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Ligne 7- Première partie.
Préambule L'idée de comparer des photos d'hier et d'aujourd'hui ? Une exposition, dont je ne connais plus la date même approximative, organisée par des photographes de presse au siège d'une banque avec quelques photos sur le thème "hier et aujourd'hui.." Lors de l'année scolaire 1994-1995, j'ai tenté de réaliser quelque chose de semblable avec les élèves d'option histoire. Inutile de vous dire que les moyens étaient dérisoires: photocopies de qualité moyenne, photos argentiques... Malgré tout, nous avons réalisé un travail assez intéressant avec 60 photos... Le résultat n'était sans doute pas trop mauvais puisqu'un matin, j'ai constaté que la travail, dont il n'existait qu'un seul exemplaire, avait disparu de mon armoire ! Quand j'ai été libéré de mes obligations scolaires, j'ai tout recommencé à zéro... Il y a eu quelques interruptions dans l'élaboration du travail (j'étais journaliste et n'avais plus le temps à consacrer à ce hobby) mais depuis deux ou trois ans, j'ai mis les bouchées doubles et aujourd'hui, il y a plus de 1500 illustrations anciennes comparées à des photos d'aujourd'hui que je remets progressivement sur mon site « Visites de Namur » dont je fournirai l'adresse tout à l'heure à ceux que cela intéresse. Cette importante quantité de documents me permet de préparer certaines conférences thématiques comme celle d'aujourd'hui. (0001)(0002 et 0003) - Le Plan Masius, le Grand Hôtel Belle vue de Namur et de ses des 3è et 4è enceintes au 16è siècle. Gravure d'un certain Frans Hogenberg d'après un dessin communiqué par le chanoine Masius, d'ou son nom de "plan Masius" et éditée en 1575. Il s'agit de la plus ancienne vue de Namur fortifiée qui montre les remparts urbains mais qui contient quelques erreurs: une porte au bas de la Tour Saint-Jacques (beffroi) et absence de la Porte Saint-Aubain. Il ne s'agit pas de refaire l'histoire des lieux mais l'histoire de laligne 7 est intimement liée à celle de la citadelle, du grand Hôtel, du funiculaire... La Citadelle de Namur englobe les deux versants du Champeau. Trois parties distingues, bien visibles du côté Meuse, la composent: le Château des Comtes, appelé aujourd'hui Donjon (10e - 14e), au niveau intermédiaire la Médiane (15e - 16e) et le complexe Terra Nova (17e). Démantelée sur l'ordrede Joseph 2 à la fin du 18e siècle, la forteresse fut réhabilitée par les hollandais entre 1816 et 1825. Ayant perdu tout intérêt stratégique (9 forts ont été construits autour de Namur), le roi Léopold 2 a déclassé la Citadelle comme place forte en 1891 (une partie est restée occupée par l'arméejusqu'en 77) et l'Etat l'a cédée à la ville de Namur en 1893. Sous l'impulsion de roi lui-même, du bourgmestre Henri Lemaître et de l'échevin Michel Thonar, on a voulu faire de la Citadelle un haut lieu du tourisme et on n'a pas lésiné sur les moyens: construction du prestigieux Grand Hôtel, construction d'un funiculaire, construction de la Route Merveilleuse, de la Route des Panoramas et d'une ligne de tram, la future ligne n°7. On connaît le triste sort réservé au Grand Hôtel, incendié en 1914, et au funiculaire , démonté par les allemands et amené outre-Rhin. René Schaefs, ancien professeur de math à l'AR de Jambes et passionné de l'histoire des trams namurois,dans un livre inédit sur les trams de Namur intitulé "Un tramway nommé souvenir" dont quelques extraits ont été publiés dans le périodique n° 22 (décembre 1983) des "Amis de la Citadelle"écrivait ceci à propos de démontage du funiculaire:
