Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Transcript Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
Equipe nationale
Santé
L’OMS adopte deux Halilhodzic, le
textes présentés sélectionneur qui
ignore son monde
par l’Algérie
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
p. 4
p. 23
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 4947 - Dimanche 25 mai 2014 - Prix : 10 DA
WWW .lnr-dz.com
Des
islamistes
divisés face
à Ouyahia
Sid-Ali ©New Press
pp. 2-3
L’EDITO DE
A. BELAIDA
Le paysage politique actuel sera-t-il élargi à d’autres
partis politiques ? Tandis que n’apparaissent pas
d’éléments pouvant annoncer une plus grande animation politique et partisane dans le champ politique.
Faudrait-il agir en tant que société civile ? Le Président
lui faudrait-il agir en lui disant que maintenant il
reste son implication, lui qui avait promis de lever des
obstacles pour que les partis s’expriment dans les
médias publics. Légalisation de nouveaux partis, mais
également légalisation de nouveaux syndicats. Cela
n’interdit pas que de nouvelles recompositions puis-
Du changement ?
sent s’opérer avec les partis qui œuvrent légalement
car reconnus, à savoir aussi bien ceux qui offrent une
main d’œuvre pour l’application du programme présidentiel que ceux qui sont dans l’opposition légale. On
disait alors que cela devrait impliquer soit un déverrouillage de l’alliance pour y admettre au moins un
parti politique, soit une sortie de cette alliance avec
des «aller-retour» entre l’alliance et l’opposition. Le
MSP se prête à une configuration changeante d’aller et
retour. Après s’être retiré de l’alliance, il ne veut plus
du tout vouloir y retourner. Bien calculé. C’est ça la
politique, toujours en position de veille pour surprendre des faits nouveaux et, bien sûr, accompagner
ceux-là pour placer son parti en position de récupération. Le MSP veut se donner une dimension internationale en s’alliant de par les frontières aux partis au
pouvoir pratiquement dans tous les pays arabes, plus
particulièrement au Maghreb. Quant aux régimes en
place, ils ne s’en prendront qu’à eux mêmes, du fait
que ce sont des apprentis qui voudraient jouer aux
professionnels.
A. B.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 4947 - Dimanche 25 mai 2014
44 000 accidents de la circulation enregistrés en 2013
en Algérie (GN).
2
santé
banque
internet
aujourd’hui
Plan cancer
Le ministre de la Santé met
en avant l'importance
de la formation des physiciens.
BDL
Nette hausse des crédits
accordés à l'économie en 2013.
ONDA
Signature prochaine d’une
convention entre l'Office national
des droits d'auteurs et Google.
Lamamra animera une
conférence de presse
au siège du ministère de
des Affaires étrangères.
Des criminels et des repris de justice chez Ouyahia ?
La société civile s’interroge
, Dans le cadre de la révision de la Constitution,
des consultations ont été
entreprises par la présidence de la République. Si
cela a été accueilli favorablement par la classe politique, la société civile et
une grande partie de la
population s’interrogent
sur les invitations adressées aux chefs de groupes
terroristes, aux dirigeants
du parti dissous et même
à certains repris de justice.
En plus des ex-du Fis dissous, certaines personnes au passé noir et
qui ont même fait des peines de
prison pour des délits d’escroquerie ont indiqué qu’elles ont été
invités à se rendre au niveau de la
présidence de la République. L’un
de ces invités de «marque» a même
montré la lettre d’invitation signé
par M. Boudelaa. Les représentants de la société civile avec qui
nous nous sommes entretenus
trouvent que la présence à El-Mouradia de certaines personnes à
l’origine de la tragédie noire est
non seulement inacceptable mais
une grande trahison envers les milliers de martyrs qui ont donné leur
vie pour la République et la démocratie. «En quelle qualité les
Madani Mezrag, Cheikh Sahnoun et
autres personnes qui ont mis l’Algérie à feu et à sang participent
aux consultations pour la révision
de la Constitution ?» se sont interrogés nos interlocuteurs. Pour le
peuple algérien, les mains de ces
personnes sont tachées du sang
des milliers de victimes qui ont
péri durant la décennie noire, ontils ajouté. Dans plusieurs de ses
déclarations, Madani Mazrag, à qui
il a été reproché d’avoir achevé
lui-même un militaire prisonnier,
n’a jamais regretté d’avoir pris les
armes contre l’Etat. Ces derniers
jours, Mazrag a fait savoir que l’exFront islamique du salut a déjà mis
un pied dans le champ politique et
que son retour est prévu après
l’achèvement de la révision de la
Constitution. Pour la société civile, l’invitation envoyée à Mazrag
et à certaines personnes n’est
qu’une flagrante atteinte aux lois
de la République et surtout aux
textes de la réconciliation nationale. «Si ces derniers ont été blanchis et qu’ils se sont reconvertis en
ancien moudjahidine, comme ils
l’avaient eux-mêmes réclamé, le
peuple algérien veut le savoir», a
déclaré un membre de l’Organisation nationale des victimes du terrorisme. En plus des représentants
de la société civile, de nombreux citoyens ne comprennent pas cette
nouvelle stratégie du pouvoir qui
donne plus de considération aux
bourreaux du peuple algérien et
met à l’écart ceux qui ont sauvé
l’Algérie. A ce même sujet, le président du Rassemblement pour la
République (RR) est furieux : «Nous
assistons actuellement à un véritable renversement de situation.
Ahmed Ouyahia. (Photo > New Press)
Si les Hommes qui ont évité à l’Algérie de s’écrouler ont été mis à
l’écart, le pouvoir ouvre le dialogue avec la mafia et les crimi-
nels». C’est le monde à l’envers. A
signaler que le président du RR,
le docteur Djebaili Abdelwaheb,
est l’auteur du livre «Abdelaziz
Les islamistes divisés face à Ouyahia
A une semaine du lancement des consultations en vue de la révision de la
Constitution, les parties concernées, celles qui participent et celles qui
boycottent, font connaître leurs positions respectives. Les projecteurs de
l’actualité sont surtout braqués sur la position adoptée par les islamistes face à
cette opération initiée par le président Bouteflika qui a désigné pour cette
mission Ahmed Ouyahia, ministre d’Etat et directeur de cabinet à la présidence
de la République. Les anciens du parti dissous se retrouvent éclatés en plusieurs
positions divergentes, les uns avec l’opposition, elle-même divisée en plusieurs
segments, et d’autres favorables à l’opération de révision constitutionnelle.
Parmi ces derniers, Madani Mezrag a confirmé qu’il a été invité pour participer
aux consultations qui seront dirigées par Ahmed Ouyahia et a fait comprendre
qu’il ira au rendez-vous. Il critique ceux qui… le critiquent en expliquant qu’ils
ont été déstabilisés par la position qu’il a prise. Des observateurs s’interrogent
sur l’audace qu’il a de monter ainsi au créneau alors que, selon eux, il devrait
plutôt se faire oublier. Curieusement, Madani Mezrag est optimiste sur l’aprèsrévision constitutionnelle et sur l’avenir de la mouvance islamiste à laquelle il
appartient. Autre islamiste à répondre à l’appel de la présidence, Abdelmadjid
Menasra, président du Front du changement (FC), qui a annoncé sa participation
aux consultations pour l’élaboration d’une Constitution «à la hauteur des
aspirations des citoyens», espère-t-il. Des observateurs estiment que cette
façon d’agir découle de la pratique politique du pouvoir consistant à diviser les
partis qui lui sont hostiles, en faisant appel à leurs dissidents et en suggérant
que les autres ont un déficit de crédibilité et de représentativité.
Quant aux partis politiques et organisations proches du pouvoir, aucun problème ne se pose de ce côté. Ainsi, l'Organisation nationale des moudjahidine
(ONM) a fait savoir qu'elle avait des propositions à soumettre concernant le
projet de révision de la Constitution, à partir de l’examen de tous les volets et
articles proposés par la présidence de la République. L'ONM s’est déclarée favorable à la révision de ce document et son adaptation aux exigences de l'évolution de la société algérienne ainsi qu’aux données nationales régionales et internationales. Parmi les organisations estudiantines qui ont reçu des invitations, l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA) a annoncé l'ouverture
d'un atelier pour débattre du projet de révision de la Constitution dans le cadre
des consultations officielles auxquelles a appelé le président Bouteflika. Pour
sa part, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara
Benyounès, également ministre du Commerce, a fait savoir que les propositions
de son parti ont déjà été préparées lors de l’université d’été et du quatrième
conseil national, tenus en septembre dernier. On sait que les grandes propositions d'amendement de la Loi fondamentale telles qu’elles ont été transmises
aux chefs de parti, aux personnalités politiques et aux organisations de la société civile, invités à participer aux consultations, concernent principalement
les mandats présidentiels réduits à deux pour chaque président, l’indépendance du Conseil constitutionnel, l’interdiction de la transhumance politique
pour les députés et la promotion des droits de l'homme. Elles ont été élaborées
par une commission spécialisée mise en place au mois d'avril 2013. Mais les
discussions n'auront aucune limite préalable, a indiqué Ahmed Ouyahia, hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de la société algérienne qui sont immuables et ne sont pas révisables, et
doivent par conséquent être à l'abri de toute atteinte éventuelle.
A la fin de ce mois de mai, Ahmed Ouyahia va rencontrer les parties invitées à
participer au projet de révision de la Constitution, pour définir une date, au
mois de juin, pour recueillir leurs commentaires et propositions relatifs à la révision constitutionnelle.
Lakhdar A.
Bouteflika l’homme de la
concorde et de la diplomatie»
édité, le 12 octobre 2003. Plusieurs membres d’organisations
nationales à l’image de l’ONVTAD ne mâchent pas leurs mots
et s’interrogent sur ce qui passe
actuellement dans les couloirs
d’El-Mouradia. Ces derniers ne
sont pas du tout rassurés surtout en ce moment où les Algériens constatent avec regret le
retour de l’anarchie et du
désordre vécus durant les années 1990. Même les mosquées
renouent avec l’anarchie des
années 1990, redevenant des
lieux de propagande pour les
militants du Fis dissous. Chaque
vendredi, des dizaines de militants du parti dissous investissent les mosquées, surtout à
Alger, sans que les autorités ne
bougent le petit doigt. Au niveau de la mosquée d’El-Wafa
Bel Ahd de Kouba (Alger), le
n°2 du parti dissous donne des
prêches incendiaires similaires
à ceux qu’on avait l’habitude
d’entendre au cours des années
de braise. Après chaque prière
du vendredi, Ali Belhadj prend
la parole et fait des véritables
procès aux forces de sécurité,
les accusant de tous les noms.
«Par rapport à ce qui se passe
dans les commissariats du
pays, ce que vous voyez à travers les sites internet n’est
qu’une goutte d’eau dans
l’océan», a indiqué Ali Belhadj.
L’un des partisans d’Ali Belhadj
s’est même permis de comparer
les responsables des services
de sécurité à Maurice Papon.
Après les policiers et les gendarmes, le lieutenant d’Abassi
Madani a traité les gardiens de
prison de criminels. «Ce ne sont
que des peureux et lâches», a indiqué Belhadj. Ne s’arrêtant pas
là, Belhadj répète les menaces
et met en garde : «Attention, en
Tunisie, c’est un policier qui
était à l’origine de la révolution». Les imams ont eu également leur part et furent accusés
d’être des «pions» du pouvoir.
Même le président de la République, le président du Conseil
constitutionnel et plusieurs
autres ministres ont été traités
des tous les noms. Le discours
d’Ali Belhadj est interrompu à
chaque fois par les slogans habituels à savoir «Allah Ou Akbar,
Douala Islamiya». «La Ilaha Ila
Allah Alliha Nehya Wa Alliha
Nemout Wa Aliha Nalka Allah
ou encore Ya Ali Ya Abbes, Al
Jabha Rahi Labass». Le retour
sur la scène politique de ceux
qui étaient à l’origine de plus
de 200 000 morts et des milliers
de disparus ne rassure guère
les citoyens qui s’interrogent
sur ce renversement de situation qui pourrait à n’importe
quel moment replonger le pays
dans les années 1990.
Moncef Rédha
Voir sur Internet
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REPÈRE
MADANI MEZRAG S’EN PREND
À L’OPPOSITION
Il courtise publiquement
Ouyahia
La guerre froide entre les cadres
du FIS dissous, et les dirigeants
politiques est arrivée à sa fin,
dont Madani Mezrag qui a franchi
les lignes du parti, en s’alignant
avec le régime en place. L’ancien
cadre et chef du FIS dissous n’a
pas du tout hésité de s’en
prendre à l’opposition, notamment celle qui a décidé de décliner l’invitation du projet de révision de la Constitution jugée par
la quasi-totalité d’une politique
«de replâtrage et de bricolage».
Interrogé sur l’actualité politique
en Algérie, hier par la chaîne
Echorouk TV, il a soutenu l’initiative du régime en place, une déclaration qualifiée du scandale, à
savoir que Madani Mezrag a envoyé des compliments à Ahmed
Ouyahia considéré, à l’époque,
comme l’un des ennemis les plus
farouches pour le FIS. «Je suis très
content d’être invité par Ouyahia,
qui est réputé par son rigorisme
et sa sagesse, pour moi c’est le
meilleur pour mémoriser ce moment historique.» Par contre,
l’ancien chef du FIS, a fait savoir
qu’il était durant les années précédentes largement marginalisé
par des partis politiques qui font
semblant d’être au service du
peuple, alors qu’ils ont souvent
tourné le dos aux Algériens, en
concluant des accords avec le
pouvoir, dans les coulisses de la
présidentielle. «Aujourd’hui, les
choses ont bien changé, et c’est
évident que j’accepte cette invitation, au moins le pouvoir a plus
de considération pour notre personne, puisqu’il voulait prendre
notre point de vue au sérieux,
afin de réviser la Constitution.»
Madani Mezrag a été plus direct et
moins nuancé, en évoquant son
refus de joindre le camp de la Coordination nationale, pour les libertés et la transition démocratique (CNLT) ; pour lui, ce regroupement qui réunit plusieurs partis
politiques et certaines personnalités nationales a perdu sa légitimité, car les citoyens ne croient
plus à cette opposition que leur a
fait subir des déceptions depuis
que le pays est entré dans le multipartisme.
L’ancien cadre du FIS s’est prononcé sur les mutations politiques, économiques et socioculturelles, survenues dans notre
pays depuis l’effondrement de
plusieurs gouvernements dans les
pays voisins, et la situation de
précarité qui continue de planer
sur nos frontières. Madani Mezrag
a, en effet, appelé les pouvoirs
publics à la nécessité de réunir
toutes les couches de la société
pour faire un diagnostic réel sur la
situation de l’Algérie en toute urgence et d’ouvrir un dialogue national, une démarche primordiale
qui sera, selon lui, couronnée de
succès. Pour lui, le moment attendu est enfin venu pour faire
un pas en avant ; il aurait choisi
de soutenir le pouvoir algérien
par conviction et non pas par intérêt dans sa démarche de révision de la Constitution.
Lyes Kadir
actuel
La NR 4947 - Dimanche 25 mai 2014
3
Conseil national du RCD
«Les consultations autour de la Constitution ne sont qu’un
monologue qui sert à pérenniser le système»
,Après l’échec flagrant du
pouvoir, lors de l’élection
présidentielle 2014, marquée par une désaffection
des urnes, et un boycott
massif par les citoyens, le
conseil national du Rassemblement pour la culture et la démocratie, qui
s’est réuni le 23 mai à Alger,
en session ordinaire, avait
affirmé dans un communiqué rendu public, son mécontentement de l’actualité politique, économique
et sociale, qui ne cesse de
s’aggraver de plus en plus.
La rencontre s’est étalée sur le programme de l’évaluation des activités du parti, et de discuter les nouvelles perspectives d’ordre national, régional, et international à la
lumière de profonds changements
survenus dernièrement. A propos
des résultats des précédentes
échéances, le RCD exprime son regret de voir l’Algérie renouer avec
le statu quo, bien qu’elle ait raté
l’opportunité de se doter d’un Président légitime, capable d’assumer
ses responsabilités et ses devoirs,
et de désamorcer les contraintes
auxquelles le pays est considérablement confronté. Par ailleurs, le
communiqué a relevé, que le fameux projet de révision de la
Constitution n’est qu’une manœuvre de diversion et une fuite en
avant d’un régime politique finissant, dépourvu de projet et d’une
vision structurante. Certes, les
consultations autour de la Constitution ne sont qu’un monologue
bien étudié en vue de faire pérenniser le système, tandis que, les
questions essentielles qui devraient
être posées et consultées telles que
la refonte institutionnelle, l’officia-
lisation de la langue amazighe et
l’équilibre des pouvoirs, ont été
mises aux oubliettes. Néanmoins,
le Conseil national du RCD, a félicité
les efforts consentis par les acteurs
politiques et sociaux, ayant honnêtement, décliné l’offre du pouvoir d’aller rejoindre la table des négociations, à leur tête, la Coordination pour les libertés et la transition
démocratique, Dans le même ordre
d’idées, le RCD a rappelé que les
portes du parti seront toujours ouvertes, en vue de se concerter avec
les autres partenaires, pour la mise
en œuvre d’une nouvelle feuille de
route consensuelle, qui englobera
toutes les forces politiques afin de
défendre les principes de la démocratie, et lutter contre la corruption, le despotisme, le népotisme et
le régionalisme, d’autant plus que,
le régime en place qui est en outre,
considéré comme le premier ennemi de la démocratie, si on prend
en compte la dégradation de la si-
tuation politique dans notre pays,
est due à la mauvaise gestion des
institutions de l’Etat, car ce régime
ne fonctionne que dans l’opacité.
Sur le plan économique, le Conseil
de la nation tire la sonnette
d’alarme, sur le rétrécissement et
la dilapidation des bases financières qui entravent le développent économique, et qui requièrent la stabilité du pays, et d’ajouter, que l’impasse flagrante dans
laquelle le pays a été noyé, n’est
qu’une accumulation de plusieurs
dossiers non réglés à l’instar de la
vallée du Mzab elle-même qui témoigne de la gravité de la situation humanitaire en Algérie, l’un
des principaux périls qui pèsent
sur la sécurité de notre pays. Le
débat autour de la libération de la
nation d’une régression sanglante
reste un terrain largement à défricher, a conclu le communiqué.
Lyes Kadir
Propositions d’amendement de la Constitution
L'Association générale des entrepreneurs algériens
introduit les termes corruption, trafic et abus
Dans la cadre de la discussion sur l’enrichissement
de la Constitution, l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea) a arrêté ses propositions à la
demande du directeur de cabinet à la Présidence. Lors
de la réunion du Bureau national, hier, le président
M.Kheloufi a précisé que sur les 45 propositions faites
par la commission, l'Association a ajouté deux propositions. Parmi les propositions formulées, on trouve
celle qui concerne le préambule (paragraphe 6 ), le
premier article met en premier lieu l'unité nationale.
Plusieurs propositions ont été introduites dans la demande à la commission chargée de l'amendement de
la Constitution, à l'instar des articles 3 et 8, principes
généraux, où les termes, corruption, trafic et abus ont
été cités. «Il me semble judicieux de proposer un projet de révision des sanctions pénales dans le sens du
durcissement», ajoute l'interlocuteur, qui voit que
l’introduction de ces termes équivaut à une reconnaissance de l’ampleur du phénomène et de la faiblesse des moyens de lutte. Quant à l’article concernant la détention, «il est préférable que la personne
informe son avocat et sa famille». L’Agea voit que
dans le volet des mandats présidentiels, limitation à
deux mandats, il est proposé que cet article ne doit
plus faire l’objet d’amendement par la voie parlementaire, l’amendement de ce dernier se fera par voie
référendaire. Concernant l’ajout de l’article 81-bis relatif à la délégation de pouvoir présidentiel, dans
cette proposition, le Premier ministre devient viceprésident par délégation du président. L’Agea propose
aussi l’introduction du poste de vice-président dans
révision de la Constitution. Le vice-président sera élu
en même temps que le président.
