabilité et de sécurité, en
ait apporté une ample démonstration à travers cet effort et qu'un effort similaire, avec la même foi
et persévérance soit en cours, en
ce qui concerne la Libye».
«Les Etats-Unis encouragent l'Algérie à
diversifier son économie et sont disposés à
l'aider dans ce sens», a affirmé pour sa part
M. Rivkin, insistant sur l'impératif des critères de «transparence», de «prévisibilité»
et d'«Etat de droit» pour la présence des
investisseurs dans le pays. Soulignant qu'il
s'agit pour lui de la première visite qu'il
effectue en Afrique du Nord, il a estimé que
les relations économiques bilatérales observent un «nouveau chapitre très prometteur». Il a exprimé, par ailleurs, la volonté
de son gouvernement de renforcer la
coopération entre les entreprises américaines et algériennes, aussi bien entre
celles relevant du secteur public que celles
activant dans le privé. A la tête d'une délégation de 30 entrepreneurs, M. Rivkin a
précisé que ces derniers représentent un
«large» éventail de secteurs et se proposent
d'apporter à leurs partenaires algériens les
«plus récentes technologies» et le «transfert
du savoir-faire».
«Elles ramènent également une culture de
promotion de l'innovation et l'esprit de
l'entrepreunariat», a-t-il ajouté, se félicitant que ces qualités existent «dans le
cœur» des Algériens. Estimant «important»
d'identifier les obstacles qui peuvent freiner
le renforcement de la coopération économique bilatérale, il a, néanmoins, souhaité
une «meilleure visibilité» pour les petites et
moyennes entreprises (PME) de son pays,
quant à l'environnement économique algérien. Interpellé sur le projet d'exploitation
du gaz de schiste par l'Algérie, Rivkin a
estimé que c'est seulement à l'Etat algérien
de décider de cette question, exprimant la
«disponibilité» de son gouvernement à
«l'accompagner», sur les plans technologique et technique, si cela devait être le
cas. «Les avis des Etats à ce sujet sont
divers. En ce qui nous concerne, le gaz de
schiste a beaucoup apporté à la croissance
économique des Etats-Unis, réduit la
dépendance énergétique et a contribué à la
baisse du chômage et à la création
d'emplois», a-t-il précisé à ce propos.
M. R.
N. R.
Moncef R.
Algérie-Mali
Paraphe de l'accord de paix et de réconciliation
au Mali : une étape «très significative»
, Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a qualifié hier à Genève le paraphe de
l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali d'étape «très significative» que l'Algérie a franchie dans sa volonté d'aider à régler le conflit dans ce pays voisin.
«En fait, tout est positif. Il s'agit
d'une étape très significative
que nous avons franchie dans
notre volonté d'aider les parties
(maliennes) à régler les problèmes», en préservant l'unité nationale, l'intégrité territoriale
et la promotion des intérêts légitimes des populations du nord
du Mali, a indiqué M. Lamamra à
la presse en marge de la 28e session du Conseil des droits de
l'Homme de l'ONU. «Je crois que
nous y sommes parvenus dans
une large mesure et que l'équipe
de médiation a réussi à aider les
parties (maliennes) en toute
transparence et en toute objectivité à poser les véritables problèmes», a-t-il ajouté. Le chef de la
diplomatie algérienne a expliqué
que «quand des solutions immédiates n'étaient pas à la portée, il
a été mis en place des cadres afin
de permettre aux parties de continuer à travailler directement
Les Etats-Unis aideront
l'Algérie à «diversifier»
son économie
échos
La NR 5181 - Mercredi 4 mars 2015
5
Audiovisuel
INFOS
EXPRESS
Béjaïa
Après les crues
dévastatrices, la ville
est sans eau
Si le ciel a été des plus
généreux arrosant
abondamment Béjaïa et ses
alentours, et remplissant les
barrages, ces eaux ont fait
déborder oueds et rivières,
coupant les routes nationales à
sens unique, El Kseur
notamment, obligeant les
usagers à faire de grands
détours. Plus en amont, à Oued
Amacine et Agrioun, les crues
ont endommagé les conduites
d’eau, privant ainsi toute la
ville qui est desservie à partir
de Oued Djemaâ en quantités
limitées. Pour parer à
l’insuffisance, ce sont les
camions-citernes dont ceux de
l’APC qui sont en appel et
prennent le relais pour
alimenter quelques institutions
de la santé et de
l’enseignement. Les citoyens
qui jusque-là étaient habitués
aux rationnements vivent
désormais une privation qui
dure et se prolonge sans qu’ils
sachent jusqu’à quand ! C’est
la course effrénée de la
recherhe de l’eau qui est
engagée, toutes les fontaines
publiques des Aiguiades, Dar
Essaquia, Houma Acherchour
sont prises d’assaut dès les
premières lueurs de l’aube où
les bidons se bousculent en
d’interminables chaînes. Pour
les services concernés, c’est la
course contre la montre qui est
engagée pour rétablir les
canalisations. Les dégâts sont
importants, dira M. Bouchna
qui assure sans pour autant
rassurer sur les délais,
promettant « un rétablissement
au plus vite ».
Faut-il maudire dame Nature
qui s’acharne ces jours-ci sur
Béjaïa qui, après le drame
d’Aokas, prive ainsi des
citoyens en eau ou prendre le
mal en patience et attendre
que les robinets secs se
remettent à couler ?
B. M.-O.
Ghazaouet
Un colis dans lequel
se trouvaient 35 kg de kif
Les garde-côtes de Ghazaouet
ont découvert à eviron un
mille marin du port de
Ghazaouet, un colis dans
lequel se trouvaient 35 kg de
kif, sous forme de 70
morceaux d'environ 500 g
chacun.
Cette quantité de kif fait
probablement partie d'une
importante quantité que les
narcotrafiquants tentaient de
transporter du Maroc vers
l'Espagne. Ces derniers qui
allaient certainement être
contrôlés par les garde-côtes,
ont largué le kif à la mer. Une
opération de recherche
d'autres colis est entreprise
par les services de sécurité.
Mohamed Hichem
30 médias lourds diffusent en Algérie
dont 5 seulement ont des accréditations
, Le ministre de la
Communication, Hamid Grine,
était hier en fin d’après-midi à
Annaba. Après une brève visite
de travail effectuée dans la
wilaya d’El-Tarf, il s’est rendu
au siège de la radio locale qui
est en pleins travaux de
réfection pour s’enquérir du
taux d’avancement du projet
étant de 60% nécessitant un
financement du programme de
22 000 000 DA avec un
montant du marché de l’ordre
de 20 288 981 DA.
Cette radio comprend un studio
d’enregistrement et de montage, ainsi
qu’un studio de diffusion.
La Chaîne 1 possède un taux de population couverte en FM supérieur à 93%,
la Chaîne 2 en FM supérieur à 76% et la
Chaîne 3 à 89%. Dans sa conférence
de presse, Hamid Grine a demandé aux
journalistes de déposer leurs dossiers
afin d’avoir la carte professionnelle de
journaliste. Il a estimé la crédibilité
des journalistes à 30 % seulement mais
il reste beaucoup à faire pour arriver à
un taux de 90%. « Comme je suis un
amoureux de la ville d’Annaba ayant de
la famille ici, je répondrai avec une totale franchise à vos questions. Nous
avons mis une stratégie dans notre
secteur pour évaluer en premier la voix
de la radio nationale pour qu’elle devienne forte au niveau national et puis
sachez qu’il existe 30 chaînes de TV
dont cinq médias lourds privés, sinon
des TV notamment El Chourouk, EnNahar, Djazairia , Hogar et Dzeir News
détiennent des bureaux accrédités seulement. Les autres chaînes de TV ne
sont pas accréditées et activent dans
le noir dont Numidia News et autres
qui ne sont pas des professionnelles
dans ce créneau ». Et d’ajouter : « La
construction de l’image d’un Etat, ce
n’est pas avec la presse écrite, c’est
avec un impact d’un média lourd uniquement », a affirmé le ministre de la
Communication.
Un incendie à Bir Mourad Raïs
maîtrisé
Un incendie déclaré lundi soir au niveau de Bir Mourad Raïs suite à
une «fuite de gaz enflammé» due à des travaux, a été maîtrisé par
les services de la Protection civile, a-t-on constaté sur place.
(Photo > D. R.)
Etudes pour l'exploitation du surplus
d'eau des barrages dans l'agriculture
Oki Faouzi
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Cyberterrorisme (V)
in 2008 : Behavioral screening the future of airport « security ».
Des entreprises de « sécurité »
de l'Etat terroriste juif, comme Suspect
Detection Systems, Athena GS3 ou
WeCU Technologies (prononcez : we
see you), ont mis au point des
systèmes permettant, paraît-il, de
détecter les comportements «
terroristes » dans les aéroports : Big
Zionist Brother is watching you.
En 2010, WeCU profite à fond de « l'attentat » de Détroit. L'entreprise
fabrique des appareils qui
permettront, dit-elle, de voir ce qui se
passe dans la tête des gens.Ce qui
semble relever de la science-fiction
repose en fait sur le principe du « détecteur de mensonges ». On enregistre
à distance tout ce qui trahit la
nervosité (pouls, respiration,
tremblements, timbre de la voix, etc.)
lorsque le passager aperçoit soudain,
dans un endroit inattendu (aéroport),
une image qui lui est familière en
d'autres circonstances (son « activité
terroriste » par exemple). Pure
foutaise, bien entendu, mais
qu'importe : que l'appareil fonctionne
ou pas, il y a de toute manière
beaucoup d'argent à gagner, et c'est là
l'essentiel. Finalement, l'appareil
« fonctionnera » puisque les
contrôleurs épingleront toujours des
« suspects » (arabes ou musulmans si
possible, mais pas uniquement). Avec
ou sans aide technique, les sociétés
israéliennes de « sécurité » laisseront
toujours passer les « hommes d'AlQaïda » ou « daesh » que le Mossad
leur ordonnera de laisser passer.
IDO Security (société israélienne de
New York) a mis au point un scanner à
chaussures qui fonctionne sans qu'il
soit nécessaire de se déchausser grâce aux sionistes, on n'arrête pas le
progrès... Aussi, déjà active en
Colombie, Global CST signera en 2009,
un contrat avec le Pérou. « Cette
F
entreprise rattachée au groupe Mikal
(marques : Soltam, ITL, Saymar) est la
seconde compagnie privée israélienne
d'armement. Présidé par Avraham Gilat, Mikal vend toute une gamme de
produits allant des pièces d'artillerie
aux blindés légers en passant par
l'optronique... Global CST est dirigé par
le général Israël Ziv (ancien chef des
opérations de l'armée israélienne), qui
échoua face au Hezbollah en 2006...
En 2008, Global CST a réalisé le « sauvetage » d'Ingrid Betancourt en
Colombie et la planification de
l'attaque géorgienne contre l'Ossétie
du Sud... Le déploiement de Global CST
en Colombie et au Pérou doit être mis
en perspective avec l'encadrement de
la junte hondurienne par d'autres
sociétés militaires « privées israéliennes. » Le secteur israélien de
l'armement, avec 150 entreprises,
réalise des profits annuels (officiels) de
3,5 milliards de dollars. Les trois principales entreprises appartiennent à
l'Etat : Israeli Arms Industry (IAI), Israel
Military Industries (IMI) et Rafael Arms
Development. En 2010, Rafael a mis au
point un nouveau dispositif
permettant de tuer des civils
palestiniens à l'aide d'une mitrailleuse
télécommandée.
Enfin, au moins deux sociétés israéliennes de mercenariat, Interop et
Colosseum, sont très actives dans le
nord de l'Irak où elles servent de couverture à l'armée de Tel Aviv. Elles
assurent l'encadrement et la formation
des soldats kurdes, les anciens
peshmergas. On sait aussi que l'Etat
juif manipule l'organisation terroriste
kurde de Turquie PKK et s'en sert pour
mener sa petite guerre contre Ankara.
