Mosaïque n° 68
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Transcript Mosaïque n° 68
gratuit
n° 68 • Mars 2014
Santé, nutrition, bien-être
à Nantes Nord
SOMMAIRE
ÉDITO
Vie Locale
Le Mosaïque du printemps
se découvrira sur les étals
du marché de la Bourgeonniere...
Et ça tombe bien car c’est un numéro qui regorge de bons
plans : acheter des légumes directement à la ferme, cultiver
le jardin d’un voisin, adhérer à une association pour
le maintien de l’agriculture paysanne, cuisiner ou petitdéjeuner dans le quartier, se soigner en mangeant,
ou encore (re)découvrir le glanage.
Nourriture du corps, mais aussi de l’esprit avec les
Bautz’artscenik et le festival Saperlipuppet en avril, les
Pol’Air en juin, les concerts de l’école du rock de la Boissière.
Et ouvrons l’œil : les murs de Nantes Nord vont nous
étonner...
Cécile Stern
Comité de rédaction : Véronique A., Isabelle B., Yasmine B., Lucien B., Hélèna B.,
Claude B., Jean-Louis B., Jean-Claude Edouard C., Janine C., Béatrice C., Serge D.,
Marie D., Jean-François É., Gérard F., Madeleine G., Sophie G., Jacqueline G., MarieAnnick H., Daniel J., Jean-Marie K., Élise L., Isabelle L., Corinne L., Andrée L., Nicole
L., Raoul L., Philippe L., Marie-Claude L., Émile M., Georges N., Jérôme N.,
Myriam P., Francis P., Nadine P., Thierry P., Jacqueline R., Michelle S-M., Danièle S.,
Henri S., Cleve T., Gérard V., Hoda-Marie V.
Remerciements aux amis de Mosaïque, à toutes les associations, professionnels
et habitants qui nous ont reçus et communiqué les informations
nécessaires à la réalisation de ce journal, ... bref, merci à tous !
Directrice de Publication : Cécile Stern, chargée de quartier
Coordinateur : François Leclerc • Mise en page : Le Square D.
Impression : Val PG. Ce numéro est tiré à 5 000 exemplaires
Chez Lulu !
L’art dans la rue
Musiques américaines aux Folles Journées
Un village extraordinaire à 2 pas d’ici !
En avant la musique
« Bautz’artscenik » !
Renvoyé spécial
Ovalie à Nantes Nord
Dossier Santé • Nutrition •
Bien-être à Nantes Nord
Sorties à la ferme
Un droit, plus ou moins interdit
Cultivons ensemble des légumes…
Santé, bien-être,…, à Nantes Nord
Deux Amap à Nantes Nord !
Santé, bien-être,…, et si on allait se balader ?
Ces plantes qui nous gardent en forme
Découverte d’une très belle fleur…
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c’est aussi près de chez vous
Portraits de famille quartier Nantes Nord
Histoire de quartier
Après les Brigades de lecture, PaQ’la Lune accueille sur le quartier la Famille
Cartophille. Créateurs de cartes postales depuis 1912, ces artistes aux mille
talents investissent de temps à autre l’appartement de PaQ’la Lune au
3, rue de Québec.
Ils y inventent des spectacles et y présentent leurs mini-spectaculaires.
L’appartement devient alors un petit théâtre miniature, tout comme leur
carterie mobile qui s’est installée au dernier marché de Noël.
Pendant les vacances scolaires, Edmonde Cartophille, ses filles Isabella et
Rosabella, le neveu Luc-Ludovic, la cousine Sissi et Basile, l’ami de la famille
ont transformé la Mano en salle de bal avec le spectacle Au Dancing
des Gens Heureux.
Ce projet réalisé par PaQ’la Lune
avec le soutien de l’état, Nantes
Habitat et la ville de Nantes ne
s’arrêtera pas là. Plusieurs
surprises sont prévues tout au
long de l’année. Prochains rdv
en juin et juillet.
Pour en savoir plus,
contactez-nous au
09 51 33 63 79 ou [email protected]
Confidences post mortem d’un pin…
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
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Les recettes d’emma
«Saperlipuppet», un festival de marionnettes… !
Si vous souhaitez participer à ce projet, en posant en famille
pour la postérité, n’hésitez pas à prendre contact avec Thierry
Mézerette : 06 10 67 27 55 / [email protected]
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Le coin vert
Les pommes faisaient rouli, roula
imprimé sur
papier PEFC
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Expression
Enfance
L’ami Américain
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Wé Wé Wé
+ qu’une radio !
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Échos de la médiathèque
Tempsdanse.14
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Passion
Nos voisins sont des artistes
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Les grilles d’Isa
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Portrait de famille
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39, route de la Chapelle-sur-Erdre 44300 NANTES •
Contact : François 02 40 41 61 35 •
[email protected]
VIE LOCALE
Chez Lulu
1, rue Eugène Thomas
02 40 16 05 50
Chez Lulu !
Le savez-vous ? Un rendez-vous musical est proposé tous les mois sur le quartier !
U
ne fois par mois, le samedi à 11h,
la Médiathèque Luce Courville,
notre bibliothèque à tous, organise un Café Musique, « Chez Lulu ». On se
rassemble autour d’un thème ; en janvier
c’était « Si c’est trop fort, c’est qu’t’es trop
vieux », ce que les initiés appellent le Gros
Son ; en février, spécial Saint Valentin
« Sexe et Musique », et en mars, « Slow, les
musiques les plus lentes ».
Auparavant, une rencontre avait été consacrée au mélange des genres, le métissage
dans la musique, par exemple du jazz
avec de la musique venant du Moyen
Orient, d’Afrique ou d’Asie, cela donne
des choses très agréables à l’oreille.
C’est une rencontre participative ; le coup
d’envoi est donné par Mickaël qui prépare
un programme, et chaque participant le
complète en apportant ses propres
disques, en accord avec le thème du jour.
Il y a parfois des surprises. Pour le Gros
Son, quelqu’un avait apporté un disque
pour enfant. Eh oui ! Nous étions tous
surpris. Cela commence doucement, calmement, comme une berceuse, et tout à
coup, le texte évoquant un horrible monstre, le Gros Son éclate, hurle, vous fait sursauter, tellement il est énorme. Aucune
des personnes présentes ne connaissait.
En 1923, pour l’anniversaire de la Révolu-
du contemporain, du classique, qu’importe, pourvu que l’on respecte le thème
du jour.
Alors n’hésitez pas, rejoignez-nous. Vous
trouverez tous les renseignements à la
Médiathèque Luce Courville où des prospectus sont à votre disposition avec les
dates et thèmes prévus ●
Madeleine Gaultier
tion, à Bakou, a été donnée une symphonie qui détient certainement encore le
record de Gros Son ; elle avait pour instrument des choses de tous les jours,
orchestrées par Arseny Avramou, les trains
et leurs sifflets, les cloches, les sirènes de
bateaux, les machines outils, etc. Mais ne
le dîtes pas trop fort, cela pourrait donner
des idées aux enfants…
En février « St Valentin, Sexe et Musique ».
Nous avons commencé par cette chanson
dont certain d’entre vous se souviennent
« Sous les palétuviers », puis Colette Renard,
les Aphrodites Child, Bashung, de l’Opéra,
une ballade du Moyen-Âge ; nous avons
évoqué Pierre Perret, Charles Dumont.
Chacun peut parler, expliquer son choix,
Prochaines dates : samedi 26 avril,
24 mai, 21 juin à 11h00. Sujets probables :
• Dancefloor, les musiques qui rendent heureux les poils et le reste
• Musique de films
• Les cinglé(e)s de la musique
Venez nous rejoindre autour d’un
bon café ou d’un jus de fruit.
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VIE LOCALE
L’art dans la rue ou comment
environnementale
Notre quartier mosaïque est, comme
chacun le sait, irrigué par le tramway.
Venant à la suite de l’opération
« Invisibles » conduite par Arnaud
Théval en 2009-2010, et toujours
dans le cadre de « l’Art en Partage »,
une nouvelle initiative se met en place,
« Attrape-moi si tu veux », entre les
stations Morrhonnière et René Cassin, tout
au long du trajet de la ligne 2.
J
e ne sais si vous êtes dans le même état
d’esprit que moi, mais…
• Les incivilités multiples, le sans-gène
des usagers du tramway
• Les pollutions sonores, sous forme de
rodéos moto, entre autres
• Les dégradations de l’espace public et
des immeubles par les tags et autres
graffitis
… tout cela m’irrite, m’agace, provoque en
moi un profond ressentiment contre une
bonne partie de l’espèce humaine.
L’initiative individuelle pour venir à bout
de la pollution environnementale, que
créent notamment tags et grafittis relève de
l’utopie. Pourtant, son coût pour la société
civile est énorme, difficile à chiffrer par le
simple citoyen. Les auteurs de ces exac-
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Mosaïque n° 68 | Mars 2014
tions ne se posent même
pas la question.
Il suffit de faire un tour en
tramway entre les stations
Morrhonière et René Cassin pour constater les
dégâts. Et en particulier
autour des facultés, tags et
graffitis fleurissent. Les
dégradations se pratiquent
la nuit, sauf en période
hivernale, parce que le
pollueur préfère alors rester sous la couette. Les poubelles en
attente de ramassage sont particulièrement
visées, proies faciles de ces activités nocturnes. Mais ce sont aussi, sans vergogne,
les murs d’immeubles, surtout neufs, parce
que les tags se voient mieux, n’est ce pas !
Ce sont aussi les panneaux indicateurs des
aubettes de tram, d’autres endroits inatteignables sans talents d’acrobate, vu l’emplacement où l’on retrouve la « pollution »
au petit matin. Certains se
risquent même à pratiquer la « fresque », si l’on
peut employer ce mot
lorsque semblent se
manifester quelques velléités artistiques comme
résultat de ces frasques
risquées.
Le pire et le meilleur (relatif) se concentrent près
des facultés. Là, vous
pourrez déplorer une façade de gymnase
complètement dégradée. Et curieusement,
à quelques pas, au flanc du coteau qui
remonte vers le nouveau stade couvert, se
situe une tentative de fresque, dans le
champ de vision d’une demeure bourgeoise
nantie d’une tourelle. Rapprochement amusant, sans doute involontaire. En somme,
l’ancien et le moderne, côte à côte !
Il convient de reconnaître que l’art mural
ne date pas de notre époque puisqu’on le
retrouve déjà dans les grottes préhistoriques, sur les sites archéologiques, à
Pompeï, dans la Vallée des Rois en Egypte,
par exemple. Il a toujours porté témoignage de civilisations, de messages militants même, à toutes les époques, d’après
lutter contre la pollution
Pick Up Production
les chercheurs. Beaucoup de municipalités réservent des espaces dédiés à
cette forme d’expression. C’est ainsi
qu’est née l’idée du projet « Attrape-moi si
tu veux » avec le concours de Pick Up
Production.
Cette association « Pick Up » a déjà conduit
entre 2010 et 2012 un projet de création partagée dans le quartier Doulon-Bottière intitulé « Un Quartier de Lumières » dans le
cadre du dispositif initié par la municipalité,
« l’Art en Partage », qui avait permis dans
notre quartier la réalisation d’« Invisibles »
sur une idée d’Arnaud Théval en 2009-2010.
S
elon Pierrick Vally, qui pilote le
projet « Attrape-moi si tu veux », les
objectifs proposés aux habitants du
quartier sont, entre autres :
• favoriser les croisements, échanges et
collaborations entre habitants et structures du quartier
• témoigner de la richesse et de la diversité des populations
• retranscrire la vie culturelle du territoire
à travers une œuvre artistique et contribuer à l’expression artistique de chacun
• faire découvrir le graffiti et rencontrer
des artistes professionnels, ici le collectif « 100 PRESSION »
02 40 35 28 44
pierrick.pickupprod
@gmail.com
• et surtout participer à la réappropriation de l’espace public par les
habitants. En l’occurrence, dans notre
quartier, le long de la ligne de tramway.
Le thème proposé à travers la réalisation
de 4 à 6 fresques collectives peut se résumer ainsi : « Un personnage mystérieux fait
son apparition dans le quartier. Se baladant de rue en rue, sa curiosité l’amène à
faire des rencontres enrichissantes et des
découvertes étonnantes... ». A l’instar d’une
bande dessinée, les fresques seront réalisées à partir de la mi-mars. Les habitants
intéressés seront encadrés par plusieurs
« graffeurs » professionnels. Rendez-vous
est pris pour la première fresque au niveau
du Pôle Etudiant des Facultés, sur le campus du Tertre, au sud du Théâtre Universitaire. Si vous désirez y participer, contactez Pick Up Production.