L'orateur a insisté sur l'importance du volet économique dans le progrès du pays. «Nous veillons également à ce que la justice, la partialité de l'administration et le pacte économique soient introduits dans la
Constitution», fait remarquer M.Kheloufi qui a mentionné que lors de la dernière rencontre avec le Premier ministre, M. Sellal a donné son accord sur le
pacte économique qui sera appliqué et maintenu juridiquement. Le président, a signale l’Agea, a la nécessité d’appliquer les textes régissant les activités dans
le secteur des bâtiments et de revoir les problèmes
dont souffrent les entreprises algériennes comme le
cahier de charges qui constitue «une lourdeur» , au-
quel s’ajoutent « les interventions des directeurs des
wilayas qui distribuent les projets aux entreprises
étrangères au détriment des entreprises nationales»,
ajoute-t-il. Dans le même contexte, l'orateur a annoncé q'un contrat de gré-à-grè sera mis en vigueur
dès cette semaine. M. Kheloufi a déploré, «le
manque» de main-d'œuvre qualifiée dans le secteur
du bâtiment, il s’est plaint de l’absence de la formation dans le secteur et a fait montrer sa volonté de
surmonter ce déficit.» Grâce à une convention signée
avec le ministère de la Formation professionnelle, un
partenariat sera signé avec les Espagnols pour former
des cadres qui lanceront à leur tour les ouvriers. «La
formation des ouvriers se fera à l’intérieur des chantiers», souligne-t-il. Pour ce cas, une école de formation professionnelle sera réalisée par l’Agea en collaboration avec l’Association générale des entrepreneurs
espagnols, pour valoriser les compétences algériennes.
M.Kheloufi a indiqué que l’Association vise à industrialiser le secteur des bâtiments et opte pour la réalisation de 50 000 unités de logements à l’avenir.
Hakima Hadjam
Conférence ministérielle du Mouvement des pays non alignés
«Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité»
, Alger va abriter du 26 au 29 mai
la 17e session de la conférence ministérielle sous le thème : «Solidarité renforcée pour la paix et la
prospérité» du Mouvement des
pays non- alignés (MNA). Les observateurs prévoient une confrontation diplomatique entre le Maroc
et l’Algérie, vu les tensions qui persistent entre les deux voisins à la
question du Sahara Occidental,
alors que l’Algérie a toujours affiché son soutien ferme au Polisario,
du moment que le Maroc est un
élément fondateur de cette organisation.
Le soutien des pays non- alignés à
la cause sahraouie a été maintes
fois réitéré à la faveur des nombreuses réunions tenues tant au
niveau de l'Assemblée générale
que celui du Conseil de sécurité de
l'ONU, allant dans le sens du droit
inaliénable du peuple sahraoui et
de tous les autres peuples à l'autodétermination. Lors de sa dernière
réunion au Sommet à Téhéran en
2012, le MNA a réitéré la nécessité
pour le peuple sahraoui de jouir de
son droit à l'autodétermination et
à la liberté conformément aux principes et objectifs de la charte de
l'ONU et en application de la résolution 1514 adoptée par l'Assemblée générale le 14 décembre 1960
et relative à l'octroi de l'indépendance aux peuples et territoires
colonisés. Le Mouvement a insisté
également sur le respect de l'aspiration du peuple sahraoui à s'exprimer librement, d'où l'impérieuse
nécessité d'un référendum d'autodétermination. Il est à souligner
que le Mouvement des pays nonalignés (MNA) est connu, comme
le montre son historique par son
engagement dans la défense des
aspirations des peuples à la liberté
et à l'autodétermination. Dès son
émergence, il a été un facteur essentiel dans le processus de décolonisation qui a permis à plu-
sieurs pays d'arracher leur indépendance. Il déploie des actions
de soutien en faveur des mouvements de libération nationaux en
lutte contre l'occupation étrangère
et contre la ségrégation raciale.
Son objectif fondamental vise à
soutenir le droit des peuples à l'autodétermination et à la souveraineté et à défendre l'intégrité territoriale des Etats qui le composent,
ainsi que la lutte contre l'apartheid,
la non-ingérence dans les affaires
intérieures des Etats et le rejet de
l'utilisation de la force dans les relations internationales. Le MNA a
aussi défendu en faveur de la question palestinienne qui demeure
toujours au centre des préoccupations. Il n'a jamais cessé de soutenir les droits légitimes du peuple
palestinien à l'autodétermination et
à l'instauration d'un Etat indépendant. Le mouvement des non-alignés, a vu le jour lors de la conférence de Bandung (1955), et insti-
tutionnalisé à Belgrade en 1961, a
joué un rôle prépondérant dans le
processus de maintien de la paix et
de la sécurité internationales dans
un contexte marqué par la guerre
froide. L'Algérie qui a adhéré au
MNA est actuellement un membre
influent. Cette organisation constitue le plus grand rassemblement
en dehors des Nations unies dont
les pays membres représentent
les deux tiers de l'organisation onusienne et comptent 55% des habitants du globe. La réforme du
Conseil de sécurité devrait être
abordée, selon le MNA, d’une manière «globale, transparente et
équilibrée». Il faudrait faire en sorte
que l'ordre du jour du Conseil reflète les besoins et les intérêts des
pays tant en développement que
développés, d'une manière «objective, rationnelle, non sélective et
non arbitraire», rapporte l’APS.
H. Hadjam
CONSTITUTION
ANR
Sahli ira aux
consultations
Le secrétaire général du parti de
l’Alliance nationale républicaine
(ANR), Belkacem Sahli, a affirmé,
hier au siège national du parti à
Alger, que la révision de la
Constitution vise, notamment «la
préservation du régime républicain pluraliste en place». «L’ANR
soutient le projet de révision de
la Constitution devant garantir la
stabilité et l’indépendance des
pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, pour la consécration des
principes de la déclaration du 1er
-Novembre», a affirmé M. Sahli,
lors d’une conférence de presse.
Belkacem Sahli a plaidé à Alger
pour l’adoption d’un régime
semi présidentiel dans la nouvelle Constitution. Dans son intervention, Sahli a souligné que
son parti plaidait pour «l’instauration d’un régime semi présidentiel avec des prérogatives plus
larges pour le chef du gouvernement et pour le Parlement».
Qualifiant l’amendement de la
Constitution d’étape cruciale
dans les réformes politiques,
Sahli a estimé que la prochaine
Constitution doit définir «clairement» la nature du régime politique qui sera adopté par l’Algérie. Sahli a appelé les partis politiques, toutes tendances
confondues, à se mobiliser afin
d’assurer un cahier de charges
crédibles et intègres pour une
Constitution historique. Sahli
s’est saisi de l’occasion pour soumettre en juin prochain au chef
du cabinet les propositions de sa
formation politique concernant
l’enrichissement de la loi fondamentale du pays. Sahli a indiqué
que «son parti a été invité par
Ouyahia à livrer une série de propositions à ce propos. Le parti, a,
à ce titre, soumis diverses appréciations concernant, notamment,
le caractère républicain de l’État,
le respect de la liberté individuelle et collective, le régime
semi-présidentiel, la question de
la séparation des pouvoirs, les
prérogatives assignées au Conseil
de la nation et la constitutionnalisation des conseils consultatifs».
En outre, M. Sahli a rappelé que
«les réformes engagées depuis
2011 ont fait éviter au pays la
fièvre des révolutions arabes».
Néanmoins, il a estimé qu’«en
dépit de ses importantes réalisations, le pays reste confronté à de
multiples problèmes qu'il faudra
résoudre entre Algériens, au travers de la réconciliation, du pardon et l'unité des rangs». Par
ailleurs, le secrétaire général de
l’ANR a précisé que sa formation
politique œuvre pour le rétablissement de la confiance, invitant
dans cette perspective toutes les
tendances politiques à s’unir au
projet initié par le président de la
République. Le conférencier a
conclu son intervention en affirmant que le changement de la
Constitution doit passer par un
référendum.
Nacer Remaci
actuel
La NR 4947 - Dimanche 25 mai 2014
4
Industrie
ENVIRONNEMENT
Internet peu utilisé au sein des PME algériennes
, L'utilisation d'internet au sein
des entreprises algériennes demeure très faible malgré les efforts déployés par les pouvoirs
publics pour encourager les
PME à s'approprier les nouvelles technologies de l'information et de la communication
(TIC) afin d’améliorer leur compétitivité, révèle une étude sur
«la veille stratégique et système d’intelligence économique en Algérie».
Sur un échantillon de 350 chefs
d’entreprises algériennes, œuvrant
dans les différents secteurs d’activités, environ 60% d’entre eux déclarent ne jamais utiliser Internet,
souligne cette étude effectuée par
le professeur Abdeslam Benadiabelleh de la Faculté des sciences
économiques de l’université de
Tlemcen. L’utilisation d’internet est
loin d’être généralisée dans les entreprises algériennes, puisque «en-
viron 60% parmi les 350 entreprises
constituant l’échantillon déclarent
ne jamais utiliser Internet», selon
l’étude sur «la veille stratégique et
système d’intelligence économique
en Algérie : évaluation et perspectives». Sur cet échantillon de 350
chefs d’entreprises, il n’y a que 15%
d’utilisateurs réguliers et 25% en
font une faible utilisation. L’étude
indique que ce projet est réalisé
dans le but de sensibiliser les entreprises, en particulier les PME, «à
prendre conscience de l’importance de l’utilisation de l’information dans la prise de décision». L’auteur, qui insiste sur la maîtrise de
l’information stratégique, a aussi
pour ambition d’évaluer les comportements des entreprises algériennes sur la base de l’information stratégique et des éléments
qui agissent «comme levier dans
la maîtrise de cette information». En
outre, elle cherche à déterminer
l’impact de la maîtrise de l’infor-
mation stratégique dans le développement du système d’intelligence
économique du pays qui s’inscrit
dans un vaste mouvement national
et international de promotion de
l’intelligence économique. «Nous
avons essayé de montrer que le niveau d’innovation dans les produits et les services proposés, l’utilisation d’internet pour mieux agir
sur ses clients et les priorités du
chef d’entreprise, influencent particulièrement la gestion du système
d’information stratégique», témoigne-t-il. D’autres arguments
sont avancés par le chercheur pour
inciter au développement des TIC
et de l'intelligence économique.
Selon lui, les grands groupes internationaux et les multinationales
ont été les premiers à utiliser ces
méthodes, notamment dans les
secteurs de l’industrie et de l’énergie. D’autres domaines comme les
biotechnologies, les télécommunications et le transport ont adopté
ces méthodes et dans ce cas les
PME doivent acquérir des moyens
de recueil de l’information nécessaire à la veille. Pour le recueil de
l’information, les PME font recours
aux salons, à la presse professionnels ainsi qu’aux informations rapportées par les commerciaux
même si ces moyens restent encore peu utilisés par les chefs d’entreprises. Un autre paramètre est
mesuré par cette étude. Ainsi, il
est souligné que 6% des entreprises
déposent des brevets et 5 % en déposent régulièrement. 89% déclarent ne jamais déposer de brevets,
«donc, en principe, de ne jamais
innover». Par contre, elles sont plus
nombreuses à lancer de nouveaux
produits ou services même s’«ils ne
donnent pas forcément lieu à une
innovation technologique. 19% lancent régulièrement de nouveaux
services et 56% en lancent moins
fréquemment», est-il ajouté.
Zahra Kefane
Office national des statistiques : le rythme d'inflation annuel en Algérie a
chuté en avril 2014
, L’Office national des statistiques (ONS) a
indiqué dans son rapport qu’après avoir
atteint 2,7% en janvier 2014, le rythme
d'inflation annuel de l'Algérie a poursuivi
sa tendance baissière pour s'établir à 2,3%
en février, 2% en mars et enfin 1,8% le
mois d'avril de l'année en cours contre
7,4% durant le même mois 2013, précisant
que ce recul du rythme annuel d'inflation
s'explique essentiellement par une baisse
de 0,6% des prix à la consommation en
avril dernier par rapport au mois de mars,
soit un taux proche de celui enregistré le
même mois (avril) de l'année dernière qui
était de 0,4%. L’Office a expliqué,
également, que la baisse des prix à la
consommation est due notamment à une
baisse de 1,4% des produits alimentaires
en avril dernier et par rapport à mars,
induite par un recul de 2,9% des produits
agricoles frais. En effet, en dehors des
poissons dont les prix ont augmenté de
4,4%, le reste des produits affichent des
baisses. Les plus importantes ont concerné
les légumes (7,8%), la volaille (4,9%) et la
pomme de terre (8,9%). Même les œufs
ont enregistré une baisse de 3,8% et les
fruits frais 3,03%, quant aux viandes ovine
et bovine, elles ont légèrement reculé avec
respectivement de 0,21% et 0,87%. Par
rapport au mois précédent, les prix des
produits alimentaires industriels se sont
caractérisés en avril dernier par une relative
stagnation avec des baisses relatives pour
les huiles et graisses (0,3%) et les produits
sucrés (0,2%). Quant aux produits
manufacturés, ils ont connu une légère
augmentation de 0,2% et les services ont
stagné. Corrigé des variations saisonnières,
l'indice des prix à la consommation a
enregistré en avril dernier une baisse de
près de 1% par rapport au mois de mars
2014. Selon l’ONS, en mois d'avril dernier et
par rapport au même mois de 2013, la
croissance des prix à la consommation est
de près de 0,7%. Les biens alimentaires ont
augmenté de 0,13% avec une baisse de
près de 1,9% des prix des produits agricoles
frais et 2,1% pour les produits alimentaires
industriels. L'indice moyen des prix des
produits manufacturés s'est situé à +0,4%
et celui des services a augmenté de 2,7%.
Pour rappel, en 2013, le taux d'inflation
avait atteint 3,3%, après la poussée
inflationniste de 8,9% enregistrée en 2012.
Pour 2014, le gouvernement table sur une
évolution de l'inflation à 3,5%. L’Office
national des statistiques a souligné que la
maîtrise du taux d'inflation constitue une
préoccupation constante des pouvoirs
publics. A cet effet, le gouvernement était
engagé dans une politique de préservation
du pouvoir d'achat des citoyens et ce à
travers le soutien des prix des produits et
des services de base, ce qui a permis de
baisser le taux d'inflation et de le maintenir
à un niveau raisonnable les prochaines
années.
Nawel Hami
67e Assemblée mondiale de la santé
Adoption de deux textes présentés par l’Algérie
, Deux textes présentés par l'Algérie
à la 67e Assemblée mondiale de la
santé, qui se tient à Genève (Suisse),
ont été adoptés jeudi, a indiqué vendredi un communiqué du ministère
de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière. Il s'agit du projet de décision sur la situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris El-Qods- Est, et dans
le Golan occupé, et de la déclaration
sur la lutte contre les maladies non
transmissibles, qui ont été adoptés
par les participants aux travaux des
commissions A et B de la 67e Assemblée. La défense des droits consacrés relatifs à la situation sanitaire
dans le territoire palestinien occupé,
y compris El-Qods- Est, et dans le
Golan syrien occupé a été portée par
l’Algérie qui a présenté un projet de
décision au nom du groupe africain,
souligne le communiqué. Présenté
au groupe africain par Abdelmalek
Boudiaf lors de la réunion de la région
OMS/Afrique du mercredi, ce projet
a été adopté à l’unanimité des
membres de l’Assemblée mondiale
de la santé lors des travaux de la
commission B le jeudi matin. Le pro-
jet de décision a obtenu 107 voix
pour 5 voix contre et 6 absentions.
Cette décision stipule notamment
que «préoccupée» par le blocus terrestre et maritime imposé à la bande
de Ghaza, la Région africaine considère que cette situation constitue
«une grave entrave à la concrétisation
du Droit à la Santé et appelle à l’ouverture des points de passage pour
permettre la libre circulation des personnes et des biens», relève le ministère. Une autre déclaration présentée
par l’Algérie au nom du groupe africain a été adoptée à l’unanimité des
pays membres lors des travaux de
la commission A dans la journée du
jeudi. Cette déclaration a mis l’accent sur l’accès aux médicaments essentiels et sur la mobilisation des
ressources nécessaires au renforcement des structures et des systèmes
de santé, précise la même source.
Plusieurs entretiens de Boudiaf
avec ses homologues
Le ministre de la Santé, Abdelmalek
Boudiaf, a eu des entretiens avec ses
homologues de plusieurs pays à Genève (Suisse), en marge des travaux
de la 67e Assemblée mondiale de la
santé, a indiqué vendredi un communiqué du ministère. M. Boudiaf
s'est entretenu avec ses homologues
de Tunisie, du Botswana, du Mali, du
Tchad, de la Chine et de Cuba ainsi
qu’avec le directeur de la région OMS
Afro, le docteur Sambo, a précisé le
communiqué. «Ces entretiens ont permis de faire le point sur l’état des relations bilatérales et d’étudier les
voies et moyens de les renforcer»,
souligne la même source. Ainsi, il a
été convenu de «renforcer la coopération bilatérale avec la Tunisie en lui
consacrant un accord cadre dont le
projet devra être rapidement finalisé», a-t-on précisé.
Avec le Tchad, il a été décidé d’étudier la possibilité de réserver un
quota supplémentaire de bourses
dans les domaines de la formation
paramédicale et du management hospitalier, de développer la coopération dans le domaine des produits
pharmaceutiques et de poursuivre
l’assistance technique en matière de
lutte contre les maladies et de renforcement des programmes de prévention. Concernant la coopération avec
la Chine, les entretiens ont porté sur
le renforcement des effectifs des missions médicales chinoises en Algérie, l’ouverture d’un centre de médecine traditionnelle chinoise en Algérie et la mise en place d’une
convention entre les autorités sanitaires des deux pays en matière de
contrôle de la qualité et de la conformité des produits semi-finis et de la
matière première destinée à l’industrie pharmaceutique.
Les entretiens avec le ministre cubain de la Santé, Roberto Morales
Ojeda, président de la soixante-septième Assemblée mondiale de la
santé ont porté plus particulièrement
sur le renforcement de la coopération dans le domaine des services
de santé et du développement des
relations en matière d’industrie pharmaceutique.
Par ailleurs, les deux parties ont
abordé la question relative à la préparation de la prochaine réunion à
Cuba de la commission mixte algérocubaine dont le dossier santé constitue le fer de lance.
Synthèse H. A.
Journée
internationale
de la biodiversité
Les îles, une richesse
à entretenir
L’Algérie a célébré la Journée internationale de la biodiversité
placée, cette année, sous le
thème de «La biodiversité biologique : une richesse à entretenir». Sous le patronage du wali
d’Alger, le Jardin d’essai du
Hamma a organisé une grande
manifestation marquée par la
présentation des différentes activités menées dans les ateliers de
l’Ecole de l’environnement, des
expositions et des activités ludiques.
