Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Transcript Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LANOUVELLERÉPUBLIQUE
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Chute des prix du baril
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Benyounès :
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«Aucune subvention l’USMH face
ne sera revue»
au test kabyle
p. 4
p. 24
Quotidien d’information indépendant - n°5119 - Samedi 20 décembre 2014 - Prix : 10 DA
Cazeneuve : «Une
grande volonté de faire
les choses ensemble»
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p. 2
L’EDITO DE
LARBI BALTA
Quand bien même que l'on sache avec certitude qu'il y
a la main de l'étranger, il ne faudraitpas que l'on fasse
l'économie de notre autocritique. Ce ne sontpas les
pouvoirs étrangers qui sontforts, ce sontceuxdes pays
arabes qui sontfaibles. Yaurait-il tantde vulnérabilités si les systèmes politiques arabes étaient
démocrates? Des coups d’Etatontété motivés par le
pouvoir personnel des dirigeants à renverser, etpuis les
remplaçants ontfaitpire. Ils promettaienttous, sans
exception, de mettre fin à la dictature, puis se sontau
pouvoir et se sontensuite oubliés avec les années qui
passent.
Quelle révolution arabe, quel régime arabe autoritariste
a installé la démocratie etcréé les conditions de l'essor
de la prospérité ? Les révolutions (ou printemps) ont
Fauteuil quand tu nous tiens !
créé la violence (ou le terrorisme) là où celle-ci n'existait pas encore. Pas en terme d'intensité, ni d'envergure géographique, ni en équipements militaires, ni en
entraînements professionnalisés.
On ne finira jamais d'épuiser le dossier «printemps»
arabe d'abord parce que l'impulsion estvenue
d'ailleurs, (bien que les manifestations toutde même
n'auraient pas eu lieu si les populations vivaientsatisfaites) les élites arabes ayantété plutôtdes joueurs de
rôle plutôtque des acteurs. Le cas le plus flagranta été
celui de la Libye avec la mise en avantde BHLqui
«n'avaitnullementnié» son rôle d'initiateur etde catalyseur. Les impulsions venues de l'espace extra arabe
sont relayées ou sous traitées par d'autres pays arabes
tels les pays du Golfe. C'estle cas pour la Syrie.
En Egypte, toutle monde pensaitque Moubarakn'allait
pas faire plus de deuxmandats, puis il étaitparti pour
la vie, avantde se raviser presque à la porte du tombeau qu'en fin de compte, il vaudraitmieuxqu'il offre
son fils à l'Egypte, ou plutôtqu'il sacrifie son fils en le
plaçantà la tête de l'Egypte pour porter la lourde
charge de diriger ce pays. En Tunisie, toutcommença
par un parricide, un coup d'Etatmédical contre le
«combattantsuprême», etla promesse de faire deux
mandats, pour instaurer la démocratie, puis ce fut
l'autocratie, avec une vision néopatrimoniale du pays.
Une confusion entre l'Etatetle bien personnel, familial
plutôt. Partoutailleurs, on commence par des promesses, puis partoutailleurs, on attend de sortir du
L. B.
pouvoir les pieds devant.
actuel
La NR 5119 - Samedi 20 décembre 2014
Le chiffre du jour
CNMA : une hausse de 20% du chiffre d'affaires prévue
2
en 2014.
religion
culture
douanes
aujourd'hui
Immigration
Festivités
Le TR Batna remporte cinq prix au
Festival national du théâtre
d’expression amazighe.
Inspection régionale
Renforcement des frontières ouest
en moyens humains et équipements.
Conférence sur la nouvelle
loi du service national au
forum d’El Moudjahid.
Les imams algériens délégués en France
appelés à faciliter l'évolution d'un islam
du juste milieu.
Bernard Cazeneuve
«Il existe une grande confiance, une belle amitié
et une volonté partagée de faire les choses ensemble»
, Comme nous l’avons
annoncé dans notre précédente édition, le ministre
français de l’Intérieur M.
Bernard Cazeneuve a effectué une visite officielle
en Algérie. Intervenant
devant la presse, le ministre français a déclaré
qu’il existe «Une grande
confiance entre les deux
pays, une belle amitié et
une volonté partagée de
faire les choses ensemble».
Au cours de sa visite, l’hôte de
l’Algérie a rencontré le Premier
ministre Abdelmalek Sellal et plusieurs hauts responsables algériens. Lors de l’audience qui lui a
été accordée par Abdelmalek Sellal, les deux parties ont procédé
à l'examen de questions se rapportant aux relations qu'entretiennent les deux pays, essentiellement dans les domaines de la
coopération sécuritaire et la circulation des personnes et des
biens. Les deux hauts responsables ont exprimé leur satisfaction quant à l'évolution de ces relations et la nécessité de maintenir la concertation entre les deux
pays.
Au cours de la même audience, le
Premier ministre Abdelmalek Sellal et M. Bernard Cazeneuve ont
abordé la situation prévalant dans
la sous-région. Le ministre de l’Intérieur français n’a pas manqué
de saluer le haut niveau» de compétence et d'expertise de la police
algérienne. «Il y a un très haut niveau de compétence et d'expertise au sein de la police algérienne», a affirmé M. Cazeneuve à
la presse à l'issue de son entretien
avec le ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz. M. Bernard
Cazeneuve a expliqué que les entretiens avec la partie algérienne
ont été axés notamment sur la sécurité civile qu'«il s'agisse de la
lutte contre les incendies en milieu urbain ou encore de la nécessité d'unir nos forces pour faire
face aux grandes catastrophes naturelles». A ce sujet, Le ministre de
l’Intérieur français a exprimé la
volonté des deux pays «de relancer la coopération décentralisée
et de favoriser la formation des
cadres de haut niveau de l'administration et des collectivités locales». M. Bernard Cazeneuve a indiqué qu’il a été décidé à ce que
les ministres de l'Intérieur des
deux pays se réunissent désormais une fois par an pour veiller
à ce que tous les accords de coopération soient mis en place
d'une façon extrêmement volontariste. Il en est de même pour la
mise en place d’un groupe de tra-
tence d'une «grande confiance»
dans les relations algéro-françaises, indiquant que les relations
humaines influent «beaucoup» sur
les relations entre deux pays
«amis». «Il existe une grande
confiance, une belle amitié et une
volonté partagée de faire les
choses ensemble», a-t-il conclu.
Comme prévu, le ministre français de l’Intérieur a rencontré également le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed
Aïssa. Les deux ministres se sont
exprimés devant les journalistes
indiquant que les deux pays ont
signé une convention portant sur
la formation des imams algériens
qui devraient être envoyés en
France. Ces derniers devraient
être formés sur la base des exigences de la République française.
Cette formation permettra aux
hommes de culte musulman d’apporter leur savoir sur le vrai islam
aux fidèles et de lutter contre l’intégrisme et la barbarie de ceux
qui prônent la violence et qui
n’ont rien à voir avec les valeurs
de cette religion. Sur la même
convention, il a été décidé de rénover la Grande mosquée de Paris
et l’Institut El-Ghazali.
vail piloté par les secrétaires généraux des ministères de l'Intérieur des deux pays qui devraient
également se réunir également
une fois par an pour assurer un
suivi des accords de coopération
algéro-française. Le ministre de
l’Intérieur français devrait ajouter, je cite : «Nous voulons une
méthode efficace pour atteindre
les objectifs tracés ensemble et de
faire en sorte que là où il y a des
objectifs, il y aura des résultats».
Sur un autre plan, le ministre français de l'Intérieur a relevé l'exis-
Crise malienne
L’Algérie, chef de file de la médiation,
s’engage pour un règlement définitif
L’Algérie, toujours engagée aux côtés de ses voisins au moment de crises et de difficultés, a poursuivi, durant l'année 2014, son rôle de chef
de file de la médiation pour la résolution de la crise politico-militaire qui prévaut dans la région nord du Mali. Sur fond de «satisfaction» des
parties maliennes dans la cadre du dialogue inclusif pour le règlement de la crise malienne, Alger, soutenue par les pays de la sous-région et
la communauté internationale, abrite depuis juillet 2014, les pourparlers dans un esprit de «transparence», règle prônée par l’Algérie dans la
médiation pour la résolution des conflits. Au moment où les parties maliennes, gouvernement et groupes armés du nord, s’approchent d’une
solution définitive et durable à une situation ayant mis à mal la paix et la stabilité, l’Algérie, dont le rôle de médiateur est salué par la communauté internationale et l’Union africaine (UA), œuvre pour que sa coordination avec l’ensemble des parties concernées soit «complète et
parfaite». Cette attitude est inspirée de la conviction qu’il n’y a absolument pas de rivalité entre les médiateurs mais plutôt une «complémentarité» dans les efforts avec, comme objectif principal, la satisfaction de toutes les parties au conflit. Depuis le coup d’Etat de mars 2012 qui a
fragilisé ce pays sahélo-saharien et la dégradation de la situation dans sa région du nord, l'Algérie a pesé de tout son poids pour l’amorce
d’un dialogue, en présentant des éléments crédibles à même de rapprocher les points de vue des protagonistes. En effet, le processus de règlement de la crise malienne avait amorcé le virage décisif grâce aux résultats des consultations exploratoires, menées par l’Algérie avec toutes
les parties maliennes qui s’étaient rendues, par la suite à Alger en juillet dernier, pour un dialogue inclusif dans un esprit de respect de l’intégrité territoriale du Mali. Aussi, forte de l’engagement de toutes les parties maliennes qui avaient signé deux importants documents, la médiation algérienne a offert les éléments d’éclairage sur lesquels la communauté internationale s’appuie dans son travail autour du processus
de réconciliation au Mali. Encouragée dans sa démarche, notamment après la signature à Alger, de la plateforme préliminaire engageant les
différentes parties à respecter pleinement l'«intégrité territoriale et de l'unité nationale» du Mali et la «Déclaration d'Alger» pour la «consolidation de la dynamique d'apaisement en cours et l'engager dans le dialogue inter-malien inclusif», l'Algérie poursuit ses efforts et continue à
conduire les négociations autour de ce dialogue. «La partie algérienne a accepté de poursuivre ses efforts et de conduire le processus de négociations inhérent à la phase initiale du dialogue inter-malien inclusif», avait-on mentionné avec l’espoir d’une sortie réelle du conflit qui
frappe la région nord du Mali. Cet optimisme est, en effet, justifié par les étapes franchies dans le dialogue vers la conclusion d'un accord de
paix global et durable, sous l’impulsion du chef de file de la médiation, l’Algérie, saluée par toute la communauté internationale et les organisations régionales pour ses efforts et sa sincérité. «Nous venons de franchir une étape que je juge décisive. Elle n'est pas la dernière (à) mais
je crois que nous avançons, et cela grâce à la médiation de l'Algérie», avait déclaré le représentant spécial adjoint de la Mission multidimensionnelle intégrée de l’ONU pour la stabilisation du Mali (Minusma), Arnauld Akodjenou. Le gouvernement malien et les représentants des
groupes politico-militaires de la région du nord du Mali ont accepté «comme une base solide» un document de négociation comportant des
éléments d'un accord de paix soumis par la médiation. «Les parties maliennes ont rendu hommage à l'équipe de médiation pour la qualité
du document présenté et l'ont accepté comme une base solide pour l'élaboration d'un accord de paix, ce qui constitue en soi une avancée significative dans le processus de réalisation de la paix au Mali», avait précisé le ministère algérien des Affaires étrangères. Le document a été
établi sur la base des propositions présentées par les parties lors de la phase de négociation ayant eu lieu au mois de septembre dans le cadre
des quatre groupes de négociations thématiques relatives aux questions politiques et institutionnelles, défense et sécurité, développement
économique, social et culturel ainsi qu’à la réconciliation, la justice et les affaires humanitaires. C’est sur cette toile de fond que le dialogue
inter-malien se poursuit en Algérie, terre de paix, de réconciliation et d’amitié entre les peuples.
Moncef Rédha
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
REPÈRE
LUTTE ANTITERRORISTE
Un responsable
américain : «L'Algérie,
est un grand partenaire
des Etats-Unis»
L'Algérie est un «grand
partenaire» des Etats-Unis dans
la lutte antiterroriste», a
affirmé, jeudi à Alger, Tina
Kaidanow, coordinatrice pour la
lutte antiterroriste au
département d'Etat américain.
«Je suis très ravie d'être
aujourd'hui parmi vous. Nous
allons collaborer avec un grand
partenaire qu’est l'Algérie dans
la lutte antiterroriste», a déclaré
Mme Kaidanow à l'issue d'un
entretien avec le ministre
délégué chargé des Affaires
maghrébines et africaines,
Abdelkader Messahel. Elle a
indiqué avoir évoqué, lors de
cet entretien, la situation en
Libye et au Mali, estimant que la
coordination et la coopération
entre les deux parties sont
«nécessaires». «La coopération,
entre nous, est nécessaire si on
veut que la situation ne nous
échappe pas, car cette crise a un
impact sur tous les pays
avoisinants, mais également sur
toute la sous-région», a ajouté
la responsable américaine.
actuel
3
La NR 5119 - Samedi 20 décembre 2014
Fête de la police arabe
Belaïz affirme l’engagement de l’Etat à soutenir
«la vision pertinente» de la DGSN
, Faire face aux nouveaux
défis sécuritaires exige des
services de sécurité de redoubler les efforts et de
rehausser davantage leurs
modes opératoires appuyés par les importants
moyens mis à leur disposition. C’est ce qu’a affirmé
le ministre de l’Intérieur
et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, à l’occasion de la fête de la police arabe, célébrée jeudi à
l’école supérieure de police Ali -Tounsi, ex-Châteauneuf.
Dans un message prononcé en
son nom par le directeur de la sécurité publique à la DGSN, le
contrôleur de police Aïssa Naïl, le
ministre de l’Intérieur a réitéré
l’engagement de l’Etat à soutenir
«la vision pertinente» de la DGSN
et appuyer davantage les efforts
de l’institution dans la lutte contre
toutes les formes de criminalité
et l’élargissement de sa couverture sécuritaire sur tout le terriREPÈRE
Sellal se recueille à la
mémoire des victimes
algériennes du crash de
l'avion espagnol affrété
par Air Algérie
Le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal s'est recueilli, hier, à la
mémoire des cinq victimes algériennes du crash de l'avion espagnol affrété par Air Algérie, lors
d'une cérémonie organisée au
salon d'honneur de l'aéroport
international Houari-Boumediène à l'occasion de l'arrivée
des dépouilles en provenance de
Paris. Ont assisté à cette cérémonie, des membres du gouvernement et de hauts cadres de l'Etat
en présence des familles et amis
des victimes. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs,
Mohamed Aïssa, a mis en avant,
à cette occasion, l'élan de solidarité du peuple algérien envers les
familles des victimes ainsi que
les moyens mobilisés par l'Etat
en cette douloureuse épreuve. M.
Aïssa a appelé les familles des
victimes à s'armer de patience et
à se soumettre à la volonté de
Dieu Le Tout Puissant. Il a été ensuite procédé à la lecture de la
Fatiha à la mémoire des victimes.
L'avion espagnol Swift Air affrété
par Air Algérie, assurant le vol AH
5017 reliant Ouagadougou à Alger
s'était écrasé le 24 juillet 2014
dans le nord du Mali, faisant 116
morts dont 6 Algériens. Outre les
instructions données aux responsables d'Air Algérie pour l'indemnisation des ayants-droit, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal
avait instruit les autorités locales
à l'effet d'accompagner les familles des victimes.
toire national. Un accompagnement se traduisant par la mise à la
disposition de cette institution,
de «tous les moyens modernes
nécessaires pour renforcer les capacités de lutte contre le crime
sous toutes ses formes, assurer
la sécurité et la quiétude du citoyen et créer un climat de stabilité essentiel au développement
économique et social du pays», at-il indiqué en appelant à la modernisation de la formation, l'amélioration des compétences, le déve-
loppement de la ressource humaine et le renforcement de l'action en associant le citoyen à l'action de proximité et en améliorant
les prestations. Le message du ministre a, de même, fait éloge des efforts et sacrifices observés de la
part des éléments de la Sûreté nationale dans l’exercice de leurs
différentes missions notamment
celles liées à la sécurité des personnes et des biens et la lutte
contre le crime organisé et transnational. «Je reste convaincu que
vous avez consenti des efforts colossaux en matière de lutte contre
le crime et vous êtes tout à fait
capables d'y faire face avec professionnalisme et abnégation», a témoigné Belaïz. Il a, par ailleurs,
insisté sur la nécessité de développer la coopération internationale
pour une lutte plus efficace contre
le terrorisme et le crime organisé
et ce, sans minimiser aucune autre
forme de criminalité dont le blanchiment d’argent, la corruption,
le crime électronique, le narcotrafic et le trafic d’armes qui ont pris
des proportions alarmantes au
cours des dernières années.