Voila une belle idée de rencontre qui
devrait aider par sa réussite à limiter la
prolifération anarchique conduisant à
une pollution de l’espace public. Mais
aussi, valoriser la mixité culturelle du
quartier, montrer qu’ensemble, on
peut réaliser des œuvres qui tiennent
la route, et occuper des friches laissées à l’abandon. Par la mise en route
d’un projet tel que « Attrape-moi si tu
veux », on voit la possibilité de lutter
contre la mauvaise image du quartier
que peuvent donner les perturbateurs
par leurs comportements incivils, parfois dévastateurs, mais malgré tout
minoritaires. Ce qui doit convenir à
tous, comme m’avait convenu les
paroles d’un jeune du coin du Chêne
des Anglais lors de la clôture de l’opération « Invisibles » : « Merci Arnaud, tu
nous as rendu visibles » ●
Georges Négrel
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VIE LOCALE
Musiques américaines
aux Folles Journées
A l’occasion des dernières Folles Journées nantaises, j’ai eu le
plaisir d’assister à un concert à la Cité des Congrès, mais aussi
à un spectacle proposé dans notre quartier.
constater comment la musique pouvait
parler et procurer de l’émotion et du
plaisir à tous.
Les notes de Star Wars, Harry Potter ou des
aventures d’E.T, emplissent les cœurs et
font la joie des enfants, placés aux premiers rangs, au plus près des musiciens,
qui applaudissent spontanément, bien
avant la fin du morceau.
La Chef d’Orchestre Zahia Ziounani s’est
prêtée au jeu avec les musiciens et a laissé
la magie musicale s’écouler. Les spectateurs ne sont pas insensibles à cette
musique et manifestent leur plaisir en bougeant une partie de leur corps avec des
applaudissements et des sourires complices.
Au terme de cette représentation, un
échange cordial est proposé autour d’une
collation. Chacun n’est pas prêt d’oublier
cette belle journée.
V
ia le dispositif “Carte blanche” proposé par la Direction des Solidarités de la Ville de Nantes, j’ai eu la
possibilité de vivre un moment de communion musicale dans un lieu où il est difficile d’obtenir une place. Le jeudi 30 Janvier, dans la salle Faulkner à la Cité des
Congrès est présenté un hommage à John
Williams, compositeur de musiques de
films par L’orchestre Symphonique
Divertimento, dirigé par Zahia Ziouami.
Un public très varié est présent : tous âges
et tous horizons, des écoliers encadrés par
des enseignants et des bénévoles, des personnes âgées avec des intervenants issus
de leur lieu de résidence, des personnes
avec des troubles psychiques, physiques,
etc.
Si je vous égraine comme cela cette diversité de public, c’est bien parce que ce qui
m’a plus particulièrement touché, c’est de
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Mosaïque n° 68 | Mars 2014
Mais la Folle Journée ne se déroule pas
qu’à la Cité des Congrès. D’autres endroits
sont prévus pour faire découvrir à tous la
musique. A Nantes Nord, c’est au CSC du
Bout Des Landes 12 rue de Concarneau le
samedi 08 février que s’est jouée la pièce
« América, América », écrite par Patrick
Barbier, mise en scène par Pierre
Lebrun et interprétée par Jean-Marie Larvellec et Ronan Cheviller. La météo n’est
pas favorable, mais nous sommes là pour
assister à ce spectacle musical gratuit.
Le scénario : un chef d’orchestre américain
contemporain se voit confier la difficile
mission de présenter l’histoire de la
musique américaine du XXe siècle en
20 œuvres. Les comédiens allient
humour, avec l’accent américain. Tout est
là, dans un kaléidoscope de modes d’expressions, de rythmes et de mélodies
envoûtantes :
• La Rapsodie In Blue de Georges
Gershwin composée en 1924 avec le
son mélancolique de la clarinette commence sur une projection de vues de
New-York.
• Vient ensuite West Side Story, comédie
musicale inspirée de Roméo et Juliette,
composée par Léonard Bernstein.
• Le compositeur Steve Reich a écrit une
musique plus insolite où se mêlent des
bruits de voix et de trains. Cette musique
s’accompagne d’images sur la condition
des juifs lors de la 2e guerre mondiale.
• La Panthère Rose avec son amusante
mélodie de Henri Mancini ajoute une
note enjouée de la musique américaine… et encore bien d’autres
musiques de films.
Je terminerai par le negro-spiritual qui
était aussi au rendez-vous avec Martin
Luther King et sa phrase célèbre :
« I have a dream… » (j’ai fait un rêve…).●
Béatrice Collinet
Un village extraordinaire
à 2 pas d’ici !
En ce début de printemps, nous rêvons tous d’un week-end aux avant-parfums de fête
d’été, convivial, musical, aéré, ludique...Réjouissons-nous déjà: Nous le vivrons bientôt !
Bibliothèque
Maison de la presse
de quartier
Spectacle
de danse
en après-midi
Pistes de danses
pour bal en soirée
Restauration
toutes saveurs
Ateliers cuisine
Ateliers
Musiques
du Nouveau Monde
Radio je
unes
WéWéW
é
Les Pol’Airs #2
nous offrent à tous
le 14 juin 2014
un village
extraordinaire
à l’Hippodrome du Petit
Port
Vélo pour tous
Animation
équestre avec
poneys de Port
Barbe
Concert
Scène dynamique
Podiums
que
è
h
t
o
d
u
L
u monde
d
des jeux
Aires
de ne rien faire
Si vous souhaitez participer
aux préparatifs, à l'animation...
n’hésitez pas à contacter
François G au 06 65 02 80 36
ou Yann V au 02 40 41 65 70
La manifestation festive des Pol’Airs Nantes Nord 2014 2e édition est co-produite grâce à la synergie de
toutes les forces vives associatives du grand quartier nord coordonnées par la Ville avec le soutien de
l’Accoord.
Avec Mosaïque, nous y serons ! Corinne et Marie-Claude
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VIE LOCALE
En avant la musique
CSC Boissière
9 bis rue
Jean-de-la-Bruyère,
0251836227
[email protected]
au centre socioculturel de la Boissière !
Petit retour en arrière,
le centre socioculturel de
la Boissière a été construit
dans les années 1980. Il est
le premier à accueillir en son
sein un local de musique
dédié aux « cours » mais
également aux répétitions.
N
ous avons rencontré Philippe
Shmura, animateur d’ateliers musicaux au centre socioculturel de la
Boissière.
L’ACCOORD qui est l’association pour la
réalisation d’activités éducatives, sociales et
culturelles de la ville de Nantes, encadre
chaque animation, atelier ou programmation du centre socioculturel.
C’est ainsi que Philippe, musicien chevronné depuis sa plus tendre enfance est
recruté pour animer ces ateliers en 1985,
pour ne jamais en partir depuis toutes ces
années.
Le principe est de réunir des jeunes pour
ainsi leur apprendre la musique amplifiée
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Mosaïque n° 68 | Mars 2014
(c’est-à-dire par effet d’augmentation du
son par amplification) avec divers instruments comme la guitare sèche ou électrique, la batterie, un synthétiseur et également le chant. Philippe, maîtrisant tous
ces instruments, gère à lui seul les musiciens en herbe selon leur âge et leur
niveau. Ils se réunissent chaque mercredi entre 13h et 19h et chaque jeudi
entre 17h et 20h.
Les styles sont aussi différents que les participants. Les débutants sont également
acceptés, un atelier d’éveil musical est proposé le mercredi à partir de 19 h.
Philippe qui a, dans sa jeunesse, fait partie de plusieurs groupes, s’intéresse de
très près à la création d’événements pour
faire partager son amour de la musique et
réunir les foules. Des créneaux sont réservés pour les répétitions. Plusieurs projets
sont ainsi nés de l’École du Rock comme
« Les étés funs » aujourd’hui repris par la
ville avec « Bouge ta ville », ou la participation aux Folles Journées, événement
annuel à Nantes. 8 groupes sont alors
sélectionnés et formés pendant 4 mois sur
le sujet des folles journées mais également à partir de l’identité du groupe (plus
rock’n’roll que classique par exemple). Ils
doivent retranscrire un morceau connu.
Un concert est aussi organisé à chaque fin
de trimestre avec tous les élèves du centre
socioculturel intéressés, autonomes et solidaires dans l’installation et la communication de l’événement. Cependant, il existe
un problème de taille : l’absence d’une
salle de spectacle avec équipement et
coût raisonnable. Ce manque d’accessibilité est fortement regrettable selon
Philippe qui se bat pour que la musique
reste un moyen d’expression, d’affirmation
et d’épanouissement de soi.
« La musique est un langage, une passion
qui permet de communiquer avec les
jeunes ».
Enfin, chaque année se termine par une
tournée musicale, avec 20 à 30 élèves qui
partent dans différentes régions avec l’ambition de progresser et aboutir à un vrai
spectacle.
L’École du Rock est ouverte à tous les
nantais quel que soit leur âge. La mixité
sociale y est très importante. C’est d’ailleurs, selon Philippe, une manière de progresser en s’écoutant et en respectant les
autres.
Les inscriptions se déroulent début septembre et le coût est calculé à partir du
quotient familial (adhésion à l’ACCOORD
puis abonnement entre 20 et 63 €).
Rendez-vous donc au centre socioculturel
de la Boissière ! Prochain concert le vendredi 25 avril 2014 ●
Elise Lassaunière
Bautz’artscenik
4, rue des Renards
02 51 83 99 25
e.fr
alchauviniere@fre
Quand un 5e élément
découvre « Bautz’artscenik » !
Je ne connaissais pas Bautz’artscenik ! Curieux que j’étais,
bloc-note sous le bras et stylo à l’oreille, je suis allé découvrir
ce groupe d’artistes, amateurs motivés, qui le 19 Avril
prochain, vous donnent rendez-vous pour un repas/spectacle
à la salle festive de Nantes Nord.
tences partagées » via le partenariat. Ainsi,
Yann, acteur professionnel nous guide,
tant sur l’interprétation, que sur la mise en
scène et le calage des chorégraphies présentées par le groupe ESENCIA. De même,
la fanfare de saxophones, les Anchahuteurs, jouera les thèmes musicaux «Fabulesque» de l’école de chant du Cellier.
P
Peut-on dire que cette production
porte les valeurs de l’A.L Chauvinière ?
Tout à fait, sous différents aspects nous
revendiquons les valeurs de l’éducation
populaire dans l’accompagnement et la
réalisation d’un projet commun. Nous croisons les générations et, par des compléments (mise en lumière, sonorisation...),
nous osons relever un challenge que nous
nous sommes donnés : approcher le « professionnalisme ». De plus, si nous avons un
coup de main de partenaires, nous n’hésitons pas à les accompagner dans leurs
projets. C’est l’esprit «mutualisation» que
nos différents dirigeants nous ont transmis
à travers les valeurs du sport.
our nous présenter cette animation
contribuant au dynamisme de notre
quartier, Jean Cloarec, vice président de l’Amicale Laïque Chauvinière, m’a
accueilli pour une « amicale conversation ».
En quelle occasion ce groupe est-il né ?
Une « fun équipe » œuvrait spontanément
pour animer musicalement les grands rendez-vous du club de basket de la Chauvinière. Elle contribuait à la convivialité de
nos tournois et autres fêtes annuelles et se
mobilisait, au titre du club, sur certains
événements du quartier tels que les 40
ans du Comité d’Action de la Petite Sensive ou les 50 ans du centre socio-culturel
de la Boissière.
En 2006, un échange avec les bénévoles,
joueurs et membres du club, nous a motivés pour essayer de faire mieux,... d’où la
création de « Bautz’artscénik », en 2011.
Pourquoi ce nom ? Pour quelles
ambitions ?
Ce jeu de mot évoque le « Baut », siège du
club ; « Baut’zarts » est un clin d’œil artistique et «scénik» parce que l’idée était de
créer un spectacle lors de nos repas. Moins
évident, « artscénik », en allusion au mot
arsenic, comme le poison qui nous pousse
à faire évoluer le concept et la créativité
dans le spectacle.
Cela permet de créer un événement festif
et distrayant qui « nourrit la vie du club » et
pose des repères sur le quartier pour les
familles.
Comment réalisez-vous votre spectacle ?
Dans les deux précédentes éditions, nous
sommes partis d’un thème et les personnages « empruntés », le capitaine Haddock
et Tintin, proposaient des «inserts», permettant les changements de décor. Nous y
greffions des chansons, des chorégraphies,
des prestations musicales. Cette année,
nous proposons une création complète. Le
thème retenu tourne autour des 4 éléments : l’air, l’eau, la terre et le feu, qui
nous permettront d’évoquer le respect de
l’environnement. Nous tenons à ce que
costumes et décors soient réalisés en ayant
en tête ce principe. Nous pouvons dire
que cette création se réalise « en compé-
Quelles perspectives avez-vous après
le rendez-vous du 19 avril ? Seriezvous prêt à contribuer à une grande
fête du basket ...avec votre spectacle ?
60 personnes membres du club ou partenaires, sont impliquées dans cette soirée.
