Nouvelles possibilités offertes par la technique FMC/TFM

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1 Nouvelles possibilités offertes par la technique FMC/TFM embarqué dans un équipement multiéléments portable pour l’aide à la caractérisation des défauts de soudures Daniel CHAUVEAU(*) ; Florent ANGELINI ; Aldernest BEMBA (*) ; Weina KE (**) Olivier ROY (***) ; Delphine LANDOIS (***); Grégoire BENOIST (***) (*) Institut de Soudure Industrie (**) Institut de Soudure (***) M2M Résumé Les techniques d’imagerie ultrasonores traditionnellement utilisées en contrôle ultrasonore multiéléments ne donnent qu’une représentation souvent lointaine de celle du défaut physique. L’implantation de techniques d’acquisition dite FMC (Full Matrix Capture) et l’emploi d’algorithmes de reconstruction TFM (Total Focusing Method) dans les équipements de dernière génération autorisant une reconstruction en temps réel, permet de faciliter les opérations de caractérisation des défauts de soudure. Après un rappel des principes d’acquisition et de reconstruction exploités, cette présentation se propose de comparer les résultats obtenus sur une collection de défauts de soudures lors d’acquisitions phased array conventionnelle de type S‐scan focalisée et FMC/TFM. Les avantages /inconvénients des deux types de reconstructions seront également discutés. Abstract The conventional imaging techniques used in ultrasonic phased array can only provide quite approximate representations, often still far from the real defect appearances. In the latest phased array equipment, the implementation of acquisition process called FMC (Full Matrix Capture) associated with reconstruction algorithms TFM (Total Focusing Method), allowing real‐time reconstruction techniques, facilitates operations for characterizing weld defects. After recalling the principles of acquisition and reconstruction exploited, this paper compares the phased array results on a collection of weld defects obtained by means of conventional S‐Scan acquisitions, improved focalized S‐scan and FMC / TFM. The advantages / disadvantages of both types of reconstructions will also be discussed. 2 1. INTRODUCTION Le contrôle des soudures par technique ultrasonore multiéléments est de plus en plus utilisé industriellement. La mise en œuvre de ce contrôle est à la fois plus simple et plus complexe. Plus simple : un seul traducteur est nécessaire et son déplacement est plus rapide. Plus complexe : les conditions de couplage peuvent être plus exigeantes, le paramétrage de l’équipement et l’interprétation des images requiert des opérateurs aguerris. En effet les images générées peuvent rapidement se complexifiées notamment lorsque des échos de géométrie sont présents et parce qu’il est possible d’enregistrer un plus grand nombre d’interactions avec le défaut. C’est pourquoi, il est tout particulièrement intéressant pour le contrôle des soudures d’exploiter les dernières avancées en terme de méthode de reconstruction basées sur un principe de focalisation dit synthétique de type Full Matrix Capture (FMC) associé à des algorithmes d'inversion (comme par exemple TFM – Total Focusing Method [1] ) assorties de représentations graphiques qui facilitent l'interprétation par rapport aux imageries conventionnelles afin de faciliter l’analyse et de permettre à un non expert de porter un diagnostic fiable. 2. MODE DE RECONSTRUCTION CONVENTIONNEL UTILISE EN IMAGERIE ULTRASONORE La figure suivante (figure 1) présente une série d’images type obtenues sur des défauts artificiels réalisées dans un bloc de 100 mm d’épaisseur. Ces images ont été réalisées en 1993 par l’Institut de Soudure à l’aide d’un système d’imagerie développé par l’IS appelé Polyscan Orbital [1] qui exploitait le mode de représentation du P‐