Pour éviter d'attirer l'attention, les
mercenaires israéliens transitent par
Djibouti et sont munis de passeports
américains.
(suite et fin)
C. A.
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a affirmé lundi
que des études sont en cours pour récupérer le surplus d'eau des
barrages et les utiliser dans l'irrigation des terres agricoles.
(Photo > D. R.)
Congrès international sur «Le sport
dans le monde arabe» à Oran
La première édition du Congrès international sur «Le sport dans
le monde arabe au 21e siècle: perspectives mondiales et défis
locaux», a débuté lundi à l'auditorium de l'Université des sciences
et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (USTO-MB).
(Photo > D. R.)
Les Etats-Unis veulent aider
l'Algérie à diversifier son économie
Le secrétaire d’Etat américain adjoint chargé des Affaires
économiques et commerciales, Charles Rivkin, a affirmé lundi la
disponibilité des Etats-Unis à accompagner l'Algérie dans sa démarche
de diversification de son économie. (Photo > D. R.)
La NR 5181 – Mercredi 4 mars 2015
6
monde
Guerre israélienne contre Ghaza
Libye
Le général Haftar nommé à la tête
de l'armée du gouvernement reconnu
,Le général
controversé Khalifa
Haftar, hostile aux
islamistes, a été
nommé lundi à la
tête des forces
armées loyales au
Parlement libyen
reconnu par la
communauté
internationale, une
décision qui risque de
rendre encore plus
difficile toute
solution politique
dans ce pays
profondément divisé.
Un nouveau round de dialogue politique parrainé par
l'ONU devrait se tenir jeudi
au Maroc, après la décision
lundi du Parlement de reprendre les pourparlers, à
l'issue d'une rencontre avec le
représentant de l'ONU en
Libye, Bernardino Leon.
M.
Haftar,
72
ans,
s'autoproclamait déjà chef de
l'Armée nationale libyenne
(ANL), une force paramilitaire
formée notamment d'officiers
ayant fait défection de l'armée
de l'ex-dictateur Mouammar
Kadhafi, qui combat depuis
plusieurs mois les groupes islamistes dans l'est de la Libye.
«J'ai choisi le général de division Khalifa Belgacem Haftar
pour le poste de commandant général de l'armée», créé
sur mesure pour lui par les
parlementaires le 24 février, a
déclaré sans surprise lundi à
l'AFP le président du Parlement reconnu par la communauté internationale, Aguila
Salah Issa. Cette annonce intervient alors que la Libye
plonge chaque jour un peu
plus dans le chaos. Le pays
est dirigé par deux Parlements et deux gouvernements rivaux : l'un, proche
de la coalition de milices Fajr
Libya ayant siège à Tripoli,
l'autre, reconnu par la communauté internationale, installé à Tobrouk (est).
Opération 'Dignité
En le faisant chef de l'armée,
les autorités installées à Tobrouk, d'abord ouvertement
opposées au général, reconnaissent le statut d'homme
fort qu'il a acquis en quelques
mois. En mai 2014, face au délitement du pays depuis la
chute de Mouammar Kadhafi
en 2011, Haftar lance une opération contre des groupes
qu'il qualifie de «terroristes» à
Benghazi (est), fief de milices
islamistes lourdement armées. Se présentant comme
le «sauveur» de l'armée, il
n'hésite alors pas à critiquer
les autorités, qu'il accuse de
favoriser l'influence de milices d'ex-rebelles aux dépens
de la construction d'une
armée professionnelle et dis-
Le général Haftar. (Photo > D. R.)
ciplinée. L'opération, baptisée «Dignité», ne rencontre
pas le succès qu'il espère et,
en octobre, il annonce une
nouvelle contre-offensive
pour reprendre Benghazi cette fois-ci avec le soutien
du Parlement et du gouvernement. Il parvient à reconquérir une grande partie de la
ville mais continue à faire face
à une résistance des milices
islamistes dans le centre de la
ville où des combats quotidiens continuent d'opposer
les deux camps.
Lundi encore, deux civils ont
été tués et 15 autres blessés
dans la chute de roquettes
dans un quartier résidentiel
du centre de la ville, selon un
officier de l'armée.
Ces dernières semaines, le
général Haftar et ses alliés
ont tenté de se placer en première ligne dans la lutte
contre l'organisation Etat islamique (EI), qui monte en puis-
sance en Libye, et réclamé
une aide internationale.
Reprise du dialogue
Les pays occidentaux, qui appellent de leurs vœux
l'instauration d'un dialogue
en Libye, ont rejeté l'idée de
soutenir les forces de Haftar,
craignant d'aggraver les divisions, Fajr Libya excluant
toute implication du général
dans une future solution politique. Dans ce contexte,
l'«officialisation» de Khalifa
Haftar comme chef de l'armée
risque de compliquer davantage la tâche de l'ONU - artisan d'une tentative de dialogue entre parties rivales.
En parallèle, et dans ce qui
paraît comme un geste de
bonne intention devant la
communauté internationale,
le Parlement reconnu a décidé de reprendre sa participation au dialogue. Il l'avait
suspendue la semaine der-
nière, arguant de pressions
de pays occidentaux pour intégrer des islamistes dans un
futur gouvernement d'union.
Cette décision a été annoncée après une rencontre avec
Bernardino Leon qui s'est
rendu également à Tripoli
pour rencontrer des représentants du Congrès général
national (CGN, Parlement sortant) réactivé par Fajr Libya.
A Tripoli, le vice-président du
CGN Salah al-Makhzoum a annoncé dans la soirée qu'un
«accord a été trouvé» avec M.
Leon pour la reprise du dialogue libyen jeudi au Maroc.
Plusieurs observateurs soulignent toutefois que tout effort de dialogue semble vain
si Fajr Libya et les forces de
Haftar ne se mettent pas autour d'une même table. Or
jusqu'ici, les «ailes dures» des
deux camps rejettent tout dialogue avec la partie
R. I./Agence.
Egypte : le Sphinx et les pyramides visés
par une fatwa
Selon la fatwa, détruire les monuments
égyptiens serait une «responsabilité
religieuse»...Une fatwa appelant à la
destruction des monuments de l'Egypte
ancienne fait, depuis une semaine, grand
bruit dans la presse égyptienne et dans les
talk-shows. La fatwa, existant depuis 2002
et circulant depuis sur le Web, avait déjà
refait surface en 2012, avant d'apparaître à
nouveau, la semaine dernière, sur le site
Web qatari Islam Web. D'emblée, ce texte a
été repris par des sites indépendants
égyptiens, tels que Youm 7 et al-Fagr. Les
médias locaux s'en faisant également écho,
évoquant une intox puis créant le buzz sur
la Toile.
D'après le site anglais English Alarabiya, le
texte religieux appellerait donc à la
destruction des pyramides de Gizeh et du
Phynx. Il s'appuierait sur la chariaâ (loi
islamique), évoquant une «responsabilité
religieuse» à laquelle les Egyptiens doivent
répondre. En répondant à un internaute
souhaitant savoir si effectivement la
destruction des Pyramides et du Sphynx
était bel et bien un acte religieux, le site
Islam Web aurait donc tout simplement fait
référence à cette fatwa expliquant que
l'appliquer «était conditionné par la
capacité de chacun». Un échange datant de
2002, qui refait donc étrangement surface à
la fin du mois de février 2015.
De précédentes polémiques
Affilié au ministère qatari du culte et des
Affaires Islamiques, le controversé Islam
Web redirige tous les internautes à la
recherche d'avis religieux vers le «site
officiel du centre des fatwas». Un site qui
avait déjà été placé sous surveillance par le
passé. Cela suite à la publication, en 2006,
d'une fatwa légitimant la condamnation à
mort par le feu.
R. I./Agence
300 soldats israéliens reconnus
handicapés !
,Cinq mois après la fin
de la guerre israélienne
contre Ghaza, baptisée par
les Israéliens «Bordure
protectrice», le ministère
israélien de la Guerre a reconnu que près de 300 soldats de Tsahal sont devenus invalides.
Selon le rapport de la
deuxième chaîne de télévision israélienne, neuf soldats ont été reconnus
comme handicapés à
100%, et 150 ont été classés comme étant handicapés à plus de 20%.
Soixante-deux autres ont
entre
10
et
19%
d’invalidité, et 55 soldats
ont moins de 10%.
Selon le ministère de la
Guerre, cité par le site israélien Koide9enIsrael,
une grande partie des soldats ont subi des lésions
multi-système comme des
blessures orthopédiques,
des
blessures
aux
membres nécessitant des
prothèses, des traumatismes crâniens et des
blessures mentales en raison des combats.
Le département de réadaptation a identifié de
nombreux cas d'infections
intestinales, des infections
oculaires, des morsures et
divers maux. Jusqu'à présent, le ministère de la
Guerre a reçu 503 demandes de soldats qui
veulent être reconnus handicapés suite à la guerre
israélienne contre Ghaza.
131 demandes sont encore
en cours d'examens. 74 demandes sont en attente de
traitement. Quelques dizaines d'autres devraient
être reconnus invalides
dans les prochains mois,
selon les estimations israéliennes. En réaction,
le Hamas a salué la résistance à Ghaza. Pour le
porte-parole du Hamas,
Sami abou Zohri, cité par
AlAkhbar, les aveux de
Tsahal sont une nouvelle
preuve sur la bravoure de
la résistance palestinienne. La guerre israélienne contre la bande de
Ghaza a fait plus de 2 140
martyrs
palestiniens
parmi les civils ghazaouis
dont plus de 200 enfants.
10 000 autres civils, en majorité des femmes et des
enfants, ont également été
blessés.
Toutefois, la résistance palestinienne a causé la mort
à 73 israéliens, dont 65 soldats.
Mohamed El-Ouahed
Une guerre qui s’est retournée contre l’occupant.
(Photo > D. R.)
Niger
Attaque de Boko Haram
sur une île du lac Tchad
,Les islamistes de Boko
Haram ont pris d'assaut dimanche soir une île située
dans les eaux nigériennes
du lac Tchad, ont indiqué
lundi 2 mars un député et
des humanitaires, sans pouvoir avancer de bilan de victimes. Une radio privée nigérienne a fait état de deux
morts et de l'incendie du
village se trouvant sur cette
île mais des sources locales
redoutent un nombre important de noyés. «Personne ne sait combien de
personnes sont mortes durant l'attaque. Mais beaucoup d'habitants ont sauté
dans le lac et on pense
qu'ils se sont noyés», a observé Abubakar Gamandi,
responsable d'un syndicat
de pêcheurs de l'Etat de
Borno (nord-est du Nige-
ria). Deux sources humanitaires ont confirmé l'assaut,
mais n'ont pu donner davantage de précisions.
«L'armée nigérienne n'est
pas présente sur place»,
s'est justifié un député, également au courant de
l'attaque sans pouvoir en
préciser les circonstances.
D'après le syndicaliste,
beaucoup d'habitants de
l'île venaient à l'origine de
Baga et Doron-Baga, deux
villes nigérianes sur le lac
Tchad conquises début janvier par Boko Haram, qui y
avait alors massacré des
centaines d'habitants, provoquant la fuite des rescapés.
L'armée nigériane a affirmé
fin février avoir repris la
ville aux islamistes.