Cette complicité, pourrait être partagée
avec nos collègues de la Similienne, de la
Beaujoire, de l’AS Basket Rezé. Nous n’y
avons pas songé, mais nous y réfléchirons. Pourquoi ne pas rêver à cette fête du
basket ?
Un échange riche et
enthousiaste ; Jean
a bien insisté sur ce
projet d’équipe.
Mais ce sera le
public présent qui
dira si le challenge
est relevé ●
Gérard Vinet
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
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VIE LOCALE
Renvoyé spécial
Pourquoi transmettre l’information
peut-il faire courir un risque ?
’
C
est autour de cette question que
notre classe de Seconde baccalauréat professionnel menuiserie
et charpentier du lycée Michelet a réfléchi.
Ce projet de la Maison des Journalistes à
Paris et du centre de liaison enseignement
média et information (CLEMI) nous a permis d’entendre le témoignage d’un journaliste africain qui souhaite conserver
l’anonymat.
Le projet
Le projet Renvoyé spécial fait partie d’un
travail en français autour de l’objet d’étude
La construction de l’information. Cela
consiste à s’interroger si l’on peut vivre
sans s’informer. Suite à cette séquence, la
classe a réalisé une exposition. Enfin, le
mercredi 26 février nous avons reçu un
journaliste africain exilé en France suite à
des persécutions dans son pays en rapport
à son métier.
L’exposition Notre exposition présentée au CDI comporte six dossiers en lien avec la liberté de
la presse. « Comment l’ONG Reporters sans
frontières (RSF) s’engage t-elle pour la
défense du droit d’expression et d’information des journalistes ? », « Comment la
BD-reporter apporte-t-elle une nouvelle
façon de lire et d’appréhender une information ? » : ce sont deux des dossiers auxquels nous avons tenté d’apporter une
réponse. Nous avons aussi appris ce qu’est
« le prix Albert Londres ». Comme notre
invité était africain, huit d’entre nous ont
effectué des recherches sur l’histoire, la
situation politique et culturelle de son pays.
La rencontre A son arrivée au lycée, ce journaliste a pu
voir notre travail et a été touché par les
panneaux présentant différents aspects de
son pays. Pendant son intervention, il nous
a raconté sa vie dans son pays et les raisons de sa venue en France. Il s’est fait
emprisonner à cause d’un article qui
dénonçait les abus des forces militaires
sur la population.
Les réactions
Simon nous a dit : « Chapeau pour avoir
tenu ! » ; « J’ai été ému de ce qu’il a subi ».
Quand à Lou, il pense que « L’intervention
[lui] a beaucoup appris sur les violences et
la corruption ». Cette rencontre nous a
permis de connaitre un pays africain et
l’état de sa liberté de la presse. Et Nino de
conclure « l’intervention m’a gêné car on se
rend compte quand même, de la chance
politiquement parlant, de vivre en France
par rapport à d’autres pays. » ●
Alexandre Bondu et Enzo Chesneau
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Nantes rugby XIII
Ovalie à Nantes Nord
Section loisir
[email protected]
06 99 29 43 14
Le dimanche après midi, mon père aimait m’accompagner
dans les tribunes de Marcel Saupin et du stade Pascal Lapote
pour encourager les rugbymans du SNUC. Depuis, j’ai bien
vieilli mais ai découvert une section adaptée à mes vieux os,
la section loisir de Nantes Rugby XIII.
C
réé en 1823 par les anglais, le rugby
porte le même nom que la ville où
il vu le jour. Comme tous les sports,
le rugby est une école de la vie. Il véhicule
des valeurs telles que le courage, la fraternité et la solidarité entre partenaires et
même adversaire : témoin, la 3e mi-temps
dans le tournoi des six nations.
En France, le rugby est le deuxième sport
collectif au niveau des licenciés. Cette discipline est surtout implantée dans le sudouest avec des grands clubs comme
Toulouse, Agen, Brive, Castre, Biarritz,
Perpignan. Seul Paris, Toulon et Clermont
tirent leur épingle du jeu en dehors des
régions de l’aquitaine.
L’année 1995 voit la naissance du professionnalisme en France avec la création
d’une poule unique appelée Top 14. Le
vainqueur soulève le bouclier de Brennus
qui est considéré comme le graal du rugby
hexagonal. Les meilleures équipes françaises disputent la coupe d’Europe de
rugby, « H Cup », créée, elle aussi, en 1995.
Même si elle n’a jamais remporté la Coupe
du Monde, l’équipe de France a souvent
tirée son épingle du jeu à l’échelon internationale. Elle a souvent tenu la draguée
haute aux « All Black » Néozélandais, aux
Australiens et à l’Afrique du Sud. Elle a
souvent aussi remporté le tournoi des six
nations et quelques « grands Chelem »,
compétition ultime de l’hémisphère nord.
Sur le plan local, le rugby se contente de
la portion congrue. En effet, le SNUC, club
phare de la région n’évolue qu’en fédérale
2 et reste dans l’ombre du FC Nantes et du
HBCN ●
Si vous voulez pratiquer le rugby sur votre quartier,
vous allez devoir passer au « jeu à XIII »
Souvenez-vous, en juillet 2010, la section féminine de Boissière XIII faisait la couverture de
Mosaïque. Depuis, ce club a fusionné avec le Bretagne Nantes XIII, créé en 1936(!), pour former
aujourd’hui le Nantes Rugby XIII.
NB XIII se compose aujourd’hui d’une section « seniors masculins » engagée en Championnat de
France Nationale, d’une section « séniors féminines » (accessible aussi pour les juniors) engagée
en Elite du Championnat de France de rugby à XIII féminin, d’une école de rugby accueillant filles
et garçons à partir de 4 ans et d’une équipe loisir se retrouvant tous les 15 jours, de 15h30 à17h30
sur notre quartier (terrains du SUAPS, boulevard Guy Mollet et hippodrome du Petit Port).
Si cette section loisir permet aux anciens joueurs de continuer le sport sans rester dans « la compète », elle offre surtout la possibilité aux personnes souhaitant découvrir et/ou jouer au rugby
pour la première fois de pouvoir pratiquer sans subir les gros bobos liés au placage. En effet, ils
jouent au « touché ».
Ainsi, peuvent se joindre, jeunes et moins jeunes, filles et garçons ; cette section est mixte, à partir de 18 ans.
On peut dire qu’en ce lieu ludique, prime la notion de plaisir ; le titre de section loisir étant alors
très approprié.
Vous y progresserez, via le travail technique et l’apprentissage du jeu, mais en toute sécurité et
dans la bonne humeur.
Jean François Etienne
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
11
DOSSIER
S a n t é
•
N u t r i t i o n
Sorties à la ferme
avec le centre socio-culturel de la Petite Sensive
Ce vendredi 21 février, tandis que la météo joue en avant
première les giboulées de mars alternant avec avec de jolies
éclaircies, les deux véhicules de l’Accoord du Centre socioculturel de la Petite Sensive s’engagent, avec chacun à bord,
sept passagers sur un circuit qu’ils connaissent par cœur
depuis quatre ans déjà.
Prochaine
sorties :
Vendredi 28 mars
Vendredi 11 avril
Vendredi 25 avril
Vendredi 16 mai
Vendredi 23 mai
Vendredi 6 juin
Vendredi 20 juin
L
a bonne humeur et les conversations vont bon train : Jeanine, Jocelyne, Emma, Colette, Christiane,
Nadine, Gisèle, Hélène... « et les garçons »
se réjouissent comme chaque quinzaine.
En effet, vendredi de 14 h à 17 h, ils vont,
véhiculés en toute sécurité par Jean-François et André, sur les routes de campagne
alentour pour y faire provision de viandes,
fruits et légumes chez quelques producteurs privilégiés.
1re étape : La ferme de la Ranjonnière à
Saint-Aignan de Grand Lieu, agréée
Terroirs 44, association de promotion
de produits fermiers de Loire-Atlantique. Faîtes vos choix Messieurs Dames !
Jugez vous-mêmes de la qualité et de
diversité de l’offre : pains cuits au feu de
bois, légumes frais de Rouans, légumes
secs et fromages de Sainte-Pazanne, huiles
et porc de La Meilleraie, vinaigre d’Erbray,
canards de Casson, lapins de Ruffigné, etc
etc ! Sacs et paniers sont emplis sans tarder
et le passage à la caisse est rapide.
En route pour la 2e étape jusque au Chêne
Vert de la Chapelle Basse-Mer, chez Odette
qui accueille avec un large sourire ce
groupe de bons clients qu’elle connaît
12
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
bien. Elle propose des légumes très frais
avec un rapport qualité-prix imbattable semble-t-il, comme de beaux radis et
navets à 90 cts la grosse botte. Les premiers servis, et sortis, posent pour une
photo-souvenir… et hop c’est reparti pour
la 3e et dernière étape vers la ferme du
Beau Soleil où s’étalent des variétés de
pommes colorées de Saint-Julien de
Concelles et de Mauves. Que du bonheur !
c’est beau, c’est bon et pas trop cher, avec
en prime le droit de choisir un fruit pour
le goûter, à croquer dehors, au pied du
double arc-en-ciel qui vient de naître après
l’averse.
CSC Petite Censive
48, rue du Lieutenant
de Sesnaisons
02 40 40 69 63
petite-sensive@accoord
.fr
Sur les derniers kms du retour, il est
- entre autres - question de ce que l’on va
pouvoir cuisiner pour se régaler les papilles
avec ces bons produits-là. Je crois qu’Hélène
a fait quelques emplettes pour des voisins.
« Ceux qui sont intéressés par ce mode d’approvisionnement doivent s’inscrire à chaque
sortie, à l’avance au secrétariat du centre
auprès de Monique. C’est gratuit.
On n’a pas besoin de faire de publicité... les
deux véhicules sont vite remplis ! » explique
Jean-François Houssais, chauffeur attitré
depuis le début de la mise en place de cette
activité par l’Accoord en 2000, et Président du
conseil d’équipement du CSC Petite Sensive.
André Rysak, directeur du Centre, confirme.
A l’arrivée, comme à chaque étape du parcours, Jean-François et Jeanine installent
très complaisamment un marche-pied de
bois et proposent l’appui de leurs bras
pour faciliter la descente des passagers !
Tous alors, se serrent la main ou se font la
bise en se donnant rendez-vous pour la
prochaine sortie... après les congés scolaires cette fois-ci... Voir calendrier ci-joint.
Un trajet sympathique, confortable, où
l’on a tout loisir d’admirer les paysages
de nos campagnes et des bords de
Loire, permettant d’aller choisir soimême des produits du terroir et de
s’assurer ainsi une alimentation saine,
de faire tout cela en bavardant avec
une bonne dizaine de voisins, d’amis et
parfois quelques nouveaux avec qui
l’on fait connaissance... : un après-midi
Marie-Claude Lucas
heureux ! ●
•
B i e n - ê t r e
à
N a n t e s
N o r d
Un droit, plus ou moins interdit :
le glanage et la « récup »
Pour se nourrir à moindre frais à la campagne, éviter
le gaspillage en ville ou pour le simple plaisir de
trouver soi-même ses repas, le glanage et la cueillette
reviennent au goût du jour. Glaneurs des marchés
et glaneurs des champs réinventent ce droit d’usage,
un peu tombé en désuétude.
L
a somme des aliments gachés dans
le monde suffirait à nourrir tous les
affamés. En effet, 30 % de la nourriture produite ne serait pas consommée,
20 kg d’aliments par personne sont jetés
chaque année en France, dont 7 kg emballés. 400 euros c’est le coût moyen par
foyer et par an du gaspillage alimentaire.
Ahurissant mais bien réel ! Je me propose
de vous présenter un autre mode de
consommation, à moindre coût. Un droit,
plus ou moins interdit, à se réapproprier :
le glanage et la « récup ».
Le glanage est un très vieil usage datant
d’avant le Moyen-âge. Nous pouvons en
retrouver le terme dans l’Ancien testament
Ruth 2/21 et 23 et Deutéronome 25/19. Ce
droit n’était pas réglementé, il pouvait
même être considéré comme un moyen
détourné d’aider son prochain sans que
celui-ci soit redevable de quelque chose.
Mais, à la fin du Moyen-âge, le droit de
propriété commençant à s’affirmer par
écrit, le glanage fut attesté et légalisé par
la royauté. La société a évolué, le glanage
aussi. Dévolu de tous temps aux miséreux, aux malades et nécessiteux du
moment, le glanage exercé par des bienportants est souvent perçu aujourd’hui par
les ruraux, comme un vol pur et simple du
résultat de leur travail. Cette perception
rigide du droit de la propriété, et le fait
que les machines de récolte se sont perfectionnées, font qu’il y a de moins en
moins de vrais glaneurs dans le monde
rural.