AUDIO N° 1 (0004) - L'itinéraire La montée: Place Wiertz, rue Patenier, place du 8 mai, rue du Belvédère, place Louise Godin, avenue de Marlagne, les Hayettes, la Gueule du Loup, le milieu du monde et le Grand hôtel. Comme on la vu sur le plan de l'itinéraire, la ligne vers Malonne existait déjà. Il suffisait donc de poser un embranchement à hauteur de l'église de Salzinnes, qui, après un trajet de 4,6 km, donnerait accès au Grand Hôtel. La demande fut introduite par la SNCV en juin 1887, la concession de la ligne Namur - Hôtel de la Citadelle fut accordée à la société "Tramways de la Citadelle", et la ligne fut construite entre avril et juin 1901. Selon les sources, l'exploitation a débuté le 15 ou le 30 juin mais ce qui est sur, c'est que la ligne a été inaugurée le 30 juin dans l'enthousiasme général. AUDIO N° 2 Comme indiqué sur l'itinéraire les lignes portaient les n° 3 et 5. Elles avaient un itinéraire commun jusqu'à la bifurcation de la ligne n°3 vers l'avenue du Milieu du Monde. La ligne n°7 n'a porté celle appellation qu'une fois la descente réalisée et le circuit totalement bouclé . (0005 - 0006) - La Place Wiertz, . Nous partons de la place Wiertz qui fut aménagée à partir de 1881. Vue dans cette direction , n'a guère évolué si l'on excepte la partie gauche, où une seule maison a échappé aux différentes transformations. Remarquez que la ligne est dédoublée pour permettre le croisement des convois. (0007 - 0008) Vue dans l'autre sens ,la place est demeurée telle quelle au point de vue architectural. Remarquons la "circulation" pas très dense à l'époque ! (0009 - 0010 ) - deux autres vieilles photos de la place où le tram est mis en évidence. ( 0011-0012-0013-0014) - Au coin de la place et de la rue Henri Blès, un immeuble attire l'attention: le "Café Vénitien", il est devenu "Librairie Cabu" avant d'héberger M. Lambillon, qui a tiré d'embarras beaucoup de cyclistes... Actuellement, c’est un salon de coiffure. (0015 - 0018 ) - De l'autre côté, au coin de la place et de la rue Charles Zoude, la Taverne Wiertz, qui hébergeait un club de billard si j'ai bon souvenir, a cédé la place à un centre auditif et l'échoppe du marchand de tabac a disparu au profit d'un immeuble plus moderne. (0017 - 0018) - Rue Patenier Au n°27, la boulangerie-patisserire Schaerlaekens, fermée depuis quelques années, avait
remplacé le commerce de J.B. Peduzi - Baulieu qui avait la particularité de fabriquer des poêles, des bicyclettes et des coffres-forts. (0019 - 0020) - Au coin des rues Patenier et Juppin, l'épicerie Casse-Damin a fait longtemps les délices des enfants du quartier en vendant des "babulaires", des sucettes, des caramels et bien d'autres bonbons. Désormais, place aux fleurs ! (0021 - 0022) - Place du 8 mai Entrée de la rue de Belvédère. Le café "A l'Ancre d ’Or ", tenu à une certaine époque par Madame Housse, a été démoli, tout comme l'immeuble voisin, pour aménager le croisement avec la chaussée de Charleroi. Au pignon de la première maison, on peut voir un monument aux morts. "A l'Ancre d ‘Or", on organisait des soirées dramatiques, des bals populaires...Ainsi, le 21 janvier 1897, on y jouait la pièce en wallon "One pasquée è mon Myen". Après la représentation, les spectateurs étaient conviés à participer à une soirée dansante, le tout pour 1 franc. (0023-0024) - Même endroit: la maison de gauche a subi le même sort que celles d'en face. (0025 -0026 ) - Rue du Belvédère Place du 8 mai, le tram quittait la ligne de Malonne et tournait à gauche pour emprunter la rue du Belvédère. Le grand bâtiment, à droite, est devenu le Forum, un