R. I./Agence
La NR 5181 —Mercredi 4 mars 2015
8
régions
INFOS
EXPRESS
Relizane
Relizane
Le projet de la nouvelle
poste, à l’abandon,
attise la colère des
citoyens
Plus de trois mois se sont écoulés
depuis la pose de la première
pierre de construction d’un
nouveau bureau d’Algérie Poste
dans la ville de Hammam
Bouhadjar. Les travaux s’arrêtèrent comme si le projet avait été
abandonné depuis longtemps. Le
grillage de clôture de l’assiette de
terrain a été arraché par les
bambins du voisinage. Tel est donc
l’état physique de ce projet que
les habitants de la ville esti-més à
quelque 40 000 âmes qui sont
restés dans l’expectative d’une
intervention urgente afin de
mettre un terme à leur souf-france
quotidienne au niveau de l’unique
bureau de poste, notamment en
période estivale où les usagers de
la poste sont particulièrement
nombreux. Lors de la paie des
retraités, de lon-gues chaînes de
personnes s’observent très tôt le
matin avant l’ouverture de ce bureau
de poste. Cette scène méprise les
notables soucieux de la ville des
thermes promue au rang de ville
touristique bénéficiant d’un statut
de zone d’extension touristique. En
réponse, un cadre responsable au
niveau de la direction d’Algérie Poste
a précisé mardi : «Ce projet relève de
la compétence de l’APC et le maître
de l’ouvrage est l’APC de Hammam
Bouhadjar. Il est inscrit dans le cadre
du plan communal de développement. L’entreprise Algérie Poste sera
ravie s’il existe autres locaux pour
ouvrir des bureaux de poste dans
cette ville de la wilaya d’Aïn
Témouchent ».
S. Djelloul
Les bénéficiaires des locaux
commerciaux mis en demeure
, Nous avons appris
de source proche de la
commune de Relizane,
que cette dernière vient
d’adresser des mises en
demeure à l’adresse des
bénéficiaires des locaux
commerciaux, les invitant à
régulariser leur situation, en
matière d’acquittement des
loyers.
L'APC compte, dans ce registre,
assainir la situation en appliquant
la réglementation qui régit ce
volet. Des mises en demeure seront donc adressées aux bénéficiaires de locaux. Ils sont, en effet,
quatre bénéficiaires qui n'ont pas
encore rejoint leurs locaux situés
à Hai Satal.
Ceux-ci sont contraints de se
conformer à la loi faute de quoi ils
seront remplacés par d'autres chômeurs. Cette décision a été déjà
appliquée par l'APC de Relizane
où le maire avait fixé un délai
d'une semaine aux bénéficiaires
de 50 locaux commerciaux. La
priorité a été accordée aux chômeurs qui veulent travailler et la
demande ne désemplit pas dans
ce sens. Idem à Bermadia où des
mises en demeure ont été également adressées aux bénéficiaires
des locaux commerciaux afin de
reprendre l'activité. Les locaux
commerciaux, projet initié par le
président de la République au pro-
fit de jeunes chômeurs, ont été
réalisés pour résorber un tant soit
peu le chômage et venir en aide
aux jeunes des réalisations de
150.000 locaux à travers tout le
territoire national avec la création
de deux emplois par local. Ces locaux sont destinés aux chômeurs
âgés de 18 à 50 ans dans le cadre
du dispositif de soutien à l'emploi
des jeunes. Certains locaux, en
Le P/APW à propos de l’économie de montagne
et du développement local durable en Kabylie
«Le contexte socioéconomique peine à évoluer»
,Le président de
l’Assemblée populaire de
wilaya (APW) de Tizi
Ouzou, Hocine Haroun, a
estimé, lundi dernier que
la gestion centralisée a
montré ses limites
s’agissant de l’économie
de montagne et du développement local durable.
« L’Etat planifie sa politique de développement de manière verticale en
dotant les territoires d’infrastructures
de développement économique et social suivant un système de quotas par
budget centralisé, sectoriel et Plans
communaux de développement
(PCD) », a-t-il indiqué. Il s’exprimait à
l’ouverture des travaux d’un colloque
autour de l’économie de montagne
et développement local durable en
Kabylie, qu’organise depuis hier
l’institution qu’il représente. « Nous vivons un contexte socioéconomique
qui, avec diverses et récurrentes expériences , peine à évoluer », a relevé
le P/APW . « Le financement sectoriel
des infrastructures de services, sociales et culturelles, les dispositifs
d’aide à la création d’emploi (Ansej,
Cnac, Angem), ou ceux d’aide à
l’agriculture (Pnr, Pnda) peinent à enclencher une mise en route d’un programme de développement durable,
harmonieux et équilibré à même de
satisfaire la demande basique du citoyen », a-t-il fait observer. M. Haroun
en veut pour preuve le chômage galopant, notamment, a-t-il dit, des universitaires, une dégradation criante
du pouvoir d’achat des ménages, une
délinquance juvénile qui ne faisait
guère partie de nos us et coutumes.
Evoquant le développement local, le
P/APW de Tizi Ouzou considère que
celui-ci est la valorisation des ressources à travers l’engagement des acteurs territoriaux, segment de développement le moins appliqué, maîtrisé, ni même envisagé chez nous
alors que dans certains pays développés ou en voie de l’être, le procédé constitue un mode de vie pour
les gouvernants autant que pour les
gouvernés.
Aussi a-t-il suggéré plus de prérogatives en matière de gestion, de finance
et de décision à l’élu, aux comités de
villages et aux associations à même de
permettre, a-t-il indiqué encore,
l’application de ce concept qu’est le
développement local durable. M. Ha-
roun n’omet pas, à cet effet, de rappeler que la démarche de l’Assemblée
populaire de wilaya de Tizi Ouzou
s’inscrit pleinement dans les nouvelles politiques de diversification de
l’économie hors hydrocarbures qui
s’imposent au pays au regard de
l’instabilité de l’économie mondiale
qui annonce des signaux alarmants
avec la dégringolade actuelle des
cours du pétrole.
Nous assignons à cette manifestation
la mission de servir de feuille de route
à travers une force de proposition
que nous comptons mettre en chantier, exploitant les opportunités économiques que nous offrent ces territoires de par leurs vocations et le savoir-faire collectif, ainsi que les valeurs
socioculturelles des citoyens qui y
résident, a-t-il conclu, souhaitant que
l’ensemble des acteurs sociaux, pouvoirs publics, économistes, élus, comités de villages, et autres associations s’y impliquent pleinement de
par leurs réflexions, recommandations et observations à l’effet
d’éclairer, ensemble, la question
d’importance qu’est le développement local durable et, amorcer, ensemble, son entreprise.
Rabah Mokhtari
l'absence de sécurité et autres
commodités, ont été carrément
désertés par leurs bénéficiaires
et ont fait l'objet d'actes de van-
dalisme. Une véritable perte pour
l'Etat qui a injecté des sommes faramineuses pour leur réalisation.
N.-Malik
Béjaïa
Hausse vertigineuse de la mercuriale
Qu’il y ait de l’eau ou que le climat
soit à la sécheresse, les prix remontent pour atteindre des seuils inaccessibles aux petites bourses. Et que
ce soit au souk Edimco, El Assar, Sidi
Ahmed, la mercuriale est la même et
frise les 100 DA/kilo pour tous les légumes. Cela s’est confirmé lundi dernier au souk Edimco où tous les légumes ont connu des augmentations
sensibles. Des prix qui ont dissuadé
de nombreuses ménagères habituées
à acheter en grandes quantités, notamment la patate, l’oignon pour se limiter à un seul kilo, parfois à la livre.
Les légumes dits du pauvre affichaient 90 DA, idem pour l’oignon, la
tomate, l’artichaut a atteint les 100
DA. Quant à la salade, son prix a dépassé les limites et atteint désormais
120 DA. Pas de quoi s’étonner et à
prendre ou à laisser dans un souk où
même le vendeur se disculpe en jurant n’avoir pris que 10 à 15 DA. C’est
le sempiternel ménage qui dure en
une ville réputée la plus chère de tout
le pays, notamment en période estivale où elle devient un pôle touris-
,
BRÈVE
Ghardaïa
Campagne de don de sang
Une campagne de don de sang
qui s’étalera du 2 du mois en
cours jusqu’au 4 mars 2015
dont le coup d’envoi a été
donné par le chef de la Sûreté
de la wilaya de Ghardaïa est
organisée à travers toutes les
tique par excellence.
Au « gros », pointé du doigt pour y être
un fief de mafieux, c’est soit le climat, soit l’éloignement du lieu
d’approvisionnement, soit carrément
le manque de main-d’œuvre qui est
mis en cause. Et pour convaincre, disent-ils, c’est l’abondance qui fait
baisser les prix. Bien que cela soit
un taux alibi depuis l’intronisation
de la chambre froide.
Pour évoquer un autre produit très
demandé qu’est la sardine qui passe
du plat du pauvre au poisson inaccessible, qui se négocie désormais à
400 DA et sous glace, donc pas frais
du tout.
C’est plutôt l’absence de contrôle
dans les circuits qui est un champ
favorable à toute forme de spéculation où le citoyen est en définitive le
dindon de la face dans une mercuriale
qui chavire dans un océan de vagues.
B. M.-O.
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
structures relevant de la Sûreté
de la wilaya de Ghardaïa, a-ton appris du chargé de la
cellule de communication de
ce corps constitué. Cette
opération concernera tous les
policiers (tous grades
confondus).
A rappeler que cette campagne
a été initiée par le généralmajor Abdelghani Hamel,
directeur général de la Sûreté
nationale.
Hamid Sahnoun
La NR 5181 – Mercredi 4 mars 2015
9
régions
Projet d’étude d’un plan de protection et
de restauration du vieux ksar d’El-Menea
Djelfa
La fête des braves
Une étude d’un plan de protection et de restauration du vieux ksar
d’El-Menea (ex-El-Goléa), classé patrimoine national en 1995, sera
entamée incessamment, a annoncé mardi à l’APS le directeur de la
Culture de la wilaya de Ghardaïa. (Photo > D. R. )
El-Bayadh : plus de 150 projets dans
le cadre des plans communaux de 2015
, Nous n’avons jamais cessé de remercier les gens de la Protection civile pour leur disponibilité
et leur dévouement. Nous ne cesserons jamais de le faire pour leur bravoure. C’est leur bravoure
qui est conjuguée au quotidien et qui nous émeut lorsqu’ils sauvent des vies et des biens.
Cette bravoure a pris le pli.
Elle ne pourra pas être
remise en cause. Si à travers certains pays les
sapeurs-pompiers sont
volontaires et ne sont
mobilisables que lors des
grandes catastrophes, lors
des incendies en général,
en Algérie, ils sont des professionnels et ils sont
entraînés pour chaque axe
d’intervention. Ils sont en
formation et en recyclage
permanents. Les dirigeants de ce noble corps
font dans l’anticipation et
dégagent des programmes
de formation spécifiques
aux
probabilités
d’avènement d’une épidémie ou catastrophe. Nous
avons assisté et couvert
une formation spécifique
sur la conduite à tenir en
cas d’apparition du virus
Ébola. Dieu merci le pays
n’a pas été atteint par
cette maladie. Mais les
agents de la Protection
civile sont préparés à
toute éventualité. Si le
point de non-retour a été
atteint, c’est grâce d’abord
aux efforts de la direction
générale et en particulier
à M. Lehbiri, qui a pu
convaincre le Trésor
public
d’équiper
en
moyens adéquats et
modernes d’une part et
d’assurer une couverture
plus large sur le terrain par
l’ouverture de nouvelles
unités. Il reste beaucoup à
faire pour couvrir tout le
territoire national mais la
lancée et la dynamique
actuelles instaurées vont
le permettre.
Ce premier jour mars n’est
pas comme les précédents; certains agents nouveaux (les bleus), fêtent
pour la première fois leur
Journée mondiale. Ils sont
nombreux à travers le territoire national. D’autres la
fêtent pour la dernière fois
en milieu actif, ils partiront
en retraite. D’autres encore seront à des postes de
commandement où ils
géreront les affaires des
unités et des services. Il y
a quelques années on fai-
sait part des bilans des
catastrophes
par
le
nombre de cadavres
«ramassés» et déposés
dans les morgues. Aujourd’hui on comptabilise le
nombre de personnes sauvées d’une mort certaine.