Mais le phénomène du glanage n’a pas
cessé d’exister pour autant. Il s’est simplement déplacé vers les villes. La crise
étant là, le glanage est revenu à la
« mode », pour survivre, avec l’arrivée du
« glanage alimentaire » urbain. Le terme
freegan désigne un mode de vie alternatif dont le but est de limiter sa participation
au système économique actuel. Leur
maxime « la solution à la faim dans le
monde se trouve dans les poubelles de
New York ».
Les freegans se nourrissent de ce qu’ils
trouvent dans les poubelles. Pour eux,
glaner est un acte citoyen.
Le glanage dans les poubelles à des
fins alimentaires est en effet légal sous
conditions qu’il :
• ne soit pas expressément interdit par
arrêté municipal,
• soit réalisé sur la voie publique.
En effet, les biens déposés en poubelles
sur la voie publique ne sont plus considérés comme appartenant à leurs anciens
propriétaires. En revanche, attention, le
glanage nocturne est interdit, il doit être
réalisé « à la vue de tous ».
Par contre, le glanage de produits jetés
dans les poubelles de supermarchés,
est illégal : ce type de glanage est assimilé
à du vol, car souvent les poubelles sont
mises dans des emplacements privés, fer-
més ou clôturés. Certaines grandes surfaces payent même des vigiles pour empêcher de récupérer de la nourriture. Cela
peut donc sembler surprenant, mais hélas
c’est vrai, c’est mieux de jeter ! Tu peux
« crever de faim » à côté de poubelles
pleines de nourriture !
Le plus consternant c’est que certaines
communes peuvent interdire totalement
le glanage (article 19 de la loi du 9 juillet
1888) et c’est souvent ce qui arrive. Alors
que les restos du cœur ne désemplissent
pas, on interdit la plupart du temps de
faire les fins des marchés.
Par ailleurs, alors que nos poubelles recèlent des trésors, il est interdit de récupérer
dans les déchèteries ! Il y a dans la masse
de nos ordures un tas de choses encore
utilisables, vieilles chaussures, vêtements usagers, électroménagers ou nourriture… Immondices pour les uns,
matières premières pour les autres !
Alors, pour conclure, je ne peux m’empêcher de pointer ce paradoxe ultime, à mon
sens : Pourquoi nous interdire le glanage
et la « récup » pour subventionner des associations qui luttent contre le gaspillage et
nous apprennent à mieux consommer.
Cherchez l’erreur ! ●
Véronique Alloan
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
13
DOSSIER
S a n t é
•
N u t r i t i o n
•
Cultivons ensemble des légum
Toute la famille, les sœurs, les filles, les enfants, petits
enfants, se font du souci pour Papi qui se retrouve tout seul
dans sa grande maison avec son chien. Qui va aider Papi à
tondre la pelouse et à continuer son jardinage ?
Nous travaillons tous,
il nous faut de l’aide.
- « J’ai peut-être une idée. Au dernier marché de noël de Nantes Nord, j’ai découvert
une nouvelle association qui permet à des
personnes n’ayant pas de jardin, de rencontrer des personnes qui ont des difficultés pour entretenir le leur. »
- « Oh, ce serait une bonne idée. Il faudrait
en parler à Papi, mais avant, il faut peutêtre, téléphoner à l’association pour en
savoir plus »….
Le dimanche suivant au déjeuner :
- « J’ai les renseignements et j’avais raison.
Cette association met en relation des personnes qui aiment la nature. »
- « C’est un peu le « Meetic » du jardinier ? »
- « En quelque sorte. Elle rapproche des
propriétaires ou locataires de jardins qui
sont en difficultés avec des jardiniers. Les
premiers mettent à disposition une partie
de leur parcelle que le jardinier vient
cultiver, en échange d’une partie de la
récolte »
- « C’est super, cela permettrait en plus à
Papi de rester à domicile. Sans parler du
côté sentimental qu’il entretient avec son
jardin ! »
- « C’est vrai cela, il faut voir comment il y
est attaché. Et autour du jardin, il se passe
bien d’autres choses. Cela peut-être un
échange de savoir-faire, de connaissances
sur les fruits et légumes, d’outillage, de
graines… mais aussi d’envies. »
Extrait de la charte d’usage
Chacun des deux s’engage à :
Entamer une collaboration pour au moins une année, reconductible si affinités !
Privilégier des produits et méthodes respectueux de l’environnement : bannir tout produit toxique,
préférer la binette aux désherbants et la coccinelle aux insecticides, faire un usage raisonnable
de l’arrosage, et si possible utiliser compost, récupérateur d’eau et tri sélectif.
Partager équitablement la récolte (exemple : 2/3 ou 3/4 pour le jardinier), et éventuellement
les frais liés à l’exploitation (eau).
Cultiver certes des légumes, mais aussi de la convivialité et du bon esprit !
Informer l’autre à l’avance en cas d’absence prolongée, ou de souhait d’arrêter la collaboration.
14
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
- « En plus ce serait l’opportunité pour lui
de voir du monde, de discuter ou tout simplement l’occasion de passer un moment
agréable entre personnes du même quartier »
- « INTERGENERATIONNEL ! »
- « Comment est venue l’idée de cette association ? »
- « Beaucoup de lopins ne sont pas exploités. Il y a des personnes, comme Papi ou
à mobilité réduite qui ne peuvent plus
s’occuper de leur jardin. D’autres qui n’ont
pas forcement les compétences ou le
temps, comme les parents d’enfants en
bas âge… Ils font l’inventaire des besoins,
puis recherchent les personnes qui ont le
temps et/ou les compétences »
- « Mais cela va nous coûter combien ? »
- « Mais rien du tout. C’est un échange de
temps et non d’argent. Je te donne de
mon temps et on partage un moment et la
récolte. »
B i e n - ê t r e
à
N a n t e s
N o r d
es… et du plaisir !
Potager partagé
06 45 57 89 43
Facebook « Potager
partagé »
potagerpartage44
@gmail.com
Les ingrédients de potager
partagé
• Convivialité et générosité, relations de
proximité, gratuité,
• Alimentation saine et économies
possibles sur le budget nourriture,
• Contact direct avec la nature et l’écologie
au quotiden.
- « Et comment s’entendent-ils sur les
légumes à cultiver »
- « Oh, cela ne me paraît pas compliqué.
Même s’il y a une charte de bonne
conduite, chacun s’arrange. C’est du bon
sens »
- « Mais Papi, il n’utilise jamais de produits
chimiques ! »
- « Et bien cela tombe bien car eux aussi
sont attachés aux produits bio, à moindre
Exemple de mise en
relation : Appel à
candidature jardiniers
Potager partagé recherche une personne
sachant tailler les arbres fruitiers, pour un
grand jardin situé quartier Nantes Erdre,
pour taille en échange du partage de la
récolte de l’année avec le propriétaire. Si vous
êtes intéressé ou connaissez quelqu’un pouvant l’être, nous contacter.
coût. L’idée c’est de bien se nourrir, bien
s’alimenter ».
- « Et où vont-ils trouver le jardinier ? »
- « A Nantes Nord dans l’idéal car la distance peut être un frein. Aujourd’hui ils ont
cinq jardins, un au Breil, un autre au Pont
du Cens et trois à la Bougeonnière ».
- « J’oubliais, ils mutualisent ! Le 8 mars
dernier, ils ont loué un motoculteur. Ainsi,
d’un coup, ils ont labouré les cinq jardins.
Dernière précision, ils essaient de s’autofinancer au maximum et ne perçoivent
pour l’instant aucune subvention »
- « Bon, et bien, avec tout cela, je pense
que Papi sera content ! » ●
Isabelle Lebastard
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
15
DOSSIER
S a n t é
•
N u t r i t i o n
•
Santé, bien-être,…, à Nantes N
rescensement
« Bien-être »
Atelier de soin esthétique
« Bien dans son corps, mieux dans sa tête » Soin du visage, des mains, maquillage, relaxation par
le toucher, massage relaxant.
Dans une ambiance détendue, sur fond musical et senteurs
à base d’huiles essentielles.
Animée par une esthéticienne de l’AAFP/CSF
(association d’aide à domicile).
Escale 02 40 94 10 65 / 02 40 99 28 51
Atelier « Vivre en corps mieux »,
méthode Feldenkrais
Sensation de bien-être, de relâchement, diminution
de certaines douleurs, meilleures respirations, prises
de conscience de ses habitudes et de nouvelles possibilités
de mouvements. Réalisés par « Libre ACCIS »
Escale 02 40 94 10 65 / 02 40 99 28 51
Balades
Tous les derniers lundis de chaque mois, pour adultes
Escale, avec l’ORPAN, 02 40 94 10 65 / 02 40 99 28 51
Balades « Jardins éclectiques »
Alimentation
Petits déjeuners
• Tous les 3e jeudis de chaque mois, de 8 h 30 à 10 h 30,
autour d’une thématique différente.
Escale, 12 rue Paul Claudel 02 40 94 10 65 / 02 40 99 28 51
• Le 1er mercredi du mois, pour adultes, petit déjeuner
convivial organisé avec l’aide d’un groupe de bénévoles.
Un nouveau thème est choisi chaque mois par l’ensemble
des participants.
CSC Boissière 02 40 76 96 85
• 1 jeudi sur 2, pour adultes
CSC Bout des Pavés / Chêne des Anglais 02 40 40 19 16
Repas conviviaux
Voir Mosaïque n° 67
8, 15 et 22 avril / 15 et 24 mai
Éclectic 02 40 40 91 18
Sophrologie
Lundi, 19h15-20h15, pour adultes
CSC Boissière 02 40 76 96 85
Les rendez-vous conviviaux autour d’un repas
accompagnent l’actualité et les thématiques du centre.
Tout public
CSC Boissière 02 40 76 96 85
CSC Bout des Pavés / Chêne des Anglais 02 40 40 19 16
Restauration
Yoga du rire
Mercredi 19h-20h, pour adultes
CSC Boissière 02 40 76 96 85
Pensez aussi à toutes
les associations
sportives de votre
quartier
Comité d’action de la Petite-Sensive, restaurant social
Ouvert toute l’année du lundi au vendredi, à partir de 12 h
02 40 59 63 21
Tables d’hôtes
• Retrouver le plaisir de manger ensemble, donner la
possibilité de réaliser collectivement un repas, partager.
Escale, avec l’ORPAN et Adoma 02 40 94 10 65 /
02 40 99 28 51
• 1 mardi sur 2, le midi, dégustez un repas concocté par un
groupe d’habitants bénévoles du quartier, « after »
(moment convivial autour de jeux) l’après midi.
CSC de la Petite Sensive 02 40 40 69 63
Projet des boîtes Vertes
Bientôt, avec différents partenaires du quartier, un programme d’animation
sera proposé autour de la « lutte contre le gaspillage alimentaire ».
Objectifs : démocratiser la lutte contre le gaspillage alimentaire, valoriser les
expériences, sensibilisation, informations… Participation en avril à la Semaine
du développement durable, en juin à la Fraich’Attitude, en octobre à la Semaine
du goût, en novembre à la Semaine Européen de réduction des déchets…
« Les boîtes vertes » [email protected]
16
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
B i e n - ê t r e
ord,
à
N a n t e s
N o r d
Jardins familiaux
Jardiner et cultiver ses propres légumes en ville c’est possible
grâce aux jardins familiaux. Pour figurer sur la liste d’attente des
demandeurs d’une parcelle individuelle, il convient de s’inscrire
auprès de la mairie annexe de Nantes Nord.
Quatre sites existent : Angle Chaillou, Églantiers, Renards et
Amande ; un cinquième est en cours de réalisation sur le Bout des
Landes, « les jardins des Bruyères ». Sur ce site, une parcelle
collective est envisagée. Si vous habitez le secteur et êtes intéressés
par ce projet, vous pouvez contacter le service des espaces verts
de la Ville de Nantes, 02 40 41 98 53
Santé
Jardin collectif
Plantation, récolte, cuisine dès les beaux
jours, fête des jardins
CSC Bout des Landes/Bruyères
02 40 76 15 52
Paniers fermiers
• Tous les 15 jours, coopérative d’achat bio
CSC de la Petite Sensive 02 40 40 69 63
• Jeudi 18h-20h, au CSC Boissière,
AMAP des Renards,
[email protected]
• Jeudi 18h-20h, à l’hippodrome,
AMAP des Hauts Roseaux,
[email protected]
« Potager partagé »
Association qui propose de rapprocher des
personnes qui disposent d’un jardin mais
ne l’exploitent plus ou peu, et d’autres qui
aimeraient cultiver un potager mais n’ont
pas de parcelle à jardiner.
Facebook « Potager partagé »
et [email protected]
L’«Espace citoyen» du marché
de la Bourgeonnière
6-7 mai animations
« Mal Bouffe »
Bientôt, avec différents partenaires
du quartier, un programme d’animation
sera proposé pour informer et prévenir les
jeunes sur les risques de la « malbouffe »,
faire connaître des produits de qualité,
découvrir et partager différentes cultures
culinaires, revisiter les hamburgers
et autres kebab…
Lieu d’échange et de convivialité, c’est une
source d’information et de formation, notamment
autour des questions liées à l’alimentation.