Le ministère de l’Aménagement
du territoire et de l’Environnement a organisé, aussi, dans
toutes les wilayas du pays, des
activités spécifiques, notamment
des expositions dédiées aux îles
algériennes et la projection d’un
documentaire de 13 minutes sur
la biodiversité marine de l’Algérie, suivi d’un débat, la distribution de jeux pour enfants et
d’autres supports de communication. Ce programme riche et diversifié d’animation vise à «faire
découvrir aux citoyens le patrimoine insulaire national, son
importance écologique, mais
également les bénéfices économiques et sociaux qu’il peut générer». Selon un document du
ministère de l’Aménagement du
territoire et de l’Environnement,
«sur la centaine d’îles, îlots et
grands rochers recensés le long
de la côte algérienne, repérables
par imagerie satellitaire, une
trentaine est connue et une dizaine peut revêtir un intérêt écologique». Ainsi, le Centre national
de développement des ressources
biologiques (CNDRB), en collaboration avec le Commissariat national du littoral, a, par ailleurs,
publié des bases de données relatives aux 220 îles, îlots, rochers
et presqu’îles identifiées tout le
long de notre littoral et dans les
zones maritimes nationales. Créé
en 2002, le centre a pour mission
l’évaluation quantitative et qualitative biologique des biotopes,
paysages et territoires et la mise
en évidence de l’érosion génétique. La centralisation de l’information relative à la diversité biologique et sa mise à disposition
de tout utilisateur figurent parmi
ses missions. Il a enfin pour tâche
d’évaluer les changements à long
terme de la diversité biologique
et d’assurer la gestion rationnelle
des écosystèmes. En outre, un
projet de loi sur les ressources
biologiques se trouve actuellement à l’Assemblée populaire
nationale (APN). Ce texte juridique d’une importance capitale
a pour objectif la préservation et
l’utilisation durable de la biodiversité en Algérie. Il est inspiré du
principe universel reconnu aux
Etats, d’organiser la protection
des espèces et de favoriser un
développement qui utilise d’une
manière durable les ressources
biologiques. A noter que la
convention sur la diversité biologique adoptée suite au sommet
de la Terre tenu à Rio de Janeiro,
Brésil, en 1992, atteste de l’importance et l’intérêt accru accordé
à la biodiversité à travers, notamment, le renforcement des
bases nationales et globales de la
connaissance dans ce domaine.
Imane Misraoui
échos
La NR 4947 - Dimanche 25 mai 2014
5
Blida
INFOS
EXPRESS
Nouveau scandale à la clinique Ben-Bouali : une
infirmière arrêtée pour vente de nouveau-né
TROPHÉE DU SALON DU
CHEVAL
Soualmi Mohamed sacré
champion
Initié par le président du Centre
équestre Emir Abd El Kader,
Metidji Kamel, dans le cadre du
développement du barbe et arabe
barbe, les experts du domaine
ont organisé le premier concours
de sauts d’obstacles du trophée
du Salon du cheval (barbe –
arabe barbe ) avec la
participation de 18 cavaliers des
Centres équestres du pays. Le
cavalier du Centre équestre Emir
Aek de Tiaret, montant son barbe
Lendj a remporté le titre de
champion de saut d’obstacles
séniors, Trophée salon du cheval (
barbe – arabe barbe ), la
première et la plus importante
manifestation équestre dans les
annales de l’équitation, à l’issue
de douze épreuves prévues au
huitième Salon du cheval à Tiaret.
La 2e place est revenue au cavalier
de l’école de Soumaâ alors que le
centre équestre de Zeralda occupe
la troisième place sur le podium.
, La clinique Hassiba-BenBouali de Blida vient d’être secouée une fois de plus par un
nouveau scandale mettant en
cause deux employées du service de gynéco-obstétrique qui
ont tenté de soutirer de l’argent à un citoyen en lui proposant de l’aider à adopter un
bébé.
L’affaire a éclaté après qu’un citoyen se soit présenté auprès des
ser vices de la Brigade de recherche et d’investigations (BRI)
de la Sûreté de la wilaya de Blida
pour déposer une plainte contre
une infirmière exerçant au service
maternité de la clinique Hassiba
Ben Bouali.
Le plaignant a déclaré aux policiers qu’il avait fait une demande
d’adoption d’un bébé auprès des
services sociaux de la DAS, tout
en déposant un dossier complet,
une fois sa demande acceptée, on
lui a demandé de patienter et d’attendre son tour. Cependant, ces
derniers jours, une femme de sa
connaissance qui travaille au niveau de la structure de santé publique lui a annoncé qu’elle pouvait l’aider à activer l’adoption
d’un bébé et qu’elle allait lui présenter une infirmière qui travaille
au service de maternité prête à
l’aider. Mardi dernier, l’infirmière
le contacta pour lui dire qu’elle
avait trouvé un nouveau-né de sexe
féminin qu’elle pouvait le lui ramener aux fins d’adoption mais
qu’il devait en contrepartie lui verser une certaine somme d’argent,
sans qu’elle n’en précise le montant. Les inspecteurs mirent en
place un plan discret et procédèrent à l’arrestation des deux suspectes dès que le citoyen leur eut
remis la somme de 15 000 DA.
Présentées ce jeudi auprès du procureur de la République près le
tribunal de Blida, les deux mises en
cause ont été placées en détention préventive sous les chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs, corruption, et «vente» d’un
enfant âgé de moins de 18
ans.
Ouargla : près d’une tonne de
kif saisie au premier trimestre
Près d’une tonne (932,2 kg) de kif traité a été saisie durant le premier
trimestre de 2014, à travers la wilaya de Ouargla, par les éléments de la
Gendarmerie nationale, a-t-on appris auprès de ce corps sécuritaire.
(Photo > D. R.)
Accident de la route à Sidi BelAbbès : 3 morts et 4 blessés
A.-B. M.
Hamzaoui Benchohra
BOUKANOUN (TLEMCEN)
LA CHRONIQUE DE
Saisie de 3,1 quintaux
de kif
Lors d'une patrouille pésestre sur le
tracé frontalier avec le Maroc, les
éléments des gardes frontières de
Boukanoun ont récupéré une
quantité de 3,1 quintaux de kif qui
étaient transportés par trois
baudets abondonnés par des
contrebandiers à la vue de la
patrouille des gendarmes. La
substance saisie a été remise aux
gendarmes de la section de
recherches de Tlemcen qui ont
ouvert une enquête pour
l'identification des trafiquants et la
destination de cette quantité de
drogue.
Mohamed Hichem
SIDI BEL-ABBÈS
888 g de cocaïne saisis
sur l’autoroute
La brigade de douane de la daïra
de Ben Badis en collaboration avec
celle de la gendarmerie de la
commune de Hassi Zahana ont
réussi à saisir mercredi passé une
quantité de 888 g de cocaïne. La
prise a été faite sur l’autoroute
Est- Ouest en deux opérations
séparées sur le territoire de la
commune de Hassi Zahana à
l’ouest de la ville. La deuxième
prise de 850 g a été effectuée par
la gendarmerie lors d’un barrage
sécuritaire la nuit à l’entrée de la
commune sur la RN n°7 reliant la
ville de Tlemcen à Sidi Bel Abbès.
La marchandise était bien
dissimilée dans un véhicule, à son
bord 2 individus de nationalité
africaine. Par ailleurs, les éléments
de la brigade des douanes ont saisi
38 g de cette drogue dure qui fait
mystérieusement intrusion dans
notre société. Elle a été découverte
tard dans la nuit du même jour
chez deux individus à bord d’une
207 sur l’autoroute Est-Ouest en
provenance de Maghnia.
Djillali T.
Chérif Abdedaïm
Le grand bourbier (VII)
e 7 mai 2014, la junte veut à tout
prix empêcher le référendum du
11 mai... Slaviansk est assiégée,
les militaires putschistes tirent sur les
civils qui essaient de quitter la ville.
L'armée de Kiev a déployé plusieurs
batteries de lance-roquettes
multiples entre Slaviansk et
Kramatorsk. Un nouveau massacre se
prépare. (RIA Novosti)
D'autre part, également d'après RIA
Novosti, plusieurs provocations
antirusses sont prévues pour les
prochains jours. La «Sécurité» SBU,
qui n'est plus présente officiellement
à Donetsk, a introduit en cachette
dans cette ville 200 uniformes de
l'armée russe et 70 fausses cartes
d'identité militaires. L'objectif est de
mettre en scène une attaque «russe»
contre les gardes-frontières
ukrainiens, attaque qui serait
opportunément filmée pour les
médias. Ce sont des gardes du corps
de l'oligarque Tarouta (gouverneur de
la région de Donetsk) qui se sont
occupés du transport et de la garde
du matériel. (Les nazis ukrainiens ne
font que copier leurs modèles
allemands). A Melovoïe (au nord-est
de Lougansk, à la frontière russe) un
groupe de 15 casseurs du Pravy Sektor
a pour mission de kidnapper un
soldat russe qui sera présenté comme
«preuve» d'une incursion moscovite.
Un peu dans le même genre, à
Velikaïa Novosiolka (à l'ouest de
Donetsk, à bonne distance de la
frontière) une colonne de chars
ukrainiens doit être «décorée» de
drapeaux russes à l'occasion du 9
mai, pour faire croire à l'opinion que
l'invasion est en marche.
A Andreïevka, près de Slaviansk, les
combats font rage, il y a plusieurs
morts. A Marioupol, la résistance
chasse les fascistes de la mairie qu'ils
L
avaient occupée pendant quelques
heures. La situation reste confuse.
Le 8 mai, Selon RIA Novosti, Oleg
Tsariov est «d'accord pour reporter
le référendum si Kiev stoppe son
opération punitive». Autrement dit :
si les nazis arrêtent de nous tuer,
nous acceptons de capituler... Trois
millions de bulletins ont déjà été
imprimés pour le 11 mai. Qu'est-ce
qu'on en fait ? On les envoie à
Poutine ?...
Pavel Goubarev, le tout premier
insurgé et gouverneur populaire de
Donetsk, qui avait été kidnappé par
les fascistes, vient d'être libéré en
même temps que deux autres
résistants (le maire-adjoint de
Slaviansk et un militant du district de
Kherson). En contrepartie, les milices
populaires ont relâché les trois
officiers des forces spéciales Alpha
capturés à Gorlovka le 27 avril.
Comme dans les affaires
d'espionnage du temps de la guerre
froide, l'échange s'est effectué sur un
pont à la sortie de Slaviansk. Des
centaines d'opposants au putsch sont
encore aux mains de la «Sécurité»
SBU, la Gestapo de la junte.
Denis Pouchiline, co-président du
Conseil exécutif de la République de
Donetsk, fait savoir que le
référendum du 11 est maintenu. La
seule question posée sera la
suivante : «Soutenez-vous la
proclamation d'indépendance de la
République populaire de Donetsk ?»
Même chose à Lougansk, où la
décision de ne pas reporter (annuler)
le référendum est communiquée par
le gouverneur populaire Valeri
Bolotov. La question est identique
(avec «Lougansk» au lieu de
«Donetsk»).
(A suivre)
C. A.
Trois personnes sont décédées et quatre autres blessées tard
dans la nuit de jeudi à vendredi, à la suite d’un accident de la
circulation survenu sur la RN 7 au niveau de la commune de
Ben Badis (chef-lieu de daïra), a-t-on appris vendredi dernier
auprès des services de la Protection civile. (Photo > D. R.)
Laghouat : une carte d’inventaire des sites
archéologiques de six wilayas du Sud
Une carte d’inventaire des sites archéologiques existant à travers six wilayas
du sud du pays a été élaborée, a-t-on appris jeudi à Laghouat auprès du
directeur de lOffice national du parc culturel de l’Atlas saharien.
(Photo > D. R.)
Tissemsilt : engouement pour les
activités du Mois du patrimoine
Lesactivitésculturellesorganiséesdanslecadredelacommémoration
dumoisdupatrimoine,clôturéjeudiauniveaudelaMaisondelaculture
«Mouloud Kacim Naït Belkacem» de Tissemsilt, ont drainé un public
nombreux, ont affirmé les organisateurs. (Photo > D. R.)
6
monde
La NR 4947 – Dimanche 25 mai 2014
Egypte
Mali
«Al-Sissi est le seul à pouvoir rétablir
la sécurité dans le pays»
, La victoire
annoncée du
maréchal à la
présidentielle de
lundi suscite
l’engouement chez
une majorité
d'Egyptiens,
fatalisme chez les
autres.
Son nom est sur toutes les
lèvres, son visage placardé
sur d’immenses affiches partout dans les rues du Caire,
sur les étals, sur des t-shirts
et des porte-clés. Des spots
à sa gloire tournent en
boucle à la télévision et rares
sont les commerces qui
n’ont pas leur poster Abdel
Fattah al-Sissi. A quelques
jours de l’élection présidentielle de lundi et mardi prochain, qui devrait voir triompher l'homme fort du pays
depuis la destitution du président Mohamed Morsi et la
répression des Frères musulmans à l'été 2013, l’ambiance presque enjouée qui
anime la capitale a quelque
chose d’étonnant. Après
trois ans de chaos en Egypte,
Al-Sissi représente pour
beaucoup le vote de la stabilité, ce sur quoi il fait campagne. «C’est un homme
bon, il est le seul à pouvoir
rétablir la sécurité dans le
pays», assure ainsi Ahmed, la
soixantaine grisonnante, au
volant de son taxi. «Nous détestions les Frères musulmans. Al-Sissi est devenu
notre seule alternative.» Pas
une seule évocation de son
nom sans voir frémir un sourire ou un dodelinement
d’approbation. «Al-Sissi est
comme ça!», lance un vieil
homme enturbanné à la terrasse d’un café, en levant le
pouce. «Il devrait gouverner
le monde entier.» Pour Alla,
ingénieur de 31 ans, «Al-Sissi
représente tout ce dont nous
avons besoin. La stabilité
économique et surtout la sécurité.»
«Il va donner du travail
au gens»
Présenté comme le sauveur
de la nation qui pourra remettre à flot l’économie, éradiquer le terrorisme et faire
revenir les touristes, Al-Sissi
entretient un culte de la personnalité. Déjà, il a été plébiscité à 94,5% par les électeurs
expatriés, contre 5,5 % pour
son seul adversaire, le nassérien Hamdeen Sabbahi, figure de la gauche égyptienne
réduit à une posture de candidat caution. Abir vit en
France depuis plus de trente
ans. Issue de la minorité
copte, elle a voté, comme
toutes ses amies, pour le ma-
La Sissimania tourne à plein régime. (Photo > D. R.)
réchal. «Il va nettoyer le pays
des islamistes, et redonner
leur place aux Coptes
d’Egypte dans la société»,
croit-elle. «Il va donner du
travail aux gens, augmenter
les salaires et faire de
l’Egypte un pays libre et
moins arriéré.» La Sissimania tourne à plein régime
dans les médias, sommés
d'adhèrer sous peine d'être
muselés. A force de campagnes de publicité et d’apparition télévisées, le militaire a totalement éclipsé
son rival Sabbahi. Rares sont
ceux qui se déclarent ouvertement anti-Sissi. «Soit vous
êtes pour Sissi, soit "couic" !»,
se marre Abdelrhaman. Cet
étudiant de 22 ans, joueur
dans l’équipe nationale de
basket, ne votera pas pour le
maréchal mais se dispense
de le faire savoir hors de son
cercle proche. D’ailleurs, l’un
de ses amis lui demande de
baisser le ton devant le regard désapprobateur de la
serveuse qui leur apporte
des Pepsi dans un café de
Dokki, quartier résidentiel
du Caire. «Il ne faut pas critiquer Sissi en public, ce n’est
pas bon.»
Abstention
Les voix dissonantes se trouvent surtout chez les jeunes,
moins attachés à l’armée que
leurs parents. Mais elles se
font discrètes. Les mouvements contestataires ont disparu des écrans radars, exceptées quelques publications Facebook qui battent le
rappel. Par crainte de la répression, les activistes ne
veulent plus parler à la
presse. Leurs téléphones
sonnent dans le vide. Le
mouvement du 6-Avril, fer
de lance de l'opposition au
pouvoir militaire depuis la
révolution de 2011, a été interdit et ses leaders emprisonnés. Toute voix contestataire est étouffée. «On n’a
plus aucune liberté d’expression […] On nous a donné
un peu de liberté après la révolution, et on nous l’a enlevée. Avant 2011 et aujourd’hui, c’est pareil», soupire
Abdelrhaman, proche de
membres du mouvement. «Je
ne voterai pas pour Al-Sissi.
Il affirme que la police n’utilise pas la violence contre
les manifestants. Je l’ai vue
tuer l’un de mes meilleurs
amis lors d’une manifestation à l’Université du Caire il
y a quelques jours. C’est un
menteur. Il sera pire que
Moubarak», prédit le jeune
homme. «Je vote Sabbahi par
dépit, au fond je sais qu’il ne
peut rien pour l’Egypte, mais
personne ne peut plus rien.»
A ses côtés, Abdalla et Mohamed, tous les deux la vingtaine, acquiescent bien
qu’eux n’iront pas voter. «A
quoi bon? Al-Sissi gagnera
de toute façon.» Cette attitude largement répandue fait
craindre un niveau de participation extrêmement bas.
Comme lors du référendum
pour la Constitution, voté à
la mi-janvier, boudé par plus
de 60 % des Egyptiens.
Ahmed n’a pas voté non
plus. Expatrié en Angleterre
depuis un an, cet étudiant
porte un regard acerbe sur la
direction que prend son
pays, même s’il dit comprendre la fatigue des Egyptiens et leur besoin d’un retour à la stabilité. «La priorité
c’est le pain, ce n'est plus la
justice sociale.» Il boycotte
ouvertement l’élection. «Je
ne vois pas comment on
pourrait avoir des élections
justes et libres au regard de
ce qu’il s’est passé ces dix
derniers mois. Le gouvernement, l’armée et les médias
sont tous biaisés et obsédés
par un seul candidat», affirme-t-il. «J’avais voté Sabbahi en 2012, aujourd’hui, je
refuse d’apporter la moindre
légitimité à des élections qui
ne seront pas justes.»
, Un accord de cessezle-feu a été signé vendredi soir entre le gouvernement malien et les
trois
principaux
groupes armés du nord
du Mali qui contrôlaient
la ville de Kidal, à l'issue de discussions avec
le président de l'Union
africaine (UA) Mohamed Ould Abdel Aziz.
«Le chef de la mission
de l'ONU au Mali, Albert
Gerard Koenders, annonce qu'à 21h30 locales (23h30 à Paris) ce
vendredi 23 mai 2014,
un accord de cessez-lefeu a été signé entre le
gouvernement du Mali
et le MNLA, HCUA et le
MAA», a déclaré la Minusma dans un communiqué.
Le cessez-le-feu est
entré en vigueur dès sa
signature à Kidal et Bamako. Le président en
exercice de l'UA, le
Mauritanien Mohamed
Ould Abdel Aziz, avait
rencontré vendredi des
représentants du Mouvement national de libération de l'Azawad
(MNLA, rébellion touareg), du Haut conseil
pour l'unité de l'Azawad
(HCUA, formé par des
dissidents d'un groupe
jihadiste) et du Mouvement arabe de l'Azawad
(MAA).
Cette signature «est admirable, (...) un cessez-
le-feu dont nous avons
besoin», a commenté le
président malien Ibrahim Boubacar Keïta, à
l'antenne de la télévision publique malienne
ORTM.
Selon le communiqué
de la Minusma, les parties «ont convenu de la
cessation des hostilités
sur toute l'étendue du
territoire national, de
revenir à l'accord préliminaire du 18 juin 2013»
qu'elles ont signé à
Ouagadougou «pour
une reprise immédiate
des négociations avec
le soutien des Nations
unies et de ses partenaires régionaux et internationaux».
Bamako et les groupes
rebelles «ont également
convenu de la libération des prisonniers
dans les meilleurs délais, de faciliter les opérations humanitaires
des Nations unies et
autres partenaires humanitaires, et de respecter les principes de
droit humanitaire en vigueur», a ajouté la Minusma. Ils sont enfin
tombés d'accord «sur la
mise en place d'une
commission internationale d'enquête relative
aux événements survenus, en commençant
par Kidal, a-t-elle indiqué.
R. I./Agence
R. I./Agence
Deux morts dans des heurts entre la
police et les pro-Morsi
De nouveaux affrontements entre la
police et des partisans du président
destitué Mohamed Morsi ont fait deux
morts vendredi en Egypte, à quelques
heures de la fin de la campagne
électorale pour la présidentielle, selon
une source officielle.
