ACADÉMIE DU VAR Assemblée générale du 23 janvier 2014
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Transcript ACADÉMIE DU VAR Assemblée générale du 23 janvier 2014
ACADÉMIE DU VAR
Assemblée générale du 23 janvier 2014
1-
COMPTE RENDU DE SEANCE
Le président Keriguy accueille les participants, et souligne que les principaux sujets
qui seront exposés et débattus portent sur la Conférence nationale des académies
(CNA), que nous devons accueillir en 2016, et sur l’avenir du bulletin. Par ailleurs, le
conseil d’administration ayant été élu pour deux ans l’année dernière, et aucun de ses
membres n’ayant démissionné, aucune élection ne figure à l’ordre du jour. Un scrutin
est cependant prévu en fin de réunion qui portera sur l’éventuelle augmentation de la
cotisation.
Jean-Paul Meyrueis, chargé des relations avec la CNA, fait l’historique de cette
dernière, et rappelle qu’elle se réunit alternativement à Paris et en province. Nous
aurons l’honneur, et la charge, de la recevoir en 2016, ce qui implique un important
travail de préparation, qui est d’ailleurs déjà commencé.
Le secrétaire général Jacques Le Vot présente ensuite le rapport de situation et
d’activité. (Cf. §2 ci-après.)
Questions de la salle :
Bernard Broussolle note que les correspondants étrangers sont
quelque peu oubliés.
Jacques Le Vot le reconnait, il faudra y remédier et, peut-être,
envisager le recrutement de nouveaux membres.
Jean-Yves Bry rappelle que le fait d’être d’ « utilité publique »
impose d’envoyer le bilan à plusieurs ministères.
Plusieurs membres se demandent qui visite notre site internet. La
réponse est que l’on ne peut connaître que le nombre des visiteurs.
Monique Broussais voudrait connaître l’évolution du nombre des
femmes à l’académie. Dont acte.
Jean-Pierre Picano, constatant que la participation des membres de
l’académie à plusieurs actions menées à Hyères fait l’objet
d’annonces régulières, souhaite qu’une publicité équivalente soit
accordée aux conférences prononcées dans le cadre de l’Université
du temps libre d’Ollioules. Il propose aussi le recrutement, en tant
que membre associé, du professeur Liviu Dospinescu. Il lui est
répondu qu’une convention a été signée avec la ville d’Hyères qui
officialise ces participations, alors que les académiciens
interviennent à titre personnel à Ollioules. Il appartient au conseil
d’administration de décider de l’admission de M. Dopinescu.
Mis aux voix, le rapport est adopté à l’unanimité.
1
Rapport financier, par Michel Colas, Trésorier.
Questions de la salle :
Subventions : Plusieurs questions permettent au trésorier de
rappeler que les subventions sont allouées avec un objet précis, et
qu’elles ne peuvent absolument pas être utilisées avec un objet
différent.
Jean-Marie Huille, dans le but d’orienter nos activités de façon plus
rentable, souhaiterait connaître le montant des ventes de nos
diverses publications.
Michel Colas , ne disposant pas des documents nécessaires sur
place, se propose de les communiquer à Jean-Marie Huille. JeanPaul Meyrueis rappelle alors qu’il est difficile de préciser ces
montants dans un bilan annuel, car les droits d’auteur ne sont pas
versés directement par l’éditeur dans notre caisse, mais conservés
par celui-ci en tant qu’ « à valoir » pour l’édition de la publication
suivante.
Michel Colas, enfin, pour répondre à plusieurs remarques sur notre
« richesse » relative, précise qu’à la demande du conseil
d’administration, il a constitué une réserve de 25 000 €, destinée
pour moitié à l’accueil de la CNA en 2016, pour moitié aux travaux
de rénovation de notre siège social, à la Corderie.
Yves Artru, vérificateur aux comptes, intervient pour féliciter le trésorier de la bonne
tenue des comptes, qu’il a jugé « sincères et véritables ». Il remarque simplement que
la valeur des titres de placement est sous-évaluée – ce que le trésorier reconnaît
aisément, car il n’a pas relevé les dernières cotes de la Bourse en établissant son
rapport.
Mis aux voix, le rapport est adopté à l’unanimité moins une abstention.
Avenir du bulletin, par André Bérutti, rédacteur en chef.
Questions de la salle :
Claude Cesari pense qu’il faut conserver le bulletin, en lui faisant
subir éventuellement une cure d’amaigrissement, le comité de
rédaction ne devant pas hésiter à effectuer les sélections nécessaires.
Yves Stalloni fait remarquer que le bulletin ne représente que le
travail des membres qui interviennent en séance, qui sont
malheureusement bien peu nombreux.
Geneviève Nihoul se demande ce que l’on est venu faire à l’académie
si on ne produit aucune communication…
François Goudard suggère de diminuer le nombre de bulletins
distribués, et de réduire également les illustrations. Par ailleurs, il
ne voit personnellement aucun inconvénient à ne pas être publié.
Albert Hadida suggère de penser au livre numérisé, tout en
reconnaissant que la technique est très chère.
Jean-Paul Meyrueis pense qu’il est bien difficile d’éliminer tel ou tel
article, le choix risquant d’être très subjectif ; il souligne de plus que
2
certains sujets, artistiques ou scientifiques, ne peuvent se passer
d’illustration.
Gérard Brichon suggère un bulletin tous les deux ans.