Innovant et non marchand, cet espace permet
à tous de faire connaître ses activités ou de
sensibiliser à une cause.
Cré’Alters : [email protected]
CSC Boissière 02 40 76 96 85
Hoda Marie Viel
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
17
DOSSIER
S a n t é
•
N u t r i t i o n
Deux Associations pour le Maintien
de l’Agriculture Paysanne à Nantes Nord !
Comment retrouver les bons légumes, sains, des jardins
de notre enfance ? Deux AMAP existent à Nantes Nord,
Mosaïque a souhaité vous les présenter.
amapdesrenards
@laposte.net
amap.leshautsroseaux
@gmail.com
www.amap44.org/
amap
Tout d’abord, qu’est-ce
qu’une AMAP ?
Une Association pour le Maintien d’une
Agriculture Paysanne est un partenariat
de proximité entre un groupe de
consommateurs et une exploitation locale,
débouchant sur un partage de récolte
régulier, composée des produits de la
ferme. C’est un contrat solidaire, basé sur
un engagement financier des consommateurs, qui paient à l’avance la totalité de
leur consommation sur une période définie (la « saison »). Ce système fonctionne
donc sur le principe de la confiance et de
la responsabilité du consommateur. Il
représente une forme de circuit court
de distribution.
Une AMAP est pour le consommateur l’occasion d’avoir des aliments frais, de saison,
souvent biologiques, produits à partir de
variétés végétales ou races animales de
terroir ou anciennes et un prix équitable
pour les deux partenaires.
Ceci est considéré comme participant de
l’économie solidaire car c’est un lien direct,
sans intermédiaire, entre le producteur et
le consommateur ; ceux-ci s’engagent à
18
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
l’avance, pour
une saison de
production ; ils
partagent
les
aléas climatiques
qui peuvent modifier à la baisse, la quantité de produits
prévue et planifiée par le producteur ;
enfin, le prix du panier est calculé en
fonction des coûts de production et
non pas au poids de la marchandise.
Le fermier amortit les aléas de l’économie de marché (il a une vision sur plusieurs mois) et garde une indépendance
par rapport au système de grande distribution ; quant aux consommateurs,
ils peuvent directement suivre et
influencer le mode de culture (biologique, biodynamique ou agriculture
durable).
Deux AMAP existent
à Nantes Nord :
• L’AMAP des Hauts Roseaux : La distribution se déroule à l’hippodrome, le
jeudi de 18 h à 20 h.
• L’AMAP des Renards :
La distribution se déroule
au CSC Boissière, le
jeudi de 18 h à 19 h 30.
Les gens du quartier s’y
retrouvent dans une ambiance
amicale. Ces AMAP participent à favoriser un
dialogue social autour de la sécurité alimentaire et du goût. En effet, « c’est une
façon de vivre le partage avec ces agriculteurs
bio qui travaillent pour bien nous nourrir. »
« En plus, quelque part, nous agissons pour
l’emploi, en soutenant ainsi de nouveaux
jeunes agriculteurs. C’est aussi ré-impliquer le consommateur dans ses choix de
consommation. »
Elles fonctionnent avec une dizaine de
producteurs. Vous y trouverez : légumes,
volailles, pain, produits laitiers, viande,
charcuterie, poissons, œufs…
Alors, n’hésitez pas à les rejoindre, car
contrairement aux idées reçues, des places
sont disponibles dans les AMAP de notre
quartier ●
Marie Annick Huchet
•
B i e n - ê t r e
à
N a n t e s
N o r d
Escale
12 rue Paul Claudel
02 40 99 28 51
[email protected]
ORPAN
6 place du Port Communea
u
02 40 99 26 00
La Roseraie
Santé, bien-être,…,
et si on allait se balader ?
Jardin des Plantes.
L’Escale, lieu d’accueil et de convivialité sur le quartier de la
Boissière, que tout le monde connaît, propose avec l’ORPAN
(Office des Retraités et Personnes Agées de Nantes), des
balades, ouvertes à tous, tous les derniers lundis de chaque
mois.
M
osaïque, curieux comme un
furet a rencontré Myriam, coordinatrice de l’Escale, lieu bien
repéré sur le quartier par les habitants,
pour en savoir plus sur ces balades.
Comment s’élabore le programme
de balades découvertes ?
Ce sont les habitants qui déterminent le
programme. Chaque sortie est organisée et
choisie par un groupe d’habitants de 4 ou
5 personnes issues de l’Escale et de
l’ORPAN, mais ensuite, elles sont ouvertes
à tous. Ce sont des sorties de deux heures,
tranquilles, de découvertes. Ces balades se
déroulent à proximité de Nantes.
Les déplacements, s’il y a lieu, s’effectuent
en transport en commun (bus, tram). C’est
la seule chose d’ailleurs à prévoir : un titre
de transport.
permis de découvrir l’ancien cours de la
Loire.
Mais l’objet de ces balades va au-delà de
la simple découverte. L’idée c’est aussi de
contribuer à créer du lien sur le quartier,
de lutter contre l’isolement des personnes
et d’accueillir les nouveaux arrivants.
Les participants cherchent à s’oxygéner,
mais aussi à rencontrer du monde, à sortir
de chez eux, à échanger, discuter, en prenant le temps de regarder autour de soi.
C’est donc quoi le programme
qui nous attend ?
Nous continuons la découverte de Nantes.
Nous irons à Port Barbe en mars, dans la
Vallée du Cens (jusqu’à Orvault) en avril,
à la Jaguère en mai et enfin, en juin nous
proposerons une plus longue sortie, avec
pique nique autour du plan d’eau du
Plessis, à l’Ile Clémentine.
Dernière précision, ces promenades sont gratuites et il n’est pas obligatoire de s’inscrire.
Rendez-vous donc sur place à 14h00 ●
Daniel Jamonneau
Quels types de sortie proposez-vous ?
Des balades dans les parcs nantais ou à la
découverte de l’architecture... Dernièrement nous avons visité l’ile Feydeau et
Port la Blanche, à la Beaujoire. Quand le
temps ne le permet pas, nous faisons des
visites d’expositions. Nous sommes allés
aux Archives, par exemple. Cela nous a
Balade à thème, Voyage à Nantes.
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
19
DOSSIER
Ces plantes
qui nous gardent en forme
Les bienfaits des légumes et des plantes ou le miracle de la
nature.
C
omment ne pas s’extasier et se
réjouir lorsqu’on pense à tout ce
qui sort de terre, du petit trèfle qui
pousse au bord des routes jusqu’aux
arbres gigantesques des forêts, sans l’aide
de l’homme, et qui contribue à notre survie ? Aussi loin qu’on puisse remonter
dans le passé, on constate que l’humain
s’est rapidement orienté vers le monde
végétal pour s’alimenter et guérir ses maux
et ses blessures. Les guérisseurs sorciers,
observateurs attentifs, ont appris à force
d’expérience les bienfaits de certaines
plantes, ce qui leur valût un grand prestige
auprès des populations. L’intérêt qu’on
porte à l’art de guérir à partir de son environnement naturel, se remarque tout au
long de l’histoire, et les plantes ont gardé
une place très importante qui ne s’est
jamais démentie. Quelques conseils datant
de l’antiquité Gréco-Romaine : « La nature
est utile à l’homme, les plantes furent crées
pour satisfaire les besoins de l’homme, par
conséquent, toutes les plantes doivent posséder des vertus thérapeutiques. »
La phytothérapie : les plantes qui guérissent : elles sont médicinales lorsque la
racine, la feuille, la fleur, ou la graine possède un principe actif pouvant conduire à
des emplois thérapeutiques. Quelques
exemple basiques :
• Pour les troubles du sommeil,
l’anxiété, le stress : la passiflore, l’aubépine, la valériane et le tilleul.
• Pour le rhume, la toux : le thym, l’eucalyptus, la menthe poivrée, le réglisse,
le gingembre, le pin sylvestre
• Pour les douleurs articulaires : le
romarin, l’ortie, le genévrier, l’immortelle. Et bien d’autres…
20 Mosaïque n° 68 | Mars 2014
Sans aller chercher plus loin, voyons notre
environnement quotidien, entrons dans
nos cuisines ! Qu’est-ce qui est particulièrement odorant ? Qui parfume délicieusement tous les plats, légumes, fromages,
viandes, crudités etc. mais qui fait fuir nos
interlocuteurs, les vampires et les parasites intestinaux ? L’ail ! Mesdames et Messieurs : l’ail aux vertus innombrables, protecteur cardio-vasculaire, modérateur de
cholestérol et de triglycérides est aussi
anti-inflammatoire, et quand je dis l’ail je
pense aussi à l’oignon qui nous fait tant
pleurer… mais antibactérien, puissant antioxydant, nettoyeur du corps, ail et oignon
excellent pour faire reculer l’arthrose ! Ils
sont bénéfiques à un point tel qu’un vieux
proverbe auvergnat dit : « Ail le soir,
oignon le matin : c’est le malheur du
médecin » de vrais élixirs de santé.
A présent, amusons-nous à regarder de
près la coupe d’une carotte en rondelles :
c’est la réplique de l’œil humain ! Et bien
carottes = vitamine A. Elle rehausse la circulation du sang et améliore la vision. A
quoi ressemble un haricot ? au rein ! Le
haricot nain aide à la cicatrisation et au
bon fonctionnement du rein. Aubergines,
avocats et poires ciblent la fonction de
l’utérus et du col cervical (organes féminins) et… ils ressemblent à ces organes.
Notons que faire pousser un avocat de la
floraison à la maturation du fruit prend
exactement… 9 mois.
Observez une noix : que voit-on ? Un petit
cerveau, un hémisphère gauche et droit,
un haut et bas cervelet. Nous savons que
les noix aident à développer plus de trois
douzaines de neurotransmetteurs pour la
fonction du cerveau. C’est troublant n’estce pas ? Savoir que d’inoffensifs fruits et
légumes contribuent à nous aider à vivre
mieux parce qu’ils sont adaptés à tous les
organes de notre corps, et pour cela il
faut juste en manger ! N’est-ce pas réjouissant ?
Ne perdons pas de vue que l’humain est
« omnivore opportuniste à tendance végétarienne » dont la part protéines animales
admise dans la ration alimentaire varie.
En effet, notre système digestif est conçu
pour pouvoir consommer aussi bien des
protéines animales que végétales même si
la base de notre alimentation est principalement constituée de végétaux :
légumes, fruits, graines. Notre intestin est
très long contrairement aux vrais carnivores. Il semblerait que la tendance végétarienne soit plus importante et plus adaptée, car les déchets de viandes non
évacués stagnent dans les intestins et provoquent de véritables ravages ! Donc pensez aux bons fruits et légumes car tous ont
des propriétés bénéfiques et aux fruits
secs pour les protéines ! ●
Michelle Sarna Mallet
LE COIN VERT
Invitation à la découverte d’une très
belle fleur… qui porte bien son nom…
Sans doute êtes-vous passé à proximité sans jamais
l’apercevoir ! Il faut dire que cette plante apparaît au printemps
dans la coulée des Renards au pied des aulnes, des peupliers,
des saules…
À
maturité elle forme des petits massifs de fleurs de couleur violette. Il
vous faudra être perspicace pour
les découvrir depuis ce chemin piétonnier : il s’agit de la Lathrée clandestine
(Lathraera Clandestina).
Elle apparaît d’abord sous la forme de
jolis petits boutons blancs au cœur violacé,
très serrés les uns contre les autres, pour
constituer une touffe qui peut atteindre
plus de 50 cm de diamètre. Avec les premiers rayons de soleil, chaque bouton va
donner une fleur de couleur bleu-violacé.
Ne cherchez pas les feuilles : il s’agit d’une
plante parasite, dépourvue de chlorophylle
(donc inutile de la cueillir, elle ne vit pas
sans son hôte). Lors de la montée de la
sève au printemps, elle puise sa nourriture
sur les racines de la plante hôte à l’aide de
longs filaments blancs dotés de véritables
suçoirs. A maturité, les graines sont projetées à distance et peuvent mettre plusieurs
années avant de donner les premières
fleurs. Dès le mois de mai les lathrées disparaissent complètement jusqu’au prochain printemps. Vous pouvez aussi trouver quelques Lathrées dans la vallée du
Gesvres et du Cens.
Sa localisation en Europe est essentiellement sur la zone atlantique, depuis la
Belgique jusqu’en Espagne. Elle est aussi
localement présente en Italie. C’est une
plante protégée dans quelques départements.
L’hypothèse a été faite que le nom du
lieu-dit « Launay Violette » viendrait de
« Aulnaie Violette », référence à la couleur
des lathrées tapissant le pied des aulnes au
printemps. A moins qu’on y évoque les
violettes également abondantes sur notre
quartier.