Pour sa part, le directeur général
de la Sûreté nationale, le généralmajor Abdelghani Hamel a appelé
à la conjugaison des efforts pour
le renforcement de la coopération
entre les services de sécurité du
monde arabe afin de faire face aux
nouvelles formes d’insécurité
transnationale à sa tête le terrorisme, ses sources de financement
et ses interconnexions avec
d’autres formes de criminalité. Le
patron de la police a appelé à
mettre en œuvre la stratégie arabe
de lutte contre toutes les formes
d’insécurité soulignée lors du 38e
congrès des chefs de police
arabes tenu récemment à Tunis.
Dans une allocution prononcée
en son nom par le directeur cen-
Lutte contre la criminalité urbaine à Tizi Ouzou
Dix-neuf personnes sous mandat de dépôt
Dix-neuf personnes ont été
placées sous mandat de dépôt
pour divers délits, durant le mois
de novembre dernier à Tizi Ouzou,
selon le bilan mensuel de la sûreté
de wilaya de Tizi Ouzou rendu
public mercredi. Les mis en cause
ont été interpellés par les services
de la police judiciaire dans le cadre
de la lutte contre la criminalité
urbaine au cours de 310 opérations
coup-de-poing, initiées à la
période considérée ayant ciblé 331
points, quartiers sensibles, lieux
publics, cafés maures, marchés,
gare routière et chantiers de
construction. «Sur 1 885 personnes
interpellées et contrôlées, 32
d’entre elles ont été présentées au
parquet pour divers délits à savoir
trois pour port d’arme prohibée,
deux pour détention de
stupéfiants, onze faisant objet de
recherche, six pour séjour illégal et
dix autres pour divers délits»,
précise-t-on de même source.
Les mêmes services de la police
judiciaire ont interpellé puis
présenté à la justice douze
personnes impliquées dans neuf
affaires liées aux atteintes aux
familles et bonnes mœurs (atteinte
à la pudeur, détournement de
mineurs, création de lieux de
débauche...), selon le document
de la sûreté de wilaya de Tizi
Ouzou qui fait cas de la mise en
détention préventive de trois
d’entre les mis en cause alors que
les neuf autres, cités à
comparaître. Au chapitre des
affaires relatives aux crimes et
délits contre les personnes, coups
et blessures volontaires, menaces
et autres, injures, les mêmes
services ont traité 121 affaires, pour
lesquelles 100 personnes, ont été
interpellées et présentées au
parquet, dont 7 ont été placées en
détention préventive et 93 citées à
comparaître, a-t-on poursuivi de
même source. Seize autres
personnes ont été également
mises sous mandat de dépôt pour
«atteinte aux biens, vols simples,
atteinte à l’économie et
dégradation, selon le bilan
mensuel de la sûreté de wilaya qui
fait état du traitement, à la
période indiquée de 160 affaires
impliquant 50 personnes, toutes
interpellées et présentées au
parquet. «Trois des mises en cause
ont été placées sous contrôle
judiciaire et 31 citées à
comparaître». S’agissant des
infractions à la législation des
stupéfiants et substances
psychotropes, le même service a
traité six affaires mettant en cause
neuf personnes, toutes interpellées
et présentées au parquet, dont
sept ont été placées en détention
préventive et deux citées à
comparaître, selon le bilan
mensuel de la sûreté de wilaya de
Tizi Ouzou. Dix personnes ont été
mises sous mandat de dépôt, six
citées à comparaître et deux sous
contrôle judiciaire pour, poursuit le
document de la sûreté de wilaya,
«ivresse publique et manifeste,
conduite en état d’ivresse et
outrage à corps constitué». Les
mises en cause, a-t-on précisé de
même source, étaient impliquées
dans treize affaires de crimes et
délits contre la chose publique.
Enfin, s’agissant du suivi et gestion
des commerces réglementés, le
service de police général et
réglementation a émis et exécuté,
à la période indiquée, une
proposition de fermeture de débits
de boissons (différentes
catégories), effectué cin 55
contrôles et suivis (débits de
boissons) et établi quarante-six
exécutions d’arrêtés de fermeture
(tous commerces confondus, selon
la même source qui a fait cas de
neuf sorties sur le terrain avec la
commission de surveillance et de
contrôle des installations classées
et cent contrôles et suivis de divers
commerces.
Le bilan mensuel de la sûreté de
wilaya de Tizi Ouzou, fait, en outre,
cas du recensement de vingt neuf
accidents de la circulation ayant
causé la mort à trois personnes et
des blessures à trente-quatre
autres.
Rabah Mokhtari
tral de la communication et des relations publiques, le commissaire
divisionnaire Djilali Boudalia, le
général-major a insisté sur la modernisation des services de police et la coordination dans la formation et l’échange de renseignements et d’expérience pour faire
face aux nouveaux défis sécuritaires. La célébration de la fête de
la police arabe a, également, été
une nouvelle occasion de reconnaissance des efforts fournis par
les éléments de la Sûreté nationale. Plusieurs officiers ont été
promus à des grades supérieurs et
des agents et personnel civil assimilé ont été promus et honorés.
Radia Zerrouki
REPÈRE
Révision
de la Constitution et
consensus national au
centre d'une rencontre
de concertation BelaïdSahli
La révision de la Constitution et l'initiative du Front des forces socialistes
(FFS) sur le consensus national comptent parmi les principales questions
politiques nationales débattues lors de
la rencontre de concertation qui a
réuni, jeudi à Alger, le président du
Front el Moustakbal, Abdelaziz Belaïd
et le secrétaire général de l'Alliance
nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli. Après plus d’une heure de
réunion, Belaïd a souligné que «la
rencontre a examiné plusieurs questions politiques, dont le projet de
révision constitutionnelle et le
consensus national». La rencontre qui
sera suivie de plusieurs rencontres
similaires est de nature à «soutenir le
courant national et républicain. Elle
vise à applanir les difficultés et à
valoriser les points positifs enregistrés
sur la scène politique nationale», a-til indiqué. Belaïd a réaffirmé «l'adhésion» de son parti à l'initiative du
FFS sur le consensus national, soulignant que sa formation politique
«soutient tout ce qui favorise le dialogue et le débat entre la classe politique et la société civile». «Les deux
partis saluent l'initiative du FFS et
sont disposés à œuvrer pour son
aboutissement», a déclaré pour sa
part, M. Sahli. L'intervenant a insisté
sur «la grande» importance que revêt
la révision de la Constitution, exprimant sa satisfaction quant aux
concertations «larges et enrichissantes» effectuées à cet effet. Il a
plaidé pour l'implication de toutes les
franges de la société à l'élaboration
d'une Constitution, dont la teneur sera
approuvée par tous les Algériens. Sahli
a appelé les Algériens à «une plus
grande mobilisation» autour de leurs
institutions de sécurité, à leur tête
l'Armée nationale populaire (ANP),
afin de «mieux faire face aux graves
défis sécuritaires et de préserver
l'unité nationale (...), en œuvrant à
mettre ces institutions phares à l'abri
des tiraillements politiques». Il a, par
ailleurs, mis en avant l'intérêt de l'action sur le terrain et de la sensibilisation des citoyens algériens, insistant
sur l'impératif d'accorder davantage
d'intérêt aux questions socioéconomiques.
Hand Tahraoui
actuel
REPÈRE
COOPÉRATION
Boudiaf : «Les relations
algéro-cubaines hissées à
un véritable partenariat»
Le ministre de la Santé, Abdelmalek
Boudiaf, a affirmé, jeudi soir à la
Havane, que les relations de
coopération algéro-cubaines sont
désormais hissées à un véritable
partenariat. Dans une allocution à
l'issue des travaux de la 19e session
de la commission mixte algérocubaine qui s'est tenue du 14 au 19
décembre 2014, M. Boudiaf a mis en
exergue le renforcement des
relations de coopération bilatérale
qui sont désormais hissées à un
«véritable» partenariat. Le secteur
de la santé a été un «véritable
vecteur» pour ce partenariat
«fructueux», a indiqué M. Boudiaf
qui a rappelé les réalisations,
notamment dans les domaines de la
santé mère/enfant, l'ophtalmologie
et les prestations médicales, ainsi
que l'élargissement de ce
partenariat à la prise en charge du
cancer dans les nouveaux centres
nationaux. Pour hisser ces relations
au niveau des attentes des
dirigeants des deux pays, M. Boudiaf
a souligné la nécessité de les élargir
à l'industrie pharmaceutique et la
production de vaccins et de
médicaments de la biotechnologie.
Le ministre a affirmé que le secteur
de la santé a eu la part du lion dans
le partenariat algéro-cubain, mais
un intérêt particulier a été réservé
par les autorités des deux pays aux
autres secteurs, comme les
ressources en eau, le tourisme,
l'éducation, la culture, la
communication, le commerce et les
technologies de l'information et de
la communication. M. Boudiaf a
rappelé que les relations algérocubaines remontent aux premières
années de l'indépendance avec
l'arrivée de la première mission
médicale étrangère en Algérie, celle
de la mission cubaine, saluant
l'élargissement de ces relations
après l'échange de visites entre les
présidents Abdelaziz Bouteflika et
son homologue Raoul Castro en
2009. Le ministre de la Santé a saisi
l'opportunité de sa présence à la
Havane pour annoncer que le
président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, avait adressé
une invitation à son homologue
cubain, Raoul Castro, pour une visite
d'amitié en Algérie en 2015. M.
Boudiaf a réitéré au peuple cubain
et sa direction, au nom du
gouvernement algérien, ses
félicitations pour la libération des
trois ressortissants cubains et
l'annonce de l'amorce d'une
normalisation des relations entre
Cuba et les Etats-Unis d'Amérique. Il
a rappelé le soutien permanent de
l'Algérie à la démocratisation des
institutions de l'Etat et la levée de
l'embargo imposé à Cuba,
soulignant le rôle de ce pays ami
dans le soutien des peuples dont
l'envoi récemment d'une mission
médicale d'aide aux pays africains
touchés par le virus Ebola. Le
ministre de la Santé a annoncé que
la 20e session de la commission
mixte algéro-cubaine se tiendra en
Algérie en 2016.
N. R.
La NR 5119 - Samedi 20 décembre 2014
4
Partenariat Algérie-UE
REPÈRE
Le P3A touche une large partie
de l'administration algérienne
, «En huit ans d'existence, le P3A a progressivement touché une part
très importante de la
sphère publique algérienne, répondant à ses attentes en matière de progrès et d'acquisition de
connaissances», a affirmé,
jeudi à Alger, le directeur
de ce programme, Saïd
Benmerad.
Lancé vers la fin de l'année 2007
pour faciliter la réussite du partenariat entre l'Algérie et l'Union européenne, le programme d'appui à
la mise en oeuvre de l'accord d'association entre les deux parties
(P3A) a touché une large part de
l'administration algérienne en «répondant à ses attentes en matière
de progrès et d'acquisition de
connaissances». Relevant la pertinence de ce programme multisectoriel par rapport aux besoins de
l'administration algérienne pour
la mise en œuvre de l'accord d'association, M. Benmerad a fait remarquer que cette pertinence a
été soulignée tant par le ministère
des Affaires étrangères que par le
ministère du Commerce et par
toutes les administrations bénéficiaires. Selon ce responsable, le
montage du P3A a permis, dans
le cadre de ses activités, de contribuer à l'amélioration de la coopération économique, de la protection du consommateur, du domaine de la justice et de progresser
sur les normes et la conformité. Détaillant les réalisations du P3A, le
directeur du programme a fait savoir que le jumelage institutionnel, considéré comme instrument
clé du programme P3A, a permis
de «construire un véritable partenariat privilégié» dont les activités couvrent 28 secteurs au profit
de 14 ministères. «Sur les 14 jumelages réalisés ou en cours, 13 se
rattachent au domaine de la coopération économique», a-t-il précisé. Evoquant le TAIEX, autre instrument de coopération administrative entre l'Algérie et l'UE, M.
Benmerad a affirmé que «90 opérations TAIEX ont été réalisées et 37
autres sont en instance». Dans le
cadre de l'instrument Sigma, seuls
trois projets ont été inscrits dont
deux ont été menés d'avril 2012 à
décembre 2013, l'un concernant
le développement de la fonction
publique et un autre concernant
une revue par les pairs de la Cour
des comptes, a -t-il souligné. Cependant, a-t-il poursuivi, plusieurs
études notamment sur l'avancement de l'accord d'association ont
été réalisées et de nombreuses
autres actions ponctuelles ont été
menées afin de répondre à des demandes d'appui urgentes nécessitant une réponse dans un cours
délai. S'agissant de la troisième
phase du P3A dotée d'un budget
de 36 millions d'euros et qui démarre pour une durée de 4 ans,
cette nouvelle étape «a considérablement étendu le champ des secteurs considérés qui ne sont pas à
caractère économique», a-t-il
ajouté.
Il est à noter que 12 à 15 projets de
jumelage seront lancés en 2015 et
200 autres opérations seront menées, a-t-il prévu. Le P3A est un
programme qui bénéficie de
phases de financement successives dont la première a débuté
en décembre 2007. Cette phase
dotée d'un budget de 10 millions
d'euros a ciblé prioritairement les
volets économiques et commerciaux de l'accord d'association .
Imane Misraoui
Le tourisme international en passe de battre
des records en 2014
Le tourisme international est en passe
de battre un nouveau record d’ici la fin de
2014, avec plus de 1,1 milliard de touristes
internationaux qui ont sillonné le monde
sur l’année. Au cours de dix premiers mois
de 2014, si l’on en croit la dernière édition
du Baromètre OMT du tourisme mondial,
la croissance du nombre de touristes
internationaux a été de 5%, c’est-à-dire
supérieure aux prévisions. Entre janvier et
octobre 2014, le nombre de touristes
internationaux (visiteurs ayant passé une
nuit) s’est élevé à 978 millions, soit 45
millions de plus que durant la même
période en 2013. Avec une croissance de
4,7%, le tourisme international continue
d’afficher une progression bien plus forte
que la tendance de long terme anticipée
par l’OMT pour la période 2010-2020
(+3,8%), et devrait terminer l’année avec
plus de 1,1 milliard de visiteurs. Par région,
la hausse la plus marquée a été
enregistrée aux Amériques (+8%), devant
l’Asie-Pacifique (+5%) et l’Europe (+4%).
Par sous-région, l’Amérique du Nord
(+9%) et l’Asie du Sud (+8%) se sont
distinguées, ainsi que l’Europe du Sud et
méditerranéenne, l’Asie du Nord-Est et
l’Europe du Nord (chacune à +7%). «Au vu
de cette tendance, le tourisme
international devrait clore l’année 2014 sur
des chiffres records», a déclaré le secrétaire
général de l’OMT, Taleb Rifai. «Ce sont des
résultats remarquables si l’on considère
que différentes régions du globe
continuent de faire face à d’importants
problèmes géopolitiques et sanitaires, et
que la reprise économique dans le monde
demeure assez fragile et inégale», a-t-il
ajouté.«Plus important, on voit que
l’engagement des politiques à l’égard du
secteur touristique se développe dans de
nombreux pays. Cela est encourageant,
d’autant plus que le tourisme constitue un
des secteurs les plus à même
d’embaucher à un moment où la création
d’emplois doit être la priorité de tous», at-il conclu.