Une personne a été tuée et 20 ont été
blessées lors d'accrochages au Caire,
alors qu'une deuxième est décédée
dans les heurts dans la ville de
Fayyoum, au sud-ouest de la capitale,
a indiqué le ministère de la Santé sans
donner d'indications sur les victimes
ni sur les circonstances exactes de leur
décès.
Les partisans de M. Morsi ont organisé
de brefs rassemblements au Caire, à
Alexandrie, sur la mer Méditerranée, et
à Minya (centre), après la prière
hebdomadaire du vendredi, et la
Signature d'un cessez-le-feu entre le
gouvernement et trois groupes armés
police a par endroits tiré des gaz
lacrymogènes pour disperser les
manifestants, selon des sources de
sécurité.
Plus tôt vendredi, une bombe
artisanale a explosé sans faire de
blessé près d'une station-service
tenue par l'armée dans le quartier de
Nasr City au Caire, selon des
responsables de sécurité. Artisan de la
destitution de M. Morsi le 3 juillet,
l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah alSissi est le grand favori de la
présidentielle de lundi et mardi face à
un seul rival, le leader de gauche
Hamdeen Sabbahi.
M. Sissi a fait de la «lutte contre les
terroristes» sa priorité pour rétablir la
sécurité et redresser l'économie en
ruine.
R. I./Agence
Un cessez-le feu dont tout le monde a besoin.
(Photo > D. R.)
Libye
Manifestation en faveur
d'un général dissident
, Des
milliers de Libyens ont manifesté vendredi leur soutien à une
campagne d'un général
dissident contre les
groupes islamistes, sur
fond d'une profonde
crise dans le pays où les
nombreuses milices font
la loi. Cette manifestation, l'une des plus importantes depuis la
chute du régime de
Mouammar Kadhafi en
2011 après huit mois de
révolte, a eu lieu une se-
maine après le lancement
par le général à la retraite Khalifa Haftar
d'une opération baptisée
«Dignité» contre les
«groupes terroristes» à
Benghazi (est). A l'étranger, les puissances occidentales ont réclamé une
transition politique sans
violences en Libye, s'alarmant des risques de
«chaos» à un mois d'élections législatives annoncées pour le 25 juin.
R. I./Agence
économie
La NR 4947 – Dimanche 25 mai 2014
7
Banque
Info express
Credit Suisse lève 5 milliards de dollars,
malgré une lourde amende
Le fonds qatari QIA
investit 2 milliards de
dollars en Russie
, La banque helvétique
Credit Suisse est parvenue
à lever quelque 5 milliards
de dollars lors de
placements obligataires
jeudi, quelques jours
seulement après s'être vue
infliger une vaste amende
pour régler le litige fiscal
aux États-Unis.
Les emprunts seniors, émis par
Credit Suisse AG par l'intermédiaire de sa succursale à New
York, ont été placés en trois
tranches, incluant notamment
un emprunt sur trois ans de 1,75
milliard de dollars, avec un coupon de 1,375%, selon le descriptif des conditions.
Le rendement s'inscrit ainsi à 60
points de base au-dessus des
titres de dette souverain américains d'une durée identique.
Ce placement fournit une première indication sur la capacité
de la banque à poursuivre ses
activités auprès d'autres investisseurs.
Il s'inscrit dans la lignée d'une
émission obligataire lancée par
sa rivale allemande Deutsche
Bank qui a levé 1,4 milliard de
dollars pour un emprunt sur
trois ans à 1,35%.
Lundi soir, Credit Suisse s'est reconnue coupable d'avoir aidé de
riches clients américains à soustraire de l'argent au fisc et s'est
vu infliger une amende de 2,6
milliards de dollars par les auto-
Credit Suisse reconnu coupable d'avoir aidé de riches clients américains à soustraire de l'argent au fisc.
(Photo > D. R.)
rités américaines, auxquels
s'ajoutent les 196 millions de dollars déjà imposés par le gendarme de la Bourse américaine.
Mardi, Brady Dougan, le patron
de la banque, avait cherché à
rassurer les investisseurs, soulignant qu'il y avait eu par le passé
des cas où des filiales d'autres
établissements avaient plaidé
coupables sans qu'il y ait eu un
«impact notable» sur leurs affaires.
La banque s'est livrée à un exa-
Bourse
Wall Street en légère hausse avant
une statistique immobilière
Wall Street a ouvert en légère
hausse vendredi dans l'attente
de la publication de la statistique des ventes de logements
neufs aux Etats-Unis. Dans les
premiers échanges, l'indice
Dow Jones gagne 30,92 points,
soit 0,19%, à 16.574,00. Le Standard & Poor's 500, plus large,
progresse de 0,17% à 1.895.78 et
le Nasdaq Composite prend
0,23% à 4.164,067.
Le S&P 500, qui a enregistré le
13 mai un record en séance à
1.902,17, pourrait enregistrer
sa première hausse hebdomadaire en trois semaines. Les
opérateurs attendent à 14h00
GMT la publication de la statistique des ventes de logements neufs en mars aux EtatsUnis. Les volumes devraient
rester minces en l'absence de
nombreux investisseurs, les
marchés américains étant fermés lundi en raison du «Memorial Day».
Aeropostale dégringole de
15,9% à 3,80 dollars. La chaîne
de magasins de vêtements ciblant les adolescents a annoncé
jeudi soir avoir creusé sa perte
à 76,8 millions de dollars sur
son premier trimestre clos le 3
mai et il prévoit pour le trimestre en cours une nouvelle
perte, supérieure aux estimations des analystes. HewlettPackard gagne 3,68% à 32,95
dollars après avoir annoncé
jeudi entre 11.000 et 16.000 suppressions de postes supplémentaires, en plus des 34.000
déjà prévues.
Le géant informatique a publié
un chiffre d'affaires en repli
pour le 11e trimestre d'affilée et
légèrement inférieur aux attentes. Le distributeur de jeux
vidéo Gamestop prend 6,31% à
39,21 dollars après avoir fait
état de résultats trimestriels
meilleurs que prévu, grâce
entre autres à la demande pour
les nouvelles consoles de Sony
et Microsoft. ivo s'adjuge 3,68%
à 12,37 dollars au lendemain de
la publication d'un bond de 30%
de son chiffre d'affaires trimestriel. Le fabricant d'enregistreurs vidéo numériques profite notamment de la hausse du
nombre de ses abonnés via des
câblo-opérateurs européens.
men approfondi des éventuels
obstacles légaux, mais n'a jusqu'à présent trouvé aucun cas
suggérant que les clients ne puissent plus faire affaire avec Credit
Suisse, avait-il affirmé lors d'une
conférence
téléphonique.
L'agence de notation Moody's a
cependant revu sa perspective à
négative, bien qu'elle n'ait pas
changé sa note de crédit, soulignant que la banque risquait de
perdre des clients, notamment
parmi ceux qui n'ont pas le droit
de traiter avec un établissement
ayant plaidé coupable pour des
charges criminelles. La banque
pourrait notamment se retrouver gênée aux entournures avec
les fonds de pension, avait expliqué un avocat genevois specialisé dans les affaires bancaires et
fiscales aux Etats-Unis.
R. E.
Automobile
Victoire américaine face à Pékin
sur les droits de douane
Le fonds souverain qatari, le
Qatari Investment Authority
(QIA) va consacrer deux
milliards de dollars (1,47
milliard d'euros) à la Russie
via des investissements faits
conjointement avec le Russia
Direct Investment Fund
(RDIF), un fonds
d'investissement soutenu par
l'Etat. «Nous annonces trois
nouveaux partenariats, dont
un avec le fonds souverain
du Qatar qui alloue (...) deux
milliards de dollars à investir
de concert avec le Russia
Direct Investment Fund, ainsi
que deux autres nouveaux
partenariats», a déclaré
vendredi Kirill Dmitriev,
président du RDIF, à
l'occasion d'une rencontre
entre le président russe
Vladimir Poutine et des
investisseurs étrangers.Le
RDIF, un fonds de 10 milliards
de dollars, investit aux côtés
de partenaires étrangers et a
déjà recueilli, avant celui du
QIA, des investissements du
fonds souverain koweïti - le
Kuwait Investment Authority
(KIA) - et de deux entités
basées à Abou Dhabi.
Libre-échange : UE et
USA veulent rassurer sur
la sécurité alimentaire
, Les Etats-Unis ont remporté vendredi une victoire
contre la Chine dans le dossier des droits de douane
supplémentaires prélevés sur les importations de
véhicules américains, a annoncé l'Organisation mondiale
du commerce (OMC).
La Chine avait institué en
2011 des taxes supplémentaires sur les importations
de berlines et de SUV équipés de moteurs de 2,5 litres
et plus depuis les Etats-Unis,
en représailles à la politique
commerciale américaine.
Ces mesures ont expiré le
15 décembre dernier.
«C'est une victoire importante», a déclaré le représentant américain au Commerce, Michael Froman, lors
d'une conférence de presse
à Washington. Il a précisé
que la Chine était le
deuxième marché à l'exportation pour les constructeurs américains, représentant 8,6 milliards de dollars
en 2013. Environ cinq milliards de dollars d'exportations de véhicules américains ont été concernés par
les surtaxes en 2013, selon
Michael Froman.
La Chine avait fait valoir au
moment de la mise en place
de ces droits supplémentaires que les constructeurs
américains, dont General
Motors et Chrysler, avaient
reçu des subventions fédérales et inondé le marché
avec leurs véhicules, aux dépens des industries locales.
Selon les Etats-Unis, qui ont
porté l'affaire devant l'OMC,
la Chine a imposé ces taxes,
qui ont pu atteindre 21,5%,
sans respecter la procédure.
Un comité de l'OMC a estimé
vendredi que Pékin devait
respecter les règles internationales.
La Chine avait annoncé la
semaine dernière qu'il cesserait d'instituer des droits
compensateurs sur les véhicules américains à l'expiration des mesures le 15 décembre 2013.
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
Les négociateurs américains et
européens ont tenté vendredi à
Washington d'apaiser les
craintes grandissantes suscitées
par le futur traité commercial
transatlantique sur la sécurité
alimentaire et les OGM. «Nous
ne pouvons pas envisager (...)
que ces négociations
commerciales se traduisent par
un changement de nos lois sur
la sécurité alimentaire», a
déclaré le négociateur
européen, Ignacio Garcia
Bercero, lors d'une conférence
de presse à l'issue du 5e round
de discussions.
Lancées il y a près d'un an, les
négociations sur cet accord de
libre-échange se sont muées
en épouvantail à l'approche
des élections européennes de
dimanche en raison des
craintes d'une dérégulation
générale qui profiterait
notamment au bœuf aux
hormones américain ou aux
OGM.
régions
INFOS
EXPRESS
Médéa
Des familles
en danger
Deux vieilles bâtisses sans
eau, ni gaz, ni électricité ni
sanitaires à la «Khelladi»
composée de 9 chambres ou
résident 9 familles et celle de
«Benhadjoudja» de 7
chambres ou habitent
également 7 familles datant
de 1847 situées à la rue Saïdi
Boubakeur de la localité de
Berrouaghia, sont menacées
de s’effondrer à tout moment.
En état de ruine déjà très
avancé, les demeures
constituent aujourd’hui un
danger réel au vu des
documents établis par les
services de la Protection civile
et des photos dont nous
disposons. Mais pour le
moment, la situation n’a
toujours pas évolué. Reste à
savoir s’il y a un moyen
d’éradiquer ce problème qui
menace les citoyens en
recourant au financement
prévu par le programme
national d’éradication de
l’habitat précaire (RHP). Un
signal de détresse est déjà
lancé aux responsables locaux
afin de se pencher
sérieusement sur le cas de ces
habitants qui courent un
grand risque et éviter une
catastrophe.
Indépendamment de tous ses
dangers, les habitants en
question sont menacés par les
propriétaires de quitter les
lieux.
Hamid Sahnoun
La NR 4947
Dimanche 25 mai 2014
8
Tentative d’enlèvement d’une mineure à Maâtkas (Tizi Ouzou)
L’auteur sous mandat de dépôt
, L’auteur d’une tentative
de détournement d’une
mineure sous la menace
d’une arme blanche, dans la
localité de Maâtkas, au sud
est de Tizi Ouzou, est
depuis mardi dernier sous
mandat de dépôt, pour «les
faits de menace assortie de
condition», indique un
communiqué de la Sûreté
de wilaya rendu public hier
vendredi.
«Suite à la plainte d’un citoyen,
les forces de police de la Sûreté
de daïra de Maâtkas ont instruit
une procédure judiciaire à l’encontre d’un individu, âgé de 35
ans, pour détournement de mineure sous la menace d’une
arme blanche, un poignard,
dont a été victime une fillette
âgée de 7 ans, écolière de son
état», lit-on à travers le communiqué de la cellule de presse et
relations publiques de la Sûreté
de wilaya de Tizi Ouzou.
Lors de l’enquête, a-t-on poursuivi de même source, il s’est
avéré que le mis en cause a déjà
commis un acte contre nature
sur un mineur.
Le jour des faits, vers 07h30 mn,
rappelle-t-on encore de même
source, alors qu’elle était sur le
chemin de l’école, la victime a
été interceptée par l’auteur qui
l’a saisie par la taille, et, portée
dans ses bras, il s’est dirigé vers
une piste. Alors qu’elle criait et
demandait qu’il la relâche, il l’a
menacée avec un poignard. Ce
n’est que grâce à l’intervention
Le mis en cause est un récidiviste. (Photo > D. R.)
d’un passant qu’elle a échappé
à son ravisseur.
Un malfaiteur a, par ailleurs, été
arrêté par les services de la
police
«Suite à plusieurs plaintes de
jeunes filles, victimes de vol de
leurs bijoux, les forces de police de la 1re Sûreté urbaine de
Tizi Ouzou, ont entrepris des recherches sur le terrain qui ont
permis d’identifier et arrêter, en
flagrant délit, l’auteur des faits,
âgé de 36 ans», indique un autre
communiqué de la Sûreté de wilaya, rendu public ce vendredi.
Blida
Plus de 3 200 logements de différentes
formules bientôt attribués
,Dans l’attente de
l’affichage des listes des
bénéficiaires de logements
sociaux, l’attente demeure
grandissante de la part des
citoyens de la wilaya de
Blida, notamment après
l’annonce faite par le
ministre de l’Habitat à
propos de l’attribution de
plus de 240000 logements
tous types confondus
avant le Ramadhan.
Quoi qu’il en soit, nous avons
appris que plus de 3200 unités
seront attribuées d’ici la première quinzaine du mois de juin
prochain. En effet, lors de la dernière réunion qui a regroupé les
chefs des dix daïras de la wilaya
de Blida avec le wali et les directeurs de l’exécutif concernés
par l’opération, il a été décidé
d’entamer l’affichage des listes
des bénéficiaires à partir de cette
semaine jusqu’à la date d’attribution. Ainsi, la daïra d’Ouled
Yaich a bénéficié du plus grand
nombre d’unités avec 629 loge-
ments, suivie de celle de Laârba
avec 611 puis El Affroun avec
568 unités, le reste étant partagé
entre les communes de Soumaâ,
Guerrouaou, Sohane, Boufarik,
Benkhelil, Bouarfa, Ain Romana,
Hammam Melouane et Ouled
Slama. Avec 2391 logements, la
résorption de l’habitat précaire
(RHP) détient le plus grand
nombre et profitera à autant de
familles qui vivent jusqu’à maintenant dans des conditions misérables, dans des marchés
désaffectés ou encore ceinturant
les villes avec de hideuses ba-
raques qui agressent l’environnement et les yeux.
Le type LPL (Logement social locatif), convoité par tout le monde
arrive en deuxième position avec
457 unités suivi du logement promotionnel aidé (LPA) qui en
compte 327 unités. Il faut seulement espérer que les différentes
entreprises auront terminé les
travaux qui leur sont confiés en
temps opportun et permettre
ainsi à toutes ces familles de passer le prochain Ramadhan dignement.
A.-B. M.
Ce malfaiteur, a-t-on rappelé de
même source, usait du facteur
confiance pour commettre ses
actes. Il commençait par repérer
ses victimes, puis les accostait,
engageait la discussion, souvent
en les prévenant des risques
d’agression et de vol, pour les
mettre en confiance, et dès qu’il
se retrouvait dans un lieu qu’il
juge adéquat, il les agresse et
leur arrache leurs bijoux avant
de prendre la fuite.
Présenté au parquet de Tizi
Ouzou, jeudi dernier, il a été
placé en détention préventive
pour les faits de vol.
Rabah Mokhtari
Relizane
Des citoyens en colère
, Nombre de citoyens du quartier neuf à El Graba s’associent à
l’idée que si le marché couvert de
leur quartier, abandonné à son
triste sort depuis près d’une vingtaine d’années, venait à être réhabilité, il pourrait contribuer à
résoudre le problème du commerce informel qui caractérise le
souk de la «Bastille», un souk à
ciel ouvert, implanté non loin de
là, et où les produits alimentaires,
exposés à même le sol, «fraternisent» avec les ordures et toutes
sortes d’insectes volants. Pour
peu que l’on soit un peu écolo,
s’empresse de dire un citoyen, on
n’oserait pas toucher à la marchandise même cédée à titre gratuit. Pour revenir un peu à l’histoire du marché couvert en question, il a ouvert ses portes, d’après
nos renseignements, en 1989, avec
pas moins d’une trentaine de commerces multiples. Il répondait tant
bien que mal aux besoins alimentaires des citoyens des quartiers
BRÈVE
La sécheresse à travers les
régions agricoles (Aïn Defla)
Le monde agricole
mobilisé pour la
protection des cultures
Peur et mobilisation générale chez les
400 fellahs en raison de la sécheresse
qui sévit depuis le mois d’avril. Plus
de 8000 hectares de pomme de terre
et de cultures maraîchères risquent
d’être touchés. Plusieurs réunions se
neufs. Mais pour des raisons inconnues, les commerçants qui y
exerçaient ont abandonné leurs
activités mais sont restés toujours
propriétaires des lieux pour la
simple raison, nous précise-t-on,
qu’ils continuèrent à s’acquitter
de leurs loyers, versés régulièrement à la caisse de l’APC (entre
150,00 DA et 200,00 DA), chose
qui a fait que les services compétents de la commune n’ont pu
prendre aucune mesure à leur encontre. Sur les lieux, un seul et
unique boucher continue d’exercer son activité.
Tous les autres commerces ont
les rideaux tirés et les serrures
rouillées, au grand dam de ces
jeunes chômeurs du quartier qui
passent leur temps à raser les
murs de la cité à la recherche d’un
emploi.
N.-Malik
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
sont déroulées au sein de la direction
d e l’agriculture pour regrouper tous
les moyens et faire face à cette
sécheresse qui touche en particulier
les grandes plaines d’El Amra et de
Djelida. Le directeur de l’agriculture a
donné des instructions afin que les
irrigations des zones touchées soient
opérationnelles à partir de l’Oued
Mellouk. D’un autre côté, l’opération
goutte à goutte a été renforcée et
plus de 1800 fellahs qui possèdent
des puits sont mobilisés afin de lutter
contre la sécheresse.
Hadj-Mohamed
9
La NR 4947 — Dimanche 25 mai 2014
régions
Sidi Bel-Abbès
Une journée d’étude consacrée à
«la fonction du juge»
, A la faculté de
droit et des sciences
politiques de l’université Djillali-Liabès de
Sidi Bel-Abbès, une
initiative pas des
moindres considérée
comme la première
du genre, s’est
tenue mardi dernier.