Et puis ne soyez pas surpris si en recherchant la Lathrée dans la coulée des
Renards vous trouvez du cresson. Vous
êtes dans une ancienne cressonnière et
cette plante, très rustique, y est implantée
pour toujours ●
Francis Peslerbe
Mosaïque n°68 | Mars 2014
21
LES RECETTES
D’EMMA
Les pommes faisaient rouli, ro
Ce matin, aux aurores,
le téléphone a sonné.
C’était ma sœur.
- « Emma, il faut que tu rappliques, j’ai
besoin de toi le plus vite possible »
- « Dis Marie, tu te fous de moi, il est sept
heures, on est samedi… »
- « Bon excuse-moi, mais l’heure est grave.
Tu connais Alice, ma super copine ? »
- « Alice, je…, mouais ? Je me réveille ?
Alors accouche ou je raccroche. »
- « Justement, elle est partie aux urgences,
elle va accoucher, son mari n’est pas là. Et,
j’ai besoin de toi pour garder les enfants
pour la journée. »
- « Ok j’arrive, juste le temps de prendre un
café. »
- « Je savais que je pouvais compter sur toi
ma chérie. »
Donc, le temps de faire la route, je franchis
le pas de la porte et trouve Marie déjà
prête, très excitée, les bambins à table
dans la salle à manger. Devant eux, un
champ de bataille composé de céréales
renversées, de nutella étalé sur la nappe,
de confiture dégoulinante sur les pyjamas,
de disgracieuses flaques de lait à deux
doigts de perler sur le sol pas encore
immaculé ; le tout, télé allumée !
- « Voilà, je t’ai laissé de l’argent sur la
table, le frigo est vide, je te revaudrai cela,
je t’appelle dès que je peux ! »
La porte claque et me voilà face à une
belle équipe ! Anaïs, douze ans, Jules sept
ans et les jumeaux Zoé et Hugo, trois
ans…« DES AMOURS » !
Sans que j’aie eu le temps de réagir, ils me
sautent au cou et voilà ma robe maculée
22 Mosaïque n° 68 | Mars 2014
de chocolat, ma nuque collante de sucre et
mes cheveux poisseux de multiples ingrédients, miel, biscotte et autre vache qui rit
(il n’y a qu’elle!).
Le temps de me « dépoisser », mon cerveau
s’affole, je lance l’opération organisation
- « Mes petits cœurs, débarrassage de table
et hop en route pour les courses »
- « Ouais génial, on va au supermarché »
- « Bien sûr, on va au SUPER MARCHE, de
la Petite Hollande ! »
Je vois huit grandes billes s’écarquiller,
me regardant fixement, un point d’interrogation dans chaque pupille.
Ne leur laissant pas le temps de réagir,
nous voilà en file indienne sur le trottoir,
chacun un panier sous le bras, « il était une
fermière qui allait au marché, elle portait
sur sa tête trois pommes dans un panier,
les pommes faisaient… ».
Moins de deux minutes sur place, voilà
que j’en ai déjà perdu un.
- « Mais où est Hugo ? »
- « Il est juste là, Tatie, devant une grosse
bête gluante qui pue »
- « Dis donc, c’est comme cela que tu
appelles le poissonnier ? »
Et là je vois mon Hugo tétanisé devant un
calamar visqueux. Il enfonce son doigt
dans la bête et me lance :
- « Dis Tatie, cela se mange ? »
Et devant les huîtres, « On mange aussi des
cailloux ? »
- « Oui, mais ce sont des coquillages et s’il
te plaît, enlève ton doigt de ce calamar !
Bon, qu’est-ce que tu aimes comme
poisson ? »
« Le surimi ! »
« Très bien, nous allons le préparer nous
même. »
Je passe la commande pour huit pinces de
crabe et 300 g de crevettes.
Direction les fruits et légumes. On remplit
les paniers, tomates cerises, pommes,
poires, radis, branches de céleri, carottes,
ail, betteraves…
Sceptiques devant ces produits parfois
inconnus, Jules n’en perd pas son petit
côté charmeur : - « Tatie, ça sent bon les
légumes. Les betteraves, elles sont colorées
comme ton rouge à lèvres ! Par contre
qu’est-ce qu’on va faire avec cela ? On
pourrait faire une surprise à maman, enlever les légumes en plastique qu’elle a posés
sur le saladier de la salle à manger et moi
je serai le décorateur ! »
- « Tu es mignon mon Jules, mais tout cela
ça se mange ! Ce ne sont pas des objets de
déco »
De retour à la maison.
- « Nous allons faire un grand jeu les
enfants, tous un tablier, car aujourd’hui
nous allons préparer pour manger du chat,
de l’oiseau, de la vache, un robot et en dessert une girafe et une île ! »
Je capte alors les regards des enfants se
croiser et entends à voix basse
- « Toujours aussi hurluberlue cette Tatie ! »
A ma grande surprise, tous ces mets ont
été ingurgités bien plus vite qu’ils n’ont été
faits et la table, malgré quelques résistances a été débarrassée.
L’après-midi, nous sommes allés visiter la
ferme du Beau Soleil où s’étalent des
variétés de pommes colorées de SaintJulien de Concelles. Je vous aurais bien
présenté ce lieu, mais Marie-Claude l’a
déjà fait ! (voir p 12).
Pour tout vous dire, ce ne fut pas de tout
repos car faisant porter sur leur tête des
pommes dans un panier, les pommes faisaient rouli-roula et les enfants… trois pas
en avant, trois pas en arrière, trois pas sur
le côté, trois pas de l’autre l’autre côté…
j’ai fini épuisée !
Une semaine après,
coup de fil de ma sœur,
- « Dis-donc, qu’est-ce que tu leur as fait à
mes petits moineaux ? Ils veulent aller au
marché, j’en ai un qui veut devenir fermier, Anaïs se renseigne sur l’AMAP des
Renards. Je suis complètement dépassée
par les événements, moi qui ne sais pas
cuisiner. Je te remercie ! Je te les refilerais.
La prochaine fois tu veux peut-être leur
faire découvrir le sport, pour qu’ils me
demandent de les emmener à RIO en 2016.
Tu m’offriras les billets j’imagine ? »
Et pourquoi pas ? ●
Emma
ula
Magique, ce robot ! Et pas si
compliqué à réaliser.Il vous faut : du pain
de mie complet, des gâteaux secs pour les mains,
des moitiés d’œuf et des rondelles d’olive pour les
yeux, des carrés de fromage, des rondelles de
concombre et de carotte, des tomates-cerises, des
gouttelettes de mayonnaise pour les petits points
jaunes en bas du ventre… La bouche est faite avec
un bâtonnet de gruyère et des petits carrés de
concombre. L’antenne ? Du concombre : une moitié
de rondelle et un fin bâtonnet. Miam !
Cui cui va là ? Cet oiseau
rigolo est réalisé avec du pain
de mie complet, de la
mozzarelle, des moitiés de
radis pour les ballons
(accrochés à des cure-dents),
de la carotte pour le bec et les
pattes. Les yeux ? Un peu de
mozzarelle découpée et du
colorant alimentaire (vous
pouvez mettre des bouts
d’olive !). Bon appétit !
Du pain complet, du fromage frais,
du concombre, des tomates cerise,
des morceaux de tomate, de la salade,
quelques fines herbes…
C’est bon… chat !
Posés sur de simples tranches
de pain, du fromage à tartiner,
des radis, un bout de carotte,
des lamelles de poivron,
du céleri, des tomates cerise,
du persil… un repas
vitaminé !
Des tranches de pain de mie joliment
découpées, des tranches de jambon blanc et
de rôti froid (vous pouvez aussi utiliser du
saucisson à l’ail pour les petites tranches),
une petite boule de mozzarelle coupée en
deux pour les yeux, des morceaux d’olives
pour les pupilles et les naseaux, un bout
de saucisson pour la langue, des écorces
de citron ou d’orange pour les cornes…
Joli méli mélo à
l’heure du déjeuner
Des fruits, des légumes, un
peu de pain et surtout une jolie
girafe découpée dans une
tranche de mimolette. Pour les
taches et les oreilles, des
bouts de carottes, un museau
en mozzarelle… on vous laisse
jouer avec votre imagination !
meuh !
Banane, kiwi et
quartiers de mandarines…
voilà un dessert exotique
qui a bonne mine !
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
23
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C ’EST AUSSI PR
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« Saperlipuppet* » , un
festival de marionnettes… !
A la salle CAPELLIA, à la Chapelle-sur-Erdre, du 9 au 13 avril 2014,
se déroulera la 4e édition de la biennale de marionnettes
et d’objets manipulés proposée par la compagnie
« la Salamandre ». L’idée germa d’une conversation opportune,
lors d’une cérémonie de vœux.
S
amuel Lepetit, marionnettiste chapelain ne vous est pas inconnu,
chers lecteurs. En effet, à l’Escale
Boissière, il avait présenté une exposition
de marionnettes du monde. Un après midi,
il avait sculpté une main devant vous, tout
en commentant sa pratique. En fin d’année, il avait présenté un spectacle autour
d’un grimoire au centre socioculturel de la
Boissière. Enfin, lors du festival Ludonord,
il fut complice des enfants et animateurs
de l’Accoord. Avec Sandrine Mary, « musicienne-pédagogue », en diverses occasions,
auprès d’enfants handicapés ou de jeunes
enfants en crèche il animait des ateliers
d’éveil musical notamment dans le cadre
de la Folle Journée... et donc, vous qui le
connaissez, vous pourrez le retrouver lors
de « Saperlipuppet », tout près de chez
vous à la Chapelle sur Erdre.
Au fil des jours, 50 spectacles d’une durée
variable seront présentés par 16 compagnies dont 3 en provenance de Belgique,
Argentine, Angleterre, qui vous transporteront dans leurs univers décalés et
ludiques.
Les marionnettes, selon les pays, sont
manipulables de différentes façons.
Marionnettes à fils, à gaine, à tiges en
silhouettes d’ombres chinoises, personnage manipulé à plusieurs (Bunraku japonais), marionnettes géantes, voire
machines animées,..., qu’importe. Elles
entraînent petits et grands dans l’imaginaire. Par leur intermédiaire, comme par
procuration, elles expriment les travers de
la nature humaine ou animale. Mais audelà, elles nous permettent de nous projeter, rencontrer d’autres pratiques, d’autres
cultures, pour faciliter les échanges, pour
mieux libérer nos émotions, alliant tristesse, humour et fantaisie, et pourquoi pas
de réinventer notre quotidien avec poésie.
24 Mosaïque n°68 | Mars 2014
À corps perdu, découvrons Dans l’œil du
judas, chronique de la cohabitation en
immeuble où la rumeur et le racisme transpirent. Conte urbain dont le décor est une
maison de poupée.
Quand le théâtre d’ombres donne vie,
tantôt à un lapin (No toquen mis manos)
par l’agitation de la main ou tantôt à
(Namaskar) qui met en lumière l’agilité
des doigts, l’émotion nous envahit.
Il sera agréable de s’émerveiller avec
(Mme Musaraigne) : les peluches et les
marionnettes se mettent en mouvement.
Lorsque des vêtements deviennent funambules sur un fil musical, (Rose), nous plongeons dans les mots et leur musicalité.
À travers ces quelques exemples, je souhaitais vous démontrer combien la créativité peut donner libre cours et sens à
l’expression artistique pour sublimer le
spectacle vivant. Cette programmation est
complétée par des expositions, des conférences et des ateliers.
Par ailleurs, dès la première édition, l’ambition des bénévoles et de leurs partenaires était de rendre l’événement accessible à tous par une tarification modérée
(de 2 à 12 euros) ainsi, 3 500 personnes
ont contribué à installer ce festival en 2012.
Cette manifestation inscrite dans le paysage
culturel nantais est une réelle passerelle
vers le spectacle de rue (Royal de luxe, les
7 et 8 juin prochains) en quête de « l’extraordinaire » à consommer sans modération
pour mieux vivre le quotidien ●
Gérard Vinet
* Puppet : marionnette en anglais
HISTOIRE
DE QUARTIER
Confidences post mortem
d’un pin…
Un pin, planté au carrefour des
rues Vincent Scotto/Fantaisie
n’a pas résisté aux rafales de
vent de l’une des tempêtes
de janvier dernier. Nous avons
recueilli ses dernières
confidences…
’
J
étais bien à la Boissière mais je n’ai
pu résister aux rafales de vent de
l’une des tempêtes de janvier 2014.
Déraciné, couché rue Vincent Scotto,
des agents de la ville sont venus me
tronçonner pour que je n’entrave
pas la circulation ! Depuis combien de temps je vivais ici ? Pour
le savoir, il vous suffit de compter le nombre de mes cernes sur
la tranche de coupe… Mon âge
est celui de la cité !