Louis-Claude Chailleux pense que le papier assure une bien
meilleure pérennité, qu’il faut dissocier l‘avenir du bulletin du
montant de la cotisation, et qu’il ne faut pas craindre une cure
d’amaigrissement.
Dominique Amann verrait bien les activités courantes relatées dans
un bulletin numérique, le papier étant réservé aux activités
fondamentales.
Jean-Marie Huille souhaite ne pas « augmenter les impôts » et,
pour cela, revenir à la formule des anciens bulletins.
Le président, dans un essai de synthèse, conclut qu’il lui paraît que l’avenir du
bulletin peut prendre trois aspects :
1. Passer au tout numérique,
2. Conserver l’état actuel, ce qui implique de puiser dans les fonds propres de
l’académie et augmenter la cotisation,
3. Une cure d’amaigrissement s’adaptant à l’état de notre budget, c’est-à-dire en
fait au montant des subventions.
La sagesse pourrait bien être de s’adapter, année après année, en attendant que le
devenir des subventions se précise.
Scrutin sur l’éventualité d’augmenter la cotisation.
La question posée est la suivante :
« Êtes-vous d’accord pour une augmentation de 30 € de la cotisation annuelle, à
compter du 1erjanvier 2015, dans l’éventualité où la subvention du Conseil général
ne serait pas suffisante pour couvrir l’impression et la diffusion d’un bulletin annuel
sous forme papier ? »
Il est rappelé que statutairement le collège des électeurs est formé des membres
titulaires et des membres émérites.
Bernard Brisou et Jean-Paul Meyrueis ont accepté d’être scrutateurs. .
Résultats
Inscrits
Votants
Exprimés
Nuls
OUI
NON
59
44
44
2
20
22
La proposition est donc rejetée.
Le président remercie les participants, et clôt la séance.
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2- RAPPORT DE SITUATION ET D’ACTIVITÉ POUR L’ANNĖE 2013
Jacques LE VOT, secrétaire général
Monsieur le président,
Messieurs les présidents honoraires,
Mesdames et messieurs,
Chers collègues,
Il revient au secrétaire général l’obligation de présenter le rapport moral annuel de
l’association. En fait, il s’agit désormais du rapport de situation et d’activité. Cette
nouvelle appellation est à la fois une contrainte puisqu’elle impose un plan en deux
chapitres principaux qui découle de l’énoncé lui-même. Mais c’est aussi une aide
puisqu’elle dégage l’orateur de l’obligation de considérations d’ordre moral que le
précédent intitulé laissait supposer.
De plus, le propos introductif du président a initié ce dossier tandis que le sujet
d’actualité, celui du bulletin, vous sera présenté par son rédacteur en chef, André
Bérutti et vous le verrez, de façon à la fois très plaisante et argumentée. L’exposé du
président honoraire Jean-Paul Meyrueis vous a éclairé l’avenir.
Le rôle du secrétaire général dans cette présentation du rapport de situation et
d’activité devant l’assemblée souveraine (article 12 des statuts) en sera donc
grandement facilité.
Rapport de situation.
Comme vous le savez l’académie du Var est une association régie par la loi sur les
associations de 1901. Déclarée d’utilité publique en 1933 (ce qui est très important
pour une association mais qui implique aussi des obligations), elle vit sous un
nouveau statut en place depuis l’assemblée générale de 2013. Cette dernière
assemblée générale a élu un conseil d’administration pour un mandat de deux ans,
c'est-à-dire jusqu’en janvier 2015. Ce conseil d’administration n’a pas subi de
changement depuis janvier 2013. Mais je vous demande de prendre en compte qu’il
sera entièrement renouvelé au début de 2015. Il s’est réuni huit fois au cours de
l’année 2013, chaque réunion durant environ deux heures et demie. La participation
des membres du conseil est exemplaire et a toujours dépassé 80% du total des
membres prévus sur la liste.
Dans un but d’information de nos membres, le relevé des conclusions des conseils
figure désormais sur le site de l’académie ainsi d’ailleurs que la chronique du
secrétaire général.
Conformément aux dispositions réglementaires concernant les associations, la
composition de ce nouveau conseil d’administration, les actes de l’assemblée générale
de 2013 ont été transmis en préfecture en janvier. Celle-ci en a donné reçu sans faire
de commentaire particulier.
La mise en œuvre de ce statut au cours de l’année n’a donné lieu à aucune difficulté
particulière.
Notre compagnie comprend actuellement 6 membres d’honneur, 13 membres
émérites, 48 membres titulaires, 112 associés et 31 membres correspondants soit 210
membres.
Au cours de l’année et sur leur demande, monsieur Joubert ainsi que le président
honoraire Navarranne ont accédé à l’éméritat. Tous deux sont des personnalités
4
respectées de l’académie, appréciées pour leur dévouement à la compagnie, leur
érudition et leur talent de conférencier. Je souhaite ici rendre un hommage
particulier à monsieur Joubert ainsi qu’au président Navarranne à qui je me
permettrai en outre de rendre le salut qu’un élève doit à son maître en médecine. Le
président honoraire Navarranne a fait parvenir une lettre émouvante pour s’excuser
de ne pouvoir être des nôtres aujourd’hui.