Elle a paraphrasé en
deux matinées durant
presque toute la journée, depuis le matin,
deux grands sensibles
axes : la «fonction de
juger» qui se devait de
faire un brassage sur
la fonction telle qu’elle
est vécue par les magistrats dans leur parcours professionnel, et
« juger la fonction de
juger », qui se devait
à présenter un tableau
apprécié par un regard
extérieur.
La journée était surtout riche par son
sujet d’actualité.
En parlant de juge et
de sa fonction de juger,
il est tout de suite fait
allusion aux droits, et
automatiquement jeter
l’ancre sur l’injustice
sous toutes ses formes
que subit le citoyen
dans son quotidien. La
fonction de juger est
une fonction noble partant de l’idéal qu’elle
est une base de gouvernance.
Cela reste dans la théorie enregistrée dans
des livres de droit, le
monde de l’écrit. La
réalité est tout autre à
travers des témoignages de gens directement impliqués lésés
de leurs droits injustement ou arbitrairement.
Il suffit de se rapprocher des instituions de
justice, des administrations et institutions de
l’Etat pour en être certain. Les justiciables
sont la jauge de cette
réalité amère.
Les
intervenants
étaient nombreux, tous
aussi brillants les uns
que les autres, la journée d’étude était une
réelle occasion pour
des novices que je fus
de se ressourcer, de
s’armer de connaissances pour défendre
et se défendre.
La salle comptait des
magistrats, des professeurs et des docteurs
de droit, des étudiants
doctorants et avocats.
Saison estivale 2014 : 26 plages
autorisées à la baignade à Chlef
Vingt-six plages du littoral de la wilaya de Chlef ont été classées
comme autorisées à la baignade durant la saison estivale 2014 qui
s'ouvrira officiellement le début du mois de juin prochain, a-t-on
annoncé à la direction du tourisme. (Photo > D. R. )
M’sila : une centrale solaire et 100
kits solaires pour des foyers ruraux
La journée était riche par son sujet d’actualité. (Photo > D. R.)
Les échanges d’idées
et de visions scrutaient
la pure spécialisation
d’un angle théorique
bien profond, parfois
redoré par des suggestions issues des expériences.
Tout le monde ou
presque parlait un
même langage, le langage du livre et de
l’écrit qu’on aurait appris durant ses études
dans la spécialité, dans
ses études de droit.
Un habillage dûment
rassurant à la seule
contrainte « comment
l’appliquer, ou qui en
sera garant de son application stricte dans
la réalité? ». Ma présence m’est apparue
au beau milieu de ce
lexique que je fus le
seul à avoir une autre
idée de tout cela, qu’ils
pourront peut-être
comprendre.
On vit sous un même
toit, on porte la même
identité, impossible
qu’ils ne seraient pas
comme moi au courant
qu’entre la réalité et la
théorie, c’est d’une
fosse qu’il est nécessaire de discuter sérieusement.
Le comité scientifique
et organisationnel orchestré respectivement par le Pr Kherradji Mustapha, directeur du laboratoire, et
Mme Soraya Chaib,
présidente, ainsi que
d’éminents professeurs, docteurs, magistrats et avocats ont su
donner du goût à apprécier cette rencontre
qui devait débattre au
tour du thème « la
fonction de juger » qui
s’est vue passionnante. Elle fut interrompue difficilement
par les organisateurs.
Le débat entrepris par
les présents apportait
plus d’explications que
de questions.
Le sujet semblait toucher de près ou de loin
chaque personne dans
la salle, comme si chacun voulait transmettre un message de son
propre souci à la limite
de la souffrance.
L’intention d’être un
apport pour changer
ce qui n’allait pas était
manifestement exprimée.
Le Pr Kheradji dans
son introduction apporta ce goût culinaire
mettant en approche
que la fonction de
juger est un plat très
raffiné de la gastronomie juridique. Si ses ingrédients sont connus,
il ne cesse d’être revisité.
Cette entrée a ouvert
l’appétit aux autres intervenants qui ont
brossé la problématique contenue dans
« comment juger le
juge » et « comment
juger sa fonction »,
chacun dans sa spécialité depuis les textes
de la charia islamique
et la suprématie du
droit divin.
Dans son intervention,
le Pr Abdelkader Dekiche, quant à lui, il
met cette problématique ‘’juger le juge ou
juger la justice ?’’
Entre les mains de spé-
cialistes et rapporte
qu’il faut former de
bons avocats pour
qu’ils aient les compétences nécessaires à
défendre ces droits devant le juge.
Et chacun devait aborder un angle qui coule
dans l’immense fleuve
de ce qu’est la justice à
travers le jugement du
juge et sa fonction.
C’était une journée
d’étude typique, que le
laboratoire a organisée
pour la première fois,
en collaboration avec
la faculté des sciences
politiques. Les intervenants ont été généreux
et prodigues en apportant d’amples éclaircissements sur ce vaste
et délicat sujet.
Espérons que d’autres
événements similaires
de la même importance seront programmés.
La faculté de droit
étant un berceau de
l’élite dans le domaine
doit s’investir à jouer
son rôle idéal, celui de
s’impliquer à mettre en
œuvre à rendre la justice juste en se constituant trait d’union
entre le citoyen simple
et l’Etat, d'œuvrer
aussi pour que la justice ne subisse aucune
contrainte ou pression
extérieure, combattre
la corruption dans le
milieu juridique et
veiller à sanctionner
toute partie œuvrant à
contre-courant de ce
projet source de stabilité économique, sociale et culturelle.
Djillali T.
Une centrale électrique fonctionnant à l’énergie solaire, d’une capacité
de 20 mégawatts et une centaine de kits solaires ont été retenus au
titre des programmes sectoriels décentralisés pour 2014, au bénéfice
de foyers ruraux de la wilaya de M'sila, ont indiqué, jeudi, les services
de la wilaya. (Photo > D. R. )
Biodiversité : nombreuses actions
de sensibilisation à El-Tarf
De nombreuses actions de sensibilisation à la préservation de la biodiversité
insulaire ont marqué, jeudi, la célébration de la Journée internationale de
biodiversité, dans la wilaya d’El Tarf, qui abrite un complexe des zones
humides unique en son genre dans le bassin méditerranéen. (Photo > D. R. )
Tamanrasset : cinq centrales
électriques solaires projetées
Un programme de réalisation de cinq nouvelles centrales électriques solaires sera
bientôt lancé à travers la wilaya de Tamanrasset, a-t-on appris mercredi auprès de la
direction locale de l’énergie. Cette opération vise à relancer dans cette wilaya le
programme d’amélioration de la production d’électricité à partir des énergies
renouvelables, a précisé le directeur du secteur Ali Nasri. (Photo > D. R. )
La NR 4947— Dimanche 25 mai 2014
enquête
10
Les sapeurs-pompiers algériens
Sauver les vies humaines quels que
soient les risques
urant les cinq dernières années, la Direction générale de
la Protection civile avait procédé à la formation et à la qualification de ses éléments pour leur permettre de mieux faire face aux multiples
risques de leur mission . L’intérêt porté
était d’adopter des méthodes de formation modernes pour rendre les effectifs
aptes à faire face aux risques, quels qu’en
soient l’ampleur et la complexité. Une enveloppe financière conséquente a été
dégagée pour ces nouvelles formations
afin d’atteindre le perfectionnement de
la qualification professionnelle des personnels dont, précise-t-on, plus de 20
000 agents tous grades confondus ont pu
bénéficier de stages de formation de
longue ou courte durée au niveau national ou à l’étranger. Soit six annexes de
formation sont implantées dans les villes
de Annaba, Oum El Bouaghi, Laghouat,
Mostaganem, Sidi Bel-Abbès et Alger à
Dar El Beida qui accueillent chaque
année un nombre de 5 000 agents avant
d’être injectés dans les unités d’inter-
D
vention de secours et de sauvetage, surtout dans des catastrophes telles que
les inondations, les incendies, accidents
de la route, chutes dans les puits, effondrements d’habitations, feux urbains,
explosions de gaz, pollution, accidents
industriels ou de travail, indique-t-on.
Les délais d’intervention des secours,
une question de vie ou de mort
Majoritairement, les délais d’intervention des secours dépassaient légèrement
les 45 minutes alors que les plus courts
atteignaient les 30 minutes de l’unité de
la Protection civile à l’endroit de l’accident, du drame, de l’incident ou du sinistre. Les exemples sont nombreux qui
avaient démontré le courage des soldats
du feu durant l’été 2012 où la forte et
persistante canicule qui avait sévi en
cette période avec des températures atteignant des pics de 50° C dans les régions sud du pays et de 48 ° C dans celles
du nord provoquant ainsi de nombreux
incendies qui avaient ravagé des milliers d’hectares de forêts, de maquis, de
broussailles, de palmeraies et autres.
Or, le Programme régional euro-méditerranéen pour la prévention et la réaction aux catastrophes naturelles (PPRD)
lancé en novembre 2012 à Bruxelles était
bénéfique pour la Protection civile algérienne qui avait contribué pour renforcer la coopération entre l’Union européenne et les institutions partenaires
du sud de la Méditerranée en matière
de protection civile. Aussi, dans le but
d’encourager une coordination des réactions des pays affectés par la même catastrophe tels que la France, l’Italie,
l’Egypte et l’Algérie, ce programme PPRD
avait commencé en mars 2009 avec un
budget de 5 millions d’euros. Ainsi, la
canicule de l’été 2012 qui était ravageuse
dans la plupart des wilayas forestières de
l’est du pays avait provoqué un mois
d’août classé à risque sévère. Selon les
prévisions météorologiques faites par
les services de l’ONM, la ville de Souk
Ahras était en tête des incendies qui
s’étaient déclarés à hauteur des zones
boisées, et celui la région de Ouezgaria,
au nord de la forêt de Ouled Bechich relevant de la commune de Méchroma,
était dramatique pour cette zone qui
possède un relief accidenté et presque inaccessible.
Après l’alerte , les sapeurs-pompiers de
la région en question formés en une
équipe de secours de 4 éléments étaient
à bord d’un CCFM 4 000 litres avaient
été piégés par un retour de flammes causant la mort de deux agents d’intervention de la Protection civile en l’occurrence Hamaiza Mekki et Bentaleb Moncef, qui avaient été brûlés en luttant
contre les feux destructeurs. Dans cette
optique, il faut souligner que durant les
activités annuelles opérées pour l’année
2013, les différentes brigades de la Protection civile de la wilaya de Annaba
avaient dénombré 59 interventions dans
des accidents d’asphyxie pour 17 personnes, provoquant la mort de 5 victimes. 15 autres cas d’intoxications recensées dans les communes de Annaba,
Ain Berda, El Hadjar et El Bouni, ainsi que
29 incendies accidentels et criminels
avaient été enregistrés, occasionnant
des blessures à 20 individus habitants
Berrahal, Annaba, El Bouni. Les pompiers avaient procédé durant la même
période à 18 opérations de sauvetage
dans des explosions de bouteilles de gaz
butane, 94 inondations,190 cas d’effondremnt faisant 5 blessés et 1 mort, soit
7 noyades avaient eu lieu en 2013 , un
nombre de 2 939 interventions accomplies dans 1 757 accidents de la circulation ayant fait 1 990 blessés , 31 personnes mortes et 1 622 dégâts matériels.
La Protection civile avait comptabilisé 1
832 incidents de feux dont 547 feux de
forêt, 35 incendies de voitures et 2 269
autres accidents de feux dans des cités
résidentielles faisant 54 blessés, a-t-on
appris auprès de la direction de wilaya.
le cahier de la publ
AVIS
Oki Faouzi
Suite à l’annonce parue dans la presse
concernant la perte d’un cachet portant les
mentions suivantes : «Heddad Rabah. Artisan
Soudeur. Village colonel Amirouche, commune
d’Akbou, Béjaïa. CA n° 062505948/11», et après
avoir retrouvé ledit cachet, déclare l’avis de
perte nul et non avenu.
culture
11
La NR 4947— Dimanche 25 mai 2014
«Méditerrapaix», ouvrage collectif dirigé par Nadir Benmatti
Un plaidoyer pour toutes les paix
,La paix et la
Méditerranée, programme
ambitieux où la question
se pose sur une des
dernières zones où la
guerre ne s’est pas encore
fait oublier. Comment
installer une paix durable
dans cette zone qui a été
à l’origine de toutes les
civilisations ?
ans une vision loin
d’être utopiste, Nadir
Benmatti, économiste,
auteur de «l’Habitat du
tiers-monde» et de nombreuses
autres publications, laisse son expérience de haut cadre de l’Etat
(ndlr, il a été ministre de l’Habitat
et a enseigné à l’ENA) prendre le
ton d’un ouvrage collectif qu’il
vient de faire paraître récemment
aux éditions Ric avec une préface
de Paul Balta et une postface d’Antoine Sfeir. «Méditerrapaix», la paix
pour la Méditerranée est une
œuvre collective de plus de 380
pages pour laquelle Nadir Benmatti a réuni un aréopage de spécialistes du Bassin méditerranéen
pour des analyses pertinentes.
Paul Balta dans sa préface précise que : «La Méditerranée a été
le centre du monde connu pendant plusieurs millénaires. Ce
n’est pas son seul paradoxe. Cette
mer presque fermée a toujours
été ouverte aux apports extérieurs qu’elle a le génie d’assimiler et de transfigurer. Mer des
fortes affirmations identitaires,
souvent génératrice de guerre,
c’est aussi celle des migrations et
des métissages qui ont contribué
à la naissance de l’humanisme…
». De plus on notera aussi que la
mare nostrum a aussi été le berceau des trois grandes religions
monothéistes révélées avec un
rayonnement sur toute la planète.
D
Dans une introduction faisant
appel à l’histoire, l’auteur et ses invités se laissent pourtant porter
par le vent du large pour installer
leurs idées plutôt dans l’avenir
de cette zone si particulière que
Paul Viallatte a honoré par la présentation de près de cent timbres
émis par les pays riverains, dans
un intitulé «Mer Mère» dans une
belle pérégrination philatélique.
Divisé en trois grandes parties, le
livre survole quelques concepts
biens sentis de cette aire civilisationnelle qui continue d’être agitée par tant de soubresauts, politiques, sociaux ou géopolitiques.
La première partie comprend des
«éléments d’histoire, et processus d’organisation et de coopération par le professeur Nadir Benmatti, ce qui est ensuite enchaîné
par une contribution autour des
langues, de Pierre-Yves Baurepaire qui est professeur d’histoire
moderne à l’université de Nice Sophia Antipolis, membre de l’institut universitaire de France. «L’Europe et la Méditerranée» est aussi
un outil de compréhension proposé par Jacques Graindorge qui
est conseiller en stratégie de maîtrise des risques et qui nous
donne dans son texte les fondements historiques et géostratégiques qui font le principal dans
cet
espace.
Pour Georges Spitz, spécialiste en
droit public, il évoque les Institutions européennes et les conséquences sur la crise financière.
Avec aussi un retour sur l’incontournable Processus de Barcelone
et d’un vœu d’union pour la Méditerranée avec un historique sur
tous ces mouvements, ou initiatives qui ont voulu réunir et coopérer dans le Bassin méditerranéen. Les révoltes populaires,
l’évolution des moyens de communication entre médias et réseaux sociaux, un ensemble de
concepts qui sont chapeautés par
l’auteur du livre qui, en maître de
cérémonie, nous mène bien naturellement dans la deuxième partie
de ce livre intitulé «Défis, enjeux et
espoirs». Avec une contribution
d’Yves Montenay, centralien, diplômé en sciences-po, docteur en
démographie qui nous éclaire sur
les contrastes démographiques
en Méditerranée. L’emploi est
aussi évoqué dans l’intervention
suivante de Nadir Benmatti qui
constitue pour ainsi dire le fil
rouge de ce très intéressant ouvrage qui aborde aussi le monde
arabe face aux défis de la science
et de la technologie à travers le regard du sociologue Nadji Safir qui
laisse la tribune à Alain Château,
qui est ingénieur en électronique
et télécomunications, architecte
en chef de systèmes embarqués
avec pour problématique évoquée, le rôle des technologies
dans le développement du Bassin méditerranéen. Dans tous ces
textes très courts et donc justement accessibles à tous, la réunion de matière nous permet
d’avoir une vision panoramique
d’idées générales qui nous facili-
tent la compréhension de ce microcosme paradoxal qu’est la Méditerranée. Dans le regard axé sur
l’énergétique, Mounir Sassi, ingénieur en génie civil nous aide à
comprendre l’importance du gaz
en Méditerranée où la nécessaire
cohérence entre les acteurs. Dans
les ressources naturelles géostratégiques, «La mer à boire», la problématique de l’eau est précisée
par Jean-Yves Le Dreff de l’Institut
français de la Mer, président du
Comité Toulon Provence. Dans
une posture bien ancrée dans le
culturel, entre 1492 et 1992, Paul
Euzière, président du «Festival
Transméditerranée», sous le
titre : «La Méditerranée n’existe
pas encore… » transcende l’histoire pour nous relancer le vœu
pieux d’une nouvelle Méditerranée. Cette histoire si féconde donnera lieu à la prochaine intervention du spécialiste de la Méditerranée Paul Balta qui évoquera le
«Boire et manger en Méditerranée». Il était clair que le tourisme
est aussi touché du doigt par
Nadir Benmatti qui laisse ensuite
la place à une troisième partie
aux avis divers de jeunes Méditerranéens sur leur avenir. Entre la
Tunisie, l’Egypte, la France, la Palestine, la Syrie, la Turquie, Israël,
le Liban, le Maroc ou l’Algérie, la
notion de paix in situ est partagée
dans une espèce de communion
écrite avec des exemples de cette
solidarité illustrée dans des structures comme le Mucem de Marseille et autres protagonistes dont
23 d’entre les jeunes poseront des
questions édifiantes. «Méditerrapaix» est un ouvrage à l’esprit positif, il est une sorte de think-tank
écrit qui sera une pierre de plus
posée sur cet édifice pas aussi
utopiste que cela à construire,
juste pour restituer les droits aux
uns et aux autres, et voir ce qui
nous réunit, non ce qui nous sépare… un vœu pieux !?
Jaoudet Gassouma
«Méditerrapaix», ouvrage collectif dirigé par Nadir Benmatti, préface de Paul Balta, 286 pages,
éditions Ric, Rotary, décembre
2013, prix 1200 DA.
Portrait de Leïla Boutamine Ould Ali
La femme qui photographie les fantasias
,Mme Leila Boutamine Ould Ali est une
passionnée de photo et de fantasia. Chasseresse de belles images, appareil en bandoulière, elle a assisté, deux années
durant, pratiquement à toutes les fantasias à travers l'Algérie. L’objectif de son
appareil saisit «au vol» les mouvements
majestueux du cheval et de son cavalier.
Ces gestes rappellent les belles chorégraphies alliant souplesse, agilité, maîtrise
de soi, cohésion entre la monture et son
cavalier. Pour elle, la fantasia, loin d’être
un jeu hippique traditionnel mais une
véritable chorégraphie, un ballet et un
art à part entière. Ses expositions de photos, appuyées par des montages sonores
reconstituant bruits de sabot martelant
le sol, hennissements de chevaux et
musiques folkloriques indissociables aux
fantasias attirent un large public. Leïla
Boutamine Ould Ali explique cet intérêt
pour la fantasia par «une recherche iden-
titaire». «C’est une recherche de soi, une
affirmation de soi, un retour aux sources
et un désir de partager et de faire partager cette tradition séculaire avec le reste
du monde», explique-t-elle, dans un entretien à l’APS. Elle récuse la «vision orientaliste» faite de cette pratique ancestrale
par les Occidentaux. «Pour moi, c’est un
art dans le sens propre du terme. J’ai
voulu faire accéder la fantasia à une
connaissance universelle et la présenter
en tant qu’art. Dans mes photos, je l’ai
traitée en tant que matière chorégraphique. La fantasia est comme un ballet.