Je pars avec beaucoup de souvenirs. On m’a dit que jadis, à
proximité, à l’emplacement du
centre commercial, il y avait la
ferme de la Bourgeonnière tenue
par la famille Thébaut et qu’en face,
en 1959, les premiers habitants se sont
installés dans le lotissement Baticoop,
appelé aussi lotissement des policiers. De
ma place, au milieu d’une pelouse, j’ai
souvent vu les habitants de la cité se rendre en famille vers l’hippodrome du Petit
Port pour assister aux courses ou profiter
des espaces engazonnés et boisés. J’ai toujours rêvé de les voir faire une pause à
mon ombre pour papoter, lire, tricoter,
jouer avec les enfants… A défaut les
chiens venaient quotidiennement y gambader. Beaucoup semblaient apprécier
mon tronc… Je les ai vus, souvent, venir
y lever la patte !
A la fin des
années soixante
dix, alors que
j’étais adolescent, j’ai failli
disparaître. La
municipalité
d’alors avait élaboré le projet
fou de construire
une rocade à 4
voies qui partait du rond point de la
Rivière pour rejoindre le bd du Massacre en empruntant la coulée des
Renards, la rue Vincent Scotto, le
Clos du Cens, le Pont du Cens
et la rue de la Patouillerie ! La
population du quartier s’était
mobilisée pour rejeter cette
décision ! Ainsi j’étais sauvé !
J’ai constaté d’année en année,
l’augmentation de la circulation
automobile. Mais, en 1994, le
tram est arrivé sur notre quartier.
J’ai aimé vivre au rythme cadencé
des passages du tram à proximité,
rue des Renards. Ce type de transport
en commun - fortement apprécié des
habitants, me dit-on – a permis d’apaiser la
circulation et de préserver la qualité de l’air.
Ainsi j’ai pu mieux respirer.
Je pars prématurément. Mes frères
jumeaux semblent être en bonne forme.
Longue vie à eux ! Adieu ! Ainsi va la vie
des arbres soumis aux aléas météorologiques ! » ●
Témoignage recueilli
par Francis Peslerbe
On détermine l’âge des arbres en
comptant le nombre de cernes sur une
coupe. Chaque anneau représente une
année de croissance. L’activité rythmique du cambium (zone située sous
l’écorce) en fonction des saisons, est
responsable de la formation des
anneaux de croissance.
La ferme de la Bourgeonnière.
Mosaïque n°68 | Mars 2014
25
EXPRESSION
Enfance
Je me souviens de Janine, ma première conquête. Nos
parents étaient aux anges, notre avenir radieux. Était-elle
brune ou blonde ? Je ne sais plus. Nous avions 5 ans.
Georges Pérec.
J
e me souviens de mon père disant :
« Chausse-toi, on va prendre l’air à Montfuron.
« Il fait trop chaud, papa ! Je veux pas aller à ton
furon ! »
Mes larmes ne changeront pas la détermination
de mon père.
C’était pourtant un beau parc ombragé,
Montfuron.
Je me souviens de mon père, mobilisé, revenant en fraude à la maison, dans un uniforme
bleu horizon. J’eus peur, une peur bleue,
comme l’uniforme que portait cet inconnu soldat. A son grand dam, je refusais les caresses
de mon papa.
Un antimilitarisme viscéral m’habitait déjà.
Je me souviens de mémé, charriant péniblement un lourd sac de légumes, une aubaine
pendant les restrictions des années de guerre.
Le fond du sac traînait par terre.
J’ai les bras trop longs pour mes jambes trop
courtes, disait-elle.
Je me souviens de Siméon, un immense
balèze sénégalais. Henri, le frère de Jérôme le
boucher du quartier, qui avait fait fortune en
Afrique, l’avait ramené dans ses bagages.
C’étaient les copains de mon tonton Charlot.
Siméon, avec un grand rire sonore découvrant
ses belles dents blanches, nous saisissait sous
les aisselles, ma cousine ou moi, nous faisait
sauter très haut. Frayeur et plaisir.
Les Colonies peuplées de sauvages, nous ignorions cela.
Je me souviens de cet hiver glacial de 1940.
Mémé partageait son grand lit réchauffé par des
briques, avec ma cousine, ma presque jumelle,
et moi. Elle nous séparait, tout en nous serrant
contre elle, l’une à sa droite, l’autre à sa
gauche, des fois que...
Voyons, mémé, ce n’était pas encore de notre
âge !
Je me souviens de Berthe, la voisine de
mémé. On la disait folle, quand on la voyait
s’allonger, à même le bitume, sur un coin de
trottoir, en plein soleil de midi.
J’aimais bien Yvonne sa fille, mais je ne le lui
ai jamais dit.
Je me souviens de mon autre mémé, en
balade dans la colline avec, en toile de fond, la
barre imposante de la Sainte Victoire que
Cézanne a peinte si souvent. Et moi, le petit
citadin, insensible à ces beautés, dans ce paysage magique, victime d’un besoin pressant,
réclamant du papier, éploré...
Prends donc une pierre du chemin, dit mémé,
elle est bien sèche avec ce cagnard. Ça fera l’affaire !
Je me souviens de l’oncle Titin, qui jouait à
me faire peur quand j’allais le surprendre dans
son jardin. Il me renvoyait à la maison, l’oeil
noir, en pointant un index péremptoire.
Longtemps après, quand il décida de quitter ce
monde, nous l’avons pleuré beaucoup.
Je me souviens d’avoir été un enfant
heureux ●
Georges Négrel
Ce texte est inspiré d’un recueil de Georges Pérec, « Je me souviens », publié en 1978.
Georges Pérec est né de parents juifs polonais, son père mort au combat contre l’Allemand en
juin 1940, sa mère déportée à Auschwitz.
Il a été lauréat, pour ses romans, de deux très grands prix littéraires, Renaudot et Médicis, au
cours d’une vie relativement brève (46 ans).
Il fut membre d’une société littéraire, l’OULIPO, qui imposait des contraintes d’écriture. Ainsi,
le recueil « Je me souviens » dans lequel tous les paragraphes commencent par la même phrase.
Ainsi, il fit paraître « La disparition », un livre pour lequel il n’utilisa que des mots ne comportant pas la lettre « e ».
Les souvenirs regroupés dans le recueil « Je me souviens », racontent selon leur auteur : « des
petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d’un même
âge, ont vues, vécues, ont partagées, et qui, ensuite, ont été oubliées… ».
Ces textes courts, de quelques mots à quelques lignes, sont des fragments mêlant tous les
thèmes, cinémas, objets quotidiens, actualités, souvenirs de famille, d’école, littérature…
Voulez-vous, à votre tour, égrener vos souvenirs à la manière de Georges Pérec. « Mosaïque », votre journal sera
heureux de les publier. A vos plumes
26 Mosaïque n° 68 | Mars 2014
Le spectacle
est
dantesque
L’herbe est bien verte,
les boutons d’or aussi !
Le ballon glisse et ne
semble jamais s’arrêter.
Ça y’est, déjà ! Coup
franc pour Nantes.
Là il faut flairer le bon
coup !
Oui ! Dans la surface...
Une action lumineuse,
Juste un peu de vent,
Les filets frissonent.
Dans la seconde, ils
vont vibrer,
Je regarde admiratif,
L’émotion est à son
comble.
J’ai l’air vraiment bidon
dans la tribune,
Ouf ! Le scénario est tel
que je l’imaginais,
C’est tellement fort,
C’est contre Manchester,
je crois,
Il pleuvait des cordes...
Je ne sais plus si c’était
la demi finale ou la
finale ?!!
Pourtant ce n’était pas
un rêve,
C’était juste un grand
match,
Un grand Nantes.
Claude Boutin
L’ami Américain
Sortez votre tapis volant du placard, voici du merveilleux, de l’espoir, de l’or en barre.
Une histoire peu banale, une romance très fleur bleue. Réelle, authentique…
M
osaïque journal de quartier, écrit
par les habitants, pour les habitants a servi de lien cet été à des
retrouvailles explosives…
Bien que le site internet de Mosaïque soit
en « stand by », le journal existe toujours
sur la toile, plus précisément sur le site de
la Ville de Nantes, rubrique « proximité /
vie quotidienne ». Un célèbre moteur de
recherche permet évidemment de le trouver. Ce qui veut dire aussi, que l’on peut
le découvrir de l’autre côté de la planète…
Le contenu de l’e-mail parvenu au journal
était surprenant, incroyable voire redoutable… Il disait ceci : Bonjour, je vous écris
des « States », je cherche à entrer en contact
avec l’une de vos rédactrices. Pouvez-vous
lui transmettre ce message s’il-vous-plait
Message : « Tu restes le grand amour de
ma vie, après presque 40 ans… »
Il y aurait eu de quoi, en énerver plus
d’une ! Quel est ce mystérieux internaute,
qui adresse en ligne cette déclaration
d’amour brûlante. Une bombe à retardement…
Surgissant de nulle part, un amour de jeunesse agitait son mouchoir sur le continent
américain. Difficile cependant de percevoir
le signal de nos côtes par temps de brouillard.
Connexion établie, l’ex-amant signalait sa
présence quelque part au Texas.
Les premières photos furent envoyées sur
la toile. Les enfants d’abord, puis les chats
et la chienne, le lapin et même les grenouilles. Pour le fun, la décapotable de
luxe, du plus beau rouge qui soit, bien
entendu afin d’annoncer sa position
sociale. Les américains parlent de dollars
sans tabou. Il est de bon ton de montrer
aux autres, qu’ici l’on a réussi.
Les amours à distance ne sont pas les plus
simples. Il y a le décalage horaire, sept
mille kilomètres séparent ces deux continents, l’océan entre eux. Alors mieux vaut
avoir du souffle et aimer la brasse.
Ainsi a commencé cette Love Story. Rien
ne manquait, les mots, les gestes tout était
à la bonne place, aux bons moments.
De l’incroyable, de l’exceptionnel. Un
mois jour pour jour, un vendredi 13 son
avion se posait à Roissy. Bla… bla… bla…
et tout ce que je ne peux pas dire ici.
Bref peu de temps après : ils vécurent
heureux ensemble, et eurent beaucoup
d’enfants. Ce qui me laisse à penser, avec
une certaine fierté, et un léger sourire :
Que l’on peut être bénévole, personne
anonyme, ordinaire, donnant un peu de
son temps à notre journal de quartier et
qu’il peut surgir venant de nulle part, du
passé, un événement extraordinaire capable de transformer votre vie.
Longue vie à Mosaïque qui a fêté ses
22 ans… Ca devrait en faire de belles
rencontres !
Et vive Nous, les écrivains du dimanche, et
tous les Autres avec, bien entendu…●
Cleve Torres
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
27
WÉ WÉ WÉ
48, rue du lieutenant
de Sesmaisons
02 40 40 69 63
www.radio-wewewe.fr
WÉ WÉ WÉ
+ qu’une radio !
Pour ce trimestre sur la rubrique de la web radio
WéWéWé, je vais vous présenter plusieurs activités,
émissions et rubriques.
DYK
(Do You Know) : Dans
cette émission nous
apprenons avec la
rubrique science :
• comment créer un organe avec une
imprimante 3D
• comment avoir une vaccination sans
douleur et sans piqûre
• comment réchauffer sa maison avec un
ordinateur.
Dans la rubrique blague un invité mystère
« qui est-il ? » avec Cheick alias « El
Checko » et dans les jeux vidéos des débats
notamment sur l’un des jeux vidéos, les
plus réputés ; « Minecraft ».
Je vous présente également le projet journalistique proposé par l’animateur Omar
du centre socioculturel de la Boissière :
quatre jeunes filles âgées de 11 ans dans
le rôle de journalistes. Elles sont venues
nous présenter leur projet où elles nous
racontent que tous les mercredis elles font
des interviews et se réunissent à nouveau
le samedi pour mettre en rédaction leurs
articles. Pour plus d’information et y
participer voir le nouveau blog du sec-
28 Mosaïque n° 68 | Mars 2014
teur jeune Luzinn (luzinn.blogspot.fr)
ou se rendre directement au centre socioculturel de la Boissière.
Nous avons pu écouter le vendredi 24 janvier 2014 avec Dominik et Victor une
conférence d’astronomie au Muséum
National d’Histoire Naturelle. Le sujet portait sur « les météorites et les secrets du
système solaire » présenté par le scientifique Mathieu Gounelle. Très prochainement sur le site www.radio-wewewe.fr.
Avec un de nos partenaires Hip Opsession
nous réalisons des activités multimédia autour
de la culture Hip-Hop,
telles que mise en place
d’un plateau radio au
Lieu Unique pour le Battle ; la vidéo sera bientôt
disponible sur le site.
Nous avons aussi interviewé, pour la scène de
rap français au Stéréolux, l’artiste rap nantais
« Gonzo », ainsi que le
groupe du nord de la
France (la Côte Opale) « Feini-x Crew ».