cinéma de quartier qui a connu ses heures de gloire à la fin des années 50 et qui est devenu un cinéma d'art et d'essais. Avant sa modernisation, l'immeuble hébergeait des services sociaux ou syndicaux. (0026a-0027) - Clinique Saint Elisabeth Le tram laissait la clinique sur sa gauche pour entrer dans l'avenue de Marlagne (0028 - 0029) - Place Louise Godin Mère de Fernand Kegeljan, épouse puis Veuve de Franz Kegeljan, banquier et peintre bien connu avec qui elle a fait construire une maison de maître, rue de Fer, achetée par la ville et devenue l'hôtel de ville en 1919.Elle a créé une fondation en faveur de l'hospice Kegeljan, construit par son beau-père Ferdinant,et à sa mort en 1939, elle légua une somme considérable (les sources citent 500000 F.) à sa fondation. La place est restée quasi la même et comme toutes les autres, a été envahie par l'automobile. (0030 - 0031) - Croisement de la rue du Travail et de l'avenue de Marlagne Très vieille photo de médiocre qualité mais qui a le mérite d'exister...La ligne n°7 n'existait pas encore. A remarquer la pompe qui permettait aux habitants du coin de s'approvisionner en eau potable. ( 0032 ) - L'institut Kegeljan
L'hospice Kegeljan est devenu Institut Kegeljan qui a déménagé vers Ham-sur-Sambre pour céder la place au siège namurois du parti écolo. Franz, artiste peintre, a donné cinquante tableaux à la ville, lesquels ont disparu en 1914 avec l'incendie de l ' Hôtel de Ville. En cinq ans, à l'âge de 70 ans, il a reconstitué toute l'oeuvre disparue. ( 0033 ) - un tableau de Kegeljan: la place L'ilon La structure de la place est restée la même, avec à gauche le Houyoux (couvert maintenant), et l’hôpital des batteurs (rue des Tanneries) et à droite l’église des Récolets avec l’entrée de la rue Saint-Nicolas. Elle a toutefois perdu le caractère rural que lui avait donné Kegeljan. ( 0034 - 0035 ) - A droite de la photo ancienne, on voit le tram en train d'escalader l'avenue de Marlagne. La grosse maison de gauche est toujours là, avec le toit orange. ( 0036 - 0037 ) - Les Hayettes Que signifie le mot Hayettes ? Ce mot désigne un lieu-dit et se retrouve dans toute la Wallonie, maisles linguistes ne peuvent dire s'il s'agit d'une abréviation de "Petires Haies", "Petits bois" ou même "Petites barrières". Nous voyons ici le tram aux Hayettes, où la voie était dédoublée pour le croisement des trams. Ici, nous voyons un tram n°5 qui se dirigeait vers Bois-de-Villers et Fosses. (0038 - 0039 ) - Un arrêt à hauteur de l'Avenue Vauban ( 0039a ) - Joli point de vue à la hauteur de l'avenue Vauban également. Impossible de le photographier aujourd'hui à cause de la végétation. De gauche à droite; la chaussée de Charleroi, la Sambre, le stand de tir de Ronet, bombardé puis reconstruit. (0042 - 0043 ) - Le tram (n°7) arrive à la bifurcation vers l'avenue du Milieu du Monde (0044 - 0045) - Il a tourné et se dirige vers le château. ( 0045a - 0045b ) - Le château d'eau Pour approvisionner les résidents, de plus en plus nombreux, en eau potable, on décida de la construction d'un château d'eau début 1914.Interrompue par le guerre, la construction reprit en 1922. Par souci d’économie, les pierres de taille de La Cassotte ont servi à la construction du château d’eau qui, depuis des générations, domine le terrains de tennis du club de la Citadelle, dont les quatre premiers terrains ont été construits en 1925. La terrasse du château était accessible au public et « par temps clair, on pouvait, paraît-il, apercevoir le lion de Waterloo » . La tour subissait une cure de jouvence quand j'ai pris la photo.