Scan danois très en vogue à l’époque. Le contrôle reposait sur des traducteurs mono éléments conventionnels d’ondes transversales type WB. L’objectif de cette étude était alors de caractériser des fissures de type SCC dans des soudures d’appareils à pression de forte épaisseur. Les images des modes d’interactions faisceau /défaut étaient peu ou pas vulgarisées. Les premiers résultats obtenus sur des défauts artificiels, reproduites ci‐après, nous avaient amené à remettre en cause l’algorithme de reconstruction que nous avions implanté dans le système d’imagerie. En effet nous nous attendions à ce que l’image d’un défaut perpendiculaire à la paroi le soit aussi. Fig 1 Figure 1 : a) Entaille hauteur 30 mm b) Trous adjacents sur hauteur 20 mm En effet, le logiciel comme la plupart de ceux utilisés aujourd’hui aussi bien avec les mono éléments que les multiéléments positionne le pixel représentatif de l’indication suivant un angle prédéterminé. Cette position n’est juste géométriquement parlant dans l’exemple ci‐dessous (figure 2) que pour le pied de l'entaille (position 1). Sur un défaut lisse, aucun écho n'est généré (en réflexion dans le même mode) par la face de l'entaille et ce que l'on pourrait en 1 ère approche considérer comme étant le haut du défaut est en fait l'interaction de l'extrémité de la frange basse avec le pied de l'entaille (position 2). Pour cette position, le système mesure le parcours S2 et positionne le point correspondant en B'2 et non en B2. Lorsque le traducteur occupe la position symétrique une image symétrique est aussi produite ce qui génère le V bicolore caractéristique de ce type d’imagerie (la couleur indique ici le traducteur qui a détecté le défaut et non l’amplitude du signal). Le même raisonnement s’applique à la représentation des phénomènes de diffraction lorsqu’ils sont détectables. Dans ce cas, un second V bicolore est observable au‐dessus du premier. 3 En revanche sur un défaut rugueux (représenté ici par une série de trous adjacents), la représentation se rapproche de celle du défaut physique. En effet, dans ce cas, on peut trouver une petite facette du défaut convenablement orienté par rapport au faisceau qui générera un écho d’amplitude suffisante à un parcours ultrasonore correspondant à la bonne position. Figure 2 Figure 2: Positionnement du pixel en mode d’imagerie conventionnelle 3. RAPPELS DES PHENOMENES D’INTERACTIONS FAISCEAUX/DEFAUTS L’interaction d’une onde ultrasonore avec un défaut est complexe. A titre d’exemple, nous allons expliciter le cas de l’interaction d’un défaut perpendiculaire à la surface opposée sur laquelle est déplacé le traducteur. Dès 1975 Baborovsky (figure 3) propose de traiter numériquement chaque point de la surface « insonifiée » du défaut comme une source ponctuelle secondaire obéissant au principe d'HUYGENS. L'amplitude du signal renvoyé par la discontinuité est calculée en un point P en effectuant la somme vectorielle des ondes issues des sources secondaires. Le modèle prend en compte pour chaque source secondaire plus de 18 contributions résultant des phénomènes de réflexion multiple et de conversion de mode. Le nombre de contributions pour une onde transversale incidente (S sur la figure 3 b) est déterminé de la façon suivante : a) Il existe trois possibilités pour qu'une onde incidente atteigne un point du défaut pour créer une source secondaire : 9 directement, 9 après une réflexion sur le fond sans conversion de mode (en onde longitudinale – P sur la figure), 9 après une réflexion sur le fond avec conversion de mode. 4 gure 3 : (a) Illlustration du
u principe d’H
Huygens ; (b)) Illustration des contribuutions possib
bles Fig
b) La sourcee secondairee ainsi créée peut produirre des ondess longitudina