Nous devons maintenant évoquer des événements plus tristes. Au cours de l’année
écoulée l’académie a perdu monsieur Charles Galfret, membre émérite, journaliste
réputé, décédé en février, monsieur Maurice Jean, membre émérite, érudit valettois,
ancien président du Vieux-Toulon, en juillet, monsieur de Saint-Stéban, membre
émérite également, ancien commissaire général de la marine, décédé en décembre,
monsieur André Leroy, parti le dernier jour de l’année, membre émérite lui aussi. Au
cours du premier semestre, nous avons également déploré le décès de l’amiral
Montpellier, de son nom d’artiste Jean Dubrusk, artiste peintre de talent, membre
associé et participant de notre salon d’art. Nous avons également perdu monsieur
Henri de Saint-Victor, membre de l’académie du Var depuis 1991. Monsieur de SaintVictor était un vigneron du prestigieux bandolais, domaine de Pibarnon.
L’amiral Montpellier a reçu l’hommage des artistes au cours d’une réunion de la
commission des beaux-arts. Nos membres émérites disparus recevront, en présence
de leur famille, l’hommage solennel de l’académie prononcé par l’un d’entre nous.
Mais dans cette attente, je propose, en accord avec le président que nous nous levions
pour une minute de silence, en respect pour leur mémoire.
Plus agréable à signaler maintenant est la distinction reçue par notre collègue
Henri-Maurice Steil, commandant honoraire, qui a été élevé à la dignité de
commandeur dans l’ordre national de la Légion d’honneur au titre du ministère de la
Défense.
Les quelques données chiffrées qui vont vous être présentées maintenant n’ont pas
d’autre but que de mieux connaître notre compagnie.
Dans un premier temps, voici un état de l’âge des membres de l’académie établi
avec la collaboration souriante de l’amiral Arata : les membres émérites sont
quasiment nonagénaires, les membres titulaires atteignent 75 ans et les membres
associés ont une moyenne d’âge de 70 ans. Le plus jeune de nos membres est âgé de
40 ans, le plus âgé, monsieur Jean, hélas décédé en juillet, était âgé de 101 ans. Nous
n’avons que 4 quadragénaires, 12 cinquantenaires, 37 sexagénaires parmi les
membres titulaires et associés. Ce groupe de jeunes représente 26 % de notre effectif.
Le diagramme professionnel de notre compagnie montre la prédominance des
enseignants et universitaires (26%), suivie à égalité des militaires et des artistes
(20%). Mais on se gardera de considérer ces chiffres dans l’absolu. En effet de
nombreux et inévitables biais existent dans cette étude. Par exemple, le nombre de
médecins augmentera si l’on retire les médecins des armées du groupe des militaires
pour le reporter dans celui de la profession. Il en va de même pour les juristes si l’on
considère la formation en droit des commissaires de la Marine. D’autres exemples
sont possibles pour les artistes dont il faudrait dissocier les spécialités et les
ingénieurs, notamment. La catégorie « fonctionnaire » inclut aussi des professions
relatives à l’art ou au patrimoine.
On peut s’intéresser à l’évolution de notre société dans le temps. Les bulletins sont
à ce sujet source d’une documentation précieuse quoiqu’insuffisante. En effet,
5
jusqu’en 1980, les professions n’étaient pas clairement indiquées. On y retrouve
cependant des informations anecdotiques mais très intéressantes comme, en 1950,
la présence de nombreux ecclésiastiques dans les membres actifs résidants et même
l’évêque de Fréjus-Toulon comme membre associé. Les femmes apportent, entre
1950 et 1970, un pourcentage significatif des membres associés et, parmi les noms
les plus humbles d’apparence, surgit celui de la comtesse de Pierrefeu. Une
comparaison intéressante avec notre période contemporaine ne peut se faire qu’à
partir de 1980. On s’aperçoit alors de la montée en effectif des enseignants au fil du
temps, de la stabilisation de l’effectif des militaires, de la diminution relative du
nombre des artistes et de l’installation dans nos rangs d’une triade gagnante, si je
puis le dire, enseignants, artistes, militaires. En revanche, les professions du droit, les
ingénieurs, les fonctionnaires, les journalistes, les entrepreneurs, les économistes, les
professions du privé, voire (pourquoi pas ?) les sportifs sont peu représentés ainsi
que les ecclésiastiques qui ont quasiment disparu. Les mots commerçants ou
propriétaires que l’on retrouvait dans les anciens bulletins n’existent plus de nos
jours. Mais, d’ailleurs, qui oserait se qualifier de propriétaire en 2013 ?
La cinétique de notre recrutement de membres associés et correspondants montre
une accélération du recrutement depuis 2010. Il est surtout le fait d’une vigoureuse
et dynamique campagne menée par le responsable du salon d’art, Jean Perreau. Pour
cette période 82 recrutements ont été effectués privilégiant nettement les artistes
puis les enseignants et universitaires. Ces derniers dominent numériquement.
Activités de l’académie au cours de l’année 2013
L’activité de l’académie a été soutenue en 2013. Pour reprendre les termes des
années précédentes, assimilant l’académie à une petite entreprise, les biens
produits s’établissent ainsi :
- 9 séances mensuelles ;
- 9 séances publiques dont 4 « heures » et 5 discours de réception ;
- 9 commissions se sont déroulées dont 2 de littérature, 3 d’histoire, 2 de sciences
et 2 des beaux-arts ;
- un colloque, « Le Mourillon et l’histoire de Toulon » ;
-le traditionnel salon d’art en avril ;
-la remise d’un prix de poésie à Anny Cat, avec matinée poétique autour de René
Char le 17 décembre ;
- la participation de l’académie à une séance à l’opéra le 27 septembre, en
commémoration de la venue de la flotte russe à Toulon en 1893 ;
- la participation de l’académie à la Conférence nationale des académies à Paris ,fin
septembre ;
- la réception de l’académie d’Aix-en-Provence le 28 mai ;
- des activités extérieures avec des villes ou des sociétés liées par partenariat.