A titre indicatif, le 24 octobre 1909, on a inauguré au "Milieu du monde" le nouveau terrain de football de l 'Union Sportive Namur, qui a adopté le jaune et le noir comme couleurs. (0045c - 0045d) - Castel Belair Rescapée du démantèlement du, en 1956, du Castel Bel Air, la conciergerie a admirablement rénovée par sa propriétaire Mme Maillard. (0046) - Nous sommes arrivée au Grand Hôtel en tram à vapeur. A droite, le hall d'arrivée du funiculaire. (0047) - Photo de 1905 environ à l'arrivée devant le Grand Hôtel avec une motrice à vapeur. (0048) - A titre indicatif, voici les horaires en 1901. (0049) - La ligne est électrifiée... Il me semble opportun de vous exposer les vicissitudes qu'a connues l'électrification de la ligne. La demande d'électrification a été émise dès 1901 par la Société électrorail, et malgré une décision favorable en 1903, l'adjudication ne fut jamais demandée et le projet fut même abandonné. La SNCV entra elle-même en piste pour réaliser l'électrification, mais pendant plus de 2 ans, aucune ligne ne fut électrifiée pour de sombres raisons politiques semble-t-il, puisque lors du changement de majorité en 1905, les pourparlers ont repris et le 28 septembre 1907, le Moniteur annonçait l'électrification avec un délai de 2 ans pour réaliser les travaux, ce qui nous amenait en septembre 1909. Les travaux ont été rondement menés et c'est avec plusieurs mois d'avance que les premiers essais devaient se faire le 21 janvier 1909, mais cela n'a pas été tout seul comme le précisent les journaux de l'époque. Audio03 Malgré tous ces contretemps, le 30 janvier, la ligne Namur - Jambes a été officiellement inaugurée et le 20 avril, les convois à vapeur ont été définitivement remplacés par les motrices électriques sur le tronçon Namur - Citadelle. La fin de la vapeur a parfois suscité quelques regrets: audio04 Pause. (0049a - 0049 b - L'itinéraire de la Descente ) Grand Hôtel, avenue Marie d'Artois, le rond point Thonar d'où part la route merveilleuse, le palais forestier, le tunnel sous le stade, route merveilleuse vers terra nova, le Pont des Hollandais, la tour des guetteurs, sous le Pont des Hollandais, le premier tunnel,
la rampe de Buley en site propre le long de la Route Merveilleuse, le deuxième tunnel, le troisième tunnel et la Route Merveilleuse jusqu'au Casino. - La Route Merveilleuse Le projet de la Route Merveilleuse a été déposé en 1895, mais les difficultés se sont multipliées et les travaux n'ont avancé que très lentement. Dans un premier temps, il semble que fort peu de namurois gravissaient ce chemin touristique, inachevé il est vrai: route non pavée, absence de trottoir et de filet d'eau... De plus, elle se terminait en cul de sac ! Alors que sur l'autre flanc de la colline, le tram à vapeur ne manquait pas de drainer le trafic touristique jusqu'au Grand Hôtel. C'est sous l'impulsion de M. Golenvaux (1866 - 1931) que le tronçon Médiane - sommet a été réalisé après 1907. M. Golenvaux a été échevin, député, bourgmestre et sénateur. - La ligne n°7 En 1910, le 28 mai exactement, a eu lieu l'adjudication de la construction des trois tunnels le la route mais une fois de plus, les travaux ont été difficiles et lents. L'inauguration était prévue pour le 8 janvier 1914 mais on était loin du compte ! les travaux ont été arrêtés durant la guerre 14 - 18 et c'est seulement le 19 juin 1921 que le tronçon Grand Hôtel - Casino a été mis en circulation. Après pas mal de problèmes dont celui-ci: le 26 juillet 1920, la SNCB a publié l'avis suivant; " La société regrette de ne pouvoir rétablir la ligne de la citadelle à cause du manque de poteaux. On espère que ce sera fait en septembre. En attendant, on essayera d'établir un service à vapeur les dimanches et jours fériés. Malgré tout, la ligne a suscité l’enthousiasme... Audio 5 (0050 - 0051) - La lunette de gauche et le Château de Namur Jules Lalière se voit confier la reconstruction d'un hôtel plus modeste que son prédécesseur sur les mêmes fondation que constituent la lunette de gauche. Le château est géré par la Province et sert d'école d'application pour l'école hôtelière. (0052-0053) - le théâtre de verdure, adossé aux gradins du Stade des Jeux. Il a été inauguré le 14 août 1910 avec la présentation de Polyeucte, de Corneille. Le lendemain, on y a représenté L'Arlésienne. - Le Palais Forestier (arrière) Construit en 1901, à l'occasion de l'exposition agricole selon les plans de l'architecte Henri Van Massenhove par l'entrepreneur Péduzy, de Salzinnes dans le style des pavillons de chasse de l'époque ,avec colombages et tourelles, ce bâtiment, provisoire au départ, était consacré à la sylviculture et la pisciculture et abritait le secrétariat de l'exposition. La manifestation terminée, la députation permanente eut l'idée de ne pas le démolir et en fit le Musée Provincial de la Forêt où l'on pouvait découvrir une collection de mammifères et d'oiseaux indigènes, une série de lépidoptères (papillons) exotiques et une section de pathologie végétale. En 2002, les collections ont été transférées à Chevetogne ou au Musée des sciences naturelles à Bruxelles. Aujourd'hui, il abrite la salle communale des mariages. - le rond point Thonar: Michel Thonar, échevin et industriel namurois, a été, avec Henri Lemaître et Léopold 2, un des grands initiateurs du projet touristique de la citadelle. Impliquée dans la construction du funiculaire, la société de M. Thonar a connu des difficultés
financières et a du jeter le gant. (0054 - 0055) et (0056 - 0057) - la Route Merveilleuse devant la palais forestier - le stade Avant la construction du stade, sur les plans de l'architecte Hobé, on avait profité de la configuration du site pour créer des gradins côté Grand hôtel et un vélodrome sur l'esplanade. On avait aussi prévu la construction d'un hippodrome qui n'a jamais vu le jour. Les manifestation y étaient nombreuses: défilés militaires, courses et même courses de taureaux. Des trois prévues, une seule eut lieu, les autres ayant été interdites. Le vélodrome a aussi connu une existence assez éphémère, et le tout a été remplacé par le stade qu'on connaît maintenant, inauguré en 1910. (0058 - 0059 et 0060 - 0061) - entrée dans le tunnel sous le stade (0062 - 0063) - sortie du tunnel ( 0064 - 0065 - 0066 - 0067 ) - panorama vue de la sortie du tunnel, du site propre et de la bouche l'aération du charbonnage qu'on a "habillée" à la sauce médiévale. (0069 -0070 -0071-0072) - descente le long du mur de terra nova (0073 - 0074) - le colombier Adossé à la tour des canonniers, voici le colombier. C'est un ancien laboratoire d'artillerie construit par les hollandais en 1823. En 1897-1898, on l'a rehaussé pour qu'il accueille un colombier militaire. En 1951, l'étage a été démoli et remplacé par un toit mansardé. Le bâtiment