Les ambulances vieillottes
tombaient souvent en
panne, et étaient insalubres de par le dégagement des fumées. Aujourd’hui le parc roulant est
bien fourni.
Les ambulances sont
presque toutes médicalisées. Le personnel, qui
auparavant n’était même
pas remplacé en cas de
départ à la retraite, était
hyper polyvalent. Aujourd’hui les équipes sont spécialisées. Beaucoup de
choses ont changé, dans le
bon sens. En ce premier
mars 2015, lors de la fête
organisée à l’unité centrale de la Protection civile de
Djelfa. En dehors de la
revue des effectifs salués
par le wali et le président
de l’APW, il a été organisé
une opération de sauvetage et de déblayement lors
d’une simulation d’un
éboulement et d’une intervention dans une bâtisse.
Il a été aussi simulé lors
d’une manœuvre un sauvetage lors d’un incendie.
Cette occasion a été mise à
profit pour remettre des
attestations de succès aux
15 journalistes qui ont
suivi une formation accélérée de secouristes tout
comme les meilleurs
secouristes parmi les
citoyens et citoyennes formés dans le cadre de
l’opération d’un secouriste
par famille.
Les meilleurs agents ont
bénéficié de promotions à
des grades supérieurs. En
fin de compte, la Protection civile passe du réceptacle impuissant des catastrophes à la position
d’anticipation des catastrophes et comptabilise un
grand nombre de personnes sauvées au lieu des
cadavres ramassés.
Complexe sidérurgique de Bellara (Jijel) :
lancement d’une enquête d’utilité publique
Une enquête d’utilité publique (procédure permettant à toute
personne le souhaitant de s’informer et de donner son avis sur les
projets les plus importants susceptibles d’affecter l’environnement
et le cadre de vie) sera lancée prochainement sur le complexe
sidérurgique de Bellara. (Photo > D. R. )
Djilali Harfouche
Tindouf : 40% de l’électricité produite
à partir du solaire avant fin 2015
Aïn Beida
Manque de civisme
, Le manque de civisme, la non-implication des différentes associations et coordinations de quartiers posent un vrai problème à l’environnement
Le problème écologique se pose de façon
récurrente à Ain Beida. En effet, on assiste
à un délaissement total par des citoyens en
matière de propreté et de sensibilité. En
dépit de la présence de bacs dans certains
quartiers, et l’acquisition de camions à
bennes tasseuses et le renforcement des
équipes d’intervention de la voirie qui procèdent quotidiennement à l’enlèvement
des ordures, les habitants se débarrassent
de leurs ordures d’une manière anarchique.
Ce qui dénote un manque de civisme certain. En plus de cela, à chaque coup de
La wilaya d’El-Bayadh a bénéficié de 151 opérations dans le cadre des
plans communaux pour l’année en cours, pour impulser leur
développement, a-t-on appris mardi auprès des services de la wilaya.
(Photo > D. R.)
vent, les sachets ayant servi à l’emballage
tourbillonnent dans les airs et finissent
leur course un peu partout. Ils constituent
un vrai problème écologique. Chaque citoyen aura remarqué dans les rues la prolifération des bouteilles et pots en plastique qui jonchent le sol et malmènent le
paysage. Les ordures des marchands de primeurs s’entassent partout et dégagent des
odeurs nauséabondes. Même le centreville qui était autrefois d’une propreté impeccable n’a pas échappé au phénomène
malgré la présence des agents de la voirie.
À titre d’exemple, la place de la Palestine est
devenue un dépotoir à ciel ouvert. Les marchands ambulants qui se sont installés tout
autour ne se gênent pas de salir et de por-
ter un coup dur à l’environnement. Quant
à la polyclinique située au même endroit,
cela se passe de commentaires. Elle est
tout simplement dans un état pitoyable
puisqu’elle est entourée par des quantités
énormes de déchets déposés par les marchands des « quatre saisons ». Les espaces
verts qui, en principe, sont le poumon de
la ville subissent à leur tour des dégradations de toutes sortes. Même les jeunes
arbustes plantés ont été arrachés. On se demande alors où sont passées ces associations qui se prétendent écologiques ainsi
que les coordinateurs des quartiers, qui
n’ont pas levé le petit doigt pour que cesse
cette dégradation à grande échelle.
A. Remache
Une proportion de 40 pour cent de la production d’électricité sera
réalisée à partir du solaire, avant la fin de l’année 2015, dans la wilaya de
Tindouf, a-t-on appris. (Photo > D. R. )
reportage
La NR 5181 — Mercredi 4 mars 2015
10
Retraités en Algérie
Le rêve d’avant, le cauchemar
d’après
,Âmi Ahmed est âgé de plus de
65 ans. Après de longues années
de noble service dans une
entreprise publique, l’homme a
pris sa retraite pour se reposer,
mais apparemment ce n’est pas le
cas. «Bien que je sois assez vieux,
je ne m’empêche pas de travailler
un peu pour subvenir aux besoins
de ma famille, cherté de la vie
oblige», lâche l’ex-mécanicien
d’Air Algérie.
Nous sommes jeudi, dernier jour de la semaine. Le train de 7h30, qui part à Alger,
depuis Boumerdès, enregistre un grand
retard. Tous les voyageurs sont en colère
à cause de ça, mais les plus indignés
sont les fonctionnaires qui vont encore
rater quelques heures de travail à cause
du train. Âmi Ahmed, lui aussi, ne supporte pas de perdre du temps sans rien
faire, pourtant, ce vieillard frêle au corps
avachi ne donne jamais l’impression
d’être encore capable de donner un plus
dans milieu professionnel.
Travailler pour empocher de l’argent,
rien que pour ça
Le sort de âmi Ahmed est désolant. Décidément, il a intérêt à travailler pour
plusieurs raisons qu’il nous explique luimême : « Dans ce pays, plusieurs choses
ne sont pas dans leurs places. Par
exemple un retraité comme moi, ne doit
pas, à mon avis, aller chercher du boulot parce qu’il n’a pas de quoi vivre sa famille.
Le retraité a le droit de se jouir d’une vie
descente et calme. Malheureusement,
ce n’est pas le cas chez nous. La misérable pension que je perçois ne tient
même pas à la moitié du mois, sachant
que j’ai huit enfants, ma femme et moi,
ce qui donne dix bouches à nourrir ».
Après avoir pris la retraite, âmi Ahmed
s’attendait à un avenir plus aisé quoique
la vie lui réservait un accueil très spécial,
loin de ce qu’il avait imaginé, écoutonsle : «Ça fait presque six mois depuis que
je suis passé en mode retraite et je peux
vous confirmer que ce n’est pas du tout
facile. Six ou sept mois avant, je pensais
d’une autre manière.
J’avais beaucoup d’idées dans ma tête
quand j'aurai eu ma retraite, une autre
imagination. Je voulais partir en voyage
avec ma femme, faire un peu du sport,
me consacrer à mes petits enfants et me
balader de temps en temps avec eux,
mais là, j’en suis dans un autre état,
comme si rien n’a changé dans ma vie.
Pis, aujourd’hui, je me vois plus obligé à
arriver à 08h30 et commencer le travail
à 09h.
En fait, il nous révèle la nature de son
nouveau poste : «Je travaille dans un
magasin de quincaillerie à Hussein-Dey
travailler qu’avant parce que ma pension ne me permets pas de faire quoi
que ce soit.»
( Alger). Je commence au alentours de
9h, je baisse rideau à 17h, cinq jours sur
sept. Des fois je travaille même les samedis contre des primes supplémentaires».
Des statistiques avancent que le nombre
des personnes âgées (plus de 60 ans)
en Algérie, s’approche du seuil des 4
millions dont une grande partie sont des
retraités.
Quant à la pension, il n’existe pas de
chiffre fiable sur lesquelles l'on peut se
baser. Mais d’après des témoignages, la
moyenne de la pension de la quasi-majorité des retraités algérien demeure lamentable et ne satisfait pas les besoins
les plus simples du retraité.
Âmi Ahmed a plus de détails sur ce
point : «Je confirme que l’Etat algérien
nous a délaissés, en témoigne la petite
pension mensuel qui nous est réservée.
Ecoutez, je n’ai pas les chiffres exacts sur
ce dossier mais je connais des copains
en retraites qui me parlent souvent de
l'insuffisance de la pension, ce qui ex-
«Le retraité a le droit de jouir d’une vie
descente et calme. Malheureusement, ce
n’est pas le cas chez nous. La misérable
pension que je perçois ne tient même
pas quinze jours.»
Et si je ne travaillais pas, qu’est-ce que je
ferais ?
Les jours de âmi Ahmed se ressemblent :
se lever très tôt, prendre le train de 7h30,
plique sa valeur banale.»
Lors de la discussion avec âmi Ahmed à
l’intérieur du train, un autre vieux assied de l’autre côté du wagon renchérit : «Si tu ne travailles pas, tu meurt de
l’oisiveté.»
Les mains qui gesticulent, barbe blanche
et drue, le monsieur paraît dégoûté de
son statut de retraité, et il nous le fait savoir : «La retraite a un double effet, positif et négatif.
Le positif concerne la capacité de la personne qui diminue et l’oblige à battre
en retraite et se reposer. Le négatif s’agit
par contre de ce vide qui nous rattrape
à cause des longues journées à passer
sans occupation. Regardez-moi, je me
lève de bonheur pour sortir de la maison
et partir à l’extérieur n’importe où parce
que je n’ai rien à faire au chez-moi.»
Le nouvel intervenant s’appelle âmi Mustapha, un habitué du train et surtout
d'«El’Jnina», un jardin fief des retraités.
Chaque jour, âmi Mustapha quitte son
domicile à Corso (ouest de Boumerdès),
pour aller joindre ses amis à Alger centre,
histoire d’éviter les pagailles avec sa
femme et tuer le temps. «Je préfère sortir, prendre le train, discuter avec des
personnes que de stagner chez moi et
susciter des engueulades avec mon
épouse dit t-il. J’ai voulu travailler mais
j’ai des problème de santé qui
m’empêchent. Cependant je plains les
responsables de ne pas construire des
centres ou aires spéciaux pour notre distraction.»
Entre le témoignage du premier et celui
du deuxième, une chose est certaine,
les vieux retraités se cherchent une place
dans une société impitoyable et un système qui essaye d’une façons ou d’une
autre de le rejeter.
Farid Harbi
culture
La NR 5181 - Mercredi 4 mars 2015
13
«Constantine, capitale de la culture arabe 2015»
AV I S
Les retards de certains projets sans incidence
,Les retards dans la
FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE
FÉMININ À ANNABA
Douze pièces au
programme
La 4e édition du festival culturel
national du théâtre féminin,
prévue à Annaba du 5 au 12 mars
prochains, donnera lieu à la
présentation de 12 pièces, a
indiqué lundi la commissaire du
festival, Sakina Mekkiou, connue
sous le nom d'artiste de Sonia.
Cette édition du festival, dédiée
à la défunte artiste Fatiha Berber,
sera marquée par la participation
du Théâtre national algérien
(TNA), aux côtés de cinq théâtres
régionaux, a précisé Sonia lors
d'une conférence de presse.
Parallèlement à la présentation
des oeuvres théâtrales, une
«journée ouverte»
commémorant le soixantième
anniversaire du déclenchement
de la Révolution sera organisée,
a-t-on noté.
Une activité qui donnera lieu à
une visite guidée dans l’ancien
centre de torture situé dans la
commune d’Oued Aneb, suivie
de témoignages vivants des
moudjahidate de la région.
Les tout-petits et les étudiants
ne seront pas en reste de ce 4e
festival puisque des
représentations leur seront
spécialement dédiées au théâtre
régional Azzedine-Medjoubi et
dans les résidences
universitaires.
