Transcript 9 mai - Arcinfo.ch

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EN MARGE DE LA PATROUILLE DES GLACIERS
11et 12mai à Ayent
70 ans, bon pied bon œi
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27 Amicaledesfanfaresdu Centre
LA LUETTE. - A l'entendre,
on croirait qu'il raconte une
course d'école, tant il y a d'espièglerie dans le regard bleu
ciel, et de modestie dans le
propos. Arolla-Verbier? Un
jeu d'enfant , une vraie rigolade. Prêt à recommencer samedi prochain !
qui est important. Oh, il y a
bien des petits pépins. Une
fois , je me suis cassé un orteil
aux Grands-Combins. J 'ai encore marché douze heures pour
revenir à la cabane. Là, mes
fils n 'ont pas voulu que je continue jusqu 'à la voiture. Comme ça, ça m'a fait un petit vol
en hélicoptère... »
Dans les 133 ans
et plus
A YENT (sm). -Les 11 et 12 mai
prochains, à Ayent, aura lieu la
27e Amicale des fanfares du
Centre. La société invitante,
l'Union instrumentale AyentAnzère, présidée par M. Francis
Juillard et dirigée par M. Pierre
Gaillard a tout mis en œuvre
pour réaliser une manifestation
des plus sympathiques. Organisée par M. Jean-Claude Rey,
président, Francis Juillard, viceprésident, Jacky Héritier, secrétaire, John Quarroz, caissier et
assistés des chefs et membres de
commissions.
Vendredi 11 mai figure au
programme une grande soirée
communale avec la participation des sociétés suivantes : la
fanfare Union instrumentale, la
gym dames La Farandole, la société de tambours La Gaieté, les
Rafachio d'Anzère, la société de
chant La Concordia, les majorettes et mini-majorettes et la
fanfare Echo du Rawyl. Une
rencontre agrémentée par un défilé , dès 19 h 30, selon l'ordre
mentionné
ci-dessus.
Dès
20 h 30, les sociétés se produiront en concert. La soirée se terminera en compagnie de l'orchestre New West Wood pour
les amateurs de danse.
Le lendemain, l'Union instrumentale Ayent-Anzère se préparera à l'accueil, dès 18 heures,
des sociétés invitées, où l'on servira un vin d'honneur, en musique.
La soirée se poursuivra dès 19
heures, par le défilé et à
20 heures débuteront les concerts des sociétés. Dès 22 heures,
un bal, animé par le même ensemble que la veille concluera
harmonieusement ces deux jours
de fête.
Un événement à ne pas manquer.
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SAXON A L'HEURE DU FOLKLORE
Le sacre de l'Arbarintz
Son nom : Euphémien Moix.
Il est né un certain 29 août
1914 à La Luette. Il vient de
participer à la Patrouille des
glaciers, dont il était le vétéran , avec ses 70 ans presque
sonnés. Mais l'âge n'a rien à
voir avec ce qu 'il considère
moins comme un exploit que
comme une partie de plaisir.
«L'idée de départ, c'était de
constituer
une
patrouille
comptant au total 200 ans
d'âge. C'était pas compliqué,
j' en avais déjà 70 à moi tout
seul. Et puis, les copains se
sont désistés. C'est comme ça
que je suis parti avec CharlesHenri Salamolard, le curé de
Saint-Martin, il a 43 ans, et
Pierre-Alain Vaquin, qui est
employé au Service cantonal
des contributions, il a, je crois
29 ans. L'un dans l'autre, on
était quand même dans la catégorie des seniors 3, l'équipe
des 133 ans et plus. Comme on
ne faisait pas partie d'un skiclub, il fallait trouver un nom
à notre patrouille. On s 'est appelé « les Yétis ». C'était formidable, l'ambiance qui régnait entre les trois. On était
lié comme des frères. On a rigolé tout le long, comme des
bossus... Moi, j' y suis allé de
ma petite chansonnette. En
chemin, on a croisé une grande
blonde, il paraît qu 'elle travaille à l'hôp ital. Je lui ai
chanté Quand on s'aime bien
tous les deux. «Ça avait l'air
de lui plaire... Et puis en arrivant à Verbier, j'étais si con• tent que j' ai chanté en patois.