Et comme l’année dernière, un stage
d’écriture Rap avec Guizmo et Mokless
qui est artiste rap du groupe « Scred
Connexion » était proposé.
L’autre discipline de la culture Hip-Hop, le
Graffiti. Cette activité est exercée au centre socioculturel de la Petite-Sensive. Pour
plus d’information voir le blog du secteur
jeune et le site de la web radio.
Mesdames et Messieurs, j’ai le plaisir et
l’immense privilège de vous annoncer la
création d’une nouvelle émission qui s’appelle « Le Parloir ». Cela parle de tout et
n’importe quoi, c’est-à-dire, « on parle de
tout, sans limite... heu non, quand même
pas, toujours avec des limites », propos
recueillis de l’un des deux co-créateurs de
cette émission, L-GeeK et MPS. Ils cherchent des invités (individus, collectifs
et/ou associations) dans tous les
domaines. Comment les contacter ? Par le
biais d’un e-mail : [email protected]
en indiquant l’émission « Le Parloir ».
En bref, n’hésitez pas à consulter le nouveau blog du secteur jeune de Nantes
Nord Luzinn (luzinn.blogspot.fr) où se
trouvent toutes les informations nécessaires ainsi que la mise à jour du site de la
web radio ●
Cédric Moukassedi alias
« Hugo le conteur »
Pôle action
culturelle
Médiathèque Luce
Courville
3, rue Eugène-Thomas
0240415354
ÉCHOS DE L A
MÉDIATHÈQUE
Tempsdanse.14
Deuxième mouvement : Entrez dans la danse. Tempsdanse.14
vous invite à découvrir, échanger et pratiquer la danse
aujourd’hui.
Du traditionnel au moderne : les danses
africaines sont le berceau de nouvelles
danses urbaines à travers le monde comme
le Coupé décalé ou le dombolo.
Samedi 26 avril – 15h
Tribal Fusion
Le second pas : de danseur
à créateur
Table ronde
En collaboration avec Musique et Danse en
Loire-Atlantique, et Vlipp.fr (Web TV)
D’amateur à professionnel, de danseur à
chorégraphe, comment le déclic opère-t-il ?
Seul ou en collectif, quels sont les enjeux
de la première création ?
Vous êtes conviés à suivre leurs
chorégraphies. Au menu : groove, humour
et plaisir.
Pour tout public
Vendredi 20 juin – 19h30
Séga / maloya
Avec Assantha Abdia de l’association
Marumba
La Tribal Fusion, type de danse orientale
née aux USA, s’inspire de différentes
danses traditionnelles et contemporaines
comme le flamenco, le kathak, le Baratha
Natyam et le hip hop.
Samedi 3 mai – 15h
Danse brésilienne
Vendredi 16 mai – 19h30
Démonstration des jeunes (6-12 ans) du
Centre Socioculturel du Bout des Landes
Images d’un monde
qui danse
Mercredi 25 juin – 15h30
Appel à collecte de photographies
de personnes qui dansent.
Quoi ? Nous avons, dans nos albums
photos, des souvenirs récents ou anciens
de proches qui dansent. Les occasions sont
nombreuses : seul, en famille, entre amis,
lors de fêtes ou de spectacles. Ces
photographies témoignent du langage
universel de la danse.
Comment ? En déposant vos photographies
à la Médiathèque Luce Courville, en les
envoyant par la poste ou par mail à
[email protected] entre avril
et décembre 2014. Nous nous chargerons
de les reproduire. Vous pouvez joindre
un commentaire et des précisions
(date, circonstances…).
Avec Virginie Chellet du groupe K’dance
dezil (Association Kiltir Pei Océan Indien)
Danse traditionnelle de La Réunion et de
ses îles voisines
Samedi 19 avril – 15h
Alors on danse
Les danses du monde
Des répétitions publiques et des cours en
direct. Pour une meilleure visibilité de
l’offre de danse à Nantes. Découvrez toute
l’année la richesse culturelle des
associations et des compagnies.
Et puis des surprises… qui vont vous
propulser sur le dancefloor.
Exposition
Fleurs et feuilles
du 15 avril au 31 mai 2014
Une promenade en images dans les albums
jeunesse des éditions MeMo.
Ateliers Couleurs
Mercredi 7 mai à 15h
Samedi 17 mai à 10h30
Inventez une histoire et fabriquez
un livre accordéon en jouant sur
les formes et les couleurs.
Parents et enfants, sur inscription
Soirée présentation
d’albums
Pourquoi ? Pour constituer et présenter
cette archive vivante de personnes qui
dansent. Dans un second temps ces
photographies seront la source d’ateliers
de création.
Bollywood
Le bal !
Avec Aurore Aymerie de l’association
Marumba
Mardi 22 avril à 18h30
En partenariat avec la librairie
les Enfants Terribles
Pénétrez dans l’univers des éditions Memo.
En prélude à l’atelier de danse, découvrez
un extrait chorégraphié du film Devdas,
une référence dans le cinéma
bollywoodien.
Le livre prend
l’air !
Le bal, une soirée à partager en famille.
A l’occasion de la fête de la musique,
le « Groupe Berthe » mène la danse.
Répétitions publiques / cours en direct
Samedi 5 avril – 15h
Africa dance
Avec Assantha Abdia de l’association
Marumba
La médiathèque Luce Courville s’installe
dans votre quartier
pendant les vacances.
Vous aimez écouter des histoires ! Quelque
soit votre âge, venez nous rejoindre pour
échanger, découvrir et jouer avec les livresjeux des éditions MeMo.
Les mardis 29 avril et 6 mai
De 15h30 à 17h00
Chêne des anglais – Rue Samuel
de Champlain près du bassin.
Mosaïque n° 68 | Mars 2014
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PASSION
Nos voisins sont des artistes
Wilma me reçoit dans son appartement lumineux
décoré d’objets nobles ramenés de ses lieux
de séjours : portes marocaines de bois peint,
paravent ouvragé en fer forgé, collections de
céramiques portugaises bleues remplies de plantes
médicinales côtoient ses grandes toiles hautes en
couleur. Un intérieur qui lui ressemble, chaleureux
et créatif où le bois règne en maître incontesté.
Sources d’inspiration
Petite histoire
L’attrait pour les couleurs et l’art primitif lui
est donné par son pays de naissance, le
Venezuela. Toute enfant déjà, elle aidait
son frère dans ses dessins scolaires avant
de pratiquer l’art du papier mâché, la peinture sur soie et sur bois, durant ses années
de lycée à Caracas.
En 1980, c’est un premier départ pour
7 ans en France avec le perfectionnement
de notre langue à l’université de Toulouse
puis la broderie au point de croix et l’ « Art
country » des USA - de fins motifs répétitifs peints sur soie - avant le retour au pays
pour une dizaine d’années.
Après Cognac puis le Maroc pendant
3 ans, Wilma s’installe à Nantes avec sa
famille et s’inscrit aux Ateliers «la Gobinière», attentive depuis 6 ans aux conseils
du professeur dans cet esprit de liberté
qu’elle privilégie. Ces échanges conviviaux, son entrée dans le conseil d’administration et la mise en place des expositions participent à la fois à son besoin de
communication et son évolution artistique.
30 Mosaïque n° 68 | Mars 2014
Ce sont tour à tour des scènes de
vie, souvenirs de villages, danses
ou jeux d’enfants, la nature vénérée par l’eau et les ciels étoilés
(Autour de la Nuit), les végétaux
et animaux tels chats, papillons
ou poissons « La Vie » mais aussi
des personnages parfois inspirés
de magazines (Plénitude).
Avec légèreté et humour, Wilma met en
scène ses convictions et son désir d’un
Monde en paix par de joyeuses silhouettes
féminines se reposant ou dansant
(Rumba), des mains démesurées protégeant le globe terrestre (Terre Mère) ou
illustrant le langage des signes (Suivezmoi).
Chaque geste créateur témoigne d’une
idée, d’un vécu ou d’une émotion puis le
graphisme s’impose de lui-même ; elle dit
par la forme et la couleur ce qui ne peut
se dire autrement.
Un style « peinture
océanique »
Wilma puise une énergie débordante dans
sa peinture qu’elle ne veut surtout pas
parfaite : ni copies, ni peintures académiques, juste la traduction libre de ses
états d’âme dans le sujet mis en scène.
Style à la facture naïve sans ombres ni
perspectives, motifs simplifiés en aplats
fluides d’acrylique au pinceau ou à
l’éponge, soulignés parfois de cernés,
pointillés blancs ou signes géométriques
(Racines) contribuant à la vibration des
couleurs et à cet effet de symétrie qui lui
est indispensable.
Privilégiant de grands formats sans fonds
préparés, elle transmet sa joie de vivre
dans une explosion de couleurs en aplats
savamment orchestrés, une véritable thérapie du bonheur !
Sa couleur fétiche, le bleu, symbole de vie
et de sérénité, se réchauffe de jaunes et de
tonalités rouges, du rosé au violine, sans
oublier quelques verts lumineux. Le blanc
pur est peu représenté et le noir se
retrouve sur quelques fonds et surtout sur
des motifs géométriques côtoyant des gris
bleus.
Grâce à ses multiples séjours de par le
monde, Wilma s’est forgé ses propres
convictions pour la liberté et la solidarité
entre les peuples qu’elle transmet par ses
toiles.
Membre de l’association Art et C « Cela me
per met d’exposer dans différ ents
lieux…appréciable pour me faire connaître du public ! », elle adhère entièrement à
cette phrase d’un maître spirituel « La joie
de vivre est la vérité de mon être » et nous
enchante par son travail ●
Myriam Pascal
LES GRILLES
D’ISA
HORIZONTALEMENT
1
A – Ne pas avoir de maladies (4 mots)
B – Le vert est très à la mode – Article
indéfini – Ixode – Se rend au dernier
moment C – Il est déconseillé d’en sauter un – Astuce – Faux marbre – D – Dieu
de l’Amour – Lac des Pyrénées – Peut être
médicale ou amicale E – Ville d’Allemagne – Tel un état avec de la fièvre, de
la fatigue, des céphalées, des courbatures, une rhinite et une bronchite – Pronom personnel – Appris F – Exclamation
enfantine – Premier qui porte bien son
nom – Badiane, quand il est étoilé –
Conjonction G – Pleine lune – Sans son
«A», ne nous indique rien sur l’identité
– Supplément familier - ….. de cheveux,
la parole ? H – Ils jouent un rôle énergétique – Parvenir I – Crochet de boucher
– Callosité – Département 27 – C’est le
plus fort ! J – Faisait pareil – Sein, Oléron, Yeu K- Négation – C’est plus élégant
qu’emm… - Gaz de lumière L – Mise en
désordre – Opposée au plaisir – Quintessence M – Ils doivent faire partie
de l’alimentation, pour leur amidon
N – Apportent protéines et vitamines D,
B2, B12 – Article contracté – A donc
atteint la maturité – Ecole d’officiers de
réserve O – Passe très près, quand
«mottes» le suit – Mesure chinoise –
Arrivé au monde - … de temps ou de
cause? P – Une des neuf déesses –
Ne pas se mentir (2 mots) – Ils sont mal
faits pour s’y coucher ! Q – Vis – Le troisième, avec Taramis et Teutates – Sans
tracas ni inquiétude.
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Solution
VERTICALEMENT
1 – Jouir d’une condition physique (4 mots) 2 – Se fait
en cures – A consommer sans atteindre la potomanie!
3 – Il est parfois bien mérité – Lettre grecque – Celle de
soja peut être mangée 4 – Détiens – Une petite, de temps
en temps, est bon pour l’organisme – Souvent associées
aux logis 5 – Possédas – Ville de Belgique – Bonnes
copines 6 – Consonne doublée – Rigolé – Coupe la tête
d’un végétal – Général sudiste 7 – C’est la définition du
bien-être (2 mots) 8 – A perdu son «hip» et son «h» –
Grand oiseau australien – Filet d’eau 9 – Ne fera rien
sauter dans cet ordre! – S’en va ou morceau – 3e personne singulier masculin – Sortis du ventre 10 –
Extinction de la douleur pour un bouddhiste – Font souvent la garniture 11 – Telle doit être l’alimentation –
A été choisi – Nous en avons 206 ! 12 – Le 3e du L, au
pluriel – Canton de la Seine-Maritime – Est apportée
par les lipides 13 – Noir et blanc pour Rimbaud – Est
anglais – Nettoie en grattant et raclant – C’est le premier, mais la tête en bas 14 – Rétrécissement du calibre en anatomie – Le Royaume-Uni ou l’Australie
15 – Palpe – Mœurs – A éprouvé une sensation
16 – … jusqu’aux larmes? – Utilisée pour les dessins au
lavis 17 – Il faut savoir le faire pour guetter d’éventuels
dysfonctionnements organiques! (3 mots)
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