R. C.
réalisation de certaines
infrastructures culturelles
n’affecteront pas le
programme élaboré pour
la manifestation de
«Constantine, capitale de
la culture arabe 2015»
dont le coup d’envoi est
prévu le 16 avril prochain,
a affirmé, lundi à Oran, le
commissaire de cet
événement culturel
international.
Lors d'une conférence de presse
au siège du quotidien «El Djoumhouria», Bencheikh Hocine a souligné que le riche programme élaboré dans tous les domaines artistiques «ne sera pas affecté par
les retards accusés par certains
projets», dont celui de la bibliothèque urbaine confrontée au problème de vestiges romains découverts au site de son terrain
d'assiette et ceux du musée d’arts
contemporains et du palais des
expositions. Dans ce cadre, le
même responsable a rassuré que
les infrastructures prêtes peuvent
combler ce déficit, soulignant que
la salle «Zénith», dotée d'une capacité de 3 500 places et de deux
étages pour les expositions, peut
remplacer les espaces non encore prêts. La plupart des infrastructures retenues, à l’instar de
la salle «Zénith», le palais de la
culture Malek Haddad, la salle
Mohamed Laid Al Khalifa, le
théâtre régional de Constantine
sont prêts à abriter la manifestation qui mettra, une année durant, la lumière sur l’histoire de la
ville antique de Cirta où 17 civilisations se sont succédées.
L’intervenant a également déclaré
que les pouvoirs publics se sont
engagés à rendre à la capitale de
l’Est algérien son lustre de ville
leader dans les domaines culturel
et social dans la région. «Un défi
qui sera relevé par la coopération et la compréhension».
L'ouverture de cette manifestation verra, le soir du 15 avril prochain au centre-ville de Constantine, une grande parade de 22 véhicules représentant les pays
arabes et six autres (6) grandes
villes d'Algérie, accompagnée de
troupes folkloriques.
Plus de 80 artistes de différentes
écoles des Beaux-arts du pays
prennent actuellement part à la
confection du décor de ce défilé
qui sera clôturé par des jeux pyrotechniques. La cérémonie officielle, prévue le lendemain, verra
la représentation de l’épopée
«Iliade de Constantine», une
oeuvre de Ali Aissaoui avec la
participation de 260 artistes de 23
wilayas du pays évoquant
l’histoire de la ville de Constantine
à travers les âges. Concernant le
programme élaboré, plus de 30
expositions artistiques seront organisées, dont la moitié consacrée au patrimoine matériel et les
autres aux arts plastiques. Une
exposition sera consacrée au roi
numide Massinissa et une autre
aux Sciences arabes, mettant en
relief les contributions et inventions d'ulémas arabes en médecine, physique, mathématiques
ayant un grand impact sur la civilisation humaine. Pas moins de
13 colloques sont programmés
pour mettre en exergue l’histoire
de Constantine, l’école d'Ibn
Badis, la musique, la littérature, le
théâtre dans la ville des Gorges de
Rummel, de même qu'un colloque
sur la pensée arabe avec la participation de chercheurs et universitaires du monde arabe et un
autre sur la médecine. Pas moins
de 1 500 titres seront publiés durant cette manifestation revisitant les grands écrivains et ro-
manciers algériens natifs de
Constantine dont Malek Bennabi,
Malek Haddad, Tahar Ouattar,
Ahmed Réda Houhou et Kateb
Yacine, a-t-on annoncé. Au volet
cinéma, il a été convenu la réalisation de 15 films dont six longs
métrages, neuf (9) documentaires
et courts métrages, entre autres,
une œuvre sur l’école El Badissia. Le deuxième anniversaire de
la mort de la grande diva de la
chanson algérienne, Ouarda El
Djazairia, sera aussi commémoré
en présence d’artistes algériens et
arabes, a souligné M. Bencheikh
qui a fait savoir qu’un accord est
passé entre les commissaires des
festivals de Timgad et Djemila
pour permettre aux artistes algériens et arabes, participants à animer des soirées à Constantine et
les wilayas voisines. En outre, des
semaines culturelles seront dédiées à tous les pays arabes, a-ton ajouté. Constantine ne sera
pas la seule concernée pars
l’organisation de cette manifestation. D’autres wilayas limitrophes abriteront des colloques
et des festivals, a-t-il souligné,
ajoutant que toutes les wilayas
du pays sont concernées par cet
événement avec des artistes et
hommes de lettres qui animeront
des festivals, des expositions et
des semaines culturelles de wilayas à Constantine.
A une question sur la probabilité
de la venue de Fairouz pour animer la soirée d’ouverture, le commissaire de cette manifestation
a répondu qu’aucun contact n’a
eu lieu avec la chanteuse libanaise, soulignant que cela a été
rapporté par certains médias algériens et Fairouz figure parmi
les artistes que le commissariat
compte inviter.
R. C.
Cinémathèque d’Alger
Projection de «Les femmes du bus 678»
,A l’occasion de la Journée internationale
de la femme, la cinémathèque d’Alger, programmera, le samedi 7 mars, à partir de
13h, le film égyptien « Les femmes du bus
678», réalisé par Mohamed Diab.
Cette projection est organisée à l’initiative
du réseau Wassila. Sorti en 2010, ce long métrage, met en scène des victimes
d’harcèlement sexuel et du harcèlement de
rue, véritables fléaux en Egypte, qui décident
de prendre les choses en main pour y mettre
fin. A chaque fois qu'elle monte dans le bus
678, au Caire, Fayza, une modeste fonctionnaire qui porte le voile, est certaine d'être
harcelée. Elle finit par décider de rendre
coup sur coup et le fait violemment. Ailleurs,
dans la capitale égyptienne, Seba milite
pour les droits des femmes et dispense des
cours d'autodéfense. La présence de son
mari ne la préserve pas d'une violente agression, un soir, après un match de football.
Une autre victime de violences sexistes,
Nelly, trouve le courage de porter plainte
contre son agresseur, brisant le tabou qui
couvre de silence les crimes sexuels. Les
trois femmes s'épaulent et appliquent la
même stratégie punitive dans les bus. Fayza,
Seba et Nelly, sont trois femmes unies par
la même angoisse, celle de subir des harcèlements sexuels au quotidien. Elles décident, un beau jour, de s’unir pour combattre le machisme impuni qui sévit au
Caire dans les rues, dans les bus et dans
leurs maisons. Elles sont déterminées à humilier ceux qui les humilient. La situation est
telle qu’un inspecteur de police du nom
d’Essam décide de mener une enquête. Il
veut connaître ces femmes qui offensent
les hommes. Un premier procès est alors
programmé au tribunal du Caire en 2008.
Premier procès, en Égypte, pour harcèlement sexuel. La plaignante, Noha Rushdi, se
fait moquer par l'avocat de la défense. Mohamed Diab était présent : «C'est à ce moment-là que j'ai décidé de réaliser ce film.
Pour que cet avocat comprenne ce que vivent les femmes», dit-il. Fayza des quartiers
populaires, Seba, la bourgeoise, Nelly, tête
brûlée : «elles seront trois à incarner lesfemmes d'Égypte ». Armé d'un certain courage, Mohamed Diab, scénariste et jeune
réalisateur, aborde, avec ce premier film, un
sujet tabou. Ainsi, donc, «Les Femmes du
bus 678» s'inspire librement de l'histoire de
la première femme qui a osé affronter son
agresseur au tribunal et obtenir réparation.
Dans le scénario, son action est mêlée à la
rébellion de deux autres femmes contre les
harcèlements dont elles sont victimes ».
L'une, Seba, divorce et donne des cours à
ses consœurs afin qu'elles luttent contre
cette situation ; l'autre, Feyza, châtie à coups
d'épingles à cheveux les mains masculines.
«Les trois femmes devront apprendre à
s'accepter et s'entraider face à leurs proches
qui leur imposent de tout accepter en silence. La mise en scène est loin d'être au niveau des ambitions de l'entreprise. Mais
l'énergie des comédiennes et du réalisateur-scénariste, qui a pris comme modèle les
films d'Iñárritu pour entrelacer les destins
de ses héroïnes, ne nous laisse pas indifférents.»
Lamia S.
La NR 5181 - Mercredi 4 mars 2015
16
santé
NOTEZ-LE
Greffe de tête :
un médecin italien
se lance un défi fou,
mais «réalisable»
Le neurochirurgien
présentera ses travaux en
juin prochain aux EtatsUnis... Greffer une tête
sur le corps d'un autre
patient, c'est le défi que
s'est lancé Sergio
Canavero,
neurochirurgien à Turin.
En 2013, l'Italien avait
déjà publié un article
dans la revue Surgical
neurology International
estimant que le projet
fou serait «réalisable»
d'ici 2017. Mais
aujourd'hui, le
neurochirurgien affirme
déjà qu'il serait en
mesure de réaliser cette
prouesse. «Je pense que
nous sommes arrivés à
un point où tous les
aspects techniques sont
réunis pour que cela soit
possible», vient de
déclarer le professeur à la
revue New Scientist, qui a
publié ses travaux. Et au
micro d'RTL, celui que les
médias italiens
surnomment déjà
«Docteur Frankenstein»
précise qu'il aurait mis
au point, après trente
années de recherche,
une technique
permettant «enfin de
reconnecter la moelle
épinière» entre le
donneur et le receveur.
Dans le détail,
l'utilisation de
polyéthylène glycol,
connu pour ses capacités
de développement des
cellules de moelle
épinière, associé aux
électrodes aiderait les
deux moelles épinières à
«fusionner».
Et, cité par France Soir,
Sergio Canavero affirme
qu'une congélation des
cellules du donneur et du
receveur permettrait de
conserver les cellules de
la tête du receveur et du
corps du donneur, qui ne
peuvent pas survivre sans
oxygène.
Batna
Après la réussite de 21 transplantations rénales,
le wali honore les «équipes» médicales
, Le wali de Batna, ElHocine Mazouz, offrant « le
burnous des Aurès » au
professeur Hocine
Chaouche de l’hôpital
Mustapha-Pacha en
présence du P/APW de
Batna M.Khemissi et du
maître-assistant du CHUBatna Docteur Bougroura.
une ambiance positive et optimiste a régné dimanche au siège
de la wilaya de Batna où le wali
M.El Hocine Mazouz a tenu à
honorer au nom des autorités
officielles et de la population
locale les «équipes» médicales
ayant réussi avec brio au CHU
de Batna à réaliser 21 transplantions rénales depuis mars
2014 à ce jour.
Lors d’une sympathique cérémonie organisée au salon officiel de la wilaya, le wali a
adressé sa vive reconnaissance
au mérite du professeur en médecine M.Hocine Chaouche – de
l’hôpital Mustapha/Alger – et
du maître assistant du CHU de
Batna Dr.Bougroura. A travers
ces deux praticiens, ce sont en
fait les deux équipes médicales
et paramédicales d’Alger et de
Batna qui sont ainsi honorées.
Au total, ce sont vingt-et-une (
21) opérations chirurgicales relatives à des transplantations
rénales qui ont été effectuées
et pleinement réussies au centre
hospitalo-universitaire
de
Batna. C’est pour la première
fois dans son histoire que le
CHU de la capitale des Aurès
ait pu introduire dans la panoplie de ses activités cette pratique médicale. «Vous avez
contribué à soulager le drame et
les souffrances d’un certain
nombre d’anciens malades hémodialysés de Batna », a notamment tenu à rappeler le wali
El Hocine Mazouz aux médecins
en chef Chaouche et Bougroura
et aux membres de leurs
équipes médicales et paramédicales respectives. Selon le
wali, les autorités locales expriment leur entière disponibi-
lité afin de ne ménager aucun
effort pour le développement
d’autres pratiques médicales à
l’avenir particulièrement au niveau du centre régional anticancer de Batna.