Vous savez le patois ? Comment on pourrait traduire ça ? »
Quand j'étais une jeune fillette... Les gens ont app laudi,
vous savez... Non, à la vitesse
où on allait, on a voyagé en
touriste pour dire la vérité. 9 h
30 ! Juste dans les délais, avec
une heure de battement...
Quand je pense que mon fils a
mis le même temps à quelques
minutes près pour venir depuis
Zermatt!»
Le fils en question, Jean, faisait partie de la patrouille des
gardes- frontière qui s'est octroyée la médaille d'or en section militaire, sous la conduite
de Conrad Gabriel. On s'imagine la fête qui a suivi le retour
Une course-souvenir
des héros...
« Non, pas question que je
m'entraîne avec lui. Qu'est-ce
que vous voulez, il court en
haut les 4000 comme un cabri.
On s 'est croisé au bas de la
montée à la Rosablanche. On
a fait un petit bout de chemin
ensemble, et puis il a dit : «Eh
bien ! les amis, on va quand
même pas dormir ici!» Je l'ai
regardé monter. Comme une
chèvre, je vous dis... Nous, on
a suivi tout tranquillement,
sans fatigue, sans essouflement »
Un entraînement suivi
On en était donc à la question
entraînement. M. Euphémien
Moix travaille toujours comme
secrétaire-caissier dans l'entreprise de menuiserie-charpente
qui emploie la moitié du village de La Luette, dont trois
fils Moix. Ce qui laisse juste le
week-end comme loisir.
«J e fais des courses toutes
les semaines. Du ski sous toutes ses formes en hiver, de la
marche en été. Ce sont là
mes... hobbies. Je pense que
pour faire le Zermatt- Verbier,
il faut faire deux courses par
semaine. Sur le plan effort , ça
fait bien le triple du parcours
depuis Arolla. Dans le fond ,
c'est surtout une question d'entraînement suivi. Et puis un
mode de vie. Pas de tabac. Peu
d'alcool. Ne pas abuser du
sexe... Remarquez, je suis
l'homme le plus riche du val
d'Hérens : j' ai eu 10 enfants.
Ça veut pas forcément dire
qu 'on a fait des excès, n'est-ce
pas ?»
Une pincée d'humour en
cours de route, aussi importante que le conseil entendu de la
bouche d'un chef de cordée au
sommet de Tête-Blanche :
«Rappelez- vous, en montagne, il faut toujours du salé et
du sucré!» M. Moix s'en souviendra. Dans sa besace, la
viande séchée côtoyait les
fruits secs et le chocolat.
« Des courses, j' en ai fait
dans ma vie. La Haute-Route
bernoise en 1982. Une dont je
me souviens aussi, la HauteRoute valaisanne, Saas-Fee Chamonix. L'effort , c'est ça
A la base de cet engouement
pour la montagne, il y a une
sorte de hasard , ou de fatalité.
Pendant la mobilisation, M.
Rodolphe Tissières a émis
l'idée de former un détachement de haute montagne composé d'éléments du régiment 5
vaudois et du régiment 6 valaisan. Sans trop réfléchir, Euphémien Moix a été le premier
à s'annoncer. La montagne, il
ne la connaissait pas au-delà
des 3500. Une lacune qui sera
vite comblée au cours de quatre mois de cabane. «J e me
souviens très bien. C'était le 30
juin 1940. On était monté au
pigne d'Arolla. Il y avait un
ciel bleu, pas un nuage. Ça a
été le coup de foudre , comme
avec une fille. »
Pouvait-il penser alors, le
jeune Euphémien Moix, que
près de quarante-cinq ans plus
tard , il s'embrigaderait dans
une folle aventure principalement pour marquer son respect et son admiration à son
ancien commandant, à ce
« meneur d'hommes » qu'est
Rodolphe Tissières. «J e vais
vous dire : ma p lus grande joie
dans la course, ça a été de le
retrouver à Verbier en arrivant. » Rodolphe Tissières ,
c'est aussi une des figures de
proue des premières Patrouilles. «Ça oui, je m'en souviens
comme si c'était hier. J 'aurais
donné beaucoup pour participer à la Patrouille de 43 ou 44.