Amériques : les meilleurs résultats
de la dernière décennie
Les Amériques (+8%) ont affiché la plus
forte croissance des dix premiers mois de
2014, et se sont bien reprises après une
année en demi-teinte. C’est le meilleur
résultat de la région depuis 2004, année
au cours de laquelle le tourisme
international avait également connu un
net rebond, après l’épidémie de SRAS de
2003. Toutes les sous-régions – Amérique
du Nord, Caraïbes, Amérique centrale et
Amérique du Sud – ont doublé les taux de
croissance de 2013, avec des résultats
particulièrement positifs en Amérique du
Nord, dus notamment aux performances
exceptionnelles du Mexique et des ÉtatsUnis. Le nombre d’arrivées de touristes
internationaux en Asie-Pacifique a
augmenté de 5% (janvier-octobre),
confirmant ainsi la progression des
dernières années dans la région. Les
meilleurs chiffres sont venus de l’Asie du
Sud (+8%), suivie de l’Inde (+7%) et de
l’Asie du Nord-Est (+7%), où de grandes
destinations comme le Japon et la
République de Corée ont enregistré une
croissance à deux chiffres. La
fréquentation en Océanie a crû de 6%
grâce principalement à la bonne tenue de
l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. En
Asie du Sud-Est (+2%), la croissance a
fléchi par rapport à 2012 et 2013,
conséquence de la baisse du nombre
d’arrivées en Thaïlande. L’Europe, région
la plus visitée du monde, affichait en
octobre une hausse de 4% de la
fréquentation internationale, avec de très
bons résultats en Europe du Nord et en
Europe du Sud et méditerranéenne (+7%
chacune), où des destinations confirmées
comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne et
Malte ont bénéficié d’une croissance
soutenue. Le tourisme international a
progressé à un rythme plus modéré en
Europe occidentale (+2%) et a stagné en
Europe centrale et orientale (0%), résultat
qui contraste fortement avec les trois
dernières années, chacune d’entre elles
s’étant soldée par une progression
moyenne de 8% du nombre d’arrivées.
Selon les estimations, le nombre d’arrivées
de touristes internationaux au MoyenOrient s’est accru de 4% (dans les dix
premiers mois de 2014), en progrès par
rapport aux baisses enregistrées depuis
2011. Toutes les destinations de la région
pour lesquelles on possède des données
font état d’une croissance positive ;
l’Egypte, la Jordanie, le Liban et l’Arabie
saoudite ont tous nettement amélioré
leurs résultats en comparaison de 2013. Le
nombre de touristes internationaux en
Afrique est en hausse de 3% (dans les dix
premiers mois de 2014), et la reprise s’est
confirmée en Afrique du Nord (+2%). La
fréquentation en Afrique subsaharienne
s’est améliorée de 3% malgré les
problèmes posés par l’épidémie de
maladie à virus Ebola dans quelques pays
de l’ouest du continent. Les résultats de
l’Afrique et du Moyen-Orient doivent
toutefois être lus avec précaution car ils
s’appuient sur des données qui sont, pour
ces régions, aussi limitées que volatiles.
L’OMT publiera d’ici le 27 janvier 2015 les
chiffres préliminaires de l’année 2014 au
complet sur les arrivées de touristes
internationaux.
M. L.
CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE
Benyounès :
«Aucune
des subventions
ne sera revue»
e gouvernement
n'envisage pas de réviser
sa politique de subvention
des produits de large
consommation en dépit de la
baisse des prix du pétrole.
En marge des travaux du Conseil
de la nation, interrogé sur une
éventuelle révision de la
politique des subventions sous
l'effet de la forte baisse des prix
du brut, le ministre du
Commerce, Amara Benyounès, a
affirmé, jeudi à Alger,
qu’«aucune subvention ne sera
revue, nous ne toucherons à
aucune des subventions. Le
pays dispose suffisamment de
moyens financiers pour faire
face à cette situation de chute
des cours mondiaux de
pétrole». Tout en expliquant à
la presse que «c’est vrai que les
prix du pétrole ont chuté, mais
nous ne sommes pas, pour
autant, dans une situation de
crise. L'Algérie dispose de
moyens considérables pour faire
face à cette situation».
Toutefois, il a rappelé que les
principaux produits qui sont
soutenus par l'Etat sont les
produits alimentaires de
première nécessité tels que le
sucre, l'huile, la semoule et le
lait ainsi que les carburants. En
outre, concernant
l'augmentation continue de la
facture des importations, Amara
Benyounès a considéré que le
gouvernement ne pourrait pas
interdire l'importation de
certains produits bien qu'ils ne
soient pas nécessaires, étant
donné que le respect des règles
du commerce extérieur consacre
la liberté des échanges.
Soulignant que l’Algérie est
sortie de la gestion
administrative du commerce, et
c'est la loi du marché qui règne
actuellement, tout en écartant
un impact de la baisse des prix
du pétrole sur l'apprivoisement
du marché national. Pour
rappel, le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, avait assuré,
en mois de septembre dernier,
du maintien de la politique de
subvention en relevant que 30%
du PIB de l'Algérie, soit
l'équivalent de 60 milliards de
dollars, étaient orientés
annuellement aux transferts
sociaux, en plus des montants
consentis par l'Etat au secteur
économique au titre des
subventions indirects pour les
prix de l'énergie et de l'eau.
Evoquant les suggestions du FMI
adressées à l'Algérie sur la
nécessité d'un ciblage des
subventions vers les seules
couches défavorisées,
Abdelmalek Sellal avait affirmé
que les pouvoirs publics avaient
rétorqué à cette institution
financière internationale que
chaque chose en son temps.
L
Nawel H.
échos
La NR 5119 - Samedi 20 décembre 2014
5
Remise de grade à 68 fonctionnaires de police
Célébration de la Journée
de la police arabe à Chlef
INFOS
EXPRESS
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Sept morts
et deux blessés dans
un accident de la
circulation
Un terrible accident de la
circulation a eu lieu
avant-hier aux environs
de 19h 30 sur la RN-45, à
l’entrée sud de la ville de
Bordj Bou Arréridj,
causant un triste bilan : 7
morts, dont 3 enfants, et 2
blessés graves, nous a
indiqué une source
hospitalière. Sur place,
une voiture de marque
Citroën est complètement
défoncée. Le chauffeur a
perdu le contrôle de son
véhicule et a fait un
tonneau avant d’aller
percuter un mur. Suite à
l’impact du choc, 5
passagers sont morts sur
le coup et deux autres à
leur arrivée à l’hôpital. La
circulation routière
interrompue suite à cet
accident n’a pu reprendre
qu’une demi-heure
après, indiquent nos
sources. Les victimes,
toutes de la même
famille, ont été évacuées
vers l’hôpital BouzidiLakhdar par la Protection
civile venue en force. Il
est utile de préciser
qu’une enquête a été
ouverte pour déterminer
les causes et les
circonstances exactes de
cet accident.
S-
BARBACHA (BÉJAÏA)
Les voleurs du lycée
étaient des étudiants
24 heures ont suffi à la
police pour arrêter quatre
voleurs impliqués dans le
vol du matériel appartenant au lycée BenYahia-Med- Ameziane. Un
vol commis sur le laboratoire du lycée en début de
semaine et qui a révélé
que deux voleurs relèvent
de la liste des lycéens
inscrits et deux autres
l’ont quitté depuis peu
mais qui par malheur, ont
sombré dans la criminalité. L’enquête a révélé
que le matériel informatique volé était caché dans
un camion non loin du
lycée.
Placés sous mandat de
dépôt, la justice statuera
sur leur sort dans un proche avenir, mais les regards des citoyens et
parents d’élèves restent
braqués sur les alentours
du lycée, fief des délinquants de tout acabit.
-O
, Les polices arabes continuent toujours de célébrer cette
journée qui leur est consacrée le
18 décembre de chaque année.
Jeudi dernier à Chlef, c'est le siège de
la Sûreté de wilaya qui a été choisi
comme lieu de célébration de la fête
prévue à cet effet. Deux missives ont
été transmises par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et
par le directeur général de la Sûreté nationale à toutes les Sûretés de wilaya
et a été lue pour les présents. La première lettre a été lue par l’officier Chérif Angoud, chef de service de la cellule
de communication, tandis que la seconde a été lue par le commissaire divisionnaire Abdelmadjid Gourari, chef
de Sûreté de wilaya de Chlef.
Célébrée le 18 décembre de chaque
année (depuis 1984), la Journée de la
police arabe est, signalons-le, une halte
qui permet aux responsables qui luttent contre toutes les formes de criminalité de faire une rétrospection et débattre des moyens à mettre en œuvre
pour plus d'efficacité, surtout que les
criminels recourent, souvent, à l'utilisation de moyens logistiques ultramodernes. Pour rappel, les polices
arabes travaillent ensemble pour
prendre plusieurs mesures communes
de combattre de manière plus efficace
RONI
E
tous les fléaux sociaux qui minent
leurs sociétés respectives. D'ailleurs,
c'est cette manière d'agir conjointement qui a fait que les gangs multinationaux se sont retrouvés devant des
polices qui contrecarrent toutes leurs
visées criminelles.
En outre, et avec la mondialisation,
les polices arabes sont obligées de
travailler main dans la main pour faire
face à la montée des technologies nouvelles qui facilitent le crime international. Pour sa part, l'Algérie a élaboré
une batterie de lois afin de concrétiser
de manière effective les décisions
prises en commun.
Ainsi, cette Journée arabe de la police est une occasion pour mettre en
exergue le rôle que joue la police dans
la sécurité du pays.
Enfin, et au terme de ces festivités
commémoratives, des cadeaux ont
été remis à 57 agents et cadres de la
police qui partaient en retraite. Une remise de grades a été faite en l’honneur des fonctionnaires de police qui
ont été promus à des grades supérieurs, ces derniers sont au nombre de
68 des deux sexes. Cette manifestation a vu la présence de M. Aboubaker
Essedik Boucetta, wali de Chlef, ainsi
que les autorités civiles et militaires de
la wilaya.
Chérif Abdedaïm
Avis de tempête ! (I)
L
L'habitat a constitué le gros des activités de la wilaya d'Alger en 2014
avec les opérations de relogement et l'éradication des bidonvilles
ceinturant la capitale. (Photo > D. R. )
Le budget primitif 2015 de la wilaya
d’Alger arrêté à 35 milliards de DA
Le budget primitif (BP) 2015 de la wilaya d’Alger, adopté par
les membres de l’Assemblée populaire de wilaya (APW)
mercredi, s’élève à plus de 35,248 milliards de dinars, a
constaté l’APS. (Photo > D. R. )
E
e 24 novembre 2013, après
plusieurs semaines de « négociations » entre l'Iran et les
cinq puissances à veto de l'ONU plus
l'Allemagne, on aboutit à un accord
provisoire d'une durée de six mois
sur le nucléaire iranien. Selon la
presse (le Guardian), l'Iran s'engage
à limiter ses opérations
d'enrichissement d'uranium et à ne
pas dépasser le taux de 5 %, ce qui
exclut toute utilisation militaire
(laquelle nécessite au moins 85 %).
Le stock iranien d'uranium enrichi à
20 % sera « neutralisé », une moitié
étant « diluée » pour ramener la
teneur à 5 %, l'autre moitié servant
uniquement à alimenter le réacteur
de recherche de Téhéran (TRR) utilisé
à des fins médicales.
Simultanément, l'Iran « gèle » ses
activités à l'usine d'enrichissement
de Natanz-1, à Fordow-2 et à la
centrale d'Arak-3 (IR-40), et renonce
à ouvrir ou construire de nouveaux
centres d'enrichissement et à
alimenter ses centrifugeuses.
Téhéran s'engage à fournir des
informations détaillées sur
l'ensemble de son programme
nucléaire et à permettre l'accès
permanent des contrôleurs
internationaux à tous les sites, etc.,
etc., etc.
En contrepartie de cela, la « communauté internationale » allège ses
« sanctions » (ou renonce à les
renforcer) et débloque (si l'on en
croit l'interprétation des médias)
une somme de sept milliards de
dollars sur les 100 milliards
L'habitat et le relogement, activités
phares de la wilaya d'Alger en 2014
« confisqués » à l'Iran.
Les implications concrètes n'étant
pas connues, il est difficile de dire à
qui cet accord va profiter. En
attendant d'en savoir plus, on ne
peut que constater que les ennemis
de l'Iran (USA, Grande-Bretagne,
France, Allemagne) sont satisfaits
des modalités, ce qui indique
clairement qu'il ne s'agit en aucun
cas d'une « victoire » de Téhéran. La
Russie et la Chine, neutres en
apparence, parlent également
d'accord « historique ».
Quant aux Iraniens eux-mêmes,
aussi euphoriques que naïfs, ils
voient déjà la levée définitive de
l'embargo. Ils pourraient bien
déchanter avant longtemps. En
politique internationale, personne
ne fait de cadeau à un pays comme
l'Iran...
Jusqu'à preuve du contraire, Téhéran
se contente ici d'une restitution très
limitée de ce qui lui a été volé, et
promet « en échange » aux voleurs
de renoncer dans les faits à une
partie de ses droits en matière
d'énergie nucléaire. De plus, les
inspecteurs-espions de l'AIEA vont
pouvoir se déplacer en toute liberté
dans le pays, et si jamais l'Iran
s'avise de limiter leurs agissements,
le camp israélo-américain aura
enfin son casus belli.
Les « baratineurs »de Tel Aviv,
comme d'habitude, prétendent que
la « menace » iranienne reste
entière.
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Famille et enfance : installation des
conseils d'administration et scientifique
Les conseils d'administration et scientifique du centre
national d'études, d'information et de documentation sur
la famille (CNEIDFFE), la femme et l'enfance ont été
installés jeudi à Alger. (Photo > D. R.)
Accidents de la route : 56 morts et 572
blessés en une semaine
Cinquante-six personnes ont trouvé la mort et 572 autres ont été
blessées dans des accidents de la route survenus durant la
période allant du 9 au 15 décembre au niveau national.
(Photo > D. R.)
6
monde
La NR 5119 – Samedi 20 décembre 2014
Soudan du Sud
ONU
Les Palestiniens soumettent une
résolution qu'ils acceptent d'amender
Le représentant de la Palestine à l’ONU. (Photo > D. R.)
,Les Palestiniens
ont soumis mercredi
au Conseil de
sécurité de l'ONU un
projet de résolution
suggérant d'aboutir à
un accord de paix
avec Israël d'ici un an,
mais se sont déclarés
immédiatement
prêts à l'amender
pour éviter un veto
américain.
Le texte, présenté par la Jordanie, seul membre arabe
du Conseil, «affirme l'urgence
de parvenir à une paix globale, juste et durable» dans
un délai de douze mois
après l'adoption de la résolution. Le modèle, précise-til, est la coexistence pacifique de «deux Etats indépendants, démocratiques et
prospères: Israël et un Etat
palestinien viable et
contigu», avec Jérusalem
comme «capitale partagée».
Le texte mentionne, comme
un des «paramètres» d'une
solution négociée, «un retrait complet et par étapes
des forces de sécurité israéliennes, qui mettra fin à l'occupation commencée en
1967 (...) dans un laps de
temps raisonnable, qui ne
devra pas dépasser la fin de
l'année 2017». Ces deux
dates limites sont à priori
difficilement acceptables
pour les Etats-Unis, qui martèlent qu'un accord de paix
ne peut résulter que de négociations directes, et non
d'une initiative unilatérale à
l'ONU. Mais, selon l'ambassadeur palestinien à l'ONU
Riyad Mansour, les Palestiniens «ne ferment pas la
porte à la poursuite de négociations», y compris «avec
les Américains s'ils le souhaitent», pour modifier ce
texte. Il a laissé entendre qu'il
n'était pas pressé de le soumettre au vote, contrairement à ce que de hauts responsables palestiniens à Ramallah (Cisjordanie) avaient
affirmé mercredi. Sous la
pression des Européens et
de pays arabes, notamment
la Jordanie, les Palestiniens
ont accepté de continuer à
discuter pour tenter de parvenir à un texte consensuel
susceptible d'être adopté
par le Conseil.
Kerry pour un texte
«réfléchi»
Les Européens de leur côté,
France en tête, travaillent depuis plusieurs semaines sur
un texte de compromis qui
soit acceptable pour les
Etats-Unis. Ceux-ci n'auraient
«aucun problème» si les Palestiniens présentaient à
l'ONU une résolution «réfléchie» qui puisse faire croître
leur espoir d'un Etat palestinien, à condition que ce texte
ne fasse pas monter les tensions avec Israël, a indiqué
mercredi le secrétaire d'Etat
John Kerry. En déposant un
texte sur la table du Conseil
malgré les mises en garde,
les Palestiniens semblent
avoir voulu marquer le coup
après avoir constaté que la
récente tournée diplomatique de John Kerry n'avait
débouché sur aucune ouverture. En pleine campagne
pour les élections israéliennes du 17 mars, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté tout
ultimatum et a accusé les Européens d'avoir pris fait et
cause pour les Palestiniens.
Les Palestiniens souhaitent
aussi profiter du soutien
croissant en Europe à un Etat
palestinien. Le Parlement européen a ainsi apporté mercredi un appui «de principe»
à la reconnaissance d'un Etat
palestinien. Plusieurs Parlements nationaux, en France,
Espagne, Royaume Uni ou
Portugal, ont fait de même
ces dernières semaines.