Cette activité, à l’exception des activités extérieures, est proche de celle des 4
années précédentes. Elle représente un volume horaire de 66 heures 30 pour les
séances mensuelles, séances publiques, commissions, colloque, séance à l’opéra. Le
salon d’art, qui se tient sur 8 jours, exige un effort important en matière d’accueil et
de permanence soit 72 heures environ, montage et démontage exclus. Un effort
supplémentaire s’impose par la suite pour transférer les œuvres sur le site Internet de
l’académie.
6
On notera qu’à l’exception du nettoyage des locaux à la Corderie, toutes ces
prestations sont mises en place et effectuées par les bénévoles de l’académie. Celle-ci
ne délègue pas et ne rétribue pas des orateurs pour animer ses séances. Elle trouve
en son sein les personnalités capables d’animer ses manifestations, et c’est une
preuve de vitalité dont nous pouvons, après tout, être fiers et que nous devons
maintenir.
Les orateurs de l’académie sont en majorité les membres titulaires. 37 d’entre eux
sur 48 se sont exprimés, soit 77% des membres. Les membres associés sont plus
réservés ; seul un tiers d’entre eux s’est exprimé. Les prises de parole des membres
titulaires se répartissent ainsi : 20 ont parlé une seule fois, 12 deux fois, 4 trois fois et
un seul 7 fois. Pour les membres associés, la répartition s’établit comme suit : 3 ont
parlé à deux reprises, 7 l’ont fait trois fois et les 25 autres (dont ceux qui ont fait leurs
remerciements) ne sont montés à la tribune qu’une fois.
L’académie dispose d’une base sise au passage de la Corderie, lieu mythique, cher
aux anciens qui ont connu sous ces voûtes séculaires
quelques bonheurs
académiques. Hélas, des règlements de sécurité de plus en plus sévères ont interdit
en cette enceinte la présence de plus de 19 personnes. Il n’est plus question d’y tenir
des réunions mensuelles, de commissions ou a fortiori des colloques. Tout au plus
peut on s’y retrouver pour le conseil d’administration et les permanences du lundi.
Pour toutes les autres manifestations, à l’exception des commissions, l’académie est
accueillie à la salle Mozart grâce à la libéralité de la municipalité de Toulon. Il est
juste de la remercier ici, car c’est en fait une subvention si on veut bien considérer
que, dans les conditions du privé, une salle se loue. Nos remerciements vont donc aux
élus de la ville, à M. Brunel, gestionnaire des salles et à M. Philippe Gavoteau, qui
assure le fonctionnement de la salle Mozart.
Il s’est produit un coup de tonnerre dans le ciel serein de nos habitudes cette
année. Je vous disais il y a un instant que seules les commissions ne se tenaient pas
dans la salle Mozart, car elles bénéficiaient, le mardi après midi, du site prestigieux
du musée de la Marine. Hélas, début 2013, la direction de cet établissement nous a
fait connaître qu’elle ne pourrait plus accueillir nos manifestations, à l’exception de la
commission d’histoire. Nous dépendons depuis pour l’essentiel de la salle Mozart que
nous partageons avec un certain nombre d’associations.
Nous allons détailler maintenant ces différentes prestations et en relever les points
particuliers
Séances mensuelles
Ces séances sont traditionnellement précédées d’une lecture de deux poèmes.
Le choix des poètes relève du responsable de la poésie à l’académie, Daniel Gisserot.
Les poètes ont toujours fait l’objet de la part de l’académie du Var d’une affection
particulière. 18 d’entre eux se sont donc exprimés cette année. Les remerciements
des membres associés viennent ensuite (14 remerciements), puis les 3
communications habituelles pour une durée de 20 minutes, soit 27 communications
pour l’année. L’insistance de l’académie à faire respecter le temps de parole n’est pas
dictée par des pulsions autoritaires, mais par le désir de donner la parole à la salle
pour que surgissent les questions qui accroissent l’intérêt de la communication. Le
choix de ces communications mensuelles n’est pas facile. Il est du ressort du
secrétaire général. Je peux donc utiliser pour cette fois la première personne pour
vous dire que deux considérations m’animent : offrir aux nouveaux membres
7
l’occasion de prendre la parole s’ils la demandent ; diversifier les thèmes. Mais il est
à noter, et cela est préoccupant, que l’offre de communication en séance mensuelle se
tarit notamment pour les nouveaux entrants, et ce malgré les sollicitations effectuées
lors des chroniques. Une réflexion du conseil d’administration sur ce point doit être
envisagée.
Heures et discours de réception
Le programme des heures est approuvé par le conseil d’administration. Ἁ
l’inverse des communications en séances mensuelles, la file d’attente pour les Heures
est bien remplie et les propositions sont nombreuses. Il s’agit d’orateurs
expérimentés, connus pour leur talent et, comme on dit de nos jours, leur
« expertise » dans un domaine particulier. Ils sont présentés par un président
honoraire ou un membre titulaire de l’académie. Les Heures revêtent donc une
certaine solennité et sont très appréciées. Toutes ces séances sont désormais
publiques et constituent comme cela a été dit antérieurement « la vitrine » de notre
académie.