J 'étais pas assez solide pour
ça. Mais j' ai regretté. Alors dimanche, je voulais aussi commémorer le souvenir de mes
trois copains de service, Louis
Thétaz, Albano Droz, Maurice
Crettex, qui sont morts à TêteBlanche en 1949. Cette annéelà disparaissait aussi tragiquement au Mont-Collon mon ami
et contemporain, le guide Basile Bournissen... On avait fait
l'école de recrues en même
temps. Il était fusilier, moi mitrailleur... »
Course-souvenir, culte à des
visages chers, la Patrouille des
glaciers 1984 a marqué M. Euphémien Moix. Qui entend
bien ne pas en rester là:
«Dans deux ans, si Dieu me
prête vie, je m'annonce partant... »
Fabienne Luisier
PAUL MESSERLI A LA GRANGE VANAY
Plénitude et apaisement
MONTHEY. - 85 ans et une générosité créatrice toujours plus prononcée. Décidé- / ^^s.
ment, Paul Messerli affiche une soif de peindre que ne sauraient ternir les ans. Mes- ( 26 )
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serli à la Grange Vanay : au-delà du message et de l'acte de foi, une leçon.
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L'Arbarin tze dans ses œuvres.
SAXON (gram). - Tout Saxon a
assisté puis participé, dimanche ,
au sacre de l'Arbarintze qui célébrait son quinzième anniversaire.
Un anniversaire auquel avaient
souscrit pas moins de quinze groupes folkloriques dont la Tradition
valdotaine d'Aoste et le groupe
Holzhker de Clarens. Un cortège
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coloré et des productions sous la
halle de fête ont servi de fil conducteur à cet après-midi de retrouvailles placées sous le signe de la
tradition populaire.
Diverses personnalités avaient
tenu à honorer l'invitation de l'Arbarintze. Parm i celles-ci, mentionnons les noms de MM. Bernard
Comby, conseiller d'Etat ; Narcisse
Seppey, président de la Fédération
valaisanne des costumes ; Charly
Roth , président de Saxon et Simon
Farquet , député. Tous ces hôtes de
marque auront sans doute appré cié que les organisateurs de ce ren-
dez-vous, une fois n 'est pas coutume, se soient refusé à mêler allocutions et productions musicales. Il est vrai que le folklore , apolitique par définition , s'accommode mal de ce genre de mariage
contfe nature.
Beaucoup de satisfactions donc
pour le groupe saxonnain. Même
s'il était en droit d'attendre davantage de soutien de la part du public de la région probablement
mobilisé par d'autre s rassemblements concurrents comme les festivals de Bovernier et de Chamoson.
NOUVELLE SOCIETE HELVÉTIQUE
Assemblée jeudi à Sion
SION. - La Nouvelle Société helvéti que,, groupe du Valais, tiendra son assemblée générale ordinaire, jeudi prochain , 10 mai , dès
17 heures, à l'Hôtel du Cerf , à Sion.
Après une brève assemblée administrative, le programme
comporte une table ouverte sur le thème La présence du Valais
en qualité d'hôte d'honneur off iciel du Comptoir suisse 1984,
avec la participation des membres des groupes de travail chargés
de l'étude de la conception du pavillon d'honneur du Comptoir et
de la journée valaisanne du 8 septembre 1984.
Le débat est public ; invitation cordiale à tous.
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Entourant l'artiste Paul Messerli, de gauche à droite Mme Weissbrodt, M. Fracheboud , Mme
Michèle Giovanola, l'artiste, Mme Chardonnens et M. Sierro avec en fond , l'affiche annonçant l'exposition et le mur de la façade principale de la ferme Vanay.
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