Même si les tractations à
l'ONU échouent, «la question
palestinienne ne va pas disparaître d'elle-même», souligne Riyad Mansour. Il prévoit que les Palestiniens passeront alors à «une nouvelle
phase» de leur offensive diplomatique. S'exprimant
pour la première fois lundi
devant l'assemblée des Etats
membres de la Cour pénale
internationale (CPI), M. Mansour a confirmé la volonté
des Palestiniens de rejoindre
«au moment opportun» la
CPI, afin d'y mettre Israël en
accusation pour crimes de
guerre à Ghaza. Les Palestiniens ont aussi en réserve
d'autres initiatives.
R. I./Agence
Syrie : découverte d'une fosse commune avec
230 corps de personnes tuées par Daech
Les victimes sont des membres
d'une tribu sunnite d'une province
pétrolière, qui s'étaient soulevés
contre l'organisation terroriste...
Les corps de 230 personnes exécutées
par le groupe djihadiste Daech ont été
découverts par leurs proches dans une
fosse commune dans la province
syrienne de Deir Ezzor, dans l'est du
pays ravagé par la guerre, a indiqué
mercredi une ONG. Les victimes sont
des membres de la tribu sunnite des
Chaïtat, originaire de cette province
pétrolière, qui s'était soulevée contre
l'organisation Etat islamique. Au total
plus de 900 membres de cette tribu
ont péri, selon l'Observatoire syrien
des droits de l'Homme (OSDH) qui
s'appuie sur un large réseau de
militants. Exécutés en «représailles» à
leur soulèvement contre Daech
L'OSDH a précisé que «la vaste
majorité» des morts étaient des civils
et beaucoup ont été exécutés de sang
froid en guise de «représailles» à leur
soulèvement contre Daech qui s'est
emparé de vastes régions de Syrie,
dont la quasi-totalité de la province
de Deir Ezzor.
Les membres des Chaïtat ont découvert
le charnier après avoir été autorisés
par Daech à regagner leur village d'où
ils avaient été chassés. Pour revenir, ils
ont dû accepter de respecter un
couvre-feu nocturne, de ne pas se
rassembler et de ne pas porter des
armes. Les Chaïtat avaient tenté de se
rebeller, mais début août plus de 700
d'entre eux avaient été «massacrés»
par le groupe djihadiste, en grande
majorité des civils, selon l'OSDH.
R. I./Agence
«En un an, la peur
a gagné le pays»
,Lorsque les combats
ont éclaté au Soudan du
Sud, le 15 décembre 2013,
entre les forces du président Salva Kiir et celles de
l’ancien vice-président
Riek Machar, personne ne
s’attendait à ce que les violences se transforment en
massacres de civils et se
répandent aussi rapidement à travers le pays. Un
an plus tard, 1,9 million de
personnes ont été déplacées par la guerre civile,
dont la moitié sont des enfants et 500 000 ont fui
dans des pays voisins. Le
nombre de victimes est
estimé à plusieurs dizaines de milliers de personne, mais aucun bilan
officiel n’a pour l’heure été
établi. Malgré les discussions de paix en cours et
la signature de cessez-lefeu, le conflit n’est pas terminé. En un an et demi,
Aimee Ansari, directrice
du bureau de l’ONG CARE
au Soudan du Sud, a vu le
pays se transformer. Le
peuple qui travaillait au
départ avec optimisme à
la construction de sa nouvelle Nation, née le 9 juillet
2011 après un référendum
d’autodétermination, a fi-
nalement sombré dans le
découragement, la peur,
les massacres.
Comment les organisations humanitaires ontelles fait face au conflit
armé au Soudan du Sud ?
Le conflit a commencé il y
a un an et s’est propagé à
travers le pays très rapidement, prenant tout le
monde par surprise, y
compris les Sud-Soudanais.
Depuis ce jour-là, environ
100 000 personnes se sont
réfugiées dans des camps
de protection des civils de
l’ONU à travers le pays, qui,
pour la première fois de
l’histoire, a ouvert les
portes des bases de sa mission sur place [l’UNMISS],
afin que les gens ne soient
pas massacrés dans les
rues. C’était pour l’ONU le
seul moyen de protéger les
civils. Les réfugiés vivent
dans des conditions désespérées et restent à l’intérieur de ces bases car les
hommes craignent de se
faire tuer s’ils les quittent.
Quant aux femmes, nombreuses sont celles qui se
font violer en sortant pour
se procurer du bois pour
faire la cuisine.
R. I./Agence
Un peuple qui sombre dans le découragement.
(Photo > D. R.)
Tunisie
Une élection «historique»
dans un climat très tendu
,5,3 millions d’électeurs
tunisiens sont appelés aux
urnes pour élire leur nouveau chef d'Etat. Mais une
partie de la jeunesse, qui
se sent abandonnée, se
désintéresse du scrutin...
Quatre ans après la fin de
la dictature de Zine El Abidine Ben Ali, une nouvelle
étape majeure de la transition démocratique tunisienne se joue dimanche
21 décembre avec le
deuxième tour de l'élection présidentielle. C'est
en effet la première fois
que les Tunisiens élisent librement leur chef d’Etat
alors que l'ancien dictateur se faisait réélire régulièrement avec des scores
dépassant les 90%.
«La reconfirmation
de la démocratie»
«Le moment est historique, après la Révolution,
c'est la reconfirmation de
la démocratie. C'est la première fois qu'on ne
connaît pas le résultat à
l'avance», estime Amel
Karboul, la ministre du
Tourisme. Amel Karboul,
ministre du Tourisme de
Tunisie. «Nous sommes en
train de faire quelque
chose d'aussi important
que la chute du mur de
Berlin. Nous sommes en
train de construire la démocratie la plus rapide de
l'Histoire de la démocratie et la moins chère en
vie humaine, s'enthousiasme Karim Ben Smaïl,
le responsable de Cérès
Editions frappé par des décennies de censure. Mais
tout est fragile».
R. I./Agence
7
La NR 5119 – Samedi 20 décembre 2014
économie
Japon
INFOS
EXPRESS
Nouveau plan de soutien économique
de 24 milliards d'euros
,Le plan de soutien économique dont le principe a
été annoncé lundi par le
Premier ministre japonais
Shinzo Abe portera sur 3
500 milliards de yens (24
milliards d'euros) et sera
validé en fin de semaine
prochaine, a affirmé vendredi soir le quotidien
«Nikkei».
Le chef du gouvernement de
droite devrait logiquement être
reconduit dans ses fonctions le
24 décembre par un vote à la
chambre basse, renouvelée lors
des élections législatives anticipées dimanche dernier.
Le même jour, il devrait former
son gouvernement, vraisembablement en reconduisant tous les
actuels membres.
Un conseil des ministres spécial
devrait ensuite se tenir le samedi
27 pour approuver ce plan de relance qui sera financé par une rallonge budgétaire que devront valider début 2015 les députés.
Quelque 68% d'entre eux appartiennent à la coalition formée par
le Parti libéral démocrate (PLD)
de M. Abe et son allié centriste
Nouveau Komeito.
Ces mesures de stimulation de
l'économie, qui devraient être financées par des recettes d'impôts et non par de nouvelles obligations d'Etat, comprendront notamment des bons d'achats et de
voyage que distribueront les régions à leurs administrés, afin de
donner un coût de pouce à la
consommation.
Elles incluront aussi des moyens
supplémentaires pour la reconstruction de la région du nord-est
dévastée par le tsunami du 11
mars 2011 et qui est un peu passée au second plan ces derniers
temps. M. Abe avait fait du scru-
Le Premier ministre japonais. (Photo > D. R.)
tin législatif de dimanche une
sorte de referendum sur sa politique économique, surnommée
«abenomics».
C'est cette «politique à trois
flèches» (largesses budgétaires,
souplesse monétaire, réformes
structurelles) qu'il entend «poursuivre avec fermeté», en requérant le concours des forces vives
de la nation.
Mais la rechute du Japon en récession au troisième trimestre requiert selon lui une action immédiate.
Pour la suite, M. Abe exige de tous
des efforts : la banque centrale
du Japon est appelée à poursuivre
dans la voie de l'assouplissement
monétaire et le patronat poussé à
faire un geste salarial pour que
le pouvoir d'achat des foyers augmente suffisamment avant que
ne soit de nouveau augmentée la
taxe sur la consommation en avril
2017.
La première hausse de cet impôt
indirect, intervenue en avril dernier, a cassé la reprise amorcée et
fait replonger le pays en réces-
Zone euro
Une amende de 1,5 million d'euros
requise contre Air France-KLM
, Les griefs de l'Autorité des marchés financiers portent sur la communication financière du groupe
aérien en 2010-2011. Le gendarme
de la Bourse a requis une sanction de 1,5 million d’euros contre
le groupe aérien Air France-KLM
dans un dossier relatif à la communication financière du groupe pendant son exercice 2010-2011. Une
amende de 50 000 euros pour les
mêmes faits a par ailleurs été requise contre Pierre-Henri Gourgeon, patron du groupe à cette
période, à l’occasion d’une séance
de la commission des sanctions de
l’Autorité des marchés financiers
(AMF) vendredi.
2010 et 2011 ont été des années
éprouvantes pour le secteur aé-
rien entre les perturbations liées
au volcan islandais, en avril 2010,
les intempéries, en décembre, les
troubles géopolitiques dans le
monde arabe et en Afrique, la catastrophe au Japon et la flambée
des prix du pétrole. Après un
début d’exercice difficile en 2010,
le groupe aérien avait fini sur un
redressement spectaculaire en
2011 après avoir toutefois préalablement dû revoir ses objectifs à
la baisse.
Les griefs du gendarme boursier
portent notamment sur la présentation des objectifs de résultats
de l’entreprise, sur la communication publique tardive d’une information privilégiée, selon laquelle
l’objectif ne serait pas atteint.
sion. D'où le choix de M. Abe de
différer de dix-huit mois la se-
conde, initialement prévue en octobre 2015.
Union européenne
La BCE pourrait solliciter les Etats
faibles en cas de QE
, Des responsables de la
Banque centrale européenne
(BCE) étudient différents
moyens permettant de faire
supporter aux pays les plus
faibles de la zone euro une
part plus importante du coût
et du risque d'éventuelles nouvelles mesures d'assouplissement quantitatif (QE), a-t-on
appris de sources proches du
dossier.
Plusieurs responsables qui ont
requis l'anonymat ont déclaré
à Reuters que la BCE pourrait
ainsi demander aux banques
centrales de pays comme la
Grèce et le Portugal de constituer des réserves ou des provisions supplémentaires pour
couvrir les pertes potentielles
liées à des achats de dettes, en
prenant en compte le risque
associé à leurs obligations.
Une telle disposition pourrait
contribuer à convaincre l'Allemagne, jusqu'à présent très
réticente, d'apporter son soutien à un plan prévoyant des
achats de dette publique.
Mais elle pourrait aussi avoir
un revers en limitant la portée et l'impact de ce nouveau
plan de QE.
Même si le lancement en 2015
d'un plan d'achats d'obligations souveraines semble désormais pratiquement acquis
aux yeux de la plupart des observateurs, son calendrier et
ses modalités restent à préciser.
La prochaine réunion du
Conseil des gouverneurs de la
BCE est prévue le 22 janvier.
Demander aux pays concernés les plus faibles de constituer des provisions permettrait de montrer qu'une part
plus importante des risques
liés au QE serait assumée par
les banques centrales nationales, plutôt que par la BCE à
Francfort.
«Les pertes seraient supportées (...) par les Etats», a dit un
responsable.
La BCE a refusé de commenter
ces informations.
Le petit groupe de pays opposés à des achats de dette est
progressivement en train de
changer de position, pour tenter d'influencer les modalités
du plan plutôt que de le bloquer entièrement.
La Bundesbank demande ainsi
que des achats d'obligations
soient soumis à des limitations
strictes. Son président, Jens
Weidmann, a évoqué cette semaine deux hypothèses: une
limitation des possibilités
d'achat d'obligations aux pays
les mieux notés et la possibilité pour chaque banque centrale nationale de l'Eurosystème d'acheter des titres de
son propre pays, en assumant
les risques associés.
«Même si l'on dit qu'il n'est pas
trop tôt pour un QE, il reste
des choses à dire sur la manière de procéder», a déclaré
un responsable d'une banque
centrale de la zone euro.
«Si la banque centrale achetait uniquement des obligations de son propre pays, les
chances et les risques iraient
à la banque centrale. Que se
passerait-il en cas de perte ?
Tout se passerait bien si les
banques centrales passaient
les provisions appropriées.»
A lire sur Internet
www.lnr-dz.com
Un accord
entre Alstom
et la justice
américaine est
proche
Le PDG d'Alstom,
Patrick Kron, a
déclaré vendredi qu'il
espérait conclure
prochainement un
accord avec la justice
américaine dans le
cadre d'une affaire
de corruption
présumée.
Le dossier porte entre
autres sur des
soupçons de
corruption active de
fonctionnaires dans
le cadre de plusieurs
projets, en Indonésie,
en Inde et en Chine.
«Dans la mesure où
un accord serait
trouvé, ce qui est
attendu dans un
proche avenir, le
Départment of Justice
américain devrait
requérir que toute
amende reste à la
charge d'Alstom, sans
qu'aucune part de
celle-ci ne puisse
être transférée à
General Electric dans
le cadre de la
transaction», a-t-il
déclaré lors de
l'assemblée générale
du groupe qui doit
approuver le projet
de cession des
activités d'énergie
d'Alstom à GE.
Patrick Kron a déclaré
que l'impact net de
cette amende
représenterait in fine
un à deux pour cent
du montant de la
cession de la branche
énergie à GE pour
12,35 milliards
d'euros, en tenant
compte toutefois de
l'impact financier
positif de l'utilisation
par GE de la marque
Alstom qui se traduira
par le versement de
redevances par le
groupe américain.
Une source avait
déclaré mardi à
Reuters que l'accord
que pourrait conclure
Alstom atteindrait
700 millions de
dollars (559 millions
d'euros), soit le
montant le plus élevé
infligé aux Etats-Unis
pour une affaire de
corruption étrangère.
8
régions
INFOS
EXPRESS
La NR 5119 — Samedi 20 d cembre 2014
Béjaïa
Dispositif sécuritaire à la
frontière ouest
Un projet de
surveillance
électronique à
l’étude
Les étudiants battent le pavé
, Marche impressionnante
Le contrôle de la bande
frontalière ouest sera
renforcé par un système
de surveillance
électronique,
actuellement à l’étude,
a-t-on appris jeudi à
Oran du commandant du
deuxième département
régional des gardesfrontières. «Un projet de
surveillance électronique
dans le cadre du
renforcement des
dispositifs de contrôle et
de sécurisation des
frontières ouest est à
l’étude», a indiqué le
colonel Ramli Abdelkrim,
lors d'une conférence de
presse consacrée à la
communication des
résultats des activités
des unités relevant de la
compétence territoriale
du deuxième
Commandement
régional de la
Gendarmerie nationale
basé à Oran. «La
surveillance
électronique, à travers
des moyens
technologiques
sophistiqués tels que les
caméras, constitue un
soutien au dispositif des
unités chargées du
contrôle et de la
sécurisation des
frontières», a-t-il
déclaré.
R. R.
des étudiants de l’université
Abderrahmane-Mira sur les
artères de la ville allant du
campus Aboudaoud au siège
de la wilaya.
Ils étaient plus de dix mille à
battre le pavé lundi dernier
pour une réintégration sans
conditions de 680 étudiants exclus, mais également pour un
changement radical des conditions socio-pédagogiques.
Des conditions qui touchent leur
vécu quotidien mais aussi la
qualité intrinsèque de l’enseignement allant de la surcharge
des campus aux salles de TD,
l’absence de matériel pédagogique, de livres aux bibliothèques enfin la reconnaissance
des diplômes et l’accès aux masters où seul un taux des plus fabiles, 55 sur 255, y a droit, nous
dira-t-on. Ils sont 680, certains
ont doublé certes mais n’ont
pas eu droit à d’autres choix !
«Ce sont des exclus prononcés
au vu d’un logiciel», poursuivra
un autre étudiant qui n’a pas été
admis au master avec une note
de 12,50.
La marche a duré toute la matinée et devait se poursuivre avec
un sit-in face à la wilaya.
« Allah, Allah, ansour el wali,
Assa atsafru ma yabha rabi »,
«O Dieu, nous rendons au wali
pour une solution par ta volonté », tel est le slogan phare
scandé pour une revendication
qui est également phare pour
des étudiants qui refusent de
« marchander le savoir». Fautil souligner qu’hormis la circulation qui a été perturbée sur
tout le trajet et face à la wilaya
où la rue de la Liberté a été bloquée, la marche aura été organisée et s’est déroulée sans
heurt aucun.