C’est une émotion, plus qu’une découverte», précise-telle encore. En spécialiste pour avoir suivi ces joutes traditionnelles, cette photographe distingue, en
matière de fantasia, des spécificités
propres à chaque région du pays. «La fantasia diffère d’une région à une autre.
Celles de l’Ouest sont des fantasias de
groupe englobant jusqu’à 17 cavaliers. A
l’Est ce sont des fantasias individuelles.
En raison de la topographie et de la
nature du terrain, les cavaliers n’ont pas
suffisamment d’espaces pour s’aligner»,
explique-t-elle. Pour elle, cette différence
s’explique à la fois par des considérations géographiques mais également historiques. «La fantasia est liée aussi à l’art
de la guerre. Lors de la résistance populaire contre les troupes d’occupation
françaises, les cavaliers de la région Est
du pays surgissaient un par un pour
désorienter l’ennemi et le harceler. Par
contre, sur les plaines de l’Ouest, les
assauts des cavaliers étaient massifs et
des salves collectives sont tirées par les
combattants. Aux portes du Sahara, les
fantasias sont beaucoup plus inspirées
par la chasse que par la guerre», in dique
cette artiste. Leïla Boutamine Ould Ali
fustige une certaine pratique de la fanta-
sisa à des fins commerciales. «Dans certains pays du Maghreb, la tradition de la
fantasia a été corrompue. Elle sert à épater, à attirer l’étranger et à aiguiser l’exotisme», souligne-t-elle, en estimant qu’
«en Algérie, nos fantasias sont authentiques. Elles sont pleinement vécues par
les habitants qui se retrouvent et s’identifient à cet art ancestral. C’est leur
manière d’être, de vivre et de s’exprimer
aussi». Pour faire découvrir cet art, cette
photographe prépare un ouvrage, un
beau livre intitulé «Fantasia, une
mémoire, un art», qui sera édité prochainement. «Mon livre retrace cette dynamique de la fantasia, ses origines historiques, ses significations et ses pratiques.
Il comportera quelque 1.200 photos et un
texte très riche pour comprendre cette
pratique et cet art qui nous vient de loin»,
indique-t-elle.
R. C.
La NR 4947 — Dimanche 25 mai 2014
science
15
Japon
Un satellite d'observation des catastrophes
a été placé en orbite
, Le Japon est balayé chaque
année par une bonne dizaine de
typhons, menacé par des volcans,
subit des tornades et chutes de
neige monstrueuses et enregistre
plus de 20% des séismes les plus
violents recensés sur Terre...
Le lanceur japonais H-2A a décollé samedi
du sud de l'Archipel pour placer en orbite
un satellite d'observation des catastrophes
naturelles (Alos-2), selon les images diffusées en direct par l'Agence d'exploration
spatiale (Jaxa). La fusée s'est élancée peu
après midi heure locale (4h, heure française) de la base méridionale de Tanegashima, et le satellite s'est séparé comme
prévu une quinzaine de minutes plus tard,
selon les commentateurs de l'agence.
Portant l'acronyme Alos-2 (et le surnom
Daichi-2 en japonais), le satellite transporté doit rejoindre une orbite non-géostationnaire à 628 kilomètres d'altitude.
Alos-2 viendra prendre le relais d'un engin
du même type, Alos, qui avait été lancé il
y a huit ans et a terminé sa mission en
mai 2011, deux mois après le terrible tremblement de terre suivi d'un gigantesque tsunami qui a dévasté le nord-est du Japon.
Scruter les variations géologiques et
topographiques de la surface du globe
Outre l'observation des catastrophes,
Alos-2 permettra de surveiller les
terres cultivées, de mettre à jour des
cartes de terrains et infrastructures,
et bien d'autres choses encore. Alos2 embarque plusieurs instruments
de mesure de nouvelle génération,
dont le PALSAR-2, un radar développé
avec l'aide du gouvernement pour
scruter les variations géologiques et
topographiques de la surface du
globe, avec une résolution de 3 à 10
mètres. Il est capable de travailler de
jour comme de nuit quelles que
soient les conditions météorologiques.
INFOS
EXPRESS
Ce que l'on sait de
Kepler-186f, la sœur
(presque) jumelle de la Terre
C'est une découverte majeure. Une équipe
internationale d'astronomes a trouvé la
première exoplanète, c'est-à-dire située en
dehors de notre système solaire, d'une taille
comparable à la Terre, et sur laquelle l'eau
pourrait exister à l'état liquide, rendant la vie
possible. Cette découverte conforte la
probabilité de trouver des planètes sœurs de
la Terre dans notre galaxie, la Voie Lactée,
estiment ces scientifiques dirigés par une
astronome de la Nasa, et dont les travaux
sont publiés dans la revue américaine
Science, jeudi 17 avril. Francetv info vous
résume ce que l'on sait de cette planète.
A quoi ressemble cette planète ?
Kepler-186f, comme elle a été baptisée par la
Nasa, est d'une taille comparable à la Terre.
Elle est simplement 10% plus grosse que
notre planète. «C'est la première exoplanète
de la taille de la Terre trouvée dans la zone
habitable d'une autre étoile», souligne Elisa
Quintana, une astronome du SETI Institute au
centre de recherche Ames de la Nasa, qui a
mené cette recherche. Cette planète
probablement rocheuse, comme la Terre,
Vénus ou Mars, tourne en orbite autour d'une
étoile naine, plus petite et moins chaude que
le Soleil, dans une zone tempérée où l'eau
peut être à l'état liquide en surface. Kepler186f est entourée de cinq autres planètes,
toutes de taille proche de celle de la Terre.
Mais seule Kepler-186f est dans la zone
habitable, les autres étant trop proches de
l'étoile. C'est là que la vie telle que nous la
connaissons, et qui dépend de la présence
d'eau, a la plus grande probabilité de s'y
développer.
B O N À S AV O I R
Un plongeur a failli se faire engloutir par une baleine
Alors qu'il était en train de filmer la vie maritime au large des côtes d'Afrique du Sud, un plongeur
est passé à quelques centimètres de se faire engloutir par un énorme cétacé venu chercher son
repas. L'intelligence des baleines n'est plus à démontrer, leurs comportements sociaux et
individuels nous ont prouvé que ces géants marins ont de remarquables capacités. Il arrive parfois
de croiser ces immenses cétacés dans les fonds marins, et cette rencontre peut amener à avoir
quelques petites frayeurs... Récemment, un plongeur en a fait les frais : il a bien failli se faire
avaler par une baleine si cette dernière n'avait pas eu l'obligeance de l'éviter. Alors qu'il observait
la migration annuelle des sardines («Sardine Run») au large de la ville de Port Elizabeth, en Afrique du Sud, Rainer Schmipf a évité de
justesse de se faire avaler par une baleine de 15 mètres de long. Comme en témoigne la vidéo ci-dessus, le plongeur filmait un petit banc de
sardines en train de se faire dévorer par un groupe de requins, quand soudain il a réalisé qu'un cétacé géant se dirigeait droit sur lui la
bouche béante. «Il y avait une petite boule d'appât (sardines) en dessous de moi et un groupe de requins. Ce n'est que lorsque les requins se
sont dispersés que j'ai réalisé qu'une baleine venait directement sur moi», mais «au dernier moment, elle a dû se rendre compte que j'étais
là, elle m'a évité et a manqué la boule d'appât», explique Rainer. Si «elle ne m'avait pas évité elle m'aurait avalé en entier».
Un système de filtrage dans la bouche
Ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit. Durant l'été 2013 au large des côtes de la Californie, deux plongeurs avaient
déjà failli être engloutis par deux baleines à bosse. Comme Rainer Schimpf, c'était à quelques centimètres près.
Un énorme mur de brouillard se forme sur le lac Michigan
,Mercredi dernier, deux Américains
partis pêcher ont assisté à un phénomène impressionnant : sur le lac Michigan, un énorme rouleau de
brouillard est apparu, formant un véritable mur.
C'est un évènement exceptionnel auxquels ont assisté deux Américains.
Alors qu'ils étaient partis pêcher sur le
lac Michigan au niveau de Platte Bay,
le brouillard a soudainement recouvert les eaux. Mais au lieu de prendre
la forme d'une fine nappe, il a formé un
véritable mur sur le lac. Haut de plusieurs mètres, le rouleau masquait
complètement la visibilité.
«Nous ne pouvions rien voir et le vent
était fou. Je n'avais jamais rien vu de
tel», a expliqué Andrew Ballard, âgé
de 25 ans. Le jeune homme était parti
pêcher avec son père Spencer âgé de
59 ans quand ils ont été surpris par le
phénomène vers 17h30. Au début, ce
brouillard les a inquiétés. Mais après
avoir vérifié la météo et vu qu'aucune
tempête majeure n'était annoncée, ils
ont décidé de suivre leur curiosité et de
rester là où ils étaient.
«Au début, nous avons pensé que
c'était des nuages, mais ça a commencé à s'approcher de plus en plus de
l'eau», a raconté l'étudiant à l'Université
de Rutgers dans le New Jersey. Le
brouillard les a atteints environ deux
heures plus tard, vers 19h30. Le vent
soufflait alors à quelque 40 kilomètres
par heure et la visibilité ne dépassait
pas les 9 mètres devant eux.
«Jamais rien vu d'aussi spectaculaire»
Durant une heure, les deux sont restés
là à observer et filmer le phénomène,
faisant face aux gouttes d'eau, au vent
et au brouillard glacé. Ils ont bien essayé de pêcher, sans grand succès. Ils
ont finalement décidé de rentrer, sans
poisson mais avec de nombreuses photos et une fameuse histoire à raconter.
«Je suis content que nous soyons restés», a déclaré Spencer cité par Michigan Live.
La NR 4947 — Dimanche 25 mai 2014
santé
Autisme, le combat d'une vie
Nous vivons dans un monde où l'information court à la vitesse de la
lumière, la profusion des moyens de communication et l'avènement
d'internet constituent un portail grand ouvert sur ce qui se passe dans le
monde. Cependant nous ne sommes pas à l'abri d'une ignorance et
certaines choses nous échappent encore, entre autres, la maladie de
l'autisme.
Un autiste, une histoire
Luisa est la maman du petit Abdellah aujourd'hui âgé de 5 ans et atteint
d'une forme légère d'autisme, selon son médecin traitant, il est préautiste. Ce n'est qu'à l'âge de 4 ans que ses parents l’emmènent chez un
pédo-psychiatre sous les conseils de son médecin qui soupçonnait en lui
des troubles autistiques; Abdellah est diagnostiqué autiste dès la première
séance «lorsque le médecin m'a annoncé que mon enfant était autiste
j’étais accablée par cette nouvelle mais le pire était de n'avoir aucune
information autour de cette maladie», nous confie Luisa. Abdellah avait à
peine deux ans quand il a appris à lire pourtant il ne parlait pas encore. «A
2 ans il connaissait par cœur l'alphabet en arabe, français et anglais, il
lisait couramment mais il était incapable d'assimiler ce qu'on lui disait.
«Lorsqu'il s'adressait à nous il parlait en arabe littéraire, jusque là ses
parents ne se doutaient pas d'un quelconque trouble si ce n'est le
comportement repoussant qu'il tenait avec son père». «Abdellah ne
communiquait qu'avec moi il ignorait totalement son père comme s'il
n'existait pas». Aujourd'hui Abdellah est scolarisé et arrive à adopter un
comportement social acceptable. «Mon fils se fait suivre chez un psychiatre
et un orthophoniste pour remédier à ses troubles du langage qui sont dues
selon les médecins à une malformation dans une partie du cerveau qui
concerne le langage. C’est un enfant doué et surtout un battant, il fait
beaucoup d'efforts pour surmonter son mal-être. Je m'estime heureuse car
lorsque je vois les parents des enfants autiste à vaciller entre deux mondes
le nôtre et celui de leur enfant complètement déconnecté de la réalité,0 je
me dis que j’ai de la chance».
Une activité associative soutenue
Il est nécessaire de saluer l'activité des associations pour personnes
atteintes d'autisme qui ne lésinent pas sur les efforts afin de vulgariser
l'information autour de l'autisme aussi bien au niveau de la capitale et
aussi régional. A titre d'exemple, on cite l’association Tawassol dans la
wilaya de Oum El-Bouaghi pour l'enseignement et l'intégration des enfants
autistes qui organise des formations pour les parents et des étudiants sur le
comportement à adopter avec un enfant autiste. Il y a aussi l'association
Aman de la wilaya de Skikda, l'association Wafa de Constantine et
beaucoup d'autres. Pour les besoins de ce reportage, nous nous sommes
rapprochés de l'Association nationale des enfants autistes qui a vu le jour
en décembre dernier. Afin de connaître ses objectifs, nous avons réussi à
contacter un des membres fondateurs. «J'ai fondé cette association avec un
ami dont le fils est autiste, j'ai assisté à son combat au quotidien il
accomplit son devoir envers son enfants admirablement mais qu'en est-il
du devoir des autorités chargées de la santé ? Notre objectif est différent
des autres associations qui existent, nous souhaitons changer les choses et
cela en modifiant les lois sociales concernant les personnes autistes. Les lois
qui existent considèrent les autistes comme des handicapés mentaux alors
qu’ils souffrent d'un handicap psychologique. «Avec une prise en charge
spécialisée, ils peuvent sortir de leur éclosion», insiste-t-il. Après plusieurs
coups de fil passés pour avoir des informations concernant ces centres
d'accueil pour enfants autistes comme l'école Cendrillon de Chéraga, un
centre à Birkhadem et un autre à Kouba, nos interlocuteurs nous ont tous
indiqué que la demande est élevée et qu'il n'existait pas assez de centre en
Algérie. Selon un responsable du ministère de la Santé, il existe 80 000
enfants autistes en Algérie soit un taux exorbitant face à une prise en
charge quasi inexistante.
Un peu plus sur la maladie
Cette pathologie, qu'on découvre chez l'enfant dès ses deux ans, se
manifeste à travers des troubles du développement à savoir le langage, le
comportement ou encore une isolation sociale. L’autisme survient à des
degrés différents, la forme la plus sévère de cette pathologie est l'autisme
de Kanner et la moins sévère est l'autisme Asperger. Afin d'expliquer de
manière simple l'autisme, certains spécialistes indiquent que le monde
dans lequel nous vivons est trop rapide pour les autistes, par exemple,
lorsqu'on regarde un film d’une manière rapide, on ne peut percevoir les
sons, ni suivre les images. C'est ainsi que notre monde se présente aux
autistes. Le professeur neurologue du CHU de Bab El Oued nous donne une
vision différente de cette maladie. «La théorie de l’esprit est la capacité à
attribuer des intensions des émotions à autrui, elle s’acquiert chez l’enfant
dès ses 15 mois; chez l’enfant autiste il existe un défaut de la théorie de
l’esprit, il ne comprend pas les codes sociaux et les concepts abstraits».
On se souvient tous de cette scène du film «Ray Man» quand Tom Cruise fait
tomber un paquet de cure-dents et en une fraction de seconde, son frère
les a déjà comptés. Tout cela pour arriver à la conclusion que souvent on
s’intéresse à leur génie et on oublie qu’ils sont malades. On prend
l'exemple du joueur de football Lionel Messi et la rumeur qui a fait vibrer le
monde à une certaine période qui dit que ce dernier doit son talent à la
forme légère d'autisme dont il souffrait; tout le monde a oublié que c'est
avant tout une maladie et qu'il n'y a rien à envier à ces personnes. Leur
souffrance réside dans les petites choses de la vie de tous les jours, à
l’instar se brosser les dents, s'habiller, tenir des couverts ...etc.
Zohra Souames
16
Lutte contre les erreurs médicamenteuses
Plaidoyer pour la mise en place d’un dispositif
de détection et de recueil de données
, Fodil Ali, interne en pharmacie, à la faculté de
médecine de l’université Mouloud-Mammeri de
Tizi Ouzou, a plaidé, mardi dernier, pour la mise en
place d’un dispositif de détection et de recueil des
erreurs médicamenteuses que ce soit au niveau
local ou national.
«C’est un préalable indispensable à leur analyse puis à la
mise en place de mesures correctives et préventives», a-t-il
dit. Il s’exprimait lors de la 6e
Journée de l’interne en pharmacie organisée par le département de la pharmacie de la
faculté de médecine de l’UMM
TO, au bloc pédagogique du
CHU Nédir-Mohamed de Tizi
Ouzou. L’erreur médicamenteuse, a-t-il indiqué, n’est actuellement pas définie dans les
textes réglementaires si bien
que l’origine de ces erreurs
puisse être établie à différents
niveaux, celui du médicament,
du prescripteur, du pharmacien
ou de l’utilisateur lui-même. «De
nombreux témoignages de victimes d’erreurs médicamenteuses, défrayent souvent la
chronique, à travers les médias, entre autres», fait-il observer. Evoquant le type d’erreurs
médicamenteuses susceptibles
de survenir, l’intervenant a fait
cas de l’erreur dans le choix du
ou des médicaments à prescrire, la non prescription, l’association de médicaments, la
durée du traitement (posologie), la forme (liquide, solide
ou, injectable), la dose (sur
et/ou sous-dosage) et, la prescription d’un médicament périmé ou détérioré. S’exprimant
sur l’origine desdites erreurs
médicamenteuses, cet interne
en pharmacie a relevé que celleci (origine, ndlr) peut être établie à différents niveaux, celui du
médicament, du prescripteur,
du pharmacien ou de l’utilisateur lui-même. «L’illisibilité de la
prescription du médecin peut
causer différentes erreurs, a-til indiqué encore. «Le médecin,
le chirurgien dentiste, doit formuler ses prescriptions avec
toute la clarté nécessaire. Il doit
veiller à la bonne compréhension des prescriptions par le
malade ou par son entourage
comme il doit s’efforcer d’obtenir la bonne exécution du traitement», a rappelé Ali Fodil. L’erreur médicamenteuse peut également survenir de la confusion
de noms de médicaments, de la
pluralité des prescripteurs pour
un patient, poly pathologies, défauts de transmission en les
prescripteurs, du contact professionnel étroit entre pharmacien – médecin et, la fatigue,
selon cet interne en pharmacie.
S’agissant de l’erreur médicamenteuse liée au pharmacien,
l’intervenant a relevé que celleci (erreur, ndlr) est moins fréquente mais, a-t-il fait observer
encore, elle peut avoir des
conséquences graves puisque
le patient ne recevra pas le bon
médicament.
«Le pharmacien doit faire une
analyse de la prescription, tant
sur le plan qualitatif que quantitatif, visant à éliminer toute
erreur éventuelle de posologie,
de contre indication ou d’interférence médicamenteuse passée inaperçue et en aviser, si
nécessaire, le prescripteur qui
modifiera sa prescription. Si
cette dernière n’est pas modifiée, elle ne peut être honorée
que si le prescripteur le
confirme par écrit. En cas de
désaccord, et s’il le juge nécessaire, il doit se refuser à le faire,
et en aviser la section ordinale
régionale», a-t-il dit. L’intervenant a, en outre, relevé la nécessité de la présence du phar-
macien au niveau de l’officine.
«L’exercice professionnel de la
pharmacie consiste pour le
pharmacien à préparer, fabriquer, contrôler, gérer, dispenser lui-même les produits pharmaceutiques (…). Il est tenu de
surveiller attentivement l’exécution de tous les actes pharmaceutiques qu’il n’accomplit
pas lui-même», a-t-il rappelé.
Enfin, s’exprimant sur les erreurs médicamenteuses liées
aux infirmiers, l’intervenant a
fait état de la mauvaise organisation des armoires de service
et l’initiative personnelle sans
consulter les médecins ou le
pharmacien lorsqu’un doute
s’installe. Comme il a fait cas
de prescription ou retranscription, d’erreur de transmission
par les infirmiers, d’une administration médicamenteuse non
notée et le risque d’administration en double (surdosage).