devint alors un mess officier avec chambres. Après le départ des militaires en 1977, il fut géré par le comité d'animation de la Citadelle qui en fit le centre d'accueil puis la cafétéria du site. Depuis 1990, il abrite un atelier de parfumerie. - le pont des hollandais pont en une seule arche, qui enjambe le fossé de Médiane. Construit par les hollandais en 1820. (0075 - 0076 - 0077 - 0078) - les tours Tour au four et tour aux chartes Ces deux tours jumelles constituent un cas unique et particulièrement fidèle de copie, dans la région mosane, de modèles conçus dans le domaine royal français à la fin du 12e siècle. Ceci s’explique par les intenses relations nouées entre le comté de Namur et la maison royale française tout au long du 13e siècle. Les recherches et les fouilles qui y ont été menées ces dernières années ont fait
réapparaître de précieux témoins de leur architecture primitive. On remarquera en particulier de belles archères visibles dans la tour dite aux chartes parce qu’elle est censée avoir abrité les archives comtales. La tour dite au four tire son nom d’un four à pain ménagé dans l’épaisseur de sa muraille et découvert en 1949 : on peut en voir les vestiges à partir de la cour intérieure du château. (0079 - 0080) - les volets gris L'ancien logis comtal fut transformé en arsenal au 1§è siècle. Les Hollandais en firent une boulangerie et il devint un atelier de charpenterie pour l'armée belge. Il devint ensuite un restaurant dont la dernière enseigne le nomme "Les Volets Gris". (0081 - 0082) - La vieille forge Il s’agit d’une construction de la période hollandaise (1815-1830). Le creuset ainsi que la hotte permettant l'évacuation des fumées existent toujours. (0083 - 0084 - 0085 - 0086) - la tour des guetteurs (en wallon les cwarneux) Le 7 juin 1852, le Conseil Communal ordonna le création d'une logette pour veilleurs de nuit "près du donjon". Durant plusieurs années, les "cwarneux" ont annoncé aux Namurois la fermeture des portes de la ville. En 1889, les portes ayant été démolies, il fut jugé inutile d'annoncer cette fermeture et le 22 mars, le conseil communal décida qu'il n'y aurait plus de "cwarneux". (0087 - 0088 - 0089 - 0090 - 0091 - 0092 - 0093 - 0094 ) - descente vers la porte de médiane Les sous - terrains ont été ouvertes au public le 11 mai 1913 moyennant payement de 25 centimes. (0095 - 0096 - 0097) - depuis la tour des guetteurs et la porte des fauconniers La porte, avec ses chasse-roues, a été construite par les Hollandais en 1816. Les marches, à droite, mènent aux deux tours. Le chemin quant à lui va vers la Tour du Guetteur. Cette porte a été détruite en 1910 en vue du passage du tram. (0098 - 0099 - 0100 - 0101 - 0102 - 0103 - 0104 - 0105) - le fossé de Médiane (0106) - les petites maisons Photo d’environ 1905. En 1913: Les trois petites maisons n’ayant plus guère d’utilité vont être démolies “pour dégager les abords du pont de la Médiane et permettre au public de jouir du magnifique panorama que présente en cet endroit la ville et ses alentours”... Il est vrai qu'elles n'abritent plus qu'une concierge et le logement du garde du génie affecté à la surveillance des lieux et elles seront démolies en 1914. Auparavant, elles avaient abrité un casernement d'officiers,une forge et le logement du portier des lieux avant de devenir un "pavillon d'officiers" puis un "logement de sous-officiers mariés".