A l’heure où nous mettons sous
presse la foule est face à la wilaya avec sa plate-forme d’exigences et une multitude d’automobilistes klaxonnant qui veulent passer.
Et quand bien même l’endroit
n’est pas indiquée pour les étudiants sous l’emprise du ras-lebol, « les portes à la rue est un
début d’écoute pour des talabas mahgourine », nous soufflera une étudiante exclue qui
refuse d’être une «automate»
pour avoir été la cible d’un lo-
Sidi Bel-Abbès
Biodiversité, protection des milieux naturels
et écodéveloppement, un souci maghrébin
,L’université Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès a eu l’honneur d’abriter pendant deux
jours (16 et 17 décembre) le premier congrès magrébin sur la biodiversité et
protection de la nature.
L’objectif est de mettre en relief de
nouvelles avancées de la recherche
scientifique dans ce domaine et de
renforcer l’ouverture de l’université sur son milieu socio-économique, aussi de permettre aux nombreux chercheurs d’exprimer énergiquement leur volonté à participer
à l’élaboration d’un schéma directeur, pour l’utilisation rationnelle
et la conservation des ressources
naturelles à travers les résultats de
recherche dans les aspects de valorisation, protection et conservation. Au niveau de la diversité biologique, les pays maghrébins se
définissent par un patrimoine naturel spécifique et diversifié, explique le président du colloque M.
BOUZIDI Med ALI. Cela va des écosystèmes terrestres, marins et
autres écosystèmes aquatiques, et
les complexes écologiques dontils font partie, cela comprend la di-
versité au sein des espèces ainsi
que celles des écosystèmes, faiton savoir. Cette diversité qui devient un sérieux souci représente
un support vital et une source divine de richesse pour variabilité
des organismes vivants de toute
origine et de chaque peuple, comprend-t-on dans ce colloque à travers les multiples interventions,
sauf que désormais, elle connait
actuellement une forte menace causée par l’activité humaine, qui l’affecte fortement en provoquant de
profondes modifications des habitats et des écosystèmes, expliquet-on. Les variations régressives des
ressources hydriques et les modifications résultantes des fluctuations remarquables dans les étages
bioclimatiques sont aussi une autre
cause, constituant des contraintes
majeures limitant sévèrement
l’amélioration de la production na-
turelle de la biodiversité provoquant de ce fait la disparition des
systèmes écologiques qui fournissent des services essentiels à la
continuité de la vie.
Cependant, après les usage d’ouverture et le souhait de bien venues du recteur M. KHALFI ALI, les
intervenant ont jugé indispensable
et urgent de mieux maîtriser le
patrimoine naturel et ses ressources (flore, faune et eau) en
amont et en aval, qui, désormais, ne
peut se faire qu’à travers une gestion et une exploitation rationnelle
et durable, mettant en évidence les
enjeux considérables des ressources biologiques et hydriques et
agir collectivement pour une
connaissance, une valorisation raisonnable et une protection du patrimoine naturel pour garantir un
développement durable.
Djillali T.
giciel alors qu’elle a des possibilités et opportunités pour
poursuivre son cursus. A suivre.
B. M.-O.
Relizane
Le secteur du transport pose
toujours problème
, Des transporteurs, assurant la
desserte Nouvelle Ville-Adda Benda
via le centre-ville de Relizane, se
sont plaints à la direction de wilaya du transport pour dénoncer,
de vive voix, l’anarchie qui règne
dans ce créneau. Un désordre qu’ils
disent provoqué par les clandestins qui leur font une concurrence
acharnée. Ils ne tiennent compte
ni de l’ordre ni du tour de rôle pour
embarquer les voyageurs comme
cela se fait dans toute la région, ni
encore moins garantir un minimum
de sécurité et de confort aux voyageurs étant des clandestins qui ne
sont soumis à aucune réglementation ou autre contrôle technique
périodique. Cela en plus de se soustraire à toutes les charges qui régissent ce secteur comme l’imposition sur le permis de places et de
ligne... Les représentants de ces
transporteurs affirment qu’ils ont
été reçus par le directeur de wilaya
du transport à qui ont été soumises
ces contraintes qui entravent le
bon fonctionnement dans cette fi-
lière. Ce responsable a, selon nos interlocuteurs, promis de provoquer
une réunion de concertation avec
les autorités locales tels que l’APC
et les services de sécurité directement concernés par cette activité
publique pour prendre les dispositions nécessaires, afin de mettre
fin à cette anarchie dénoncée, à
maintes reprises, dans ces mêmes
colonnes. Toujours est il que ces
transporteurs autorisés, ayant leurs
papiers réglementaires, menacent
de redoubler le ton dans le cas où
on ne remédie pas à la situation
dans les brefs délais. À noter que
le transport de voyageurs est l’un
des créneaux les plus sensibles et
que le moindre arrêt ou dysfonctionnement aura d’incalculables répercutions négatives sur la vie sociale et sur la population active, les
écoliers et les travailleurs entre
autres.
N.-Malik
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
BRÈVE
EQUITÉ SOCIALE
Nécessité d'adopter
une approche
«multidimensionnelle»
La nécessité d'adopter une approche
«multidimensionnelle», sensible aux
définitions du bien-être et aux
contextes locaux, a été soulignée
mardi à Alger à l'issue des travaux de
la conférence internationale sur les
mécanismes institutionnels de suivi
de l'équité sociale. Il s'agit,
notamment, de «comprendre (que)
les privations dans différentes
dimensions peuvent se chevaucher et
s'accentuer. A cet égard, les outils,
tels que l'Indice du développement
humain (IDH), sont utiles», souligne
le document final sanctionnant les
deux jours de travaux de cette
conférence. Les participants ont
appelé, à ce propos, à «ne pas rester
sur des statistiques, mais utiliser
aussi des analyses qualitatives qui
pourront apporter un regard sur la
qualité des services, parmi d'autres
questions».
R. R.
9
La NR 5119 – Samedi 20 décembre 2014
régions
Constantine : l’implantologie dentaire
prochainement pratiquée à l’hôpital militaire
«Sidi Bel-Abbès : beauté d’une ville»
Une lumière éblouissante, des
châteaux et châtelets magnifiques
, Depuis toujours, le
P’tit Paris étonne et
émerveille par l’intensité de sa beauté.
De son charme l’auteur s’est inspiré.
«Sidi Bel-Abbès : Beauté
d’une ville», est le titre que
l’auteur (un journaliste) a
choisi pour son livre qui
paraîtra fin janvier aux éditions Médias Index Alger.
Composé de plusieurs chapitres, entre autres histoire,
culture, tourisme et développement, cet ouvrage
n’est qu’un fonds documentaire pour la région.
Prendre le soin de le lire,
c’est plonger dans la beauté
de cette mégapole qui a
réussi grâce à son gouvernement local à se frayer le
chemin du développement.
Sidi Bel-Abbès a toujours
été considérée comme la
capitale de l’art et de la culture, populairement connu
comme « Bled El Fen wa
Rai », lit-on dans l’introduction de cette œuvre illustrée par de magnifiques
photos. De nombreux artistes du monde entier ont
ressenti une grande affection et de la fascination
pour cette ville. Des chorégraphes issus des quatre
coins du monde ont été
éblouis devant cette ville
coloniale, lors de leur participation au Festival International des danses populaires. S’ajoute le 4e art qui
a attiré de nombreux comédiens du monde arabe,
notamment l’Egypte. Ville
du Rai, Sidi Bel-Abbès possède également dans son
avoir le Festival national de
la chanson rai. L’oralité
aussi. La région est connue
pour ses conteurs, et ses
forums sur la halqa . Il s’agit
d’une occasion qui ambitionne de contribuer à la
préservation de la mémoire
populaire, et remonter le
temps, lors du goual qui
était l’atout maître avec ses
paroles pleines de sagesse.
Son art narratif, ancêtre de
ce que nous appelons aujourd’hui le «conte». Au P’tit
Paris, il règne une atmosphère unique, différente
des autres villes. Peut-être
que Sidi Bel-Abbès n’excède pas l’extraordinaire
beauté de Rome, ni le style
impeccable de Londres,
mais la lumière brille à travers son histoire. Le livre
parle de position confortable, assiégée par sept
villes a rendu à la ville inextricablement liée à des évé-
nements historiques de
grande portée. C’est cette
coexistence et ce mélange
des styles qui rend la ville si
attrayante, pour finalement
être devenue l’une des
villes les plus dynamiques
sur le plan culturel. La région avance à pas de géant
vers le progrès. De nombreux projets ont été réalisés. Cette ville au passé
prospère, possède certes
un avenir prometteur. Cette
ville européenne, qui s’est
engagée dans le processus
de développement avec
d’énormes investissements
ciblant entre autres la rénovation de ses routes, le
renforcement de l’AEP, gaz,
électricité, bâtiments … Et
demain son tramway et son
téléphérique, ainsi que la
ligne TGV. Les bâtiments
constituent un patrimoine
historique, architectural et
artistique
indéniable.
Construits entre le début
du 19e et le milieu du 20e
siècle, ces châteaux témoignent de la création et de
l’évolution de cette ville.
Celle-ci fut bâtie sur un site
qui n’a jamais constitué un
«no man’s land», car les témoins matériels identifiés
trouvés sur le site et dans
sa région proche attestent
de la présence de l’Homme
sans interruption depuis la
Préhistoire à nos jours en
passant par les royaumes
berbères dont celui des
Masseyssiles et dont la capitale fut Siga, le royaume
d’Altava (Ouled el Mimoun)
du roi Masuna aux 5e et 6e
siècles. Les belles bâtisses
qui sertissent la ville ont
été conçues avec goût et
un savoir-faire consommé à
des phases de l’urbanisation de la ville d’alors, ce
qui confère à ces œuvres
des valeurs architecturales
et artistiques exceptionnelles. Différents styles et
courants artistiques du 19e
et du 20e siècle y sont représentés à Sidi Bel-Abbès,
qui est une ville passionnante, mais c’est aussi une
ville aux multiples visages
qui offre un large éventail
de visite : de l’histoire, de
l’architecture, de l’art, du
théâtre, et surtout une vie
nocturne très active, notamment en été. Ainsi cet
ouvrage qui sera édité par
la maison d’édition Medias
Index Alger emmène le lecteur à voyager au sein
d’une région connue autrefois sous le nom du «P’tit
Paris».
L’implantologie dentaire sera prochainement pratiquée à l’Hôpital
militaire régional universitaire (HMRUC) d’Ali-Mendjeli (Constantine), a
déclaré jeudi à l’APS le général Mabrouk Chedadi, directeur général de
cet établissement. (Photo > D. R. )
Annaba : une convention aux commerçants
pour bénéficier des avantages Mobilis
Une convention-cadre a été signée mercredi à Annaba entre
Mobilis et l'Union générale des commerçants et artisans
algériens (UGCAA) qui permettra à plus de deux millions de
commerçants et artisans de bénéficier des avantages offerts
pas l'opérateur public de téléphonie mobile. (Photo > D. R. )
El-Oued : l'utilisation des énergies
renouvelables dans l'agriculture
Djillali T.
Aïn Beida (Oum El-Bouaghi)
Visite d’inspection du chef de l’exécutif
Suite du programme préétabli et de
suivi à travers toutes les communes
de la wilaya, le chef de l’exécutif accompagné du P/APW et des responsables des différents secteurs a effectué mercredi dernier une visite
très chargée dans la daïra d’Ain
Beida. Dans le cadre de l’habitat
pour juguler la crise de logement
tous segments confondus, ce sont
environ 1 073 logements situés principalement dans les POS A et B qui
furent inspectés. Le premier responsable qui s’est attardé à contrôler les différents chantiers, a ordonné aux responsables concernés
plus de célérité et de présence sur
les sites pour pousser les entreprises réalisatrices à renforcer les
équipes pour rattraper les retards
enregistrés. Concernant le secteur
éducatif, le wali a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des
travaux de plusieurs infrastructures
scolaires qui seront opérationnelles
d’ici 3 mois au maximum pour
mettre fin à la surcharge des classes.
Il a également ordonné que tous les
établissements scolaires soient
dotés des terrains de sport en synthétique. En matière de santé, l’institut paramédical dont la réalisation
a accusé un retard considérable, le
wali a recommandé de livrer en
premier lieu la partie pédagogique
et d’accélérer les travaux de l’extension.
Il a aussi fixé une date butoir pour
que le centre d’hémodialyse avec
24 générateurs pour recevoir plus
de 100 malades soit opérationnel
dans 2 mois, ce qui contribuera à
éviter aux patients des régions avoisinantes des déplacements vers la
wilaya et Ain M’lila. La délégation
s’est rendue ensuite à la Sûreté de
daïra qui a nécessité une enveloppe
financière à hauteur de 133.000.000
DA et qui devrait en principe être
achevée dans 2 mois. Au niveau de
la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) dont les travaux n’ont
atteint jusque-là que 65%, le wali
s’est montré très irrité. Il instruira
les responsables concernés de résilier un lot des travaux de l’entreprise retardataire. D’autres structures,
dont les travaux publics, le sport, la
formation professionnelle, l’enseignement supérieur et certaines administrations ont eu droit à la visite du wali qui a exhorté les entreprises réalisatrices à plus de
conformité et de rigueur ainsi qu’au
respect des délais contractuels. Au
cours d’une conférence de presse,
le wali s’est dit dans l’ensemble satisfait d’autant plus que la ville d’Ain
Beida a bénéficié d’un programme
de 4760 logements entre LPL, LPA et
LSP en cours de réalisation. Pour
répondre aux attentes des citoyens
et pour un suivi rigoureux des projets de développement locaux, le
wali a indiqué que 16 quartiers ont
été aménagés et 4 autres subiront
la même opération d’ici peu de
temps. Aussi, il appartient aux autorités locales de régler les problèmes
internes à leur niveau, a-t-il conclu.
A. Remache
Des participants au 10e Salon de l'agriculture Sud-Agral ont appelé
mercredi depuis El Oued à la nécessaire utilisation des énergies
renouvelables pour le développement de l'agriculture saharienne.
(Photo > D. R. )
Illizi : une centaine d’artisans ont
bénéficié d’aides financières en 2014
Pas moins de 98 artisans ont bénéficié cette année à Illizi d’aides
financières au titre du Fonds national de promotion des activités
de l'artisanat traditionnel (FNPAT), a-t-on appris mercredi auprès
de la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM).
(Photo > D. R. )
10
La NR 5119 — Samedi 20 décembre 2014
histoire
Réfractaires à la guerre d'Algérie (1954-1962)
Insoumissions, désertions,
refus d'obéissance (III)
, Lorsque la guerre d'Algérie
commence le 1er novembre 1954,
Boris Vian a déposé quelques mois
plus tôt, à la Sacem, sa chanson
«Le déserteur». Celle-ci est interprétée par Mouloudji au théâtre
de l'œuvre, le 7 mai 1954, le jour
même de la défaite de Dien Bien
Phu, suscitant de véritables affrontements dans la salle. Si cette
chanson a été écrite dans le
contexte de la guerre d'Indochine,
c'est pourtant bien au cours de la
guerre d'Algérie que des réfractaires ont eu l'occasion de la chanter. Mais combien de réfractaires
français, la guerre d'Algérie
compte-t-elle ? Quelles ont été
leurs actions pendant la guerre ?
«Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent».
Le temps du débat (1960-1962)
Le troisième temps des refus dans la guerre
d’Algérie est constitué par deux mouvements aux logiques internes fortes, qui
sont d’une part l’insoumission et la désertion, d’autre part l’objection.
Le débat sur l’insoumission et la désertion
éclate au printemps 1960 après la découverte de l’existence de l’organisation clandestine Jeune Résistance, à la suite de l’arrestation de l’un de ses militants, Diego
Masson (fils du peintre André Masson), et
d’un déserteur, Jean Crespi. Alors que la polémique enfle autour de la question de l’insoumission et de la désertion dans la
guerre d’Algérie, deux réfractaires publient
des livres témoignages, Jean Louis Hurst
avec Le déserteur (14) et Maurice Maschino
avec Le refus (15). Le philosophe Francis
Jeanson, à la tête du réseau de soutien au
FLN, insiste aussi sur la question de l’insoumission et de la désertion dans une
conférence de presse clandestine à Paris,
le 15 avril. Tous ces éléments alimentent le
débat sur la désobéissance au printemps
1960. Jeune Résistance en profite pour
mieux faire connaître ses idées, en songeant même devenir une «organisation de
masse» (16). D’ailleurs, la question du «refus
collectif» crée des lignes de clivage à l’intérieur de partis et de syndicats, ce qui
amène le secrétaire de la revue «Les Temps
modernes» à écrire qu’il existe une «gauche
respectueuse», qui condamne la désobéissance, et une autre «irrespectueuse»,
qui l’accepte et qui a ses faveurs (17). La fin
du printemps et l’été 1960 sont encore
marqués de l’empreinte de la désobéissance.