La greffe du foie en 2016
Après avoir été vétu du « burnous des Aurès », le professeur
Chaouche s’est dit réconforté
par l’attention du wali de Batna
et des autres autorités locales,
et a déclaré en substance que
« l’on ne devrait pas s’arrêter
en si bon chemin ».
Au-delà du fait que désormais
l’équipe médicale de nephrologie de Batna disposera de son
autonomie d’action et de décision, le professeur Chaouche
s’est proposé de revenir à Batna
pour superviser sur le plateau
technique du CAC régional des
interventions chirurgicales sur
les cancers thoraciques.
D’après le DSP Idriss Khodja
Hadj,
les
procédures
d’acquisition de certains matériels et équipements qui ne sont
pas encore en place au CAC
sont en cours d’exécution et
permettront une fois mis en service de mener à bien de multiples tâches médicales. L’on
prévoit
par
ailleurs
l’introduction de l’irathérapie
pour le traitement des tumeurs
cancéreuses de la thyroide,
considéré comme étant le cancer le plus « doux » et dont les
réussites curatives atteindraient
95 % de par le monde.
Au programme de la D.S.P et du
C.H.U pour 2016 figurerait la
greffe du foie qui va être pratiquée en série au centre régional
anti-cancer.
«Batna semble «doubler»
Constantine, l’ancienne métropole de l’est algérien, et elle a la
volonté et les moyens de le réaliser », a commenté un Médecin
ravi de l’avancée de Batna en
matière de progrès médicaux,
de recherches scientifiques et
d’ouvertures sur l’avenir et
toutes normes internationales
confondues. Pour rappel, le directeur général du CHU M .Laid
Benkhédim nous avait indiqué il
y a quelques temps que le service de l’hémodialyse du CHU
de Batna avait été systémati-
quement renforcé par dix (10)
nouveaux générateurs lesquels
s’ajoutent aux dix huit (18) générateurs en fonction en plus
d’un (1) générateur tenu en réserve pour parer à toute urgence.
Ce service traiterait environ
cent un (101) malades à raison
de trois (3) séances médicales
par jour soit dix huit (18) malades par séance médicale assistée. Une cinquantaine (50)
de transplantations rénales demeure l’objectif majeure des autorités sanitaires de Batna. Désormais, Batna se loge à la
bonne enseigne – malgré bien
sûr de nombreux problèmes à
régler- si elle saura poursuivre
son envol avec la même volonté
et la même rigueur.
D’aucuns voient dans ces nouveautés médicales de Batna les
signes de retombées positives
des actions menées par le ministère de la Santé sous la haute
autorité du ministre Abdelmalek Boudiaf, un des anciens
élèves du lycée Benboulaid de
Batna.
Ali Benbelgacem
B O N À S AV O I R
Les allergies peuvent s’aggraver pendant la grossesse
Les symptômes de l’allergie chez la femme enceinte n’affectent
pas le bon développement du fœtus. ©Phovoir Nausées, remontées
acides, insomnies… La plupart des femmes enceintes connaissent à
différents stades de la grossesse une foule de petits maux. Même
s’ils sont dans la grande majorité sans gravité, ils constituent de
réelles gênes susceptibles d’impacter le quotidien. C’est aussi le cas
d’un autre phénomène moins connu : une possible plus grande
sensibilité aux allergènes. Explications.
« Les médecins ne disposent pas de chiffres précis en la matière.
Mais un grand nombre de patientes allergiques voient les
symptômes de leur allergie se modifier durant la grossesse »,
constate le Dr Nhân Pham-ti, chef de service de l’unité
d’allergologie à l’Institut Pasteur. « Chez certaines, ils diminuent de
façon très notable, jusqu’à parfois se faire oublier. Mais chez
d’autres, ils s’aggravent considérablement. » Plus étonnant encore,
des femmes qui n’avaient jusqu’alors manifesté aucun signe se
révèlent allergiques. D’autres, déjà allergiques aux acariens par
exemple, développent soudainement une allergie aux poils de chat
ou aux pollens. Et il n’est pas rare que ces changements perdurent
après l’accouchement. En cause ? « Les bouleversements
hormonaux modifient probablement la sensibilité aux allergènes. Le
stress, l’anxiété, plus fréquents pendant la grossesse, peuvent aussi
jouer un rôle », explique le Dr Pham-ti. Tous les types d’allergie
peuvent être concernés, mais les allergies respiratoires (rhinites
allergiques, asthme) semblent plus concernées par ce phénomène.
Face à une rhinite allergique ou une poussée de boutons
s’accompagnant de démangeaisons, même en se sachant déjà
allergique, mieux vaut consulter. Il est essentiel d’écarter tout autre
diagnostic. Une fois l’allergie confirmée, le médecin prescrira un
traitement sans danger pour le fœtus. Certains antihistaminiques
peuvent être pris sans risque. La Ventoline® et les traitements de
fond à base de corticoïdes micro-dosés inhalés sont également
autorisés. Mais durant la grossesse, mieux vaut redoubler de
précaution avant de prendre tout médicament. Et demander
confirmation à son médecin, son pharmacien ou au minimum
consulter le site du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes.
Par ailleurs, s’il n’est pas possible d’entreprendre une
désensibilisation durant la grossesse, le praticien pourra vous aider
à éviter l’allergène en cause en cas de nouvelle allergie.
contribution
La NR 5181 — Mercredi 4 mars 2015
17
Les réserves d’or de l’Algérie en 2015
Pourquoi le même volume qu’en 2009 malgré
la production du gisement d’or à Amessmessa ?
1.-Les réserves d'or de l'Algérie
sont restées stables au
deuxième semestre 2014 en
s'établissant à 173,6 tonnes, soit
le même niveau de réserves que
le premier semestre de l'année
dernière, selon le dernier rapport du Conseil mondial de l'Or
(CMO). L’agence Algérie presse
service (APS) citait également à
fin juin 2014, à 173,6 tonnes
(24ème place) et que sur 100
pays, les Etats-Unis détenaient 8
133
tonnes,
suivis
de
l'Allemagne (3 384 tonnes) et
du FMI. Aujourd hui la même
dépêche citant le CMO note également le même volume tant
pour les USA, l’Allemagne que
l’Algérie qui serait à la 25ème
place, dénotant une relative stabilité. Or dans deux contributions parues en 2009 et 2011
(voir www.gologle.fr) suite au
rapport du CMO je notais que
l’Algérie arrivait déjà en 2009
qui avait été classée à la 22ème
place mondiale et qu'environ
83/86% des réserves algériennes
de change, sont placées en bons
du trésor américains, en obligations européennes et une fraction dans des banques internationales cotées dites AAA. Les
intérêts engrangés (en fonction
de l’évolution des taux directeurs des banques centrales et
le délai du placement) fluctuent
entre 4 et 4,5 milliards de dollars
selon la banque d’Algérie, supposant un placement à moyen
terme.
2.-Pour déterminer la valeur intrinsèque du lingot de 1 kilogramme d'or, il faut multiplier
le prix de l'once d'or par 32,15,
puis appliquer le taux de change
euro/dollar. Le 08 juillet 2014,
le gramme d’or se cotait en
moyenne (fluctuation d’heure
en heure) à 31,27 euros, soit
42,21 dollars. Pour 173,6 tonnes,
d’or la valeur en juillet 2014 serait d’environ 7,5 milliards de
dollars.
Le 27 février 2015 l’once d’or se
cote 1211,43 dollars donnant
pour l’Algérie un montant approchant les 7 milliards de dollars de Cela donne, suivant le
ratio du CMO environ 4% des
réserves de change actuel estimées fin 2014 à environ 185 milliards de dollars. La dépréciation d’environ de 30% de l’or
entre 2009/2015 a également fait
perdre plus de 2,5 milliards de
dollars de sa valeur monétaire
au stock algérien d’or, que
j’avais estimée, début 2011, à
9,75 milliards de dollars.
3.. Face à ces données récentes
l’opinion algérienne a besoin
d’être éclairée, sur la situation
pour le moins paradoxale, du
stock de réserves algériennes
d’or, qui n’a pas bougé depuis
2009, alors que l’Algérie s’est
lancée dans l’exploitation d’un
gisement d’or à Amessmessa et
annoncé une production importante. En principe, les stocks
d’or auraient dû augmenter
suite au lancement de la production dans les gisements aurifères du sud du pays. Il serait
souhaitable que le gouverneur
de la banque d’Algérie de nous
éclairer sur cette situation paradoxale
à
moins
que
l’exploitation de la mine d’or au
Sud du pays n’ait rien produit
tion à l’APS le directeur général
de l'entreprise d'exploitation
des mines d'or (ENOR) avait déclaré officiellement je le cite « Le
gisement d'Amessmessa, situé
à 460 km à l'Ouest de Tamanrasset, va bénéficier d'un plan
de développement avec pour
objectif de hausser graduellement sa production aurifère à
trois tonnes d'or annuellement…. s'agissant des exporta-
4.-Toujours est-il qu’il faille éviter l’euphorie et préciser que la
monnaie est avant tout un rapport social traduisant le rapport
confiance Etat/citoyens, un
signe permettant les échanges
ne créant pas de richesses.
Autrefois les tribus d’Australie
utilisaient les barres de sel du
fait de sa rareté comme moyen
d’échange. Au contraire la thésaurisation et la spéculation
de la valeur du dinar par rapport aux devises où existe une
corrélation d’environ 70% entre
la valeur actuelle du dinar, et ce
stock de devises via la rente des
hydrocarbures, sinon le dinar
flotterait à plus de 300-4OO dinars un euro. C’est loin d’être
une condition suffisante d’un
développement durable et surtout provenant d’une rente,
éphémère les hydrocarbures. Le
L’opinion algérienne a besoin d’être éclairée
sur la situation, pour le moins paradoxale, du stock
de réserves algériennes d’or qui n’a pas bougé.
contredisant donc les déclarations des différents ministres
de l’énergie qui se sont succédés de 2OO9 à 2O15 qui avaient
annoncé officiellement devant
les caméras de la télévision algérienne officielle et à l’APS une
production importante. Le 30
janvier 2010 dans une déclara-
tions de l'entreprise entre
2009/2010, elles ont été de
l'ordre de 848,49 kg d'or, tandis
que le marché local a
consommé seulement 208,78 kg
d'or». La question qui se pose
donc est où est la production
additionnelle de la mine d’or
d’Amesmessa ?
dans les valeurs refuges comme
l’or, certaines devises ou certaines matières premières est
nocif à toute économie. Avoir
des réserves de change en devises ou en or est une condition
nécessaire,
sécuriser
l’investissement et surtout éviter un dérapage plus important
problème central pour l’Algérie
est de transformer cette richesse virtuelle en richesse
réelle passant par un développement hors hydrocarbures se
fondant sur l’entreprise et le savoir, le tout conditionné par
une nouvelle gouvernance.
Dr Abderrahmane Mebtoul
La NR 5181 – Mercredi 4 mars 2015
22
sport
Championnat de Tunisie
L’agression de Khlifa contre
Bounedjah dénoncée
,Le directeur sportif de l’ES
Sahel, Zied Jaziri, a dénoncé
l’agression dont a été victime son
attaquant algérien Baghdad Bounedjah de la part de Saber Khlifa
du Club africain de Tunis lors de
la rencontre des deux équipes dimanche dernier dans l’affiche de
la 18e journée du championnat de
Ligue 1 tunisienne de football.
Cette rencontre disputée au stade Radès
de Tunis a vu la victoire de l’ESS, le club
visiteur (2-1) grâce à un doublé de Bounedjah qui a été agressé par Khlifa, l’exattaquant de l’Olympique Marseille (L1,
France) pour avoir fêté l’un de ses deux
buts en se dirigeant vers la galerie clubiste.«Suite à son but contre le CA, il a fêté
sa performance, mais il n’aurait pas du
faire ces gestes envers le public. Ceci dit,
il n’a touché ni agressé personne. Par
contre, la réplique de Saber Khlifa était
démesurée. Bounedjah a été agressé et
piétiné», a déclaré Zied Jaziri, l’ancien international tunisien lundi soir lors d’une
émission sportive d’une chaîne de télévision locale.