Les discours de réception sont une solennité effective de l’académie puisqu’à
cette occasion un nouveau membre titulaire fait son entrée dans la compagnie. Son
discours est précédé d’une introduction par le président et d’une réponse de
l’académie par un président honoraire ou un membre titulaire, souvent d’ailleurs un
des parrains de l’intéressé. Il y a eu cette année 5 discours de réception, ce qui est
exceptionnel. Dans l’ordre chronologique de fut d’abord celui de Maurice Taxil, notre
secrétaire de séance, en janvier : « La cité idéale » (réponse du président honoraire
Jean-Paul Meyrueis) puis de Jacques Le Vot, secrétaire général, en mars : « Histoire
de la radiologie dans le Var » (réponse par le docteur Pierre Goutx), suivi de celui de
Monique Bourguet, en mai : « Camille Claudel : du personnage à l’œuvre » (réponse
par le professeur Meyrueis) , de celui de Robert Versailles, ancien secrétaire général,
en octobre : «Lafayette pouvait il s’entendre avec Bonaparte ? » (réponse par Lucien
Provençal), et, enfin, celui de Christian Prospérini, en décembre : « Les palmes
académiques du 1er Empire à la 5ème République » (réponse par le président
honoraire Pierre Navarranne).
Toutes ces séances sont très appréciées et le public présent leur fait le meilleur
accueil. L’assistance varie de 90 à 110 personnes.
Commissions spécialisées
Il y a eu 9 commissions spécialisées cette année, soit 2 de littérature, 2 de
sciences, 3 d’histoire, 2 des beaux-arts. Ces commissions sont très souvent organisées
autour d’un thème. Ainsi la commission de littérature de février sur l’œuvre de Proust
« Swann a cent ans », celle de décembre sur les poètes de la dérision ou encore celle
des beaux-arts de janvier sur la musique. La commission d’histoire s’est intéressée à
la Marine. Celle des sciences fait précéder les communications habituelles par des
questions d’actualité montrant ainsi que l’académie n’est pas déconnectée du monde
extérieur.
Colloques
Le colloque organisé par le président honoraire Jean-Paul Meyrueis sur « Le
Mourillon et l’histoire de Toulon », le vendredi 22 mars, a été un véritable succès.
L’ouvrage richement illustré (1300 exemplaires imprimés) s’inscrit dans la liste des
ouvrages consacrés au patrimoine de la ville de Toulon. Plusieurs membres
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talentueux, Claude Arata, André Berutti, Michel Colas, Bernard Cros, Tony
Marmottans, Anne Sohier Meyrueis, ont aidé Jean-Paul Meyrueis dans ce travail. On
y retrouve une recherche d’archives énorme, précise, rigoureuse pouvant servir à des
travaux ultérieurs et de nombreuses anecdotes plaisantes à lire sur ce quartier
emblématique de Toulon et sur ses habitants
Séance à l’opéra de Toulon le 27 septembre
L’académie a apporté son concours aux cérémonies commémorant la venue de la
flotte russe à Toulon en 1893. Sur la scène de l’opéra de Toulon, Yves Borrini,
membre associé, a lu le texte écrit par Tony Marmottans, président honoraire, à
cette occasion, tandis qu’était présenté un diaporama, œuvre d’André Bérutti, soustitré en anglais par Gérard Garcia.
Fréquentation des activités de l’académie du Var
On a pu s’étonner, voire s’irriter parfois, de l’attention portée à la fréquentation de
nos diverses activités par les membres de l’académie ou par leurs invités. Mais toutes
les institutions cherchent à connaître les désirs de leurs publics ou leurs aspirations et
le taux de fréquentation reste un des meilleurs indicateurs. Je remercie notre
trésorier, Michel Colas, qui se charge de cette ingrate fonction et qui a recueilli au
long de l’année les informations que je vais livrer maintenant. Mme Anne Sohier
Meyrueis avait aussi accompli un travail en profondeur sur cette question dans les
années précédentes.
Nous connaissons donc la fréquentation lors des séances mensuelles, des
commissions, du prix de poésie et de l’assemblée générale 2013, ceci suivant les
différentes catégories de membres de notre association et le public. On en retiendra :
- que la participation est plus forte aux séances mensuelles qu’aux commissions
dans toutes les catégories de membres ;
-que la séance de remise du prix de poésie n’a pas fait recette ;
-que l’assemblée générale 2013 a réuni 73 personnes ; c’est la manifestation qui
réunit le plus grand nombre de membres de l’académie. On peut y voir motif
d’encouragement si l’on veut bien considérer que nombre d’assemblées générales
d’autres associations ne font plus que réunir leur conseil d’administration.
On retiendra aussi que la participation des membres titulaires est supérieure à
celle des associés, mais c’est bien le moins pour cette catégorie que les anciens statuts
qualifiaient « d’actifs ». On remarquera pour l’occasion de l’assemblée générale 2013
un effort particulier des membres associés qui, pourtant, statutairement, ne
participaient pas au vote du nouveau conseil d’administration. En revanche, j’ai le
regret de dire que certains de nos membres ne sont jamais venus à nos séances
mensuelles (9/13 émérites, 2/48 titulaires, 44 associés sur 112, 9 correspondants
français sur 14). Il y a bien sûr des raisons qui inspirent l’indulgence face à cette
constatation : le grand âge et les inévitables soucis de santé, les contraintes
professionnelles, pour ceux encore en activité.