ales (P), transsversales(S) ou de Rayleeigh (R) c) Il existe ttrois possibiliités (déjà énoncées en a)) pour que le
es ondes atte
eignent le pooint où est ca
alculé le cham
mp, Lorsque dess conversion
ns de mode se produisentt il faut être en mesure d
de détermineer la valeur d
de l'amplitud
de de l'onde convvertie à parttir de l'onde qui lui a doonné naissan
nce (Baborovvsky précon isait d’utilise
er à cet effeet les équations d
de Zoeppritz)). Les contribu
utions majeu
ures [4] sont cependant ggénéralemen
nt réduites e
et sont les suuivantes : Interractions dire
ectes sans conversion de mode Diffrraction sur laa tête ou pie
ed du défaut : TT ou LL Diffuusion sur la fface du défau
ut si elle est rugueuse Inteeractions « e
effet de coin » sans changgement de m
mode TTTT ou LLL Inteeractions « e
effet de coin » avec conveersion de mo
ode TTLL ou LLT tion des contributions ma
ajeures Figuree 4 : Illustrati
5 4. TECHNIQUES DE RECONSTRUCTION UTILISEE 4.1 PRINCIPE DES TECHNIQUES DE RECONSTRUCTION PAR SYNTHESE D’OUVERTURE La plupart des systèmes d’imagerie multi éléments exploités aujourd’hui représente l’image des défauts détectés selon les principes exposés au § 2 et à partir d’une loi focale prédéterminée par rapport à une hypothèse faite sur les caractéristiques du défaut à détecter et/ou caractériser et appliquée au moment de l’émission. Le principe de la synthèse d’ouverture permet de s’affranchir de l’application d’une loi focale prédéterminée Les principales étapes communes à ces techniques sont résumées dans la figure suivante. Figure 5 : Principales étapes utilisées par les techniques de synthèse d’ouverture (a) (b) ( c ) Figure 6 : Illustration des interactions entre un faisceau ultrasonore et une génératrice de trou (b) B scan correspondant (c) reconstruction du défaut basé après TFM exploitant les signaux directs L‐L 6 W.KE [5] a présenté l’intérêt d’utiiliser COMSO
OL pour étu
udier dynamiquement lees interactions d’un faissceau ultrasonoree généré par une barrette
e ultrasonor e multiéléments avec un
ne discontinuuité. La figure 6 iillustre les diifférents fron
nts d’ondes ccorrespondaant à un Sij donné ( i =1 eet j =1,2,…,12
2), Les signauxx qui contribu
uent à la reco
onstruction du défaut so
ont des réflexxions de l'onnde incidente
e directe inclluant e la converssion de modde en onde T. T Comme ces c réflexion s se produissent à la surrface le mode longitudinal et onstruction d
de cette porrtion du trou
u comme ind
diqué supérieure du trou l'image reconstruite illustree bien la reco
e montre cettte figure, de
es interactions se produiisent avec la
a paroi arrièrre du sur la figuree 6. Toutefois, comme le
trou. Il faut donc les con
nsidérer si l’o
on souhaite assurer la re
econstruction
n de cette paartie du trou. Dans cet exxemple, comme la reconstruction expploite la réflexion en OL 0°, la couve rture de zon
ne est limitéee à la zone situéee sous le traducteur. Dans le cas du contrôle de soudure, il est nécessai re d’utiliser une semellee afin de capter d
des réflexions suffisamment forte en provenance
e de toutes les parties dee la soudure
e. C’est pourq
quoi, la prise en compte dee parcours ultrasonore u
pplus importaant doit être
e prévue. Lee calcul est dans ce cas plus complexe eet exploite le principe de Fermat. Cecci conduit à aaugmenter la
a taille des ddonnées et par conséqueent le temps de reeconstruction ce qui limitait jusqu’à cce jour l’emp
ploi industrie
el de la FMC.. 4.2 TECHNIQUES TFM IMPLANTES D
DANS L’EQU
UIPEMENT out Point" im
mplantée da
ans l’équipem
ment La reconstrruction de tyype TFM ou FTP en frannçais "Focalisation en To
résulte des travaux du C
CEA [6]. Elle est effectuéée en post‐trraitement sur un B‐Scan comme illusstrée sur la fiigure 7.