Rabah Mokhtari
Boufarik : 130 cas de méningite virale enregistrés depuis mars
Les cas de méningite virale, ne sont pas récents, d’ailleurs, les premiers cas sont enregistrés depuis le début du mois de mars. Le service d’infectiologie de l’hôpital de Boufarik a déjà
enregistré 130 cas de méningite virale depuis la fin du mois de mars, a-t-on appris auprès de l’hôpital de Boufarik. Cette infection, jugée bénigne par les médecins, a touché des enfants âgés
entre 5 et 7 ans et dont la plupart ont été placés en observation au sein du service pendant quelques jours avant qu’ils ne regagnent pas le domicile parental . «Il n’y a donc pas lieu de
s’inquiéter, surtout en cette période d’examens scolaires où les élèves doivent conserver toute leur attention à leur scolarité», a ajouté Djamel Benrezki, le directeur de l’hôpital de Boufarik
qui possède l’un des deux seuls services d’infectiologie existant dans la région-centre du pays. On a appris que les enfants atteints de la pathologie résident dans les communes de Boufarik,
Bougara, l’Arba, Douera et Birtouta. La méningite virale, causée par un virus, est une maladie bénigne dont la période d’incubation ne dépasse généralement pas trois jours puis disparaît au
bout du quatrième jour sans laisser de séquelles contrairement à la méningite bactérienne qui est plus dangereuse. Invité à préciser les causes de cette pathologie, le responsable de
l’hôpital précise qu’il s’agit souvent du manque d’hygiène élémentaire, comme ne pas se laver les mains avant de manger ou être en contact avec d’autres personnes qui en sont atteintes.
Il rappelle qu’il n’y a même pas lieu d’administrer un antibiotique puisqu’il n’a aucun effet sur le virus et que, souvent, il faut juste surveiller la température des bébés pour éviter les risques
de convulsion. Face à cette situation, le personnel de l’hôpital de Boufarik est mobilisé depuis le signalement du premier cas de méningite virale.
A.-B. M.
Notez-le
Journée de sensibilisation contre la fièvre
aphteuse à Bouira
,Depuis l’apparition de la
fièvre aphteuse en Tunisie, les
autorités algériennes à travers
le ministère de l’Agriculture et
du Développement rural sont
sur le qui-vive.
Des mesures draconiennes ont
été prises afin d’éviter toute
contamination du cheptel algérien. Depuis, les services
vétérinaires (publics et privés)
et les DSA multiplient les sorties sur terrain pour contrôle
et examen du cheptel ovin et
bovin. C’est le cas aussi dans
la wilaya de Bouira où un dispositif de veille comprenant
des cellules de contrôle et des
permanences a été mis en
place; les vétérinaires (publics
et privés) ont tous été mobilisés en multipliant les opérations de contrôle en se rendant dans les exploitations,
les abattoirs et même aux marchés bestiaux à l’instar de celui
de Bouira qui a fait objet récemment d’une opération de
contrôle touchant plus d’un
millier de têtes (ovine et bovine), sans qu’aucun cas ne
soit détecté. Toutefois, le département de Abdelouwab
Nouri a aussi mis tous les
moyens pour éviter la contamination du cheptel en mettant à la disposition de ses services au niveau des wilayas de
quantités suffisantes de dose
de vaccin anti-fièvre aphteuse.
Le ministre s’est montré rassurant dernièrement en annonçant qu’à ce jour aucun
cas n’a été détecté en Algérie.
Néanmoins, la prévention
reste la seule arme pour éviter
la contamination et la propagation de cette maladie.
C’est d’ailleurs l’objet d’une
journée de sensibilisation organisée hier vendredi à Haizer, 10 km au nord de Bouira,
par les services agricoles de la
wilaya en présence d’agriculteurs et éleveurs de la wilaya.
Les intervenants, vétérinaires,
entre autres, ont expliqué les
risques et conséquences de
cette maladie, notamment la
brucellose qui touche l’éle-
veur, un cas a été d’ailleurs détecté à Taghzout touchant une
femme. Les éleveurs ont suivi
avec attention les explications
des intervenants afin de mieux
comprendre cette maladie et
surtout éviter qu’elle atteigne
sa forme virale qui risque de
contaminer le cheptel et
conduire même à son éradication, Il y a aussi la brucellose
qui risque de toucher l’éleveur
qui se trouve en contact quotidien avec le cheptel contaminé. A cet effet, des instructions fermes ont été données
pour éviter de vendre ou de
consommer le lait non
contrôlé.
M. Adjaout
contribution
La NR 4947 – Dimanche 25 mai 2014
17
Energie
La vérité sur l’exploitation du gaz de
schiste en Algérie
,J’ai consulté bon nombre d’amis étrangers et nationaux experts dans ce domaine, car il faut éviter de raconter n’importe quoi, sur un sujet sensible. Aussi je tiens à faire les remarques suivantes afin de ne pas induire en erreur l’opinion publique algérienne, en analysant sans passion les impacts de l’exploitation du gaz de schiste en Algérie, objet de cette contribution.
e dernier Conseil des ministres de mai 2014, en
vertu de l’application de
la loi des hydrocarbures
votée en janvier 2013 a autorisé
l’exploitation du gaz de schiste
mais à une seule condition : éviter la pollution des nappes phréatiques et préserver l’environnement. A-t-on analysé les expériences internationales, la
rentabilité du gaz de schiste par
rapport aux concurrents et aux
autres sources d’énergie et surtout initier la formation dans ce
domaine pour éviter des dérives?
Il s’agit d’éviter les erreurs du
passé dans d’autres secteurs. Le
rapport de la Banque mondiale
sur l’évaluation de l’efficacité de
la gestion dans les infrastructures
et transport entre 2004/2009,
(mais sans changement durant la
période 2010/2013) , montre clairement avec des cas précis - la
non-maturation des projets, la
non-maîtrise de suivi par le
maître d’œuvre, le non-contrôle
de la part des Algériens avec des
surcoûts exorbitants, allant jusqu’à 25/30% du coût initial, pouvant conduire facilement à des
délits d’initié. Du fait des extrapolations des exportations, de la
très forte consommation intérieure qui risque de dépasser 100
milliards de mètres cubes gazeux
entre 2025/2030 (deux fois les exportations de 2013) avec une
moyenne de 70/75 entre
2017/2020 du fait de l’option de
doubler les capacités d’électricité à partir des turbines de gaz
(volet importation des turbines
en 2013 étant de plus de 1 milliard de dollars) avec le risque
que l’Algérie sera sans pétrole et
gaz conventionnel horizon 2030
avec une population dépassant
les 50 millions d’habitants qui a
guidé cette option toujours dans
le cadre d’une vision rentière ?
Force est de reconnaître que l’Algérie après 50 années d’indépendance exporte 97/98% d’hydrocarbures et importe 70% des besoins des ménages, des
entreprises publiques et privées.
Devant éviter de vivre de l’illusion de la rente, Sonatrach pouvant être assimilée à une banque,
sa vocation n’étant pas de créer
des emplois et de la valeur ajoutée durable, d’où l’importance de
son autonomisation, l’objectif
stratégique est une production
et exportation hors hydrocarbures dans le cadre des avantages
comparatifs mondiaux supposant
la réhabilitation de l’entreprise et
son fondement, le savoir. Rappelons au préalable quelques facteurs techniques. Le gaz de
schiste est un gaz naturel le plus
souvent enfoui à très grande profondeur (1 500 à 3 000 mètres),
L
dans des roches compactes et
imperméables. On estime que ses
réserves pourraient fournir 120
à 150 ans de la consommation actuelle de gaz naturel. Le gaz de
schiste est piégé dans des roches
très compactes et imperméables.
Sa production nécessite des techniques utilisées de longue date
par les compagnies pétrolières et
géothermiques : le forage horizontal et la fracturation hydraulique. Le gaz de schiste est localisé de façon diffuse dans une
couche de roche-mère très étendue et imperméable. Un puits vertical classique, utilisé pour un réservoir conventionnel, ne permettrait d'en capter qu'une infime
partie. Le seul moyen est donc
de forer horizontalement en suivant la roche-mère productrice.
La partie horizontale du forage
débute entre 1 500 et 3 000 m de
profondeur au bas d'un puits vertical sur une longueur comprise
entre 1 000 et 2 000 mètres. Mais
pour permettre au gaz d'être
drainé vers le puits horizontal, il
faut rendre la roche-mère plus
perméable.
C'est le rôle des micro-fractures
(quelques millimètres de large)
créées par la technique dite de «
fracturation hydrauli-que » qui
ouvrent la roche-mère latéralement sur des distances de l’ordre
de la centaine de mètres. On a recours aujourd’hui à la technique
du « multifracking », soit une dizaine de fracturations par puits
qui s’effectuent par séquences en
partant du point le plus éloigné de
la
base
du
puits.
La fracturation hydraulique nécessite d’injecter dans le puits, à
très haute pression et via un tubage adapté, un mélange d'eau, de
sable et d'additifs :-l'eau douce
sous pression ouvre des fissures
par lesquelles le gaz pourra
s'écouler- le sable, en s'infiltrant
dans ces fissures, empêche
qu’elles ne se referment ultérieurement -les additifs (environ 0,5 %
de l'ensemble) sont essentiellement des substances bactéricides
pour empêcher la contamination
du réservoir par des bactéries
provenant de la surface- des composés viscosifiants servant à
maintenir le sable en suspension
dans l'eau puis à le maintenir dans
les fissures (composés dits tensioactifs)- et des réducteurs de
friction (pour des détails techniques voir www.fracfocus.org
site-américain-www.ngsfacts.org
sitede
l’OGP
www.shaleenargentina.com.ar/qui
micos.htm). Pourra-t-on aller vers
d’autres techniques qui suppléent
à la fracturation hydraulique ? La
société Chimera Energy Corp aurait mis au point une technologie
qui pourrait débloquer les choses
en Europe en matière d’exploitation des gaz de schiste. Cette nou-
velle technique permet d’extraire l’huile de schiste sans utiliser
la fracturation hydraulique, c’està- dire sans les produits chimiques ajoutés à l’eau qui sont reprochés à la méthode actuelle.
De quoi calmer nos inquiétudes
sur les techniques d’exploitation
? La nouvelle technique d’extraction, appelée « Extraction Exothermique Non hydraulique, ou
fracturation sèche », n’utilise ni
eau, ni explosifs, ni acides, ni solvants. Elle ferait, selon ses auteurs, l’économie de 0,5% de produits chimiques présents dans
les volumes d’eau injectés dans le
sol par la fracturation hydraulique
classique.
Cette nouvelle technologie, développée en Chine puis au Texas,
utilise au contraire des composants inertes, non toxiques et non
caustiques. La perforation serait
pneumatique et non hydraulique.
Elle recourt à des gaz chauds plutôt que du liquide pour fracturer
le schiste. En effet, ce serait dans
la capacité qu’a l’hélium, gaz rare
et inerte, d’augmenter son volume 700 fois (quand il passe du
stade liquide au stade gazeux)
que l’extraction exothermique
trouverait sa puissance. Une expérience est tentée au Mexique avec
le pétrolier national Pemex qui
l’utilisera pour le gisement Chicontepec. Il y a également l’utilisation du « fluoropropane »,
comme substitut à la fracturation
hydraulique, une technologie proposée par la société américaine
ECorpStim et qualifiée de « propre
» étant une forme non inflammable de propane, récupérable,
et donc réutilisable pour de multiples fracturations, selon EcorpStim, le pétrolier français Total
étant partenaire du groupe Ecorp
dans le développement du gaz de
schiste en Grande-Bretagne. Ce
liquide dérivé du propane est actuellement utilisé comme propulseur dans des inhalateurs pour
traiter l'asthme ainsi que dans
des extincteurs. Le cousin du NFP,
le propane, a déjà servi à mener
quelques fracturations hydrauliques qui n'utilisent pas d'eau et
peu, voire pas, de produits chimiques, en remontant 95 % du
propane avec le gaz. Inconvénient
principal : cette technique nécessite en surface plusieurs centaines de tonnes de propane.
C’est dans ce cadre que s’inscrit
le rapport en date 27 novembre
2013 de l'Office parlementaire
français d'évaluation des choix
scientifiques et technologiques
(Opecst) sur « les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et
l'exploitation des gaz de schiste ».
Il est entendu que ce gaz est
concurrent du gaz traditionnel.
(suivra)
Abderrahmane Mebtoul
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La NR 4947 – Dimanche 25 mai 2014
sport
FAN
Natation synchronisée : la reprise ?
,La natation synchronisée vient de
reprendre ses droits, la Fédération algérienne qui a souhaité relancer
cette discipline, se penche sur cette
pratique, afin de ne pas perdre certaines jeunes filles de la natation et
en faire des nageuses de natation
synchronisée.
La FAN souhaite également se pencher sur
le plongeon, lequel constitue une des
épreuves de la natation au même titre que
le waterpolo ou encore la natation en eau
libre et celle des «masters». La chargée du
développement et de la formation à la FAN
Melle Djemâa Lynda, vient d’établir un plan
de développement allant dans le sens de développer ces épreuves, ô combien, porteuses en terme de résultats techniques.
Waterpolo : le championnat U-19 à Sétif
La piscine du 8-Mai 1945 de l’OPOW de Sétif
accueillera la seconde phase du championnat national des moins de 19 ans, prévu du
7 au 9 juin prochain. Pas moins de 15 clubs
sont attendus à Sétif, et une dizaine a déjà
confirmé ses engagements, il s’agit de ceux
provenant des ligues de Constantine, Mila,
Médéa, Sétif, Oran, Tipasa, Bouira, Alger,
de Biskra ainsi que d’autres qui souhaiteraient améliorer leurs performances en matière de waterpolo. Notons que pour la première épreuve tenue à Alger du 1er au 3 mai
écoulés, c’est le club sétifien du WRS qui en
Après la natation synchronisée, la FAN se penche sur le plongeon. ( Photo > D. R.)
est sorti vainqueur devant le JF Kouba.
Le championnat senior reporté
L’on apprend de sources fédérales que le
championnat national de waterpolo senior
qui regroupe les quatre meilleurs clubs du
moment, sera reporté pour une date qui
reste à déterminer avec les acteurs de cette
pratique sportive.
Cette compétition pourrait se tenir durant
Volley-ball (dames)
Le GS Pétroliers décroche
son 7e trophée
,L’équipe seniors du GS Pétroliers (dames)
a remporté la Coupe d’Algérie 2014 de volley-ball après sa victoire 3-0 face au MB Béjaïa (25-19, 25-21, 25-15) en finale de
l’épreuve, disputée vendredi à la salle Harcha-Hacène (Alger).
Les deux premiers sets ont été âprement
disputés, tandis que le 3e a été outrageusement dominé par les Pétrolières, face à un
adversaire nettement moins incisif qu’en
début de match. La n°10 du GSP, FatimaZahra Oukazi, a encore une fois joué un
rôle déterminant dans la victoire de son
équipe, confirmant par la même occasion
son statut de «meilleure joueuse africaine»,
acquis dernièrement.
Les Pétrolières étoffent ainsi leur palmarès
par une 7e Coupe d’Algérie, en attendant
d’assurer définitivement leur titre de championnes d’Algérie pour la saison 2013-2014.
Ce qui devrait être le cas, vu l’écart considérable qu’elles ont creusé sur leurs premières poursuivantes, à seulement trois
journées de la fin. Le GSP se dirige donc tout
droit vers un «triplé» historique : Coupe,
Championnat et Coupe d’Afrique.
Déclarations :
Salim Achouri (entraîneur
du GS Pétroliers) :
«Le match a été difficile face à une équipe de
Béjaïa qui a bien entamé la partie
contrairement à mes joueuses. Mais nous
avons bien géré le match au fil des sets
notamment lors du troisième que nous
avons largement dominé.
Nous sommes heureux d’avoir remporté la
Coupe d’Algérie, c’est le résultat des
sacrifices des joueuses et des staffs
technique, médical et administratif. Je
les soirées de ramadhan, selon les mêmes
sources.
remercie mes joueuses pour leurs efforts
et leur concentration tout au long de la
partie. Maintenant, il reste le championnat.
Noussommesleaders,nousallonstoutfaire
pour remporter les trois derniers matchs
pour finir en beauté et sans la moindre
défaite. Nous nous sommes fixé trois
objectifs en début de saison. Nous avons
remporté le titre africain et la coupe
d’Algérie, il nous reste le championnat
d’Algérie».
Fatima-Zohra Oukazi (joueuse du GS
Pétroliers) : «Nous avons remporté
logiquement la Coupe d’Algérie, c’est le
second objectif du club cette saison après
le titre africain. Nous avons dominé notre
adversairequin’apasdémérité.Maintenant,
il faut finir le travail en championnat
d’Algérie pour réaliser le triplé».
Halim Henni (entraîneur du MB Béjaïa) :
«Nous avons affronté le champion d’Afrique
en titre qui vient de prendre part à la Coupe
du monde des clubs en Suisse. La victoire
du GSP est méritée. Nous sommes satisfaits de notre parcours dans cette compétition en dépit de notre défaite en finale.
Nous étions conscients que notre mission
était délicate. Nous allons maintenant confirmer notre seconde place en championnat
d’Algérie».
Mouni
Abderrahim
(joueuse
du MB Béjaïa) : «Le GSP était plus fort et sa
victoireestlargementméritée.Ellesontplus
d’expérience et de talent. Nous avons mal
géré la partie, on a manqué de
concentration. Nous avons tout essayé. On
n’a pas à rougir de notre défaite».
Un expert de la FINA pour les
encadreurs
Un expert de la Fédération internationale de
natation sera en Algérie du 29 mai au 6 juin
prochain. Maurice Beunet, puisque c’est de
lui qu’il s’agit, se produira durant cette étape
afin d’inculquer un maximum de connaissances en matière de méthode d’entraînement. Il sera question de planifications annuelles chez les catégories benjamine, minime et cadette tout sexe confondu. Cette
formation ne sera pas la première en Algérie,
d’autres entraîneurs seront conviés également à des regroupements, séminaires et
conférences de ce genre, et bénéficieront de
nouvelles règles en thermes d’entraînement
moderne.
Il sera même question de formation en waterpolo, en natation synchronisée ou encore en
plongeon. Il faut signaler que même les offi-
ciels auront leur part de gâteau.
Collège technique national en deux
étapes
De sources crédibles, on apprend que la
Fédération algérienne de natation organisera deux étapes du collège technique national. Il s’agira de deux points qui retiennent
l’attention des acteurs de la discipline, à
savoir, le système de compétition qui se
déroulera le 29 mai prochain au centre de
préparation de Ghermoul et les règlements
généraux qui ont été poussés pour la date
du 10 juin 2014, une manière de se préparer
pour la grande compétition de l’open prévue du 21 au 26 juin 2014.
Il y a lieu de préciser que ces deux points
n’ont guère été changés depuis des lustres,
selon les techniciens qui caracolent encore
avec les anciens règlements qui portent
souvent préjudice aux athlètes mais aussi
à la discipline.
C. P.
Hicham Belkaroui
«Mon transfert au CA sera réglé
ces jours-ci»
,Le défenseur central de l’USM Harrach
(Ligue 1 algérienne de football), Hicham
Belkaroui, signataire d’un contrat de trois
ans avec le Club Africain (Ligue 1 tunisienne), a indiqué hier que son transfert devrait être finalisé «ces jours-ci», pour pouvoir entamer sa nouvelle aventure en Tunisie. «J’ai déjà signé un contrat de trois ans
au profit du Club Africain, seulement, mon
transfert n’est pas encore finalisé entre les
deux directions. En principe, tout sera réglé
ces jours-ci», a affirmé à l’APS, Belkaroui.