Il serait certainement lassant de poursuivre cette accumulation de chiffres qui, à la
fin, nous laisserait « tout nerveux et rassotés » comme aurait dit Rabelais.
Voyons cependant la fréquentation des séances de commissions. Ces chiffres,
comparés à ceux recueillis par madame Sohier-Meyrueis, se maintiennent. Les
séances mensuelles rassemblent entre 80 et 90 personnes, les commissions entre 50
9
et 70 personnes. Ils se maintiennent, certes, mais n’augmentent pas. On aimerait
donc que les académiciens fassent un effort d’assiduité globale et honorent de leur
présence des commissions qui ne sont pas strictement de leur discipline d’origine.
C’est un vœu que je forme et l’appel que je lance.
Je saisis aussi cette opportunité pour parler des efforts que font le conseil
d’administration et le bureau pour augmenter l’information des membres et des
invités. Vous savez que des envois de programme par Internet ainsi que des
publipostages sont régulièrement effectués. Des discussions sur l’opportunité de
maintenir des publipostages se sont déroulées ; certaines opinions exprimées en
conseil étant radicalement en faveur de la dématérialisation de nos envois. Aussi un
des derniers publipostages a-t-il interrogé nos destinataires afin de recueillir leurs
avis. Sur les 220 enveloppes que nous avons adressées, 52 personnes nous ont
répondu, 3 nous ont exprimé leur désir de ne plus recevoir de nos nouvelles, une
dizaine se sont déclarées fermement pour la messagerie électronique, le reste
désirant recevoir le programme sur papier et les flyers traditionnels. Certains, et cela
ne manque pas d’être émouvant, ont même joint des timbres pour l’envoi de ces
courriers. Nous en tirons la conclusion que, pour l’instant du moins, nos invités ne
sont pas prêts dans leur majorité à accepter une messagerie purement et strictement
électronique.
Salon d’art
Le 63e Salon d’art de l’académie du Var s’est tenu dans la grande salle d’exposition
Gérard-Philipe à La Garde, du mercredi 10 avril au lundi 15 avril 2013, de 10h à 19h.
Le vernissage a eu lieu mardi 3 avril à 18h30 en présence du maire de la Garde, de
nombreux élus locaux et régionaux. Environ 200 personnes étaient présentes.
Trois invités, Norbert Palmade (peinture), Geneviève de Kermel (installation),
Fanchon le Fouler (monotypes et gravures sur bois) ont exposé leurs œuvres aux
côtés de vingt membres de l’académie.
Au total, il y avait 230 peintures, dessins, sculptures, photographies et tapisseries.
Durant les deux jours d’exposition, le Salon a reçu 14 classes maternelles et
primaires, soit 326 enfants et 42 accompagnants, en présence de l’inspecteur de
l’éducation nationale et de plusieurs élus. L’accueil des classes a été organisé par
Monique Broussais avec le concours de Christian Baud, Gérard Fagard, Jacques
Guyomar, Louis Imbert, Dominique Ottavi, Jean Perreau et la participation de
Pascale Delplanque, Andrea Kertes et Norbert Palmade.
Une rencontre du public avec les exposants le jeudi 5 avril de 19h à 21h a attiré une
trentaine de personnes.
Au total, environ 1000 personnes ont visité ce Salon d’art.
L’animation scolaire très appréciée par les enseignants s’est poursuivie sous forme
de travaux effectués en classe à partir d’un dossier pédagogique élaboré par Monique
Broussais. Elle s’est conclue avec une exposition de travaux d’élèves qui ont été
accrochés
Bulletin
Sur ce sujet capital qu’est le bulletin, preuve matérielle de l’existence de l’académie
et témoignage pour la postérité de son activité, vous entendrez dans un instant le
rapport de son rédacteur en chef. Pour cette raison, ce chapitre, élément important
10
du rapport moral de jadis ne figure pas cette année dans le rapport de situation et
d’activités.
Blason
Au cours de l’année un groupe de travail, animé par Tony Marmottans aidé de
Bernard Cros et surtout du grand talent de Louis Imbert, a travaillé sur le nouveau
blason de l’académie que vous avez vu apparaître en octobre et qui vous a été
expliqué en séance mensuelle par les trois auteurs. La genèse de ce blason fut longue,
épuisante, émaillée d’infinies demandes de corrections. Mais au terme de cette
gestation hors norme apparut un projet de blason qui dans sa version couleur ou noir
et blanc est superbe et figure désormais sur tous nos programmes, affiches et
correspondances.
Je précise que ce travail du blason vaut pour Louis Imbert discours de réception.
Le conseil d’administration lui en a donné acte
Aides et concours
Projectionnistes : Je n’aimerais pas terminer ce rapport sans adresser mes
remerciements chaleureux aux projectionnistes Geneviève Nihoul, Philippe Deverre,
Maurice Taxil, Bernard Cros et le nouveau venu dans l’équipe, Gérard Garcia. Ils
agissent non pas comme simples exécutants mais bien souvent comme concepteurs
pour aider les orateurs qui le souhaitent.
Aides diverses : l’activité de l’académie nécessite des concours à des tâches
diverses, obscures voire ancillaires, parfois, mais indispensables, tels le publipostage,
l’envoi de paquets, les rangements divers, le classement des archives, le secrétariat.