gure 7: Princiipe de la reco
onstruction F
FTP. Fig
Les principaales étapes ssont les suiva
antes: 1. Défin
nition d’un plan (ou d'un volume) de reconstructiion (modèle 3D dans CIV
VA), 2. Calcu
ul du retard ttemporel à a
appliquer à cchaque signaal pour focaliiser l’énergiee en chaque point du plaan de recon
nstruction, 3. Somm
me de l’enseemble des siggnaux dépha sés en chaqu
ue point du p
plan (illustra tion en figurre 7) 7 En mode d
direct, on ob
btient alors, en tout poiint de la zon
ne, la meille
eure définitioon possible compte‐tenu de l’ouverture du capteur et du nomb
bre d’élémennt. D’une certaine maniè
ère, cela revvient à obten
nir une imagge où l’on focaliseerait en tout point. ne pièce, on peut L’autre avantage de cettte technique de reconsttruction, estt que, connaissant la géoométrie d’un
pondent à d es modes sé
éparés. Autre
ement dit, oon peut fabriiquer des im
mages reconstruiree des images qui corresp
qui corresp
pondent à dees modes dé
éfinis au préaalable : en m
mode direct, on pourra rreconstruire uniquementt des modes de fo
ocalisation een ondes tran
nsversales (TTT), ou en on
ndes longitud
dinales (LL). Lorsque less fissures se situent à prroximité dess parois, en contrôle parr ultrasons oon peut prod
duire des modes indirects : d
des effets dee coin en ond
des transverrsales ou longitudinales (LLL pour l’eeffet de coin
n en ondes L, TTT pour l’effet de coin en o
ondes T), ou encore des échos prove
enant de con
nversion onddes L /ondes T. Un des grrands avantages d
de l’imageriee FTP, c’est q
qu’on peut luui associer u
une imagerie
e par mode, et, à traverss certains mo
odes, caractériserr le défaut dee différentess manières c omme illustrré sur la figure suivante. FTP : trajets
directs
FTP : trajetts
indirects TT
TT
Figurre 8 : Exemplles d'imageriie FTP en tra
ajets directs e
et trajets inddirects A titre d’exxemple, la configuration
c
n présentéee ci‐dessus, permet facilement de pprésenter le
e potentiel de d la méthode dee reconstrucction. Il s’agitt d’un contrôôle d’une fen
nte électro‐é
érodée de 5 mm de hautteur dans un bloc d’acier de 30mm d’épaaisseur. Pou
ur une positiion donnée fixe du trad
ducteur (32 éléments, 5MHz), 5
avec une une image FT
TP en modee direct qu’en mode indiirect. acquisition de type FMC, on peut rreconstruire aussi bien u
Sur la prem
mière image (échos direccts), on voit l’effet de co
oin et l’écho
o de diffractiion (équivale
ent à un Seccteur Scan où l’o
on focaliseraait en tous points). Su r la second
de reconstruction, on vvoit mainten
nant sur l’im
mage, l’ensemble des parties du défaut contribuant c
à la formattion d’un efffet de coin. Dans ce cass, on reconsstruit entièremen
nt le défaut. Les applicattions de cettte méthode ssont potentieellement imp
portantes :
‐
‐
‐
Caraactérisation d
de défauts ; Discrimination fiissures défau
uts volumiquues ; Améélioration du dimensionn
nement. 8 5. COMPA
ARAISON D
DES RESULTA
ATS OBTEN
NUS SUR DEES DEFAUTS
S DE SOUDU
URE 5.1 EQUIPEEMENT UTILISE Jusqu’à préésent, pour o
obtenir des images de tyype FTP, il faallait procéde
er en deux ttemps : un premier temp
ps où l’on effectu
uait des acqu
uisitions de ttype Full Ma trix Capture (FMC), l’on stockait touus les signauxx obtenus su
ur un disque et l’o
on relisait, d
dans un deuxxième tempss, les donnée
es à travers un PC, différrents moyen
ns étant posssibles pour la releecture. L’utilisation était limitée à dess acquisitions relativeme
ent lentes et à une analysse off‐line. Dans le cad
dre d’un projjet collabora
atif financé ppar l’OSEO avvec la participation du CCEA LIST, de l’IS, de la société Imasonic no
otamment, M
M2M a déve