«Ceci ne doit plus se reproduire. Nous
devons protéger nos joueurs de talent,
qui donnent de la valeur à notre championnat», a-t-il ajouté. Le directeur sportif de l’ESS a en outre encensé son buteur
algérien, qu’il a qualifié de «grand joueur»
et «très gentil malgré l’apparence». Bounedjah (24 ans), est à sa deuxième saison
Bounedjah a fait l’objet d’une méchante agression. (Photo > D. R.)
à l’ESS qu’il avait rejoint lors de l’été 2013
en provenance de l’USM El Harrach (Ligue
1, Algérie). Meilleur buteur de l’exercice
dernier avec 14 buts, il défend bien son
acquis en consolidant sa première place
dans ce classement de l’exercice en cours
avec 10 réalisations. Il compte trois unités de plus que l’attaquant du Club Afri-
cain Saber Khlifa (7 buts). Le natif d’Oran
est fortement pressenti pour être convoqué en sélection algérienne lors du tournoi de Doha, au cours duquel les Verts
disputeront deux matchs amicaux contre
le Qatar et Oman les 26 et 30 mars. Il
avait été convoqué, une première fois,
lors des deux derniers matchs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des na-
tions (CAN-2015), mais il n’a pas été retenu dans la liste des 23 concernés par ce
rendez-vous organisé en Guinée équatoriale.
A l’issue de la 18e journée du championnat, l’ES Sahel revient à deux longueurs du
Club Africain, toujours leader avec 39
points.
Agence
Série A
Ishak Belfodil pris dans
la tourmente de Parme
, Joueur d’un Parme en pleine crise, Ishak
Belfodil cherche à échapper à cette tempête. Bon dernier de la série A et menacé
de mettre la clé sous le paillasson, Parme
vit des heures sombres. Et ses joueurs
aussi. Non payés, ces derniers n’ont plus
joué de match de championnat depuis le
15 février dernier et le nul arraché sur le
terrain de l’AS Rome (0-0). Rejoueront-ils
avant la fin du présent exercice ? Certains
comme le Brésilien Felipe n’ont pas attendu pour partir librement du côté de
l’Inter Milan. Une décision que pourrait
prendre l’international algérien : Ishak Belfodil. Agé de 23 ans, l’ex-attaquant de
l’Olympique Lyonnais a perdu le sourire
ces derniers temps. Tout avait pourtant
bien commencé quand, après un prêt à
Bologne, il est recruté par Parme en 2012.
Auteur d’une bonne première saison en
Emilie-Romagne, Belfodil file à l’Inter en
2013. Les Nerazzurri acquièrent 50% de ses
droits, soit une somme de 9 millions
d’euros. Sauf que les Lombards refusent de
débourser un centime et échangent Antonio Cassano. Six mois plus tard, Belfodil
n’entre plus dans les plans de Mazzarri
(remercié depuis) et se retrouve prêté à Livourne où il ne brillera pas non plus (0
but).L’Inter décide donc de le renvoyer à
Parme et revend les 50% de ses droits aux
Parmesans. Seul hic, l’Inter ne paie rien
et décide de céder des promesses dont
les valeurs totales sont censées atteindre
les 9 millions d’euros, et que les Lombards
ont toujours refusé de payer. Aujourd’hui,
cette affaire refait surface dans les colonnes de la «Gazzetta dello Sport», qui indique que cette somme aurait pu éviter le
naufrage parmesan. Englué dans la crise
avec son club, Belfodil n’est donc plus que
l’ombre de lui-même et espère qu’un club
lui offrira une porte de sortie. Mais les
courtisans ne sont pas légion.
Fiorentina
Les débuts fracassants
de Mohamed Salah !
, Arrivé en toute fin de mercato dans le
cadre du transfert de Juan Cuadrado à
Chelsea, Mohamed Salah a mis l'Italie et la
Fiorentina à ses pieds en l'espace de
quelques prestations seulement.
Une adaptation express. Mohamed Salah
(22 ans) n’a pas perdu de temps pour se
fondre dans le collectif de la Fiorentina. Le
milieu offensif, arrivé en toute fin de marché des transferts cet hiver, dans le cadre
du transfert de Juan Cuadrado (26 ans) à
Chelsea, s’est immédiatement imposé. Les
chiffres sont là pour en témoigner. En
l’espace de six apparitions toutes compétitions confondues, et 360 minutes de jeu
avec la Viola, il a inscrit quatre buts et délivré une passe décisive. Ce dimanche,
c’est lui qui offrait la victoire aux siens sur
la pelouse de l’Inter Milan (0-1, 25e journée)
quelques minutes seulement après son
entrée en jeu. La presse n’a de yeux que
pour lui, «La Gazzetta dello Sport» lui offre
notamment sa une. Ses partenaires sont
évidemment sous le charme. «Salah est
extrêmement fort. Il a eu un grand impact
sur l’équipe. Je le félicite», a lancé Alberto
Aquilani à l’issue de la rencontre. Son entraîneur Vincenzo Montella est évidemment du même avis. «Salah est très bien, il
s’adapte, il a un style de jeu particulier.
Nous en profitons en ce moment et nous
espérons qu’il va nous donner encore plus
à l’avenir», a-t-il lâché à Sport Mediaset. Andrea Della Valle, patron de la formation
florentine, s’est frotté les mains d’avoir
réussi ce joli coup sur le mercato. «Salah
n’est pas là par hasard. Nous le suivions
déjà avant Noël. Nous allons le faire progresser encore et nous verrons jusqu’où il
peut aller», a-t-il conclu. L’Egyptien compte,
lui aussi, profiter de son passage en Italie
pour retrouver le niveau qui était le sien à
Bâle. Quant à son avenir, il semble avoir
déjà fait son choix.
«Pour l’instant, je n’ai pas l’intention de
retourner à Chelsea. Je veux faire de mon
mieux à la Fiorentina. J’ai parlé à Mourinho, je lui ai dit que je voulais quitter
Chelsea et il a été d’accord. Le championnat italien possède un haut niveau», avaitil récemment confié au micro de talkSport.
Si Mourinho envoie un émissaire pour le
suivre lors de chacune de ses sorties,
comme le révèle «La Gazzetta dello Sport»,
la Fiorentina s’est octroyée la possibilité de
prolonger son prêt pour une saison supplémentaire, avec une option d’achat à 16
millions d’euros pour l’été 2016. Pour le
moment, Salah a tout de la bonne affaire.
R. S.
La NR 5181 – Mercredi 4 mars 2015
23
sport
EN
DEUX MOTS
MO Béjaïa
Ni Petit Poucet ni ogre, juste un sphinx
,D’aucuns s’étonnent de
voir le MOB caracoler à la
tête du classement et déloger des ténors dont, dit-on,
ils n’en sont pas.
Dire que le MOB est un petit Poucet, relève de la méconnaissance
de ce club qui a de tous temps été
un mythe, et il le reste assurément.
Le club a toujours disposé des
meilleurs éléments dont nombreux
en sont locaux mais aussi l’une des
meilleures galeries du monde sportif local. Il aurait pu faire des miracles depuis longue date mais à
son grand malheur, il aura toujours
été cette hydre pointé du doigt.
Une hydre instable qui ne connaissait ni gestion ni formation ni
équipe dirigeante stable… à telle
enseigne qu’à chaque fois que les
dirigeants successifs, la peur au
ventre, ont investi le club, ils sont
repartis aussitôt et au pire des cas,
ils ont résisté difficilement le temps
d’une saison. Une situation répétitive qui n’a engendré l’instabilité et
une caisse éternellement vide.
Depuis trois saisons, il a opéré sa
mue, un accouchement doulou-
Les Mobistes surprenants. (Photo > La NR)
reux, faut-il le souligner, avec une
mise en forme d’une gestion rigoureuse, l’ouverture d’un siège,
l’entrée en lice de véritables ménagers (nombreux restent encore
en marge). Il aura fallu tout ce
temps pour apurer des créances
lourdes et très anciennes, régler
des litiges et assurer une stabilité
des staffs technique et administratif, et le soutien. Il aura fallu
aussi injecter des finances, face
Championnat d’Afrique
d’escrime (3e journée)
aux insuffisances, on puisait des
emprunts du club amateur. La reconstruction du club a aussi induit
la structuration de sa galerie (une
première du genre).
La stabilité, le travail continu, le
soutien indéfectible du 12e homme
et la foi qui anime le peuple jadis
«égaré» du MOB ont laissé place
aujourd’hui, à une seule famille
dont chacun des membres œuvre
en ce qui le concerne à la refondation de ce club historique, né au
cours de la révolution et dont le
flambeau est aujourd’hui allumé.
Les miracles ne sont pas toujours
surnaturels et souvent ils relèvent
des hommes et d’un travail qui apporte inéluctablement ses fruits à
terme.
Non le MOB n’est ni un Petit Poucet et il ne l’a jamais été, un ogre il
ne le sera pas aussi. C’est un club
qui a investi dans les ressources
humaines, désormais on connaît
les dividendes.
Parti sans objectifs, il émarge en
cette 21e journée, au titre et à la
coupe avec des pinces de crabes
fortement aiguisées.
M. Oulhadj
Meeting de Fizaa d’athlétisme de handisports
22 médailles, un record du monde et sept africains
pour les Algériens
,Les athlètes algériens du handisport se sont distingués au 7e meeting international d’athlétisme de
Fizaa en Emirats arabes unis, comptant pour le Grand prix du Comité
paralympique international (IPC),
en remportant une moisson de 22
médailles dont 12 en or et 8 en argent, agrémentés d’un record du
monde et de sept continentaux. La
belle récolte des athlètes algériens
a été réalisée dans la compétition
des concours, avec un total de seize
médailles (7 or, 8 argent et 2
bronze). La palme d’or revient à la
Asmahan Boudjadjar (F33/F34) qui
a remporté, à elle seule, deux médailles d’or. La première au lancer
de poids avec un jet de 5,11 m (un
total de 715 points) et un nouveau
record d’Afrique, et la seconde au
Javelot avec un jet de 10,45 m et un
Incidents après ESM Koléa - OM Médéa
Arrestation de sept personnes
,Sept personnes suspectées d’être
impliquées dans des actes de vandalisme survenus vendredi soir, à
l’issue du match de football ESM
Koléa - O. Médéa, dans le cadre de
la 21e journée du championnat professionnel de la Ligue 2, ont été arrêtées par les services de la police
judiciare de la sûreté de daïra de
Koléa, a-t-on appris auprès de la
sureté de wilaya de Tipasa.
Selon la même source, une enquête
judiciaire a été ouverte, sur ordre
du procureur de la République territorialement compétant, aux fins
de déterminer les responsabilités et
les circonstances du déclenchement des actes de vandalisme
d’après match. Les violences
avaient causé des blessures à 8
agents de l’ordre, un journaliste, le
quatrième arbitre et à un joueur, en
plus de la destruction de parties
des cabines des journalistes, et des
sièges du stade.
Les personnes arrêtées, âgées entre
20 et 40 ans, seront prochainement
présentées, «après complément
d’enquête», devant le procureur de
la République prés le tribunal de
Koléa, pour chef d’inculpation
d’«incitation à des actes de vandalisme», a ajouté la même source,
signalant que les policiers blessés
ont repris le travail, après avoir
reçu les soins nécessaires au niveau de l’hôpital de Koléa.
Le match ESM Koléa-OM Médéa,
remporté par l’équipe hôte
(Médéa) par (1-0), s’est achevé par
des actes de violences entre des
supporters et des agents de l’ordre,
vite transformés en actes de vandalisme, après que les supporters
en question s’en sont pris aux journalistes, avant une intervention des
forces anti-émeutes, qui ont fait,
également, l’objet de jets de pierres,
rappelle-t-on.