Mes remerciements vont aux membres du conseil d’administration qui répondent
présents à chaque publipostage, et plus particulièrement à Claude Arata, Annie Boffa,
Alain Le Poitevin, Bernard Cros. Un mot de plus pour Alain Le Poitevin qui
calligraphie diplômes et cartes de membres.
Travaux (Michel Colas, Annie Boffa, Bernard Cros) : des travaux sont envisagés
depuis l’an dernier à la Corderie. Le président a donné délégation à notre trésorier,
Michel Colas d’en diligenter le contenu et le déroulement. Ces travaux seront
entrepris après approbation du conseil d’administration. Les étapes préalables sont
achevées (déplacement de mobilier, rangement de la bibliothèque, évacuation
d’ouvrages sans intérêt). Claude Arata, Bernard Cros, Annie Boffa, Michel Colas y ont
pris la plus large part.
Réception d’une académie extérieure
Le 26 mai, l’académie a reçu son homologue d’Aix-en-Provence dont la délégation
était conduite par son président. La matinée a été consacrée aux discours d’usage puis
à deux communications : « Un inspecteur aixois à Toulon : Henri de Séguiran, en
tournée, au service de Richelieu », par Gilbert Buti ; « Un Aixois témoin du siège de
Toulon », par B. Perlay. Un repas au Cercle naval a réuni les participants qui ont
effectué un tour de rade avec le commentaire expert de l’amiral Deverre, hélas sous
un temps exécrable. Mais ce fut une journée très réussie qui a contribué à renforcer
les liens d’amitié avec cette académie voisine.
« Numérisation » de l’académie
Le site de l’académie, « avenir de notre compagnie » selon le président honoraire
Meyrueis, est une réalité bien vivante attestée par une nouvelle adresse
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www.academieduvar.fr, résultant d’un changement de serveur opéré en 2013 par
Robert Versailles, « webmaster » de notre société. 8500 visiteurs, académiciens du
Var ou d’ailleurs, s’y promènent chaque année, consultant les programmes ou la base
de données « œuvres » mise à jour par Dominique Amann à partir de Bibliaca,
véritable richesse de l’académie. Cette base de données en ligne répertorie en effet 13
908 travaux divers (livres, conférences, discours, communications en séances
mensuelles ou de commission etc.). Elle est propre à l’académie du Var et permet en
un instant de retrouver les travaux de nos prédécesseurs.
Nous avons pour la plupart des rapports particuliers avec l’informatique, n’étant
pas nés, comme les générations actuelles, avec un écran et un clavier entre les mains.
On ne connaît donc pas le travail de l’ombre exigé de Dominique Amann, Robert
Versailles ou Philippe Deverre pour faire fonctionner l’ensemble, ni la compétence
technique que cela exige. Robert Versailles m’a confié que pour la tenue à jour, les
mises à niveau et les modernisations partielles du site, il travaillait entre 3 heures et 5
heures par semaine, mais ce travail peut s’élever à 80 heures sur 10 jours, au
moment de la mise en ligne du Salon d’art. La mise en ligne d’une base de données en
2011 a pris également beaucoup de temps. Il faut ajouter à cela l’important travail que
fait Louis Imbert pour préparer la mise en ligne des œuvres d’art du Salon et celui
d’André Bérutti en coopération technique fréquente avec le responsable du site.
Signalons que le site de l’académie du Var est accessible aussi en passant par celui
de la CNA, récemment créé par Jean-Paul Meyrueis, ce qui ouvre de fait la voie aux
visiteurs des 31 autres académies de la CNA pour consulter notre site
(www.interacademies.fr).
Nous devons être très attentifs et intéressés sur cette question du site Internet,
réalité incontournable, référence en matière de diffusion des programmes (à
condition stricte d’informer immédiatement le responsable de tout changement),
sans doute aussi dans l’avenir référence de notre bulletin. Mais sachons les efforts
que cela demande, soupesons bien toutes les évolutions que nous proposons,
soumettons nos interrogations à nos experts en la matière, préparons l’avenir en
recrutant en tant que membres associés des personnalités capables d’aider, voire de
reprendre un jour le site.
Je tenais à vous dire tout cela car nous n’avons pas toujours conscience de ces
choses cachées.
Activités extérieures
Comme le disait un de mes prédécesseurs, « dresser l’inventaire des activités
extérieures de nos membres est une tâche impossible tant certains sont actifs, voire
hyperactifs pour certains ».
Je m’en tiendrai donc aux activités faisant l’objet d’un partenariat effectif, attesté
par un contrat ou un document de partenariat. Ces partenariats concernent
principalement la ville de Toulon et la ville de Hyères.
À Toulon, en mars, Jean Perreau a présenté une conférence sur l’art contemporain
qui fut un grand succès. Le 18 novembre, Jean-Paul Meyrueis a donné une
conférence sur le bagne de Toulon, également très appréciée.
Le 10 décembre, conférence d’Anne Sohier Meyrueis, Geneviève Nihoul, Claude
Cesari intitulée : « Le climat et l’homme : une relation orageuse .
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À Hyères, conférence de Daniel Gisserot consacrée à Picasso poète et participation
à la conception et à la réalisation d’un colloque sur Massillon, le 14 novembre, à
l’occasion du 350ème anniversaire de sa naissance à Hyères. Y sont intervenues des
personnalités éminentes de notre académie. Ce colloque était organisé par la ville de
Hyères, la Société hyéroise d’archéologie et l’académie du Var. On signalera aussi la
participation de membres de l’académie aux manifestations organisées pour
l’attribution à du nom de Saint-John Perse à la médiathèque de Hyères.