Ainsi, une réunion des organisations de
jeunesse se déroule sur cette question
dans un temple de la rue de l’Avre à Paris.
Cette période voit aussi la structuration
de nouveaux réseaux de réfractaires : Jeune
Résistance se développe dans la région
lyonnaise et surtout marseillaise, le Groupe
Nizan évolue à Paris, le Groupe François au
Maroc. Enfin, l’été est encore marqué par
le congrès de Jeune Résistance à Darmstadt, où deux tendances s’affrontent : celle
en faveur de Francis Jeanson dont le réseau
a été ébranlé au printemps, et celle favo-
Photographie des six manifestants de l’ACNV enchaînés et déclarant s’appeler Michel Hanniet, 2 septembre 1961. (Archives Michel Hanniet).
rable à Henri Curiel qui a repris les rênes
du soutien au FLN.
L’opposition de ces deux tendances fragilise Jeune Résistance au moment où la
question de la désobéissance est de plus en
plus omniprésente. En effet, en septembre
1960 s’ouvre le procès du «réseau Jeanson» au cours duquel de nombreuses personnes évoquent la désobéissance.
Surtout, la Déclaration du droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie, plus
connue sous le nom de «Manifeste des 121»
fait l’effet d’un coup de tonnerre, des intellectuels de renom justifiant le droit à la
désobéissance dans la guerre d’Algérie.
Parmi eux figurent Jean-Paul Sartre, Simone
de Beauvoir, Simone Signoret, Marguerite
Duras,
André Breton ou encore Jehan Mayoux.
Les signataires sont poursuivis, interdits
d’antenne, suspendus de l’administration
et de l’enseignement, et Robert Barrat est
même arrêté et emprisonné. Le «Manifeste
des 121» suscite évidemment de fortes oppositions : ainsi, un «Manifeste des intellectuels français» est signé par 185 personnalités. Un troisième manifeste, l’«Appel
à l’opinion pour une paix négociée en Algérie», signé par plus de 16 000 personnes,
clarifie la ligne de démarcation à gauche,
entre ceux qui justifient l’insoumission et
ceux qui sont pour l’indépendance algérienne sans être favorables à l’appel à l’insoumission. Le «Manifeste des 121» fait
craindre aux autorités le développement de
la désobéissance, mais les arrestations minent l’activité des réseaux clandestins.
Ces arrestations conduisent Jeune Résistance à accepter la tutelle du FLN, mais
début 1961 celui-ci lâche Jeune Résistance,
qui devient groupusculaire. Pourtant, les
désobéissances se poursuivent jusqu’à la
fin de la guerre et deviennent même de
plus en plus nombreuses.
L’objection de conscience
Le deuxième mouvement est constitué par
l’objection de conscience. Il prend naissance dans la rencontre d’un objecteur,
Pierre Boisgontier et d’une organisation,
l’Action civique non-violente (ACNV), créée
par Joseph Pyronnet pour dénoncer la torture et les camps de regroupement. Pierre
Boisgontier convainc Joseph Pyronnet, au
moment de la réunion de la rue de l’Avre,
d’aider les jeunes qui ne veulent pas participer à la guerre d’Algérie sans les pousser vers l’insoumission et la désertion.
La jonction des objecteurs et des non violents est opérée à l’automne 1960. Plusieurs manifestations originales sont organisées : elles requièrent peu de personnes, qui s’enchaînent les unes aux
autres en affirmant aux autorités qu’elles
ont toutes l’identité de l’objecteur. La première manifestation de ce genre se déroule
le 15 décembre 1960. Tandis que les objecteurs sont emprisonnés, les autres manifestants sont libérés une fois leur identité
réelle déterminée. Ces manifestations puis
les procès des objecteurs attirent l’attention de la presse, et de nouveaux objecteurs
viennent rejoindre le mouvement.
Par exemple, sept procès d’objecteurs se
déroulent au printemps 1961, qui témoignent de leur opposition à la guerre d’Algérie ou encore de leur refus général de
porter les armes. Le mouvement perdure
jusqu’à la fin de la guerre, avec un flux
continu de nouveaux objecteurs, qui sont
progressivement moins opposés à la guerre
d’Algérie en particulier qu’à la guerre et à
l’armée en général. Les militants de l’ACNV
refusent une certaine forme d’autorité,
mais vont parfois jusqu’à se comparer à
une «armée non-violente» dont Joseph Pyronnet était le «capitaine».
Les mouvements et réseaux formés à la
fin de la guerre d’Algérie ont des répercussions ensuite. Ainsi, l’ACNV pèse en faveur du statut des objecteurs de
conscience en décembre 1963, même si la
grève de la faim de Louis Lecoin en mai –
juin 1962 en est le détonateur. Ce statut
constitue la première brèche dans le système de conscription français, qui s’accentue par la suite avec les diverses formes
de service civil, jusqu’à la suspension du
service militaire en 1997. En ce qui
concerne les déserteurs et insoumis, Jeune
Résistance développe un discours tiersmondiste rompant avec le discours communiste de classe, et fait aussi appel à la
jeunesse, et non à la classe ouvrière,
comme moteur révolutionnaire.
À cet égard, son discours, adopté par de
jeunes militants actifs après la guerre, représente l’un des soubassements culturels et politiques du mouvement de mai
1968.
(Suite et fin)
Tramor Quemeneur
Ater à l’université Paris VIII
(14) Maurienne [Jean-Louis Hurst], Le déserteur, Paris : Minuit, Les jours et les nuits, 1960,
128 p.
(15 ) Maurice Maschino, Le refus (récit),
Paris : François Maspero, Cahiers Libres, 1960,
207 p.
(16) Jeune Résistance, “Jeune Résistance” s’explique…, sd. circa mai 1960, 16p. (Archives
Francis Jeanson).
(17) Marcel Péju : «Une gauche respectueuse»,
Les Temps modernes, n°169-170, avril – mai
1960.
culture
13
La NR 5119 - Samedi 20 décembre 2014
La hadhra des Aïssaoua, depuis les origines
Un genre populaire à caractère
religieux et festif
plus clément. On est alors dans
une situation d'extase ou d'émerveillement. Ceci entre dans le
vécu de personnes marquées
par des revers graves ou si elles
ont intériorisé au fond d'ellesmêmes des souvenirs d'évènements traumatisants ou de désirs et rêves refoulés ; c'est ce
qu'on appelle la catharsis qui
offre l'occasion de décharge
émotionnelle libératrice liée à
un état de nécessaire extériorisation.
Ainsi, s'il se trouve dans la
masse des spectateurs des sujets sensibles, traumatisés par
un événement malheureux ou
éprouvés par la douleur, sinon
des psychopathes, la guérison
peut être d'autant plus possible
que le spectacle est répété.
,Pendant longtemps, les
Aïssaoua ont presque été
oubliés quand tout à coup
on a assisté à leur surrection à la faveur des festivals de musiques populaires.
A ce titre, ils rappellent les musiciens itinérants de la tariqa de
Sidi Ammar qui allaient d'une
région à une autre pour chanter au son d'un tambour traditionnel en brandissant l'emblème de la confrérie. Ça nous
fait aussi penser aux groupes de
musiciens des Aït Aïdel de Beni
Ouartilane qui chantent uniquement des thèmes religieux relevant d'un genre appelé le M'dah.
La hadhra, une thérapie
et une catharsis
On aurait souhaité avoir sous
les yeux un ensemble de textes
chantés qui soit représentatif
du répertoire des Aïssaoua qui
s'est enrichi dans le temps et
l'espace, pour apporter la
preuve que ce qui a été écrit
dans cette confrérie pour être
chanté, depuis les origines est à
dominante thérapeutique et cathartique.
Les Aïssaoua ont fait leur apparition vers le XVesiècle ou le XVIe
siècle, selon les régions des pays
maghrébins qui ont eu dans domaine des genres populaires
beaucoup de points communs.
Et en ces siècles lointains, les
populations qui n'avaient pas
de moyens suffisants pour se
distraire, se recréaient, pour recouvrer leurs forces après un
travail éreintant ou pour meubler le vide angoissant, ac-
Origines des Aïssaoua
cueillaient avec joie l'arrivée des
Aïssaoua sur les places publiques. Ils leur apportaient
beaucoup de réconfort, d'espoir
en l'avenir. Ils renforçaient l'esprit de solidarité, d'union pour le
bonheur et la bonne humeur
chez tous les spectateurs. Ce
qu'ils chantent au son de leurs
flûtes en roseau ou de leurs tambours, se retrouve dans les
chants polyphoniques des
khouans de zaouaya (plusieurs
de zaouiya) ou de milieux populaires lorsque ceux-ci sont formés en autodidactes à la faveur
de leur voix ou de leur facilité à
mémoriser les paroles.
Une écoute attentive de leurs
chants polyphoniques à plusieurs tons exécutés talentueu-
sement en parfaite harmonie
avec les instruments musicaux,
raffermit les spectateurs dans
leurs convictions religieuses et
leur appartenance à la communauté de croyance et de pratiques rituelles, dissipe les
doutes sur la nécessité de s'attacher à des principes pouvant
conduire au succès dans la vie
familiale et sociale ainsi qu'aux
récompenses divines sous le
prétexte qu'on a fait preuve d'humanisme vis à vis des plus
pauvres ou des plus vulnérables
de la société.
Il arrive dans ce genre de représentation festive, que l'on soit
transporté à condition que l'imagination soit surexcitée, vers un
autre monde plus gai parce que
Les étrangers qui ont aimé les
spectacles populaires des pays
maghrébins, dans les siècles
passés, comme la fantasia, Sidi
Ammar, ont fortement apprécié
la hadhra des Aïssaoua qu'ils
ont eu l'occasion de voir de près,
lors des voyages qu'ils ont effectués chez nous à la recherche
des singularités et traditions sociales, ont pensé aux représentations théâtrales dont les bénéfices qu'on en tire est la catharsis ou purification de l'esprit
suivie de remise en question de
soi. Platon en a parlé au temps
de la naissance du théâtre de
Sophocle, ou d'Euripide. On dit
que les spectateurs ne sont pas
les mêmes avant d'avoir vu une
tragédie et après l'avoir vue.
Chaque pièce théâtrale à laquelle on assiste en spectateur
attentif nous marque à vie.
On a entendu dire que les
groupes des Aïssaoua qui ont
existé en Algérie, comme au
Maroc et en Tunisie ont toujours
eu des liens étroits avec les
zaouaya peut-être pour des raisons d'ordre religieux. Jadis, la
zaouiya recevait des jeunes qui
avaient appris le Coran dans les
écoles coraniques, pour une spécialisation en langue arabe, endroit ou en d'autres domaines.
A Médéa ou dans ses alentours,
il y aurait eu un chef de hadhra
qui était aussi le chef de zaouia
à laquelle les khouan sont rattachés avec un esprit de désintéressement. Mis à part les revenus que rapportaient la hadhra,
les terres dont les membres ou
la zaouia étaient propriétaires
et qui fournissaient de quoi entretenir tout le monde dans la
collectivité, le chef et ses subordonnés vivaient en bonne intelligence avec la population qu'ils
servaient sans espérer une réciproque en échange des services
rendus. Pourtant l'école coranique relevait de la gestion du
maître des lieux. La hadhra était
là pour la célébration des fêtes.
On dit que la fondation de
l'ordre des Aïssaoua remonte au
XVe siècle. Avant de prendre de
l'expansion dans tout l'espace
géographique maghrébin, il a
fallu qu'il y ait un premier, le
créateur de la confrérie des Aïssaoua qui aurait vu le jour à
Meknès. Il est mort dans la
même ville en 1523. Il devait être
un pratiquant qui aurait songé à
procurer un moyen d 'épanouissement à une population en mal
de repères ou de relations sociales fructueuses, en donnant
naissance à la hadhra des Aïssaoua.
Boumediene Abed
Musique classique
L'OSN présente l'opéra «Don Giovanni» de Mozart
,L'Opéra, chef d'œuvre «Don Giovanni», drame joyeux
de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) a été présenté mardi à Alger par l'Orchestre symphonique national (OSN) dirigé par le maestro Amine Kouider, devant
un public ravi de renouer avec le chant lyrique des
grandes œuvres universelles. La fosse scénique du
Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, ouverte pour la
circonstance, a accueilli une cinquantaine de musiciens
de l'OSN qui ont exécuté en deux actes, l'Opéra «Don Giovanni», chef d'œuvre de W A Mozart écrit en 1787. Dans
une version scénique, signée Nicolas Rigas, le spectacle, entre comique irrésistible et sérieux tragique, a
laissé apparaître le génie de l'écriture affrontant le
mythe, au rythme de l'action dramatique, et à la qualité
de la grande musique.
Don Giovanni, accompagné de son valet Leporello doit
répondre de ses actes après avoir blessé à mort le Commandeur, épousé Donna Elvira et fait de l'infidélité son
mode de vie. Alors qu'il est au pied du mur, Don Giovanni, entretenant quiproquos et déguisements, continue de séduire et parvient, comme à ses habitudes, à
échapper à ses poursuivants, toujours plus nombreux.
Insolent, Don Giovanni invite le Commandeur - revenu
d'outre-tombe - à souper avec lui, alors qu'il doit répa-
ration à ses victimes par la repentance ou la mort. Serrant la main du Commandeur, il s'effondre, inanimé.
Dans des costumes d'Opéra classiques Nicolas Rigas (Baryton-Basse), Pierre-Yves Binard (Baryton), Perrine Madoeuf (Soprane), Boldan Antonel (Ténor), Katalin Vamosi
(Soprane), Marc Souchet (Baryton) et Joëlle Fleury (Soprane) se sont donné la réplique, en chœurs par moment, qu'Olivier Kontogom a brillement ordonnés.
Près de trois heures durant, séparées par un entracte,
les voix lyriques de l'Opéra «Don Giovanni», usant dans
les dialogues de transitions dans le parler algérien, ont
évolué sur une scène nue agrémentée par un éclairage
utile et une projection d'images indiquant le repère
spatial. La fascinante figure de Don Giovanni, séducteur
insouciant multipliant les conquêtes, dans le charisme
d'un chevalier appartenant à la noblesse, malin et astucieux, a mis en valeur un autre aspect intéressant de
cette œuvre lyrique gigantesque.
A travers l'épaisseur des caractères, les personnages aux apparences légères- de Don Giovanni, le Commandeur, Donna Anna, Don Ottavio, Donna Elvira, Leporello, Masetto et Zerlina, ont renseigné avec minutie
sur la nature humaine dans sa complexité.
Les instrumentistes de l'OSN, savamment dirigés par le
maestro Amine Kouider, ont brillé de maîtrise et de
technique, au plaisir d'un public conquis, venu nombreux vivre chaque instant du spectacle dans la délectation.
Né en 1967 à Alger, Amine Kouider a dirigé plusieurs
grands orchestres de par le monde, dont l'Orchestre du
Kirkov de l'Opéra de Saint-Pétersbourg, l'Orchestre international de Paris (France- de 1998 à 2004) et l'Orchestre philharmonique du Qatar (2010).
Nommé, entre autres, «artiste pour la Paix»' par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science
et la Culture (Unesco), Amine Kouider est également directeur artistique du Chœur et Orchestre philharmonique international en résidence à l'Unesco. Créé en
1992, l'Orchestre symphonique national a été lancé en
1997 sous la direction du regretté maestro Abdelwahab Salim, disparu le 26 novembre 1999.
L'institution de l'OSN, dirigée depuis 2001 par Abdelkader Bouazzara, regroupe actuellement plus de 80 musiciens.
Une deuxième représentation de l'Opéra «Don Giovanni»
était prévue mercredi au même endroit et à la même
heure.
R. C.
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La NR 5119 - Samedi 20 décembre 2014
santé
INFO
EXPRESS
Yoga : méditez,
vous maigrirez
Le yoga exercice-t-il les
mêmes effets sur le cœur
et les vaisseaux qu'une
discipline d'endurance
telle que la marche active ?