(0105 - 0106 ) - l'arsenal L’ancien bâtiment d’état-major, qui a remplacé après la guerre de 1914 un magasin à poudres détruit pendant celle-ci, durant la nuit du 8 au 9 août 1916, abrite depuis 1996 le Service de l’archéologie du Ministère de la Région wallonne en province de Namur. En face, il y avait une "butte de terre" qui recouvrait trois magasins voûtés servant de "parc à boulets". C'étaient d'anciennes caves d'une brasserie du 17e siècle. La butte a été aplanie pour recevoir les rails du tram. - la chapelle St Pierre ( 081 - 082 - 082a - 082b ) Construite pour servir d’église paroissiale en remplacement de Saint-Pierre-au-château qui avait brûlé lors du siège de 1746, Marie-Thérèse la remplaça par une simple chapelle qui fut transformée plus tard en poudrière. Elle a été récemment aménagée en salle d’exposition (Espace archéologique Saint-Pierre) où l’a.s.b.l. Archéologie namuroise présente régulièrement le résultat des recherches archéologiques menées dans la province de Namur. A propos de la Collégiale Saint-Pierre, elle existait de façon certaine en 1200 et est une des plus anciennes églises de Namur. Elle redevint simple église quand, en 1569, le pape Pie IV réunit son chapitre de chanoines à celui de Saint-Aubain. ( 0106a - 0106b) - Virage avant d'entrer dans la premier tunnel (0107 - 0108 - 0109 - 0110) - De l'autre côté du pont (0111) - le virage à éviter (0114- 0115) - Entrée dans le premier tunnel (0116 - 0117 - 0118 - 0119 - 0120 - 0121) - la rampe de Buley (0122 - 0123 - 0124 - 0125) - sortie du deuxième tunnel, utilisé par un commerçant en vins bien connu dans le Namurois. (0126 - 0127 - 0128 - 0129 ) - virage du deuxième tunnel (0130 - 0131 - 0132 - 0133) - vers le troisième tunnel Remarquez un dédoublement de la ligne pour permettre le croisement des convois. D'après un plan de 1949, élaboré par M. Gilhain, il y aurait trois dédoublements, mais aucune photo ne le confirme. Ce qui est certain, c'est que la ligne de la Route Merveilleuse a toujours été à sans unique si l'on excepté quelques convois de service durant la deuxième guerre mondiale. Ce n'est qu'à ces occasions exceptionnelles que l'on a pu voir des convois circuler dans les deux sens. (0134 - 0135 -0136 - 0137))
- entrée dans troisième tunnel (0138 - 0139 - 0140 - 0141) - sortie du troisième tunnel (0142 - 0143 ) - la Feuillée Institut Hydrothérapique La villa “La Feuillée”, l’ancien Institut Hydrographique, dirigé au début du 20e siècle par la Docteur Fronville. En plus d'une vue splendide sur la Meuse, La Feuillée proposait à ses clients une cure d'air,ainsi qu'un traitement des affections nerveuses, de l'arthritisme et des dérangements des voies digestives par la physiothérapie (hydrothérapie, électrothérapie, massage, gymnastique...) Pour accéder à sa villa, qui allait devenir un institut hydrothérapique, l'échevin Fernand Golenvaux devait emprunter un escalier depuis la rue Notre - Dame. L'adresse officielle de la Villa était le 90 rue Notre - Dame ! En 1899, il a demandé et obtenu le droit de percer la muraille à hauteur de sa propriété pour y accéder directement à partir de la nouvelle route en construction. (0144 - 0145) - dernier tronçon vers le casino (0146 - 0147) - le charbonnage du château “Les bâtiments du charbonnage du château ont été fermés en 1939, vu leur état de délabrement ; la mine a été exploitée de 1813 à 1954 date à laquelle l'exploitation a été arrêtée vu la qualité médiocre du charbon extrait. Avec le temps, l'entrée du charbonnage du château a presque disparu, les remblais de terre ne laissant plus apparaître que la partie supérieure des linteaux de pierre bleue ; seul un étroit passage permet encore à un homme sans embonpoint de se glisser dans la galerie…” (0148 - 0149 - 0150 - 0151) - Tram et casino, qui a remplacé le kursaal qui de trouvait près de l'hospice d'Hascamp. Audio 6 (0154) - la triste image d’un bus descendant la Route Merveilleuse...... C’est en mai 1953, le 17 exactement, que fut décidé l’arrêt de mort de tram 7. Le circulation fut prolongée jusqu’en septembre et le démontage commença le 6 décembre 1953. Une belle Saint-Nicolas ! Pour plus d’informations, visitez mon sie internet « Visites de Namur » dont voici la page d’accuueil, merci pour votre attention .