Intervention de Bernard Cros sur FR3, le 2 novembre sur le patrimoine militaire
de l’arsenal.
Ouvrages publiés par les membres de l’académie
Certains collègues nous ont fait parvenir des ouvrages, que je cite :
Nietzsche et le temps. Philippe Granarolo.
Galerie Cravéro, mai 2012. Exposition des œuvres de Louis Imbert.
Les ingénieurs de l'infrastructure militaire. Bernard Cros.
Analyse critique de l’histoire officielle de Mers el Kébir. Yves Rochas.
365 mots nouveaux expliqués. Yves Stalloni
365 expressions latines expliquées. Yves Stalloni, Pascal Delsalmand.
Nietzsche et les voies du Surhumain. Philippe Granarolo.
Notre collègue Dominique Amann nous fait part du nouveau numéro de la
revue Aicardiania consultable sur le site de la revue.
Histoire pour préparer l’épreuve du bac . Alain Vignal.
Corsaires et forbans en méditerranée. 14ème-21ème siècle», sous la direction de
Gilbert Buti.
Toulon, une capitale religieuse d’antan. Tony Marmottans et André Berutti
Les nouveaux contes de l’âne rouge. Tony Marmottans. Ill. par Monique
Malfré Berutti, préf. par André Bérutti.
Toulon : les catastrophes de la poudre B. Evelyne Maushart.
Chronique d’un village provençal. Le Beausset 1799-1870. Gérard Delaforge.
Pignans 1914-1918 : un village dans la tourmente. Gabriel Jauffret.
Perspectives d’avenir
Il revient naturellement au président de dégager les lignes de force pour l’année à
venir. Pour m’en tenir à mon rôle statutaire (article 6 et 7 du règlement intérieur), je
vous dirais que le programme général des activités est arrêté jusqu’en juin 2014, date
à laquelle les attributions de salle sont faites par la mairie de Toulon. Ce n’est qu’à
partir de cette date que nous connaîtrons les dates de réunion pour fin 2014 et les 6
premiers mois de 2015.
Le mois prochain, le 20 février, la séance mensuelle aura lieu au Beausset. Ce sera
une journée complète qui vous sera détaillée dans la chronique cet après midi.
Le colloque Toulon 1914-1915. L’entrée dans la Grande Guerre se déroulera le
vendredi 6 juin 2014. Sa labellisation dans les manifestations du centenaire est en
cours. La première de couverture est une gouache de Louis Imbert sur une idée de
Jean-Paul Meyrueis.
On célèbrera cette année le centenaire de la mort de Frédéric Mistral. Une
commission de littérature lui sera consacrée le 10 juin 2014 sous l’égide d’Yves
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Stalloni et Dominique Amann avec la participation de Daniel Gisserot et Monique
Dautemer.
Une séance de rentrée dans le cadre des journées du Patrimoine aura lieu à l’opéra
de Toulon en septembre sur le thème du Mourillon, animée par Jean-Paul Meyrueis
et ses collaborateurs.
Au cours de l’année 2015, nous aurons vraisemblablement deux colloques, l’un
consacré aux artistes et intellectuels réfugiés à Sanary dans l’entre-deux guerres et
pendant la seconde guerre mondiale, l’autre en préparation de 2016 organisé par
Jean-Paul Meyrueis et Gilbert Buti. Les intitulés exacts ainsi que les dates seront
communiqués dès que connus.
Tous ces projets attestent de la vitalité de l’académie. Mais il est une richesse qu’il
nous faut inventorier et classer. Elle demeure dans les classeurs où sont conservés les
biographies et les travaux de nos anciens. De belles histoires humaines, associées au
destin de l’académie, de la cité où du pays lui-même constituent ce trésor. Avec
l’amiral Arata et madame Annie Boffa, nous nous proposons d’en reprendre
l’inventaire, d’en classer le contenu, d’en rénover l’habillage. Et cela fait pourquoi ne
pas envisager la numérisation des pièces les plus intéressantes de ces archives ?
L’assemblée générale de janvier 2015 sera très importante puisqu’elle renouvellera
le conseil d’administration avec en perspective la réception de la Conférence
nationale des académies en 2016. Je souhaite que l’on ait à l’esprit cette date et que
ceux qui désirent jouer un rôle dans notre compagnie préparent leur éventuelle
candidature.
Dans cette perspective et en soutien du propos introductif du président, je fais
appel à tous les membres mais plus particulièrement aux membres associés pour
qu’ils n’hésitent pas à proposer des thèmes d’intervention soit en séances mensuelles,
soit en commission, soit même pour des Heures. S’ils craignaient de le faire, entravés
par quelques réticences, qu’ils appellent pour soumettre leur projet, nous adressent
un mail avec un résumé de leur propos ou, mieux encore, qu’ils viennent nous voir à
la permanence de la Corderie un lundi après midi. Aucun talent ne doit rester caché
et l’académie a besoin de tous.
Monsieur le président, messieurs les président honoraires, mesdames et
messieurs,
Ce propos a été bien trop long. J’en ai conscience. Que puis-je faire sinon vous
demander de bien vouloir me pardonner cet excès. Je vous remercie pour votre
patience et votre aimable attention.
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