La question mérite en effet
d'être posée à la lecture
des résultats d'une métaanalyse conduite par des
médecins américains et
néerlandais. Leur travail
met en avant des bienfaits
inattendus de cette
discipline chez les patients
souffrant d'une maladie
cardiovasculaire.
Des scientifiques de la
Erasmus University de
Rotterdam et de la Harvard
of Public Health de Boston
ont compilé les données
de 37 études centrées
notamment sur les
bénéfices du yoga. Au
total, ce travail a rassemblé
2 768 personnes.
Les auteurs montrent que
les patients souffrant
d'une maladie
cardiovasculaire tireraient
de nombreux bénéfices
d'une pratique régulière
de cette discipline
ancestrale : avec des
diminutions de l'indice de
masse corporelle (IMC), de
la tension artérielle, des
taux de cholestérol. Et
même de la fréquence
cardiaque au repos.
Traitement expérimental
Double revers pour Roche sur Alzheimer
et le cancer du sein
, Roche a annoncé hier
l'arrêt d'une importante
étude clinique sur un
traitement expérimental
de la maladie d'Alzheimer,
un nouveau revers qui
illustre les difficultés de la
recherche sur cette
maladie dégénérative.
Le groupe pharmaceutique suisse
a également déclaré qu'un essai sur
le cancer du sein n'avait démontré
aucun bénéfice dans l'inclusion de
son nouveau médicament Kadcyla
à des traitements existants, ce qui
le prive d'une possibilité de développement supplémentaire sur ce
segment. Le chiffre d'affaires potentiel de Kadcyla, estimé jusqu'à
présent à 2,5 milliards de francs
suisses à l'horizon 2020, devra être
«revu significativement à la baisse»,
a commenté Fabian Wenner, analyste de Kepler Cheuvreux. L'action
Roche perdait 5% en matinée sur le
marché suisse après ce double revers. A Francfort, la société de biotechnologies allemande MorphoSys, associée à Roche sur le projet
de traitement de la maladie d'Alzheimer, chutait de près de 9%.
L'échec de Roche et MorphoSys
sur le gantenerumab, ce traitement
d'Alzheimer, est particulièrement
décevant car l'essai de phase III
Cerveau humain normal (à gauche) et cerveau atteint de la maladie d'Alzheimer. (Photo > D. R.)
concerné portait sur le stade dit
prodromal de la maladie, c'est-àdire avant l'apparition de signes de
démence, une phase qui alimente le
plus d'espoirs chez les chercheurs.
A la différence du cancer et des maladies cardiaques, la maladie d'Alzheimer, qui touche 44 millions de
personnes dans le monde, un
chiffre susceptible de tripler d'ici
2050, n'a donné lieu à aucune autorisation de mise sur le marché
de nouveau traitement depuis une
dizaine d'années. Malgré l'échec du
gantenerumab, qui intervient après
celui d'un autre médicament expé-
rimental, Roche a assuré vendredi
qu'il poursuivrait ses efforts dans ce
domaine. «Nous restons déterminés à rechercher de nouveaux médicaments pour cette maladie dévastatrice», a déclaré la directrice
de la recherche médicale du
groupe, Sandra Horning.
B O N À S AV O I R
L'obésité peut être reconnue comme
un «handicap» au travail
Selon la justice européenne, les obèses peuvent, dans certains cas, être protégés en tant que «handicapés» au travail...
La maladie s'est transformée en épidémie.
Le surpoids sévère concerne désormais 2,1 milliards de personnes dans le monde, soit près de 30% de la population. C'est donc un grand pas qui vient
d'être franchi pour les travailleurs souffrants de ce que les médecins eux-mêmes considèrent comme un fléau. Car l'obésité peut, dans certains cas, être
considérée comme un «handicap» si elle rend difficile la vie professionnelle.
Telle est la décision de Cour de justice de l'Union européenne qui avait été saisie par la justice danoise sur le cas de Karsten Kaltoft. Cet assistant maternel
estimait avoir été licencié parce qu'il était obèse. Lui qui pesait plus de 160 kilos et avait un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 54 (obésité
morbide).
Jouer sur les mots
Kaltoft avait alors saisi la justice pour obtenir des dommages et intérêts de la municipalité qui l'employait, considérant qu'il avait été victime d'une
discrimination illégale fondée sur son obésité.
C'est donc la notion même d'obésité, les discriminations qui peuvent en découler et son classement dans la liste des «handicaps au travail» qui ont été
débattus devant la justice européenne.
Et la Cour de combler un vide juridique en soulignant alors que si le droit européen ne comporte pas une interdiction des discriminations dans le domaine
de l'emploi et du travail fondée sur l'obésité en tant que telle, il interdit par contre les discriminations fondées sur le handicap.
Santé
La violence conjugale peut provoquer des troubles
du comportement chez l'enfant
, Les mamans maltraitées pendant
leur grossesse peuvent donner naissance à des enfants qui auront des
troubles émotionnels et comportementaux, selon une nouvelle étude
scientifique américaine.
La violence conjugale nuit au fœtus,
selon les résultats d'une étude publiée
dans la revue scientifique «Child Abuse
& Neglect». En effet, les enfants de mamans maltraitées sont plus susceptibles
de faire des cauchemars, de craindre les
contacts physiques et d'avoir des problèmes émotionnels.
Les chercheurs de l'université du Michigan ont étudié 182 mamans âgées
de 18 à 34 ans et ont observé un lien
étroit entre les agressions prénatales su-
bies par la mère des mains de leur
conjoint et les symptômes de traumatisme postnatal chez leur bébé.
Les fœtus ressentent la violence faite
aux mamans
Le lien entre la violence faite aux mères
et les troubles comportementaux des
enfants a été mis en évidence par cette
étude. «Les agressions font augmenter
les niveaux de cortisol dans l'organisme
de la mère et, par conséquent, dans le
fœtus.
Le cortisol est une substance neurotoxique qui endommage le cerveau
quand elle dépasse certains niveaux»,
explique Alytia Levendosky, professeure
en psychologie et co-auteur de l'étude.
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La NR 5119 – Samedi 20 décembre 2014
sport
Dossier Ebossé
Hannachi répond aux Camerounais
,Dans une conférence de presse
animée par des avocats du défunt
joueur Ebossé, un spécialiste en
anatomo-pathologie, qui a mené
une contre-autopsie au Cameroun, est intervenu.
«Il est mort d’une agression brutale, a assuré
le médecin le 13 décembre, lors de cette
conférence de presse. Le cerveau d’Albert
Ebossé était congestif (il y avait une accumulation anormale de sang, ndlr). (…) Il y
avait un oedème provenant d’un coup porté
directement sur la zone antérieure gauche
de son cerveau». Le médecin affirme également avoir décelé une luxation et une fracture sur l’épaule gauche. Le tout indiquant
qu’Albert Ebossé aurait été violemment immobilisé au-moment du drame. «Son cerveau montre qu’il a reçu un coup direct,
explique-t-il. Ebossé est venu avec du liquide sortant de ses oreilles et de ses narines. Il a subi un traumatisme au niveau des
os de la base du crâne». André Mouné ajoute
: «La dernière lésion concerne son cou avec
une forme d’hyper laxité (élasticité excessive, ndlr). Si vous touchez son cou, ça balance (…) Ses vertèbres avaient été fracturées.» En tout, pas moins de cinq lésions auraient été découvertes sur la dépouille. Un
«poly-traumatisme» qui contredit la version
des autorités algériennes. Celles-ci ont toujours assuré qu’Albert Ebossé avait reçu
un projectile lourd et tranchant sur la tête,
avant de rentrer dans le tunnel menant aux
vestiaires du stade de Tizi Ouzou, c’est du
moins ce que rapportaient Radio France
International au terme de la conférence de
Le décès d’Ebossé n’a pas livré tous ses secrets. (Photo > La NR)
presse. Du coup les experts s’interrogent sur
la signification que l’on veut donner à cette
rencontre avec les médias. Deux choses
importantes : remettre en cause les conclusions de l’autopsie des médecins légistes algériens de l’hôpital Nedir Mohammed de
Tizi Ouzou, ensuite dénoncer le niveau de
culture de communication des autorités algériennes. RFI voulant savoir un peu plus sur
ce qui s’est réellement passé, a sollicité le
président de la JSK Mohand Chérif Hannachi. Dans ses différentes réponses, le président du club a mis en valeur la richesse intellectuelle de ce joueur et l’amour qu’il
portait a son club. «C’était un grand monsieur, non seulement un joueur mais aussi
une sacrée référence au sein du club. Il était
aimé de tous. C’était quelqu’un qui respectait tout le monde. Pour Chérif Hannachi,
son comportement et son éducation faisaient le tour des stades. En deux mots : «Je
pense que le peuple algérien aimait Ebossé.
Dès qu’il est mort, on en a été malades»
(…) Il m’appelait ‘‘papa’’ depuis qu’il était
arrivé à Tizi Ouzou. Il fut le meilleur buteur
du championnat algérien». Sa mort était un
cauchemar pour tous les sportifs. Il était le
guide du groupe, le principal animateur, il a
laissé d’excellents souvenirs qui sont impérissables… C’était vraiment quelqu’un de
correct. Il n’avait aucun problème avec qui
que ce soit. A la fin de chaque rencontre, il
lançait son maillot aux supporters… C’était
quelqu’un de très intelligent. Lorsqu’il accordait des interviews, il faisait vraiment honneur à la JSK. C’était vraiment un gentleman.
L’autre question qui fait mal pour Hannachi
était celle de savoir que le rapport du Cameroun est en contradiction avec celui de Tizi
Ouzou. «Le rapport des médecins camerounais dit qu’Albert Ebossé a eu les cervicales brisées… (Il coupe) Non, non, non ! Je
ne pense pas qu’ils aient refait l’autopsie.
Elle a été faite à Tizi Ouzou (par un organisme), en Algérie, qu’on respecte beaucoup. Ce n’était pas bien de refaire l’autopsie parce que ça traduit un manque de
confiance. L’Etat algérien a fait une autopsie
le plus normalement du monde et a donné
un peu d’argent. Nous, on doit continuer à
verser les salaires (du défunt à sa famille,
ndlr). Je pense que ce n’est pas bien ce
qu’ils (l’avocat de la famille d’Albert Ebossé
et le médecin mandaté, ndlr) ont dit (lors
d’une conférence de presse)». La question
qui l’a secoué un peu plus est celle relative
à la thèse selon laquelle Albert Ebossé aurait été passé à tabac en rentrant aux vestiaires. «Il n’est pas rentré aux vestiaires ! Il
est tombé juste au niveau du tunnel. (…) Le
service de sécurité était dans le tunnel. Je
ne pense pas que le service de sécurité ait
pu tabasser Albert Ebossé alors que les
agents l’aimaient. Il était ami avec tout le
monde, y compris avec la police. Tout le
monde l’adorait ! C’est impossible qu’il se
soit passé des choses comme ça». Enfin, il
devait rassurait la famille d’Albert Ebossé
que celui-ci va recevoir une compensation
financière de la part de la JS Kabylie. «J’en
ai discuté avec son père et avec le manager
d’Ebossé. J’ai dit que le père devait faire
une désignation pour que quelqu’un passe
chez un notaire, puis récupère l’argent au
consulat d’Algérie. (…) Il paraît qu’Ebossé
a une petite fille. On voudrait connaître ses
héritiers. (…) On a discuté avec le manager
plus de vingt fois, mais il n’a rien fait», a-t-il
ajouté.
H. Hichem
Mondial des clubs
L’ESS 5e après sa victoire face à Western Sydney
,L’ES Sétif s’est classée à la 5e place du Mondial-2014 des
clubs de football à l’issue de sa victoire aux tirs au but (54), 2-2 après le temps réglementaire (mi-temps 0-1) devant
Western Sydney Wanderers d’Autralie en match de classement disputé mercredi à Marrakech (Maroc).
Les champions d’Afrique qui étrennaient leur participation dans ce rendez-vous universel des clubs, ont mal
abordé la 1re période en se faisant mener dès la 5e minute
par un but de Castelen sur un puissant tir décoché des
25 mètres, qui a surpris le gardien sétifien Khedairia.
Ce but a complètement déstabilisé la formation algérienne qui n’a pas su réagir lors de cette période dominée par les Australiens mieux organisés sur le plan tactique. Durement sermonnés durant la pause, les champions d’Afrique ont nettement dominé la 2e période, en
inscrivant deux buts coup sur coup par Mullen (51’ csc),
et Ziaya (57’), avant de rater de nombreuses occasions
qui auraient pu tuer le match. La formation australienne
a réussi à niveler le score à la 89e par le remplaçant Saba
sur un coup franc direct, mettant ainsi les deux équipes
à égalité (2-2) au grand dam des supporters sétifiens. Les
tirs au but devaient finalement sourire aux champions
d’Afrique qui ont attendu la 2e série pour arracher la victoire grâce à Zerara, mais surtout au brio du gardien de
but Khedairia excellent durant cette pénible épreuve
des tirs au but. Les champions d’Afrique avaient été battus par Auckland City FC (Nouvelle-Zélande) en quart de
finale de la compétition jouée mercredi dernier à Rabat.
Déclarations :
Kheireddine Madoui (entraîneur ES Sétif) : «Aujourd’hui, nous avons vu un autre visage de l’ES Sétif par rapport au premier match contre Aukland City, ce qui nous
a permis de remporter cette cinquième place qui reste
très précieuse sur le plan moral en prévision de la suite
du parcours. Il faut dire que notre regret devient encore
grand après cette rencontre, car avec la belle production
de mes joueurs, notamment en deuxième période, nous
aurions pu aspirer à mieux. Croyez-moi, jusqu’à maintenant je n’arrive toujours pas à expliquer notre rendement médiocre lors du premier match. Cela étant, nous
nous devions de nous racheter pour la circonstance, et
pour ce faire nous avons fait un travail psychologique
énorme. En l’espace de trois jours, nous avons aussi
réussi à bien préparer les joueurs sur le plan physique,
et tout cela a donné ses fruits avec cette cinquième place
qui nous a permis du reste de rendre le sourire à nos fans
et aussi réhabiliter le joueur et l’entraîneur local, car
tout le monde sait qu’aucun joueur de champ du championnat algérien n’est retenu dans la liste des 23 en prévision de la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Cela
étant, nous avons profité de cette Coupe du monde pour
gagner en expérience. A présent, il faudra tourner la
page et penser aux prochains rendez-vous. Nous avons
une programmation chargée en championnat alors que
la Supercoupe d’Afrique contre Al-Ahly d’Egypte, approche à grands pas. Nous avons aussi à préparer les premiers tours de la Ligue des champions d’Afrique. Du
pain sur la planche nous attend donc».
Tony Popovic (entraîneur W. Sydney) : «Je pense que
nous avons assisté à un bon match des deux côtés. Je suis
fier de mes joueurs qui ont présenté une bonne copie pour
la circonstance. Nous ne devons guère rougir de cette défaite d’autant plus qu’elle est arrivée après les tirs aux buts
qui sont tout simplement un jeu de loterie. Ce que je regrette le plus, est de n’avoir pas tué le match en première
mi-temps durant laquelle nous nous sommes procuré
beaucoup d’occasions franches de scorer. Cela étant,
notre participation dans ce Mondial reste une bonne
chose pour mes jeunes joueurs qui ont ainsi gagné davantage en expérience. Nous espérons revenir très bientôt
dans cette compétition, mais pour réaliser des résultats
meilleurs».
Sofiane Younes (attaquant) : «Nous sommes très contents
d’avoir remporté cette cinquième place qui nous permet
de nous réhabiliter et surtout de faire taire les mauvaises
langues après notre premier match raté dans cette compétition. A voir le bon visage montré pour la circonstance,
je peux dire que nous avons énormément de regret, car
nous pouvions facilement aspirer passer aux demi-finales. Nous avons rencontré aujourd’hui,une équipe
meilleure que celle du tour précédent (Aukland City,
New Zélande, ndlr), malgré cela, nous avons réalisé un
très bon match avec à la clé une cinquième place au tableau du Mondial. Nous ne devons qu’être heureux donc».
Sofiane Khedairia (gardien de but) : «A un moment
donné de la séance des tirs aux buts, j’ai ressenti une
grande responsabilité sur mes épaules, car je devais arrêter le dernier tir de l’adversaire pour relancer mon
équipe. Croyez-moi, quand j’ai vu dans les yeux du gardien de Sydney qui a exécuté ce tir, j’ai senti qu’il allait
rater. Franchement, il n’est pas spécialiste en la matière,
et cela a arrangé nos affaires, puisqu’il nous a permis tout
simplement de nous relancer dans ce jeu de loterie, et
Dieu merci, la chance a fini pour nous sourire».