L’ESM Koléa se trouve actuellement
dans une situation difficile, en occupant l’avant dernière place du
classement, à 9 journées seulement
de la fin du championnat, une situation aggravée par des «conflits
internes au sein de l’équipe», qui
ont négativement influé sur ses résultats, pouvant même hypothéquer ses chances de maintien dans
la Ligue 2 Mobilis.
total de 718 pts (nouveau record
d’Afrique). Sa compatriote Safia Djelal s’est adjugée, quant à elle, le vermeil du javelot (F57/F56) grâce à
un jet de 23,62 m et un total de 1011
pts, avec à la clé, un nouveau record
du monde et africain. L’athlète a
ajouté une médaille d’argent au
poids (10,18 m).
Pour sa part, la championne paralympique Nassima Saïfi (F56/57), a
remporté l’or du disque (34,68 m et
un total de 1047 pts) et une bronze
au javelot avec 16,88 m et un total
de 656 pts. Pour sa part, la sauteuse
Lynda Hamri (T12) a ajouté une
autre médaille d’or à l’Algérie en
remportant la 1re place du concours
de Longueur avec un saut de 5,39
m, alors que Mounia Guasmi (F3234) a gagné une argent au poids
(5,09 m et un total de 650 pts) et une
autre de même couleur au concours
du Club (F32/51) après un total de
929 pts. Les épreuves du concours
ont permis également aux messieurs de s’illustrer avec notamment Lahouari Bahlaz (F32), auteur
de deux médailles d’or (Club et
poids) et une argent au disque agrémentée par un nouveau record
d’Afrique avec un total de 679
points, derrière le Lituanien Apinis
Aigars (875 pts) et devant le Tunisien Zemzemi Mohamed (672 pts).
De son côté, Kamel Kardjena (F33),
habitué aux premières loges, il s’est
contenté lors du meeting de Fizaa
de trois argent (poids, disque et javelot) et trois records africains aux
trois spécialités. Le nouveau record
africain de Kardjena au poids est de
9,92 m, au disque est de 26,00 m et
au javelot est de 21,64 m. Ces médailles s’ajoute à l’argent de Karim
Bettina (F32) au lancé de poids
(7,45 m).
Les sprinters confirment
Par contre, les sprinteurs Hamdi
Sofiane (T37) et Abdelatif Beka
(T13) étaient les seuls coureurs algériens ayant tiré leur épingle du
jeu, offrant à l’Algérie cinq médailles d’or. Hamdi est revenu avec
trois or.
Au 100 m, il a parcouru la course en
11.87, s’imposant au finish devant
l’Egyptien Mohamed Mostafa Fathall (11.87), et le Hollandais Bos
Jelmar (12.15).
Dans l’épreuve du 200 m, Hamdi
(24.32) a devancé Fathall (24.41)
et le Hollandais (25.35), alors qu’au
400 m, l’Algérien a pris la première
place en (54.81), devant l’Irakien
Al-Darraji Abbas (54.95) et le Tunisien Saidi Abbes (56.65).
Pour sa part, son compatriote Abdelatif Beka a remporté le 800 m en
1:55.49, devant le Marocain Benbrahim Youssef (1:57.24) et le Tunisien Hammami Bilel (2:00.14).
L’Algérien a récidivé sur le 1 500 m,
avec une 1re place gagnée en 3:56.74,
devançant les mêmes adversaires,
le Marocain (4:03.07) et le Tunisien
4:05.44.
En plus des médailles et des primes
mis en jeu par les organisateurs
pour les trois premiers dans
chaque épreuve et concours, des
sommes d’argent ont été également
prévues aux athlètes ayant réalisé
des records mondiaux.
D’autres athlètes algériens avaient
pris part au 7e meeting de Fizaa,
comptant pour le Grand prix du
Comité paralympique international (IPC), mais se sont contentés de
places d’honneur dans une compétition «assez relevé, avec la participation de 490 athlètes (hommes
et dames), venus de 48 pays», selon
le site de l’IPC.
Début des épreuves
«juniors»
La 3e journée du
championnat d’Afrique
2015 d’escrime (du 1er au 5
mars), organisé à la
Coupole du complexe
olympique MohamedBoudiaf (Alger), est
consacrée, hier, aux
épreuves individuelles
«juniors» dans la
spécialité épée, garçons,
au moment où les filles
combattent au fleuret et
au sabre.
Les épreuves disputées
entre 9h et 12h concernent
les qualifications, tandis
que les finales auront lieu
à partir de 18h. Mercredi,
les rôles seront inversés,
puisque ce sont les
garçons qui combattent au
fleuret et au sabre, alors
que les filles croiseront le
fer dans l’épreuve de
l’épée. Les qualifications
se joueront de 9h à 12h, et
les finales débuteront à
18h.
Les deux premières
journées (1er et 2 mars) de
ces championnats
d’Afrique 2015 d’escrime
ont été consacrées aux
cadets. L’Algérie, pays
organisateur du tournoi, a
récolté trois médailles
d’or, à égalité avec
l’Egypte.
La journée de clôture, celle
du jeudi 5 mars, sera
consacrée aux combats par
équipes, aussi bien pour
les garçons que pour les
filles.
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Les manuscrits, photographies ou
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NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
La NR 5181 – Mercredi 4 mars 2015
sport
en direct
le match à suivre football
Incidents après ESM Koléa - O.
Médéa
Sept personnes arrêtées
Championnat de Tunisie
L’agression de
Bounedjah dénoncée
MO Béjaïa
Ni Petit Poucet ni
ogre, juste un sphinx
JS Kabylie
Reprise sous tension
,C’est une JSK sous pres-
sion, qui a repris le chemin
des entraînements, lundi
en fin de journée, au lendemain de la défaite concédée à Béchar face à la JS
Saoura.
La situation au sein de la JSK est loin d’être
rassurante. Menacés sérieusement de relégation, avec des fans en furie, les Canaris
sont au bord de l’implosion en raison de
certains conflits internes à l’équipe. Ainsi,
et au lendemain de la défaite concédée par
l’équipe à Saoura, qui remet la JSK à la
case départ, avec la menace de relégation
qui devient des plus sérieuses puisque
l’équipe n’est qu’à deux points du NAHD,
le premier relégable, les supporters ont
décidé de réagir et de secouer joueurs,
staff et dirigeants à fin de sensibiliser, notamment les joueurs, sur la nécessité de réagir, en redressant la barre au risque de voir
leur cher team quitter l’élite après plus de
46 ans de présence sans interruption en
Ligue 1. Décidé donc à s’expliquer avec
l’ensemble de l’équipe, un groupe de supporters ultras, a mis à profit, la reprise des
entraînements, effectuée lundi en fin
d’après-midi, au stade du 1er-Novembre de
Tizi-Ouzou, pour rencontrer les joueurs et
leur entraîneur. Les fans et après leur forcing, se sont donc invités dans le vestiaire
kabyle et se sont longuement entretenus
avec les joueurs, exigeant d’eux, plus de sérieux et de rigueur, mais surtout des résultats probants, à commencer par le prochain match de championnat face au MCEE
à quitter la zone rouge et faire éviter au club
une rétrogradation historique. Par la suite,
c’était au tour du coach, Jean-Guy Wallemme, d’écouter les fans et d’expliquer la
mauvaise passe de l’équipe, et surtout ses
choix contestés face à la JSS, notamment
avec la mise sur le banc de Mekkaoui et
Benlamri. Une mise à l’écart que le coach
a expliquée par la méforme et les absences
à répétitions des concernés, tout en assurant les supporters que la situation va être
redressée, notamment avec le retour imminent de l’équipe au stade du 1er-Novembre.
Des assurances qui ont clos cette interpel-
Moral à zéro chez les Canaris. ( Photo > La NR)
lation, avec les fans qui quitteront le stade
pour laisser cours à la séance de travail,
sans omettre d’avertir les joueurs, une ultime fois, contre un nouveau faux pas ce
week-end, à l’occasion de la réception du
MCEE.
Trois joueurs dans le collimateur
de Wallemme
Outre ce souci avec les fans, avec des Canaris qui sont guettés par leurs fans, qui ne
leur pardonneront pas un faux pas ce vendredi face au MCEE, la situation au sein
même de l’équipe est loin d’être reluisante,
avec des tensions perceptibles entre le
coach et certains joueurs. En effet, la mise
à l’écart de Mekkaoui et de Benlamri, sa-
La Der
A mesure que le championnat avance et qu’il tire à sa
fin, certains clubs vivent dans la terreur. Et le mot
n’est pas trop fort pour décrire l’atmosphère électrique qui y règne. Les supporters de ces clubs mettent leur grain de sel et s’immiscent dans leurs affaires internes, y compris en utilisant les moyens
forts. Par exemple, et pas plus tard qu’il y a quelques
jours, les joueurs du Mouloudia ont été pris à partie
par les Chnaoua.
Certes, ce mythique club, vit les moments les plus
sombres de son histoire mais ce n’est pas pour autant
une raison pour que les supporters terrifient les
joueurs qui, dans cette situation critique, ont plutôt
medi dernier face à la JSS, a été un signe de
relations tendues entre les deux joueurs et
leur coach, qui ne sont pas à leur premier
fait d’arme. Irrité par les absences à répétitions de ses défenseurs, Wallemme a décidé de sanctionner les deux joueurs en les
privant de match, donnant lieu à un marasme au sein de l’équipe, sujette à ce
genre de conflit interne, qui ne tombe pas
à point nommé, au vu de la délicate situation que traverse la JSK et cette réelle menace de relégation qui plane sur elle. Outre
Mekkaoui et Benlamri, un autre joueur est
de nouveau dans le collimateur de Wallemme. Il s’agit du milieu de terrain Ahmed
Meguehout, qui a ouvertement contesté
son remplacement face à la JSS. Une sortie
qui n’a pas été du goût du coach, lui qui
avait décidé d’écarter ce même joueur, il y
a quelques joueurs en raison de ses absences à répétition aux entraînements. Un
indiscipline criarde au sein de la JSK, devant la passivité des dirigeants, qui risque
d’aggraver d’avantage la situation, au sein
d’un club, qui a pourtant besoin de sérénité
et de solidarité devant la menace de relégation qui pèse sur lui.
T. M.
A voir
Canal + Sport : Southampton - Crystal Palace
à 18h
France 3 : PSG - Monaco à 21h
Terrible pression
besoin de soutien, de quiétude et de sérénité pour
sauver l’équipe du naufrage. A quelques encablures
du siège du MCA, celui d’El-Harrach a été inexplicablement saccagé par des inconnus. Les spéculations
se multiplient sur l’identité des auteurs de ce méfait
mais ce qui est certain, c’est que l’environnement de
cette équipe, pourtant bien classée, est malsain autant que celui de tous les autres clubs soumis à une
terrible pression sur un ton menaçant. En termes plus
concrets, nos clubs sont tout simplement soumis au
diktat des supporters, toujours présents pour y semer
le trouble. Jusqu’à quand les pouvoirs publics resteront-ils les bras croisés devant ces agissements
contraires à l’éthique sportive et qui sèment le
désordre dans nos clubs ? Ces comportements d’un
autre âge s’inscrivent malheureusement dans le
temps, et rien n’indique que ces pouvoirs vont réagir
pour au moins permettre à nos clubs d’évoluer dans
la tranquillité. Ce n’est pas du tout normal que des
supporters, quand bien même fidèles à leurs clubs,
dictent leur loi et imposent un climat des plus tendus. Cette fin de saison ne laisse rien augurer de bon
si des mesures ne sont pas prises dans l’immédiat
pour permettre à tous nos joueurs d’évoluer sans la
peur au ventre.
Assem Madjid