eloppé une nnouvelle insttrumentation
n portable m
multi‐élémen
nts, le Gekko
o, qui combine à la fois les uttilisations sta
andard des ssystèmes mu
ultiéléments (Secteur‐scaan, balayage
e électroniqu
ue,…) avec des fo
onctionnalitéés avancées réservées juusqu’à prése
ent à de bea
aucoup plus gros systèm
mes : gestion
n des traducteurss matriciels, imagerie 3D,, et plus partticulièremen
nt des imagess FTP en tem
mps réel. Une telle avvancée est rrendue possible par la coonception et la réalisation d’un apppareil ultraso
ons possédan
nt 64 émetteurs eet 64 récepteurs fonctionnant entièrrement en parallèle. L’en
nsemble est miniaturisé et, associé àà une interface trrès simple d’utilisation, d
l’opérateur va pouvoir sélectionnerr directemennt le type de reconstrucction (Modes direects, indirectts, effet de coin, converssion de mode
e) qu’il souha
aite visualiseer. Fig
gure 9 : Interfface FTP de ll’appareil Ge
ekko Les algorith
hmes de reco
onstructions FTP sont efffectués sur un calculateur embarquéé reconfigurrable à l’intérieur de l’instrum
ment. On peu
ut ainsi recon
nstruire et v isualiser dess images de 4
40 000 pixelss à une cade
ence de 30Hzz. Les images sontt ensuite sto
ockées sur le disque dur ddu portable. Cet imageur FTP deviennt alors tout à fait compaatible avec l’utilissation industrielle stand
dard qui estt faite avec des équipements portaables, assocciés à de peetites mécaniquess permettant le codage e
et le déplaceement ou en contrôle ma
anuel. 5.2 PIECES TTESTEES Les pièces ttestées sont toutes de même épaisseeur (25,4 mm
m) et en acierr carbone. Ellles présente
ent le même type de soudures avec chanffrein en V, comportant ddes défauts aartificiels et rréels mais rééalisés intenttionnellemen
nt. e ancienne éétude associaative de l’Institut de Souddure [3] Elles provieennent en maajorité d’une
Les caractéristiques de chacun des d
défauts exam
minés et de la pièce danss laquelle ils sont implanttés sont données daans le § 5.3. 5.3 RESULTTATS OBTENU
US Le contrôlee des soudurres peut être
e réalisé sou s différents modes de co
ontrôle, et ssuivant le po
ositionnemen
nt de l’indication à détecter eet l’accessibilité sur le(s)) côté(s), l’opérateur peut être amenné à travailler en demi‐b
bond ond complet. L’objectif d
des essais étaaient de déte
erminer l’intérêt des repprésentationss TFM vis à vvis de et/ou en bo
l’interprétation des imaages et non d’assurer unne caractérissation complète allant juusqu’à la déttermination de la hauteur de l’indication (qui devrait faire l’objet d’une prochaine publication). 9 Tous les contrôles ont éété réalisés avec une so nde multi‐élléments linéaires 64 élém
ments de fré
équence cen
ntrale 5MHz posséédant un sab
bot OT55°. Pour chaqu
ue situation
n sont comp
parés les réésultats obttenus avec un balayagee angulaire focalisé, ett les reconstructtions FTP dirrect (TT) et indirect (TTTT). L’ouvertu
ure complète
e de la sondde (64 éléments) est utiilisée systématiqu
uement en émission –réception –
cce qui perm
met d’avoir une meilleuure résolution qu’avec une ouverture d
de 32 élémen
nts proposée
e dans la majjorité des ap
ppareils porta
ables. 5.3.1 contrrôle de fenttes électroé
érodées Dans ce parragraphe, l’o
objectif est de comparer le contrôle ssoudure classsique utilisannt 32 élémen
nts en ouvertture avec le conttrôle soudurre en mode FFTP. Pour cette étude, nou
us avons réa
alisé des es sais avec une sonde multi‐élémen
m
ts linéaire 64 6 élémentss, de Hz possédant un sabot O
OT55°, sur un
ne soudure en V d’épaisseeur 20mm. fréquence ccentrale 5MH
Dans un prremier temp
ps, nous avons regardé les résultatss obtenus su
ur une fentee électro‐éro