Saïd Aroussi (défenseur) : «Nous avons réussi une belle
prestation qui nous a fait oublier notre match raté de samedi dernier. J’estime que nous méritons amplement de
gagner cette rencontre au vu de la belle prestation que
nous avons fournie, notamment en seconde période.
Cette cinquième place nous permet de rentrer au pays la
tête haute. Nous allons donc la savourer pour un petit moment car beaucoup de challenges nous attendent. La
programmation chargée à laquelle nous devrons faire
face ne nous effraie nullement, pour la simple raison que
nous nous en sommes habitués maintenant».
Abdelmalek Ziaya (attaquant) : «Très heureux d’avoir
contribué dans cette distinction en marquant le deuxième
but de mon équipe. Nous nous devions de réagir de cette
façon après avoir raté notre premier match. Je pense
qu’avec cette cinquième place, nous nous sommes bien
rachetés. Dommage, il y avait vraiment de la place pour
faire mieux. Cela étant, ça reste une bonne expérience
pour nous».
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sport
La NR 5119 – Samedi 20 décembre 2014
EN
DEUX MOTS
Classement FIFA
e
L’Algérie à la 18 place
Ouled Fayet athlétic club
Cérémonie pour
récompenser les sportifs
,L’Algérie termine l’année à
la 18e place et se présente
dans le tableau du top 50,
comme la première nation
africaine.
C’est l’Allemagne, sacrée championne du monde au Brésil cet été,
qui termine sa course en tête du
classement de la FIFA devant l’Argentine et la Colombie, au sein du
top 20 par rapport à novembre. Le
Rwanda est récompensé par sa
belle progression de l’année, tous
les continents confondus pendant
que la Côte d’Ivoire continue sa glissade. La France ne bouge pas, elle
garde sauvagement sa 7e place, sa
meilleure position en fin d’année
depuis 2009. Il y a un an, les Bleus
avaient fini à la 20e place, leur pire
classement depuis 1993.
Les vainqueurs de l’année 2014 :
(30 équipes sont représentées, +4)
et l’Afrique (11, +2), tandis que la
l’Amérique du Sud (6), l’Amérique
du Nord-Centrale-Caraïbes (3) et
l’Asie (0) perdent chacune d’entre
elles deux équipes. L’Asie et l’Océanie ne comptent donc aucune
équipe parmi les cinquante premières en cette fin 2014.
«En terminant à la 18e place, l’Algérie est dans la droite ligne pour une
Coupe du monde réussie où elle a
atteint les 8es de finale, et pour un
parcours remarquable en éliminatoires de la CAN-2015 (5 victoires en
6 matchs)», a fait remarquer un expert sportif de RFI. Derrière l’Algérie, fera-t-il remarquer, il y a la Tunisie qui protège sa 22e place alors
Les Verts terminent l’année en beauté. (Photo > La NR)
que la Côte d’Ivoire, décevante au
Brésil et laborieuse en éliminatoires
de la CAN connaît une chute marquée : quatre places de moins depuis novembre (28e). Les équipes
africaines qui complètent le top 50
du classement de la FIFA sont le Sénégal (35e), le Ghana (37e), la Guinée
(39e), le Cap-Vert (40e), le Cameroun
(42e), le Nigeria (43e), la Zambie (46e)
et le Mali (50e). Attention, le classement n’est pas éternel, les observateurs font remarquer que les
continents confondus, la meilleure
progression en termes de places
depuis novembre (+22) et elles
pointent désormais en 68e position,
leur meilleure performance depuis
1993 et l’instauration du classement
de la FIFA.» Le football devient passionnant parce qu’il laisse des empruntes sur chaque épreuve, quel
que soit son caractère, national ou
international.
H. H.
ES Sétif
USMH - JSK
Hommage à Djawed
Merad Boudia
La Ligue de volley-ball de
Tlemcen organise un grand
tournoi de volley-ball des
vétérans, aujourd’hui à la
salle Benmansour de
Tlemcen, à la mémoire du
défunt arbitre fédéral,
Djawed Merad Boudia,
décédé en 2014.
Madoui ne veut lâcher aucun
de ses joueurs
Les Canaris à l’épreuve
du leader
, La formation de la JSK se déplace
cet après-midi, du côté du stade
de Lavigerie d’El Harrach, avec la
ferme intention de confirmer les
deux derniers succès.
Un déplacement périlleux attend
la formation de la JSK, cet aprèsmidi, du côté d’El Harrach où elle en
découdra avec l’USMH, le leader
du championnat de la Ligue 1. Un
match difficile au vu des résultats
peu probants des Canaris cette saison, dans le stade de Lavigerie qui
ne réussit pas trop à la JSK, puisque
la dernière victoire des Kabyles du
côté du stade de Mohammadia, remonte à 14 ans. Un match difficile
où la JSK risque tout bonnement de
laisser des plumes, face à une
équipe de l’USMH qui ne veut aucunement lâcher les trois points
de la partie pour garder son fauteuil de leader. En plus, il faut dire
que la situation qui prévaut actuellement à la JSK, et à moins d’un
exploit, ne présage pas un résultat
probant pour la bande à Hannachi,
sachant que l’équipe sera encore
drivée par le Corse François Ciccolini, qui a déjà déposé sa démission et dont la mission cet aprèsmidi, ne sera qu’une simple formalité sans motivation aucune pour un
technicien qui est décidé à partir et
équipes peuvent facilement se retrouver au bas du classement si
des efforts ne sont pas consentis
sur les stades notamment dans le
cadre de la CAN-2015 et les championnats d’Europe. «Ces équipes,
habituées à briller dans les compétitions continentales, pourraient
bientôt être rejointes par le petit
Rwanda. Les Guêpes, qui cet été se
traînaient encore au delà de la 100e
place du classement, réalisent, tous
L’association Ouled Fayet
athlétic club (Ofac) organise,
aujourd’hui, une réception à
l’honneur des sportifs qui ont
réalisé de bons résultats la
saison passée (2013-2014).
On notera la présence d’une
pléiade de sportifs dans cette
réception, prévue cet aprèsmidi à Ouled Fayet, à l’image
de Noreddine Morsli, Hassiba
Boulmerka, Benida Merah et
Saïd Guerni. Selon les
organisateurs de cet
événement, le but n’est pas
seulement de primer les
lauréats brillants de l’Ofac,
mais également de rendre un
hommage aux anciens
dirigeants du RC Kouba et aux
autres figures emblématiques
du mouvement sportif
algérien, qui auront
l’occasion d’apporter un
témoignage sur leur parcours
sportif. L’évènement
débutera à 13h avec les
allocutions de Sakhri Sid Ali,
président de l’Ofac et M.
Belkheir Abdenour, un ancien
entraîneur et journaliste.
Farid H.
qui a déjà la tête ailleurs. Néanmoins, et même si toutes les données font que la JSK est loin de partir favorite dans ce choc face à
l’USMH, il faut dire que la motivation est bien palpable chez les coéquipiers du capitaine Ali Rial, qui
fera à l’occasion son retour dans le
Onze, après avoir raté le match des
32es de finale de Coupe de la semaine écoulée. En effet, les Canaris
sont décidés à rester dans la dynamique des succès enclenchés il
y a deux semaines, en visant un
troisième succès de suite, après
celui réalisé face au RCA en championnat, suivi par la victoire acquise au dépend du CRB Dar El
Beïda en coupe. Une troisième victoire pour la confirmation, qui ne
sera certes pas aisée à décrocher
face au leader mais à laquelle les
joueurs croient dur comme fer.
Côté effectif, la JSK qui s’est présentée avec une équipe inédite le
week-end dernier en match de
coupe, connaîtra un léger remaniement dans son Onze, notamment avec le retour de Rial, mais
aussi en l’absence de Yesli blessé,
alors que le duo Yedroudj-Si
Ammar, buteur le week-end dernier
face au CRBDB, sera reconduit.
T. M.
, L’entraîneur de l’ES Sétif, Kheireddine Madoui, a déclaré vouloir
garder tous les joueurs de son effectif actuel en prévision du prochain mercato d’hiver, ajoutant
qu’il ne misait pas trop sur cette
période des transferts pour renforcer son groupe en raison des
difficultés rencontrées par le club
pour mettre la main sur les «perles
rares».
«Je ne m’attends pas à beaucoup
à des mouvements à l’ESS lors de
la période des transferts de l’hiver.
Nous serions très heureux si nous
arrivons à garder tous nos joueurs
pour faire face aux prochains challenges, surtout qu’il n’y a pratiquement aucun bon élément à
prendre sur le plan local», a déclaré Madoui à l’APS, à l’issue de
la victoire de son équipe face à
Western Sydney (2-2, 5-3 tab), mercredi soir à Marrakech pour l’octroi de la 5e et 6e places de la Coupe
du monde des clubs qui se poursuit au Maroc.
Quelques cadres de l’ESS sont
convoités par des clubs étrangers
à l’occasion du marché des transferts d’hiver, à l’image d’Abdelmalek Ziaya, qui a déclaré à l’APS
mercredi, qu’il était sur le point
de rejoindre la formation saoudienne d’Al-Ittifak. Ses coéquipiers,
Akram Djahnit et Farid Mellouli,
convoités par des clubs tunisiens
et du Golfe, ne sont pas sûrs, eux
aussi, de rester. «La direction du
club doit convaincre tous les
joueurs désireux de partir de rester. S’ils partent, nous aurons des
difficultés énormes pour les remplacer, vu que notre champ de manœuvre dans le marché des transferts est très limité», a expliqué le
jeune driver sétifien.
Madoui (37 ans) fait d’ailleurs du
maintien de l’ensemble de ses
joueurs une priorité, surtout que
son club est engagé sur plusieurs
fronts cette saison. Outre le championnat et la Coupe d’Algérie, il
doit défendre son titre de champion d’Afrique et disputer également la Supercoupe d’Afrique, un
trophée que le patron technique
de «l’Aigle noir» tient énormément
à gagner. «Personnellement, je
mise beaucoup sur la Supercoupe
que je veux remporter. Nous allons avoir affaire à une grande
équipe égyptienne, en l’occurrence
Al-Ahly (détenteur de la coupe de
la Confédération, ndlr), mais d’ici
au mois de février prochain, nous
aurons le temps pour bien préparer ce match», a encore dit l’ancien défenseur international algérien.
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NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5119 – Samedi 20 décembre 2014
en direct
le match à suivre
football
Classement FIFA
L’Algérie à la 18e
place
USMH – JSK
Les Canaris à
l’épreuve du leader
ES Sétif
Madoui ne veut lâcher
aucun de ses joueurs
Ligue 1
L’USMH face au test kabyle
,USM El-Harrach - JS Kaby-
lie est l’affiche de la 14e
journée du championnat de
la Ligue 1, qui aura lieu cet
après-midi.
Leader solide depuis plusieurs journées, la
formation harrachie veut rester sur la
même dynamique. Pour cela, les coéquipiers d’Abid doivent se défaire de l’équipe
kabyle très irrégulière cette saison. Sur le
papier, les hommes d’Abdelkader Iaïche
semblent avoir les atouts en main pour
s’imposer, eux qui restent sur deux succès face au MC Alger et le NA Hussein Dey.
Ils devront tout de même se méfier des
Kabyles. Car malgré ses résultats en dents
de scie, la JSK reste avec l’USMA, la
meilleure formation en déplacement avec
douze points récoltés sur les 18 possibles.
Mais pour ce match, il est clair que François
Ciccolini jouera sous pression. L’équipe
est même condamnée à réaliser un résultat positif pour ne pas sombrer dans la
crise qui guette l’équipe depuis un bon
moment déjà. Le MO Béjaïa, surpris à domicile par l’USM Alger, aura un déplacement difficile à négocier en se rendant à El
Eulma pour affronter le Onze local. Les Béjouis espèrent se racheter en allant réaliser
un résultat positif. Cela va être difficile,
surtout que les Eulmis ne sont pas du tout
faciles à manier et qu’ils visent les trois
points de la partie. Le stade Ahmed-Zabana d’Oran abritera le choc des Mouloudéens.
Le match se jouera huis clos, mais l’enjeu
est important aussi bien pour le MC Oran
que le MC Alger. Les Oranais veulent s’imposer devant une équipe qu’ils n’ont plus
réussi à battre depuis la saison 2007-2008.
Pour le Mouloudia d’Alger, ce match a une
importance capitale pour les Verts et
Rouge. Les joueurs d’Artur Jorge doivent
réagir pour s’extirper de la dernière place
du classement dans laquelle est plongée
l’équipe depuis plusieurs semaines. En recevant la JS Saoura, l’USM Bel-Abbès aura
l’occasion de renouer avec la victoire après
deux nuls de suite lors des deux dernières
journées, dont un réussi en déplacement à
Chlef. La JS Saoura espère, pour sa part,
L’USMH veut rester sur la même dynamique. (Photo >La NR)
réussir un résultat positif afin d’enchaîner
après son dernier succès acquis devant le
MC El Eulma. Le RC Arbaâ vise la victoire
dans le derby du Centre qui l’oppose au CR
Belouizdad.
La formation des Bleus n’a plus le choix. Se
trouvant dans une position de relègable, le
RCA veut se relancer dans la course au
maintien. Ça sera toutefois compliqué, surtout que le Chabab a réussi à remonter la
pente depuis l’arrivée du coach Alain Michel. Les gars de Laâquiba seront même de
sérieux concurrents dans cette partie. Le
choc de l’Est entre le CS Constantine et
La Der
Les rumeurs sont les plats préférés dans le milieu du
football. Des plats dans lesquels sont servies toutes les
formes de ragots à des fins, bien déterminées. Si l’on
croyait ces rumeurs, Messi et Ronaldo seraient sur le
point de parapher pour un club algérien.
Evidemment, rien de tout ça bien que les acteurs de
notre football soient passés maîtres en la matière. Les
colporteurs de ces ragots savent si bien les distiller
que souvent ils sont facilement avalés par l’opinion
sportive, férue de sensationnel. Parfois, ces ragots
sont si raffinés et si soignés qu’ils mènent tout le
monde en bateau, bernent les plus avertis et dupent
les connaisseurs de la chose footballistique. Ces ru-
l’ES Sétif aura lieu dimanche au stade Hamlaoui de Constantine. L’enjeu est important pour les Constantinois, qui restent
sur les talons de l’USM Alger et l’USM Harrach. Les Sétifiens comptent, eux, tourner
la page du Mondial des clubs et se concentrer sur le championnat où ils ont leur mot
à dire.
Enfin, il faut savoir que deux matchs se
sont déroulés hier et ont opposé l’USM
Alger à l’ASMO. Tandis que la seconde
confrontation a vu le NA Hussein Dey croiser le fer à l’ASO Chlef.
Programme :
Aujourd’hui à 14h30 :
El-Harrach : USMH - JSK
Arbaâ : RCA - CRB
Oran (Zabana) : MCO - MCA (huis clos)
El Eulma : MCEE - MOB
Sidi Bel-Abbès : USMBA - JSS
Demain :
Constantine : CSC - ESS
A voir
Canal Algérie : USMBA - JSS à 16h
Chaîne 4 : MCEE - MOB à 14h30
Khaled M.
Rumeurs et ragots
meurs sont malheureusement relayées par les médias
et répandues de telle manière à ce que celles-ci
soient considérées comme des faits vérifiés. Tout naturellement, ça fait l’affaire des colporteurs qui nourrissent l’opinion sportive de faussetés et de tromperies
dont eux seuls détiennent les secrets.
Les mensonges et les ragots ont fini par construire un
château de carte sur lequel est désormais bâti notre
football. Un château, sans fondements, qui risque à
tout moment de s’écrouler.
Ces rumeurs n’ont-elles pas contribué à mener notre
football là où il est aujourd’hui ? Les clubs les plus
prestigieux du pays sont aujourd’hui dirigés par des
spécialistes de la rumeur, bien rodés pour tromper
l’opinion sportive à chaque fois que la situation
l’exige. Au lieu d’apporter des solutions aux problèmes, ils alimentent ces rumeurs une fois que leurs
clubs sont dos au mur.
Rien ne les dissuade, encore moins cette opinion,
malléable à merci. Madoui, l’entraîneur de l’ES Sétif,
en connaît un bout.
Donné partant par ces rumeurs, il est toujours à la tête
de l’Entente et sauf, ragots, il y est pour longtemps. Il
est tout même ahurissant que toutes ces rumeurs
soient si facilement avalées au lieu d’être vérifiées.
Assem Madjid