Belkaroui (24 ans) a réussi à enchaîner une
deuxième saison remarquable sous le
maillot harrachi, attirant les convoitises de
clubs étrangers, notamment le trident tunisien ES Tunis-ES Sahel-Club Africain.
Selon la presse tunisienne, la direction de
l’USMH aurait revu ses exigences financières à la hausse pour la libération de Belkaroui au club tunisois. Alors que les deux
clubs seraient tombés d’accord sur une indemnité de transfert d’un peu plus de
200 000 euros, les responsables harrachis
ont réclamé l’augmentation de la somme.
«Je suis confiant quant à un dénouement
heureux de mon transfert. J’ai choisi le
Club Africain parce qu’il reste un grand
club qui joue souvent les premiers rôles en
championnat. En plus, les joueurs algériens
passés par le Parc A ont réussi à s’illustrer
à l’image de Megharia, Amrouche, et actuellement Djabou», a-t-il ajouté.
Forfait pour les quatre derniers matchs du
championnat, en raison d’une blessure à la
bouche, Belkaroui espère voir l’USMH terminer à la quatrième place au classement
final de la Ligue 1. «Après une phase aller mifigue mi-raisin, nous avons réussi à remonter la pente au retour, grâce notamment
aux efforts des joueurs mais aussi au travail
psychologique important effectué par le
staff technique.
Aujourd’hui, nous sommes sur le point de
décrocher cette quatrième place qui nous
permettrait de participer la saison prochaine à une compétition internationale,
mais cela passera par un bon résultat cet
après-midi (samedi, ndlr) face au MO Béjaïa», a-t-il conclu.
Enfin, le natif d’Oran souhaite que sa nouvelle aventure en Tunisie «puisse (lui) ouvrir les portes de l’équipe nationale», espérant faire partie des joueurs qui prendront
part à la Coupe d’Afrique des nations CAN2015 au Maroc (17 janvier-8 février).
23
La NR 4947 – Dimanche 25 mai 2014
sport
EN
DEUX MOTS
Equipe nationale
Halilhodzic, le sélectionneur qui ignore son monde
,«Circulez ! Zone interdite.» Un message qui nous
rappelle l’ère coloniale.
Les joueurs de l’Equipe nationale
de football quitteront cette semaine
la capitale sans avoir permis au public et aux médias d’assister à un
galop d’entraînement. Seule une
zone mixte avec les joueurs de
l’équipe nationale est programmée
pour les médias ce lundi à 16h30
avant le début de la séance d’entraînement des Verts au Centre technique national de la FAF de Sidi
Moussa. Ainsi a-t-il décidé le sélectionneur Vahid Halilhodzic. C’est un
véritable black-out, une véritable
omerta qui a entouré l’Equipe nationale depuis leur arrivée. Intelligence ou ignorance des principes de
l’information et du marketing sportif ? Plutôt un message délivré en direction de ceux qui doutent de son
autorité. Un expert en communication explique : «On communique
pour informer, s’informer, connaître,
se connaître éventuellement, expliquer, s’expliquer, comprendre, se
comprendre.» Ce n’est malheureusement pas le cas dans les rangs
des gestionnaires du football national qui viennent, une fois de plus, de
se dénoncer en s’éloignant des principes élémentaires de la communication. Repousser la presse et priver
le public d’assister à un ou deux entraînements, n’est pas le menu des
sélectionneurs internationaux, parce
que conscients de la place qu’occuperont leurs supporters dans
cette Coupe du monde, ils ont opté
pour une stratégie qui vise à développer un formidable soutien psychologique. En stage depuis 15 jours
au Centre de Sidi Moussa, entourés
d’un mur de plusieurs mètres de
Halilhodzic lors de la dernière conférence de presse. (Photo > La NR)
hauteur, infranchissable aux médias
et au public, à l’allure d’un véritable
bunker, les Fennecs préparent le
Mondial. Cette manière de faire est
loin de l’honorer, quand bien même,
si demain, nos honorables Verts venaient à réaliser un score qui surprendrait l’ensemble de l’équipe
concurrente et des observateurs.
Les uns s’interrogent sur la place
et le rôle de la Fédération algérienne
de football face à un tel régime imposé par Vahid aux Verts, lesquels
sont privés d’applaudissements en
guise d’encouragement lors d’un
entraînement. Mais la FAF ne souffle
mot face à cette attitude. L’attaché
de presse du Bosniaque, tout nouveau, serait aussi piégé par cet
homme qui s’adonne à des conférences de presse qui ressemblent à
tout sauf à celles-ci. «Il continue et
continuera encore à narguer les médias et les supporters. Il continuera
de le manifester et à le démontrer à
chacune des occasions», tonnait A.
Freha. «Que signifie tout cela», rétorqua un autre jeune «son message
est de nous dire : la presse ne m’en
parlez pas… Public prenez place
dans les gradins, le Centre de Sidi
Ligue des champions : ESS-CSS
Les Sétifiens pour une
deuxième victoire
,Il semble que le soleil a fait son apparition chez les Noir et Blanc de
l’ESS après une semaine orageuse.
Cette formation sétifienne qui fait la
pluie et le beau temps, après avoir
honoré le football algérien en terre
tunisienne devant le tenant du titre
de champion l’ES Tunis, la voilà
qu’elle se fait battre dans son enceinte du 8-Mai 45 face à la formation
harrachie de l’USMH. Puis deux jours
plus tard, elle tient la dragée haute au
leader et champion d’Algérie, l’USM
Alger. Toute cette semaine mouvementée est due aux promesses de la
direction du club, à leur tête le président Hammar de régulariser financièrement les joueurs. Il semble
que le ruisseau a pris son cours, à
l’exception de quatre éléments (Karaoui, Gourmi, Beleimiri et Khedairia)
dont la solution est prévue avant le
coup d’envoi de la rencontre de ce
soir face aux Tunisiens de Sfax. Pour
cette deuxième journée de la phase
des poules de la Ligue des champions d’Afrique, les fans sétifiens se
déplaceront en masse pour soutenir
leur équipe avec l’espoir de voir la situation financière des joueurs se débloquer pour les éléments sétifiens
qui se donnent à fond pour arracher
une deuxième victoire. Une rencontre que le coach sétifien Kheireddine Madoui compte au mieux
négocier pour glaner les trois points
et renforcer ses chances pour une
qualification aux demi-finales. Certes
les coéquipiers de Aroussi privés de
deux éléments clés Ziti qui est blessé
et Ferahi, suspendu, n’auront pas la
tâche facile devant cette équipe tunisienne qui renferme des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment. C’est dire que
la défense sétifienne est avertie. Les
turbulences qu’a connues le club
durant cette quinzaine de jours sont
dues à la non régularisation des salaires des joueurs, qui à chaque fois
font des grèves. Le marathon des
rencontres entamées aura-il des répercutions sur le rendement des éléments en cette fin de saison ? Le
groupe doit se mobiliser et puiser
dans ses ressources pour assurer
une deuxième victoire dans son fief
avec l’appui de son douzième
homme qui sera présent en grand
nombre pour épauler ces jeunots
dans ces moments difficiles.
Moussa n’est pas pour vous… L’information est-elle secondaire ?» Voilà
le style de communication choisi
par le Bosniaque qui est en train de
détruire sa propre image, celle qu’il
a acquise auprès des supporters.
Aujourd’hui, la question est posée :
comment relever et soigner l’image,
non seulement des Verts, mais aussi
celle du pays qu’ils représentent.
Un pays qui respire la liberté et aspire à une plus grande transparence.
«Cela ne se fera pas avec de pareilles
méthodes que tricote ce Bosniaque», lache O. Brahim, médecin. Pour Melle B. Sabeha, étudiante
en droit, «sanctionner le public en le
privant d’assister à une séance d’entraînement n’est pas professionnel».
Un collègue lui affirme : «On nous accuse de ne pas reconnaître ses efforts et sa capacité qui ont relevé les
plus gros défis. On nous accuse de
chercher à perturber son travail.
On nous accuse de vouloir détruire
l’image qu’il a construite depuis son
arrivée, ceci est faux, on n’est pas
aveugles ou insensibles. Nous savons faire la part des choses, mais
arriver à priver les Algériens, médias
compris, de rencontrer les professionnels lors d’une séance d’entraînement, c’est une insulte avec la
bénédiction de la FAF…»
Un confrère nous fait rappeler dans
un article le fait : «Un maillot offert
pour un ticket acheté», juste pour inciter les supporters à venir assister à la représentation amicale de
cette EN qu’on leur a confisquée,
dénote, on ne peut mieux, l’échec de
la politique de communication de la
FAF. Et dire que dans un passé encore récent, cette même EN séparée
de son public provoquait des migrations populaires là où elle passait ! Comment élargir la visibilité de
la marque lorsque le joueur qui atterrit à l’aéroport est vite isolé, voire
même souvent embarquer dans un
véhicule aux vitres teintées ? Comment hisser le niveau lorsque le
joueur considéré comme la vedette,
tombe du 7e ciel, se voit isolé et privé
de communiquer ? Qui sont-ils ces
personnes qui développent ce type
de mode opératoire pour faire des
Fennecs, une mauvaise marque.
Voilà bien un style qui nous force à
croire qu’il continuera encore longtemps à se moquer de ce soutien indétrônable qu’est celui de la presse,
et il continuera à le faire tant que les
instances ne soufflent mot. Un tel dérapage aura de mauvaises surprises
sur le moral des troupes, espérant
que ce ne soit pas l’objectif recherché.
Etonnante est cette attitude… La
Corée du Nord, spécialiste mondiale
en matière de censure généralisée,
n’aurait pas fait mieux. Ou pire, c’est
selon. Même dans le sport, la communication de manière générale, se
structure autour d’un schéma dont
les principaux éléments sont : un
émetteur, un objectif, un destinataire ou une cible, une forme et un
cadre qu’on appelle encore
contexte. Dans la perspective de
l’Equipe nationale de football qui
nous intéresse, l’objet de la communication étant variable en fonction des cibles, la mise en place
d’une politique de communication
appelle à des stratégies et actions savamment élaborées. Rappelons à
cette occasion que dans une entreprise, l’objet de la communication
peut être de mobiliser, d’informer
comme dans une entreprise les supporters et autres partenaires ou de
persuader, séduire le public dont
on veut susciter l’adhésion et gagner sa confiance. L’employeur et
l’employé devraient s’y mettre pour
éviter le pire.
H. Hichem
JS Saoura
Beldjilali en route vers l’ES Sahel
,Le milieu de terrain offensif de la
JS Saoura (Ligue 1 algérienne de
football), Kadour Beldjilali, devrait
rejoindre la formation tunisienne
de Ligue 1, l’ES Sahel, en vue de la
saison prochaine. «J’ai reçu des propositions de Montpellier et de l’ES
Sahel, mais pour ne pas brûler les
étapes, j’ai décidé d’opter pour le
club tunisien. En principe tout devra
se régler ce dimanche ou lundi», a affirmé le joueur vendredi soir à la
chaîne privée «Echourouk TV».
Ayant rejoint la formation de Béchar depuis quatre saisons en provenance de l’USM Blida (Ligue 2),
Beldjilali (26 ans) s’est mis en évidence au point d’attirer les recruteurs étrangers. Après un intérêt
du club portugais du Sporting
Braga, Beldjilali devrait trouver un
point de chute à l’ES Sahel, où évoH. Mustapha lue son compatriote et ancien
joueur de l’USM Harrach (Ligue 1),
Baghdad Bounedjah, meilleur buteur cette saison de la formation de
Sousse. «J’ai passé de belles saisons
à la JSS, avec notamment une accession historique en Ligue 1. Maintenant, je pense que le moment est
venu pour moi de connaître d’autres
sensations, et l’ES Sahel va pouvoir
m’offrir cette opportunité», a-t-il
ajouté. Le club sahélien a terminé le
championnat à la deuxième place au
classement avec 56 points, à dix
longueurs du champion, l’ES Tunis.
Les joueurs de l’entraîneur français,
Roger Lemerre, sont engagés également dans la phase de poules de
la Coupe de la Confédération (CAF).
Lors de la première journée (Gr. B),
l’ESS est allé décrocher le point du
match nul de son déplacement face
aux Ivoiriens de Séwé Sport San
Pedro (1-1).
Mondial-2014 : la
Belgique,
cinquième
prétendant à la
victoire finale
La sélection belge de
football, adversaire de
l’Algérie au premier tour de
la Coupe du monde 2014 au
Brésil (12 juin-13 juillet), est
placée par les bookmakers à
la cinquième place au
classement des prétendants
à la victoire finale, a
rapporté hier la presse
locale. La plupart des
bookmakers placent les
«Diables Rouges» à la
cinquième place des
prétendants à la victoire
finale, derrière le Brésil,
l’Argentine, l’Allemagne et
l’Espagne, considérés
comme les grands favoris de
la compétition, précise la
même source.
La cote des «Diables
Rouges» à la Coupe du
monde varie entre 15 et 21
contre 1, soit la valeur d’un
bon outsider.
Les différents sites de paris
en ligne, Ladbrokes, Unibet,
Betfirst et bwin classent
d’ailleurs, la Belgique à la
cinquième place des
candidats au titre mondial,
à chaque fois derrière le
Brésil (favori de tous les
bookmakers), l’Argentine,
l’Allemagne et l’Espagne.
Seul le site de Paris en ligne
Betfair place la Belgique en
sixième position, derrière la
France mais toujours devant
d’autres outsiders comme
l’Italie, la Colombie ou
l’Uruguay.
Quotidien national d’information.
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NR
sport
La NR 4947 – Dimanche 25 mai 2014
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
en direct
le match à suivre
football
Volley-ball
Le GS Pétroliers
décroche son 7e
trophée
ESS-CSS
Les Sétifiens pour une
deuxième victoire
Equipe nationale
Halilhodzic, le
sélectionneur qui ignore
son monde
CHAN féminin de football 2014
Les Algériennes joueront la
qualification à Tunis
,La sélection algérienne féminine de football s’est imposée vendredi soir, au stade Bologhine, pour le compte du
match aller du dernier
tour devant la Tunisie
sur le score de 2 buts à 1.
Tout se jouera donc à Tunis pour
ce qui est de la qualification du
championnat d’Afrique des nations féminin de football, prévu
au mois d’octobre en Namibie.
Face à une formation tunisienne,
qui avait réussi à atteindre ce
stade de la compétition après
avoir éliminé l’Egypte, les
joueuses d’Azzedine Chih savaient qu’elles avaient à faire à
un adversaire de qualité et qui
s’est déjà illustré en déplacement face à l’Egypte au match
aller du précédent tour sur le
score de 3 à 0. Cela n’a pas empêché les Algériennes d’entrer
très rapidement dans la partie.
En effet, une minute ne s’était
pas écoulée que Nachida Laïfa
avait déjà réussi à trouver le chemin des filets à la suite d’une
jolie tête, qui a laissé la gardienne tunisienne sans réaction.
Malheureusement, l’équipe n’a
pu conserver cet avantage,
puisque à la 20e minute de jeu, la
joueuse professionnelle, Ella Kaâbachi est parvenue à rétablir
l’équilibre après un cafouillage
dans la défense algérienne. Les
joueuses de l’entraîneur Samir
Landolsi ont posé leur jeu et voulaient doubler la mise. Sans succès, c’est plutôt les «Vertes» qui
parviennent à obtenir un penalty
après une faute commise sur
Laïfa et sifflée sans aucune hésitation par l’arbitre, la Guinéenne
Thérèse Sayno. La capitaine
Chronique
le meilleur sur les Tunisiennes.
L’équipe algérienne a ainsi réussi
à semer le trouble dans la tête de
leur adversaire. Ainsi, tout restera possible au match retour,
même si le match retour se dispute à Tunis et que la gardienne
Kahina Teknini et sa défense auront sûrement fort à faire. Cela
n’empêche pas que l’équipe algérienne se déplacera en sérieuse
concurrente. C’est l’avis du
coach, Azzedine Chih, qui est satisfait au terme de la victoire de
son équipe : «Cette victoire nous
permet ainsi de nous rendre à
Tunis avec un bon moral. Là-bas,
nous allons faire en sorte de
gérer notre avance. Nous allons
tout tenter pour préserver notre
acquis.» Tout en reconnaissant la
victoire de l’équipe algérienne
et son grand engagement pour
s’imposer, le coach tunisien,
Samir Landolsi demeure confiant
pour le match retour : «Je reste
confiant pour le match retour,
car je suis persuadé que nous
avons les moyens de renverser la
vapeur et valider notre ticket
pour la Namibie», dira-t-il.
La qualification se jouera donc
bel et bien à Tunis. Avec l’avantage d’un seul but, les Algériennes savent que rien n’est
joué pour la qualification, mais
vu leur fougue, elles espèrent
jouer leurs chances à fond en
misant sur la vitesse et l’opportunisme de Laïfa et ses coéquipières. Le rendez-vous est déjà
pris pour le 6 ou le 7 juin !
Khaled M.
Les Algériennes fêtant leur victoire face à la Tunisie. (Photo > La NR)
d’équipe Fatima Sekouane redonne l’avantage à l’équipe algérienne (45’). La seconde mitemps n’apportera aucun changement au score et le match
s’achève sur le score de 2 buts à
1 en faveur de l’Algérie.
Tout se jouera à Tunis !
Avant même de livrer ce match,
l’entraîneur algérien, Azzedine
Chih et ses joueurs savaient que
la sélection tunisienne était un
cran au dessus. Malgré ça, les
Algériennes ont réussi à prendre
A voir
Bein 4 HD : Santos-Flamengo
à 21h
Bein 4 HD : Irlande-Turquie
à 19h45
Salades
Quand on n’a rien à se mettre sous la dent en cette
période pré-estivale, on y fait volontiers craquer
certaines «salades», bien huilées du reste et servies
sur un plateau à qui veut les avaler comme des couleuvres. Il n’est pas autrement quand ces «salades»
sont racontées par des recalés en équipe nationale
qui ont manifestement une dent contre Halilhodzic.
Peu importe d’où qu’elles proviennent mais le moment est très bien choisi pour mettre en branle cette
expédition contre celui qui s’est dressé tel un rempart au visage de certains éléments, tombés en disgrâce depuis son arrivée à la tête des Verts. Pas tous
heureusement, mais quelques brebis galeuses qui
n’ont pas encore digéré leur éviction du onze national ont imbibé ces «salades» de vitriol pour descendre en flammes un entraîneur sur le point de
vivre une aventure à laquelle ils ne prendront pas
part. Ils n’ont pas froid aux yeux de raconter des
boniments dans le seul but de ternir l’image du
Bosnien qui, au moins, a eu le courage d’écarter
certaines pièces maîtresses, considérées comme indétrônables à l’époque de Saâdane. Comble de
l’ironie, ceux qui aujourd’hui ont sorti ces «salades»
sont de mauvais joueurs, et ils n’ont pas accepté le
fait qu’ils ne rentrent plus dans les plans du Bosnien. Comme du temps de Saâdane où ils faisaient
banquette et rarement utilisés. Les meilleurs sont
partis avec les honneurs, sans faire de bruit ni
contester leur éviction. Antar Yahia, Ziani, Matmour
et Belhadj n’ont jamais raconté des «salades» ni
lancé des attaques contre Halilhodzic quand bien
même ils avaient encore dans les jambes et pouvaient rendre d’énormes services à l’équipe nationale. Ils sont partis dans la dignité contrairement à
certains joueurs de seconde zone qui, au crépuscule
de leur carrière, ne trouvent quoi dire que de dénigrer un entraîneur sur le point de quitter la barque.
C’est ce qu’on appelle tirer sur l’ambulance.
Assem Madjid