odée de 5mm
m de hauteur situ
uée en racine de soudure
e. Figure 10 : R
Résultats Ba
alayage angu
ulaire et FTP ssur une enta
aille de 5mm de hauteur een racine de soudure Le résultat du balayage angulaire présenté ci‐deessus a été rréalisé avec u
une ouvertu re de 32 éléments centré sur ofondeur). Ce
e contrôle peermet la détection du pieed et la sonde 644 éléments (aavec une focalisation à 2 0mm de pro
de la tête de l’entaille. Le mode FTTP permet lui aussi de dé
étecter l’entaaille mais sa caractérisation est simpplifiée. En efffet, la hauteu
ur, le positionnem
ment et l’orieentation du défaut sont ddirectementt lisibles sur l’image FTP. Dans un deeuxième tem
mps, nous avons regardéé les résultatts obtenus sur une fentee électro‐éro
odée de 2mm
m de hauteur situ
uée en racine de soudure
e. Figure 111 : Résultatts Balayage a
angulaire et FTP sur une entaille de 2
2mm de hautteur en racine de souduree Le Bscan an
ngulaire préssenté ci‐desssus a été réaalisé avec un
ne ouverture
e de 32 élém
ments centré
é sur la sond
de 64 éléments avvec une focaalisation à 20
0mm de proffondeur. Surr cet exemple
e, seul le pieed de l’entaillle est détecttable 10 avec le baalayage angu
ulaire. En utilisant u
le ccontrôle FTP, toute la hauteur dee l’entaille est détectéée et caractériséee : la dimenssion de 2mm est respectéée. Dans cet exxemple, les deux contrô
ôles permetttent la déte
ection de l’entaille. Le m
mode FTP fa
acilite en plu
us, la caractérisattion du déffaut car le positionnem
ment et l’orientation de
e celui‐ci soont directem
ment lisibless sur l’imagerie FFTP. 5.3.2 Défau
ut présent d
dans la zone
e de liaison
n d’une soudure Dans ce cas,, l’objectif esst de détecte
er une entail le verticale àà travers la soudure, le ddéfaut étant initié en borrdure de soudure, telle qu’illusstré ci‐dessous (Réf piècee : B1.1 ). F
Figure 12 : Pr
rofil de la so udure en V d
de la pièce B1
1.1 contrôléee. Figurre 13 : Bscann angulaire fo
ocalisé de la pièce B1.1 Le Bscan an
ngulaire (focc T45° à T75
5° et prof 25 à 50mm, gaain 42.1dB) p
présenté ci‐ddessus permet une détecction de l’écho de coin à la b
base de l’entaille, et pluss faiblement d’un écho d
de diffractionn correspond
dant à la hau
uteur de l’entaillee (illustré en pointillé). Figurre 14 : Résulttats des mod
des FTP en traajets directs TT et en trajjets indirectss TTT pour la pièce B1.1
11 Les images FTP en mod
de TT et mod
de TTT (gain 40dB) comp
plètent les p
premiers résuultats. Le mo
ode TT repro
oduit les échos o
observés en balayage angulaire, peermettant d’avancer l’hyypothèse d’uune entaille ou de plusieurs inclusions. Le mode TTTT dessine l’eentaille sur to
oute sa hautteur, la dimension de 5m
mm est respecctée, et à la position attendue au
u bord de la soudure. La représentat ion obtenue
e montre la géométrie plaane et l’orien
ntation du défaut. Ces caractéristiq
ques géométtriques ne peeuvent être déduites uniiquement d’uun balayage angulaire. 5.3.3 Défaut présent dans la zon
ne fondue d
d’une soudu
ure L’objectif esst la détectio
on d’une enttaille verticalle au milieu de la soudurre, le défaut étant initié dans la racin
ne de soudure, teelle qu’illustré ci‐dessous (Réf pièce : B2.1 ). F
Figure 15 : Pr
rofil de la so udure en V d
de la pièce B2
2.1 contrôléee. Figurre 16 : Bscann angulaire fo
ocalisé de la pièce B2.1 L’image Bsccan angulaire (foc T45° à T75° et prrof 25 à 40m
mm, gain 37.9dB) présennte un écho de coin et deux possibles écchos de diffrraction dont un proche d e la hauteurr d’entaille atttendue. 12 Figurre 17 : Résulttats des mod
des FTP en traajets directs TT et en trajjets indirectss TTT pour la pièce B2.1
L’image FTP
P en mode TT T (gain 40d
dB) reproduitt les échos observés en balayage anngulaire, ave
ec une meillleure localisation du haut de l’entaille. Le mode TTTT confirme le caractère plan du défaaut ainsi que sa position, sa hauteur eet son orienttation. 5.3.4 Manque de pén
nétration L’objectif esst la détectio
on d’un man
nque de pénéétration de ssoudure de ffaible hauteuur (2 mm), te
elle qu’illustrré ci‐
dessous (Rééf pièce : B15
5 ). F
Figure 18 : P
Profil de la sooudure en V d
de la pièce B15 contrôléee. Figurre 19 : Bscann angulaire fo
focalisé de la pièce B15 13 L’image Bsccan angulairre (foc T45° à T75° et pprof 25 à 40
0mm, gain 42.1dB) 4
monntre un écho
o sur le fond en bordure dee soudure, mais aucun
n écho de ddiffraction permettant p
une hypothhèse de déffaut plan et e de dimensionn
nement. Figurre 20 : Résulttats des mod
des FTP en trrajets directs TT et en trajjets indirectss TTT pour la
a pièce B15 L’image FTP
P en mode TT T (gain 40d
dB) montre éégalement un u écho sur le fond et uun faible éch
ho de diffracction possible à 22 mm. L’image en mode TTT dessine directement u n défaut plaan de haute
eur 2 mm àà la position
n du manque de soudure. Dans l’enseemble des cas, les imagess FTP complèète et simpliifie l’analyse grâce à des images réalistes des déffauts combinés à la géométrie CAO. 14 CONCLUSIONS Depuis plusieurs années, de nombreuses publications scientifiques et essais de laboratoire ont présentés l’intérêt et les avantages de la méthode de reconstruction FTP (Focalisation Toute Profondeur) : Focalisation optimisée, caractérisation de défauts, amélioration du dimensionnement. Les essais et les acquisitions présentées dans ce papier confortent cette approche : de plus, l’image est réalisée en temps réel sur un appareil multiéléments portable, ce qui va permettre dorénavant d’utiliser cette méthode d’imagerie pour des applications industrielles. Les choix effectués pour la reconstruction semblent pertinents. Il est indéniable qu’une aide est apportée à l’opérateur pour interpréter les images sur des défauts de soudure. En effet, il devient possible de représenter l’image d’un défaut d’une manière très réaliste et de s’affranchir de nombreux échos de géométrie. Toutefois, un opérateur peu qualifié peut encore s’interroger sur le choix de l’interaction à utiliser pour assurer la bonne reconstruction. Il serait donc judicieux de prévoir dans les futurs développements une possibilité de « sélection intelligente » des interactions/reconstruction en fonction des situations susceptibles d’être rencontrées. A cette fin, des études numériques pourraient contribuer à cette évolution. REFERENCES [1] The post‐processing of ultrasonic array data using the total focusing method – Insight Vol 46 No 11 November 2004 ‐ C Holmes, B Drinkwater and P Wilcox [2] The response of ultrasound to defects ‐ Ultrasonics international Conference 1975 – pages 46 to 53 V.Baborovsky, E.Slater, D.Marsch [3] [4] Evaluation des défauts et de leur nocivité – Phase 2 – Tome 2FC – Projet associatif Institut de Soudure Ultrasonic Phased Array for Characterisation of Thermal Fatigue Cracks on thermal power plants IIW General Assembly Denver 2012 – Doc V‐ 1529‐12 D.Roué 1, J.Delemontez 2, E.Abittan 1, F.Angelini 1, D.Chauveau 1 1 Institut de Soudure Industrie – 2 EDF, Division Technique Générale [5] Workshop Introduction on ultrasonic synthetic focusing techniques ‐ I IW 66th General Assembly ESSEN 2013 – D. Chauveau ; W.Ke [6] Reconstruction Ultrasonore et nouvelle imagerie de défaut – Journées Cofrend 2011, Dunkerque. S.Paillard, E. Iakovleva, S. Chatillon, P.Calmon – CEA/LIST.